Gaza rescuers say Israeli forces kill 48 as ceasefire calls mount

Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 48 people on Monday, including 21 at a seafront rest area, as fresh calls grew for a ceasefire in the war-ravaged Palestinian territory.The swift resolution of Israel’s 12-day war with Iran has revived hopes for a halt to the fighting in Gaza, where more than 20 months of combat have created dire humanitarian conditions for the population of more than two million.US President Donald Trump has recently urged Israel to “make the deal in Gaza”, while key mediator Qatar said Monday that “momentum” had been created by the truce with Iran last week.But on the ground, Israel has continued to press its offensive across the Palestinian territory in a bid to destroy the militant group Hamas. Gaza’s civil defence agency said 48 people had been killed by Israeli forces on Monday, including 21 in a strike on a seafront rest area near Gaza City.”The place is always crowded with people because the rest area offers drinks, family seating and internet access,” eyewitness Ahmed Al-Nayrab, 26, told AFP, recalling a “huge explosion that shook the area”.”I saw body parts flying everywhere, and bodies cut and burned… It was a scene that made your skin crawl.”Another eyewitness, Bilal Awkal, 35, said “blood covered the ground and screams filled the air”. “Women and children were everywhere, like a scene from a movie about the end of the world.”  Approached for comment by AFP, the Israeli army said it was “looking into” the reports. The Hamas government media office reported that photojournalist Ismail Abu Hatab was among those killed in the strike.Israeli restrictions on media in Gaza and difficulties in accessing some areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers and authorities in the territory.- ‘Targeting was deliberate’ -Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that 27 others were killed by Israeli strikes or gunfire across Gaza, including “11 people killed near aid distribution points in the central and southern parts of the territory”.Eyewitnesses and local authorities have reported repeated killings of Palestinians near distribution centres in recent weeks, after Israel began allowing in a trickle of aid at the end of May. Samir Abu Jarbou, 28, told AFP by phone that he had gone with  relatives to pick up food in an area of central Gaza around midnight.”Suddenly the (Israeli) army opened fire, and drones started shooting. We ran away and got nothing,” he said.In the southern city of Khan Yunis, the dead and wounded were rushed to a hospital in an open-top trailer after aid seekers said they were fired on by Israeli forces in nearby Rafah. “The targeting was deliberate, aimed at people as they were leaving,” eyewitness Aboud al-Adwi told AFP.”There was no one among us who was wanted or posed any threat. We were all civilians, simply trying to get food for our children,” he added.AFP footage from Nasser Hospital showed the wounded being treated on the blood-stained floor.The Israeli military said it needed more information when asked for comment on Monday’s deadly strikes and gunfire.It also issued a fresh evacuation order for several areas in and around Gaza City.- ‘No longer any benefit’ -Netanyahu had said on Sunday that Israel’s “victory” over Iran had created “opportunities”, including for freeing hostages.”Israel is serious in its will to reach a hostage deal and ceasefire in Gaza,” Foreign Minister Gideon Saar told journalists Monday.Opposition leader Yair Lapid, meanwhile, urged an end to the fighting in the territory, saying there was “no longer any benefit” to the war.Trump had said on Friday that he was hoping for a new ceasefire in Gaza “within the next week”.Qatar’s foreign ministry spokesman Majed Al-Ansari told journalists on Monday that “momentum” had been created by the Iran-Israel ceasefire on June 24.”We won’t hold our breath for this to happen today and tomorrow, but we believe that the elements are in place to push forward towards restarting the talks,” he added. Israel launched its campaign in Gaza in response to Hamas’s October 7, 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Of the 251 hostages seized during the assault, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead. Israel’s retaliatory campaign has killed at least 56,531 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers these figures to be reliable.

Entre surpopulation et canicule, les prisons suffoquent

Les prisons françaises, souvent vétustes et inadaptées au changement climatique, suffoquent, la canicule constituant avec la surpopulation endémique un cocktail explosif, s’inquiètent lundi des syndicats. Le plan canicule est appliqué depuis “la fin de semaine dernière” dans “l’ensemble des prisons françaises”, selon le ministère de la Justice. Mais ce plan “ne résout pas la vraie question: la surpopulation” avec des détenus parfois à quatre par cellule, estime Jean-François Fogliarino, secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT).”On sait gérer la canicule, la surpopulation moins. La situation est invivable”, dit-il, en particulier dans “les maisons d’arrêt en centre-ville qui ne sont pas équipées en clim” et où “c’est encore pire” d’être deux ou trois par cellule à dormir entassé sur des matelas.”La surpopulation carcérale rend tout plus compliqué, tout est embolisé, tout est plus lent”, ajoute-t-il. “Le manque de personnel, la conjonction de la surpopulation et de la canicule est un cocktail très détonnant”, résume Wilfried Fonck, secrétaire national Ufap Unsa Justice. Selon les derniers chiffres du ministère de la Justice, au 1er juin 2025, 84.447 personnes, un record, étaient détenues pour 62.566 places, soit une densité carcérale globale de 135%. La densité carcérale dépassait même les 200% dans 23 établissements ou quartiers pénitentiaires.Au total, l’administration pénitentiaire “recense, en surface de plancher, 3,5 millions de m² sur 387 sites”. Or, ce patrimoine est “très hétérogène”, dit-elle, notamment en termes d’architecture et de période de construction, ce qui la rend “vulnérable au changement climatique”. La chaleur “exacerbe les frustrations et les tensions existantes” et donc “il faut faire en sorte de déminer le terrain pour éviter que les choses dégénèrent plus que d’habitude”, commente auprès de l’AFP M. Fonck. Selon lui, le nombre d’incidents et d’agressions a augmenté depuis le début de la vague de fortes chaleurs.  Du côté du personnel, les conditions de travail s’aggravent du fait des uniformes, des gilets pare-lames et de la difficulté selon les établissements à trouver des points d’eau. Pour tenter de soulager les difficultés, l’administration pénitentiaire active plusieurs leviers. Parmi eux un “accès à la douche favorisé, au-delà du nombre de douches hebdomadaires prévu par la réglementation, en fonction des emplois du temps de journée et de la configuration des locaux”.Elle prévoit aussi de “décaler les horaires de promenades et séances de sport en début de matinée et en fin d’après-midi dans la mesure du possible”.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui devait s’entretenir lundi en fin de journée avec les directeurs de prisons et le directeur de l’administration pénitentiaire, a indiqué que l’une des pistes était de transférer des détenus “qui sont aujourd’hui dans des lieux sursaturés”, dans le Sud-Ouest par exemple, vers un “endroit où il y a moins de saturation”, comme le Grand Est.”Il y a plusieurs centaines de personnes qui sont concernées (par ces transferts) depuis jeudi”, a-t-il déclaré à la presse.

Migrants: prison ferme pour neuf passeurs jugés pour un naufrage mortel dans la Manche

Neuf passeurs, afghans pour la plupart, ont été condamnés lundi à Lille à sept et huit ans de prison pour un naufrage qui a coûté la vie à huit candidats à l’exil dans la Manche en décembre 2022.Trois des prévenus, dont un Afghan en fuite jugé par défaut et désigné par les autres comme le cerveau de toute l’organisation, ont été condamnés à huit ans de prison. Les six autres ont été condamnés à sept ans.Le tribunal est allé légèrement au-delà des peines demandées par le parquet, qui avait requis de six à huit ans d’emprisonnement.Ces peines ont été assorties d’amendes individuelles allant de 50.000 à 100.000 euros et d’une interdiction du territoire français pour chacun, à l’issue de leur détention.Les prévenus, sept Afghans et deux Kurdes irakiens, ont été jugés du 16 au 20 juin devant la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille pour “traite d’êtres humains”, “homicide involontaire”, “mise en danger d’autrui” ou encore “aide au séjour irrégulier”.Le tribunal les a condamnés en tenant compte de la “gravité des faits”, relevant que tous les prévenus ont continué leurs activités illégales après ce désastre.Ce naufrage est l’un des plus meurtriers survenu ces dernières années dans la Manche, après celui qui a fait 27 morts le 24 novembre 2021 au large de Calais, une affaire qui n’a pas encore été jugée. En septembre 2024, deux autres naufrages ont fait 20 morts au total.Dans la nuit du 13 au 14 décembre 2022, le bateau avait embarqué autour de 47 personnes, près de trois fois ce qu’il pouvait supporter.L’embarcation était partie d’Ambleteuse (Pas-de-Calais) malgré une mer très agitée et glaciale, et en dépit du fait que certains passagers avaient entendu une détonation, synonyme de crevaison, en gonflant le canot avant le départ.- “Extrêmement lucratif” -Me Dorothée Assaga défendait un Afghan de 21 ans condamné lundi à sept ans, qui a reconnu avoir convoyé des migrants depuis le camp de Loon-Plage près de Dunkerque. Il a affirmé avoir agi sous la menace et “aidé au passage” mais “son objectif premier, comme la plupart des prévenus, c’est de se rendre en Grande-Bretagne, puis finalement il s’est retrouvé dans cet engrenage”, a souligné son avocate.Il y a une “difficulté dans ce type de procédure, ce que j’appelle des procès de masse, (qui) consiste en réalité à tenir pour acquis un certain nombre de points qui pour la défense doivent être discutés”, a estimé Me Cherifa Benmouffok, l’avocate d’un Kurde irakien considéré comme le numéro trois du réseau, condamné à huit ans de prison.Deux frères afghans, considérés par la justice comme les financiers occultes du réseau, ont été condamnés à sept ans de prison et à 100.000 euros d’amende chacun.Le barreur du canot, un mineur sénégalais, a été condamné à neuf ans de prison en Grande-Bretagne, selon le parquet. Un dixième membre présumé du réseau, détenu en Belgique, sera jugé ultérieurement.Au procès, la procureure avait pointé un “trafic extrêmement lucratif”, avec un paiement moyen de 3.500 euros par passager, pour une place sur un bateau “complètement inadapté à la navigation en haute mer”.Après une ou deux heures de traversée, un boudin a commencé à se dégonfler et l’eau à entrer dans l’embarcation. Paniqués, les passagers ont fait ployer le fond du canot et tous se sont retrouvés à l’eau, certains sans gilet de sauvetage, dans une mer à 10-11°C.Quatre ont été portés disparus, quatre sont morts, dont un seul a été identifié, un Afghan.En outre, 39 personnes originaires d’Afghanistan, Inde ou Albanie ont été repêchées in extremis par les secours français et anglais.Les plupart des prévenus sont restés impassibles à l’énoncé de leur condamnation, dont ils ont pris connaissance via des interprètes. Ils ont dix jours pour faire appel.”On peut couper les têtes de réseaux de passage. Ça ne suffit pas”, a réagi auprès de l’AFP Charlotte Kwantes, une porte-parole d’Utopia 56, une association de soutien aux migrants appelée par des passagers la nuit du naufrage.Avec ce genre de procès, “l’attention est surdéployée sur les organisateurs de ces passages et se détourne des causes structurelles”, selon Mme Kwantes. Mais ces réseaux, ces drames “sont les symptômes des politiques migratoires et la gestion des frontières organisée par l’UE”. “Si les gouvernements ne souhaitent pas trouver de vraies solutions, il n’y a qu’à continuer comme cela”, a-t-elle encore estimé.

Migrants: prison ferme pour neuf passeurs jugés pour un naufrage mortel dans la Manche

Neuf passeurs, afghans pour la plupart, ont été condamnés lundi à Lille à sept et huit ans de prison pour un naufrage qui a coûté la vie à huit candidats à l’exil dans la Manche en décembre 2022.Trois des prévenus, dont un Afghan en fuite jugé par défaut et désigné par les autres comme le cerveau de toute l’organisation, ont été condamnés à huit ans de prison. Les six autres ont été condamnés à sept ans.Le tribunal est allé légèrement au-delà des peines demandées par le parquet, qui avait requis de six à huit ans d’emprisonnement.Ces peines ont été assorties d’amendes individuelles allant de 50.000 à 100.000 euros et d’une interdiction du territoire français pour chacun, à l’issue de leur détention.Les prévenus, sept Afghans et deux Kurdes irakiens, ont été jugés du 16 au 20 juin devant la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille pour “traite d’êtres humains”, “homicide involontaire”, “mise en danger d’autrui” ou encore “aide au séjour irrégulier”.Le tribunal les a condamnés en tenant compte de la “gravité des faits”, relevant que tous les prévenus ont continué leurs activités illégales après ce désastre.Ce naufrage est l’un des plus meurtriers survenu ces dernières années dans la Manche, après celui qui a fait 27 morts le 24 novembre 2021 au large de Calais, une affaire qui n’a pas encore été jugée. En septembre 2024, deux autres naufrages ont fait 20 morts au total.Dans la nuit du 13 au 14 décembre 2022, le bateau avait embarqué autour de 47 personnes, près de trois fois ce qu’il pouvait supporter.L’embarcation était partie d’Ambleteuse (Pas-de-Calais) malgré une mer très agitée et glaciale, et en dépit du fait que certains passagers avaient entendu une détonation, synonyme de crevaison, en gonflant le canot avant le départ.- “Extrêmement lucratif” -Me Dorothée Assaga défendait un Afghan de 21 ans condamné lundi à sept ans, qui a reconnu avoir convoyé des migrants depuis le camp de Loon-Plage près de Dunkerque. Il a affirmé avoir agi sous la menace et “aidé au passage” mais “son objectif premier, comme la plupart des prévenus, c’est de se rendre en Grande-Bretagne, puis finalement il s’est retrouvé dans cet engrenage”, a souligné son avocate.Il y a une “difficulté dans ce type de procédure, ce que j’appelle des procès de masse, (qui) consiste en réalité à tenir pour acquis un certain nombre de points qui pour la défense doivent être discutés”, a estimé Me Cherifa Benmouffok, l’avocate d’un Kurde irakien considéré comme le numéro trois du réseau, condamné à huit ans de prison.Deux frères afghans, considérés par la justice comme les financiers occultes du réseau, ont été condamnés à sept ans de prison et à 100.000 euros d’amende chacun.Le barreur du canot, un mineur sénégalais, a été condamné à neuf ans de prison en Grande-Bretagne, selon le parquet. Un dixième membre présumé du réseau, détenu en Belgique, sera jugé ultérieurement.Au procès, la procureure avait pointé un “trafic extrêmement lucratif”, avec un paiement moyen de 3.500 euros par passager, pour une place sur un bateau “complètement inadapté à la navigation en haute mer”.Après une ou deux heures de traversée, un boudin a commencé à se dégonfler et l’eau à entrer dans l’embarcation. Paniqués, les passagers ont fait ployer le fond du canot et tous se sont retrouvés à l’eau, certains sans gilet de sauvetage, dans une mer à 10-11°C.Quatre ont été portés disparus, quatre sont morts, dont un seul a été identifié, un Afghan.En outre, 39 personnes originaires d’Afghanistan, Inde ou Albanie ont été repêchées in extremis par les secours français et anglais.Les plupart des prévenus sont restés impassibles à l’énoncé de leur condamnation, dont ils ont pris connaissance via des interprètes. Ils ont dix jours pour faire appel.”On peut couper les têtes de réseaux de passage. Ça ne suffit pas”, a réagi auprès de l’AFP Charlotte Kwantes, une porte-parole d’Utopia 56, une association de soutien aux migrants appelée par des passagers la nuit du naufrage.Avec ce genre de procès, “l’attention est surdéployée sur les organisateurs de ces passages et se détourne des causes structurelles”, selon Mme Kwantes. Mais ces réseaux, ces drames “sont les symptômes des politiques migratoires et la gestion des frontières organisée par l’UE”. “Si les gouvernements ne souhaitent pas trouver de vraies solutions, il n’y a qu’à continuer comme cela”, a-t-elle encore estimé.

A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs

Sous un soleil de plomb qui frappe le quartier bétonné de la Part-Dieu, ilôt de chaleur lyonnais, Mohamed Nassime et son équipe finissent de poser des dalles de béton devant la gare avant d’aller se réfugier au frais.Chapeau en palmier sur la tête, tee-shirt glissé dessous, le chef du chantier constate : “à part l’eau, il n’y a pas de solution” pour faire face aux températures écrasantes qui touchent la France et particulièrement ce quartier très minéralisé de Lyon, où le thermomètre a atteint 38°c lundi.Travailler sous la chaleur, les ouvriers en ont “l’habitude” et surtout leurs horaires ont été aménagés, relativise le Marocain, gants de protection aux mains.Depuis trois jours, les employés de cette société de revêtement de sol commencent tôt le matin avant que le soleil n’arrive à son zénith, et s’arrêtent parfois dès 10H00.Un décret renforçant les obligations des entreprises pour protéger leurs employés lors des canicules sera publié mardi, quand seize départements passeront en vigilance rouge, sur les 84 en alerte orange lundi.Plusieurs entreprises ont déjà aménagé leurs horaires: avec des livraisons de béton décalées en fin de journée, les ouvriers reprendront à 18H00, où le quartier de la Part-Dieu passe dans l’ombre grâce à ses hauts bâtiments, explique Mohamed Nassime.A Bellecour, à côté de la grande place en terre rouge où le mercure grimpe aussi en flèche, Mohamed Abdesamad commence lui son chantier à 6H00 du matin et finit à 14H30. Entre les deux, cet ouvrier à dû reboucher un trottoir en plein soleil. “C’est un peu dur, mais on n’a pas le choix”, dit-il, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage.En Espagne, où le thermomètre a frôlé 46°C, deux ouvriers de voirie sont morts samedi à Barcelone et Cordoue.- “Brûlures” -Les horaires adaptés restent une gageure pour certains métiers, comme les restaurateurs, qui doivent se plier à une forte demande sous des températures extrêmes.Pendant les périodes de canicule, “je perds 4 à 5 kilos”, explique Mohamed Vicente, gérant d’un kebab à Lyon, car “on est littéralement en nage” du matin au soir. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle-t-il, et il n’y a “pas d’échappatoire”.Son restaurant, situé lui aussi dans l’ilôt de chaleur de la Part-Dieu, est climatisé, mais la température de sa cuisine reste insupportable.”Une friteuse à 200 degrés, une machine à kebab avec 4 flammes, les frigos, même la hotte elle n’arrive pas à tirer tout ça”, énumère le gérant, qui peine à se remettre de son week-end passé à servir de la fast-food sur un stand à un festival.”On a servi, sous 37 degrés, 6.000 repas en deux jours, avec les machines” qui émettent de la chaleur en plus, relève-t-il, “on a tous souffert”.”Et je passe les détails des brûlures liées à la transpiration”, ajoute le restaurateur.Une rue plus loin, derrière un stand de sandwicherie proposé par une brasserie, Marie Venet s’éponge le visage avec un torchon. Un ventilateur balaie ses cheveux attachés, mais dehors, sans la climatisation, “c’est dur”, explique cette employée de 48 ans.Seule solution, des bouteilles d’eau et les allers-retour à l’intérieur de la brasserie climatisée où elle va récupérer des commandes. “Ca me permet de me mettre un peu au frais”, explique l’employée, mais “je suis toujours là entre midi et quinze, toujours à ce poste”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs

Sous un soleil de plomb qui frappe le quartier bétonné de la Part-Dieu, ilôt de chaleur lyonnais, Mohamed Nassime et son équipe finissent de poser des dalles de béton devant la gare avant d’aller se réfugier au frais.Chapeau en palmier sur la tête, tee-shirt glissé dessous, le chef du chantier constate : “à part l’eau, il n’y a pas de solution” pour faire face aux températures écrasantes qui touchent la France et particulièrement ce quartier très minéralisé de Lyon, où le thermomètre a atteint 38°c lundi.Travailler sous la chaleur, les ouvriers en ont “l’habitude” et surtout leurs horaires ont été aménagés, relativise le Marocain, gants de protection aux mains.Depuis trois jours, les employés de cette société de revêtement de sol commencent tôt le matin avant que le soleil n’arrive à son zénith, et s’arrêtent parfois dès 10H00.Un décret renforçant les obligations des entreprises pour protéger leurs employés lors des canicules sera publié mardi, quand seize départements passeront en vigilance rouge, sur les 84 en alerte orange lundi.Plusieurs entreprises ont déjà aménagé leurs horaires: avec des livraisons de béton décalées en fin de journée, les ouvriers reprendront à 18H00, où le quartier de la Part-Dieu passe dans l’ombre grâce à ses hauts bâtiments, explique Mohamed Nassime.A Bellecour, à côté de la grande place en terre rouge où le mercure grimpe aussi en flèche, Mohamed Abdesamad commence lui son chantier à 6H00 du matin et finit à 14H30. Entre les deux, cet ouvrier à dû reboucher un trottoir en plein soleil. “C’est un peu dur, mais on n’a pas le choix”, dit-il, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage.En Espagne, où le thermomètre a frôlé 46°C, deux ouvriers de voirie sont morts samedi à Barcelone et Cordoue.- “Brûlures” -Les horaires adaptés restent une gageure pour certains métiers, comme les restaurateurs, qui doivent se plier à une forte demande sous des températures extrêmes.Pendant les périodes de canicule, “je perds 4 à 5 kilos”, explique Mohamed Vicente, gérant d’un kebab à Lyon, car “on est littéralement en nage” du matin au soir. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle-t-il, et il n’y a “pas d’échappatoire”.Son restaurant, situé lui aussi dans l’ilôt de chaleur de la Part-Dieu, est climatisé, mais la température de sa cuisine reste insupportable.”Une friteuse à 200 degrés, une machine à kebab avec 4 flammes, les frigos, même la hotte elle n’arrive pas à tirer tout ça”, énumère le gérant, qui peine à se remettre de son week-end passé à servir de la fast-food sur un stand à un festival.”On a servi, sous 37 degrés, 6.000 repas en deux jours, avec les machines” qui émettent de la chaleur en plus, relève-t-il, “on a tous souffert”.”Et je passe les détails des brûlures liées à la transpiration”, ajoute le restaurateur.Une rue plus loin, derrière un stand de sandwicherie proposé par une brasserie, Marie Venet s’éponge le visage avec un torchon. Un ventilateur balaie ses cheveux attachés, mais dehors, sans la climatisation, “c’est dur”, explique cette employée de 48 ans.Seule solution, des bouteilles d’eau et les allers-retour à l’intérieur de la brasserie climatisée où elle va récupérer des commandes. “Ca me permet de me mettre un peu au frais”, explique l’employée, mais “je suis toujours là entre midi et quinze, toujours à ce poste”.

A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs

Sous un soleil de plomb qui frappe le quartier bétonné de la Part-Dieu, ilôt de chaleur lyonnais, Mohamed Nassime et son équipe finissent de poser des dalles de béton devant la gare avant d’aller se réfugier au frais.Chapeau en palmier sur la tête, tee-shirt glissé dessous, le chef du chantier constate : “à part l’eau, il n’y a pas de solution” pour faire face aux températures écrasantes qui touchent la France et particulièrement ce quartier très minéralisé de Lyon, où le thermomètre a atteint 38°c lundi.Travailler sous la chaleur, les ouvriers en ont “l’habitude” et surtout leurs horaires ont été aménagés, relativise le Marocain, gants de protection aux mains.Depuis trois jours, les employés de cette société de revêtement de sol commencent tôt le matin avant que le soleil n’arrive à son zénith, et s’arrêtent parfois dès 10H00.Un décret renforçant les obligations des entreprises pour protéger leurs employés lors des canicules sera publié mardi, quand seize départements passeront en vigilance rouge, sur les 84 en alerte orange lundi.Plusieurs entreprises ont déjà aménagé leurs horaires: avec des livraisons de béton décalées en fin de journée, les ouvriers reprendront à 18H00, où le quartier de la Part-Dieu passe dans l’ombre grâce à ses hauts bâtiments, explique Mohamed Nassime.A Bellecour, à côté de la grande place en terre rouge où le mercure grimpe aussi en flèche, Mohamed Abdesamad commence lui son chantier à 6H00 du matin et finit à 14H30. Entre les deux, cet ouvrier à dû reboucher un trottoir en plein soleil. “C’est un peu dur, mais on n’a pas le choix”, dit-il, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage.En Espagne, où le thermomètre a frôlé 46°C, deux ouvriers de voirie sont morts samedi à Barcelone et Cordoue.- “Brûlures” -Les horaires adaptés restent une gageure pour certains métiers, comme les restaurateurs, qui doivent se plier à une forte demande sous des températures extrêmes.Pendant les périodes de canicule, “je perds 4 à 5 kilos”, explique Mohamed Vicente, gérant d’un kebab à Lyon, car “on est littéralement en nage” du matin au soir. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle-t-il, et il n’y a “pas d’échappatoire”.Son restaurant, situé lui aussi dans l’ilôt de chaleur de la Part-Dieu, est climatisé, mais la température de sa cuisine reste insupportable.”Une friteuse à 200 degrés, une machine à kebab avec 4 flammes, les frigos, même la hotte elle n’arrive pas à tirer tout ça”, énumère le gérant, qui peine à se remettre de son week-end passé à servir de la fast-food sur un stand à un festival.”On a servi, sous 37 degrés, 6.000 repas en deux jours, avec les machines” qui émettent de la chaleur en plus, relève-t-il, “on a tous souffert”.”Et je passe les détails des brûlures liées à la transpiration”, ajoute le restaurateur.Une rue plus loin, derrière un stand de sandwicherie proposé par une brasserie, Marie Venet s’éponge le visage avec un torchon. Un ventilateur balaie ses cheveux attachés, mais dehors, sans la climatisation, “c’est dur”, explique cette employée de 48 ans.Seule solution, des bouteilles d’eau et les allers-retour à l’intérieur de la brasserie climatisée où elle va récupérer des commandes. “Ca me permet de me mettre un peu au frais”, explique l’employée, mais “je suis toujours là entre midi et quinze, toujours à ce poste”.

Nigeria theme park offers escape from biting economyMon, 30 Jun 2025 16:26:01 GMT

Guests poured in through an entry gate on the ground floor of a castle. Inside, vendors dressed as medieval court jesters sold balloons.At Magicland, a privately owned theme park in Nigeria’s capital, Abuja, the country’s recurrent crises — from galloping inflation to armed insurgencies — fade into the background, at least for one afternoon.Nigeria’s fragile …

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La Bourse de Paris prudente face aux discussions commerciales entre les Etats-Unis et leurs partenaires

La Bourse de Paris a fini en légère baisse lundi, attentives aux évolutions des négociations commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires, avant la date fatidique du 9 juillet, fixée par Donald Trump.Le CAC 40 a cédé 0,33% à 7.665,91 points, reculant de 25,64 points.”Les négociations commerciales restent au centre de l’attention à l’approche de la date limite du 9 juillet”, à partir de laquelle des droits de douane plus élevés aux États-Unis devraient entrer en vigueur, souligne Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.”Il y a une inquiétude quant à ce qui va attendre les pays qui n’auront pas signé d’accord. Y aura-t-il un délai supplémentaire, ou seront-ils frappés de plein fouet par de nouveaux droits de douane?”, s’interroge Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore.Côté obligataire, l’emprunt à dix ans français a atteint 3,28%, contre 3,26% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,60%.Chassé croisé entre Wall Street et l’EuropeDepuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, la plupart des indices boursiers européens ont davantage grimpé que les américains, une situation inédite depuis plusieurs années, tant la force d’attraction de Wall Street est d’ordinaire puissante. Les incertitudes liés aux revirements du président américain sur sa politique commerciale, et la crainte de l’impact des droits de douane sur la croissance et l’inflation aux États-Unis, ont poussé les investisseurs à placer une partie de leur argent ailleurs.D’autant que le continent bénéficie de meilleures perspectives de croissance, grâce aux baisses des taux menées par la Banque centrale européenne, et aux projets de dépense d’investissements publics dans la défense et les infrastructures, en Allemagne notamment.Toutefois, la dynamique s’est retournée au cours du mois de juin.Si les autres indices européens bénéficient toujours d’une meilleure performance sur les six premiers mois de l’année, le CAC 40 (+3,86%) fait, lui, désormais moins bien que l’indice américain S&P 500, qui grimpe de 5%.”Les investisseurs reviennent vers la thématique de l’IA, porteuse de croissance aux Etats-Unis”, commente Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore. “Quant aux plans d’investissement en Europe, on a salué les annonces, mais on attend désormais leur exécution”, ajoute-t-il.Carmat suspenduLe fabricant français d’un cœur artificiel temporaire destiné à des malades souffrant d’insuffisance cardiaque sévère a annoncé lundi être en cessation des paiements et demander l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. L’entreprise a aussi annoncé demander “la suspension de son cours de Bourse à partir du 30 juin 2025”, selon un communiqué.