As temperatures touch 50C, Dubai runners turn to indoor marathon

Early on Saturday, as temperatures soared outside, a sprawling shopping centre in Dubai echoed to the squeak of sneakers as hundreds of people joined “Mallathon” — an indoor, air-conditioned race.The government-backed initiative aims to encourage exercise during August, often the United Arab Emirates’ hottest month, and make use of Dubai’s giant malls which are otherwise empty at that time.Running outside during summer in the Gulf, one of the world’s hottest regions where temperatures sometimes top 50C, is unpleasant and even unsafe for many.”If you run outside, it’s not healthy at all because temperatures are around 40C to 50C,” said one runner who gave his name as Rai, his platinum-blond hair pulled back with a headband.Participants wearing “Dubai Mallathon” T-shirts and sports gear ran and walked past closed stores along vacant, marbled halls that were set to be teeming with shoppers hours later.Throughout August, nine of the city’s shopping centres — including the cavernous Dubai Mall, one of the world’s biggest — are open daily for runners and walkers from 7am-10am.On weekends, runners can enter organised 10km, 5km or 2.5km races at designated malls, complete with podium presentations and prizes.During Saturday’s race at the City Centre Mirdif mall, two robots buzzed around the participants, who paused to take selfies with them.Others waited in line to use electric bikes that powered blenders to make healthy smoothies.- Mall rats -Mallathon is backed by Dubai Crown Prince Sheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, 42, whose public profile projects him as an exemplar of active living.It is one of a number of attempts to steer Dubai’s car-loving, mall-rat population towards exercise, including the 30×30 challenge, where residents are encouraged to exercise 30 minutes a day for a month.Obesity rates in the energy-rich Gulf country regularly top global charts.A study published by The Lancet in March predicted a staggering 94 percent of UAE males would be overweight or obese by 2050 — the highest in the world.Partly to blame is the furnace-like heat that ravages the region for several months a year, and is steadily growing more intense.The UAE had its hottest April on record this year, and then breached its May high two days in a row. On August 1, temperatures reached 51.8C, just shy of the national record of 52C.Menna, a 36-year-old Egyptian who has lived in Dubai for 15 years, said there was “no way” she would exercise outside in the summer.But in the mall, “we have air-conditioning, first aid, water… there’s everything that you need.” “It motivates you more when other people are doing it too,” she added.Fouzeya Faridoon, head of social activities at Dubai Sports Council, said more than 500 people had signed up for Saturday’s event, which was free.”The idea is to encourage people to exercise, especially walking and running, even in the summer,” she told AFP.Children, men, women and at least one person with a disability were among the participants who collected a medal and a bag of freebies at the finish line.Zamani, a Sri Lankan tourist, was one of the runners, along with her young children.”I like the energy, everybody is all geared up,” the 46-year-old said. “It’s very modern and chic.”

L’incendie de l’Aude “pas maîtrisé” avant dimanche soir

L’incendie dans le massif des Corbières, qui a parcouru 16.000 hectares et mobilise toujours 1.400 pompiers samedi, ne sera pas sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers qui s’attendent à une fin de weekend difficile.  “Le feu est fixé mais non maîtrisé, nous avons encore des points chauds (…) jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a estimé le colonel Christophe Magny lors d’un point-presse conjoint avec le préfet de l’Aude, à Lézignan-Corbières.Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.Dimanche, a-t-il ajouté, “ce sera une journée de transition en termes de vent”, avec “des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l’incendie”.Samedi, alors que l’Aude est en vigilance orange canicule, les pompiers restent sur le qui-vive, surveillent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.- de nouveaux accès -Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a dit pour sa part le préfet de l’Aude Christian Pouget.Vendredi en fin de journée, une reprise du feu près de la commune de Jonquières a nécessité l’appui de quatre Canadair.L’incendie ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu le préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le plus touché par le feu, une autre habitante est grièvement brûlée. Quatre personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, dix-neuf ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien. “Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane”, annoncé pour dimanche, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu’ici estimé la superficie à 17.000 hectares parcourus.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. “Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité”, a-t-il ajouté. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

L’incendie de l’Aude “pas maîtrisé” avant dimanche soir

L’incendie dans le massif des Corbières, qui a parcouru 16.000 hectares et mobilise toujours 1.400 pompiers samedi, ne sera pas sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers qui s’attendent à une fin de weekend difficile.  “Le feu est fixé mais non maîtrisé, nous avons encore des points chauds (…) jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a estimé le colonel Christophe Magny lors d’un point-presse conjoint avec le préfet de l’Aude, à Lézignan-Corbières.Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.Dimanche, a-t-il ajouté, “ce sera une journée de transition en termes de vent”, avec “des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l’incendie”.Samedi, alors que l’Aude est en vigilance orange canicule, les pompiers restent sur le qui-vive, surveillent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.- de nouveaux accès -Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a dit pour sa part le préfet de l’Aude Christian Pouget.Vendredi en fin de journée, une reprise du feu près de la commune de Jonquières a nécessité l’appui de quatre Canadair.L’incendie ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu le préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le plus touché par le feu, une autre habitante est grièvement brûlée. Quatre personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, dix-neuf ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien. “Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane”, annoncé pour dimanche, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu’ici estimé la superficie à 17.000 hectares parcourus.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. “Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité”, a-t-il ajouté. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

L’incendie de l’Aude “pas maîtrisé” avant dimanche soir

L’incendie dans le massif des Corbières, qui a parcouru 16.000 hectares et mobilise toujours 1.400 pompiers samedi, ne sera pas sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers qui s’attendent à une fin de weekend difficile.  “Le feu est fixé mais non maîtrisé, nous avons encore des points chauds (…) jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a estimé le colonel Christophe Magny lors d’un point-presse conjoint avec le préfet de l’Aude, à Lézignan-Corbières.Un vent sec et chaud à 50 km/h, des températures autour de 40 degrés: les conditions météorologiques prévues pour dimanche préoccupent les autorités.Dimanche, a-t-il ajouté, “ce sera une journée de transition en termes de vent”, avec “des conditions qui se rapprochent de celles du jour du départ de l’incendie”.Samedi, alors que l’Aude est en vigilance orange canicule, les pompiers restent sur le qui-vive, surveillent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.- de nouveaux accès -Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a dit pour sa part le préfet de l’Aude Christian Pouget.Vendredi en fin de journée, une reprise du feu près de la commune de Jonquières a nécessité l’appui de quatre Canadair.L’incendie ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu le préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité, notamment dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le plus touché par le feu, une autre habitante est grièvement brûlée. Quatre personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, dix-neuf ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien. “Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane”, annoncé pour dimanche, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile, qui avait jusqu’ici estimé la superficie à 17.000 hectares parcourus.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. “Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité”, a-t-il ajouté. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

La vague de chaleur accable le sud de la France

Plans d’eau et grottes pris d’assaut: le sud de la France est en proie à une nouvelle vague de chaleur, la deuxième de cet été, et qui devrait s’étendre encore dimanche et au-delà.De la Dordogne à la Haute-Savoie en passant par le Cantal et la Drôme, une vaste partie sud du pays va connaître un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C, et qui pourront atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.Samedi matin, les températures minimales ont souvent dépassé les 20 °C dans le sud, avec par exemple 24,4 °C à Nice, ou 23 °C au Tech (Pyrénées-Orientales), a indiqué l’institution.Dimanche, “la chaleur va encore monter d’un cran dans le sud” et l’alerte sera étendue à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec 40 départements hors Corse en vigilance orange canicule, à ce stade jusqu’à minuit, selon Météo-France.Quant à la journée de lundi, elle se caractérisera par une “remontée d’une masse d’air extrêmement chaud sur une large partie du pays”, y compris au nord de la Loire, et sera sans doute “la plus chaude à l’échelle nationale”, a indiqué le prévisionniste.Face à ces circonstances, “protégez-vous”, insiste Météo-France, appelant chacun à rester au frais, privilégier “les activités douces et sans effort” ou encore “prendre des nouvelles de vos proches et des plus fragiles”.- Journée “pénible” -Pour se rafraîchir, les estivants sont quant à eux très nombreux au bord de l’eau ou en montagne, tandis que d’autres cherchent des alternatives, y compris sous terre. En Dordogne, où l’on attend des pics à 38°C samedi après-midi, la grotte de Villars, ornée de peintures préhistoriques vieilles de 20.000 ans, devrait ainsi faire le plein de visiteurs tout le week-end. “C’est simple : on a systématiquement des pics de visites quand il pleut, pour se mettre à l’abri, et quand il fait trop chaud, pour se rafraîchir. Habituellement c’est plus calme les samedis en août, mais là on part sur une grosse journée”, raconte l’un de ses gérants, Benoit Birckel, à l’accueil du site situé à 40 km au nord de Périgueux et dont les galeries affichent une température stable autour de 13°C, quelle que soit la saison.Mais pour Ophélie et Aurore, deux jeunes femmes dans la vingtaine qui travaillent dans un magasin d’alimentation du centre de Grenoble, la journée s’annonce “pénible” car “il fait souvent plus chaud dans le magasin que dehors”. “Et encore, ça va par rapport aux années d’avant, parce qu’on a de petites clims dans le fond du magasin”, disent-elles à l’AFP. Pas de répit lorsqu’elles rentreront chez elles, leurs appartements étant “mal isolés”. “On vit dans le noir, on a chaud, avec le ventilateur allumé”, souligne Ophélie. – La 51e depuis 1947 -Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France. L’épisode s’accompagne d’un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans le massif des Corbières et mobilise toujours 1.400 pompiers samedi ne pourra pas être sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers.Il coïncide en outre avec un week-end “difficile” de chassé-croisé entre automobilistes. La journée de samedi, classée orange au niveau national dans les deux sens et annoncée comme la plus chargée, a tenu ses promesses avec un pic de presque 1.240 km de bouchons atteint peu avant midi, au-delà des niveaux déjà considérés comme “exceptionnels” par Bison Futé. Les axes les plus touchés sont l’A9 et l’A7, selon la même source. La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d'”anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures” dans ses trains les plus anciens. “L’ensemble des clients concernés bénéficient de l’échange ou du remboursement sans frais de leurs billets”, précise la SNCF.

La vague de chaleur accable le sud de la France

Plans d’eau et grottes pris d’assaut: le sud de la France est en proie à une nouvelle vague de chaleur, la deuxième de cet été, et qui devrait s’étendre encore dimanche et au-delà.De la Dordogne à la Haute-Savoie en passant par le Cantal et la Drôme, une vaste partie sud du pays va connaître un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C, et qui pourront atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.Samedi matin, les températures minimales ont souvent dépassé les 20 °C dans le sud, avec par exemple 24,4 °C à Nice, ou 23 °C au Tech (Pyrénées-Orientales), a indiqué l’institution.Dimanche, “la chaleur va encore monter d’un cran dans le sud” et l’alerte sera étendue à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec 40 départements hors Corse en vigilance orange canicule, à ce stade jusqu’à minuit, selon Météo-France.Quant à la journée de lundi, elle se caractérisera par une “remontée d’une masse d’air extrêmement chaud sur une large partie du pays”, y compris au nord de la Loire, et sera sans doute “la plus chaude à l’échelle nationale”, a indiqué le prévisionniste.Face à ces circonstances, “protégez-vous”, insiste Météo-France, appelant chacun à rester au frais, privilégier “les activités douces et sans effort” ou encore “prendre des nouvelles de vos proches et des plus fragiles”.- Journée “pénible” -Pour se rafraîchir, les estivants sont quant à eux très nombreux au bord de l’eau ou en montagne, tandis que d’autres cherchent des alternatives, y compris sous terre. En Dordogne, où l’on attend des pics à 38°C samedi après-midi, la grotte de Villars, ornée de peintures préhistoriques vieilles de 20.000 ans, devrait ainsi faire le plein de visiteurs tout le week-end. “C’est simple : on a systématiquement des pics de visites quand il pleut, pour se mettre à l’abri, et quand il fait trop chaud, pour se rafraîchir. Habituellement c’est plus calme les samedis en août, mais là on part sur une grosse journée”, raconte l’un de ses gérants, Benoit Birckel, à l’accueil du site situé à 40 km au nord de Périgueux et dont les galeries affichent une température stable autour de 13°C, quelle que soit la saison.Mais pour Ophélie et Aurore, deux jeunes femmes dans la vingtaine qui travaillent dans un magasin d’alimentation du centre de Grenoble, la journée s’annonce “pénible” car “il fait souvent plus chaud dans le magasin que dehors”. “Et encore, ça va par rapport aux années d’avant, parce qu’on a de petites clims dans le fond du magasin”, disent-elles à l’AFP. Pas de répit lorsqu’elles rentreront chez elles, leurs appartements étant “mal isolés”. “On vit dans le noir, on a chaud, avec le ventilateur allumé”, souligne Ophélie. – La 51e depuis 1947 -Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France. L’épisode s’accompagne d’un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans le massif des Corbières et mobilise toujours 1.400 pompiers samedi ne pourra pas être sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers.Il coïncide en outre avec un week-end “difficile” de chassé-croisé entre automobilistes. La journée de samedi, classée orange au niveau national dans les deux sens et annoncée comme la plus chargée, a tenu ses promesses avec un pic de presque 1.240 km de bouchons atteint peu avant midi, au-delà des niveaux déjà considérés comme “exceptionnels” par Bison Futé. Les axes les plus touchés sont l’A9 et l’A7, selon la même source. La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d'”anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures” dans ses trains les plus anciens. “L’ensemble des clients concernés bénéficient de l’échange ou du remboursement sans frais de leurs billets”, précise la SNCF.

La vague de chaleur accable le sud de la France

Plans d’eau et grottes pris d’assaut: le sud de la France est en proie à une nouvelle vague de chaleur, la deuxième de cet été, et qui devrait s’étendre encore dimanche et au-delà.De la Dordogne à la Haute-Savoie en passant par le Cantal et la Drôme, une vaste partie sud du pays va connaître un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C, et qui pourront atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.Samedi matin, les températures minimales ont souvent dépassé les 20 °C dans le sud, avec par exemple 24,4 °C à Nice, ou 23 °C au Tech (Pyrénées-Orientales), a indiqué l’institution.Dimanche, “la chaleur va encore monter d’un cran dans le sud” et l’alerte sera étendue à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec 40 départements hors Corse en vigilance orange canicule, à ce stade jusqu’à minuit, selon Météo-France.Quant à la journée de lundi, elle se caractérisera par une “remontée d’une masse d’air extrêmement chaud sur une large partie du pays”, y compris au nord de la Loire, et sera sans doute “la plus chaude à l’échelle nationale”, a indiqué le prévisionniste.Face à ces circonstances, “protégez-vous”, insiste Météo-France, appelant chacun à rester au frais, privilégier “les activités douces et sans effort” ou encore “prendre des nouvelles de vos proches et des plus fragiles”.- Journée “pénible” -Pour se rafraîchir, les estivants sont quant à eux très nombreux au bord de l’eau ou en montagne, tandis que d’autres cherchent des alternatives, y compris sous terre. En Dordogne, où l’on attend des pics à 38°C samedi après-midi, la grotte de Villars, ornée de peintures préhistoriques vieilles de 20.000 ans, devrait ainsi faire le plein de visiteurs tout le week-end. “C’est simple : on a systématiquement des pics de visites quand il pleut, pour se mettre à l’abri, et quand il fait trop chaud, pour se rafraîchir. Habituellement c’est plus calme les samedis en août, mais là on part sur une grosse journée”, raconte l’un de ses gérants, Benoit Birckel, à l’accueil du site situé à 40 km au nord de Périgueux et dont les galeries affichent une température stable autour de 13°C, quelle que soit la saison.Mais pour Ophélie et Aurore, deux jeunes femmes dans la vingtaine qui travaillent dans un magasin d’alimentation du centre de Grenoble, la journée s’annonce “pénible” car “il fait souvent plus chaud dans le magasin que dehors”. “Et encore, ça va par rapport aux années d’avant, parce qu’on a de petites clims dans le fond du magasin”, disent-elles à l’AFP. Pas de répit lorsqu’elles rentreront chez elles, leurs appartements étant “mal isolés”. “On vit dans le noir, on a chaud, avec le ventilateur allumé”, souligne Ophélie. – La 51e depuis 1947 -Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France. L’épisode s’accompagne d’un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans le massif des Corbières et mobilise toujours 1.400 pompiers samedi ne pourra pas être sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers.Il coïncide en outre avec un week-end “difficile” de chassé-croisé entre automobilistes. La journée de samedi, classée orange au niveau national dans les deux sens et annoncée comme la plus chargée, a tenu ses promesses avec un pic de presque 1.240 km de bouchons atteint peu avant midi, au-delà des niveaux déjà considérés comme “exceptionnels” par Bison Futé. Les axes les plus touchés sont l’A9 et l’A7, selon la même source. La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d'”anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures” dans ses trains les plus anciens. “L’ensemble des clients concernés bénéficient de l’échange ou du remboursement sans frais de leurs billets”, précise la SNCF.

Dix ans après, le succès populaire des “cars Macron” malgré des infrastructures obsolètes

“Les +cars Macron+ n’ont pas été accompagnés des +gares Macron+.”: depuis dix ans, les liaisons longue distance en bus sont un succès populaire, mais elles restent confrontées à des infrastructures obsolètes pour satisfaire les besoins des clients et permettre un développement plus important.Un mercredi d’août à Paris-Bercy, les gens se pressent le long du quai étroit où s’alignent les bus orange et verts, entre quelques distributeurs automatiques, des bancs pleins et des toilettes publiques hors service.Assises sur leurs valises en attendant le départ, Farah et Sofia, 29 ans, styliste et photographe, expliquent prendre le car “régulièrement pour le travail”, entre Paris et Bruxelles, où elles vivent.Si elles ont choisi cette option depuis “quatre ou cinq ans” — 4 heures de trajet contre moins d’une heure trente par le rail —  c’est avant tout pour le prix du billet, “moins cher que le train”.Comme elles, 11,1 millions de passagers ont voyagé sur des lignes de car longue distance en 2024, une hausse de 14% par rapport à 2023, selon le rapport annuel de l’Autorité de régulation des transports (ART).Un essor rendu possible par la loi du 7 août 2015, dite “loi Macron”, qui a libéralisé le transport longue distance en autocar, jusqu’alors chasse gardée du rail, avec l’ambition d’en faire une solution économique pour les grands trajets. L’objectif initial était d’atteindre cinq millions de passagers annuels, contre quelques dizaines de milliers avant la loi.En incluant l’international, la fréquentation atteint 27 millions en 2024, pour plus de 200 destinations proposées par les deux principaux acteurs du secteur: Flixbus et BlaBlaCar Bus, qui exploitent près de 100 % des liaisons.Parmi les trajets les plus fréquentés figurent Lille–Paris, Paris–Rouen ou Le Havre–Paris, mais aussi des liaisons transversales comme Clermont-Ferrand–Lyon, ou encore Bordeaux-Grenoble, sans passer nécessairement par la capitale contrairement au train.- “Manque d’infrastructures” -En dix ans, ces autocars “ont trouvé leur clientèle, ils répondent à une demande de gens qui n’avaient pas les moyens financiers ou les moyens de se déplacer”, se réjouit Michel Quidort, vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT).En attendant sa correspondance dans la gare routière de Biarritz, Emilia Potdevin, une étudiante de 19 ans, explique avoir choisi le bus pour des raisons économiques mais aussi pour sa “dimension écologique”: “Le fait de remplir le bus, ça limite la consommation.”Dans son rapport annuel, l’ART relève que les émissions moyennes par passager des cars sont “presque cinq fois moindres” que celles des voitures, et “proches” de celles des TER.Michel Quidort regrette en revanche une qualité de service “plus discutable, notamment avec la quasi-inexistence de gares routières dignes de ce nom”.Les exploitants eux-mêmes tirent la sonnette d’alarme: “Ce qui freine le développement, ce n’est pas notre volonté, c’est le manque d’infrastructures”, estime le directeur de BlaBlaCar Bus, Aurélien Gandois, qui déplore l’absence de “gares Macron” pour accompagner l’expansion de ce mode de transport en France.Même constat pour Charles Billard, porte-parole de Flixbus : “Dans la loi Macron, ils ont libéralisé le voyage par autocar, mais ils n’ont pas prévu quelque chose pour accueillir ces autocars”.- “Ni abri, ni toilettes” -La gare de Bercy, où Sofia décrit une “ambiance glauque” dans laquelle elle ne sent pas en sécurité, “surtout s’il faut passer par le parc” qui la jouxte, illustre ce constat.Il s’agit pourtant de la plus grande gare routière de France, fréquentée par 4,7 millions de passagers chaque année.En attendant son bus pour le Portugal, Georges Da Costa, 46 ans, estime lui l’offre de service suffisante pour ses besoins, tout en reconnaissant que “l’endroit gagnerait à être un peu plus propre”.”Le niveau d’équipement des grandes gares nationales reste en deçà des standards attendus”, reconnaît l’ART dans son rapport.Elle pointe notamment du doigt celle de Lille-Europe, pourtant sixième en 2024 en matière de fréquentation avec plus d’un million de passagers. Aucun des neuf équipements analysés (sanitaires, salle d’attente, personnel…) n’y est disponible.”Il n’y a rien, ni abri, ni toilettes”, dénonce Michel Quidort: “Juste un poteau à côté d’une immense gare” ferroviaire.Comme l’implantation et la gestion des gares routières dépendent des autorités locales, “il y a autant de configurations que de villes et d’arrêts”, souligne Charles Billard.”On souhaite qu’à terme, dans une nouvelle loi des transports, il y ait quelque chose de plus cadré pour donner aussi les moyens aux villes”, espère Aurélien Gandois.