Batteries: les usines françaises avancent malgré la défiance du secteur

ACC, AESC, Verkor: les usines de batteries pour véhicules électriques grandissent dans le nord de la France, même si le secteur est en plein doute après la faillite du géant suédois Northvolt.La pionnière ACC monte en cadence à Douvrin. Elle a livré ses premières batteries pour la Peugeot 3008. “Nous avons fabriqué autant de cellules et de modules au premier trimestre 2025 que pendant toute l’année 2024”, a souligné Matthieu Hubert, secrétaire général d’ACC.A quelques kilomètres de là, AESC-Envision fait les derniers tests avant de lancer la production en série. L’usine du géant sino-japonais de la batterie s’est installée à Douai sur un parking de l’usine Renault, dont il équipera les R5 électriques.Près du port de Dunkerque et de l’imposante centrale nucléaire de Gravelines, au milieu des champs, l’usine de la start-up Verkor est sortie de terre et installe ses machines. “On va tout raccorder mécaniquement, électriquement, dans les prochaines semaines”, a déclaré mercredi à des journalistes Benoît Lemaignan, un des cofondateurs de Verkor. Après des tests, l’entreprise devrait démarrer la production au plus tard en début d’année 2026.L’objectif de Verkor est de produire 16 gigawattheures de batteries par an à partir de 2028, dont 12 pour Renault, soit de quoi équiper 150.000 véhicules. A quelques pas de la nouvelle usine, un terrain est réservé pour le groupe taïwanais ProLogium, qui compte y construire aussi sa propre usine française.- Stratégique -La réussite de ces usines de batteries pour voitures électriques en France, en Hongrie ou en Espagne est considérée comme stratégique par l’Europe, alors que la Chine produit encore 83% des batteries mondiales, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Plus de 60 milliards d’euros ont été investis dans ces usines à travers le continent depuis 2020, selon le géant de l’informatique Capgemini.Dans la “vallée de la batterie” du nord de la France, ces usines devraient créer 13.000 emplois directs et au moins le double d’emplois indirects, d’après l’Aria, qui représente les industriels locaux de l’automobile.Réuni cette semaine à Dunkerque, le secteur s’interrogeait sur les difficultés des entreprises à monter en cadence et surtout à trouver des financements. La faillite début mars de Northvolt, plus grande initiative européenne dans ce secteur stratégique, était liée à des retards dans sa production mais aussi à un ralentissement du marché des voitures électriques en Europe.Pour Richard Bouveret, patron de Blue Solutions, “il y a eu un peu d’hystérie” sur les financements et “beaucoup d’actionnaires le paient”. Cette filiale du groupe Bolloré mise sur un modèle de batteries et d’usines moins coûteuses, tandis que d’autres comme ProLogium visent des batteries plus puissantes promettant une recharge très rapide.”Il faut aller au-delà des produits qu’on a déjà et gagner la confiance des consommateurs comme des investisseurs”, a estimé M. Bouveret lors d’une table ronde.La rentabilité de ces projets pharaoniques reste incertaine. Les coûts de production en Europe sont environ 50% plus élevés qu’en Chine, la chaîne d’approvisionnement liée aux batteries reste relativement faible et le secteur manque de salariés qualifiés, notait l’AIE début mars dans un rapport.”On est à un moment charnière”, a résumé Pierre Bagnon, spécialiste du secteur chez Capgemini.Après leur construction, les usines doivent faire des tests pendant de longs mois et produire des cellules de batteries qui seront jetées, avant de monter en qualité et passer à la production en série. Le patron d’ACC, Yann Vincent, parle de cette phase de tests comme d’une “vallée de la mort”.”Le démarrage ne dure pas un an”, a précisé M. Bagnon. “Construire une industrie européenne pérenne, durable dans le temps en termes de consommation énergétique, se passe sur le temps long”, a-t-il relevé.”Que ce soit aux Etats-Unis ou en Asie, les niveaux de soutien ont été considérables. L’Europe n’a pas encore pris conscience de ce dont on parlait”, a lancé Benoît Lemaignan chez Verkor. Comparés à l’argent que l’Europe dépense pour importer du pétrole, “les petits milliards qui ont été mis sur la table pour construire une industrie de la batterie en Europe ne sont pas à la hauteur”, selon lui.

Batteries: les usines françaises avancent malgré la défiance du secteur

ACC, AESC, Verkor: les usines de batteries pour véhicules électriques grandissent dans le nord de la France, même si le secteur est en plein doute après la faillite du géant suédois Northvolt.La pionnière ACC monte en cadence à Douvrin. Elle a livré ses premières batteries pour la Peugeot 3008. “Nous avons fabriqué autant de cellules et de modules au premier trimestre 2025 que pendant toute l’année 2024”, a souligné Matthieu Hubert, secrétaire général d’ACC.A quelques kilomètres de là, AESC-Envision fait les derniers tests avant de lancer la production en série. L’usine du géant sino-japonais de la batterie s’est installée à Douai sur un parking de l’usine Renault, dont il équipera les R5 électriques.Près du port de Dunkerque et de l’imposante centrale nucléaire de Gravelines, au milieu des champs, l’usine de la start-up Verkor est sortie de terre et installe ses machines. “On va tout raccorder mécaniquement, électriquement, dans les prochaines semaines”, a déclaré mercredi à des journalistes Benoît Lemaignan, un des cofondateurs de Verkor. Après des tests, l’entreprise devrait démarrer la production au plus tard en début d’année 2026.L’objectif de Verkor est de produire 16 gigawattheures de batteries par an à partir de 2028, dont 12 pour Renault, soit de quoi équiper 150.000 véhicules. A quelques pas de la nouvelle usine, un terrain est réservé pour le groupe taïwanais ProLogium, qui compte y construire aussi sa propre usine française.- Stratégique -La réussite de ces usines de batteries pour voitures électriques en France, en Hongrie ou en Espagne est considérée comme stratégique par l’Europe, alors que la Chine produit encore 83% des batteries mondiales, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Plus de 60 milliards d’euros ont été investis dans ces usines à travers le continent depuis 2020, selon le géant de l’informatique Capgemini.Dans la “vallée de la batterie” du nord de la France, ces usines devraient créer 13.000 emplois directs et au moins le double d’emplois indirects, d’après l’Aria, qui représente les industriels locaux de l’automobile.Réuni cette semaine à Dunkerque, le secteur s’interrogeait sur les difficultés des entreprises à monter en cadence et surtout à trouver des financements. La faillite début mars de Northvolt, plus grande initiative européenne dans ce secteur stratégique, était liée à des retards dans sa production mais aussi à un ralentissement du marché des voitures électriques en Europe.Pour Richard Bouveret, patron de Blue Solutions, “il y a eu un peu d’hystérie” sur les financements et “beaucoup d’actionnaires le paient”. Cette filiale du groupe Bolloré mise sur un modèle de batteries et d’usines moins coûteuses, tandis que d’autres comme ProLogium visent des batteries plus puissantes promettant une recharge très rapide.”Il faut aller au-delà des produits qu’on a déjà et gagner la confiance des consommateurs comme des investisseurs”, a estimé M. Bouveret lors d’une table ronde.La rentabilité de ces projets pharaoniques reste incertaine. Les coûts de production en Europe sont environ 50% plus élevés qu’en Chine, la chaîne d’approvisionnement liée aux batteries reste relativement faible et le secteur manque de salariés qualifiés, notait l’AIE début mars dans un rapport.”On est à un moment charnière”, a résumé Pierre Bagnon, spécialiste du secteur chez Capgemini.Après leur construction, les usines doivent faire des tests pendant de longs mois et produire des cellules de batteries qui seront jetées, avant de monter en qualité et passer à la production en série. Le patron d’ACC, Yann Vincent, parle de cette phase de tests comme d’une “vallée de la mort”.”Le démarrage ne dure pas un an”, a précisé M. Bagnon. “Construire une industrie européenne pérenne, durable dans le temps en termes de consommation énergétique, se passe sur le temps long”, a-t-il relevé.”Que ce soit aux Etats-Unis ou en Asie, les niveaux de soutien ont été considérables. L’Europe n’a pas encore pris conscience de ce dont on parlait”, a lancé Benoît Lemaignan chez Verkor. Comparés à l’argent que l’Europe dépense pour importer du pétrole, “les petits milliards qui ont été mis sur la table pour construire une industrie de la batterie en Europe ne sont pas à la hauteur”, selon lui.

India and Bangladesh leaders meet for first time since revolution

Indian Prime Minister Narendra Modi held talks with the interim leader of neighbouring Bangladesh on Friday, the first such meeting since a revolution in Dhaka ousted New Delhi’s long-term ally and soured relations.Nobel Prize winner Muhammad Yunus, 84, took charge of Bangladesh in August 2024 after India’s old ally Sheikh Hasina was toppled as prime minister by a student-led uprising and fled to India by helicopter.India was the biggest benefactor of Hasina’s government and her overthrow sent cross-border relations into a tailspin, culminating in Yunus choosing to make his first state visit last month to China — India’s biggest rival.Bangladesh has also moved closer to India’s arch-enemy Pakistan during the festering diplomatic dispute.Tensions between India and Bangladesh have prompted a number of tit-for-tat barbs between senior figures from both governments. New Delhi has repeatedly accused Muslim-majority Bangladesh of failing to adequately protect its minority Hindu citizens — charges denied by the caretaker administration of Yunus.Yunus posted a picture on social media on Friday showing him shaking hands with Modi. His press secretary Shafiqul Alam said later the “meeting was constructive, productive, and fruitful”.Their meeting took place on the sidelines of a regional summit in Thailand.Yunus also shared a photograph of the two men smiling as he handed Modi a framed picture of themselves a decade ago, when the Indian leader honoured the micro-finance pioneer in 2015 with a gold medal for his work supporting society’s poorest.- ‘Spirit of pragmatism’ -Vikram Misri, the secretary of India’s foreign ministry, told reporters that Modi “reiterated India’s support for a democratic, stable, peaceful, progressive and inclusive Bangladesh”.Modi said he wanted a “positive and constructive relation with Bangladesh based on a spirit of pragmatism”, Misri added, repeating New Delhi’s concerns about alleged “atrocities” against minorities in Bangladesh.Yunus, according to Alam, also raised with Modi Dhaka’s long-running complaint about what it says are Hasina’s incendiary remarks from exile.Hasina, who remains in India, has defied extradition requests from Bangladesh to face charges including mass murder.Dhaka has requested that India allow Hasina’s extradition to face charges of crimes against humanity for the killing of hundreds of protesters during the unrest that toppled her government.Misri said Modi and Yunus had discussed the extradition order but there was “nothing more to add” at present.Yunus also raised concerns about border violence along the porous frontier with India, as well as issues of the shared river waters that flow from India as the Ganges and the Brahmaputra wind towards the sea.Misri said that the “prevention of illegal border crossing” was necessary.Yunus’s caretaker government is tasked with implementing democratic reforms ahead of fresh elections slated to take place by June 2026.Modi and Yunus had dinner on Thursday night, sitting next to each other alongside other leaders from the BIMSTEC regional bloc in Bangkok, but the bilateral meeting on Friday was the first since relations frayed between the neighbouring nations.burs-pjm/pbt

Droits de douane: Wall Street en berne, pire séance pour le Nasdaq et le S&P 500 depuis 2020

La Bourse de New York a nettement chuté jeudi, au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’une large offensive commerciale mondiale, qui fait craindre pour l’économie américaine.Le Dow Jones a clôturé en perte de 3,98%, l’indice Nasdaq a chuté de 5,97%, sa pire séance depuis mars 2020, et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 4,84%, sa plus forte baisse en clôture depuis juin 2020.La place américaine a été chamboulée par les nouveaux droits de douane présentés mercredi par le président Trump, qui ont provoqué un vent de panique sur la plupart des marchés.Ces surtaxes sont particulièrement lourdes à l’encontre de l’Asie et de l’Union européenne, s’attirant des menaces de riposte qui risquent d’asphyxier l’économie des pays visés… mais aussi l’économie américaine.L’offensive de la Maison-Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, prévoit un droit de douane plancher supplémentaire de 10% et des majorations pour certains pays: 20% de taxes pour l’Union européenne, 34% pour la Chine 24% pour le Japon ou encore 31% pour la Suisse.”Les droits de douane sont plus élevés et plus graves que prévu, et il faudra un certain temps pour en déterminer les effets exacts, non seulement sur l’économie, mais aussi sur les bénéfices des entreprises”, a commenté auprès de l’AFP Tom Cahill, analyste de Ventura Wealth Management.”La croissance des bénéfices des entreprises sera beaucoup plus faible que ce que Wall Street avait prévu pour l’année”, estime cet analyste.M. Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser son pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire, à rebours des analyses de la plupart des économistes qui anticipent de lourdes conséquences néfastes pour l’économie américaine.”La demande sera moins forte que prévu, car de nombreux consommateurs vont examiner leur budget et prendre des décisions difficiles”, juge M. Cahill. “Les consommateurs vont commencer à épargner davantage, tout simplement car ils sont incertains de leur avenir”, prévoit-il.”La banque centrale américaine (Fed) reviendra probablement sur le devant de la scène et, si le chômage augmente et que la croissance économique s’affaiblit considérablement, elle procédera probablement à des réductions plus importantes” de ses taux que les deux baisses qu’elle prévoyait jusqu’à présent, a expliqué à l’AFP Angelo Kourkafas, analyste d’Edward Jones.Dans ce contexte, le marché obligataire a encore joué son rôle de valeur refuge. Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est détendu à 4,03%, contre 4,13% à la clôture la veille. En séance, il a chuté jusqu’à 3,99%.A la cote, peu de valeurs ont été épargnées par l’onde de choc provoquée par M. Trump.Le secteur de la tech était en berne. Plusieurs géants du secteur ont plongé face aux craintes d’une facture plus lourde pour leur chaîne d’approvisionnement.Première capitalisation mondiale, Apple a connu sa pire chute depuis 5 ans (-9,25%), laissant s’envoler plus de 300 milliards de dollars de capitalisation boursière. D’autres géants du secteur ont aussi été touchés, comme Nvidia (-7,81%), Dell (-19,00%), Broadcom (-10,51%) ou HP (-14,74%).Entreprises de l’habillement et équipementiers sportifs ont aussi reculé, plombés par les annonces du président américain sur les droits de douane, avec une addition très lourde pour l’industrie textile.Les marques dont une partie des vêtements sont fabriqués en Chine ou au Vietnam (respectivement taxés à hauteur 34% et 46%, en plus des droits de douane déjà imposés) ont dévissé, à l’instar de Gap (-20,38%), Ralph Lauren (-16,27%), Lululemon (-9,58%) ou encore le géant américain Nike (-14,47%).”Si ces droits de douane restent en place pour une période prolongée, je pense que le marché boursier (peut encore baisser) de manière substantielle”, considère M. Cahill. M. Trump a lui prédit jeudi un bond financier et économique, en dépit des lourds droits de douane annoncés la veille.

Chikungunya à La Réunion: “Les semaines les plus délicates se profilent”, dit Valls

“Les semaines les plus délicates se profilent” à La Réunion, où le pic de l’épidémie de chikungunya est attendu mi-avril, a déclaré vendredi le ministre des Outre-mer Manuel Valls, qui se rendra sur place à partir de samedi.”Il y a un énorme travail qui est fait pour lutter contre les effets du chikungunya. Les semaines les plus délicates se profilent, le pic est attendu mi-avril”, a-t-il déclaré sur franceinfo, ajoutant que 40.000 doses de vaccin étaient arrivées jeudi, à destination en priorité des personnes âgées ou fragiles.Le ministre des Outre-mer a précisé que l’épidémie “met sous tension tout le système de santé”, alors que l’hôpital du sud notamment, dans la partie de l’île la plus touchée par l’épidémie, a publié un “appel à la population à éviter de se rendre aux urgences pour des situations non critiques”.Manuel Valls doit se rendre à partir de samedi à La Réunion puis à Mayotte. “L’une des raisons pour lesquelles je me rends à La Réunion, c’est pour marquer notre engagement sur ce dossier qui inquiète évidemment les populations”, a-t-il dit.L’épidémie de chikungunya a fait plus de 20.000 cas depuis son déclenchement en août 2024 et continue de progresser. Selon le dernier bilan sanitaire, publié mercredi, près de 6.000 nouveaux cas ont été enregistrés au cours de la semaine du 17 au 23 mars.Deux personnes, âgées de 86 et 96 ans, sont officiellement  mortes du virus, transmis par le moustique tigre. L’ARS a également recensé 31 cas graves, dont la moitié chez des nourrissons.La Haute autorité de santé a recommandé début mars de vacciner en priorité les personnes de plus de 65 ans, les adultes avec des comorbidités et les agents de lutte anti-moustique. Le seul vaccin disponible est le vaccin Ixchiq, du groupe ple vaccin Ixchiqharmaceutique franco-autrichien Valneva, qui a reçu une autorisation de mise sur le marché européen en juin 2024.L’impact de la maladie reste pour l’instant loin de celui de l’épidémie de 2005-2006, qui avait touché 260.000 personnes – plus d’un tiers de la population – et fait plus de 200 morts.Manuel Valls se rendra ensuite à Mayotte, “qui reste dans une situation très difficile” après le cyclone Chido en décembre, qui a tué au moins 40 personnes. Après une première loi d’urgence pour la reconstruction de l’île entrée en vigueur fin février, un projet de loi plus complet pour “refonder” l’île arrivera au Sénat le 19 mai.

Israel kills Hamas commander in Lebanon strike

Israel killed a commander of Palestinian militant group Hamas on Friday in a pre-dawn strike in the Lebanese port city of Sidon that also killed his adult son and daughter.Lebanese Prime Minister Nawaf Salam condemned the strike as a “flagrant attack on Lebanese sovereignty” and a breach of the November 27 ceasefire with Israel.”Overnight, the (army and the domestic security agency Shin Bet) conducted a targeted strike in the Sidon area, eliminating the terrorist Hassan Farhat, commander of Hamas’s western arena in Lebanon,” the Israeli military said in a statement.It said that Farhat had orchestrated multiple attacks on Israeli soldiers and civilians during the hostilities that followed the outbreak of war in Gaza in October 2023.They included rocket fire on the Israeli town of Safed on February 14, 2024 that killed an Israeli soldier, the military added.Hamas’s military wing, the Ezzedine Al-Qassam Brigades, confirmed in a statement released in Gaza that Farhat had been killed in the strike along with his son Hamza, who was also a member, and his adult daughter Jenan.An AFP correspondent saw the fourth-floor flat still on fire after the strike, which caused heavy damage to the apartment block and neighbouring buildings and sparked panic in the densely populated neighbourhood.Lebanese state media had reported the 3:45 am (0045 GMT) strike on Sidon, saying at least three people were killed.”A hostile drone raided a residential apartment… causing two successive explosions that led to a fire and extensive damage,” the state-run National News Agency reported.Emergency workers rushed to the scene where they recovered “the bodies of three martyrs,” NNA said.The Lebanese prime minister called for “maximum pressure on Israel to force it to halt these continual attacks which target various districts, many of them residential areas”.Israel struck south Beirut earlier this week, killing a Hezbollah Palestinian liaison officer in only the the second raid on the capital since the November ceasefire between Israel and the Lebanese militant group.The Lebanese health ministry reported four dead in that strike, including a woman.Lebanese leaders condemned the attack but Israel said it was in response to recent unclaimed rocket fire that Hezbollah insists it had no hand in.Hostilities between Israel and Hezbollah spiralled into all-out conflict last September, and the group remains a target of Israeli air strikes despite the November ceasefire.Under the truce, Hezbollah is supposed to redeploy its forces north of the Litani River, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border, and dismantle any remaining military infrastructure in the south.Israel is supposed to withdraw its forces across the UN-demarcated Blue Line, the de facto border, but has missed two deadlines to do so and continues to hold five positions it deems “strategic”.strs-at-lba/kir/ser

Japan PM says Trump tariffs a ‘national crisis’

US President Donald Trump’s tariffs on Japanese goods are a “national crisis”, Prime Minister Shigeru Ishiba said Friday ahead of cross-party talks on mitigating the impact on the heavily export-dependent economy.Japanese firms are the biggest investors into the United States but Trump on Thursday announced a hefty 24 percent levy on imports from the close US ally as part of global “reciprocal” levies.The measures “can be called a national crisis and the government is doing its best with all parties” to lessen the impact, Ishiba said in parliament.He called however for a “calm-headed” approach to negotiations with Trump, who has also imposed 25 percent tariffs on auto imports which came into force this week.Local media reported Friday that Japanese officials were attempting to organise a call between Ishiba and Trump, who held apparently friendly talks at the White House in February.Foreign Minister Takeshi Iwaya “strongly demanded” to US Secretary of State Marco Rubio in talks in Brussels on Thursday that the “extremely regrettable” measures be reviewed, Tokyo said.Japan’s main Nikkei 225 index fell 2.75 percent on Friday, adding to a 2.7 percent drop on Thursday after the S&P 500 on Wall Street dropped by the most in a day since 2020.Ishiba told ministers “to take all measures necessary including financing support” for domestic industries and protecting jobs, government spokesman Yoshimasa Hayashi told reporters.Ishiba’s meetings with party leaders later Friday were aimed at laying the groundwork for the supplementary budget, the Asahi Shimbun daily reported.- ‘Extremely grave’ -The Japan Chamber of Commerce and Industry (JCCI) said Trump’s tariffs “would have an extremely grave impact on the Japanese economy”.”We strongly urge the government to continue its persistent negotiations for the exemption from tariff measures and to take all possible measures to minimise the impact on small and medium-sized enterprises and small businesses… by developing a detailed consultation system and strengthening cash management support,” the JCCI said Thursday.The Japan Automobile Manufacturers Association (JAMA) also called for “comprehensive support measures to ensure that Japan’s automotive industry can maintain its foundation as a manufacturing base”.JAMA said its members have invested a cumulative total of more than $66 billion in US manufacturing as of 2024, generating over 110,000 direct US jobs and supporting more than 2.2 million others.Japanese carmakers ship about 1.45 million cars to the United States from Canada and Mexico, where they operate factories, Bloomberg News reported.By comparison, Japan exports 1.49 million cars directly to the United States, while Japanese automakers make 3.3 million cars in America.- ‘Incomprehensible’ -The US deficit with Japan was almost $70 billion last year. Japan mostly exports to the United States vehicles, auto parts, machinery, and electrical and electronic equipment.US imports the other way are mostly chemicals, plastics, rubber, and leather goods, as well as agriculture products and oil and cement.The White House has said that Japan has a 700 percent tariff on US rice imports, a claim Japan’s farm minister called “incomprehensible”, local media reported.In Japan, the auto sector employs about 5.6 million people directly or indirectly.Vehicles accounted for around 28 percent of Japan’s 21.3 trillion yen ($142 billion) of US-bound exports last year.BMI (Fitch Solutions) estimated that in a worst-case scenario, there could be a hit of 0.7 percentage points to Japan’s economy this year.Capital Economics was less pessimistic, predicting a “quite small” impact of perhaps just 0.2 percent, saying that “Japan isn’t all that dependent on US demand”.

Japan PM says Trump tariffs a ‘national crisis’

US President Donald Trump’s tariffs on Japanese goods are a “national crisis”, Prime Minister Shigeru Ishiba said Friday ahead of cross-party talks on mitigating the impact on the heavily export-dependent economy.Japanese firms are the biggest investors into the United States but Trump on Thursday announced a hefty 24 percent levy on imports from the close US ally as part of global “reciprocal” levies.The measures “can be called a national crisis and the government is doing its best with all parties” to lessen the impact, Ishiba said in parliament.He called however for a “calm-headed” approach to negotiations with Trump, who has also imposed 25 percent tariffs on auto imports which came into force this week.Local media reported Friday that Japanese officials were attempting to organise a call between Ishiba and Trump, who held apparently friendly talks at the White House in February.Foreign Minister Takeshi Iwaya “strongly demanded” to US Secretary of State Marco Rubio in talks in Brussels on Thursday that the “extremely regrettable” measures be reviewed, Tokyo said.Japan’s main Nikkei 225 index fell 2.75 percent on Friday, adding to a 2.7 percent drop on Thursday after the S&P 500 on Wall Street dropped by the most in a day since 2020.Ishiba told ministers “to take all measures necessary including financing support” for domestic industries and protecting jobs, government spokesman Yoshimasa Hayashi told reporters.Ishiba’s meetings with party leaders later Friday were aimed at laying the groundwork for the supplementary budget, the Asahi Shimbun daily reported.- ‘Extremely grave’ -The Japan Chamber of Commerce and Industry (JCCI) said Trump’s tariffs “would have an extremely grave impact on the Japanese economy”.”We strongly urge the government to continue its persistent negotiations for the exemption from tariff measures and to take all possible measures to minimise the impact on small and medium-sized enterprises and small businesses… by developing a detailed consultation system and strengthening cash management support,” the JCCI said Thursday.The Japan Automobile Manufacturers Association (JAMA) also called for “comprehensive support measures to ensure that Japan’s automotive industry can maintain its foundation as a manufacturing base”.JAMA said its members have invested a cumulative total of more than $66 billion in US manufacturing as of 2024, generating over 110,000 direct US jobs and supporting more than 2.2 million others.Japanese carmakers ship about 1.45 million cars to the United States from Canada and Mexico, where they operate factories, Bloomberg News reported.By comparison, Japan exports 1.49 million cars directly to the United States, while Japanese automakers make 3.3 million cars in America.- ‘Incomprehensible’ -The US deficit with Japan was almost $70 billion last year. Japan mostly exports to the United States vehicles, auto parts, machinery, and electrical and electronic equipment.US imports the other way are mostly chemicals, plastics, rubber, and leather goods, as well as agriculture products and oil and cement.The White House has said that Japan has a 700 percent tariff on US rice imports, a claim Japan’s farm minister called “incomprehensible”, local media reported.In Japan, the auto sector employs about 5.6 million people directly or indirectly.Vehicles accounted for around 28 percent of Japan’s 21.3 trillion yen ($142 billion) of US-bound exports last year.BMI (Fitch Solutions) estimated that in a worst-case scenario, there could be a hit of 0.7 percentage points to Japan’s economy this year.Capital Economics was less pessimistic, predicting a “quite small” impact of perhaps just 0.2 percent, saying that “Japan isn’t all that dependent on US demand”.