Automakers hold their breath on Trump’s erratic US tariffs
US President Donald Trump’s aggressive but fast-changing trade policy has foisted difficult questions on carmakers that they have not yet been forced to answer.While Trump has retreated from some of his most onerous tariffs, carmakers are on the hook for 25 percent levies on auto imports that went into effect on April 3.But so far, the effects of that levy have been muffled because carmakers are still selling vehicles from inventory. Auto companies and industry watchers expect this dynamic to persist for at least a few more weeks.But if the tariffs stay in place — a big if given Trump’s tendency to reverse course — automakers will need to decide how much of the hit to absorb and how much to pass on.”No one in this entire value chain can just absorb it,” Kjell Gruner, president of Volkswagen Group of America, said Tuesday.”We can’t say, ‘Oh the customers need to swallow it.’ That price increase would be too high,” Gruner told an industry conference. “We can’t also say the dealers need to. Nor can we.”A priority is clear communication to customers, said Gruner, adding that pricing changes would not be made overnight.Tariff talk dominated Tuesday’s Automotive Forum held just ahead of the annual New York International Auto Show.Since returning to the White House in January, Trump’s myriad tariff announcements have been at the center of his administration’s economic policy.Trump reversed course last Wednesday on the most onerous of his “reciprocal” tariffs for every country except China following upheaval in financial markets.But other tariffs have stayed in place, such as a 25 percent levy on steel and aluminum imports, which affects automakers, along with the direct levy on automobile imports. On Monday, Trump opened the door to walking back his 25 percent tariff on all auto imports, saying he was “looking at something to help some of the car companies.”One of Trump’s aims with tariffs is to boost US manufacturing. But industry experts note that automobile capital investments are multi-year commitments that require confidence in a stable commercial environment — something undermined by constant changes in policy.Patrick Manzi, chief economist at the National Automobile Dealers Association, opened Tuesday’s proceedings with a downcast outlook on the economy.”I expect to see consumers holding off on big-ticket items,” said Manzi, who has raised his odds for a US recession to 60 percent.- Aggressive pricing -Automakers emphasized their commitment to US investments, with Volvo touting its ramping of production at a South Carolina factory and Nissan pointing to a recent decision to maintain a second shift at a Tennessee assembly plant as the companies seek to boost US output.Hyundai North America chief Randy Parker pointed to the South Korean conglomerate’s announcement of a $21 billion new steel plant in Louisiana announced last month at a White House event with Trump.Parker, who quipped that US tariff policy might have changed since he last checked his phone, described the company’s strategy as “quite simple.””Our plan is to sell cars period,” he said. “Sell like hell.”Hyundai has promised to hold prices steady in the short run, joining other brands like Nissan and Ford that have announced consumer-friendly pricing actions amid the tariffs.These moves contributed to a surge in US auto sales in March as shoppers fast-forwarded purchases to get ahead of tariffs. These trends have continued thus far into April, said Thomas King, president of the data and analytics division at JD Power. King does not expect the US car market to see a significant hit from tariffs until the third quarter.But by the fourth quarter, King expects auto prices to be up around five percent due to the tariffs, resulting in about an eight percent drop in US auto sales.These figures are based on the current economic outlook. “If we were to have a recession, it would be obviously a bigger gap,” King said.
Plus grande rétrospective Robert Doisneau depuis 20 ans à Paris
Des séries célèbres sur l’enfance ou les bistrots à d’autres méconnues, plus de 350 photographies de Robert Doisneau (1912-1994) sont exposées à partir de jeudi au musée Maillol, plus grande rétrospective consacrée à cette figure de la photographie humaniste depuis 20 ans à Paris. “Toute une vie de travail”, résume à l’AFP sa fille, Annette Doisneau, qui les a sélectionnées, avec sa soeur Francine Deroudille et la commissaire Isabelle Benoit, parmi les 450.000 de la collection de l’Atelier Robert Doisneau.”Là , c’est Sabine Azéma”, s’enthousiasme-t-elle devant une photo en noir et blanc de l’actrice française qui “a fait partie des +très proches+ de son père avec (le violoncelliste) Maurice Baquet et (le poète) Jacques Prévert”.”Il était allé la photographier sur le tournage d’+Un dimanche à la campagne+ de Bertrand Tavernier et, à partir de là , ça a été son rayon de soleil”, ajoute-t-elle. Travail ou vie de famille, “je n’ai que des souvenirs merveilleux avec mon père, qui était aussi un grand conteur et qui écrivait” lorsqu’il ne parcourait pas la Ville Lumière “avec de bonnes chaussures”, dit encore celle qui a “travaillé et voyagé 15 ans” avec Robert Doisneau, dont elle s’occupait de “l’agenda, impossible à tenir”.- Marronniers en fleurs -En ce début de printemps, la vision des marronniers en fleurs, que le photographe a évoqués dans un livre “en se demandant combien de fois encore il les verrait refleurir”, lui “serre le coeur”, confie-t-elle.Intitulée “Instants donnés”, l’exposition “retrace l’intégralité de sa carrière de 1934 à 1992 en déclinant une dizaine de thèmes, connus et inconnus”, détaille Isabelle Benoit. “On retrouve ses séries iconiques sur les enfants, les bistrots, les rues mais aussi son passage comme employé au journal Vogue. En contrepoint, 80 photographies, dans une section intitulée “gravité”, qui montrent comment il a su capter les bas-fonds de la société française des années 40 et 50″, ajoute-t-elle.Quel que soit le sujet, “il est des jours, dit Robert Doisneau, où l’on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur”.L’exposition, qui se tient jusqu’au 12 octobre, aide à mieux comprendre comment ce poète des banlieues maussades et du quotidien des anonymes joue de l’art du cliché comme Jacques Prévert jouait avec les mots.Gueules d’ivrognes, prostitution, sans-abris… Le regard qu’il porte sur ceux qui peuplent ces univers semble rempli d’une bienveillance amusée.- Collages -L’exposition met aussi en lumière des aspects de l’oeuvre de Robert Doisneau presque jamais montrés, comme des collages et montages photographiques aux accents surréalistes ou son travail de publicitaire et d’illustration de magazines et de livres de poche.Cette “vision renouvelée de son oeuvre” se révèle à travers des “séquences photographiques qui reflètent sa patience et son travail d’observation participante, car il se fondait dans la foule des gens qu’il photographiait”, souligne Mme Benoit.Témoin de ce sens de l’observation, une série de photos en noir en blanc du 14 juillet, rue des Canettes à Paris, en 1949: il photographie les gens toute la journée en terminant, à la nuit tombée, par la célèbre “Dernière Valse”.Parmi ses photographies peu ou pas connues, celles d’artistes comme Picasso, drapé d’une étoffe soyeuse orange, une vue plongeante de Giacometti dans son atelier, Niki de Saint Phalle entre deux de ses “nanas”, Georges Braque surpris en plein travail ou encore le Britannique David Hockney, blond péroxydé d’une quarantaine d’années.Dans la section banlieues, “on découvre les années 40 et 50, en noir et blanc, très peuplées et mises en scène à la demande de Blaise Cendrars dans un livre, et, 30 ans plus tard, les photos des mêmes banlieues en couleurs, dans un espace totalement déshumanisé”, souligne la commissaire.Une autre section parle des “rencontres” et présente une célèbre photo de concierge en 1945 ainsi que celle d’un policier devant l’entrée d’un cabaret qui semble vouloir le dévorer, intitulée “l’enfer”.L’exposition se conclut sur les dernières oeuvres de Robert Doisneau, en couleurs. “A la fin de sa vie, il dira que, si c’était à refaire, il referait tout en couleur”, indique la commissaire.Â
A l’approche de Pâques, des chrétiens de Palestine entre peur et piété
Certains battent le rappel des scouts pour la procession, d’autres préparent les gâteaux fourrés aux dattes, la chorale répète… Plus que quelques jours avant Pâques et la majorité des 5.000 habitants, des chrétiens, s’active à Zababde, dans le nord de la Cisjordanie occupée.L’objet de toutes les conversations n’est pourtant pas la résurrection du Christ qu’ils vont bientôt célébrer, ni ce qu’ils pourront manger après 40 jours de privations, mais la guerre qui semble se rapprocher de ce petit îlot de maisons coquettes perchées au milieu des collines.”L’autre jour, l’armée est entrée à Jénine”, la grande ville la plus proche du village, raconte Janet Ghanam, une habitante de 57 ans.”Les gens étaient paniqués, les familles couraient récupérer leurs enfants (à l’école), il y a vraiment une peur constante. Tu te couches avec, tu te réveilles avec”.Avant de filer assister à une des dernières méditations du Carême, cette paroissienne de l’église anglicane raconte la guerre à Gaza qui la bouleverse, mais aussi les opérations de l’armée israélienne dans la région ou la dégradation de l’économie en Cisjordanie.Occupé par Israël depuis 1967, le territoire est désormais menacé d’annexion.Son fils, qui vit à Bethléem, à une centaine de kilomètres au sud, lui a annoncé qu’il ne pourrait pas lui rendre visite pour la fête: il craint d’être bloqué sur les routes où l’armée israélienne a dressé des barrages supplémentaires ces derniers mois.D’où qu’ils soient, les Palestiniens vivent depuis plus d’un an et demi au rythme de la guerre entre le Hamas et Israël, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023.Dans la bande de Gaza, plus de 50.000 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.Et dans ce village de carte postale, l’aviation israélienne couvre parfois la mélodie des clochers.”Cela amène beaucoup de gens à se demander s’ils seront encore chez eux dans cinq ans: +Est-ce que l’armée va bombarder ma maison?+”, raconte le diacre épiscopalien Saleem Kasabreh.Et d’ajouter que le suivi en permanence de l’actualité à Gaza plonge les habitants dans la “dépression”.- Le spectre de l’exil -L’étau se resserre sur Zababde.Dans le nord de la Cisjordanie, l’armée israélienne mène une offensive majeure depuis le 21 janvier, notamment à Jénine, à 20 minutes de route du village. Considéré comme un bastion des mouvements armés, le camp de réfugiés de la ville a été largement détruit en quelques semaines.Des dizaines de familles du camp sont venues se mettre à l’abri dans le village.Parallèlement, selon la mairie, près de 450 personnes ont perdu leur emploi en Israël après l’attaque du 7 octobre, quand les autorités israéliennes ont suspendu les permis des travailleurs palestiniens.”Israël ne nous avait jamais complètement enfermés en Cisjordanie, avant cette guerre”, note Ibrahim Daoud, un agriculteur de 73 ans. “Personne ne sait ce qui va se passer”.Mais plusieurs confient être hantés par le spectre d’un exil de masse. Longtemps tabou chez les chrétiens palestiniens, des départs à l’étranger alimentent désormais l’angoisse d’une “terre sainte” vidée des disciples originels.”Les gens ne peuvent pas rester sans travail et la vie n’est pas facile”, confie Tareq Ibrahim, un professeur de mathématiques de 60 ans, qui “compatit” avec ceux qui cherchent un avenir meilleur en Europe ou aux Etats-Unis.Regrettant le désintérêt de la communauté internationale pour les Palestiniens en général et cette émigration en particulier, il finit par éclater en sanglots.A terme, “il n’y aura peut-être plus de chrétiens dans le pays de Jésus”, lâche-t-il en référence aux lieux clés de la vie du Christ dans les territoires palestiniens et en Israël.C’est peut-être sans compter sur la combativité du père Elias Tabban, à la tête de la paroisse latine, la plus grosse du village.”Ici, quand les gens partent, ils reviennent, ils ne vendent pas leur terre”, affirme-t-il.Ce prêtre polyglotte et dynamique multiplie les projets, notamment pour créer de l’emploi et des formations dans le village.La spiritualité de ses fidèles n’a jamais été aussi vibrante, selon lui. Il lui faudrait même plus de places dans son église.
Indonésie: des Vespa électriques et silencieuses mais qui font du bruit
Entre les angkot, petits bus à six places et la nuée de deux-roues pétaradants, des Vespa étonnamment silencieuses se faufilent dans le foisonnant trafic de Jakarta. Nombre de passionnés de l’iconique marque italienne ont décidé de les convertir à l’électrique.  “Je me sens bien sur ma Vespa! J’ai l’impression de contribuer à un air plus propre”, explique Hendra Iswahyudi, qui attire la curiosité sur un modèle années 1960, bien loin des inconvénients du scooter qu’il pilotait étudiant.”Après avoir mis le contact, on avait le temps de prendre une douche avant que le moteur tourne rond”, se souvient-il.Oubliés ces tracas: le fonctionnaire de 56 ans s’est récemment offert un modèle électrique dans la boutique de Heret Frasthio, qui contre un kit compris entre 1.300 et 3.500 euros, transforme une Vespa bruyante et polluante en un modèle silencieux et propre, tout en gardant son aspect vintage.Avec son look américain, l’atelier de Heret, baptisé Elders, installé dans les sous-sols d’un centre d’expositions de Jakarta, propose des dizaines de deux-roues, dont de nombreuses Vespa, en transition vers un avenir plus propre.Bouc bien taillé, lunettes de soleil, l’entrepreneur de 39 ans, aux commandes d’une Vespa VL de 1957, l’assure: “La Vespa a un design unique, elle a une valeur historique et nostalgique. Ce n’est pas juste un véhicule, c’est aussi un style!”.Le chef d’entreprise affirme que son entreprise a converti et vendu environ 1.000 Vespa à travers le pays depuis sa création en 2021. Et le potentiel est énorme dans un pays qui comptait près d’un million de Vespa en circulation en 2022, selon le Club Vespa de l’archipel. Une mode qui a cependant un prix: sa Vespa collector a coûté 30.000 euros (bien 30.000) à Frasthio avant conversion alors que l’on peut s’offrir à Jakarta des “Vespa Elettrica” neuves importées d’Italie pour 10.000 euros.Ces modèles neufs offrent une autonomie de 100 km maximum. Equipé d’un kit, un modèle vintage converti peut lui parcourir de 60 à 120 km et jusqu’à 200 km avec une version améliorée.Dans une capitale indonésienne qui suffoque sous la pollution atmosphérique, due en partie aux gaz d’échappement, la transition vers l’électrique est engagée. Si les autorités poussent pour plus de voitures et d’autobus électriques, elles ont aussi fixé un objectif de 13 millions de scooters électriques en 2030, contre seulement 160.000 aujourd’hui, selon des chiffres du ministère des Transports.  – Le ronronnement de la machine -Mais certains puristes sont encore réticents à renoncer au très reconnaissable moteur à deux ou quatre temps, préférant conserver le ronronnement de leur machine. “Je préfère la Vespa authentique avec son bruit d’origine, car c’est ce qui la rend unique. On l’entend arriver de loin”, explique Muhammad Husni Budiman.Cet entrepreneur de 39 ans est tombé amoureux dans sa jeunesse des Vespa vintage et a commencé à collectionner des modèles des années 1960 et 1970. En 2021, il a créé un club basé dans la capitale indonésienne et consacré aux modèles des années 1960, qui rassemble désormais plusieurs centaines de membres. Qui défilent fièrement le week-end sur la grande artère Jalan Thamrin. Bien qu’il ait essayé une Vespa électrique, son club reste dédié aux amateurs de modèles originaux.Frasthio lui ne veut forcer personne à la conversion, mettant surtout en avant la simplicité d’utilisation d’un moteur électrique. “Nous n’essayons pas de donner des leçons à qui que ce soit sur les problèmes de pollution”, se défend-il.”Nous expliquons simplement, pour ceux qui ne sont pas habitués aux scooters à embrayage et à vitesses, que les deux-roues électriques peuvent être une solution”.Â
Indonésie: des Vespa électriques et silencieuses mais qui font du bruit
Entre les angkot, petits bus à six places et la nuée de deux-roues pétaradants, des Vespa étonnamment silencieuses se faufilent dans le foisonnant trafic de Jakarta. Nombre de passionnés de l’iconique marque italienne ont décidé de les convertir à l’électrique.  “Je me sens bien sur ma Vespa! J’ai l’impression de contribuer à un air plus propre”, explique Hendra Iswahyudi, qui attire la curiosité sur un modèle années 1960, bien loin des inconvénients du scooter qu’il pilotait étudiant.”Après avoir mis le contact, on avait le temps de prendre une douche avant que le moteur tourne rond”, se souvient-il.Oubliés ces tracas: le fonctionnaire de 56 ans s’est récemment offert un modèle électrique dans la boutique de Heret Frasthio, qui contre un kit compris entre 1.300 et 3.500 euros, transforme une Vespa bruyante et polluante en un modèle silencieux et propre, tout en gardant son aspect vintage.Avec son look américain, l’atelier de Heret, baptisé Elders, installé dans les sous-sols d’un centre d’expositions de Jakarta, propose des dizaines de deux-roues, dont de nombreuses Vespa, en transition vers un avenir plus propre.Bouc bien taillé, lunettes de soleil, l’entrepreneur de 39 ans, aux commandes d’une Vespa VL de 1957, l’assure: “La Vespa a un design unique, elle a une valeur historique et nostalgique. Ce n’est pas juste un véhicule, c’est aussi un style!”.Le chef d’entreprise affirme que son entreprise a converti et vendu environ 1.000 Vespa à travers le pays depuis sa création en 2021. Et le potentiel est énorme dans un pays qui comptait près d’un million de Vespa en circulation en 2022, selon le Club Vespa de l’archipel. Une mode qui a cependant un prix: sa Vespa collector a coûté 30.000 euros (bien 30.000) à Frasthio avant conversion alors que l’on peut s’offrir à Jakarta des “Vespa Elettrica” neuves importées d’Italie pour 10.000 euros.Ces modèles neufs offrent une autonomie de 100 km maximum. Equipé d’un kit, un modèle vintage converti peut lui parcourir de 60 à 120 km et jusqu’à 200 km avec une version améliorée.Dans une capitale indonésienne qui suffoque sous la pollution atmosphérique, due en partie aux gaz d’échappement, la transition vers l’électrique est engagée. Si les autorités poussent pour plus de voitures et d’autobus électriques, elles ont aussi fixé un objectif de 13 millions de scooters électriques en 2030, contre seulement 160.000 aujourd’hui, selon des chiffres du ministère des Transports.  – Le ronronnement de la machine -Mais certains puristes sont encore réticents à renoncer au très reconnaissable moteur à deux ou quatre temps, préférant conserver le ronronnement de leur machine. “Je préfère la Vespa authentique avec son bruit d’origine, car c’est ce qui la rend unique. On l’entend arriver de loin”, explique Muhammad Husni Budiman.Cet entrepreneur de 39 ans est tombé amoureux dans sa jeunesse des Vespa vintage et a commencé à collectionner des modèles des années 1960 et 1970. En 2021, il a créé un club basé dans la capitale indonésienne et consacré aux modèles des années 1960, qui rassemble désormais plusieurs centaines de membres. Qui défilent fièrement le week-end sur la grande artère Jalan Thamrin. Bien qu’il ait essayé une Vespa électrique, son club reste dédié aux amateurs de modèles originaux.Frasthio lui ne veut forcer personne à la conversion, mettant surtout en avant la simplicité d’utilisation d’un moteur électrique. “Nous n’essayons pas de donner des leçons à qui que ce soit sur les problèmes de pollution”, se défend-il.”Nous expliquons simplement, pour ceux qui ne sont pas habitués aux scooters à embrayage et à vitesses, que les deux-roues électriques peuvent être une solution”.Â
Stocks struggle again as Nvidia chip curb warning pops calm
Asian stocks swung Wednesday after Nvidia’s announcement of new US licensing rules on shipments of its new chip to China rattled investor confidence already shot by Donald Trump’s sweeping trade war.After a relatively peaceful couple of days following last week’s tariff-fuelled ructions, investors were once again on the defensive as a standoff between the world’s top economic superpowers shows no signs of abating.China did little to soothe worries by saying that US levies were putting pressure on its economy, which data showed expanded more than expected in the first quarter.A decision by Hong Kong’s postal service to stop shipping US-bound goods in response to “bullying” levies added to the unease.Chip behemoth Nvidia said Tuesday that US officials had told the firm it must obtain licences to ship its new H20 semiconductors to China because of concerns they may be used in supercomputers there, adding the rule would last indefinitely.The move marks the latest salvo in an increasingly nasty row that has seen Washington and Beijing hit each other with eye-watering tariffs, with the technology sector and security at the heart of the issue.US levies on other trading partners — despite being mostly paused — have sent global markets into a tailspin as governments scramble to cushion themselves from the impact of the measures, with many heading to Washington for talks.Trump has also kicked off an investigation that could see tariffs imposed on critical minerals such as rare earths that are used in a wide range of products including smartphones, wind turbines and electric vehicle motors.”Silence is never golden — it’s just the calm before the next chaos cycle. And sure enough, the tape just got rattled again,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”Nvidia dropped the mic, revealing fresh export curbs on AI gear headed to China. Then came the other shoe: Trump ordering a new probe into tariffs on critical minerals. Boom — just like that, we’re back in whiplash mode.”Welcome to the new normal: one step forward, two tariff probes back.”Nvidia said the chip measures would cost it more than $5 billion. The firm’s shares tumbled around six percent in after-market trade, and its Asian suppliers were also hit.Taiwan titan TSMC shed more than two percent, Japanese firm Advantest was off more than six percent and SK hynix in South Korea lost more than three percent.And most broader markets retreated across Asia.Hong Kong led losses, dropping 1.9 percent, while Tokyo, Sydney, Seoul, Taipei, Manila and Jakarta were also down. Singapore, Mumbai, Bangkok and Wellington rose.London fell even as UK inflation slowed more than expected in March, while Paris and Frankfurt also retreated.A weak dollar, and an ongoing run into safe havens, saw gold spike to a fresh record high of $3,291.81.As investors look for China and the United States to find some common ground that could ease the tensions, Trump said it was up to Beijing to come to the negotiating table.”The ball is in China’s court. China needs to make a deal with us. We don’t have to make a deal with them,” said a statement from the president read out by Press Secretary Karoline Leavitt at a briefing.”There’s no difference between China and any other country except they are much larger,” she added.Trump also accused China of going back on a major deal with US aviation giant Boeing — following a Bloomberg news report that Beijing ordered airlines not to take further deliveries of the company’s jets.Shanghai stocks edged up though traders appeared mostly unfazed by news that the world’s number two economy expanded much more than expected in January-March, while retail sales, a key guide of consumption, also came in above forecasts.The reading comes after analysts said figures Monday revealing China’s exports soared more than estimated in March were down to a “frontloading” of orders ahead of Trump’s so-called “Liberation Day” tariffs on April 2.”China’s prospects for this year remains muted, as rising tensions with the US lead to weaker exports and investment. That chaos will keep households nervous,” said Sarah Tan, and economist at Moody’s Analytics.- Key figures around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 33,920.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 21,056.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,276.00 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,193.25Dollar/yen: DOWN at 142.15 yen from 143.18 yen on TuesdayEuro/dollar: UP at $1.1384 from $1.1291Pound/dollar: UP at $1.3280 from $1.3232Euro/pound: UP at 85.72 pence from 85.30 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $60.98 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.5 percent at $64.33 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.4 percent at 40,368.96 (close)
La Bourse de Paris en baisse, entre tensions commerciales et résultats d’entreprises
La Bourse de Paris évolue en baisse mercredi, minée par les inquiétudes liées à de nouvelles restrictions commerciales venues tant de Washington que de Pékin, dans une nouvelle étape de la guerre des droits de douane qui oppose la Chine aux Etats-Unis.Vers 09H30 à Paris, l’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, perdait 0,90%, soit une baisse de 66,33 points, à 7.269,07 points. La veille, il avait terminé en hausse de 0,86%.”L’ambiance du marché est redevenue plus négative (…) alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine montrent des signes d’escalade”, commente Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.”Les conflits commerciaux persistants du président Trump avec ses partenaires commerciaux ont maintenu les investisseurs sur leurs gardes”, affirme Patrick Munnelly, de Tickmill Group.”La balle est dans le camp de la Chine” sur la question des droits de douane américains, a assuré mardi la Maison-Blanche, alors que Pékin continue de mettre la pression sur Washington.La Chine, qui riposte systématiquement aux surtaxes douanières américaines, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par le constructeur américain Boeing. La Poste de Hong Kong a de son côté annoncé mercredi qu’elle suspendait les envois de colis à destination des Etats-Unis.Le président américain Donald Trump a aussi ouvert mardi une enquête sur les “effets sur la sécurité nationale” de l’importation de minerais critiques ainsi que les “produits dérivés”, comme les smartphones ou les véhicules électriques, selon la Maison-Blanche.Sur d’autres fronts, “il n’y a pas eu de signe d’avancée entre les États-Unis et l’Union européenne non plus”, rappelle Jim Reid.”Les investisseurs mondiaux restent inquiets face aux incertitudes entourant la politique commerciale américaine et à la volatilité des marchés”, note M. Munnelly.Edenred voit rougeLa société française de services prépayés Edenred, qui commercialise le Ticket Restaurant, a confirmé mercredi ses objectifs pour le reste de l’année tout en se disant “très vigilant sur l’évolution de la situation économique mondiale”, a souligné le PDG Bertrand Dumazy.Entre janvier et mars, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 724 millions d’euros, en hausse de 5,7%, dont 667 millions de  chiffre d’affaires opérationnel – hors revenus purement financiers – (+6,7%), soit “soit légèrement en dessous du consensus de la société et des estimations de Jefferies”, notent les analystes de la banque d’investissement.Vers 09H30 à Paris, le titre du groupe perdait 3,75% à 30,05 euros.L’automobile caleLe rebond des titres automobiles observé mardi après des propos plus conciliant de Donald Trump sur le secteur s’est ainsi vite essoufflé.Vers 09H30 à Paris, Stellantis perdait 3,71% à 8,02 euros, et Renault, toutefois moins exposé aux Etats-Unis, 1,50% à 43,89 euros.L’industrie automobile est “en danger” aux Etats-Unis et en Europe, avait d’ailleurs alerté mardi le président de Stellantis, John Elkann, mettant en cause à la fois les augmentations de droits de douane et une trajectoire “irréaliste” de réduction des émissions.
China’s forecast-beating growth belies storm clouds ahead: analysts
Forecast-beating growth in China’s first quarter may have offered Beijing’s economic planners some much needed good news — but analysts warn they should strap in for tariff-induced woes further down the line.The National Bureau of Statistics said Wednesday the world’s number-two economy expanded 5.4 percent on-year in January-March, helped by a surge in exports.However, observers said the bulk of that came from “frontloading” as business rushed to ship goods out of the factory before Donald Trump’s trade blitz kicked in.And while state efforts to boost lagging consumption — for months a drag on growth — played a role in the growth boost, the outlook remained uncertain.”It’s too early to interpret this strength as a sign of lasting market recovery,” Yue Su at the Economist Intelligence Unit told AFP.”The strong performance has been driven by trade frontloading ahead of anticipated tariffs and a policy-driven rebound in consumption — particularly in electronics and home appliances,” she added.Tit-for-tat exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent toll on imports from America.Trump has said the ball is in China’s court if it wants to find a way out and Beijing has, in turn, vowed to “fight to the end” in a trade war that shows few signs of letting up.But Beijing’s gung-ho rhetoric belies deep concerns about the impact that Trump’s tariffs could have on the deeply export-dependent Chinese economy. “The escalation happening in April is going to be felt in the second-quarter figures as the tariffs will send stateside firms looking to other suppliers, impeding Chinese exports and slamming the brakes on investment,” Heron Lim, an economist at Moody’s Analytics, told AFP.”This will hit electronics makers and exporters the hardest, as their products dominate China’s US-bound exports,” he said.And Louise Loo at Oxford Economics warned that “the improvement in growth momentum is very likely to be short-circuited in the coming months by the incoming headwinds of punitive tariffs”.  – More macro please -China on Wednesday admitted that the global economy was becoming more “complex and severe” — and that tariffs were putting “pressure” on trade.A top economic planner also stressed that more “proactive and effective macro policies” would be needed to boost growth.Beijing last year announced a string of aggressive measures to reignite the economy, including interest rate cuts, cancelling restrictions on homebuying, hiking the debt ceiling for local governments and bolstering support for financial markets.After a blistering market rally fuelled by hopes for a long-awaited “bazooka stimulus”, optimism waned as authorities refrained from providing a specific figure for the bailout or fleshing out any of the pledges.But as a potentially crippling trade war looms, analysts agree that Beijing may finally feel pressed to do more to boost domestic spending and tariff-proof the economy.A debt crisis in the property sector — long a major drag on broader consumer sentiment — remains a crucial handicap for the economy.”Throwing the domestic economy a lifeline is more important than ever before,” Sarah Tan of Moody’s Analytics said.”The cratering property market remains front and centre of households’ concerns,” she added.”Combined with the shaky labour market, falling house prices are giving households good reason to prioritise saving over spending.”Insights into how that stimulus could work could emerge from an expected meeting of China’s Politburo, its ruling party Communist Party’s top decision-making body.”We continue to anticipate a $2 trillion stimulus package focused on consumption, infrastructure, urban renewal, and shantytown renovation,” said Su at the Economist Intelligence Unit.”Challenges to China’s economy remain significant over the coming quarters.”