Jeff Bezos et Lauren Sanchez prêts à se dire “oui” dans une Venise divisée

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi, point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Interrogé sur ce qu’il préférait à propos de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, elle ne peut exister, et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée jeudi soir par La Repubblica.Pour Chiara Trabuio, 26 ans, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”, juge l’étudiante, qui habite du côté terre ferme de Venise.Car indéniablement, de l’argent, Jeff Bezos et ses invités en ont déjà dépensé: sur la lagune, les yachts sont de sortie et le luxueux hôtel Aman où loge le couple, situé dans un palais de la Renaissance et où les nuitées débutent à 2.000 euros, affiche complet.”80% des dépenses de ce mariage, dont le coût est estimé à au moins 40 millions d’euros, vont concerner nos entreprises et nos habitants”, a assuré le président de la région Luca Zaia (extrême-droite).Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.- Surtourisme -Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros destiné à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon Luca Zaia.”J’espère que l’étincelle qui s’est produite entre Bezos et Venise pourra se transformer en (…) un engagement constant en faveur de la ville”, avait appelé de ses voeux le président de la région Vénitie.Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (Pas de place pour Bezos, en français) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances. “Venise n’est pas à vendre”, scandaient des militants mardi devant un squat, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville: en plus des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts, il y a également eu une répression de membres d’Extinction Rebellion”, a dénoncé auprès de l’AFP Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’a exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”, dénonçait l’ONG.L’aviation d’affaires émet de plus en plus de CO2, et a atteint 1,7 à 1,8% des émissions totales de l’aviation commerciale, selon une étude de 2024 publiée dans une publication affiliée à la revue Nature.

Sri Lanka court stops state land grab from Tamils

Sri Lanka’s top court halted Friday a government move to acquire land in northern regions still reeling from the consequences 16 years after the end of a decades-long civil war.Sri Lanka’s north bore the brunt of the conflict in the 37-year-long Tamil separatist war, which was brought to a bloody conclusion in May 2009.Many among the Tamil minority lost their land title deeds during the years of displacement, and the area was also hit by the 2004 Asian tsunami.The Supreme Court order concerning nearly 6,000 acres (2,428 hectares) of land came a day after UN human rights chief Volker Turk ended a three-day visit, during which he urged the authorities to return private lands still occupied by troops.The UN estimates that at least 100,000 people died in the war, and that 40,000 of them from the Tamil minority were killed by troops in the final months of the conflict.Turk also asked Sri Lanka to investigate allegations of war crimes and punish the perpetrators.Successive Sri Lankan governments have refused internationally-backed investigations, and there has been no credible local accountability mechanism.Former Tamil legislator M.A. Sumanthiran, who petitioned the court, said it has stopped a land grab.”The government promised three months ago not to go ahead with acquiring these private lands, but never took any action,” Sumanthiran told AFP. “That is why I went to court.”Sumanthiran said security forces in the northern Jaffna peninsula still occupied about 3,000 acres.

Kusal Mendis steers Sri Lanka to commanding lead over Bangladesh

Kusal Mendis struck a rapid 84 to put Sri Lanka in a commanding position on the third day of the second Test against Bangladesh at the Sinhalese Sports Club in Colombo on Friday. The aggressive wicketkeeper-batsman clubbed his runs from 87 balls, striking eight fours and two sixes, as Sri Lanka were bowled out for 458, taking with an imposing first innings lead of 211.Visitors Bangladesh, who chose to bat first after winning the toss on Wednesday, were bowled out for a modest 247 in their first innings. Resuming on a strong overnight platform of 290-2, Sri Lanka wobbled before lunch, losing four wickets in the morning session, three of them to the second new ball.But Kusal Mendis dug in his heels steering Sri Lanka past the 450-run mark before running himself out, ninth wicket down, going for an unlikely second run. Left-arm spinner Taijul Islam wrapped up the innings four balls later to finish with 5-131, his 17th five-wicket haul in Test cricket.Bangladesh’s first breakthrough on the third day of the game came in just the sixth over of the day when Taijul Islam, handed the new ball, induced a loose drive from century-maker Pathum Nissanka, who chipped it tamely to short cover. It was a soft end for the in-form opener, who hit a sublime 158 after a career-best 187 in the first Test in Galle.Taijul followed up with the wicket of Dhananjaya de Silva leg before for seven and when Nahid Rana had Prabath Jayasuriya edging to Mehidy Hasan Miraz at third slip for 10, Sri Lanka had slipped to 335-5.Kamindu Mendis made 33 during a sixth wicket partnership of 49 with Kusal Mendis who rallied the tail to put Sri Lanka firmly in control. Brief scores:Bangladesh: 247 (Shadman Islam  46, Mushfiqur Rahim 35; Sonal Dinusha 3-22, Asitha Fernando 3-51) Sri Lanka: 458 (Pathum Nissanka 158, Dinesh Chandimal 93, Kasul Mendis 84; Taijul Islam 5-131, Nayeem Hasan 3-87) 

Le Japon s’oppose à un projet de l’UE visant à restreindre le commerce des anguilles

Le Japon s’opposera à toute proposition de l’Union européenne visant à inscrire les anguilles sur la liste des espèces menacées, ce qui restreindrait leur commerce international, a déclaré le ministre japonais de l’Agriculture vendredi.Shinjiro Koizumi a assuré que le Japon gère rigoureusement les stocks d’anguilles en collaboration avec la Chine, Taïwan et la Corée du Sud, affirmant que “la population est suffisante et qu’il n’existe aucun risque d’extinction lié au commerce international”.L’anguille est un espèce considérée comme menacée, incapable de se reproduire en captivité. Aujourd’hui, 19 espèces et sous-espèces existent dans le monde, dont beaucoup sont menacées par la pollution, la surpêche ou la destruction de leur habitat.Des médias japonais rapportent que l’UE pourrait proposer d’inscrire toutes les espèces d’anguilles à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), qui limite les échanges de faune protégée.Au Japon, l’anguille, appelée “unagi”, est traditionnellement servie grillée après avoir été recouverte d’une sauce sucrée.Ce poisson est un incontournable de la gastronomie japonaise, dont la raréfaction fait grimper les prix. Ce poisson aux allures de serpent, répugnant pour certains, est pêché et consommé dans le monde entier. Mais il est particulièrement apprécié en Asie et notamment dans l’archipel nippon.En 2014, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) a classé l’anguille japonaise comme espèce en danger, évoquant notamment la perte de zones de reproduction, la surexploitation, la pollution et les obstacles sur leur route migratoire.La protection de ces poissons est d’autant plus complexe que leur cycle de vie s’étend sur de vastes zones océaniques et reste encore incompris.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le Japon s’oppose à un projet de l’UE visant à restreindre le commerce des anguilles

Le Japon s’opposera à toute proposition de l’Union européenne visant à inscrire les anguilles sur la liste des espèces menacées, ce qui restreindrait leur commerce international, a déclaré le ministre japonais de l’Agriculture vendredi.Shinjiro Koizumi a assuré que le Japon gère rigoureusement les stocks d’anguilles en collaboration avec la Chine, Taïwan et la Corée du Sud, affirmant que “la population est suffisante et qu’il n’existe aucun risque d’extinction lié au commerce international”.L’anguille est un espèce considérée comme menacée, incapable de se reproduire en captivité. Aujourd’hui, 19 espèces et sous-espèces existent dans le monde, dont beaucoup sont menacées par la pollution, la surpêche ou la destruction de leur habitat.Des médias japonais rapportent que l’UE pourrait proposer d’inscrire toutes les espèces d’anguilles à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), qui limite les échanges de faune protégée.Au Japon, l’anguille, appelée “unagi”, est traditionnellement servie grillée après avoir été recouverte d’une sauce sucrée.Ce poisson est un incontournable de la gastronomie japonaise, dont la raréfaction fait grimper les prix. Ce poisson aux allures de serpent, répugnant pour certains, est pêché et consommé dans le monde entier. Mais il est particulièrement apprécié en Asie et notamment dans l’archipel nippon.En 2014, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) a classé l’anguille japonaise comme espèce en danger, évoquant notamment la perte de zones de reproduction, la surexploitation, la pollution et les obstacles sur leur route migratoire.La protection de ces poissons est d’autant plus complexe que leur cycle de vie s’étend sur de vastes zones océaniques et reste encore incompris.

Xiaomi lance son SUV électrique: près de 300.000 précommandes en 60 minutes

Le constructeur chinois de véhicules électriques Xiaomi, connu pour ses smartphones et produits électroniques, dit avoir reçu près de 300.000 précommandes en une heure pour son premier SUV.Basée à Pékin, la marque avait déjà lancé sur le marché une berline 100% électrique, aux lignes très sportives.Le groupe a indiqué jeudi soir sur le réseau social Weibo que 289.000 précommandes avaient été enregistrées en une heure pour le YU7, son premier SUV – un modèle cinq places commercialisé à partir de 253.500 yuans (30.200 euros).Le fondateur et PDG du groupe, Lei Jun, s’est dit stupéfait par l’engouement des clients.”C’est fou. En deux minutes, nous avons reçu un total de 196.000 précommandes, dont 128.000 fermes et non remboursables”, a-t-il déclaré selon une vidéo publiée après le lancement du véhicule jeudi. “Nous sommes peut-être tous en train d’assister à quelque chose de phénoménal pour l’industrie automobile chinoise”, a-t-il souligné.A la Bourse de Hong Kong, les actions de Xiaomi ont terminé la séance en hausse de 3,6%¨et à un niveau record après avoir momentanément gagné 8% en cours de journée.Le géant technologique a fait son entrée sur le marché automobile l’an passé avec sa berline SU7.Cet engouement pour les produits technologiques haut de gamme intervient au moment où le gouvernement tente d’encourager la consommation et l’innovation, dont il espère faire des moteurs de croissance. L’intérêt pour les fonctions de conduite intelligente de ces véhicules a toutefois été tempéré par un accident mortel en mars 2025 impliquant un SU7 de Xiaomi. La voiture circulait en mode de conduite assistée avant l’impact. Le drame a coûté la vie à trois étudiantes.Le Premier ministre Li Qiang a indiqué cette semaine son ambition de faire de la Chine une “puissance majeure de la consommation”, notamment en stimulant la demande pour des produits à haute valeur ajoutée, comme les véhicules électriques.