Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu

François Bayrou livre jeudi après-midi le résultat de sa tentative de la dernière chance pour sauver la concertation entre partenaires sociaux sur les retraites, après l’échec de quatre mois de “conclave” qui fragilise sa position à la tête du gouvernement.Le Premier ministre tient une conférence de presse à 17h00 à Matignon pour “tirer la conclusion” de ses échanges avec les organisations syndicales et patronales depuis lundi.”Leur travail ne sera pas oublié”. “Et s’il demeure des points de désaccord, le gouvernement les tranchera” et “prendra ses responsabilités”, a assuré mercredi devant le Sénat François Bayrou, grand défenseur de la démocratie sociale pour qui syndicats et patronat étaient “à quelques centimètres” d’un compromis.Lundi, après une ultime séance de négociations pour apporter des améliorations à la loi Borne de 2023, patronat et syndicats n’avaient eu d’autre choix que d’acter leur échec. Mais François Bayrou avait estimé qu’il existait une “voie de passage” et les avait reçus mardi.Interrogés par l’AFP à la mi-journée, les syndicats n’avaient pas reçu de nouvelles de Matignon, laissant Cyril Chabanier (CFTC) “pas rassuré” pour la suite.Lors de sa conférence de presse, François Bayrou devrait notamment exposer les points de blocage et de consensus constatés par les partenaires sociaux.Avec à la clé la promesse que, si un accord éventuel entraînait des dispositions législatives, “elles seraient soumises au Parlement”. D’autres mesures peuvent être d’ordre règlementaire et relever du pouvoir exécutif.Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu le Premier ministre mercredi après-midi, a affirmé jeudi sur TF1 que, “peut-être, le moment venu, il proposera un texte” non pas sur l’âge légal de départ à la retraite, porté par la réforme de 2023 à 64 ans, mais sur “les questions importantes liées à l’usure professionnelle”.- Âge de départ -Syndicats et organisations patronales s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité dans le moment du départ en retraite.Le chef du gouvernement veut obtenir des avancées sur les femmes ayant eu des enfants, qui pourraient voir leur pension calculée de manière plus favorable, ainsi que sur l’âge de départ à la retraite sans pénalités, qui pourrait être avancé à 66,5 ans au lieu de 67 actuellement, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Prenez (les) avancées et transformez-les en loi”, a lancé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur franceinfoTV.Mais un compromis sur ces points ne suffirait sans doute pas à l’ensemble des socialistes qui veulent pouvoir discuter de “tout” au Parlement, et en particulier de l’âge de départ, ce que refuse le Premier ministre au nom de l’équilibre financier du régime, alors que la dette du pays a continué de croître au premier trimestre pour s’établir à 114% du PIB, selon l’Insee jeudi.Reculer “encore l’âge de départ va se poser à nouveau” dans les années qui viennent, appuie dans Le Figaro mercredi la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. François Bayrou avait lancé ces concertations sur cette réforme impopulaire en échange de la neutralité des socialistes à son égard, ce qui lui avait permis d’échapper à la censure sur le budget en février dernier.Mais sans attendre l’issue de ces discussions, les socialistes ont annoncé mardi qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement, ce qu’ils ont fait officiellement jeudi matin.- “Bon vouloir” du RN -Cette motion remet le Rassemblement national, qui dispose du plus gros groupe à l’Assemblée nationale, au centre du jeu, comme avec son prédécesseur Michel Barnier, tombé au bout de trois mois sous les voix jointes du PS, de LFI et du RN.François Bayrou peut cependant encore respirer: le parti à la flamme ne le censurera pas la semaine prochaine, quand sera débattue la motion du PS, et lui donne “rendez-vous” lors du budget, à l’automne.Mais si la gauche reste unie pour le censurer après l’été, le centriste va se retrouver dépendant des lepénistes.Un accord avec la CFDT, centrale syndicale proche du PS, peut-il aider à déminer le terrain parlementaire de l’automne ? “Sachez que vous avez intérêt à parler aux républicains au sens large du terme (…) plutôt que de vous lier éventuellement au bon vouloir du RN”, a prévenu Patrick Kanner.Alors que son avenir ne tient qu’à un fil et que sa popularité est au plus bas dans les sondages, une moitié des Français (52%) souhaitent la censure du gouvernement Bayrou, et 63% considèrent qu’il est le principal responsable de l’échec du conclave, selon une enquête Elabe parue mercredi. 

Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu

François Bayrou livre jeudi après-midi le résultat de sa tentative de la dernière chance pour sauver la concertation entre partenaires sociaux sur les retraites, après l’échec de quatre mois de “conclave” qui fragilise sa position à la tête du gouvernement.Le Premier ministre tient une conférence de presse à 17h00 à Matignon pour “tirer la conclusion” de ses échanges avec les organisations syndicales et patronales depuis lundi.”Leur travail ne sera pas oublié”. “Et s’il demeure des points de désaccord, le gouvernement les tranchera” et “prendra ses responsabilités”, a assuré mercredi devant le Sénat François Bayrou, grand défenseur de la démocratie sociale pour qui syndicats et patronat étaient “à quelques centimètres” d’un compromis.Lundi, après une ultime séance de négociations pour apporter des améliorations à la loi Borne de 2023, patronat et syndicats n’avaient eu d’autre choix que d’acter leur échec. Mais François Bayrou avait estimé qu’il existait une “voie de passage” et les avait reçus mardi.Interrogés par l’AFP à la mi-journée, les syndicats n’avaient pas reçu de nouvelles de Matignon, laissant Cyril Chabanier (CFTC) “pas rassuré” pour la suite.Lors de sa conférence de presse, François Bayrou devrait notamment exposer les points de blocage et de consensus constatés par les partenaires sociaux.Avec à la clé la promesse que, si un accord éventuel entraînait des dispositions législatives, “elles seraient soumises au Parlement”. D’autres mesures peuvent être d’ordre règlementaire et relever du pouvoir exécutif.Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu le Premier ministre mercredi après-midi, a affirmé jeudi sur TF1 que, “peut-être, le moment venu, il proposera un texte” non pas sur l’âge légal de départ à la retraite, porté par la réforme de 2023 à 64 ans, mais sur “les questions importantes liées à l’usure professionnelle”.- Âge de départ -Syndicats et organisations patronales s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité dans le moment du départ en retraite.Le chef du gouvernement veut obtenir des avancées sur les femmes ayant eu des enfants, qui pourraient voir leur pension calculée de manière plus favorable, ainsi que sur l’âge de départ à la retraite sans pénalités, qui pourrait être avancé à 66,5 ans au lieu de 67 actuellement, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Prenez (les) avancées et transformez-les en loi”, a lancé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur franceinfoTV.Mais un compromis sur ces points ne suffirait sans doute pas à l’ensemble des socialistes qui veulent pouvoir discuter de “tout” au Parlement, et en particulier de l’âge de départ, ce que refuse le Premier ministre au nom de l’équilibre financier du régime, alors que la dette du pays a continué de croître au premier trimestre pour s’établir à 114% du PIB, selon l’Insee jeudi.Reculer “encore l’âge de départ va se poser à nouveau” dans les années qui viennent, appuie dans Le Figaro mercredi la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. François Bayrou avait lancé ces concertations sur cette réforme impopulaire en échange de la neutralité des socialistes à son égard, ce qui lui avait permis d’échapper à la censure sur le budget en février dernier.Mais sans attendre l’issue de ces discussions, les socialistes ont annoncé mardi qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement, ce qu’ils ont fait officiellement jeudi matin.- “Bon vouloir” du RN -Cette motion remet le Rassemblement national, qui dispose du plus gros groupe à l’Assemblée nationale, au centre du jeu, comme avec son prédécesseur Michel Barnier, tombé au bout de trois mois sous les voix jointes du PS, de LFI et du RN.François Bayrou peut cependant encore respirer: le parti à la flamme ne le censurera pas la semaine prochaine, quand sera débattue la motion du PS, et lui donne “rendez-vous” lors du budget, à l’automne.Mais si la gauche reste unie pour le censurer après l’été, le centriste va se retrouver dépendant des lepénistes.Un accord avec la CFDT, centrale syndicale proche du PS, peut-il aider à déminer le terrain parlementaire de l’automne ? “Sachez que vous avez intérêt à parler aux républicains au sens large du terme (…) plutôt que de vous lier éventuellement au bon vouloir du RN”, a prévenu Patrick Kanner.Alors que son avenir ne tient qu’à un fil et que sa popularité est au plus bas dans les sondages, une moitié des Français (52%) souhaitent la censure du gouvernement Bayrou, et 63% considèrent qu’il est le principal responsable de l’échec du conclave, selon une enquête Elabe parue mercredi. 

Retraites: Bayrou se prononce sur le conclave, son avenir en jeu

François Bayrou livre jeudi après-midi le résultat de sa tentative de la dernière chance pour sauver la concertation entre partenaires sociaux sur les retraites, après l’échec de quatre mois de “conclave” qui fragilise sa position à la tête du gouvernement.Le Premier ministre tient une conférence de presse à 17h00 à Matignon pour “tirer la conclusion” de ses échanges avec les organisations syndicales et patronales depuis lundi.”Leur travail ne sera pas oublié”. “Et s’il demeure des points de désaccord, le gouvernement les tranchera” et “prendra ses responsabilités”, a assuré mercredi devant le Sénat François Bayrou, grand défenseur de la démocratie sociale pour qui syndicats et patronat étaient “à quelques centimètres” d’un compromis.Lundi, après une ultime séance de négociations pour apporter des améliorations à la loi Borne de 2023, patronat et syndicats n’avaient eu d’autre choix que d’acter leur échec. Mais François Bayrou avait estimé qu’il existait une “voie de passage” et les avait reçus mardi.Interrogés par l’AFP à la mi-journée, les syndicats n’avaient pas reçu de nouvelles de Matignon, laissant Cyril Chabanier (CFTC) “pas rassuré” pour la suite.Lors de sa conférence de presse, François Bayrou devrait notamment exposer les points de blocage et de consensus constatés par les partenaires sociaux.Avec à la clé la promesse que, si un accord éventuel entraînait des dispositions législatives, “elles seraient soumises au Parlement”. D’autres mesures peuvent être d’ordre règlementaire et relever du pouvoir exécutif.Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu le Premier ministre mercredi après-midi, a affirmé jeudi sur TF1 que, “peut-être, le moment venu, il proposera un texte” non pas sur l’âge légal de départ à la retraite, porté par la réforme de 2023 à 64 ans, mais sur “les questions importantes liées à l’usure professionnelle”.- Âge de départ -Syndicats et organisations patronales s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité dans le moment du départ en retraite.Le chef du gouvernement veut obtenir des avancées sur les femmes ayant eu des enfants, qui pourraient voir leur pension calculée de manière plus favorable, ainsi que sur l’âge de départ à la retraite sans pénalités, qui pourrait être avancé à 66,5 ans au lieu de 67 actuellement, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Prenez (les) avancées et transformez-les en loi”, a lancé le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner sur franceinfoTV.Mais un compromis sur ces points ne suffirait sans doute pas à l’ensemble des socialistes qui veulent pouvoir discuter de “tout” au Parlement, et en particulier de l’âge de départ, ce que refuse le Premier ministre au nom de l’équilibre financier du régime, alors que la dette du pays a continué de croître au premier trimestre pour s’établir à 114% du PIB, selon l’Insee jeudi.Reculer “encore l’âge de départ va se poser à nouveau” dans les années qui viennent, appuie dans Le Figaro mercredi la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin. François Bayrou avait lancé ces concertations sur cette réforme impopulaire en échange de la neutralité des socialistes à son égard, ce qui lui avait permis d’échapper à la censure sur le budget en février dernier.Mais sans attendre l’issue de ces discussions, les socialistes ont annoncé mardi qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement, ce qu’ils ont fait officiellement jeudi matin.- “Bon vouloir” du RN -Cette motion remet le Rassemblement national, qui dispose du plus gros groupe à l’Assemblée nationale, au centre du jeu, comme avec son prédécesseur Michel Barnier, tombé au bout de trois mois sous les voix jointes du PS, de LFI et du RN.François Bayrou peut cependant encore respirer: le parti à la flamme ne le censurera pas la semaine prochaine, quand sera débattue la motion du PS, et lui donne “rendez-vous” lors du budget, à l’automne.Mais si la gauche reste unie pour le censurer après l’été, le centriste va se retrouver dépendant des lepénistes.Un accord avec la CFDT, centrale syndicale proche du PS, peut-il aider à déminer le terrain parlementaire de l’automne ? “Sachez que vous avez intérêt à parler aux républicains au sens large du terme (…) plutôt que de vous lier éventuellement au bon vouloir du RN”, a prévenu Patrick Kanner.Alors que son avenir ne tient qu’à un fil et que sa popularité est au plus bas dans les sondages, une moitié des Français (52%) souhaitent la censure du gouvernement Bayrou, et 63% considèrent qu’il est le principal responsable de l’échec du conclave, selon une enquête Elabe parue mercredi. 

La Chine reçoit les ministres iranien et russe de la Défense sur fond de “bouleversements”

La Chine a accueilli jeudi plusieurs ministres de la Défense, dont celui de l’Iran et de la Russie, quelques jours après l’arrêt des combats entre Téhéran et l’armée israélienne et en pleine instabilité au Moyen-Orient.Cette réunion ministérielle de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui se déroule à Qingdao (est de la Chine), intervient également au lendemain d’un sommet de l’Otan, dont les membres ont décidé d’augmenter leurs dépenses militaires.L’OCS regroupe 10 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran, l’Inde et le Pakistan. Elle entend faire contrepoids aux organisations occidentales et renforcer la coopération en matière de politique, de sécurité ou encore de commerce.La Chine, dont les liens avec la Russie sont scrutés de près, se présente comme partie neutre dans la guerre en Ukraine. Elle n’a jamais condamné la Russie, son proche partenaire. Plusieurs gouvernements alliés de Kiev estiment par ailleurs que le géant asiatique apporte à Moscou un soutien économique et diplomatique qui lui permet de poursuivre son opération militaire.S’adressant à ses homologues réunis à Qingdao, le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a dressé jeudi le tableau sombre d’un monde confronté à “l’aggravation des tensions géopolitiques” et à une “augmentation menaçante du potentiel conflictuel”.”La situation militaire et politique actuelle dans le monde reste difficile et a une tendance à se détériorer”, a-t-il souligné, selon un communiqué de son ministère.La réunion, associant les ministres assis autour d’une grande table ronde, dont le représentant iranien Aziz Nasirzadeh, a duré environ deux heures.- “Chaos” -En tenue militaire, le ministre chinois de la Défense, Dong Jun, a présenté jeudi la réunion de Qingdao comme un contrepoids face à un monde “marqué par des bouleversements et des changements”. Dans ce contexte, “il est d’autant plus nécessaire que l’Organisation de coopération de Shanghai joue pleinement son rôle d’ancre de stabilité”, a-t-il déclaré en ouverture de la session, selon son ministère.”Les actes hégémoniques, dominateurs et d’intimidation portent gravement atteinte à l’ordre international”, avait-il affirmé la veille en accueillant certains des ministres étrangers, selon l’agence de presse Chine nouvelle. Il avait par ailleurs appelé ses homologues à “agir avec plus de vigueur afin de sauvegarder collectivement l’environnement propice au développement pacifique”.Aucun ordre du jour n’a été publié, mais les récents affrontements entre d’un côté l’Iran, et de l’autre côté Israël associé aux États-Unis, figuraient probablement à l’ordre du jour.- Soutien à l’Iran? -La Chine s’est gardée de soutenir l’Iran, un pays partenaire, autrement que par la voie diplomatique. Une position qui illustre sa marge de manœuvre limitée au Moyen-Orient et sa volonté de ne pas détériorer ses relations avec Washington.”Le soutien public de la Chine à l’Iran se manifestera par des paroles plutôt que par des actes”, explique à l’AFP James Char, spécialiste de l’armée chinoise à l’Université technologique de Nanyang, à Singapour.”Hormis une condamnation des frappes américaines contre l’Iran, Pékin devrait continuer à avancer prudemment sur les questions de sécurité au Moyen-Orient, et n’a aucun intérêt à être entraîné dans les défis sécuritaires de la région”, ajoute-t-il.Le ministre iranien de la Défense pourrait “évoquer avec la Chine la fourniture d’armes, mais je doute que Pékin accepte”, estime également Andrea Ghiselli, expert de la politique étrangère chinoise et professeur à l’Université d’Exeter (Royaume-Uni).”Un tel geste serait perçu comme une provocation par Israël (…) et surtout par les États-Unis, avec lesquels la Chine tente actuellement de stabiliser ses relations”, souligne-t-il.Le ministre indien de la Défense, Rajnath Singh, également présent à Qingdao, a déclaré que les membres de l’OCS devraient “aspirer collectivement à réaliser les souhaits et les attentes des populations, et s’attaquer aux défis d’aujourd’hui”.”Le monde dans lequel nous vivons subit une transformation drastique. La mondialisation, qui nous a autrefois rapprochés, perd de son élan”, a-t-il affirmé via son cabinet sur le réseau social X.

Iran MPs’ vote to suspend IAEA cooperation is ‘wrong signal’: Berlin

Germany on Thursday urged Iran to keep working with the UN’s nuclear watchdog, labelling a vote by Iranian lawmakers to halt cooperation with the IAEA “a totally wrong signal”.Foreign Minister Johann Wadephul told journalists that Germany “urges the Iranian government not to go down this path”.Wadephul’s comments came a day after the vote in Iran’s parliament, and following a 12-day war that saw Israeli and US strikes on nuclear facilities.According to Iranian state TV, parliament speaker Mohammad Bagher Ghalibaf said the International Atomic Energy Agency “refused to even marginally condemn the attack on Iran’s nuclear facilities” and had “put its international credibility up for auction”.The decision of the Iranian parliament still requires the approval of Iran’s Guardian Council, a body empowered to vet legislation.Wadephul also said there were “hopeful signs” of US-Iran talks after President Donald Trump said they would take place next week.”We are directing all our diplomatic efforts towards finding a binding agreement as soon as possible,” Wadephul said, during a joint news conference with his Canadian counterpart Anita Anand.He added that the so-called E3 grouping of Britain, France and Germany would “play a central role” in any talks and that “Iran expressly wants a European component”.

China hosts Iran, Russia defence ministers against backdrop of ‘turmoil’

China hosted defence ministers from Iran and Russia for a meeting in its eastern seaside city of Qingdao on Thursday against the backdrop of war in the Middle East and a summit of NATO countries in Europe that agreed to boost military spending.Beijing has long sought to present the 10-member Shanghai Cooperation Organisation (SCO) as a counterweight to Western-led power blocs and has pushed to strengthen collaboration between its member countries in politics, security, trade and science.The Qingdao meeting of the organisation’s top defence officials comes as a fledgling ceasefire between Israel and Iran holds after 12 days of fighting between the arch-foes.It is also being held the day after a summit of North Atlantic Treaty Organization (NATO) leaders in The Hague, where members agreed to ramp up their defence spending to satisfy US President Donald Trump.Beijing’s ties with Moscow are also in the spotlight.China has portrayed itself as a neutral party in Russia’s war with Ukraine, although Western governments say its close ties have given Moscow crucial economic and diplomatic support.Russian Defence Minister Andrei Belousov painted a bleak picture of a world seeing “worsening geopolitical tensions” when he addressed his counterparts at the meeting.”The current military and political situation in the world remains difficult and shows signs of further deterioration,” he said, according to a Russian defence ministry statement.His Chinese counterpart Dong Jun also framed Thursday’s meeting in Qingdao, home to a major Chinese naval base, as a counterweight to a world “marked by intertwined turmoil and changes”.”It is all the more important for the Shanghai Cooperation Organization to play its role as an anchor of stability,” he said, according to state news agency Xinhua.- Backing for Iran? -Recent fighting between Israel, Iran and the United States was also likely discussed in Qingdao.Beijing refrained from offering anything more than diplomatic support to its close partner Tehran throughout that conflict, reflecting its limited leverage in the region and reluctance to worsen relations with the United States. “Public backing for Iran will come in the form of words, rather than deeds,” James Char, an expert on the Chinese army at Nanyang Technological University in Singapore, told AFP.”Other than condemning the US strikes on Iran, Beijing can be expected to continue treading cautiously in the Middle East’s security issues and would not want to be dragged into the region’s security challenges,” he said.Iran’s defence minister will likely “discuss with China the supply of weapons but I doubt China would agree”, said Andrea Ghiselli, an expert in China foreign policy and a lecturer at Exeter University.”It would be seen as provocative by both Israel… and, even more important for China, the US, with which Beijing is trying to stabilise relations,” Ghiselli said.India’s Defence Minister Rajnath Singh, also in attendance in Qingdao, said SCO members should “collectively aspire to fulfil the aspirations and expectations of our people as well as tackle today’s challenges”.”The world we live in is undergoing a drastic transformation. Globalisation, which once brought us closer together, has been losing momentum,” he said in comments his office posted on social media.

China hosts Iran, Russia defence ministers against backdrop of ‘turmoil’

China hosted defence ministers from Iran and Russia for a meeting in its eastern seaside city of Qingdao on Thursday against the backdrop of war in the Middle East and a summit of NATO countries in Europe that agreed to boost military spending.Beijing has long sought to present the 10-member Shanghai Cooperation Organisation (SCO) as a counterweight to Western-led power blocs and has pushed to strengthen collaboration between its member countries in politics, security, trade and science.The Qingdao meeting of the organisation’s top defence officials comes as a fledgling ceasefire between Israel and Iran holds after 12 days of fighting between the arch-foes.It is also being held the day after a summit of North Atlantic Treaty Organization (NATO) leaders in The Hague, where members agreed to ramp up their defence spending to satisfy US President Donald Trump.Beijing’s ties with Moscow are also in the spotlight.China has portrayed itself as a neutral party in Russia’s war with Ukraine, although Western governments say its close ties have given Moscow crucial economic and diplomatic support.Russian Defence Minister Andrei Belousov painted a bleak picture of a world seeing “worsening geopolitical tensions” when he addressed his counterparts at the meeting.”The current military and political situation in the world remains difficult and shows signs of further deterioration,” he said, according to a Russian defence ministry statement.His Chinese counterpart Dong Jun also framed Thursday’s meeting in Qingdao, home to a major Chinese naval base, as a counterweight to a world “marked by intertwined turmoil and changes”.”It is all the more important for the Shanghai Cooperation Organization to play its role as an anchor of stability,” he said, according to state news agency Xinhua.- Backing for Iran? -Recent fighting between Israel, Iran and the United States was also likely discussed in Qingdao.Beijing refrained from offering anything more than diplomatic support to its close partner Tehran throughout that conflict, reflecting its limited leverage in the region and reluctance to worsen relations with the United States. “Public backing for Iran will come in the form of words, rather than deeds,” James Char, an expert on the Chinese army at Nanyang Technological University in Singapore, told AFP.”Other than condemning the US strikes on Iran, Beijing can be expected to continue treading cautiously in the Middle East’s security issues and would not want to be dragged into the region’s security challenges,” he said.Iran’s defence minister will likely “discuss with China the supply of weapons but I doubt China would agree”, said Andrea Ghiselli, an expert in China foreign policy and a lecturer at Exeter University.”It would be seen as provocative by both Israel… and, even more important for China, the US, with which Beijing is trying to stabilise relations,” Ghiselli said.India’s Defence Minister Rajnath Singh, also in attendance in Qingdao, said SCO members should “collectively aspire to fulfil the aspirations and expectations of our people as well as tackle today’s challenges”.”The world we live in is undergoing a drastic transformation. Globalisation, which once brought us closer together, has been losing momentum,” he said in comments his office posted on social media.

Washington va s’exprimer sur ses frappes en Iran après des doutes sur leur efficacité

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, doit tenir jeudi une conférence de presse après que des médias ont mis en doute l’efficacité des bombardements américains contre des sites nucléaires en Iran.Donald Trump, qui a ordonné ces frappes dimanche en soutien à son allié israélien avant d’annoncer un cessez-le-feu mardi entre l’Iran et Israël, évoque désormais la possibilité d’un accord sur le programme nucléaire de Téhéran.”Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord”, a annoncé le président américain à l’issue du sommet de l’Otan à La Haye.L’envoyé spécial de M. Trump pour le Moyen-Orient est allé dans le même sens. “Nous avons l’espoir de parvenir à un accord de paix global”, a assuré sur CNBC Steve Witkoff. “Nous avons des discussions avec les Iraniens, de multiples interlocuteurs nous contactent et je pense qu’ils sont prêts.”Le président américain a estimé que l’Iran et Israël étaient “épuisés” par le conflit qui a été déclenché le 13 juin par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, une ambition que Téhéran dément nourrir.M. Trump a affirmé que le programme nucléaire iranien avait été retardé de “plusieurs décennies” par les frappes américaines.Téhéran a admis que ses installations nucléaires avaient été “considérablement endommagées” par les bombardements israéliens et américains.Mais des experts ont soulevé la possibilité que l’Iran se soit préparé à l’attaque en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%, niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d’une bombe atomique.Et selon un document classé secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois.La Maison Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.La divulgation de CNN a provoqué la colère de M. Trump qui a annoncé une conférence de presse de M. Hegseth à 08H00 locale (12H00 GMT) afin de “lutter pour la dignité de nos grands pilotes américains”.- “Informations crédibles” -La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a assuré mercredi sur Fox News que les Etats-Unis “n’ont eu aucune indication que de l’uranium hautement enrichi ait été déplacé avant les frappes”. Elle a martelé que les installations étaient “ensevelies sous des kilomètres et des kilomètres de gravats”.John Ratcliffe, le directeur de la CIA, l’agence américaine du renseignement, a indique dans un communiqué que, selon “des informations crédibles”, le programme nucléaire de Téhéran avait été “gravement endommagé par les frappes ciblées récentes”.Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d’Israël, ont mené dimanche des bombardements qui ont selon M. Trump “complètement détruit” les trois principaux sites nucléaires iraniens à Fordo, au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre). Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, les frappes israéliennes ont fait au moins 627 morts et plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités. – “Droits légitimes” -Téhéran, qui a réaffirmé ses “droits légitimes” à développer un programme nucléaire civil, s’est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions sévères frappant son économie.La guerre a empêché la tenue d’une nouvelle session prévue le 15 juin de ces pourparlers irano-américains sous médiation omanaise, qui avaient été lancés en avril.La guerre a porté un “coup dur” au programme nucléaire de Téhéran mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”, a affirmé de son côté le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne “a perdu la visibilité sur (les stocks d’uranium enrichi) à partir du moment où les hostilités ont commencé”, a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi.Le Parlement iranien a voté de son côté en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA.Voyant un “très mauvais signal”, l’Allemagne a appelé jeudi Téhéran à ne pas suspendre cette coopération.

Washington va s’exprimer sur ses frappes en Iran après des doutes sur leur efficacité

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, doit tenir jeudi une conférence de presse après que des médias ont mis en doute l’efficacité des bombardements américains contre des sites nucléaires en Iran.Donald Trump, qui a ordonné ces frappes dimanche en soutien à son allié israélien avant d’annoncer un cessez-le-feu mardi entre l’Iran et Israël, évoque désormais la possibilité d’un accord sur le programme nucléaire de Téhéran.”Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord”, a annoncé le président américain à l’issue du sommet de l’Otan à La Haye.L’envoyé spécial de M. Trump pour le Moyen-Orient est allé dans le même sens. “Nous avons l’espoir de parvenir à un accord de paix global”, a assuré sur CNBC Steve Witkoff. “Nous avons des discussions avec les Iraniens, de multiples interlocuteurs nous contactent et je pense qu’ils sont prêts.”Le président américain a estimé que l’Iran et Israël étaient “épuisés” par le conflit qui a été déclenché le 13 juin par Israël avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, une ambition que Téhéran dément nourrir.M. Trump a affirmé que le programme nucléaire iranien avait été retardé de “plusieurs décennies” par les frappes américaines.Téhéran a admis que ses installations nucléaires avaient été “considérablement endommagées” par les bombardements israéliens et américains.Mais des experts ont soulevé la possibilité que l’Iran se soit préparé à l’attaque en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%, niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d’une bombe atomique.Et selon un document classé secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois.La Maison Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.La divulgation de CNN a provoqué la colère de M. Trump qui a annoncé une conférence de presse de M. Hegseth à 08H00 locale (12H00 GMT) afin de “lutter pour la dignité de nos grands pilotes américains”.- “Informations crédibles” -La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a assuré mercredi sur Fox News que les Etats-Unis “n’ont eu aucune indication que de l’uranium hautement enrichi ait été déplacé avant les frappes”. Elle a martelé que les installations étaient “ensevelies sous des kilomètres et des kilomètres de gravats”.John Ratcliffe, le directeur de la CIA, l’agence américaine du renseignement, a indique dans un communiqué que, selon “des informations crédibles”, le programme nucléaire de Téhéran avait été “gravement endommagé par les frappes ciblées récentes”.Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d’Israël, ont mené dimanche des bombardements qui ont selon M. Trump “complètement détruit” les trois principaux sites nucléaires iraniens à Fordo, au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre). Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, les frappes israéliennes ont fait au moins 627 morts et plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités. – “Droits légitimes” -Téhéran, qui a réaffirmé ses “droits légitimes” à développer un programme nucléaire civil, s’est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions sévères frappant son économie.La guerre a empêché la tenue d’une nouvelle session prévue le 15 juin de ces pourparlers irano-américains sous médiation omanaise, qui avaient été lancés en avril.La guerre a porté un “coup dur” au programme nucléaire de Téhéran mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”, a affirmé de son côté le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne “a perdu la visibilité sur (les stocks d’uranium enrichi) à partir du moment où les hostilités ont commencé”, a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi.Le Parlement iranien a voté de son côté en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA.Voyant un “très mauvais signal”, l’Allemagne a appelé jeudi Téhéran à ne pas suspendre cette coopération.