Gabon: Five things to knowWed, 09 Apr 2025 05:43:03 GMT
Gabon, a small oil-rich but heavily indebted central African country, elects a new president on Saturday after 19 months of interim rule by military leaders who seized power in a coup.Here are five key facts about the country: Â – The Bongos -Strongman Brice Oligui Nguema, 50, has led Gabon since the August 30, 2023 putsch, …
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Oil-rich Gabon vows revamp after 55 years of plunder and wasteWed, 09 Apr 2025 05:41:13 GMT
After decades of suffering what a government minister called “financial evaporation”, oil-rich Gabon badly needs to revamp crucial infrastructure and diversify its economy but is heavily indebted.The small central African country holds presidential elections on Saturday, after 19 months under military leadership following a coup that ended more than five decades of Bongo dynasty rule. While …
Gabon elects new president with junta chief frontrunnerWed, 09 Apr 2025 05:39:44 GMT
Gabon votes on Saturday to pick a president with junta chief Brice Oligui Nguema the hot favourite to become the oil-rich country’s first elected leader since his August 2023 coup.Nineteen months after he ended more than five decades of Bongo dynastic rule widely viewed as corrupt, the 50-year-old career soldier has predicted a “historic victory” for himself …
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Taxer les engrais russes, le projet de l’UE qui inquiète les agriculteurs
Dans le bras de fer qui l’oppose à Moscou, l’Union européenne voudrait surtaxer à partir de juillet les millions de tonnes d’engrais qui arrivent de Russie chaque année. Mais le sujet est inflammable pour les agriculteurs du continent, qui craignent une explosion des prix.Car l’Europe est dopée aux engrais russes. Avec 6,2 millions de tonnes en 2024, et déjà près de 2 millions depuis début 2025, le “made in” Russie représente un quart des importations de fertilisants, selon les données de la Commission européenne.”L’origine russe est la plus compétitive en termes de prix, et en raison d’une logistique bien établie” pour approvisionner l’UE, explique Dominique Dejonckheere, au Copa-Cogeca, l’organisation des syndicats agricoles européens.Plus de trois ans après l’invasion russe de l’Ukraine, l’Union européenne a décidé de taper du poing sur la table. Bruxelles veut priver la Russie d’une manne qui finance son effort de guerre. L’UE entend aussi empêcher les Russes de passer par ces engrais pour exporter leur gaz naturel, principale matière première utilisée dans la fabrication de ces fertilisants azotés.Pour couper le robinet, des taxes sur les engrais russes comme bélarusses pourraient donc entrer en vigueur à partir de l’été, avec une augmentation progressive durant trois ans. Approuvées mi-mars par les États membres, elles doivent encore être débattues en mai au Parlement européen.A la Commission, on assure que tout a été fait pour qu’elles n’affectent pas les prix de l’ensemble des engrais sur le marché.L’exécutif européen insiste sur la progressivité des taxes et promet d’intervenir si les prix grimpent. En cas d’inflation, la Commission pourrait suspendre les taxes douanières sur les engrais d’autres régions: Maghreb, Asie Centrale, États-Unis, Trinité-et-Tobago ou Nigeria…Surtout, l’Union vise une augmentation de la production européenne. L’annonce de la taxation des engrais russes est d’ailleurs applaudie par les industriels de l’UE.Le lobby européen Fertilizers Europe voudrait même des taxes plus rapides, car ses producteurs sont “exposés depuis des années à des importations à des prix artificiellement bas en provenance de la Russie et du Bélarus”, dénonce-t-il.- “Dans le rouge” -Du côté des agriculteurs, on fait en revanche la grimace. Le risque d’augmentation des prix est “une grande source d’inquiétude”, prévient Amaury Poncelet, céréalier et betteravier à Berloz dans le centre de la Belgique.”Certains collègues sont déjà dans le rouge. On comprend qu’il faut aider l’Ukraine et emmerder les Russes, mais au bout de la chaîne, c’est nous”, souligne-t-il.En mars, le Copa-Cogeca a tiré la sonnette d’alarme dans un communiqué.”La proposition de la Commission n’est pas suffisamment équilibrée, on a le sentiment que les agriculteurs sont les oubliés”, regrette Dominique Dejonckheere.Le lobby agricole plaide pour un report d’un an des taxes ou des dérogations autorisant l’épandage d’autres produits: les effluents d’élevage.Le moment venu, les syndicats n’excluent pas un mouvement de protestation “si les prix des engrais se mettent à augmenter fortement et que la Commission n’est pas capable de réagir rapidement”.L’exécutif européen, déjà confronté à un vaste mouvement de colère agricole à la fin du précédent mandat, surveille donc le sujet comme le lait sur le feu.Le 19 mai, une réunion de l’observatoire européen du marché des engrais, avec industriels, agriculteurs et responsables européens devrait permettre de prendre la température.Au Parlement, la rapporteuse du texte, la Lettone Inese Vaidere (PPE, droite) se veut rassurante. “La situation est sous contrôle”, “nos agriculteurs ne seront pas très affectés” car il y a des capacités européennes et de “nombreux autres pays prêts à nous fournir des engrais”, affirme cette élue.Mais des divergences se manifestent jusque dans son propre groupe. L’eurodéputée française Céline Imart, également exploitante céréalière, plaide pour reporter la taxation des engrais russes à 2026 ou pour une baisse des tarifs douaniers immédiate sur les importations d’autres pays, sans attendre une éventuelle inflation.”Bien sûr qu’il faut réduire la dépendance aux engrais russes”, mais “les agriculteurs payent toujours le prix sans rien demander, ils s’en prennent plein la tête”, estime-t-elle.
Taxer les engrais russes, le projet de l’UE qui inquiète les agriculteurs
Dans le bras de fer qui l’oppose à Moscou, l’Union européenne voudrait surtaxer à partir de juillet les millions de tonnes d’engrais qui arrivent de Russie chaque année. Mais le sujet est inflammable pour les agriculteurs du continent, qui craignent une explosion des prix.Car l’Europe est dopée aux engrais russes. Avec 6,2 millions de tonnes en 2024, et déjà près de 2 millions depuis début 2025, le “made in” Russie représente un quart des importations de fertilisants, selon les données de la Commission européenne.”L’origine russe est la plus compétitive en termes de prix, et en raison d’une logistique bien établie” pour approvisionner l’UE, explique Dominique Dejonckheere, au Copa-Cogeca, l’organisation des syndicats agricoles européens.Plus de trois ans après l’invasion russe de l’Ukraine, l’Union européenne a décidé de taper du poing sur la table. Bruxelles veut priver la Russie d’une manne qui finance son effort de guerre. L’UE entend aussi empêcher les Russes de passer par ces engrais pour exporter leur gaz naturel, principale matière première utilisée dans la fabrication de ces fertilisants azotés.Pour couper le robinet, des taxes sur les engrais russes comme bélarusses pourraient donc entrer en vigueur à partir de l’été, avec une augmentation progressive durant trois ans. Approuvées mi-mars par les États membres, elles doivent encore être débattues en mai au Parlement européen.A la Commission, on assure que tout a été fait pour qu’elles n’affectent pas les prix de l’ensemble des engrais sur le marché.L’exécutif européen insiste sur la progressivité des taxes et promet d’intervenir si les prix grimpent. En cas d’inflation, la Commission pourrait suspendre les taxes douanières sur les engrais d’autres régions: Maghreb, Asie Centrale, États-Unis, Trinité-et-Tobago ou Nigeria…Surtout, l’Union vise une augmentation de la production européenne. L’annonce de la taxation des engrais russes est d’ailleurs applaudie par les industriels de l’UE.Le lobby européen Fertilizers Europe voudrait même des taxes plus rapides, car ses producteurs sont “exposés depuis des années à des importations à des prix artificiellement bas en provenance de la Russie et du Bélarus”, dénonce-t-il.- “Dans le rouge” -Du côté des agriculteurs, on fait en revanche la grimace. Le risque d’augmentation des prix est “une grande source d’inquiétude”, prévient Amaury Poncelet, céréalier et betteravier à Berloz dans le centre de la Belgique.”Certains collègues sont déjà dans le rouge. On comprend qu’il faut aider l’Ukraine et emmerder les Russes, mais au bout de la chaîne, c’est nous”, souligne-t-il.En mars, le Copa-Cogeca a tiré la sonnette d’alarme dans un communiqué.”La proposition de la Commission n’est pas suffisamment équilibrée, on a le sentiment que les agriculteurs sont les oubliés”, regrette Dominique Dejonckheere.Le lobby agricole plaide pour un report d’un an des taxes ou des dérogations autorisant l’épandage d’autres produits: les effluents d’élevage.Le moment venu, les syndicats n’excluent pas un mouvement de protestation “si les prix des engrais se mettent à augmenter fortement et que la Commission n’est pas capable de réagir rapidement”.L’exécutif européen, déjà confronté à un vaste mouvement de colère agricole à la fin du précédent mandat, surveille donc le sujet comme le lait sur le feu.Le 19 mai, une réunion de l’observatoire européen du marché des engrais, avec industriels, agriculteurs et responsables européens devrait permettre de prendre la température.Au Parlement, la rapporteuse du texte, la Lettone Inese Vaidere (PPE, droite) se veut rassurante. “La situation est sous contrôle”, “nos agriculteurs ne seront pas très affectés” car il y a des capacités européennes et de “nombreux autres pays prêts à nous fournir des engrais”, affirme cette élue.Mais des divergences se manifestent jusque dans son propre groupe. L’eurodéputée française Céline Imart, également exploitante céréalière, plaide pour reporter la taxation des engrais russes à 2026 ou pour une baisse des tarifs douaniers immédiate sur les importations d’autres pays, sans attendre une éventuelle inflation.”Bien sûr qu’il faut réduire la dépendance aux engrais russes”, mais “les agriculteurs payent toujours le prix sans rien demander, ils s’en prennent plein la tête”, estime-t-elle.
L’effondrement d’une discothèque dominicaine fait 98 morts, dont la star du merengue Rubby Pérez
Au moins 98 personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dans l’effondrement dans la nuit lundi à mardi à Saint-Domingue du toit d’une discothèque où se produisait la star du merengue Rubby Pérez, qui a également perdu la vie.Vingt-quatre heures après l’accident survenu mardi vers 04H45 GMT, l’un des pires de l’histoire de la République dominicaine, il n’y a guère d’espoir de retrouver des personnes vivantes alors que le bilan ne cesse de s’alourdir. Des centaines de sauveteurs étaient toujours à pied d’oeuvre vers 05H00 GMT, aidés de puissants projecteurs, de groupes électrogènes et d’une grue. Les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement. Dans l’histoire récente de ce pays, une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue, avait fait 38 morts il y a deux ans et, en 2005, l’incendie d’une prison à Higuey (est) avait coûté la vie à 136 détenus.Les médias estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n’ont pas communiqué le nombre de disparus.Il y a “98 morts” selon un bilan toujours provisoire, a dit Juan Manuel Mendez, directeur du centre des opérations d’urgence, sans donner de détails sur leur nationalité.Il a assuré que les équipes de secours travailleraient tant qu’il y aurait des personnes disparues et réitéré les appels à la population à donner son sang, pour les plus de 150 personnes blessées.Il n’y aura pas de nouveau bilan avant 09H00 GMT.Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant des hôpitaux, la morgue ou la discothèque en quête de nouvelles de proches. L’une d’elles brandissait la photo d’un disparu.  Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit effondré pendant que le chanteur Rubby Pérez était sur scène. Le sort de la star du merengue a longtemps était incertain. Sa fille Zulinka Perez avait pendant la journée annoncé que son père était vivant, sous les décombres. Mais, il fait bien partie des personnes décédées. “C’est exact”, a affirmé son manageur Enrique Paulino interrogé sur la mort de Roberto Antonio Pérez Herrera “Rubby”, 69 ans, précisant: “Nous attendons que les enfants se mettent d’accord pour les funérailles”. Surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, sa musique a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. “L’ami et l’idole de notre genre vient de nous quitter”, a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.Le Jet Set organise un concert tous les lundis. La présence de “Rubby” avait attiré quantité de spectateurs.Plusieurs personnalités figurent aussi parmi les victimes, telles que la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz, ou les ex-joueurs de baseball Tony Blanco et Octavio Dotel. Ce dernier, âgé de 51 ans, avait remporté la série mondiale en 2011.Interrogée par la chaine SIN, Iris Pena, raconte qu’elle s’est échappée avec son fils, de nationalité française: “De la terre a commencé à tomber du plafond. J’ai demandé (…) si la terre avait tremblé (…). Une pierre est tombée et a fissuré la table. Nous sommes sortis”.”Mon fils allait retourner chercher son sac (…) L’impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami. Un miracle de Dieu (que je sois vivante)”, ajoute-t-elle.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la “tragédie”.Dans un communiqué, la discothèque assure “collaborer de manière totale et transparente avec les autorités pour (…) clarifier ce qui s’est passé”. Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme.
C1: Lewandowski, une cure de jouvence à confirmer avec le Barça
L’attaquant star du FC Barcelone Robert Lewandowski, qui retrouve une seconde jeunesse sous les ordres d’Hansi Flick, doit confirmer son statut face à son ancien club le Borussia Dortmund, et emmener son équipe dans le dernier carré de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2019.A 36 ans, le buteur polonais réalise sa meilleure saison sous le maillot du Barça, qu’il avait rejoint en 2022 pour un dernier défi, avec 38 buts en 44 matches, dont 9 en 10 rencontres en C1, permettant au géant catalan de rêver d’un potentiel quadruplé (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne).Des statistiques bluffantes pour l’ex-attaquant du Bayern Munich, désormais grandement attendu au moment décisif de la saison, pour maintenir cet espoir en vie, et confirmer le retour du quintuple champion d’Europe parmi les meilleures écuries du continent.”Beaucoup de gens parlent de mon âge, mais je me sens très bien physiquement et, si l’on regarde mes statistiques, il n’y a pas de différence entre maintenant et il y a quelques années”, a récemment estimé Lewandowski sur DAZN. “Je travaille plus dur que jamais et je veux encore jouer au plus haut niveau pendant plusieurs années”, a-t-il ajouté, en réponse aux interrogations sur sa capacité à gérer l’enchaînement des matches en cette fin de saison surchargée.- Bête noire du “Mur jaune” -Muet au tour précédent face à Benfica, Lewandowski retrouve son ancien club le Borussia Dortmund, où il a explosé aux yeux de l’Europe comme un numéro 9 d’exception et devenu depuis sa proie favorite.Le Polonais, qui avait notamment mené le Borussia jusqu’en finale de la Ligue des champions en 2013, avant son départ pour le Bayern, s’est en effet transformé en bête noire pour le “BVB” avec 27 réalisations en 27 rencontres.La plupart sous les ordres d’Hansi Flick, dont les principes de jeu très offensifs profitent à “Lewy”, avec au total 121 buts inscrits en 115 matches au Bayern et au Barça avec l’Allemand comme coach.Désormais considéré comme l’un des favoris à la victoire finale après l’élimination de Liverpool, le Barça aura plus que jamais besoin de son efficacité devant le but mercredi (21H) au stade olympique de Montjuic, pour se rapprocher des demi-finales et aborder le retour au Westfalenstadion plus sereinement.Le Borussia, finaliste l’an dernier et tombeur de Lille en huitièmes de finale, avait prouvé en phase de poules qu’il était capable de déranger l’armada de Flick, même s’il s’était finalement incliné (3-2) en fin de match malgré son ambiance volcanique et son célèbre “Mur jaune”.Les Allemands, désormais entraînés par l’ancien monégasque Niko Kovac, seront néanmoins privés de plusieurs éléments clés, dont leur meilleur défenseur Nico Schlotterbeck, et du milieu de terrain autrichien Marcel Sabitzer, blessés, et de l’expérimenté Pascal Gross, suspendu.Ils placeront leurs espoirs en leur N.9 Serhou Guirassy, auteur de 25 réalisations et 8 passes décisives en 37 matches cette saison, et deuxième meilleur buteur de la compétition avec 10 buts en 12 rencontres de C1, juste derrière le Brésilien Raphinha (11).