La Syrie accuse Israël de vouloir la “déstabiliser” après une incursion et des frappes meurtrières
Les autorités syriennes ont accusé Israël de vouloir “déstabiliser” la Syrie, après une série de frappes qui ont détruit un aéroport militaire et une incursion sanglante jeudi dans le sud du pays qui ont fait 13 morts selon une ONG.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz,  dont le pays a mené des centaines de frappes en Syrie depuis la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, a averti le dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, qu’il paierait un “lourd tribut” si la sécurité d’Israël était menacée.”Cette escalade injustifiée constitue une tentative préméditée de déstabiliser la Syrie”, a pour sa part accusé le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.Des frappes intensives sur des objectifs militaires dans le centre de la Syrie et la région de Damas ont été suivies par une incursion des troupes israéliennes dans le sud, où neuf personnes ont été tuées en tentant de s’opposer à leur avancée.Mercredi soir, l’aviation israélienne a mené une série de frappes sur un centre de recherche militaire à Damas, l’aéroport militaire de la ville de Hama et la base aérienne militaire T-4 dans la province de Homs, tous deux dans le centre du pays.Le ministère syrien a affirmé que l’aéroport avait été “presque entièrement détruit” et évoqué des “dizaines de blessés civils et militaires”.- “Protectorat turc” -Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, quatre militaires ont été tués et 12 blessés dans les raids contre l’aéroport de Hama.Un correspondant de l’AFP a vu au moins un avion militaire calciné dans un hangar, et des véhicules militaires, dont un transportant un système de défense anti-aérienne, gravement endommagés.Un bâtiment du centre de recherche scientifique à Barzé, dans la banlieue de Damas, également visé, a été détruit, selon un correspondant de l’AFP.En Israël, l’armée a affirmé avoir “frappé les capacités militaires dans les bases syriennes de Hama et T4, dans la province de Homs, ainsi que d’autres infrastructures militaires dans la région de Damas”.Une source syrienne proche du dossier a indiqué à l’AFP que la Turquie, alliée des nouvelles autorités syriennes, tente d’établir des “positions militaires” en Syrie dont une “à l’intérieur de la base T4”.Lors d’une conférence de presse à Paris, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a imputé à la Turquie “un rôle négatif en Syrie” et “au Liban”. “Nous ne pensons pas que la Syrie devrait être un protectorat turc”, a-t-il dit.- Appels au combat – A Deraa, neuf personnes tuées au cours de l’incursion israélienne ont été inhumées jeudi, a rapporté un correspondant de l’AFP.Les autorités de la province avaient annoncé leur décès après un bombardement israélien près de la ville de Nawa, à l’ouest de Deraa, ayant suivi une “incursion israélienne” dans la région, “où les forces de l’occupation ont pénétré pour la première fois aussi profondément”. Selon l’OSDH, il s’agit d’habitants de la région qui ont pris les armes après des appels lancés dans les mosquées à contrer l’avancée des troupes israéliennes.L’armée israélienne a indiqué avoir répondu à des tirs dans le sud de la Syrie et ciblé plusieurs combattants qui ont été “éliminés” dans des frappes terrestres et aériennes.”La présence d’armes dans le sud de la Syrie constitue une menace pour l’Etat d’Israël”, a déclaré un porte-parole militaire israélien, ajoutant que l’armée “ne permettrait pas l’existence d’une menace militaire en Syrie”.Dès la chute de Bachar al-Assad évincé par une coalition de rebelles dominés par les islamistes, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie.Il a aussi mené des centaines de frappes aériennes sur des sites militaires, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités, qu’il qualifie de “jihadistes”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé fin février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie” et affirmé qu’il ne tolérerait pas que les forces du nouveau pouvoir se déploient au sud de Damas.Le 26 mars, six civils avaient déjà été tués après une incursion israélienne similaire dans la province de Deraa, selon les autorités locales.
La Syrie accuse Israël de vouloir la “déstabiliser” après une incursion et des frappes meurtrières
Les autorités syriennes ont accusé Israël de vouloir “déstabiliser” la Syrie, après une série de frappes qui ont détruit un aéroport militaire et une incursion sanglante jeudi dans le sud du pays qui ont fait 13 morts selon une ONG.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz,  dont le pays a mené des centaines de frappes en Syrie depuis la chute du pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre, a averti le dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, qu’il paierait un “lourd tribut” si la sécurité d’Israël était menacée.”Cette escalade injustifiée constitue une tentative préméditée de déstabiliser la Syrie”, a pour sa part accusé le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.Des frappes intensives sur des objectifs militaires dans le centre de la Syrie et la région de Damas ont été suivies par une incursion des troupes israéliennes dans le sud, où neuf personnes ont été tuées en tentant de s’opposer à leur avancée.Mercredi soir, l’aviation israélienne a mené une série de frappes sur un centre de recherche militaire à Damas, l’aéroport militaire de la ville de Hama et la base aérienne militaire T-4 dans la province de Homs, tous deux dans le centre du pays.Le ministère syrien a affirmé que l’aéroport avait été “presque entièrement détruit” et évoqué des “dizaines de blessés civils et militaires”.- “Protectorat turc” -Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, quatre militaires ont été tués et 12 blessés dans les raids contre l’aéroport de Hama.Un correspondant de l’AFP a vu au moins un avion militaire calciné dans un hangar, et des véhicules militaires, dont un transportant un système de défense anti-aérienne, gravement endommagés.Un bâtiment du centre de recherche scientifique à Barzé, dans la banlieue de Damas, également visé, a été détruit, selon un correspondant de l’AFP.En Israël, l’armée a affirmé avoir “frappé les capacités militaires dans les bases syriennes de Hama et T4, dans la province de Homs, ainsi que d’autres infrastructures militaires dans la région de Damas”.Une source syrienne proche du dossier a indiqué à l’AFP que la Turquie, alliée des nouvelles autorités syriennes, tente d’établir des “positions militaires” en Syrie dont une “à l’intérieur de la base T4”.Lors d’une conférence de presse à Paris, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a imputé à la Turquie “un rôle négatif en Syrie” et “au Liban”. “Nous ne pensons pas que la Syrie devrait être un protectorat turc”, a-t-il dit.- Appels au combat – A Deraa, neuf personnes tuées au cours de l’incursion israélienne ont été inhumées jeudi, a rapporté un correspondant de l’AFP.Les autorités de la province avaient annoncé leur décès après un bombardement israélien près de la ville de Nawa, à l’ouest de Deraa, ayant suivi une “incursion israélienne” dans la région, “où les forces de l’occupation ont pénétré pour la première fois aussi profondément”. Selon l’OSDH, il s’agit d’habitants de la région qui ont pris les armes après des appels lancés dans les mosquées à contrer l’avancée des troupes israéliennes.L’armée israélienne a indiqué avoir répondu à des tirs dans le sud de la Syrie et ciblé plusieurs combattants qui ont été “éliminés” dans des frappes terrestres et aériennes.”La présence d’armes dans le sud de la Syrie constitue une menace pour l’Etat d’Israël”, a déclaré un porte-parole militaire israélien, ajoutant que l’armée “ne permettrait pas l’existence d’une menace militaire en Syrie”.Dès la chute de Bachar al-Assad évincé par une coalition de rebelles dominés par les islamistes, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a envoyé des troupes dans une zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie.Il a aussi mené des centaines de frappes aériennes sur des sites militaires, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités, qu’il qualifie de “jihadistes”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé fin février “la démilitarisation totale du sud de la Syrie” et affirmé qu’il ne tolérerait pas que les forces du nouveau pouvoir se déploient au sud de Damas.Le 26 mars, six civils avaient déjà été tués après une incursion israélienne similaire dans la province de Deraa, selon les autorités locales.
Ugandan leader in S.Sudan after arrest of vice presidentThu, 03 Apr 2025 13:16:52 GMT
Ugandan President Yoweri Museveni arrived in South Sudan Thursday after the arrest of First Vice President Riek Machar heightened fears of a return to civil war.Machar was detained last week by forces loyal to President Salva Kiir, as international observers expressed concern over recent clashes between forces loyal to the two men and the United …
Ugandan leader in S.Sudan after arrest of vice presidentThu, 03 Apr 2025 13:16:52 GMT Read More »
Turquie: les autorités haussent le ton face aux appels au boycott
Onze personnes accusées d’avoir relayé des appels au boycott lancés par l’opposition turque après l’arrestation du maire d’Istanbul ont été interpellées en Turquie, où les autorités tentent par tous les moyens d’éteindre une contestation inédite depuis 2013.Parmi ces onze personnes figure un acteur turc ayant incarné le sultan Mehmet le Conquérant dans un docufiction diffusé sur Netflix, a annoncé jeudi un syndicat d’acteurs dont des cadres se rendaient en milieu de journée vers le palais de justice d’Istanbul où les prévenus devaient être déférés.Cinq autres personnes sont toujours recherchées, elles aussi poursuivies, entre autres, pour “incitation à la haine”, a rapporté l’agence officielle turque Anadolu qui n’a pas précisé les identités des mis en cause.Le parquet général d’Istanbul avait annoncé mardi l’ouverture d’une enquête contre les personnes ayant lancé ou partagé des appels au boycott, qui ont gagné en force ces derniers jours alors que les manifestations se tarissaient dans les rues d’Istanbul et d’Ankara en raison de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan.Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force d’opposition, avait appelé les Turcs à une journée sans achat mercredi, en soutien aux centaines d’étudiants placés en détention depuis le début, le 19 mars, de la contestation déclenchée par l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu. Principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, l’édile a été incarcéré depuis pour “corruption”.À Istanbul et Ankara, la capitale, des cafés, bars et restaurants avaient choisi de rester fermés mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP.Le patron du CHP, Özgür Özel, appelle en outre depuis la semaine passée à boycotter des dizaines d’entreprises et de groupes turcs réputés proches du pouvoir.- “Irresponsables” – Mercredi, une actrice dans une série diffusée par la chaîne publique turque TRT avait déjà fait les frais d’un message relayant un appel au boycott.La chaîne a annoncé le retrait de l’actrice, Aybüke Pusat, du casting de la série toujours en cours: les scènes déjà réalisées seront tournées de nouveau, sans elle. En parallèle, le groupe britannique Muse a choisi d’ajourner un concert prévu en juin à Istanbul, en réponse à des appels au boycott visant l’organisateur de l’évènement accusé de soutenir le gouvernement face aux manifestants.La semaine passée, le président Erdogan avait fustigé les “appels irresponsables au boycott” émanant de l’opposition et de groupes d’étudiants, affirmant qu’aucune entreprise turque ne serait “laissée à leur merci”.Les autorités, qui ont annoncé le 27 mars avoir arrêté en neuf jours près de 1.900 personnes, accusées d’avoir pris part à des manifestations illégales, ont bloqué plusieurs sites internet listant des entreprises à boycotter.Mercredi, le ministre turc du Commerce Ömer Bolat s’est précipité, sous l’oeil des caméras, dans un supermarché d’Ankara pour y remplir un chariot de provisions, affirmant vouloir “donner une bonne leçon” aux boycotteurs.Le président du Haut conseil turc de l’audiovisuel (RTÜK), Ebubekir Sahin, a mis en garde les médias soutenant les appels au boycott, avertissant que “les mesures nécessaires seront prises” à leur encontre.Tentant néanmoins de minimiser l’ampleur du boycott de mercredi, le gouvernement a affirmé que le volume des achats avait doublé dans le pays entre mardi et mercredi. Sans préciser que mardi était un jour férié, pendant lequel de très nombreux Turcs regagnaient leur domicile au terme des fêtes de l’Aïd.
Turquie: les autorités haussent le ton face aux appels au boycott
Onze personnes accusées d’avoir relayé des appels au boycott lancés par l’opposition turque après l’arrestation du maire d’Istanbul ont été interpellées en Turquie, où les autorités tentent par tous les moyens d’éteindre une contestation inédite depuis 2013.Parmi ces onze personnes figure un acteur turc ayant incarné le sultan Mehmet le Conquérant dans un docufiction diffusé sur Netflix, a annoncé jeudi un syndicat d’acteurs dont des cadres se rendaient en milieu de journée vers le palais de justice d’Istanbul où les prévenus devaient être déférés.Cinq autres personnes sont toujours recherchées, elles aussi poursuivies, entre autres, pour “incitation à la haine”, a rapporté l’agence officielle turque Anadolu qui n’a pas précisé les identités des mis en cause.Le parquet général d’Istanbul avait annoncé mardi l’ouverture d’une enquête contre les personnes ayant lancé ou partagé des appels au boycott, qui ont gagné en force ces derniers jours alors que les manifestations se tarissaient dans les rues d’Istanbul et d’Ankara en raison de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan.Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force d’opposition, avait appelé les Turcs à une journée sans achat mercredi, en soutien aux centaines d’étudiants placés en détention depuis le début, le 19 mars, de la contestation déclenchée par l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu. Principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, l’édile a été incarcéré depuis pour “corruption”.À Istanbul et Ankara, la capitale, des cafés, bars et restaurants avaient choisi de rester fermés mercredi, ont constaté des journalistes de l’AFP.Le patron du CHP, Özgür Özel, appelle en outre depuis la semaine passée à boycotter des dizaines d’entreprises et de groupes turcs réputés proches du pouvoir.- “Irresponsables” – Mercredi, une actrice dans une série diffusée par la chaîne publique turque TRT avait déjà fait les frais d’un message relayant un appel au boycott.La chaîne a annoncé le retrait de l’actrice, Aybüke Pusat, du casting de la série toujours en cours: les scènes déjà réalisées seront tournées de nouveau, sans elle. En parallèle, le groupe britannique Muse a choisi d’ajourner un concert prévu en juin à Istanbul, en réponse à des appels au boycott visant l’organisateur de l’évènement accusé de soutenir le gouvernement face aux manifestants.La semaine passée, le président Erdogan avait fustigé les “appels irresponsables au boycott” émanant de l’opposition et de groupes d’étudiants, affirmant qu’aucune entreprise turque ne serait “laissée à leur merci”.Les autorités, qui ont annoncé le 27 mars avoir arrêté en neuf jours près de 1.900 personnes, accusées d’avoir pris part à des manifestations illégales, ont bloqué plusieurs sites internet listant des entreprises à boycotter.Mercredi, le ministre turc du Commerce Ömer Bolat s’est précipité, sous l’oeil des caméras, dans un supermarché d’Ankara pour y remplir un chariot de provisions, affirmant vouloir “donner une bonne leçon” aux boycotteurs.Le président du Haut conseil turc de l’audiovisuel (RTÜK), Ebubekir Sahin, a mis en garde les médias soutenant les appels au boycott, avertissant que “les mesures nécessaires seront prises” à leur encontre.Tentant néanmoins de minimiser l’ampleur du boycott de mercredi, le gouvernement a affirmé que le volume des achats avait doublé dans le pays entre mardi et mercredi. Sans préciser que mardi était un jour férié, pendant lequel de très nombreux Turcs regagnaient leur domicile au terme des fêtes de l’Aïd.
Syria accuses Israel of deadly destabilisation campaign
Syria accused Israel on Thursday of mounting a deadly destabilisation campaign after a wave of strikes on military targets, including an airport, and a ground incursion killed 13 people.Israel said it responded to fire from gunmen during an operation in southern Syria and warned interim President Ahmed al-Sharaa that he would face severe consequences if its security was threatened.Israel has carried out an extensive bombing campaign against Syrian military assets since Islamist-led rebels toppled longtime strongman Bashar al-Assad in November. It has also carried out ground incursions into southern Syria in a bid to keep the forces of the new government back from the border.Authorities in the southern province of Daraa said nine civilians were killed and several wounded in Israeli shelling near the city of Nawa.The provincial government said the bombardment came amid Israel’s deepest ground incursion into southern Syria so far.The Syrian Observatory for Human Rights said the dead were local gunmen who were killed “while attempting to confront Israeli forces, following calls by the mosques in the area for jihad against the Israeli incursion”.According to the Israeli military, its forces were conducting operations in the Tasil area, near Nawa, “seizing weapons and destroying terrorist infrastructure” when “several gunmen fired at our forces”.They “responded by firing at them and eliminated several armed terrorists from the ground and from the air”, a spokesperson said. There were no Israeli casualties.”The IDF (military) will not allow the existence of a military threat in Syria and will act against it,” the spokesperson added.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu demanded in February that southern Syria be completely demilitarised and said his government would not accept the presence of the forces of the new Islamist-led government near Israeli territory.In December, Netanyahu ordered troops to enter the UN-patrolled buffer zone that separated Israeli and Syrian forces along the 1974 armistice line on the Golan Heights.- ‘Unjustified escalation’ -On Wednesday, Israel hit targets across Syria including in the Damascus area.The Syrian foreign ministry said the strikes resulted in the “near-total destruction” of a military airport in the central province of Hama and wounded dozens of civilians and soldiers.”This unjustified escalation is a deliberate attempt to destabilise Syria and exacerbate the suffering of its people,” it said in a statement on Telegram.Israeli Defence Minister Israel Katz hit back with a warning to Sharaa in which he pointedly referred to the president by the nom de guerre he used as an Islamist rebel commander.”I warn Syrian leader Jolani: If you allow hostile forces to enter Syria and threaten Israeli security interests, you will pay a heavy price,” he said.”The air force’s activity yesterday near the airports in T4, Hama and the Damascus area sends a clear message and serves as a warning for the future,” he added. The Israeli military said its forces “struck military capabilities that remained at the Syrian bases of Hama and T4, along with additional remaining military infrastructure sites in the area of Damascus”.A Syrian source told AFP that the T4 airbase was coveted by the new government’s main foreign backer, Turkey, for future use by its military.Speaking during a visit to Paris on Thursday, Israeli Foreign Minister Gideon Saar accused Turkey of playing a “negative role in Syria”. “We don’t think Syria should be a Turkish protectorate,” he said.Israel has said it wants to prevent advanced weapons from falling into the hands of the new authorities, whom it considers jihadists.Sharaa fought for Al-Qaeda in Iraq after the US-led invasion of 2003 and later set up a Syrian branch of the jihadist network before breaking off all ties.The Syrian ministry said the Israeli strikes came as the country was trying to rebuild after 14 years of war, calling it a strategy to “normalise violence within the country”.Neighbouring Jordan said Israel’s repeated attacks on Syrian territory constituted a clear breach of the 1974 disengagement agreement between the two countries and a “flagrant violation of international law”.Qatar, a key ally of the new government, condemned the strikes as a “blatant violation of Syria’s sovereignty and territorial integrity”.During a visit to Jerusalem last month, EU foreign policy chief Kaja Kallas said Israeli strikes on Syria were “unnecessary” and risked further escalation.burs/kir/ser
A Saint-Ouen, des parents votent sur le déménagement d’une école à cause du trafic de drogues
Les parents de l’école maternelle Emile Zola, située à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), votaient jeudi sur l’éventuel déménagement de quelques classes de l’établissement, situé en plein milieu d’un quartier miné par le trafic de stupéfiants.L’annexe de l’école maternelle, qui regroupe quatre classes et 60 élèves, est située dans le passage Elizabeth à Saint-Ouen, à 300 mètres du périphérique.Des cris enjoués d’enfants s’échappent de la cour de récréation, invisible depuis le passage.Le mur qui ceint l’école est surmonté de hauts grillages et recouverts de street art. Sont également écrits à la bombe de peinture “Arago” et “24/24” soit les horaires d’ouverture supposés du point de deal. “Il y a un gros trafic de drogue, des fois c’est insupportable”, témoigne sous couvert d’anonymat une habitante, en sortant de l’un des immeubles. Ils sont parfois “100 à 200 à faire la queue” pour acheter des stupéfiants en fin de journée, ajoute-t-elle en désignant un endroit qui jouxte l’école.A la mi-journée jeudi, aucune transaction n’était visible sur le passage. “Ca se dégrade de plus en plus” malgré la présence policière, d’après elle. “Mes enfants sont partis d’ici”.Organisée par la municipalité, la votation citoyenne intervient après le jet en janvier d’une bonbonne de protoxyde d’azote dans une fenêtre de l’école. Et depuis mai 2024, des petits sachets de drogue ont déjà été retrouvés trois fois dans la cour de récréation, selon préfecture de police de Paris.”L’attention des services de police sur le secteur est réelle et soutenue”, affirme la préfecture, relevant que depuis le 1er janvier, 29 personnes ont été interpellées dans cette zone pour trafic de stupéfiants et 2 kg de produits ont été saisis.”La situation est connue depuis longtemps, pourquoi attendre que ça soit dangereux et alarmant pour prendre des mesures de sécurité ?”, s’interroge Marwa, mère de famille de 42 ans venue récupérer pour le déjeuner son fils en classe de grande section.Scolarisé dans l’école principale, son enfant n’est pas directement concerné par le déménagement mais l’ensemble des parents d’élèves sont appelés à voter, dans les deux sites, jusqu’à 18H. Les résultats seront communiqués dans la soirée par la municipalité.- “dernier signe d’un service public” -“Que font les dealers quand ils se font courser? Ils balancent leurs sachets un peu partout”, déplore auprès de l’AFP le maire PS Karim Bouamrane.  L’édile rappelle que sa “responsabilité est de mettre les moyens pour apporter la sécurité et pour les enfants, et pour les parents”.Les quatre classes concernées pourraient être transférées à quelques centaines de mètres, dans les locaux du relais petite enfance et au sein d’un groupe scolaire.Les parents d’élèves peuvent opter pour cette “solution transitoire” dès le retour des vacances de printemps et jusqu’à la fin de l’année scolaire, ou attendre une relocalisation pérenne prévue pour la rentrée de septembre.Jeudi matin sur France 2, la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a martelé que “l’école ne reculera jamais face à la violence”. “On en a parlé avec Bruno Retailleau (ministre de l’Intérieur, ndlr). Évidemment, le gouvernement est déterminé à rétablir un environnement sûr pour cette école” même si “des classes peuvent déménager provisoirement”. “Notre objectif, c’est que l’école puisse se réinstaller”, a souligné Mme Borne. Pour cela, il faudra “des travaux de sécurisation, mais surtout un travail pour rétablir un environnement sûr”.De son côté, le député Insoumis Eric Coquerel a estimé que “l’école, à cet endroit-là , était le dernier signe d’un service public, d’une vie citoyenne.(…) L’école fermant, ça veut vraiment dire que vous laissez place nette au trafic”.Face aux critiques, le maire de Saint-Ouen assure qu’en cas de déménagement, “une association culturelle d’adultes s’installera (dans ces locaux), donc il n’y aura pas de recul du service public”. “Tous les mètres carrés seront occupés par la puissance publique”, assure Karim Bouamrane.
Les partenaires des États-Unis appellent au dialogue après l’offensive protectionniste de Trump
Les principaux partenaires des États-Unis appellent jeudi au dialogue, au lendemain de l’offensive protectionniste massive lancée par Donald Trump qui fait plonger les marchés mondiaux et craindre des conséquences lourdes pour l’économie mondiale.Les indices boursiers à Wall Street étaient orientés fortement à la baisse à environ une heure de l’ouverture, entraînant dans leur sillage les bourses européennes: Francfort chutait de 2,27%, Paris de 2,69% et Londres de 1,54%.Symptôme des inquiétudes sur un ralentissement économique à venir, le pétrole plongeait de quelque 5% et l’or, actif refuge, a connu de nouveaux sommets.Pékin a dit jeudi “maintenir la communication” avec Washington au sujet du commerce et de l’économie, tout en exhortant Washington à “annuler immédiatement” ses taxes douanières punitives et en promettant de riposter.Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, va parler avec ses homologues américains vendredi. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré qu’il n’est “pas trop tard” pour négocier, mais assuré aussi que l’UE était “prête à réagir”. Berlin pour sa part soutient l’Union européenne dans sa recherche d’une “solution négociée” avec Washington.- “Pillé, saccagé, violé” -De quoi trancher avec le ton très offensif de Trump la veille: “notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis”, a asséné le président américain, avant d’exhiber une liste des partenaires commerciaux concernés.L’offensive protectionniste de la Maison-Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, passe par un droit de douane généralisé de 10% sur toutes les importations à partir du 5 avril à 04H01 GMT. Des majorations sont prévues à partir du 9 avril pour les pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale.L’addition est astronomique pour la Chine, dont les produits feront l’objet de nouvelles taxes à l’importation de 34% s’ajoutant aux 20% de droits additionnels déjà en place.Les marchandises de l’UE prendront 20% de taxes. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde ou 46% pour le Vietnam.Selon les analystes d’Oxford Economics, cette salve de Trump et ses conséquences pourraient ralentir nettement la croissance mondiale et la ramener sous les 2%.”Les droits de douane de Trump sont les plus coûteux et les plus masochistes que les États-Unis aient appliqués depuis des décennies”, a fustigé jeudi sur X Larry Summers, l’ancien secrétaire au Trésor sous Bill Clinton, évaluant à 30.000 milliards de dollars la perte, en raison du plongeon de Wall Street en amont et au lendemain des annonces de Trump.Malgré les appels au dialogue, la plupart des États critiquent vertement Trump.L’allié américain pourrait avoir enfreint les règles de l’OMC et leur accord bilatéral, a jugé le Japon. L’Australie a dénoncé un “geste qui n’est pas celui d’un ami”, et le Bangladesh, deuxième fabricant de vêtements au monde, le “coup de massue” à son industrie.La France, qui va réunir jeudi les représentants ses filières les plus touchées, déplore une “immense difficulté” pour l’Europe, et se dit, comme Berlin, prête à cibler la tech américaine dans le cadre d’une réponse continentale.En Espagne, le Premier ministre Pedro Sanchez a critiqué un “protectionnisme du XIXe siècle (…) ce qui, à [son] avis, n’est pas une manière intelligente de relever les défis duXXIe siècle”.- Ni Russie ni Corée -Les surtaxes américaines sont censées répondre aussi aux barrières dites “non tarifaires”, par exemple des normes sanitaires ou environnementales.La Maison-Blanche a fait savoir mercredi soir que certaines catégories n’étaient pas concernées: lingots d’or, produits pharmaceutiques, semi-conducteurs, cuivre, bois de construction, produits énergétiques ou encore minéraux introuvables sur le sol américain.Pas trace en revanche de la Russie ni de la Corée du Nord dans la liste des pays sanctionnés au motif, selon un responsable américain, qu’elles ne sont plus des partenaires commerciaux significatifs.Ni le Mexique ni le Canada n’apparaissent sur la nouvelle liste. Signataires d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, ils relèvent d’un autre régime.Ils vont toutefois encaisser comme le reste du monde les 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger qui sont entrées en vigueur jeudi matin.Cette surtaxe a déjà fait ses premières victimes jeudi avec l’annonce par Stellantis de la fermeture de son usine Chrysler de Windsor (Canada) pendant deux semaines.Les nouveaux droits de douane “ne feront que des perdants”, a critiqué l’industrie automobile allemande.Le Royaume-Uni, qui négocie un traité commercial bilatéral, sort relativement épargné, avec un taux plancher de 10%, mais ces sanctions américaines auront “un impact” sur l’économie britannique, a reconnu jeudi le Premier ministre Keir Starmer.Donald Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser le pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.
Les partenaires des États-Unis appellent au dialogue après l’offensive protectionniste de Trump
Les principaux partenaires des États-Unis appellent jeudi au dialogue, au lendemain de l’offensive protectionniste massive lancée par Donald Trump qui fait plonger les marchés mondiaux et craindre des conséquences lourdes pour l’économie mondiale.Les indices boursiers à Wall Street étaient orientés fortement à la baisse à environ une heure de l’ouverture, entraînant dans leur sillage les bourses européennes: Francfort chutait de 2,27%, Paris de 2,69% et Londres de 1,54%.Symptôme des inquiétudes sur un ralentissement économique à venir, le pétrole plongeait de quelque 5% et l’or, actif refuge, a connu de nouveaux sommets.Pékin a dit jeudi “maintenir la communication” avec Washington au sujet du commerce et de l’économie, tout en exhortant Washington à “annuler immédiatement” ses taxes douanières punitives et en promettant de riposter.Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, va parler avec ses homologues américains vendredi. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré qu’il n’est “pas trop tard” pour négocier, mais assuré aussi que l’UE était “prête à réagir”. Berlin pour sa part soutient l’Union européenne dans sa recherche d’une “solution négociée” avec Washington.- “Pillé, saccagé, violé” -De quoi trancher avec le ton très offensif de Trump la veille: “notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis”, a asséné le président américain, avant d’exhiber une liste des partenaires commerciaux concernés.L’offensive protectionniste de la Maison-Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, passe par un droit de douane généralisé de 10% sur toutes les importations à partir du 5 avril à 04H01 GMT. Des majorations sont prévues à partir du 9 avril pour les pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale.L’addition est astronomique pour la Chine, dont les produits feront l’objet de nouvelles taxes à l’importation de 34% s’ajoutant aux 20% de droits additionnels déjà en place.Les marchandises de l’UE prendront 20% de taxes. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde ou 46% pour le Vietnam.Selon les analystes d’Oxford Economics, cette salve de Trump et ses conséquences pourraient ralentir nettement la croissance mondiale et la ramener sous les 2%.”Les droits de douane de Trump sont les plus coûteux et les plus masochistes que les États-Unis aient appliqués depuis des décennies”, a fustigé jeudi sur X Larry Summers, l’ancien secrétaire au Trésor sous Bill Clinton, évaluant à 30.000 milliards de dollars la perte, en raison du plongeon de Wall Street en amont et au lendemain des annonces de Trump.Malgré les appels au dialogue, la plupart des États critiquent vertement Trump.L’allié américain pourrait avoir enfreint les règles de l’OMC et leur accord bilatéral, a jugé le Japon. L’Australie a dénoncé un “geste qui n’est pas celui d’un ami”, et le Bangladesh, deuxième fabricant de vêtements au monde, le “coup de massue” à son industrie.La France, qui va réunir jeudi les représentants ses filières les plus touchées, déplore une “immense difficulté” pour l’Europe, et se dit, comme Berlin, prête à cibler la tech américaine dans le cadre d’une réponse continentale.En Espagne, le Premier ministre Pedro Sanchez a critiqué un “protectionnisme du XIXe siècle (…) ce qui, à [son] avis, n’est pas une manière intelligente de relever les défis duXXIe siècle”.- Ni Russie ni Corée -Les surtaxes américaines sont censées répondre aussi aux barrières dites “non tarifaires”, par exemple des normes sanitaires ou environnementales.La Maison-Blanche a fait savoir mercredi soir que certaines catégories n’étaient pas concernées: lingots d’or, produits pharmaceutiques, semi-conducteurs, cuivre, bois de construction, produits énergétiques ou encore minéraux introuvables sur le sol américain.Pas trace en revanche de la Russie ni de la Corée du Nord dans la liste des pays sanctionnés au motif, selon un responsable américain, qu’elles ne sont plus des partenaires commerciaux significatifs.Ni le Mexique ni le Canada n’apparaissent sur la nouvelle liste. Signataires d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, ils relèvent d’un autre régime.Ils vont toutefois encaisser comme le reste du monde les 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger qui sont entrées en vigueur jeudi matin.Cette surtaxe a déjà fait ses premières victimes jeudi avec l’annonce par Stellantis de la fermeture de son usine Chrysler de Windsor (Canada) pendant deux semaines.Les nouveaux droits de douane “ne feront que des perdants”, a critiqué l’industrie automobile allemande.Le Royaume-Uni, qui négocie un traité commercial bilatéral, sort relativement épargné, avec un taux plancher de 10%, mais ces sanctions américaines auront “un impact” sur l’économie britannique, a reconnu jeudi le Premier ministre Keir Starmer.Donald Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser le pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.