Le Canada impose des droits de douane de 25% sur des importations auto américaines

Le Premier ministre canadien Mark Carney a annoncé jeudi des droits de douane de 25% sur certaines importations automobiles américaines, quelques heures après l’entrée en vigueur d’une taxe de même montant aux Etats-Unis sur tous les véhicules importés.Le tarif douanier canadien vise “tous les véhicules importés des Etats-Unis qui ne respectent pas” l’accord commercial nord-américain AEUMC, a annoncé M. Carney. Les droits de douane sur des importations de véhicules américains représentant une valeur de 35,6 milliards de dollars canadiens (25,3 milliards de dollars américains), devraient entrer en vigueur dans les prochains jours, a fait savoir son bureau à l’AFP.Les droits de douane canadiens auront une incidence sur les voitures et les camionnettes fabriquées avec moins de 75 % de pièces nord-américaines, soit environ 10 % de tous les véhicules expédiés des États-Unis vers le Canada, ce qui représente environ 67 000 véhicules par an.Le Canada a été épargné par la nouvelle vague de droits de douane annoncée mercredi par le président américain Donald Trump à l’encontre de la quasi-totalité des pays du monde, désormais confrontés à un tarif douanier d’au moins 10% sur toutes leurs ventes aux Etats-Unis.Mais Ottawa, premier partenaire commercial de Washington, est déjà visé par des droits de douane américains supplémentaires sur l’acier et sur l’aluminium, ainsi que sur les automobiles depuis jeudi matin.Dès l’entrée en vigueur de cette mesure, le constructeur automobile Stellantis, l’un des principaux constructeurs mondiaux, a annoncé une suspension de deux semaines de la production dans son usine canadienne de Windsor.La guerre commerciale déclenchée par le président des Etats-Unis “va provoquer une rupture dans l’économie mondiale”, a estimé M. Carney.”Le système commercial mondial ancré aux Etats-Unis et auquel le Canada s’était fié depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (…) n’existe plus”, a-t-il poursuivi.”La période de 80 ans pendant laquelle les Etats-Unis ont embrassé un rôle dirigeant dans l’économie mondiale, forgé des alliances fondées sur la confiance et le respect mutuel, et été les champions du libre-échange de biens et des services est terminée”, a affirmé le Premier ministre canadien.Ottawa a déjà imposé, en représailles, des droits de douane sur des biens de consommation américains d’une valeur de 30 milliards de dollars canadiens et sur des importations américaines d’acier et d’aluminium au Canada d’une valeur de 30 milliards de dollars canadiens.Lors d’un échange téléphonique la semaine dernière avec Donald Trump, M. Carney s’est mis d’accord avec le président américain pour discuter de l’avenir du commerce bilatéral après les élections législatives du 28 avril au Canada. Les produits canadiens et mexicains respectant les termes de l’accord AEUMC ne sont, à l’heure actuelle, pas visés par de nouvelles taxes. Tous les autres subissent jusqu’à 25% de droits de douane depuis mars.

L’émissaire spécial de Poutine rencontre à Washington des représentants de l’administration Trump

L’émissaire économique spécial du président russe Vladimir Poutine, Kirill Dmitriev, a rencontré jeudi à Washington des représentants de l’administration Trump, en plein rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis.Il s’agit de la première visite d’un haut responsable russe à Washington depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, à laquelle le président américain Donald Trump assure vouloir trouver une issue rapide en négociant avec Moscou. “Nous constatons une dynamique positive dans nos relations”, a déclaré M. Dmitriev à la presse russe présente à Washington. “Il faudra encore un certain nombre de réunions pour que nous puissions résoudre tous nos différends. (…) Le processus de dialogue et de résolution prendra du temps. Mais, en même temps, il progresse de manière positive et constructive.””Bien sûr, il y a des désaccords sur différents points, mais il y a un processus, il y a un dialogue qui, selon nous, aidera à surmonter ces désaccords”, a-t-il ajouté. “Nous avons également discuté d’une éventuelle coopération dans l’Arctique, dans les métaux rares et dans d’autres secteurs.” Cette rencontre intervient au lendemain de l’annonce par M. Trump de lourds droits de douane à l’encontre de nombreux pays, mais pas la Russie, déjà visée par des sanctions américaines en raison de la guerre et qui n’est officiellement plus un partenaire commercial significatif, selon Washington.L’émissaire russe a jugé favorablement les droits de douane annoncés par M. Trump, estimant qu’ils “créent un précédent pour une croissance autonome et la création d’emplois durables” aux Etats-Unis.Interrogé sur cette visite, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a souligné que l’envoyé spécial s’y trouvait “dans le cadre de son mandat”, c’est-à-dire pour parler de coopération économique.Patron du puissant Fonds souverain russe, Kirill Dmitriev n’est pas impliqué dans les pourparlers sur l’Ukraine.- “Pas un processus facile” -Des médias américains ont annoncé son arrivée sur le sol américain dès mercredi, mais la Maison Blanche n’a pas confirmé sa venue à ce stade. Il n’était pas clair s’il s’était déjà entretenu avec des représentants américains.Selon la chaîne américaine CNN, Kirill Dmitriev doit échanger avec l’émissaire américain Steve Witkoff sur la remise à plat des relations bilatérales, très dégradées par des années de tensions qui ont culminé depuis 2022 et l’invasion de l’Ukraine, soutenue financièrement et militairement par les États-Unis.Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a pour sa part qualifié de “dynamique” le dialogue depuis plusieurs semaines avec les Etats-Unis “sur les irritants”, évoquant “quelques progrès” mais “pas de percées” à ce stade.M. Dmitriev a également indiqué que “le rétablissement du transport aérien” entre les deux pays avait été évoqué. – Trump “très énervé” -Le 13 mars, c’était Steve Witkoff qui s’était déplacé en personne à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine au Kremlin. Sa visite n’avait toutefois pas permis d’aboutir à une trêve sans conditions des combats en Ukraine, comme proposé par Donald Trump et validé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Depuis, le locataire de la Maison Blanche s’est dit “très énervé, furieux” contre son homologue russe, après que Vladimir Poutine eut évoqué l’idée d’une “administration transitoire” en Ukraine, sans M. Zelensky, dans le cadre du processus de paix.Dans la foulée, il a menacé la Russie de sanctions secondaires visant son pétrole si Moscou et Washington ne parvenaient pas à un accord rapide sur le dossier ukrainien.Kirill Dmitriev est personnellement sous sanctions américaines depuis 2022 et a eu besoin d’une suspension temporaire de ces restrictions pour obtenir un visa afin de se rendre aux États-Unis.Il figurait parmi les négociateurs russes lors des pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite, quelques jours après le premier appel officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump depuis le retour de ce dernier à la Maison Blanche en janvier.Né à Kiev sous l’URSS, Kirill Dmitriev connaît très bien les Etats-Unis où il a fait carrière, travaillant auparavant pour la banque Goldman Sachs à New York, ainsi qu’au sein du cabinet de conseil McKinsey. Il est diplômé de l’université de Stanford et de la prestigieuse Harvard Business School. 

L’émissaire spécial de Poutine rencontre à Washington des représentants de l’administration Trump

L’émissaire économique spécial du président russe Vladimir Poutine, Kirill Dmitriev, a rencontré jeudi à Washington des représentants de l’administration Trump, en plein rapprochement entre la Russie et les Etats-Unis.Il s’agit de la première visite d’un haut responsable russe à Washington depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, à laquelle le président américain Donald Trump assure vouloir trouver une issue rapide en négociant avec Moscou. “Nous constatons une dynamique positive dans nos relations”, a déclaré M. Dmitriev à la presse russe présente à Washington. “Il faudra encore un certain nombre de réunions pour que nous puissions résoudre tous nos différends. (…) Le processus de dialogue et de résolution prendra du temps. Mais, en même temps, il progresse de manière positive et constructive.””Bien sûr, il y a des désaccords sur différents points, mais il y a un processus, il y a un dialogue qui, selon nous, aidera à surmonter ces désaccords”, a-t-il ajouté. “Nous avons également discuté d’une éventuelle coopération dans l’Arctique, dans les métaux rares et dans d’autres secteurs.” Cette rencontre intervient au lendemain de l’annonce par M. Trump de lourds droits de douane à l’encontre de nombreux pays, mais pas la Russie, déjà visée par des sanctions américaines en raison de la guerre et qui n’est officiellement plus un partenaire commercial significatif, selon Washington.L’émissaire russe a jugé favorablement les droits de douane annoncés par M. Trump, estimant qu’ils “créent un précédent pour une croissance autonome et la création d’emplois durables” aux Etats-Unis.Interrogé sur cette visite, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a souligné que l’envoyé spécial s’y trouvait “dans le cadre de son mandat”, c’est-à-dire pour parler de coopération économique.Patron du puissant Fonds souverain russe, Kirill Dmitriev n’est pas impliqué dans les pourparlers sur l’Ukraine.- “Pas un processus facile” -Des médias américains ont annoncé son arrivée sur le sol américain dès mercredi, mais la Maison Blanche n’a pas confirmé sa venue à ce stade. Il n’était pas clair s’il s’était déjà entretenu avec des représentants américains.Selon la chaîne américaine CNN, Kirill Dmitriev doit échanger avec l’émissaire américain Steve Witkoff sur la remise à plat des relations bilatérales, très dégradées par des années de tensions qui ont culminé depuis 2022 et l’invasion de l’Ukraine, soutenue financièrement et militairement par les États-Unis.Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a pour sa part qualifié de “dynamique” le dialogue depuis plusieurs semaines avec les Etats-Unis “sur les irritants”, évoquant “quelques progrès” mais “pas de percées” à ce stade.M. Dmitriev a également indiqué que “le rétablissement du transport aérien” entre les deux pays avait été évoqué. – Trump “très énervé” -Le 13 mars, c’était Steve Witkoff qui s’était déplacé en personne à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine au Kremlin. Sa visite n’avait toutefois pas permis d’aboutir à une trêve sans conditions des combats en Ukraine, comme proposé par Donald Trump et validé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Depuis, le locataire de la Maison Blanche s’est dit “très énervé, furieux” contre son homologue russe, après que Vladimir Poutine eut évoqué l’idée d’une “administration transitoire” en Ukraine, sans M. Zelensky, dans le cadre du processus de paix.Dans la foulée, il a menacé la Russie de sanctions secondaires visant son pétrole si Moscou et Washington ne parvenaient pas à un accord rapide sur le dossier ukrainien.Kirill Dmitriev est personnellement sous sanctions américaines depuis 2022 et a eu besoin d’une suspension temporaire de ces restrictions pour obtenir un visa afin de se rendre aux États-Unis.Il figurait parmi les négociateurs russes lors des pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite, quelques jours après le premier appel officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump depuis le retour de ce dernier à la Maison Blanche en janvier.Né à Kiev sous l’URSS, Kirill Dmitriev connaît très bien les Etats-Unis où il a fait carrière, travaillant auparavant pour la banque Goldman Sachs à New York, ainsi qu’au sein du cabinet de conseil McKinsey. Il est diplômé de l’université de Stanford et de la prestigieuse Harvard Business School. 

Les marchés financiers chamboulés par l’offensive commerciale de Trump

Les Bourses mondiales ont été traversées par un vent de panique jeudi, au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’une large offensive commerciale mondiale, certains indices touchant des plus bas qu’ils n’avaient pas atteint depuis des mois, voire des années.A Wall Street, le Dow Jones a clôturé en perte de 3,98%, l’indice Nasdaq a terminé à -5,97%, au plus bas depuis mars 2020, et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 4,84%, sa plus forte baisse, également en clôture, depuis juin 2020.En Europe aussi, les investisseurs se sont détournés des actions. Paris a cédé 3,31%, son plus fort recul quotidien depuis la séance du 15 mars 2023. Francfort a perdu 3,01%, Milan 3,60% et Londres 1,55%.Le président américain a lancé mercredi une charge commerciale massive sous la forme de droits de douane très lourds, en particulier contre l’Asie et l’Union européenne, s’attirant des menaces de riposte qui risquent d’asphyxier l’économie mondiale.L’offensive de la Maison-Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, prévoit un droit de douane plancher supplémentaire de 10% et des majorations pour certains pays: 20% de taxes pour l’Union européenne, 34% pour la Chine 24% pour le Japon ou encore 31% pour la Suisse.”Les droits de douane sont plus élevés et plus graves que prévu, et il faudra un certain temps pour en déterminer les effets exacts, non seulement sur l’économie, mais aussi sur les bénéfices des entreprises”, a commenté auprès de l’AFP Tom Cahill, analyste de Ventura Wealth Management.”Si ces droits de douane restent en place pour une période prolongée”, les marchés boursiers pourront encore baisser “de manière substantielle”, a-t-il jugé.Conséquence de ces mauvaises perspectives pour la première économie mondiale: le dollar a fortement baissé jeudi, perdant jusqu’à 2,62% face à l’euro.Les cours du pétrole ont pour leur part lâché plus de 6%. Le baril de Brent a perdu 6,42% à 70,14 dollars et celui du West Texas Intermediate (WTI) a reculé de 6,64% à 66,95 dollars.Les valeurs refuges recherchées, les taux d’intérêt reculentDans ce contexte d’incertitude, les valeurs refuges sont plébiscitées. L’or a atteint un nouveau record dans la nuit de mercredi à jeudi face aux inquiétudes sur l’économie mondiale, à 3.167,84 dollars l’once. Il refluait légèrement jeudi à 3.115,27 dollars vers 21H00 GMT.Mais c’est surtout le marché de la dette, lui aussi considéré comme une valeur sûre en cas de tempête, qui est “le grand gagnant” des annonces douanières, a souligné Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est détendu à 4,03%, contre 4,13% à la clôture mercredi. En séance, il a chuté jusqu’à 3,99%. Son équivalent allemand, référence en Europe, était à 2,64%, contre 2,72% mercredi soir.Autre valeur refuge, le franc suisse prenait vers 21H00 GMT 2,68% face au dollar, à 1,1643 dollar pour un franc suisse.La “tech” dévisseCes mesures douanières pourraient sonner le glas du modèle de production de nombreux secteurs, qui fabriquent des composants ou l’ensemble de leurs produits dans des usines en Asie.Premiers concernés: les géants de la “tech”, têtes de gondole des marchés américains. Une partie des composants de ces entreprises sont produits à l’étranger, comme à Taïwan – ciblé à hauteur de 32% de taxes supplémentaires.Première capitalisation mondiale, Apple a connu sa pire chute depuis 5 ans (-9,25%), laissant s’envoler plus de 300 milliards de dollars de capitalisation boursière. D’autres géants du secteur ont aussi été touchés, comme Nvidia (-7,81%), Dell (-19,00%), Broadcom (-10,51%) ou HP (-14,74%).En Europe, les spécialistes des puces électroniques Infineon (-7,96% à Francfort) et STMicroelectronics (-8,17% à Paris) ont souffert.”Plus généralement, ces valeurs attiraient de façon disproportionnée les capitaux. Il n’est pas étonnant qu’elles s’effondrent particulièrement lorsqu’ils se retirent”, selon David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Échiquier.Entreprises de l’habillement et équipementiers sportifs ont aussi reculé, plombés par les annonces du président américain sur les droits de douane, avec une addition très lourde pour l’industrie textile.Les marques dont une partie des vêtements sont fabriqués en Chine ou au Vietnam (respectivement taxés à hauteur 34% et 46%, en plus des droits de douane déjà imposés) ont dévissé, à l’instar de Gap (-20,38%), Ralph Lauren (-16,27%), Lululemon (-9,58%) ou encore le géant américain Nike (-14,47%).En Europe, Adidas a abandonné 11,72%, Puma 11,16%, JD Sports 7,89%.Le fret maritime en perte de vitesseLes valeurs du secteur du transport maritime ont chuté, plombées par les perspectives de reflux du commerce mondial. L’armateur allemand Hapag-Lloyd a abandonné 7,95% à Francfort, A.P. Moller-Maersk 9,49% à Copenhague et Kuehne + Nagel 2,34% à Zurich.

South Korea court to decide impeached president’s fate

The fate of South Korea’s presidency hangs on the Constitutional Court Friday as it decides whether to uphold Yoon Suk Yeol’s impeachment over a disastrous martial law declaration or to return him to power.Yoon, 64, was suspended by lawmakers over his December 3 attempt to subvert civilian rule, which saw armed soldiers deployed to parliament. He was also arrested over a separate criminal trial on insurrection charges.At least six of the Constitutional Court’s eight justices must vote to remove Yoon. Otherwise, he will be reinstated.If removed, he would become the second South Korean leader to be impeached by the court after Park Geun-hye in 2017.After weeks of tense hearings, judges spent more than a month deliberating the case, all while public unrest has swelled.Yoon, who defended his December 3 attempt to subvert civilian rule as necessary to root out “anti-state forces”, still commands the backing of extreme supporters, who have staged protests for weeks in the run-up to the verdict.The wait for his ruling had led to worsening political divisions in the country and the emergence of unverified conspiracy theories, some suggesting that the justices were locked in intense disagreements.At least two staunch Yoon supporters — one in his 70s and the other in his 50s — have died after self-immolating in protest of the controversial leader’s impeachment.Opposition MP Back Hye-ryun last month was hit in the face with an egg outside the court, as she was urging justices to uphold Yoon’s impeachment.Police have been increasing security, and plan to deploy maximum capacity Friday to head off unrest. Embassies — including the American, French, Russian and Chinese — have warned citizens to avoid mass gatherings in connection with Friday’s verdict.- ‘Highly unlikely’ to reinstate -South Korea has spent the four months since Yoon declared martial law without an effective head of state, as the opposition impeached Yoon’s stand-in — only for him to be reinstated by a court ruling.The leadership vacuum comes during a series of crises and headwinds, including an aviation disaster and the deadliest wildfires in the country’s history.This week, South Korea was slammed with 25 percent tariffs on exports to key ally the United States after President Donald Trump unveiled global, so-called reciprocal levies.  Since December, South Korea has been “partially paralysed — it has been without a legitimate president and has been challenged by natural disasters and the political disaster called Trump,” Vladimir Tikhonov, Korean Studies professor at the University of Oslo, told AFP.Yoon also faces a separate criminal trial on charges of insurrection over the martial law bid, making him the first sitting South Korean president to stand trial in a criminal case.Many law and constitution experts say expect that the court will uphold Yoon’s impeachment.”Given the patently unconstitutional and illegal nature of attempting to seize the National Assembly through the deployment of martial law forces, it seems highly unlikely that a dismissal of the impeachment is a viable outcome,” Lee Jong-soo, a professor at Yonsei University Law School, told AFP.”Based solely on legal principles, I would expect an 8-0 unanimous ruling in favour of upholding the impeachment.”But another expert, Professor Lee In-ho at Chung-Ang University’s school of law, predicts the court could end in a deadlock. Lee told AFP he thinks the impeachment will likely be dismissed with “the constitutional interpretation concerning the president’s justification for declaring martial law (to) remain unresolved.”

Procès libyen: la relaxe réclamée pour Alexandre Djouhri, ni “bandit”, ni “agent de corruption”

La défense de l’intermédiaire Alexandre Djouhri a plaidé sa relaxe jeudi au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy, contestant le rôle de “bandit” et de “personnage central” qui lui est attribué dans ce dossier.C’est la dernière ligne droite, après trois mois de procès : depuis lundi les avocats de la défense se succèdent pour clamer l’innocence de leurs clients. Pour Alexandre Djouhri, ses 66 ans et son “casier judiciaire vierge”, ils sont trois – autant que les procureurs financiers qui ont requis contre lui cinq ans de prison et quatre millions d’euros d’amende la semaine dernière.”Il a été présenté par vous sans beaucoup de nuance ni beaucoup d’humanité”, leur lance Me Jean-Marc Delas, premier à vouloir corriger le “portrait” fait de son client.Quand lui l’a rencontré, en 2020 à la prison de Fresnes (Alexandre Djouhri est “le seul” à avoir fait de la détention provisoire), il a vu un “homme touchant et attachant”, avec “déjà ce sourire de celui qui est à l’attaque, sa marque de fabrique”, plaide-t-il.Discret, “apprécié de beaucoup” mais que “personne” dans le grand public ne connaissait avant cette affaire, Alexandre Djouhri est bien un habitué “des palais de la République” – il tutoie Nicolas Sarkozy – mais pas le “bandit qui use de la menace pour réussir”, soutient Me Delas. Celui qui se dit victime d’un “traquenard judiciaire” – et a multiplié les explications rocambolesques pour se dédouaner – est suspecté d’être au coeur du deuxième réseau de corruption allégué dans ce dossier, via l’argentier du régime libyen, Bechir Saleh, dont il aurait organisé l’exfiltration en catastrophe en 2012 afin de le faire taire.”Un agent de corruption”, a répété l’accusation dans ses réquisitions. Un autre de ses avocats, Me Pierre Cornut-Gentille, n’a pas “apprécié”, et dénonce la “tentative renouvelée de diaboliser” Alexandre Djouhri pour “compenser la faiblesse de l’argumentation juridique”.- “Brut de décoffrage” -Il “ne se cachait pas d’être rémunéré par les grands groupes industriels pour obtenir des marchés à l’étranger, parce qu’il avait un lien d’amitié et de confiance avec des régimes africains et au Moyen-Orient. Il facilitait la conclusion de contrats. Voilà quel était son métier, est-ce que ça fait de lui un agent de la corruption ?”, demande l’avocat. Quant au parallèle avec l’autre intermédiaire du dossier, Ziad Takieddine, jugé en son absence et copieusement accablé par ses coprévenus pendant tout le procès, la défense d’Alexandre Djouhri n’en veut pas. L’intermédiaire franco-libanais “est en fuite, il a un casier long comme le bras, il insulte les journalistes et crache pas terre”, lance Me Charles Consigny, le troisième avocat. Alexandre Djouhri lui “ne se dérobe pas”.A l’audience, souvent en costume et baskets de marque, son client s’est fait plusieurs fois rappeler à l’ordre. Et avait détonné dès son premier interrogatoire, en soulevant à la barre un genou puis l’autre pour s’insurger des fouilles à nu subies en prison – “on vous fait lever la couille droite, la couille gauche” -, sous les yeux effarés de la présidente, Nathalie Gavarino.”Il a son style mais il s’inquiète de ce que vous pensez de lui, ne pensez pas que son élégance est une désinvolture”, assure Me Consigny – le tribunal laisse échapper un sourire.”Est-ce que vous préférez les cadres supérieurs, les gens surdiplômés, qui ont eu le temps de se faire briefer dans des cabinets d’affaires pour au final finasser et mentir ? Ou quelqu’un comme lui, brut de décoffrage ?”, demande l’avocat – peut-être en référence au principal prévenu, Nicolas Sarkozy, venu ses fiches à la main et parfaitement préparé à chacune de ses audiences.Hors audience, Me Consigny a précisé à l’AFP qu’il ne visait pas l’ancien président mais plutôt de hauts cadres dirigeants qui comparaîtraient devant la justice. Les plaidoiries reprennent lundi avec celles pour l’ancien proche de Nicolas Sarkozy Thierry Gaubert, et les trois anciens ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.La défense de Nicolas Sarkozy, contre qui l’accusation a requis sept ans de prison, plaidera mardi, pour tenter de convaincre le tribunal qu’il n’a pas été le “commanditaire” aux “ambitions personnelles dévorantes” d’un pacte de corruption passé avec le richissime dictateur libyen Mouammar Kadhafi.  Les prévenus auront ensuite la parole une dernière fois. La décision sera mise en délibéré.