Espace: Macron appelle l’Europe à mener une “reconquête à marche forcée”

Emmanuel Macron a exhorté vendredi l’Europe à mener une “reconquête à marche forcée” dans le domaine du spatial, sur fond de concurrence grandissante d’acteurs extérieurs, en particulier américains.Le président français, lors d’un discours au salon de l’aéronautique du Bourget, a souhaité que l’Union européenne se donne les moyens de devenir une “puissance spatiale” et promis de “se battre” pour une “préférence européenne” en la matière.Il a également annoncé pour fin octobre une “stratégie spatiale nationale” française, qui s’articulera avec l’européenne, et l’organisation début 2026 d’un “Space Summit” en France pour “consolider toute cette stratégie et mobiliser nos partenaires publics et privés à travers la planète”.M. Macron a relevé que l’Europe spatiale avait ces dernières années “manqué plusieurs tournants”, qu’il s’agisse des lanceurs réutilisables ou modulaires.”SpaceX a bouleversé le marché, Amazon se lance aussi. La Chine n’est pas en reste et je pense qu’il faut qu’on soit très lucide tous ensemble”, a-t-il noté, en remarquant que les Européens avaient été “à deux doigts d’être totalement sortis du jeu des constellations LEO”, les satellites en orbite basse.”On ne peut pas accepter que nous, nos partenaires, devions passer ou dépendre de constellations non européennes en orbite basse”, ce serait “une folie”, a martelé le président français, en qualifiant la constellation d’Eutelsat et Oneweb de “trésor stratégique”.”Et donc, nous soutenons pleinement l’augmentation de capital massive qui a été annoncée” jeudi pour développer Eutelsat, a-t-il répété, en appelant aussi des acteurs extra-européens à en devenir “partenaires”.”Ça doit être la solution de nos grands partenaires stratégiques, golfiques, indiens, canadiens, brésiliens”, a ajouté le chef de l’Etat.”Notre Europe doit donc décider de redevenir une puissance spatiale, la France en étant le coeur”, a-t-il plaidé, au nom aussi de la défense du continent face aux menaces stratégiques.Sur certains aspects du spatial, “il y a des endroits où on ne peut pas faire de la compétition” entre Européens, a-t-il estimé, en déplorant aussi que certains utilisent “des lanceurs non-européens”.”Alors qu’on prépare le cadre budgétaire à venir, le spatial doit être un enjeu clé, et on doit mettre plus d’argent en Européens sur le spatial”, sans oublier de “continuer de faire venir les capitaux privés”, selon lui.Mais plus largement, “il nous faut résoudre la question fondamentale de la préférence européenne”. “On est le seul espace qui a continué jusqu’à aujourd’hui à se penser comme un marché et pas comme une puissance”, a-t-il regretté.”Et donc, il faut qu’on ait cette discipline dans les stratégies d’achat. La France l’a, ce n’est pas partout le cas en Europe”, a-t-il souligné.

De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois

Air espiègle et crocs affûtés, les poupées Labubu de la marque chinoise Pop Mart déferlent sur la planète, des boutiques new-yorkaises aux sacs de stars comme Rihanna et Dua Lipa, donnant de la Chine une nouvelle image branchée.Basée à Pékin, la chaîne de magasins Pop Mart, qui vend des figurines et divers personnages à collectionner, s’inscrit dans la vague montante des produits culturels chinois qui séduisent à l’étranger.Les Labubu (prononcer “Laboubou”) sont devenues au fil des semaines les ambassadrices d’une Chine plus cool. Même là où l’image du géant asiatique dans l’opinion est souvent majoritairement négative, comme en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord.Ces poupées sont “un peu étranges, laides, mais très inclusives, donc les gens s’y identifient”, affirme à l’AFP Lucy Shitova, une décoratrice d’intérieur, dans un magasin Pop Mart de Londres.Par crainte de débordements après les attroupements de clients qui s’étaient formés devant les boutiques, les ventes de Labubu y sont désormais uniquement réalisées en ligne.Contrairement au Japon et à la Corée du Sud, reconnus en Asie et au-delà pour leur cinéma, leur mode et leur musique, la Chine peine souvent à exporter sa culture, freinée par la censure imposée par le Parti communiste.Peu d’entreprises chinoises parviennent à imposer leurs marques sur le marché du haut de gamme, plombées par le stéréotype de mauvaise qualité associée au “made in China”.”C’est difficile pour les consommateurs dans le monde de percevoir la Chine comme une nation créatrice de marques”, souligne Fan Yang, professeure à l’Université du Maryland (États-Unis).- L’effet TikTok -Pop Mart a toutefois réussi à aller contre cette tendance, au point d’être désormais victime de contrefaçon. Et ces dernières années, des marques haut de gamme comme Shushu/Tong (prêt-à-porter féminin) ou Songmont (sacs) ont percé à l’international.”Ce n’est qu’une question de temps avant que d’autres marques chinoises ne deviennent reconnaissables à l’échelle mondiale”, estime Mme Yang.Grâce aux succès viraux comme celui des Labubu, “les produits et l’image (de la Chine) gagnent en attractivité auprès des jeunes Occidentaux”, estime par ailleurs Allison Malmsten, analyste du cabinet Daxue Consulting.Les réseaux sociaux aidant, l’image du géant chinois pourrait évoluer positivement comme celle “du Japon entre les années 1980 et 2010 avec les Pokémon et Nintendo”, souligne-t-elle.L’application TikTok, conçue par le chinois ByteDance, a ouvert la voie à l’ascension des Labubu en leur permettant de devenir le premier produit chinois quasi-indispensable à la jeunesse mondiale.La plateforme “a probablement contribué à changer la perception des consommateurs envers la Chine”, affirme Joshua Kurlantzick, expert du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations.TikTok revendique plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, dont près de la moitié de la population américaine.L’application, dans le collimateur de la Maison Blanche au nom de la sécurité nationale, a failli être interdite aux Etats-Unis, poussant ses utilisateurs américains vers Rednote, une autre plateforme chinoise qui a accueilli à bras ouvert ces “réfugiés numériques”.- Labubumania -TikTok héberge plus de 1,7 million de vidéos sur le seul sujet Labubu et le réseau social est devenu un vecteur important de diffusion des tendances venues de Chine.Tous ces produits culturels peuvent “améliorer l’image de la Chine en tant que pays capable de produire des biens et services attractifs à l’échelle mondiale”, déclare Joshua Kurlantzick.En parallèle, l’image écornée des États-Unis sous Donald Trump a pu bénéficier à la Chine, estime Fan Yang de l’Université du Maryland.”Le lien que beaucoup établissent entre le déclin apparent du soft power américain et l’amélioration de l’image de la Chine reflète à quel point ces deux pays sont imbriqués dans l’esprit des gens”, note-t-elle.Les Labubu semblent en tout cas susciter un intérêt croissant pour la Chine auprès des plus jeunes. Dans un petit parc d’attractions Pop Mart à Pékin, Maryam Hammadi, une Qatarienne de 11 ans, posait ainsi cette semaine avec sa famille devant une statue Labubu.”Dans mon pays, tout le monde adore les Labubu”, affirme-t-elle à l’AFP. 

De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois

Air espiègle et crocs affûtés, les poupées Labubu de la marque chinoise Pop Mart déferlent sur la planète, des boutiques new-yorkaises aux sacs de stars comme Rihanna et Dua Lipa, donnant de la Chine une nouvelle image branchée.Basée à Pékin, la chaîne de magasins Pop Mart, qui vend des figurines et divers personnages à collectionner, s’inscrit dans la vague montante des produits culturels chinois qui séduisent à l’étranger.Les Labubu (prononcer “Laboubou”) sont devenues au fil des semaines les ambassadrices d’une Chine plus cool. Même là où l’image du géant asiatique dans l’opinion est souvent majoritairement négative, comme en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord.Ces poupées sont “un peu étranges, laides, mais très inclusives, donc les gens s’y identifient”, affirme à l’AFP Lucy Shitova, une décoratrice d’intérieur, dans un magasin Pop Mart de Londres.Par crainte de débordements après les attroupements de clients qui s’étaient formés devant les boutiques, les ventes de Labubu y sont désormais uniquement réalisées en ligne.Contrairement au Japon et à la Corée du Sud, reconnus en Asie et au-delà pour leur cinéma, leur mode et leur musique, la Chine peine souvent à exporter sa culture, freinée par la censure imposée par le Parti communiste.Peu d’entreprises chinoises parviennent à imposer leurs marques sur le marché du haut de gamme, plombées par le stéréotype de mauvaise qualité associée au “made in China”.”C’est difficile pour les consommateurs dans le monde de percevoir la Chine comme une nation créatrice de marques”, souligne Fan Yang, professeure à l’Université du Maryland (États-Unis).- L’effet TikTok -Pop Mart a toutefois réussi à aller contre cette tendance, au point d’être désormais victime de contrefaçon. Et ces dernières années, des marques haut de gamme comme Shushu/Tong (prêt-à-porter féminin) ou Songmont (sacs) ont percé à l’international.”Ce n’est qu’une question de temps avant que d’autres marques chinoises ne deviennent reconnaissables à l’échelle mondiale”, estime Mme Yang.Grâce aux succès viraux comme celui des Labubu, “les produits et l’image (de la Chine) gagnent en attractivité auprès des jeunes Occidentaux”, estime par ailleurs Allison Malmsten, analyste du cabinet Daxue Consulting.Les réseaux sociaux aidant, l’image du géant chinois pourrait évoluer positivement comme celle “du Japon entre les années 1980 et 2010 avec les Pokémon et Nintendo”, souligne-t-elle.L’application TikTok, conçue par le chinois ByteDance, a ouvert la voie à l’ascension des Labubu en leur permettant de devenir le premier produit chinois quasi-indispensable à la jeunesse mondiale.La plateforme “a probablement contribué à changer la perception des consommateurs envers la Chine”, affirme Joshua Kurlantzick, expert du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations.TikTok revendique plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, dont près de la moitié de la population américaine.L’application, dans le collimateur de la Maison Blanche au nom de la sécurité nationale, a failli être interdite aux Etats-Unis, poussant ses utilisateurs américains vers Rednote, une autre plateforme chinoise qui a accueilli à bras ouvert ces “réfugiés numériques”.- Labubumania -TikTok héberge plus de 1,7 million de vidéos sur le seul sujet Labubu et le réseau social est devenu un vecteur important de diffusion des tendances venues de Chine.Tous ces produits culturels peuvent “améliorer l’image de la Chine en tant que pays capable de produire des biens et services attractifs à l’échelle mondiale”, déclare Joshua Kurlantzick.En parallèle, l’image écornée des États-Unis sous Donald Trump a pu bénéficier à la Chine, estime Fan Yang de l’Université du Maryland.”Le lien que beaucoup établissent entre le déclin apparent du soft power américain et l’amélioration de l’image de la Chine reflète à quel point ces deux pays sont imbriqués dans l’esprit des gens”, note-t-elle.Les Labubu semblent en tout cas susciter un intérêt croissant pour la Chine auprès des plus jeunes. Dans un petit parc d’attractions Pop Mart à Pékin, Maryam Hammadi, une Qatarienne de 11 ans, posait ainsi cette semaine avec sa famille devant une statue Labubu.”Dans mon pays, tout le monde adore les Labubu”, affirme-t-elle à l’AFP. 

Netanyahu’s other battle: swinging Trump and US behind Iran war

Since launching air strikes on Iran last week, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has been working to pull President Donald Trump into the war, and sway a sceptical American public.In his daily calls and public statements, Israel’s longest-serving prime minister has mixed praise and deference for the US leader, while also arguing that the strikes on Iran benefit Americans. “Do you want these people to have nuclear weapons and the means to deliver them to you?” he asked during an interview on Fox News last Sunday. “Today, it’s Tel Aviv. Tomorrow, it’s New York,” he told ABC News a day later, arguing that Iran was working on longer-range missiles that would be able to reach US shores in the future.His media blitz came after intensive and not always harmonious exchanges between Netanyahu and Trump this year, with the Israeli leader welcomed twice to the White House since the Republican’s return to power in January.The New York Times, citing unnamed US administration sources, reported Tuesday that Netanyahu had asked Trump for US-made bunker-busting bombs capable of reaching Iran’s underground Iranian nuclear facilities in an April meeting — but had been refused.Having been elected in opposition to US entanglements overseas and supposed “war-mongers” in the Democratic party, Trump was seen as reluctant to commit Washington to another unpopular war in the Middle East.Much of his right-wing Make America Great Again (MAGA) coalition is staunchly anti-interventionist, including Vice President JD Vance, his head of national intelligence director Tulsi Gabbard, and influential media figures such as Steve Bannon and Tucker Carlson.But speaking Wednesday, the former tycoon stated clearly that he was considering joining the Israeli campaign directly, raising the possibility of the bunker-busting GBU-57 bombs being deployed against Iran’s main underground uranium stockpile facility in Fordo.”I may do it, I may not do it,” Trump told reporters at the White House when asked if he had decided on US air strikes.His final decision will come “within the next two weeks”, he said Thursday.- Influence -Yossi Mekelberg, a Middle East expert at the London-based Chatham House think-tank, said Netanyahu had been clever in his dealings with Trump, appealing to his “vanity” with charm as well “using his weaknesses”.Once he had received an “amber light” in private from the US leader to launch the attacks last Friday, “he knew Trump’s personality and knew that Trump might come on board if there was a chance of claiming glory in some way or claiming some sort of credit,” he told AFP.Trump has openly praised the success of the Israeli military campaign which has combined targeted assassinations of key military personnel, destruction of Iran’s air defences and repeated strikes on nuclear sites. Eliot A. Cohen, a veteran former US State Department advisor and international relations expert at Johns Hopkins University in Washington, cautioned against overstating Netanyahu’s personal influence, however.”I suspect this is much less about Netanyahu’s influence than Trump’s own view of the Iranian nuclear programme, his memory of the assassination plot against him in 2024 by Iranian agents and the success of the initial Israeli operations,” he told AFP.An Iranian man has been charged in connection with an alleged plot to kill Trump before his election last November.Cohen said Netanyahu’s lobbying could succeed for several reasons.”They are not asking for anything other than the bombing of Fordo,” he said, referring to the deeply buried underground uranium enrichment facility. “Nobody is talking about an invasion or anything like that.””Many if not most Americans understand that a nuclear Iran is particularly dangerous, and that the regime is deeply hostile to the US,” he added.  – Public opinion -A poll by the survey group YouGov for The Economist magazine conducted last weekend found half of Americans viewed Iran as an “enemy” and another quarter said it was “unfriendly.” But it found that only 16 percent of Americans “think the US military should get involved in the conflict between Israel and Iran”.It found that majorities of Democrats (65 percent), independents (61 percent) and Republicans (53 percent) opposed military intervention.Speaking on his War Room podcast Wednesday, former Trump strategist Bannon seethed that Netanyahu had “lectured” America and started a war he couldn’t end on his own.”Quit coming to us to finish it,” he said.

Netanyahu’s other battle: swinging Trump and US behind Iran war

Since launching air strikes on Iran last week, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has been working to pull President Donald Trump into the war, and sway a sceptical American public.In his daily calls and public statements, Israel’s longest-serving prime minister has mixed praise and deference for the US leader, while also arguing that the strikes on Iran benefit Americans. “Do you want these people to have nuclear weapons and the means to deliver them to you?” he asked during an interview on Fox News last Sunday. “Today, it’s Tel Aviv. Tomorrow, it’s New York,” he told ABC News a day later, arguing that Iran was working on longer-range missiles that would be able to reach US shores in the future.His media blitz came after intensive and not always harmonious exchanges between Netanyahu and Trump this year, with the Israeli leader welcomed twice to the White House since the Republican’s return to power in January.The New York Times, citing unnamed US administration sources, reported Tuesday that Netanyahu had asked Trump for US-made bunker-busting bombs capable of reaching Iran’s underground Iranian nuclear facilities in an April meeting — but had been refused.Having been elected in opposition to US entanglements overseas and supposed “war-mongers” in the Democratic party, Trump was seen as reluctant to commit Washington to another unpopular war in the Middle East.Much of his right-wing Make America Great Again (MAGA) coalition is staunchly anti-interventionist, including Vice President JD Vance, his head of national intelligence director Tulsi Gabbard, and influential media figures such as Steve Bannon and Tucker Carlson.But speaking Wednesday, the former tycoon stated clearly that he was considering joining the Israeli campaign directly, raising the possibility of the bunker-busting GBU-57 bombs being deployed against Iran’s main underground uranium stockpile facility in Fordo.”I may do it, I may not do it,” Trump told reporters at the White House when asked if he had decided on US air strikes.His final decision will come “within the next two weeks”, he said Thursday.- Influence -Yossi Mekelberg, a Middle East expert at the London-based Chatham House think-tank, said Netanyahu had been clever in his dealings with Trump, appealing to his “vanity” with charm as well “using his weaknesses”.Once he had received an “amber light” in private from the US leader to launch the attacks last Friday, “he knew Trump’s personality and knew that Trump might come on board if there was a chance of claiming glory in some way or claiming some sort of credit,” he told AFP.Trump has openly praised the success of the Israeli military campaign which has combined targeted assassinations of key military personnel, destruction of Iran’s air defences and repeated strikes on nuclear sites. Eliot A. Cohen, a veteran former US State Department advisor and international relations expert at Johns Hopkins University in Washington, cautioned against overstating Netanyahu’s personal influence, however.”I suspect this is much less about Netanyahu’s influence than Trump’s own view of the Iranian nuclear programme, his memory of the assassination plot against him in 2024 by Iranian agents and the success of the initial Israeli operations,” he told AFP.An Iranian man has been charged in connection with an alleged plot to kill Trump before his election last November.Cohen said Netanyahu’s lobbying could succeed for several reasons.”They are not asking for anything other than the bombing of Fordo,” he said, referring to the deeply buried underground uranium enrichment facility. “Nobody is talking about an invasion or anything like that.””Many if not most Americans understand that a nuclear Iran is particularly dangerous, and that the regime is deeply hostile to the US,” he added.  – Public opinion -A poll by the survey group YouGov for The Economist magazine conducted last weekend found half of Americans viewed Iran as an “enemy” and another quarter said it was “unfriendly.” But it found that only 16 percent of Americans “think the US military should get involved in the conflict between Israel and Iran”.It found that majorities of Democrats (65 percent), independents (61 percent) and Republicans (53 percent) opposed military intervention.Speaking on his War Room podcast Wednesday, former Trump strategist Bannon seethed that Netanyahu had “lectured” America and started a war he couldn’t end on his own.”Quit coming to us to finish it,” he said.

Soutenue par l’UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration

Limiter l’émigration venant d’Afrique en aidant l’économie du continent, tout en y étendant l’influence de l’Italie: Giorgia Meloni promeut vendredi son “plan Mattei”, aux ambitions jugées par certains irréalistes, lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen.La présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement ultraconservateur Giorgia Meloni.Au dire du gouvernement, le “plan Mattei” mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur 14 pays, mais selon un rapport officiel de novembre, moins de deux milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.Pour “supprimer les causes” de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains.D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de “paternalisme”.Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires.- Energie et matières premières -Un moyen également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans le domaine de l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Algérie.Quatorze pays africains sont concernés, notamment ceux du Maghreb – sauf la Libye -, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya ainsi que l’Ethiopie, où Rome a un passé colonial.Les projets plus importants en termes de financements concernent l’énergie et les matières premières, tandis que d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau.Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.A l’occasion du sommet vendredi, où sont attendus plusieurs dirigeants africains, Bruxelles cherchera par ailleurs à faire converger le plan italien et sa stratégie “Global Gateway” annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Interrogée par l’AFP jeudi, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le Plan Mattei est une “contribution importante” à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.Pour Giovanni Carbone, professeur à l’université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale (ISPI), d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus “présentable” que la France pour porter les intérêts européens, notamment dans les pays du Sahel qui “ont claqué la porte” à l’ex-puissance coloniale.- “Trop promis” -Mais le gouvernement “a trop promis” en faisant miroiter que ces investissements, en créant des emplois et de la croissance, pourraient réduire le nombre de migrants. “Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle”, a-t-il jugé auprès de l’AFP.Le “plan Mattei” a été globalement bien reçu par les gouvernements partenaires. “On ne peut se suffire des seules promesses souvent non tenues”, avait toutefois prévenu en janvier 2024 à Rome le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.Le président kényan William Ruto avait alors également salué ce plan “ambitieux”, mais noté “que l’investissement seul n’est pas suffisant”, rappelant d’autres obstacles pour les économies africaines qui doivent payer “cinq fois plus pour leur dette” que les pays européens.Pour l’ONG ReCommon, qui “travaille pour contrer le pouvoir des multinationales”, les investissements du “plan Mattei” pourraient servir avant tout les intérêts des “grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles”, a jugé auprès de l’AFP Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation.D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan, comme Eni et le transporteur d’électricité Terna, ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.Simone Ogno craint que certains projets se focalisent sur l’exportation de matières premières, “dont on ne sait pas ce qui restera dans les pays producteurs”.”Le suivi” des projets “sera important”, estime Giovanni Carbone, qui note que “les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants”.

Soutenue par l’UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration

Limiter l’émigration venant d’Afrique en aidant l’économie du continent, tout en y étendant l’influence de l’Italie: Giorgia Meloni promeut vendredi son “plan Mattei”, aux ambitions jugées par certains irréalistes, lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen.La présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement ultraconservateur Giorgia Meloni.Au dire du gouvernement, le “plan Mattei” mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur 14 pays, mais selon un rapport officiel de novembre, moins de deux milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.Pour “supprimer les causes” de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains.D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de “paternalisme”.Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires.- Energie et matières premières -Un moyen également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans le domaine de l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Algérie.Quatorze pays africains sont concernés, notamment ceux du Maghreb – sauf la Libye -, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya ainsi que l’Ethiopie, où Rome a un passé colonial.Les projets plus importants en termes de financements concernent l’énergie et les matières premières, tandis que d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau.Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.A l’occasion du sommet vendredi, où sont attendus plusieurs dirigeants africains, Bruxelles cherchera par ailleurs à faire converger le plan italien et sa stratégie “Global Gateway” annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Interrogée par l’AFP jeudi, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le Plan Mattei est une “contribution importante” à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.Pour Giovanni Carbone, professeur à l’université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale (ISPI), d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus “présentable” que la France pour porter les intérêts européens, notamment dans les pays du Sahel qui “ont claqué la porte” à l’ex-puissance coloniale.- “Trop promis” -Mais le gouvernement “a trop promis” en faisant miroiter que ces investissements, en créant des emplois et de la croissance, pourraient réduire le nombre de migrants. “Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle”, a-t-il jugé auprès de l’AFP.Le “plan Mattei” a été globalement bien reçu par les gouvernements partenaires. “On ne peut se suffire des seules promesses souvent non tenues”, avait toutefois prévenu en janvier 2024 à Rome le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.Le président kényan William Ruto avait alors également salué ce plan “ambitieux”, mais noté “que l’investissement seul n’est pas suffisant”, rappelant d’autres obstacles pour les économies africaines qui doivent payer “cinq fois plus pour leur dette” que les pays européens.Pour l’ONG ReCommon, qui “travaille pour contrer le pouvoir des multinationales”, les investissements du “plan Mattei” pourraient servir avant tout les intérêts des “grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles”, a jugé auprès de l’AFP Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation.D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan, comme Eni et le transporteur d’électricité Terna, ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.Simone Ogno craint que certains projets se focalisent sur l’exportation de matières premières, “dont on ne sait pas ce qui restera dans les pays producteurs”.”Le suivi” des projets “sera important”, estime Giovanni Carbone, qui note que “les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants”.

Soutenue par l’UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l’émigration

Limiter l’émigration venant d’Afrique en aidant l’économie du continent, tout en y étendant l’influence de l’Italie: Giorgia Meloni promeut vendredi son “plan Mattei”, aux ambitions jugées par certains irréalistes, lors d’un sommet co-présidé par Ursula von der Leyen.La présidente de la Commission européenne est à Rome pour soutenir ce dispositif porté à bout de bras par la cheffe du gouvernement ultraconservateur Giorgia Meloni.Au dire du gouvernement, le “plan Mattei” mobilisera 5,5 milliards d’euros pour des initiatives éparpillées sur 14 pays, mais selon un rapport officiel de novembre, moins de deux milliards d’euros ont déjà été assignés par l’Italie à des projets précis, sous forme de dons, de prêts ou de garanties sur plusieurs années.Pour “supprimer les causes” de l’immigration clandestine en Italie, Giorgia Meloni avait annoncé un mois après son élection en 2022 vouloir soutenir les économies des pays africains.D’où ce plan qui porte le nom d’Enrico Mattei, père fondateur du géant italien des hydrocarbures Eni, connu pour avoir mis en place des contrats d’extraction de pétrole plus avantageux pour les pays producteurs.C’est précisément cet héritage que revendique Rome, qui promet des relations avec l’Afrique dénuées de “paternalisme”.Une allusion à peine dissimulée à la France, qui a vu son influence en Afrique reculer, plusieurs pays du Sahel ayant sommé Paris de retirer ses forces militaires.- Energie et matières premières -Un moyen également de renforcer les relations commerciales entre l’Italie et le continent dans le domaine de l’énergie, alors que l’invasion russe en Ukraine a forcé l’Italie à chercher de nouveaux fournisseurs de l’autre côté de la Méditerranée, notamment en Algérie.Quatorze pays africains sont concernés, notamment ceux du Maghreb – sauf la Libye -, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya ainsi que l’Ethiopie, où Rome a un passé colonial.Les projets plus importants en termes de financements concernent l’énergie et les matières premières, tandis que d’autres fonds sont destinés à l’éducation, la santé et l’accès à l’eau.Rome compte par exemple participer au financement d’une voie ferrée entre la Zambie et l’Angola, et investir 65 millions d’euros dans la production de biocarburants au Kenya.A l’occasion du sommet vendredi, où sont attendus plusieurs dirigeants africains, Bruxelles cherchera par ailleurs à faire converger le plan italien et sa stratégie “Global Gateway” annoncée en 2021, qui inclut de nombreux investissements en Afrique en réponse au programme chinois des “Nouvelles routes de la soie”.Interrogée par l’AFP jeudi, une porte-parole de la Commission européenne a estimé que le Plan Mattei est une “contribution importante” à ce projet européen, dont les financements à hauteur de 150 milliards d’euros font pourtant pâlir les 5,5 milliards avancés par Rome.Pour Giovanni Carbone, professeur à l’université de Milan et chef du programme Afrique de l’Institut pour les études de politique internationale (ISPI), d’un point de vue diplomatique, l’Italie peut s’afficher comme un acteur plus “présentable” que la France pour porter les intérêts européens, notamment dans les pays du Sahel qui “ont claqué la porte” à l’ex-puissance coloniale.- “Trop promis” -Mais le gouvernement “a trop promis” en faisant miroiter que ces investissements, en créant des emplois et de la croissance, pourraient réduire le nombre de migrants. “Les financements que l’Italie peut mettre à disposition ne sont pas à la bonne échelle”, a-t-il jugé auprès de l’AFP.Le “plan Mattei” a été globalement bien reçu par les gouvernements partenaires. “On ne peut se suffire des seules promesses souvent non tenues”, avait toutefois prévenu en janvier 2024 à Rome le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.Le président kényan William Ruto avait alors également salué ce plan “ambitieux”, mais noté “que l’investissement seul n’est pas suffisant”, rappelant d’autres obstacles pour les économies africaines qui doivent payer “cinq fois plus pour leur dette” que les pays européens.Pour l’ONG ReCommon, qui “travaille pour contrer le pouvoir des multinationales”, les investissements du “plan Mattei” pourraient servir avant tout les intérêts des “grandes entreprises de l’industrie italienne des combustibles fossiles”, a jugé auprès de l’AFP Simone Ogno qui s’occupe des sujets liés à la finance et au climat pour l’organisation.D’importantes sociétés italiennes sont impliquées dans le plan, comme Eni et le transporteur d’électricité Terna, ou encore le groupe agro-industriel Bonifiche Ferraresi.Simone Ogno craint que certains projets se focalisent sur l’exportation de matières premières, “dont on ne sait pas ce qui restera dans les pays producteurs”.”Le suivi” des projets “sera important”, estime Giovanni Carbone, qui note que “les efforts sur le sujet ne sont pas encore suffisants”.

Europe to offer Iran ‘diplomatic solution’ to war with Israel

European powers hope to offer a “diplomatic solution” to end the Iran-Israel war at talks in Geneva with Iran’s foreign minister, French President Emmanuel Macron said Friday.It comes as US President Donald Trump mulls the prospect of entering a war now in its second week. Israel, saying Iran was on the verge of developing nuclear weapons, launched a massive wave of strikes a week ago, triggering an immediate retaliation from Tehran.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot will meet his Iranian counterpart Abbas Araghchi in Geneva “to make a complete diplomatic and technical offer for negotiations”, Macron told reporters.France and its allies Germany and Britain were “putting a diplomatic solution on the table”, he added.On the ground, Israel’s military said it struck dozens of targets in Tehran overnight, including what it called a centre for the “research and development of Iran’s nuclear weapons project”.In Israel, sirens sounded after missiles were launched from Iran, the army said, while police said they, emergency response teams and bomb disposal experts were operating “at the site of a projectile impact” in a southern city.Trump has said he would decide “within the next two weeks” whether to involve the United States in the fighting.Israel, the United States and other Western powers accuse Iran of seeking an atomic weapon, a charge that it denies.Iran had been enriching uranium to 60 percent — far above the 3.67-percent limit set by a 2015 deal, but still short of the 90 percent needed for a nuclear warhead.- ‘A window now exists’ -Britain’s Foreign Secretary David Lammy said “a window now exists within the next two weeks to achieve a diplomatic solution”, while agreeing with US Secretary of State Marco Rubio that “Iran can never develop or acquire a nuclear weapon”.German Foreign Minister Johann Wadephul said the United States was both aware and supportive of the meeting taking place in Geneva.”Iran should be mindful that it needs to show a new level of seriousness and trustworthiness if it wants to avoid a prolongation” of the war,” he said.France’s foreign ministry spokesperson Christophe Lemoine said the diplomatic route would be the only way to ensure Iran respects its obligations under the nuclear Non-Proliferation Treaty.”Military solutions are not long-term solutions,” he told French radio station Cnews.Iran’s Araghchi, however, rejected any prospect of talks with the United States so long as Israel continues its attacks.”The Americans have repeatedly sent messages calling seriously for negotiations. But we have made clear that as long as the aggression does not stop, there will be no place for diplomacy and dialogue,” he said.Araghchi is also due to address the UN Human Rights Council Friday, the body’s spokesman said.- ‘Speculation’ -The UN Security Council is also due to convene on Friday for a second session on the conflict, which was requested by Iran with support from Russia, China and Pakistan, a diplomat told AFP on Wednesday.Speaking to CNN, chief of the International Atomic Energy Agency Rafael Grossi said that while Iran is the world’s only non-declared nuclear power to enrich uranium to 60 percent, there was currently no evidence it had all the components to make a functioning nuclear warhead.”So, saying how long it would take for them, it would be pure speculation because we do not know whether there was somebody, you know, secretly pursuing these activities,” Grossi said. “We haven’t seen that and we have to say it.”White House Press Secretary Karoline Leavitt said Iran was “a couple of weeks” away from producing an atomic bomb.”If there’s a chance for diplomacy the president’s always going to grab it, but he’s not afraid to use strength as well,” Leavitt said. Any US involvement in Israel’s campaign would be expected to involve the bombing of a crucial underground nuclear facility in Fordo, using powerful bunker-busting bombs that no other country possesses.- ‘Collateral damage’ -Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu, who supports the prospect of US involvement in the war, has sworn Iran will pay a “heavy price” after 40 people were wounded and several hospital wards destroyed in a missile attack.World Health Organization director-general Tedros Adhanom Ghebreyesus called attacks on health facilities “appalling”, while UN rights chief Volker Turk said civilians were being treated as “collateral damage”.In Iran, people fleeing Israel’s attacks described frightening scenes and difficult living conditions, including food shortages and limited internet access.”Those days and nights were very horrifying… hearing sirens, the wailing, the danger of being hit by missiles,” University of Tehran student Mohammad Hassan told AFP, after returning to his native Pakistan.Protests broke out in Tehran and other cities after Friday prayers, with demonstrators chanting slogans in support of their leaders, state television showed.”I will sacrifice my life for my leader,” read a protester’s banner, a reference to supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.The death toll in Israel from Iranian missile strikes since June 13 was 25 people, according to authorities.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians.burs-ser/jsa/dcp

Oil drops, European stocks climb as Trump delays Iran move

The price of Brent oil, the world’s main international contract, slid Friday while Europe’s major stock markets rebounded as concerns over a war escalation in Iran eased.Brent dropped more than two percent, weighing on the share prices of energy majors, after US President Donald Trump said Thursday that he would decide whether to join Israel’s strikes on Iran within the next two weeks.Trump spoke as top European diplomats prepared to meet Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi in Geneva on Friday to discuss the country’s nuclear programme.Asian equity indices closed out the week mixed and the dollar retreated against key rivals.”News that president Trump would delay any decision on joining Israel’s attacks against Iran has boosted the market mood,” said Kathleen Brooks, an analyst at trading firm XTB.”Brent crude has dropped… as traders price out the worst-case scenario for geopolitics,” she said.Crude futures had soared and global equities slumped in recent sessions on the Israel-Iran conflict, as investors priced in the risk of tighter oil supplies, which would likely weigh on economic growth.”While the immediate prospect of a US intervention in Iran may have diminished, the fact this is reportedly a two-week hiatus means it will remain a live issue for the markets going into next week,” said Dan Coatsworth, an investment analyst at AJ Bell.”A meeting of European ministers with their Iranian counterparts to try and formulate a deal today could be crucial.”The main US oil contract, WTI, rose Friday as a result of low trading volumes following the Thursday market close to mark Juneteenth, and also thanks to data indicating a large drop to American crude stockpiles, analysts said.While the Middle East crisis continues to absorb most of the news, Trump’s trade war remains a major obstacle for investors as the end of a 90-day pause on his April 2 tariff blitz approaches.”While the worst of the tariffs have been paused, we suspect it won’t be until those deadlines approach that new agreements may be finalised,” said David Sekera, chief US market strategist at Morningstar.”Until then, as news emerges regarding the progress and substance of trade negotiations, these headlines could have an outsize positive or negative impact on markets,” he said.- Key figures at around 1100 GMT -Brent North Sea Crude: DOWN 2.2 percent at $77.11 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $73.92 per barrelLondon – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,833.81 pointsParis – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,593.39 Frankfurt – DAX: UP 0.9 percent at 23,262.14Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 38,403.23 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.3 percent at 23,530.48 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,359.90 (close)Euro/dollar: UP at $1.1527 from $1.1463 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3495 from $1.3429Dollar/yen: DOWN at 145.39 yen from 145.63 yenEuro/pound: UP at 85.42 pence from 85.36 penceburs-bcp/ajb/js