Dermatose: Genevard attendue dans le Sud-Ouest où se cristallise la crise

Une situation officiellement “sous contrôle” en dépit d’un nouveau cas dans l’Aude: la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rend lundi à Toulouse pour défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) critiquée par une partie des agriculteurs et de la classe politique.La ministre a répété lundi matin sur France 2 que la discussion était “ouverte”, y compris sur les modalités de la politique sanitaire, mais a défendu sa stratégie.En dépit d’un nouveau cas de DNC détecté dimanche dans une petite ferme de Pomas, dans l’Aude, où les dix bovins du foyer ont été euthanasiés, le ministère souligne que tous les cas ont été éradiqués et que la situation est “sous contrôle”.La ministre a rappelé les “trois piliers” de la stratégie sanitaire: “le dépeuplement (l’abattage, NDLR), la vaccination et la restriction de mouvement”, seuls à même de venir à bout de cette maladie animale très contagieuse, non transmissible à l’homme mais qui peut toucher très durement le cheptel.La ministre est attendue dans l’après-midi en Haute-Garonne “afin de lancer la campagne de vaccination” de près d’un million de bêtes, dans une région frondeuse où la colère s’est vite convertie en actions de blocages.- “Zéro proposition” -En pointe de la mobilisation: les syndicats Coordination rurale, radicale et parfois ouvertement proche de l’extrême droite, et la Confédération paysanne, classée à gauche, convergent de façon inhabituelle pour réclamer la fin de l’abattage systématique et l’extension générale de la vaccination.Interrogé par l’AFP sur le barrage de Carbonne sur l’A64, où était née la mobilisation agricole de janvier 2024, Jérôme Bayle, l’un des porte-voix de cette colère paysanne, a dit ne pas attendre “grand-chose” de la visite de la ministre qui arrive “avec zéro proposition”, a-t-il déclaré.Frédéric Meynard, céréalier participant au blocage de l’autoroute, et ses camarades attendent pour leur part “surtout d’être entendus” par la ministre, dans ce “pays de la résistance agricole”, comme le proclame une banderole.La crise n’est pas née dans le Sud-Ouest, qui n’est pas le coeur de l’élevage français, mais c’est ici que se cristallise la colère depuis deux ans, en réaction à la crise de la viticulture et aux crises sanitaires, alimentées par le changement climatique.De nouvelles actions ont commencé lundi autour de Toulouse en prévision de la venue de la ministre, avec trois points de blocage pour “augmenter la pression sur les politiques”, a indiqué un militant de la Confédération paysanne.Sur la rocade d’Albi, dans le Tarn, une quinzaine d’agriculteurs ont tenu le barrage toute la nuit et sont déterminés à ne pas lever le camp les mains vides. “Jusqu’ici on a été sages mais si la ministre ne donne pas de réponse satisfaisante, Albi ce soir sera un dépotoir”, prévient Sébastien Rey, 48 ans, éleveur de bovins à Saussenac.  Plusieurs axes routiers sont aussi bloqués ce lundi par des agriculteurs de la Coordination rurale en Gironde, en Dordogne et Haute-Vienne. C’est aussi le cas dans les Landes où la Confédération paysanne et le petit syndicat d’exploitants familiaux Modef ont boycotté une réunion, refusant de siéger au côté d’organisations (FNSEA et chambre d’agriculture) “qui cautionnent la politique sanitaire” de l’Etat.Tout en reconnaissant le drame individuel que constitue l’abattage d’un troupeau, le gouvernement tente d’en appeler “à la science” et à la “responsabilité” pour préserver les 16 millions du cheptel bovin français.- “Désinformation” -Le ministre de la Recherche Philippe Baptiste a rappelé lundi que les protocoles sanitaires en vigueur ont été “mis en place par des vétérinaires, par des scientifiques, par des épidémiologistes”, sur Franceinfo TV.La stratégie sanitaire en place est jusqu’à présent soutenue par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, première force syndicale agricole, qui ne voit aucune autre solution que l’abattage des troupeaux touchés, pour “éradiquer totalement” la maladie, associée à une vaccination élargie. La fédération Culture Viande, qui regroupe les entreprises d’abattage et découpe, a mis en garde contre les conséquences économiques d’une vaccination généralisée: la France perdrait alors son statut indemne et “il en résulterait une complexification accrue des conditions d’exportation”. Mais dans de nombreuses fermes, l’abattage total d’un troupeau pour une vache malade ne passe pas. Et les critiques enflent chez des élus ruraux inquiets, comme au niveau national, avec des commentaires sévères ce week-end de responsables politiques, du Rassemblement national à LFI, sur la gestion de la crise.Lundi, plus de 200 maires et élus locaux d’Ariège se sont rassemblés à Foix devant la préfecture pour appeler l’Etat à dialoguer avec les agriculteurs afin de réévaluer le protocole de lutte contre la DNC.

Dermatose: Genevard attendue dans le Sud-Ouest où se cristallise la crise

Une situation officiellement “sous contrôle” en dépit d’un nouveau cas dans l’Aude: la ministre de l’Agriculture Annie Genevard se rend lundi à Toulouse pour défendre sa gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) critiquée par une partie des agriculteurs et de la classe politique.La ministre a répété lundi matin sur France 2 que la discussion était “ouverte”, y compris sur les modalités de la politique sanitaire, mais a défendu sa stratégie.En dépit d’un nouveau cas de DNC détecté dimanche dans une petite ferme de Pomas, dans l’Aude, où les dix bovins du foyer ont été euthanasiés, le ministère souligne que tous les cas ont été éradiqués et que la situation est “sous contrôle”.La ministre a rappelé les “trois piliers” de la stratégie sanitaire: “le dépeuplement (l’abattage, NDLR), la vaccination et la restriction de mouvement”, seuls à même de venir à bout de cette maladie animale très contagieuse, non transmissible à l’homme mais qui peut toucher très durement le cheptel.La ministre est attendue dans l’après-midi en Haute-Garonne “afin de lancer la campagne de vaccination” de près d’un million de bêtes, dans une région frondeuse où la colère s’est vite convertie en actions de blocages.- “Zéro proposition” -En pointe de la mobilisation: les syndicats Coordination rurale, radicale et parfois ouvertement proche de l’extrême droite, et la Confédération paysanne, classée à gauche, convergent de façon inhabituelle pour réclamer la fin de l’abattage systématique et l’extension générale de la vaccination.Interrogé par l’AFP sur le barrage de Carbonne sur l’A64, où était née la mobilisation agricole de janvier 2024, Jérôme Bayle, l’un des porte-voix de cette colère paysanne, a dit ne pas attendre “grand-chose” de la visite de la ministre qui arrive “avec zéro proposition”, a-t-il déclaré.Frédéric Meynard, céréalier participant au blocage de l’autoroute, et ses camarades attendent pour leur part “surtout d’être entendus” par la ministre, dans ce “pays de la résistance agricole”, comme le proclame une banderole.La crise n’est pas née dans le Sud-Ouest, qui n’est pas le coeur de l’élevage français, mais c’est ici que se cristallise la colère depuis deux ans, en réaction à la crise de la viticulture et aux crises sanitaires, alimentées par le changement climatique.De nouvelles actions ont commencé lundi autour de Toulouse en prévision de la venue de la ministre, avec trois points de blocage pour “augmenter la pression sur les politiques”, a indiqué un militant de la Confédération paysanne.Sur la rocade d’Albi, dans le Tarn, une quinzaine d’agriculteurs ont tenu le barrage toute la nuit et sont déterminés à ne pas lever le camp les mains vides. “Jusqu’ici on a été sages mais si la ministre ne donne pas de réponse satisfaisante, Albi ce soir sera un dépotoir”, prévient Sébastien Rey, 48 ans, éleveur de bovins à Saussenac.  Plusieurs axes routiers sont aussi bloqués ce lundi par des agriculteurs de la Coordination rurale en Gironde, en Dordogne et Haute-Vienne. C’est aussi le cas dans les Landes où la Confédération paysanne et le petit syndicat d’exploitants familiaux Modef ont boycotté une réunion, refusant de siéger au côté d’organisations (FNSEA et chambre d’agriculture) “qui cautionnent la politique sanitaire” de l’Etat.Tout en reconnaissant le drame individuel que constitue l’abattage d’un troupeau, le gouvernement tente d’en appeler “à la science” et à la “responsabilité” pour préserver les 16 millions du cheptel bovin français.- “Désinformation” -Le ministre de la Recherche Philippe Baptiste a rappelé lundi que les protocoles sanitaires en vigueur ont été “mis en place par des vétérinaires, par des scientifiques, par des épidémiologistes”, sur Franceinfo TV.La stratégie sanitaire en place est jusqu’à présent soutenue par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, première force syndicale agricole, qui ne voit aucune autre solution que l’abattage des troupeaux touchés, pour “éradiquer totalement” la maladie, associée à une vaccination élargie. La fédération Culture Viande, qui regroupe les entreprises d’abattage et découpe, a mis en garde contre les conséquences économiques d’une vaccination généralisée: la France perdrait alors son statut indemne et “il en résulterait une complexification accrue des conditions d’exportation”. Mais dans de nombreuses fermes, l’abattage total d’un troupeau pour une vache malade ne passe pas. Et les critiques enflent chez des élus ruraux inquiets, comme au niveau national, avec des commentaires sévères ce week-end de responsables politiques, du Rassemblement national à LFI, sur la gestion de la crise.Lundi, plus de 200 maires et élus locaux d’Ariège se sont rassemblés à Foix devant la préfecture pour appeler l’Etat à dialoguer avec les agriculteurs afin de réévaluer le protocole de lutte contre la DNC.

“Qu’est-ce qu’on va devenir?”: au collège incendié de Dijon, des parents “choqués”

Des parents choqués ont redouté lundi un “coup d’arrêt dans l’éducation” de leurs enfants après l’incendie de leur collège à Dijon, une “vendetta” liée au démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue, selon le ministre de l’Intérieur.Au coeur du quartier prioritaire des Grésilles, devant le collège Jean-François Champollion, Laurent Nuñez leur a promis que l’Etat ne se laisserait pas “intimider” et ne “lâcherait rien” dans sa “guerre” contre le narcotrafic.Le ministre de l’Education nationale, Edouard Geffray, s’est engagé à ce que l'”essentiel” des 500 élèves du collège y soient à nouveau en cours après les vacances de Noël ou dans des classes à proximité, en attendant que les classes endommagées soient entièrement reconstruites.   “En tant que maman, je m’inquiète”, a confié avant leur arrivée Nadia, dont le fils est scolarisé en 6e à Champollion. A 11 ans, “il est encore petit” et samedi matin, il était “au bord des larmes” quand il a appris que son collège avait brûlé, dit-elle à l’AFP sous couvert d’anonymat.Cet incendie “met un stop à l’éducation” des élèves du quartier, déplore Nadia, en s’interrogeant pour la suite. “Je sais juste que jeudi et vendredi, ils vont avoir cours en distanciel, mais après les vacances qu’est-ce qu’on va devenir ?”- “Inadmissible” -Dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie a provoqué d’importants dégâts dans un bâtiment du collège. Avec “plusieurs départs de feu concomittants”, le sinistre est “vraisemblablement d’origine criminelle”, selon le parquet.Aucune interpellation n’a encore eu lieu, a déclaré à la presse Laurent Nuñez qui, après les autorités locales, a fait un lien entre l’incendie et le trafic de drogue en vigueur dans le quartier.”Sept têtes d’un réseau” local ont été interpellés en septembre aux Grésilles et plusieurs points de deal démantelés, a rappelé le ministre: “On a de bonne raisons de penser qu’il y a un lien” parce que, “quand on fait mal aux trafiquants de drogue (…), il y a souvent des représailles, des actions qui sont des espèces de vendetta”.”Ici à Dijon comme partout sur le territoire national, il y a une guerre à mener. Ici aux Grésilles, nous avons gagné une bataille importante (…) nous allons évidemment poursuivre ce combat, rien n’intimide le gouvernement”, a-t-il lancé.  “C’est un quartier de voyous ici”, confirme une mère, accompagnée de sa fille de 14 ans, qui refuse de donner leurs noms et prénoms: “Ce serait dangereux pour elle et pour moi”.Cet incendie, “c’est inadmissible, on a brûlé un lieu sacré”, s’emporte-t-elle. “C’est la quatrième fois parce qu’il y a eu l’école primaire, la médiathèque deux fois, et là le collège !”, qui, selon elle, avait déjà été visé par des tirs de mortiers.”Ma fille n’est pas en sécurité”, estime cette mère célibataire, qui confie être très “choquée”. “J’ai pleuré quand ma fille m’a dit pour l’incendie et qu’elle m’a demandé: comment on va faire?”- “Néant complet” -En attaquant une école, les inendiaires s’en prennent “à ce qui permet aux autres de s’en sortir”, a regretté M. Geffray, en confiant être partagé entre “le tristesse et la colère”. “La République est chez elle partout, l’école est chez elle dans toutes les écoles, collèges et lycées, ce n’est pas négociable”, a-t-il insisté.Le feu a causé d’importants dégâts dans quelques classes, aux murs noircis et les faux plafonds ont fondu ou se sont effondrés, a constaté un journaliste de l’AFP. Plusieurs mois de travaux seront nécessaires pour remettre les lieux en état.”On est stressé par rapport à tout ce qui se passe dans le quartier”, confie Pascaline, mère d’un élève de 3e, qui se dit dans “le néant complet” pour janvier. “Comment rassurer nos propres enfants si nous, on est angoissé. Comment leur apporter des réponses, si on ne les a pas ?”

Kiev évoque de “réels progrès” après les discussions avec les Américains sur la fin de la guerre

“De vrais progrès” : c’est ainsi que l’Ukraine a caractérisé lundi deux jours consécutifs de pourparlers avec les Etats-Unis, mais le flou demeure sur le contenu, en particulier l’épineuse question des concessions territoriales voulues par Moscou.Dimanche et lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son négociateur Roustem Oumerov se sont entretenus à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, pour tenter d’aboutir à un compromis sur un plan pouvant mettre fin aux combats en Ukraine.”Les négociations entre l’Ukraine et les Etats-Unis ont été constructives et productives, avec de réels progrès accomplis. Nous espérons parvenir d’ici la fin de la journée à un accord qui nous rapprochera de la paix”, a indiqué lundi après-midi Roustem Oumerov sur X.Ce responsable n’a cependant rien révélé du contenu, alors qu’Ukrainiens et Européens multiplient les efforts pour amender le plan américain, jugé trop favorable à Moscou, notamment en raison des concessions territoriales voulues par le Kremlin qui s’y trouvaient.Après les discussions de dimanche, une source informée des tractations avait confié lundi à l’AFP que Washington pressait l’Ukraine à la retraite dans sa région orientale du Donbass, une ligne rouge pour Kiev.”C’est assez frappant que les Américains adoptent la position russe sur cette question”, a indiqué cette source, sous couvert d’anonymat.- Frappant -Dimanche, M. Zelensky disait vouloir convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu fondé sur un gel de la ligne de front, et non la cession du Donbass.Dimanche soir, après le premier cycle de pourparlers, M. Witkoff, avait évoqué “beaucoup de progrès”, sans fournir de précisions.La venue de M. Zelensky à Berlin est accompagnée de mesures de sécurité très importantes, la police allemande bloquant les abords des différents lieux où il est attendu. Des tireurs d’élite sont notamment déployés sur les toits du quartier gouvernemental.Après des discours à un forum économique et une conférence de presse commune, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président ukrainien participeront lundi soir à une réunion à huis-clos à la chancellerie avec notamment les chefs d’Etats ou de gouvernements français, italien, polonais, des représentants de l’UE et le secrétaire général de l’Otan. Des représentants américains sont également invités, mais leur venue reste incertaine.Comme Kiev, les Européens s’opposent aux revendications maximalistes du Kremlin. Ils craignent que Donald Trump, qui ne cache pas son impatience, n’abandonne l’Ukraine ou n’impose des concessions trop favorables à Moscou, tout en excluant l’Europe des débats sur la sécurité continentale, alors que le Kremlin est perçu comme une menace majeure.Ukrainiens et Européens ont proposé la semaine passée une version amendée du plan américain. Mais le détail n’a pas été rendu public.- Fortes objections russes -Le Kremlin lui balayé dimanche ces amendements, sans les connaître, anticipant de “fortes objections”.M. Zelensky a aussi réaffirmé vouloir des garanties de sécurité européennes et américaines pour dissuader toute nouvelle attaque.Il s’agirait d’un mécanisme inspiré de l’article 5 de l’Otan prévoyant une protection mutuelle des pays membres, sans adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique. “C’est déjà un compromis de notre part”, a jugé M. Zelensky.La non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan est d’ailleurs une “pierre angulaire” des pourparlers, a dit le Kremlin lundi.Alors que les hostilités se poursuivent, Donald Trump a affiché son impatience ces derniers jours.L’Ukraine est pressée par Washington de céder la partie du Donbass qu’elle contrôle. Il s’agirait d’y créer une “zone économique libre” ou une “zone démilitarisée”.En échange, l’armée russe se retirerait de la partie occupée des régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud) dont Moscou revendique également l’annexion.Au-delà des considérations territoriales, la zone du Donbass sous contrôle ukrainien est la portion la mieux défendue du front, avec ses villes-forteresses et de centaines de kilomètres de tranchées et de champs de mines. Les troupes russes y avancent, mais au prix de pertes très importantes depuis presque quatre ans.La présidence ukrainienne, affaiblie par un scandale de corruption, reste sous pression, l’armée reculant et les bombardements russes plongeant la population régulièrement dans le froid et le noir.

Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble

Le bras de fer se tend entre Bruxelles et Paris: la Commission européenne a martelé lundi son intention de signer l’accord de libre-échange avec le Mercosur dans les prochains jours, en dépit de la mobilisation agricole et des appels de la France à reporter la décision.Ursula von der Leyen voudrait parapher ce traité commercial avec …

Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble Read More »

En Iran, les motardes à l’assaut du bitume malgré les restrictions

Elle a appris la moto la nuit incognito dans les rues désertes de Téhéran, elle forme désormais de nombreuses femmes: Maryam Ghelich, devenue monitrice certifiée, salue le nouvel engouement des Iraniennes pour les deux-roues.Conduisant scooters ou grosses cylindrées, elles sont de plus en plus nombreuses à circuler dans la capitale embouteillée, coiffées de casques colorés, …

En Iran, les motardes à l’assaut du bitume malgré les restrictions Read More »

L’automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine

L’automobiliste qui avait blessé plus de 100 personnes en fonçant, “dans un accès de rage”, dans la foule de supporteurs du club de foot de Liverpool rassemblés en mai dans cette ville anglaise, a assisté en larmes lundi à la première journée d’audience consacrée à fixer sa peine.Paul Doyle, 54 ans, “s’est servi de son …

L’automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine Read More »

Attentat à Sydney: le Premier ministre australien veut “renforcer la législation sur les armes à feu”

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a convoqué lundi une réunion des chefs des Etats et territoires du pays en deuil pour convenir du renforcement de la “législation sur les armes à feu”, au lendemain d’un attentat “antisémite” sur une plage de Sydney pour la fête juive de Hanouka, faisant au moins 15 morts, dont …

Attentat à Sydney: le Premier ministre australien veut “renforcer la législation sur les armes à feu” Read More »

Stock market optimism returns after tech sell-off

Stock markets on both sides of the Atlantic recovered upward momentum on the back of interest rate optimism Monday, following a brief correction affecting mostly the tech sector.The week is filled with economic data and central bank decisions.Gold climbed closer to its all-time high and the dollar dropped as traders bet on further cuts to US interest rates by the Federal Reserve next year. “The coming week is shaping up to be a significant one for global markets, with a dense calendar of economic releases and major central bank decisions,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.The European Central Bank is expected to hold interest rates on Thursday, when the Bank of England is forecast to trim borrowing costs, as policymakers react to cooler inflation in the eurozone and UK. However the Bank of Japan is expected to hike its main rate on Friday with the yen weak.Attention turns also to key US data, including reports on jobs for October and November, which were delayed by a government shutdown. Investors will also study a US inflation reading this week.The data will be pored over for an idea about the Fed’s plans for next month’s rate decision.The US central bank has lowered borrowing costs at the past three meetings, citing concerns about a struggling American labour market, though there has been some dissent among policymakers who are concerned about persistently high inflation.Also in view is the race to take the helm at the Fed after boss Jerome Powell steps down in May, with US President Donald Trump’s top economic aide Kevin Hassett and Fed governor Kevin Warsh said to be the front-runners.Concerns about the AI-fuelled tech rally returned to the spotlight late last week after poorly-received earnings from US giants Oracle and Broadcom revived questions about the vast sums invested in the sector.After hefty losses on Wall Street on Friday, where the S&P 500 and Nasdaq indices both shed more than one percent, Asia in turn suffered a tech-led retreat Monday.- Key figures at around 1440 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 48,557.21 pointsNew York – NASDAQ: UP 0.4 percent at 23,281.37 New York – S&P 500: UP 0.3 percent at 6,848.68London – FTSE 100: UP 1.0 percent at 9,741.91Paris – CAC 40: UP 1.0 percent at 8,148.61Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 24,256.41Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.3 percent at 50,168.11 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.3 percent at 25,628.88 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.6 percent at 3,867.92 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 48,458.05 (close)Euro/dollar: UP at $1.1753 from $1.1742 on FridayDollar/yen: DOWN at 155.05 yen from 155.83Pound/dollar: UP at $1.3392 from $1.3368Euro/pound: DOWN at 87.77 pence from 87.83West Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $57.17 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $60.92 per barrelburs/jh/rlp

Iran Nobel winner unwell after ‘violent’ arrest: supporters

Iranian Nobel Peace Prize winner Narges Mohammadi was taken to hospital twice after being violently arrested last week, her supporters said Monday, following a telephone call with the campaigner that raised concerns about her physical condition.Mohammadi, who won the 2023 Nobel prize, was detained Friday after addressing a memorial ceremony in the eastern city of Mashhad for lawyer Khosrow Alikordi, who was found dead earlier this month.Iranian civil society activists including prize-winning filmmaker Jafar Panahi meanwhile called for the “immediate and unconditional release” of Mohammadi and other campaigners arrested at the ceremony.There had been no information about her whereabouts or communication with her until late Sunday when she made a “short and compressed” telephone call to her family, her foundation said in a statement.In the call, Mohammadi related how at the ceremony she “was attacked by plain clothed agents with severe and repeated baton blows to the head and neck and was then violently arrested”.”Narges Mohammadi said in the call that the intensity of the blows was so heavy, forceful, and repeated that she was taken to the hospital emergency room twice,” said the foundation, adding that in the call “her physical condition was not good, and she appeared unwell”.One of her brothers Hamid Mohammadi, who lives in Norway, told AFP in Oslo that Narges Mohammadi had called another brother inside Iran, telling him she was hit “brutally” on the head and her face and “as a result had been taken to be checked by a physician”.”She’s not hospitalised and is still in detention,” he said.- ‘Violent manner of arrest’ -According to Mashhad prosecutor Hassan Hemmatifar, 38 people were arrested at the ceremony including Mohammadi and fellow prominent activist Sepideh Gholian for inciting people to chant slogans that “violated the norms”. Alikordi’s brother Javad was arrested later the same day.Rights groups, including Mohammadi’s foundation, have described Alikordi’s death as “suspicious”, calling for an investigation. Iranian officials have said the lawyer, 45, died of a heart attack.The Nobel peace committee has described her arrest as “brutal” with chair Jorgen Watne Frydnes telling AFP on Saturday it “called on the Iranian authorities both to clarify where she is, how she is, but first and foremost, actually release her from prison”.Mohammadi, who has spent much of the last decade in and out of jail, had been allowed out of prison in December 2024 on medical leave. Over the last year, she has continued campaigning.Images of the ceremony showed Mohammadi — not wearing the headscarf that is obligatory for women in public in the Islamic republic — climbing atop a car to address crowds who chanted slogans against the authorities.- ‘Worrying state of freedom’ -During the call, Mohammadi asked her family to “immediately and without delay file a formal complaint against the detaining security body and the violent manner of her arrest”.It is unclear what she and the other activists detained are accused of, and the statement also said Mohammadi was unaware “which security authority is currently detaining her”.The foundation said that, according to Mohammadi, “during and after her arrest she was accused of ‘cooperating with the Israeli government'”. Iranian authorities are yet to confirm any charges.Activists say Iran remains in the throes of a deep crackdown more than five months after the end of the 12-day war against Israel, with over 1,400 people executed so far this year.Panahi, fellow director Mohammad Rasoulof and over a dozen other activists said what happened at Alikordi’s memorial ceremony “was a stark reflection of the worrying state of freedom and security, and, consequently, the inefficiency and lack of accountability of the authorities in today’s Iran”.”The deep political and social deadlock in the country can only be resolved through the restoration of sovereignty to the people,” the statement signatories said.Pahani, whose last film “It Was Just an Accident” won top prize at the Cannes Film Festival this year and has been nominated for an Oscar, has been sentenced to one year in prison over “propaganda activities” against the Islamic republic.Currently touring to promote the film, he has said he nonetheless plans to return to Iran.