Alerte canicule sur le sud-est de la France: chaleurs étouffantes et risques d’incendies

Avec des températures attendues jusqu’à 40°C et des risques “sévères” d’incendies, la canicule s’est abattue vendredi sur le sud de la France, où quatre départements sont en vigilance orange, et s’étendra samedi à une large partie du Sud-Est, voire au-delà les prochains jours.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  En France, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé à midi en vigilance orange, avec comme “facteur aggravant” les températures de surface de la mer Méditerranée qui pourront “influer l’effet des températures minimales, rendant plus étouffantes les nuits”, selon Météo-France.Des températures entre 35 et 38°C, localement 39°C voire plus à l’intérieur des terres, sont prévues. Mais la chaleur pourrait encore s’aggraver et surtout s’étendre, avec, à partir de samedi midi, dix départements supplémentaires en vigilance orange: les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse.Samedi, les températures matinales seront comprises entre 19 et 26°C près de la Méditerranée, avant d’atteindre les 34 à 38°C, voire ponctuellement les 40°C.Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont la durée et l’extension géographique progressive vers le nord imposent “une vigilance particulière”, insiste Météo-France, qui juge “probable” l’extension de la vigilance orange au cours des prochains jours.- Massifs forestiers interdits -La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours déjà, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés, avec “interdiction stricte” d’y pénétrer. Une interdiction partielle a été prise dans sept autres massifs, où les travaux sont autorisés uniquement en matinée.Les pompiers des Bouches-du-Rhône, confrontés depuis plusieurs jours à de nombreux départs de feu pour l’instant limités, ont annoncé “des dispositifs préventifs prépositionnés sur le terrain entre massifs et axes routiers afin de permettre une intervention massive en cas de départ de feu”.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, a également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône.Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de “prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques” et d'”adapter le travail en conséquence”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines de la ville, pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur met les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.”On a l’impression qu’il n’y a pas d’anticipation. La canicule, ça ne date pas d’aujourd’hui et ça ne va pas s’arrêter là”, témoigne auprès de l’AFP Aline Rossi, mère d’élèves d’un groupe scolaire public du centre-ville de Marseille dont plusieurs parents se sont mobilisés vendredi auprès de la mairie pour demander au moins un ventilateur par classe.A Nice, un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonce “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”, soulignant que “84% des écoles ont des températures qui dépassent les 30°C”.La ville a mis en place une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées.tsc-max-du-alc-jra/so/jpa

Alerte canicule sur le sud-est de la France: chaleurs étouffantes et risques d’incendies

Avec des températures attendues jusqu’à 40°C et des risques “sévères” d’incendies, la canicule s’est abattue vendredi sur le sud de la France, où quatre départements sont en vigilance orange, et s’étendra samedi à une large partie du Sud-Est, voire au-delà les prochains jours.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  En France, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé à midi en vigilance orange, avec comme “facteur aggravant” les températures de surface de la mer Méditerranée qui pourront “influer l’effet des températures minimales, rendant plus étouffantes les nuits”, selon Météo-France.Des températures entre 35 et 38°C, localement 39°C voire plus à l’intérieur des terres, sont prévues. Mais la chaleur pourrait encore s’aggraver et surtout s’étendre, avec, à partir de samedi midi, dix départements supplémentaires en vigilance orange: les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse.Samedi, les températures matinales seront comprises entre 19 et 26°C près de la Méditerranée, avant d’atteindre les 34 à 38°C, voire ponctuellement les 40°C.Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont la durée et l’extension géographique progressive vers le nord imposent “une vigilance particulière”, insiste Météo-France, qui juge “probable” l’extension de la vigilance orange au cours des prochains jours.- Massifs forestiers interdits -La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours déjà, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés, avec “interdiction stricte” d’y pénétrer. Une interdiction partielle a été prise dans sept autres massifs, où les travaux sont autorisés uniquement en matinée.Les pompiers des Bouches-du-Rhône, confrontés depuis plusieurs jours à de nombreux départs de feu pour l’instant limités, ont annoncé “des dispositifs préventifs prépositionnés sur le terrain entre massifs et axes routiers afin de permettre une intervention massive en cas de départ de feu”.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, a également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône.Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de “prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques” et d'”adapter le travail en conséquence”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines de la ville, pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur met les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.”On a l’impression qu’il n’y a pas d’anticipation. La canicule, ça ne date pas d’aujourd’hui et ça ne va pas s’arrêter là”, témoigne auprès de l’AFP Aline Rossi, mère d’élèves d’un groupe scolaire public du centre-ville de Marseille dont plusieurs parents se sont mobilisés vendredi auprès de la mairie pour demander au moins un ventilateur par classe.A Nice, un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonce “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”, soulignant que “84% des écoles ont des températures qui dépassent les 30°C”.La ville a mis en place une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées.tsc-max-du-alc-jra/so/jpa

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Alerte canicule sur le sud-est de la France: chaleurs étouffantes et risques d’incendies

Avec des températures attendues jusqu’à 40°C et des risques “sévères” d’incendies, la canicule s’est abattue vendredi sur le sud de la France, où quatre départements sont en vigilance orange, et s’étendra samedi à une large partie du Sud-Est, voire au-delà les prochains jours.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  En France, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé à midi en vigilance orange, avec comme “facteur aggravant” les températures de surface de la mer Méditerranée qui pourront “influer l’effet des températures minimales, rendant plus étouffantes les nuits”, selon Météo-France.Des températures entre 35 et 38°C, localement 39°C voire plus à l’intérieur des terres, sont prévues. Mais la chaleur pourrait encore s’aggraver et surtout s’étendre, avec, à partir de samedi midi, dix départements supplémentaires en vigilance orange: les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse.Samedi, les températures matinales seront comprises entre 19 et 26°C près de la Méditerranée, avant d’atteindre les 34 à 38°C, voire ponctuellement les 40°C.Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont la durée et l’extension géographique progressive vers le nord imposent “une vigilance particulière”, insiste Météo-France, qui juge “probable” l’extension de la vigilance orange au cours des prochains jours.- Massifs forestiers interdits -La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours déjà, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés, avec “interdiction stricte” d’y pénétrer. Une interdiction partielle a été prise dans sept autres massifs, où les travaux sont autorisés uniquement en matinée.Les pompiers des Bouches-du-Rhône, confrontés depuis plusieurs jours à de nombreux départs de feu pour l’instant limités, ont annoncé “des dispositifs préventifs prépositionnés sur le terrain entre massifs et axes routiers afin de permettre une intervention massive en cas de départ de feu”.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, a également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône.Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de “prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques” et d'”adapter le travail en conséquence”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines de la ville, pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur met les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.”On a l’impression qu’il n’y a pas d’anticipation. La canicule, ça ne date pas d’aujourd’hui et ça ne va pas s’arrêter là”, témoigne auprès de l’AFP Aline Rossi, mère d’élèves d’un groupe scolaire public du centre-ville de Marseille dont plusieurs parents se sont mobilisés vendredi auprès de la mairie pour demander au moins un ventilateur par classe.A Nice, un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonce “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”, soulignant que “84% des écoles ont des températures qui dépassent les 30°C”.La ville a mis en place une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées.tsc-max-du-alc-jra/so/jpa

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn

Commerce: Pékin et Washington scellent la détente

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé avoir scellé le cadre général visant à lisser leurs différends commerciaux, Pékin assurant vendredi que Washington est prêt à lever des restrictions à l’encontre de ses produits, et vice versa.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus de mettre sur pause leur guerre commerciale. Ils avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l’accord trouvé à Genève sur les rails.C’est cet accord, portant notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir “signé”. Et Pékin a confirmé vendredi qu’un consensus avait été trouvé.Les investisseurs se sont montrés rassurés par la nouvelle, d’autant que l’exécutif américain semble de surcroît disposé à reporter la date butoir à partir de laquelle il devait mettre en place des droits de douane punitifs à l’encontre de dizaines de partenaires commerciaux, dont l’Union européenne.Vendredi matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a laissé entendre que Washington se donnait jusqu’à septembre pour conclure des accords avec ses principaux partenaires commerciaux.”Je pense que nous pouvons boucler les discussions commerciales d’ici à la fête du travail”, le 1er septembre aux Etats-Unis, a dit le secrétaire au Trésor sur Fox Business.Wall Street a réagi avec optimisme, l’indice américain S&P 500 finissant même d’effacer l’intégralité des pertes causées depuis février par le tumulte autour des droits de douane, pour dépasser son plus haut historique en séance, de même que le Nasdaq.- “Même sens” -“La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a-t-on poursuivi de même source.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a complété le ministère chinois.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.Au nom de la défense de la production nationale, Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels (acier, aluminium, automobile). Mais il a aussi mis en place une surtaxe quasiment universelle de 10% et menacé d’aller plus loin à l’égard des pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’achètent de produits américains. Donald Trump a suspendu ces droits de douane punitifs jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.

Commerce: Pékin et Washington scellent la détente

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé avoir scellé le cadre général visant à lisser leurs différends commerciaux, Pékin assurant vendredi que Washington est prêt à lever des restrictions à l’encontre de ses produits, et vice versa.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus de mettre sur pause leur guerre commerciale. Ils avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l’accord trouvé à Genève sur les rails.C’est cet accord, portant notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir “signé”. Et Pékin a confirmé vendredi qu’un consensus avait été trouvé.Les investisseurs se sont montrés rassurés par la nouvelle, d’autant que l’exécutif américain semble de surcroît disposé à reporter la date butoir à partir de laquelle il devait mettre en place des droits de douane punitifs à l’encontre de dizaines de partenaires commerciaux, dont l’Union européenne.Vendredi matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a laissé entendre que Washington se donnait jusqu’à septembre pour conclure des accords avec ses principaux partenaires commerciaux.”Je pense que nous pouvons boucler les discussions commerciales d’ici à la fête du travail”, le 1er septembre aux Etats-Unis, a dit le secrétaire au Trésor sur Fox Business.Wall Street a réagi avec optimisme, l’indice américain S&P 500 finissant même d’effacer l’intégralité des pertes causées depuis février par le tumulte autour des droits de douane, pour dépasser son plus haut historique en séance, de même que le Nasdaq.- “Même sens” -“La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a-t-on poursuivi de même source.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a complété le ministère chinois.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.Au nom de la défense de la production nationale, Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels (acier, aluminium, automobile). Mais il a aussi mis en place une surtaxe quasiment universelle de 10% et menacé d’aller plus loin à l’égard des pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’achètent de produits américains. Donald Trump a suspendu ces droits de douane punitifs jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.

Commerce: Pékin et Washington scellent la détente

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé avoir scellé le cadre général visant à lisser leurs différends commerciaux, Pékin assurant vendredi que Washington est prêt à lever des restrictions à l’encontre de ses produits, et vice versa.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus de mettre sur pause leur guerre commerciale. Ils avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, pour remettre l’accord trouvé à Genève sur les rails.C’est cet accord, portant notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis, que Donald Trump s’est félicité jeudi d’avoir “signé”. Et Pékin a confirmé vendredi qu’un consensus avait été trouvé.Les investisseurs se sont montrés rassurés par la nouvelle, d’autant que l’exécutif américain semble de surcroît disposé à reporter la date butoir à partir de laquelle il devait mettre en place des droits de douane punitifs à l’encontre de dizaines de partenaires commerciaux, dont l’Union européenne.Vendredi matin, le ministre américain des Finances Scott Bessent a laissé entendre que Washington se donnait jusqu’à septembre pour conclure des accords avec ses principaux partenaires commerciaux.”Je pense que nous pouvons boucler les discussions commerciales d’ici à la fête du travail”, le 1er septembre aux Etats-Unis, a dit le secrétaire au Trésor sur Fox Business.Wall Street a réagi avec optimisme, l’indice américain S&P 500 finissant même d’effacer l’intégralité des pertes causées depuis février par le tumulte autour des droits de douane, pour dépasser son plus haut historique en séance, de même que le Nasdaq.- “Même sens” -“La Chine espère que les Etats-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué le ministère chinois du Commerce, en confirmant que Pékin et Washington avaient scellé leur accord.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a-t-on poursuivi de même source.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a complété le ministère chinois.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.Au nom de la défense de la production nationale, Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels (acier, aluminium, automobile). Mais il a aussi mis en place une surtaxe quasiment universelle de 10% et menacé d’aller plus loin à l’égard des pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’achètent de produits américains. Donald Trump a suspendu ces droits de douane punitifs jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.