Commerce: Pékin et Washington scellent la détente

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé avoir scellé le cadre général visant à lisser leurs différends commerciaux, Pékin assurant vendredi que Washington est prêt à lever des restrictions à l’encontre de ses produits, et vice versa.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus de mettre sur pause leur guerre commerciale. Ils avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l’accord trouvé à Genève sur les rails.C’est cet accord, portant notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir “signé”. Et Pékin a confirmé vendredi qu’un consensus avait été trouvé.Les investisseurs se sont montrés rassurés par la nouvelle, d’autant que l’exécutif américain semble de surcroît disposé à reporter la date butoir à partir de laquelle il devait mettre en place des droits de douane punitifs à l’encontre de dizaines de partenaires commerciaux, dont l’Union européenne.Vendredi matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a laissé entendre que Washington se donnait jusqu’à septembre pour conclure des accords avec ses principaux partenaires commerciaux.”Je pense que nous pouvons boucler les discussions commerciales d’ici à la fête du travail”, le 1er septembre aux Etats-Unis, a dit le secrétaire au Trésor sur Fox Business.Wall Street a réagi avec optimisme, l’indice américain S&P 500 finissant même d’effacer l’intégralité des pertes causées depuis février par le tumulte autour des droits de douane, pour dépasser son plus haut historique en séance, de même que le Nasdaq.- “Même sens” -“La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a-t-on poursuivi de même source.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a complété le ministère chinois.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.Au nom de la défense de la production nationale, Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels (acier, aluminium, automobile). Mais il a aussi mis en place une surtaxe quasiment universelle de 10% et menacé d’aller plus loin à l’égard des pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’achètent de produits américains. Donald Trump a suspendu ces droits de douane punitifs jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.

Commerce: Pékin et Washington scellent la détente

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé avoir scellé le cadre général visant à lisser leurs différends commerciaux, Pékin assurant vendredi que Washington est prêt à lever des restrictions à l’encontre de ses produits, et vice versa.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus de mettre sur pause leur guerre commerciale. Ils avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l’accord trouvé à Genève sur les rails.C’est cet accord, portant notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir “signé”. Et Pékin a confirmé vendredi qu’un consensus avait été trouvé.Les investisseurs se sont montrés rassurés par la nouvelle, d’autant que l’exécutif américain semble de surcroît disposé à reporter la date butoir à partir de laquelle il devait mettre en place des droits de douane punitifs à l’encontre de dizaines de partenaires commerciaux, dont l’Union européenne.Vendredi matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a laissé entendre que Washington se donnait jusqu’à septembre pour conclure des accords avec ses principaux partenaires commerciaux.”Je pense que nous pouvons boucler les discussions commerciales d’ici à la fête du travail”, le 1er septembre aux Etats-Unis, a dit le secrétaire au Trésor sur Fox Business.Wall Street a réagi avec optimisme, l’indice américain S&P 500 finissant même d’effacer l’intégralité des pertes causées depuis février par le tumulte autour des droits de douane, pour dépasser son plus haut historique en séance, de même que le Nasdaq.- “Même sens” -“La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a-t-on poursuivi de même source.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a complété le ministère chinois.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.Au nom de la défense de la production nationale, Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels (acier, aluminium, automobile). Mais il a aussi mis en place une surtaxe quasiment universelle de 10% et menacé d’aller plus loin à l’égard des pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’achètent de produits américains. Donald Trump a suspendu ces droits de douane punitifs jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.

Gaza rescuers say 62 killed by Israeli forces 

Gaza’s civil defence agency said that Israeli forces killed at least 62 people on Friday, including 10 who were waiting for aid in the war-ravaged Palestinian territory.The reported killing of people seeking aid marks the latest in a string of deadly incidents near aid sites in Gaza, where a US- and Israeli-backed foundation has largely replaced established humanitarian organisations.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that 62 Palestinians had been killed Friday by Israeli strikes or fire across the Palestinian territory.When asked by AFP for comment, the Israeli military said it was looking into the incidents, and denied its troops fired in one of the locations in central Gaza where rescuers said one aid seeker was killed. Bassal told AFP that six people were killed in southern Gaza near one of the distribution sites operated by the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), and one more in a separate incident in the centre of the territory, where the army denied shooting “at all”.Another three people were killed by a strike while waiting for aid southwest of Gaza City, Bassal said.The health ministry in the Hamas-run territory says that since late May, more than 500 people have been killed near aid centres while seeking scarce supplies. GHF has denied that fatal shootings have occurred in the immediate vicinity of its aid points.- ‘Slaughter’ -Medical charity Doctors Without Borders (MSF) on Friday slammed the GHF relief effort, calling it “slaughter masquerading as humanitarian aid”.It noted that in the week of June 8, shortly after GHF opened a distribution site in central Gaza’s Netzarim corridor, the MSF field hospital in nearby Deir el-Balah saw a 190 percent increase in bullet wound cases compared to the previous week.Aitor Zabalgogeaskoa, MSF emergency coordinator in Gaza, said in a statement that under the way in which the distribution centres currently operate: “If people arrive early and approach the checkpoints, they get shot.””If they arrive on time, but there is an overflow and they jump over the mounds and the wires, they get shot”.”If they arrive late, they shouldn’t be there because it is an ‘evacuated zone’, they get shot,” he added.Meanwhile, Bassal said that ten people were killed in five separate Israeli strikes near the southern Gaza city of Khan Yunis, east of which he said “continuous Israeli artillery shelling” was reported Friday.Hamas’s armed wing, the Ezzedine Al-Qassam Brigades, said they shelled an Israeli vehicle east of Khan Yunis Friday.The Al-Quds Brigades, the armed wing of Hamas-ally Palestinian Islamic Jihad, said they had attacked a group of Israeli soldiers north of Khan Yunis in coordination with the Al-Qassam Brigades.Bassal added that thirty people were killed in six separate strikes in northern Gaza on Friday, including a fisherman who was targeted “by Israeli warships”.He specified that eight of them were killed “after an Israeli air strike hit Osama Bin Zaid School, which was housing displaced persons” in northern Gaza.In central Gaza’s al-Bureij refugee camp, 12 people were killed in two separate Israeli strikes, Bassal said.Israeli restrictions on media in the Gaza Strip and difficulties in accessing some areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers and witnesses.Israel’s military said it was continuing its operations in Gaza on Friday, after army chief Eyal Zamir announced earlier in the week that the focus would again shift to the territory after a 12-day war with Iran.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel that sparked the Gaza war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory military campaign has killed at least 56,331 people, also mostly civilians, according to Gaza’s health ministry. The United Nations considers its figures reliable.

China confirms trade deal framework reached with United States

China confirmed Friday details on the framework of a trade deal with the United States, saying Washington would lift “restrictive measures” while Beijing would “review and approve” items under export controls.A top priority for Washington in talks with Beijing had been ensuring the supply of the rare earths essential for products including electric vehicles, hard drives and national defence equipment.China, which dominates global production of the elements, began requiring export licences in early April, a move widely viewed as a response to blistering tariffs imposed by President Donald Trump.The two sides agreed after talks in Geneva in May to temporarily lower steep tit-for-tat tariffs on each other’s products.China also committed to easing some non-tariff countermeasures but US officials later accused Beijing of violating the pact and slow-walking export licence approvals for rare earths.They eventually agreed on a framework to move forward with their Geneva consensus following talks in London this month.A White House official told AFP on Thursday that the Trump administration and China had “agreed to an additional understanding for a framework to implement the Geneva agreement.”That clarification came after the US president told an event that Washington had “just signed” a deal relating to trade with China, without providing further details.Beijing confirmed on Friday that an agreement had been reached.”It is hoped that the United States and China will meet each other halfway,” a spokesperson for the commerce ministry said in a statement.It said both sides had “further confirmed the details of the framework”.Under the deal, China “will review and approve applications for the export control items that meet the requirements in accordance with the law”.”The US side will correspondingly cancel a series of restrictive measures against China,” the commerce ministry said.- Upcoming deals? -US Treasury Secretary Scott Bessent said Friday that Washington could wrap up its agenda for trade deals by early September, indicating more agreements could be concluded although likely extending past an upcoming deadline.Speaking to Fox Business ahead of a July 9 deadline for steeper US duties to kick in on dozens of economies, Bessent reiterated that there are 18 key partners Washington is focused on pacts with.”If we can ink 10 or 12 of the important 18, there are another important 20 relationships, then I think we could have trade wrapped up by Labor Day,” Bessent said. That holiday falls on September 1.About the July date, US Commerce Secretary Howard Lutnick told Bloomberg Television on Thursday that “we’re going to do top 10 deals, put them in the right category, and then these other countries will fit behind”.Countries have been moving to negotiate and reach trade pacts with Washington to avoid further tariff hikes following a 10 percent levy Trump imposed on most trading partners in April.Wall Street’s major indexes bounced on hopes for deals with China and others. The broad-based S&P 500 hit a new record in a stunning comeback from lows in April, while most stock markets rose in Europe and Asia indexes were mixed.The White House suggested Thursday that the Trump administration could extend the July deadline.Press secretary Karoline Leavitt told reporters Thursday: “Perhaps it could be extended, but that’s a decision for the president to make.”She added: “The deadline is not critical.””The president can simply provide these countries with a deal if they refuse to make us one by the deadline,” she said.This means Trump can “pick a reciprocal tariff rate that he believes is advantageous for the United States”, she added.

Relatives of French detainees in Iran denounce ‘forced disappearance’

Desperate relatives of two French detainees in Iran demanded “proof of life” Friday after Israel struck their Tehran prison and a lawyer denounced their “forced disappearance”.French national Cecile Kohler, 40, and her 72-year-old partner Jacques Paris have been held in Iran since May 2022 on espionage charges their families reject.Their fate has been unknown since Israel targeted Tehran’s Evin prison in an air strike on Monday, before a US-proposed ceasefire between the Middle East foes came into force.Iran’s prison authority transferred inmates out of the prison after it was hit, the judiciary said on Tuesday, but it is not clear how many inmates were moved or who they were.”We don’t know if they are still alive, we don’t know where they are,” Noemie Kohler said at a press conference in Paris.”We await proof of life immediately,” she added.Anne-Laure Paris said she also had no idea where her father was.”In view of the gravity of the situation, I am addressing you today, for the first time, because I’m scared for my father’s life,” she said at a press conference.Chirinne Ardakani, the lawyer of the relatives, said: “Cecile and Jacques, state hostages arbitrarily detained in a cruel and inhuman manner in Iran, are missing.””In law, this is a forced disappearance,” she added.They “could have been transferred to another prison”, be buried “under the rubble” or they could have been moved “into secret detention locations”, she said.A French junior minister said on Wednesday that France had been assured that the French couple had not been wounded during the Israeli strike.But Noemie Kohler said that this information “from the Iranian authorities” was “far from a guarantee”.Rights groups say that Evin has been home to dozens of “political prisoners” innocent of any crime, including foreigners, and women who are kept in a separate wing. The prison is believed to have the capacity for hundreds of inmates.The Israeli strike destroyed part of the administrative building of the large, heavily fortified prison complex in the north of Tehran.

Wall Street ouvre en hausse, record en séance pour le S&P 500

Le S&P 500 a atteint un nouveau record en séance à l’ouverture de la Bourse de New York vendredi, les investisseurs étant rassurés par la validation d’un accord commercial entre Washington et Pékin, tout en digérant un nouvel indice de l’inflation aux États-Unis.Le S&P 500 a dépassé son plus haut historique en séance datant du mois de février, effaçant ainsi l’intégralité des pertes causées par l’incertitude de la politique économique de Donald Trump.L’indice élargi prenait vers 13H50 GMT 0,34% à 6162,20 points. L’indice à coloration technologique Nasdaq évoluait lui non loin de son record (+0,32%) et le Dow Jones prenait 0,53%.”Tout ce qui favorise le commerce et apaise les craintes de guerres commerciales (…) rendra le marché heureux”, commente auprès de l’AFP Kim Forrest, de Bokeh Capital Partners.La Maison-Blanche a fait état jeudi d’avancées en matière de négociations commerciales avec la Chine, un responsable ayant précisé que les deux parties avaient validé un accord portant sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis. Le ministère du Commerce chinois a confirmé vendredi matin “les détails” de l’accord, affirmant que les États-Unis allaient “lever une série de mesures restrictives” commerciales visant Pékin.Cet accord fait suite à des pourparlers à Genève en mai, à l’issue desquels les deux parties avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.Côté indicateurs, l’indice PCE pour le mois de mai, jauge de l’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed), a montré que la hausse des prix s’était de nouveau accélérée en mai aux États-Unis, conformément aux attentes des analystes.Les prix ont progressé de 2,3% sur un an en mai contre 2,2% le mois précédent (valeur révisée à la hausse, l’indice avait été annoncé en progression de 2,1% en avril).Ces données “ne sont pas forcément mauvaises. Le marché n’en a pas été perturbé”, estime Mme. Forrest. Toutefois, les dépenses de consommation s’affichent en repli de 0,1% d’un mois sur l’autre. Les revenus des ménages ont quant à eux reculé de 0,4%.C’est “une surprise pour la plupart des acteurs du marché”, souligne dans une note Carl B. Weinberg, de HFE.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se tendait à 4,27%, contre 4,25% jeudi en clôture.Au tableau des valeurs, l’équipementier sportif Nike s’envolait (+14,84% à 71,84 dollars) après avoir a publié jeudi soir des résultats en baisse au quatrième trimestre de son exercice décalé, mais meilleurs qu’attendu par les analystes. Entre mars et mai, le groupe de Beaverton (Oregon, nord-ouest) a vu son chiffre d’affaires se replier de 14% sur un an à 11,1 milliards de dollars. Le consensus des analystes de FactSet avait anticipé 10,73 milliards.D’autres spécialistes de l’habillement sportif profitaient de l’élan de Nike, tel que Lululemon athletica (+1,45% à 234,93 dollars) ou le chausseur Deckers Outdoor (+2,46% à 104,41 dollars), qui contrôle notamment la marque Hoka de chaussures de course.Le géant américain du commerce électronique Amazon (+1,82% à 221,08 dollars) et l’avionneur Boeing (+1,83% à 206,29 dollars) étaient tous deux portés par la réévaluation à la hausse de leur titre par BNP Paribas Exane.

Conduite sans assurance: une hausse “inquiétante” du nombre de victimes à indemniser, dit le Fonds de garantie

Le Fonds de garantie des victimes (FGV), qui indemnise les victimes d’accidents de la circulation provoqués par un conducteur non assuré ou inconnu, déplore vendredi une hausse “inquiétante” du nombre de personnes concernées et alerte sur la non-assurance des voitures, mais aussi des trottinettes.L’an dernier, cet organisme a déboursé près de 123 millions d’euros pour indemniser 7.996 victimes, un chiffre en hausse de 3,3% par rapport à 2023. Parmi ces victimes, 168 personnes sont décédées et leurs proches ont été soutenus financièrement.”On est face à un phénomène qui reste marginal en France, heureusement, mais qui persiste et est même en légère hausse”, ce “qui est inquiétant”, a observé vendredi sur RMC le directeur général du FGV, Julien Rencki. Cette progression a notamment été alimentée par une augmentation du nombre de victimes de conducteurs ayant commis un délit de fuite (+8,8%).Autre moteur de cette hausse: la multiplication des accidents impliquant des “engins de déplacement personnel motorisés” non assurés, principalement des trottinettes électriques (98% des cas), mais aussi parfois des gyropodes, hoverboards ou monoroues, également soumis à l’obligation d’assurance. En 2024, le Fonds a pris en charge 446 personnes blessées dans des accidents causés par ces engins (+22% par rapport à 2023) et indemnisé les proches de cinq personnes décédées.Concrètement, l’obligation porte sur l’assurance de responsabilité civile, destinée à couvrir les “dommages que je peux causer aux autres”, pas à protéger son propre véhicule, a rappelé M. Rencki sur RMC. Le FGV souligne dans son rapport que certaines personnes sont conduites “à faire l’impasse sur l’assurance” pour des raisons économiques, en particulier quand l’inflation est élevée comme en 2022-2023. De fait, ouvriers, étudiants et chômeurs sont surreprésentés parmi les conducteurs non-assurés, dont la moitié sont des jeunes.En plus du contexte économique, les jeunes conducteurs doivent aussi faire face à des primes d’assurance plus élevées, a fait valoir M. Rencki, soulignant que le non-respect de l’obligation d’assurance restait toutefois “le pire des paris”.”Si vous êtes contrôlé en n’étant pas assuré, vous allez encourir une amende très lourde de 750 euros”, voire 3. 750 euros en cas de récidive, a-t-il rappelé. Le montant de l’amende est donc du même ordre que le coût moyen d’une assurance automobile à l’année, évalué à 722 euros dans une étude publiée par le comparateur Assurland la semaine dernière. En pratique, après avoir indemnisé les victimes, le Fonds, dont les ressources proviennent d’une contribution prélevée sur chaque contrat d’assurance automobile, se retourne contre les conducteurs non assurés pour obtenir le remboursement des sommes versées aux victimes. En cas d’accident, le conducteur responsable va alors s’endetter auprès du FGV pour des montants pouvant atteindre “des dizaines, des centaines de milliers d’euros, voire plus”, a prévenu M. Rencki.

Conduite sans assurance: une hausse “inquiétante” du nombre de victimes à indemniser, dit le Fonds de garantie

Le Fonds de garantie des victimes (FGV), qui indemnise les victimes d’accidents de la circulation provoqués par un conducteur non assuré ou inconnu, déplore vendredi une hausse “inquiétante” du nombre de personnes concernées et alerte sur la non-assurance des voitures, mais aussi des trottinettes.L’an dernier, cet organisme a déboursé près de 123 millions d’euros pour indemniser 7.996 victimes, un chiffre en hausse de 3,3% par rapport à 2023. Parmi ces victimes, 168 personnes sont décédées et leurs proches ont été soutenus financièrement.”On est face à un phénomène qui reste marginal en France, heureusement, mais qui persiste et est même en légère hausse”, ce “qui est inquiétant”, a observé vendredi sur RMC le directeur général du FGV, Julien Rencki. Cette progression a notamment été alimentée par une augmentation du nombre de victimes de conducteurs ayant commis un délit de fuite (+8,8%).Autre moteur de cette hausse: la multiplication des accidents impliquant des “engins de déplacement personnel motorisés” non assurés, principalement des trottinettes électriques (98% des cas), mais aussi parfois des gyropodes, hoverboards ou monoroues, également soumis à l’obligation d’assurance. En 2024, le Fonds a pris en charge 446 personnes blessées dans des accidents causés par ces engins (+22% par rapport à 2023) et indemnisé les proches de cinq personnes décédées.Concrètement, l’obligation porte sur l’assurance de responsabilité civile, destinée à couvrir les “dommages que je peux causer aux autres”, pas à protéger son propre véhicule, a rappelé M. Rencki sur RMC. Le FGV souligne dans son rapport que certaines personnes sont conduites “à faire l’impasse sur l’assurance” pour des raisons économiques, en particulier quand l’inflation est élevée comme en 2022-2023. De fait, ouvriers, étudiants et chômeurs sont surreprésentés parmi les conducteurs non-assurés, dont la moitié sont des jeunes.En plus du contexte économique, les jeunes conducteurs doivent aussi faire face à des primes d’assurance plus élevées, a fait valoir M. Rencki, soulignant que le non-respect de l’obligation d’assurance restait toutefois “le pire des paris”.”Si vous êtes contrôlé en n’étant pas assuré, vous allez encourir une amende très lourde de 750 euros”, voire 3. 750 euros en cas de récidive, a-t-il rappelé. Le montant de l’amende est donc du même ordre que le coût moyen d’une assurance automobile à l’année, évalué à 722 euros dans une étude publiée par le comparateur Assurland la semaine dernière. En pratique, après avoir indemnisé les victimes, le Fonds, dont les ressources proviennent d’une contribution prélevée sur chaque contrat d’assurance automobile, se retourne contre les conducteurs non assurés pour obtenir le remboursement des sommes versées aux victimes. En cas d’accident, le conducteur responsable va alors s’endetter auprès du FGV pour des montants pouvant atteindre “des dizaines, des centaines de milliers d’euros, voire plus”, a prévenu M. Rencki.

US Fed’s preferred inflation gauge picks up as tariff effects loom

The US Federal Reserve’s preferred measure of inflation edged up in May while spending weakened, government data showed Friday, with policymakers monitoring the effects of President Donald Trump’s tariffs in the coming months.The personal consumption expenditures (PCE) price index climbed 2.3 percent last month from a year ago, the Commerce Department said in a report.This was in line with analyst expectations and a slight acceleration from April’s 2.2 percent increase.But excluding the volatile food and energy sectors, the PCE price index was up 2.7 percent, rising from April’s 2.6 percent uptick, the report showed.But consumer spending declined, after Trump’s fresh tariffs in April dragged on consumer sentiment. PCE dropped by 0.1 percent from the preceding month, reversing an earlier rise.While Trump has imposed sweeping tariffs on most US trading partners since returning to the White House in January — alongside higher rates on imports of steel, aluminum and autos — these have had a muted effect so far on inflation.This is partly because he held off or postponed some of his harshest salvos, while businesses are still running through inventory they stockpiled in anticipation of the levies.But central bank officials have said they expect to learn more about the impact of tariffs over the summer, meaning they will be scrutinizing data in the coming months.- ‘Clear weakening’ -“The experience of the limited range of tariffs introduced in 2018 suggests that pass-through to consumer prices is intense three-to-six months after their implementation,” warned economists Samuel Tombs and Oliver Allen of Pantheon Macroeconomics in a note.They also flagged weakness in consumer spending, in part due to a pullback in autos after buyers rushed to get ahead of tariffs.But spending on services was tepid even after excluding volatile components, they said.”There has also been a clear weakening in discretionary services spending, notably in travel and hospitality,” said Michael Pearce, deputy chief US economist at Oxford Economics, in a note.This reflects “the chilling effect of the plunge in consumer sentiment,” he added.Between April and May, the PCE price index was up 0.1 percent, the Commerce Department report showed.As a July deadline approaches for higher tariff rates to kick in on dozens of economies, all eyes are also on whether countries can reach lasting trade deals with Washington to ease the effects of tariffs.For now, despite the slowing in economic growth, Pearce said risks that inflation could increase will keep the Fed on hold with interest rates “until much later in the year.”