Four astronauts leave space station for trip back to Earth

After nearly five months onboard the International Space Station, an international crew of four astronauts began their descent back down to Earth in a SpaceX capsule Friday. US astronauts Anne McClain and Nichole Ayers, Japan’s Takuya Onishi and Russian cosmonaut Kirill Peskov are expected to spend more than 17 hours in the capsule before splashing down off California’s coast at 1533 GMT on Saturday.Their return will mark the end of the 10th crew rotation mission to the space station under NASA’s Commercial Crew Program, which was created to succeed the Space Shuttle era by partnering with private industry.The Dragon capsule of billionaire Elon Musk’s SpaceX company detached from the International Space Station (ISS) at 2215 GMT on Friday.The capsule’s dizzying drop back down to Earth will be slowed when it re-enters the atmosphere — and then again by huge parachutes to soften its landing.After the capsule splashes down, it will be recovered by a SpaceX ship and hoisted aboard. Only then will the astronauts be able to breathe Earth’s air again, for the first time in months.The astronauts, known as Crew-10, conducted numerous scientific experiments during their time on the space station, including studying plant growth and how cells react to gravity.Their launch into space in March was heavily scrutinized because it finally allowed two US astronauts — who had been unexpectedly stuck onboard the space station for nine months — to return home.When they launched in June 2024, Butch Wilmore and Suni Williams were only supposed to spend eight days in space on a test of the Boeing Starliner’s first crewed flight. However, the spaceship developed propulsion problems and was deemed unfit to fly back, leaving them stranded in space.NASA announced this week that Wilmore has decided to retire after 25 years of service at the US space agency. Last week, US astronauts Zena Cardman and Mike Fincke, Japan’s Kimiya Yui and Russian cosmonaut Oleg Platonov boarded the ISS for a six-month mission.

L’astronaute américain Jim Lovell, naufragé miraculé de l’espace, est mort

L’astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait échappé de peu à la catastrophe et tenu le monde en haleine, est mort à l’âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.Cet ancien pilote de la Navy, devenu une figure emblématique de l’histoire spatiale, s’est éteint jeudi dans l’Illinois, a précisé l’agence spatiale américaine dans un communiqué.Sa “vie et (son) oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies”, a insisté la Nasa, saluant son “caractère et son courage inébranlable”.”Il y a des gens qui osent, qui rêvent et qui mènent les autres vers des endroits où ils n’iraient pas seuls. Jim Lovell (…) en faisait partie”, a pour sa part réagi le célèbre acteur Tom Hanks, qui a incarné l’astronaute au cinéma, dans un message sur Instagram.   Jim Lovell avait fait par deux fois le voyage vers la Lune, sans jamais marcher sur l’astre. Pour autant, l’Américain a marqué l’histoire par sa participation à l’une des plus mythiques odyssées spatiales, en pleine course à la Lune durant la Guerre froide.Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission Apollo 13 commandée par Jim Lovell, et à laquelle participaient les astronautes Fred Haise et Jack Swigert, aurait pu passer sous les radars.Mais c’était sans compter l’explosion d’un réservoir d’oxygène survenue en plein vol.- Sauvetage périlleux -De cette mésaventure spectaculaire provient la célèbre phrase “Houston, nous avons un problème”, lancée par les astronautes au centre de commandement de la Nasa, au Texas.L’Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l’espace.Grâce au sang-froid de Jim Lovell ainsi qu’au professionnalisme et à l’ingéniosité de la Nasa, le trio s’en est miraculeusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre en transformant le module lunaire en canot de sauvetage.Cette opération périlleuse fut retransmise par les télévisions du monde entier puis adaptée par Hollywood dans le blockbuster éponyme “Apollo 13” sorti en 1995, avec Tom Hanks en vedette et dans lequel M. Lovell fait lui-même une apparition.L’épopée, qui valut à l’astronaute une médaille d’honneur, lui coûta toutefois son rêve de Lune. Lui qui aurait dû y poser pied lors de la mission Apollo 13, qui devait être la troisième à permettre à des hommes de fouler le sol lunaire, n’est plus jamais reparti dans l’espace.Un petit cratère de l’astre a toutefois été nommé en son honneur en 1970 par l’Union astronomique internationale (IAU).Né le 25 mars 1928 à Cleveland dans l’Ohio, Jim Lovell avait mené une carrière de pilote à la Navy avant de rejoindre la Nasa.Il fut l’un des premiers astronautes à voler en orbite autour de la Lune et à observer un “lever de Terre”, du nom du célèbre cliché capturé en décembre 1968 et montrant la planète bleue se détachant de l’obscurité de l’espace.”Il était notre héros. Son optimisme inébranlable, son sens de l’humour et sa façon de nous donner à chacun le sentiment que nous pouvions accomplir l’impossible nous manqueront”, a réagi sa famille dans un communiqué partagé par la Nasa.

L’astronaute américain Jim Lovell, naufragé miraculé de l’espace, est mort

L’astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait échappé de peu à la catastrophe et tenu le monde en haleine, est mort à l’âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.Cet ancien pilote de la Navy, devenu une figure emblématique de l’histoire spatiale, s’est éteint jeudi dans l’Illinois, a précisé l’agence spatiale américaine dans un communiqué.Sa “vie et (son) oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies”, a insisté la Nasa, saluant son “caractère et son courage inébranlable”.”Il y a des gens qui osent, qui rêvent et qui mènent les autres vers des endroits où ils n’iraient pas seuls. Jim Lovell (…) en faisait partie”, a pour sa part réagi le célèbre acteur Tom Hanks, qui a incarné l’astronaute au cinéma, dans un message sur Instagram.   Jim Lovell avait fait par deux fois le voyage vers la Lune, sans jamais marcher sur l’astre. Pour autant, l’Américain a marqué l’histoire par sa participation à l’une des plus mythiques odyssées spatiales, en pleine course à la Lune durant la Guerre froide.Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission Apollo 13 commandée par Jim Lovell, et à laquelle participaient les astronautes Fred Haise et Jack Swigert, aurait pu passer sous les radars.Mais c’était sans compter l’explosion d’un réservoir d’oxygène survenue en plein vol.- Sauvetage périlleux -De cette mésaventure spectaculaire provient la célèbre phrase “Houston, nous avons un problème”, lancée par les astronautes au centre de commandement de la Nasa, au Texas.L’Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l’espace.Grâce au sang-froid de Jim Lovell ainsi qu’au professionnalisme et à l’ingéniosité de la Nasa, le trio s’en est miraculeusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre en transformant le module lunaire en canot de sauvetage.Cette opération périlleuse fut retransmise par les télévisions du monde entier puis adaptée par Hollywood dans le blockbuster éponyme “Apollo 13” sorti en 1995, avec Tom Hanks en vedette et dans lequel M. Lovell fait lui-même une apparition.L’épopée, qui valut à l’astronaute une médaille d’honneur, lui coûta toutefois son rêve de Lune. Lui qui aurait dû y poser pied lors de la mission Apollo 13, qui devait être la troisième à permettre à des hommes de fouler le sol lunaire, n’est plus jamais reparti dans l’espace.Un petit cratère de l’astre a toutefois été nommé en son honneur en 1970 par l’Union astronomique internationale (IAU).Né le 25 mars 1928 à Cleveland dans l’Ohio, Jim Lovell avait mené une carrière de pilote à la Navy avant de rejoindre la Nasa.Il fut l’un des premiers astronautes à voler en orbite autour de la Lune et à observer un “lever de Terre”, du nom du célèbre cliché capturé en décembre 1968 et montrant la planète bleue se détachant de l’obscurité de l’espace.”Il était notre héros. Son optimisme inébranlable, son sens de l’humour et sa façon de nous donner à chacun le sentiment que nous pouvions accomplir l’impossible nous manqueront”, a réagi sa famille dans un communiqué partagé par la Nasa.

Vigilance sur l’incendie de l’Aude qui ne sera “pas maîtrisé” avant dimanche soir

Avec ses cendres encore fumantes par endroits, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle, qui a ravagé le massif des Corbières, ne sera pas maîtrisé avant dimanche soir, ont annoncé les pompiers qui s’attendent à une fin de weekend difficile.  Dans une végétation noircie par les flammes, les sapeurs-pompiers continuent samedi, sous une chaleur écrasante, de lutter contre les reprises de feu. A Durban-Corbières, Jonquières ou encore Coustouge, les soldats du feu, réservoirs sur le dos, aspergent avec une lance la terre de cendres, a constaté un journaliste de l’AFP.”Le feu est fixé mais non maîtrisé, nous avons encore des points chauds”, a déclaré le colonel Christophe Magny lors d’un point-presse commun avec le préfet de l’Aude à Lézignan-Corbières.”Jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a estimé le colonel qui dirige les opérations. Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.Météo-France a placé l’Aude en vigilance orange canicule. Et dimanche “sera une journée de transition en termes de vent”, avec “des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l’incendie”, a ajouté le chef des pompiers de l’Aude.- Sur le qui-vive -Les pompiers restent sur le qui-vive samedi, surveillent et sécurisent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.Sur les routes du massif, les camions des soldats du feu se croisent, interrompant le calme qui y règne. Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a ajouté le préfet de l’Aude Christian Pouget.Vendredi en fin de journée, une reprise du feu près de la commune de Jonquières a nécessité l’appui de quatre Canadair.Le préfet avait prévenu que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen français.Trente-six maisons ont été détruites, une vingtaine d’autres endommagées, et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.- “Cicatrice durable” -“Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane”, annoncé pour dimanche, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, “une vigilance absolue reste de mise”.Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres à équidistance de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu’ici estimé la superficie parcourue à 17.000 hectares.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. “Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité”, a-t-il ajouté. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Vigilance sur l’incendie de l’Aude qui ne sera “pas maîtrisé” avant dimanche soir

Avec ses cendres encore fumantes par endroits, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle, qui a ravagé le massif des Corbières, ne sera pas maîtrisé avant dimanche soir, ont annoncé les pompiers qui s’attendent à une fin de weekend difficile.  Dans une végétation noircie par les flammes, les sapeurs-pompiers continuent samedi, sous une chaleur écrasante, de lutter contre les reprises de feu. A Durban-Corbières, Jonquières ou encore Coustouge, les soldats du feu, réservoirs sur le dos, aspergent avec une lance la terre de cendres, a constaté un journaliste de l’AFP.”Le feu est fixé mais non maîtrisé, nous avons encore des points chauds”, a déclaré le colonel Christophe Magny lors d’un point-presse commun avec le préfet de l’Aude à Lézignan-Corbières.”Jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a estimé le colonel qui dirige les opérations. Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.Météo-France a placé l’Aude en vigilance orange canicule. Et dimanche “sera une journée de transition en termes de vent”, avec “des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l’incendie”, a ajouté le chef des pompiers de l’Aude.- Sur le qui-vive -Les pompiers restent sur le qui-vive samedi, surveillent et sécurisent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.Sur les routes du massif, les camions des soldats du feu se croisent, interrompant le calme qui y règne. Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a ajouté le préfet de l’Aude Christian Pouget.Vendredi en fin de journée, une reprise du feu près de la commune de Jonquières a nécessité l’appui de quatre Canadair.Le préfet avait prévenu que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen français.Trente-six maisons ont été détruites, une vingtaine d’autres endommagées, et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.- “Cicatrice durable” -“Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane”, annoncé pour dimanche, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, “une vigilance absolue reste de mise”.Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres à équidistance de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu’ici estimé la superficie parcourue à 17.000 hectares.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. “Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité”, a-t-il ajouté. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Vigilance sur l’incendie de l’Aude qui ne sera “pas maîtrisé” avant dimanche soir

Avec ses cendres encore fumantes par endroits, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle, qui a ravagé le massif des Corbières, ne sera pas maîtrisé avant dimanche soir, ont annoncé les pompiers qui s’attendent à une fin de weekend difficile.  Dans une végétation noircie par les flammes, les sapeurs-pompiers continuent samedi, sous une chaleur écrasante, de lutter contre les reprises de feu. A Durban-Corbières, Jonquières ou encore Coustouge, les soldats du feu, réservoirs sur le dos, aspergent avec une lance la terre de cendres, a constaté un journaliste de l’AFP.”Le feu est fixé mais non maîtrisé, nous avons encore des points chauds”, a déclaré le colonel Christophe Magny lors d’un point-presse commun avec le préfet de l’Aude à Lézignan-Corbières.”Jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a estimé le colonel qui dirige les opérations. Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.Météo-France a placé l’Aude en vigilance orange canicule. Et dimanche “sera une journée de transition en termes de vent”, avec “des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l’incendie”, a ajouté le chef des pompiers de l’Aude.- Sur le qui-vive -Les pompiers restent sur le qui-vive samedi, surveillent et sécurisent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.Sur les routes du massif, les camions des soldats du feu se croisent, interrompant le calme qui y règne. Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a ajouté le préfet de l’Aude Christian Pouget.Vendredi en fin de journée, une reprise du feu près de la commune de Jonquières a nécessité l’appui de quatre Canadair.Le préfet avait prévenu que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen français.Trente-six maisons ont été détruites, une vingtaine d’autres endommagées, et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.- “Cicatrice durable” -“Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane”, annoncé pour dimanche, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, “une vigilance absolue reste de mise”.Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres à équidistance de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu’ici estimé la superficie parcourue à 17.000 hectares.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. “Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité”, a-t-il ajouté. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.