Video shows last minutes before Gaza aid workers’ deaths, Red Crescent says

A video recovered from the cellphone of an aid worker killed in Gaza alongside other rescuers shows their final moments, according to the Palestinian Red Crescent, with clearly marked ambulances and emergency lights flashing as heavy gunfire erupts.The aid worker was among 15 humanitarian personnel killed on March 23 in an attack by Israeli forces, according to the United Nations and the Palestinian Red Crescent.The Israeli military has said its soldiers “did not randomly attack” any ambulances, insisting they fired on “terrorists” approaching them in “suspicious vehicles”.Military spokesman Lieutenant Colonel Nadav Shoshani said that troops opened fire on vehicles that had no prior clearance from Israeli authorities and had their lights off.But the footage released by the Red Crescent on Saturday appears to contradict the Israeli military’s initial claims, showing ambulances travelling with their headlights on and emergency lights flashing.The six minute 42 second video, apparently filmed from inside a moving vehicle, captures a red firetruck and ambulances driving through the night amid constant automatic gunfire. The vehicles stop beside another on the roadside, and two uniformed men get out. In the video, the voices of two medics are heard — one saying “the vehicle, the vehicle”, and another responding: “It seems to be an accident.”Seconds later a volley of gunfire breaks out and the screen goes black.- ‘Occupation’s brutality’ -The Red Crescent said it had found the video on the phone of Rifat Radwan, one of the aid workers killed.”This video unequivocally refutes the occupation’s claims that Israeli forces did not randomly target ambulances, and that some vehicles had approached suspiciously without lights or emergency markings,” it said in a statement.Red Crescent spokesperson Nebal Farsakh told journalists that Israeli soldiers had “opened fire frantically and hysterically” at the medics.”We then clearly heard the soldiers speaking Hebrew,” Farsakh said, adding that the fate of one medic, identified only as Assad, remained unknown.”We believe he has been arrested.”An Israeli military official told journalists late on Saturday that there were two incidents in the early hours of March 23.The first occurred at 4:00 am when troops fired at a vehicle carrying members of Hamas internal security force, killing two and detaining one, he said on condition of anonymity.The second occurred two hours later.”At 6:00 am they received a report from the aerial coverage that there is a convoy moving in the dark in a suspicious way towards them,” he said.The soldiers who were in the area felt that it was a similar incident to the earlier one, the official said.”They opened fire from far. What we see from surveillance, we see them shooting from a distance,” he said.”There were no handcuffs, no firing from a close distance… The forces are not trying to hide anything. They thought they had an encounter with terrorists.”Those killed included eight Red Crescent staff, six members of the Gaza civil defence agency and one employee of the UN agency for Palestinian refugees.The bodies were found buried near Gaza’s southernmost city of Rafah in what the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) described as a mass grave.Hamas accused Israeli forces of a “deliberate attempt to cover up the crime by burying the victims in mass graves and concealing the truth”.OCHA has said that the first team was targeted by Israeli forces at dawn on March 23. In the hours that followed, additional rescue and aid teams searching for their colleagues were also struck in a series of attacks.- Fear and prayers -In the video, a medic recording the scene can be heard reciting the Islamic profession of faith, the shahada, which Muslims traditionally say in the face of death.”There is no God but God, Mohammed is his messenger,” he says repeatedly, his voice trembling with fear as intense gunfire continues in the background.He is also heard saying: “Forgive me mother because I chose this way, the way of helping people.”Just before the footage ends, he is heard saying “The Jews are coming, the Jews are coming”, referring to Israeli soldiers.Seconds later, a male voice is heard speaking in Hebrew without a foreign accent. “Wait, we’re coming. We’re not responsible — you are responsible,” the voice says.The identity of the speaker and who he is addressing are unclear.The deaths of the aid workers sparked international condemnation.Jonathan Whittall, the head of OCHA in the Palestinian territories, said the bodies of the humanitarian workers were “in their uniforms, still wearing gloves” when they were found.The UN High Commissioner for Human Rights, Volker Turk, said the attack raised concerns about possible “war crimes”.

Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge

Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d’un secouriste tué avec d’autres membres du personnel médical en mars à Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien, montre leurs ambulances clairement reconnaissables et gyrophares allumés, avec le bruit de tirs nourris.Le 23 mars, 15 secouristes et travailleurs humanitaires ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis près de 18 mois, selon le Croissant-Rouge et l’ONU.Il s’agit de huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l’agence de défense civile de Gaza et d’un membre de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Leurs corps ont été retrouvés quelques jours plus tard enterrés sous le sable près de Rafah.L’armée israélienne avait indiqué jeudi enquêter sur “l’incident”, tout en affirmant que ses soldats avaient tiré sur des “terroristes” et des “véhicules suspects” qui avançaient vers eux tous feux éteints.Mais sur la vidéo de six minutes et 42 secondes, diffusée samedi par le Croissant-Rouge palestinien, des ambulances circulent, phares et gyrophares allumés.La vidéo, apparemment filmée depuis l’intérieur d’un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers et des ambulances circulant dans l’obscurité.- Tirs nourris – Les véhicules s’arrêtent ensuite près d’un autre garé en bord de route, et deux hommes l’un portant un uniforme d’ambulancier et l’autre un gilet de secouriste, en sortent.On entend au même moment la voix de deux hommes parlant en arabe: l’un dit “un véhicule, un véhicule”, “pourvu qu’ils n’aient rien”. L’autre dit “on dirait un accident”.Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l’écran devient noir.Le Croissant-Rouge a indiqué avoir retrouvé la vidéo sur le téléphone de Rifaat Radwan, l’un des secouristes tués. “Cette vidéo réfute catégoriquement les affirmations de l’occupant selon lesquelles (…) certains véhicules se seraient approchés de manière suspecte, sans gyrophares ni signes d’identification”, a dit le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué samedi.”Ces images exposent la vérité”, a-t-il indiqué.Plus tard, la porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Nebal Farsakh, a déclaré à des journalistes à Ramallah, en Cisjordanie occupée, que des soldats israéliens avaient “ouvert le feu de manière frénétique” sur les secouristes.Selon elle, le sort d’un secouriste reste inconnu. “Nous pensons qu’il a été arrêté”, a-t-elle dit.Un responsable militaire a déclaré tard samedi soir à des journalistes qu’il y avait eu deux incidents le 23 mars.Le premier s’est produit à 4h du matin, lorsque des soldats ont tiré sur un véhicule transportant des membres du Hamas, tuant deux d’entre eux et en arrêtant un, a-t-il indiqué sous couvert d’anonymat.Lors du second incident, à “6h du matin”, les soldats “ont reçu un rapport de la couverture aérienne signalant un convoi se déplaçant dans l’obscurité de manière suspecte en leur direction”, a-t-il déclaré. “Ils ont ouvert le feu à distance”.”Il n’y avait (…) aucun tir à courte distance (…) Les soldats (…) ont pensé qu’ils faisaient face à des terroristes”, a-t-il déclaré.De son côté, le Hamas a dénoncé dans un communiqué “une tentative délibérée de dissimuler le crime en enterrant les victimes dans des fosses communes”.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), la première équipe a été tuée par les forces israéliennes le 23 mars, et d’autres équipes d’urgence et d’aide ont été frappées pendant plusieurs heures alors qu’elles cherchaient leurs collègues disparus.Le convoi avait été dépêché en réponse à des appels à l’aide de civils pris au piège des bombardements, selon le Croissant-Rouge.- “Les juifs arrivent” -Dans la vidéo, l’ambulancier en train de filmer récite la déclaration de foi, la “shahada”, traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort, alors que le bruit des tirs nourris continue sans cesse.Alors que les tirs continuent, il dit: “les juifs arrivent”, en référence aux soldats israéliens.La mort des travailleurs humanitaires a suscité un tollé international. Jonathan Whittall, directeur de l’Ocha dans les territoires palestiniens, a déclaré que les victimes étaient “en uniforme, portant encore des gants” lorsqu’ils ont été retrouvés. L’Ocha a parlé de “fosse commune”. Un responsable militaire israélien a dit à l’AFP qu’ils avaient été “recouverts de sable et de draps de façon à éviter leur détérioration” en attendant qu’ils puissent être récupérés.La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.

Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge

Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d’un secouriste tué avec d’autres membres du personnel médical en mars à Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien, montre leurs ambulances clairement reconnaissables et gyrophares allumés, avec le bruit de tirs nourris.Le 23 mars, 15 secouristes et travailleurs humanitaires ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis près de 18 mois, selon le Croissant-Rouge et l’ONU.Il s’agit de huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l’agence de défense civile de Gaza et d’un membre de l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Leurs corps ont été retrouvés quelques jours plus tard enterrés sous le sable près de Rafah.L’armée israélienne avait indiqué jeudi enquêter sur “l’incident”, tout en affirmant que ses soldats avaient tiré sur des “terroristes” et des “véhicules suspects” qui avançaient vers eux tous feux éteints.Mais sur la vidéo de six minutes et 42 secondes, diffusée samedi par le Croissant-Rouge palestinien, des ambulances circulent, phares et gyrophares allumés.La vidéo, apparemment filmée depuis l’intérieur d’un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers et des ambulances circulant dans l’obscurité.- Tirs nourris – Les véhicules s’arrêtent ensuite près d’un autre garé en bord de route, et deux hommes l’un portant un uniforme d’ambulancier et l’autre un gilet de secouriste, en sortent.On entend au même moment la voix de deux hommes parlant en arabe: l’un dit “un véhicule, un véhicule”, “pourvu qu’ils n’aient rien”. L’autre dit “on dirait un accident”.Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l’écran devient noir.Le Croissant-Rouge a indiqué avoir retrouvé la vidéo sur le téléphone de Rifaat Radwan, l’un des secouristes tués. “Cette vidéo réfute catégoriquement les affirmations de l’occupant selon lesquelles (…) certains véhicules se seraient approchés de manière suspecte, sans gyrophares ni signes d’identification”, a dit le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué samedi.”Ces images exposent la vérité”, a-t-il indiqué.Plus tard, la porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, Nebal Farsakh, a déclaré à des journalistes à Ramallah, en Cisjordanie occupée, que des soldats israéliens avaient “ouvert le feu de manière frénétique” sur les secouristes.Selon elle, le sort d’un secouriste reste inconnu. “Nous pensons qu’il a été arrêté”, a-t-elle dit.Un responsable militaire a déclaré tard samedi soir à des journalistes qu’il y avait eu deux incidents le 23 mars.Le premier s’est produit à 4h du matin, lorsque des soldats ont tiré sur un véhicule transportant des membres du Hamas, tuant deux d’entre eux et en arrêtant un, a-t-il indiqué sous couvert d’anonymat.Lors du second incident, à “6h du matin”, les soldats “ont reçu un rapport de la couverture aérienne signalant un convoi se déplaçant dans l’obscurité de manière suspecte en leur direction”, a-t-il déclaré. “Ils ont ouvert le feu à distance”.”Il n’y avait (…) aucun tir à courte distance (…) Les soldats (…) ont pensé qu’ils faisaient face à des terroristes”, a-t-il déclaré.De son côté, le Hamas a dénoncé dans un communiqué “une tentative délibérée de dissimuler le crime en enterrant les victimes dans des fosses communes”.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), la première équipe a été tuée par les forces israéliennes le 23 mars, et d’autres équipes d’urgence et d’aide ont été frappées pendant plusieurs heures alors qu’elles cherchaient leurs collègues disparus.Le convoi avait été dépêché en réponse à des appels à l’aide de civils pris au piège des bombardements, selon le Croissant-Rouge.- “Les juifs arrivent” -Dans la vidéo, l’ambulancier en train de filmer récite la déclaration de foi, la “shahada”, traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort, alors que le bruit des tirs nourris continue sans cesse.Alors que les tirs continuent, il dit: “les juifs arrivent”, en référence aux soldats israéliens.La mort des travailleurs humanitaires a suscité un tollé international. Jonathan Whittall, directeur de l’Ocha dans les territoires palestiniens, a déclaré que les victimes étaient “en uniforme, portant encore des gants” lorsqu’ils ont été retrouvés. L’Ocha a parlé de “fosse commune”. Un responsable militaire israélien a dit à l’AFP qu’ils avaient été “recouverts de sable et de draps de façon à éviter leur détérioration” en attendant qu’ils puissent être récupérés.La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.

Des milliers d’Américains manifestent contre la politique de Trump et Musk

Des milliers d’Américains manifestent samedi à travers les Etats-Unis contre la politique de Donald Trump, y compris à Washington, pour la première mobilisation d’ampleur depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.Une série de mouvements citoyens de gauche ont appellé à manifester dans tout le pays contre ce qu’ils qualifient d'”accaparement du pouvoir” par le président républicain. Un des principaux rassemblements se déroule au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche, dans une atmosphère bon enfant.Des milliers de personnes y étaient rassemblées depuis la mi-journée, brandissant des pancartes avec des messages comme “pas touche à la Sécurité sociale” ou “le fascisme est arrivé”, ainsi que des drapeaux américains à l’envers – à l’origine un signal de détresse dans l’armée devenu un signe de protestation politique -, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Ils sont en train d’abattre la démocratie”, a déclaré à l’AFP, en référence à Donald Trump et Elon Musk, Margie, 64 ans, une retraitée de la fonction publique, portant une cagoule tricotée rose et turquoise évoquant un masque à gaz.”C’est extrêmement inquiétant de voir tout ce qui arrive à nos institutions, et l’équilibre des pouvoirs complètement bouleversé sur tous les plans, de l’environnement aux droits individuels”, a abondé Jane Ellen Saums, 66 ans, qui travaille dans l’immobilier à Fairfax, près de Washington.- “Démocratie pas à vendre” -Outre les importants contingents de retraités, en particulier de la fonction publique, affluaient de nombreux jeunes, y compris des enfants avec leurs parents.”La démocratie n’est pas à vendre”, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un jeune père avec son fils dans une poussette.Plusieurs ténors démocrates ont pris la parole lors de cette manifestation.”Aucune personne dotée d’un sens moral ne veut d’un dictateur sabotant l’économie qui connaît le prix de tout et la valeur de rien”, a ainsi déclaré l’élu de la Chambre des représentants Jamie Raskin.Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d’une conception maximaliste des prérogatives de l’exécutif.”Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter”, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d’un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible.”Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!”, affirme-t-il.- Les démocrates “se dégonflent” -Parmi les griefs d’une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l’éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.Beaucoup d’électeurs démocrates reprochent à leur parti d’être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l’administration Trump.Abbott Sherwin, un étudiant de 19 ans de Caroline du Nord (sud-est) venu manifester à Washington avec son père, a déploré “une grande déconnexion” entre les élus démocrates et les jeunes. “Beaucoup, surtout parmi les plus progressistes, pensent que le parti démocrate se dégonfle, essaie d’être trop modéré et ne défend pas vraiment nos droits”, a-t-il souligné.A New Yok, où l’affluence était également significative, une manifestante qui travaille dans l’éducation supérieure, Rachael Nevins, s’est dite “très inquiète par les attaques contre la connaissance”, en particulier des gels de bourses pour les chercheurs et les étudiants.Des manifestations similaires se sont tenues samedi à travers le monde, notamment à Berlin, Paris, Rome et Londres.Donald Trump avait promis pendant sa campagne de réduire le poids de l’Etat fédéral et de tailler dans les dépenses. Il a confié cette mission à son allié multimilliardaire Elon Musk, aux méthodes décriées notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui les jugent brutales et arbitraires.

Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de jeux pour enfants de cette ville du centre de l’Ukraine, selon les autorités locales.Soixante-douze personnes ont été blessées, dont 12 enfants, a déclaré le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Les autorités de la ville ont déclaré trois jours de deuil.L’ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s’était dite vendredi soir “horrifiée” par cette “frappe de missile balistique”, sans en mentionner dans un premier temps la provenance.”Malheureusement, la réaction de l’ambassade américaine est désagréablement étonnante: un pays et un peuple si forts, et une réaction si faible”, a critiqué samedi Volodymyr Zelensky, natif de Kryvyï Rig. “Ils ont même peur de prononcer le mot +russe+ en parlant du missile qui a tué les enfants”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.Samedi, après ces critiques, Mme Brink a évoqué les “attaques russes” lors d’une visite à Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).Il est rare que Volodymyr Zelensky adopte publiquement un tel ton en évoquant ses alliés.Washington a été le premier soutien militaire et financier de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, mais le président Donald Trump a multiplié ces derniers mois les critiques contre Volodymyr Zelensky.Les deux hommes ont eu une altercation verbale et publique à la Maison Blanche fin février. Si les tensions sont depuis retombées, les relations semblent toujours fragiles.M. Trump s’est rapproché du président russe Vladimir Poutine, avec lequel il affirme vouloir négocier la fin de la guerre au plus vite.Sa main tendue à Moscou a été mal reçue à Kiev, même si Donald Trump a depuis aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions.Bridget Brink avait été nommée ambassadrice en 2022 par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, qui avait une position bien plus dure contre le Kremlin.Dans ses récentes réactions à des attaques en Ukraine, elle évite de nommer directement la Russie, ce qu’elle faisait régulièrement jusque-là.- De trois à 17 ans -La frappe de vendredi à Kryvyï Rig, l’une des pires des dernières semaines, a particulièrement choqué en raison du jeune âge de certaines victimes.Les mineurs décédés étaient âgés de trois à 17 ans, selon Volodymyr Zelensky, qui est natif de cette ville.Des images publiées sur les réseaux sociaux, et dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP, montraient des corps sans vie, dont l’un étendu devant des balançoires.Le ministère russe de la Défense a dit avoir mené “une frappe de précision” sur un restaurant “où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux”. Une “fausse information” destinée à “couvrir son crime cynique”, selon l’armée ukrainienne.Volodymyr Zelensky a repris une autre partie du communiqué de Mme Brink, pour qui ce type de frappes est la raison pour laquelle la guerre devait se terminer.”La guerre doit cesser. Mais pour y parvenir, nous ne devons pas avoir peur d’appeler un chat un chat”, a rétorqué M. Zelensky.”Il est faux et dangereux de garder le silence sur le fait que c’est la Russie qui tue des enfants avec des missiles balistiques”, a-t-il réaffirmé samedi soir. “Cela ne fait qu’inciter la racaille de Moscou à poursuivre la guerre et à ignorer encore plus la diplomatie”, a-t-il ajouté.- “Pas humain” -M. Zelensky a salué des “progrès tangibles”, avec de “premiers détails concernant la manière dont pourrait être déployé” un contingent européen en Ukraine en cas de cessez-le-feu, après la venue vendredi des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev.Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une “force de réassurance” destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.Ils ont discuté du “maintien d’un soutien déterminé à l’armée ukrainienne” pour “poursuivre le combat” face à la Russie, a déclaré le chef d’état-major français, le général Thierry Burkhard, sur X.L’Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front afin de conquérir davantage de territoires.”La Russie ne veut pas de cessez-le-feu”, a accusé samedi soir Volodymyr Zelensky, selon lequel, après le tir de missile meurtrier, Moscou avait lancé une attaque de drones “pendant l’opération de sauvetage”, tuant “une personne de plus”.”Ceux qui sont capables de telles choses ne sont pas humains”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis avaient proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais Donald Trump n’a pu obtenir à ce stade de Moscou qu’un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.Le ministère russe de la Défense a encore accusé l’Ukraine d’avoir attaqué ce type d’infrastructures à 14 reprises de vendredi à samedi, ce qu’a réfuté Kiev.

Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de jeux pour enfants de cette ville du centre de l’Ukraine, selon les autorités locales.Soixante-douze personnes ont été blessées, dont 12 enfants, a déclaré le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Les autorités de la ville ont déclaré trois jours de deuil.L’ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s’était dite vendredi soir “horrifiée” par cette “frappe de missile balistique”, sans en mentionner dans un premier temps la provenance.”Malheureusement, la réaction de l’ambassade américaine est désagréablement étonnante: un pays et un peuple si forts, et une réaction si faible”, a critiqué samedi Volodymyr Zelensky, natif de Kryvyï Rig. “Ils ont même peur de prononcer le mot +russe+ en parlant du missile qui a tué les enfants”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.Samedi, après ces critiques, Mme Brink a évoqué les “attaques russes” lors d’une visite à Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).Il est rare que Volodymyr Zelensky adopte publiquement un tel ton en évoquant ses alliés.Washington a été le premier soutien militaire et financier de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, mais le président Donald Trump a multiplié ces derniers mois les critiques contre Volodymyr Zelensky.Les deux hommes ont eu une altercation verbale et publique à la Maison Blanche fin février. Si les tensions sont depuis retombées, les relations semblent toujours fragiles.M. Trump s’est rapproché du président russe Vladimir Poutine, avec lequel il affirme vouloir négocier la fin de la guerre au plus vite.Sa main tendue à Moscou a été mal reçue à Kiev, même si Donald Trump a depuis aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions.Bridget Brink avait été nommée ambassadrice en 2022 par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, qui avait une position bien plus dure contre le Kremlin.Dans ses récentes réactions à des attaques en Ukraine, elle évite de nommer directement la Russie, ce qu’elle faisait régulièrement jusque-là.- De trois à 17 ans -La frappe de vendredi à Kryvyï Rig, l’une des pires des dernières semaines, a particulièrement choqué en raison du jeune âge de certaines victimes.Les mineurs décédés étaient âgés de trois à 17 ans, selon Volodymyr Zelensky, qui est natif de cette ville.Des images publiées sur les réseaux sociaux, et dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP, montraient des corps sans vie, dont l’un étendu devant des balançoires.Le ministère russe de la Défense a dit avoir mené “une frappe de précision” sur un restaurant “où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux”. Une “fausse information” destinée à “couvrir son crime cynique”, selon l’armée ukrainienne.Volodymyr Zelensky a repris une autre partie du communiqué de Mme Brink, pour qui ce type de frappes est la raison pour laquelle la guerre devait se terminer.”La guerre doit cesser. Mais pour y parvenir, nous ne devons pas avoir peur d’appeler un chat un chat”, a rétorqué M. Zelensky.”Il est faux et dangereux de garder le silence sur le fait que c’est la Russie qui tue des enfants avec des missiles balistiques”, a-t-il réaffirmé samedi soir. “Cela ne fait qu’inciter la racaille de Moscou à poursuivre la guerre et à ignorer encore plus la diplomatie”, a-t-il ajouté.- “Pas humain” -M. Zelensky a salué des “progrès tangibles”, avec de “premiers détails concernant la manière dont pourrait être déployé” un contingent européen en Ukraine en cas de cessez-le-feu, après la venue vendredi des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev.Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une “force de réassurance” destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.Ils ont discuté du “maintien d’un soutien déterminé à l’armée ukrainienne” pour “poursuivre le combat” face à la Russie, a déclaré le chef d’état-major français, le général Thierry Burkhard, sur X.L’Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front afin de conquérir davantage de territoires.”La Russie ne veut pas de cessez-le-feu”, a accusé samedi soir Volodymyr Zelensky, selon lequel, après le tir de missile meurtrier, Moscou avait lancé une attaque de drones “pendant l’opération de sauvetage”, tuant “une personne de plus”.”Ceux qui sont capables de telles choses ne sont pas humains”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis avaient proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais Donald Trump n’a pu obtenir à ce stade de Moscou qu’un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.Le ministère russe de la Défense a encore accusé l’Ukraine d’avoir attaqué ce type d’infrastructures à 14 reprises de vendredi à samedi, ce qu’a réfuté Kiev.

Anti-Trump rallies draw thousands across the US

Thousands of people descended Saturday on Washington’s National Mall and rallied in other cities across the United States and abroad in opposition to the policies of Donald Trump, in the largest protests since he returned to the presidency.A big “HANDS OFF!” banner stretched across the stage of an outdoor theater just a few blocks from the White House, with protesters holding signs that read “Not My President!”, “Fascism has Arrived,”  “Hands Off Our Social Security” and “Wake Up and Smell the Coup.”Jane Ellen Saums, 66, said she was dismayed to see the Trump administration dismantling America’s long-standing democratic institutions.”It’s extremely concerning to see what is happening to our government, and all of the checks and balances that have been put in place that are being totally run over — everything from the environment to personal rights,” said the real estate worker who came dressed as Mother Nature, wrapped in ivy and holding a globe.At a time of spreading global resentment against the Republican president — heightened by his announcement Wednesday of sweeping tariffs against scores of countries — demonstrators also marched in several European capitals.”What’s happening in America is everyone’s problem,” Liz Chamberlin, a dual US-British citizen living in England told AFP at a London rally. “It’s economic lunacy… He is going to push us into a global recession.”And in Berlin, 70-year-old retiree Susanne Fest said Trump had created “a constitutional crisis,” adding, “The guy is a lunatic.”In the US, a loose coalition of dozens of left-leaning groups like MoveOn and Women’s March organized “Hands Off” events in more than 1,000 cities and in every congressional district, the groups said. The unifying theme: the growing resentment of what another organizing group, Indivisible, has called “the most brazen power grab in modern history,” led by Trump and his close advisor Elon Musk.Trump has angered many Americans by moving aggressively to downsize the government, unilaterally impose his conservative values and sharply pressure even friendly countries over borders and trade terms — causing stock markets to tank.”People here in the United States are really not cool with what’s going on in DC right now,” protester Rachael Nevins told AFP at a rally in New York.Many Democrats are irate that their party, in the minority in both houses of Congress, has seemed so helpless to resist Trump’s aggressive moves.”The Democrat Party is kind of wimping out… and not actually standing up for our rights,” said Abbott Sherwin, 19, a college student from Raleigh, North Carolina who was marching in Washington, adding that “the Republican Party is a cult around Trump.” – Sleeping giant awakened? –  Thousands of people convened on the National Mall, just blocks from the White House, to hear speakers including Representative Jamie Raskin, a Democrat who served as impeachment manager during Trump’s second impeachment. “They’ve woken up a sleeping giant, and they haven’t seen nothing yet,” activist Graylan Hagler, 71, told the crowd. “We will not sit down, we will not be quiet, and we will not go away.”Saturday’s demonstrations were largely peaceful. A festive atmosphere prevailed on a mild day in Washington, with protesters ranging from the elderly to young couples with infants in strollers.A Women’s March protest shortly after Trump’s first election in 2016 drew an estimated half-million people to Washington. Organizers for the latest Washington rally had predicted a turnout of 20,000 but by Saturday afternoon said the number appeared considerably larger. As Trump continues aggressively shaking things up in Washington and beyond, his approval rating has fallen to its lowest since taking office, according to recent polling.But despite pushback around the globe to his sweeping imposition of tariffs, and bubbling resentment from many Americans, the White House has dismissed the protests.The Republican president, still popular with his base, has given no sign of relenting.”My policies will never change,” Trump said Friday.

Angleterre: Arsenal freiné avant Madrid, Aston Villa en forme avant Paris

Arsenal a lâché des points contre Everton (1-1) et Aston Villa a lâché les chevaux contre Nottingham Forest (2-1), samedi à l’approche de leurs chocs en Ligue des champions, respectivement contre le Real Madrid et le Paris Saint-Germain.Les champions de France vont recevoir mercredi une équipe d’Aston Villa ayant le vent dans le dos, portée par sept victoires successives toutes compétitions confondues.Les hommes d’Unai Emery ont prospéré sur un départ canon, avec des buts précoces et rapprochés de Morgan Rogers (13e) et Donyell Malen (15e, 2-0), pour mettre à terre le troisième de Premier League.Nottingham a réduit le score grâce à l’entrant Jota Silva (57e, 2-1) mais a aussi écopé face aux vagues successives de Villa. Il a fallu un Matz Sels vigilant pour empêcher Rogers (66e), Marco Asensio (69e), Youri Tielemans (72e) et Marcus Rashford (90e+2) de marquer.Emery a reposé au passage plusieurs titulaires attendus au Parc des princes, que ce soit Rashford, Boubacar Kamara et John McGinn, tous entrés en seconde période.Au classement, Aston Villa (6e, 51 pts) se glisse entre Manchester City (5e, 51 pts) et Newcastle (7e, 50 pts), engagés respectivement contre Manchester United dimanche et Leicester lundi.- Liverpool sur orbite -Forest (3e, 57 pts) de son côté ne profite pas du faux-pas d’Arsenal (2e, 62 pts) plus tôt à Everton.Les “Gunners” n’ont donc pas tout perdu samedi, mais c’est une maigre consolation pour les Londoniens, probablement hors-jeu désormais dans la course au titre.Le leader Liverpool (73 pts) n’a en effet besoin d’empocher que onze points sur ses huit derniers matches, en comptant celui de dimanche à Fulham, pour être sacré.Arsenal a converti sa domination par Leandro Trossard (34e, 0-1), mais il s’est fait rejoindre au retour des vestiaires sur un pénalty concédé par Myles Lewis-Skelly et converti par Iliman Ndiaye (49e, 1-1).”Le début de la seconde période a été très mauvais: nous avons donné le ballon, nous ne savions pas trop comment combiner et ensuite il y a cette décision d’accorder un pénalty. Pour moi, il n’y a jamais pénalty”, a résumé l’entraîneur Mikel Arteta sur Sky Sports.Arteta avait fait le choix, au coup d’envoi, de laisser plusieurs titulaires habituels sur le banc en prévision de la réception du Real Madrid mardi.Les entrées successives de Gabriel Martinelli, Martin Odegaard ou encore Bukayo Saka n’ont pas suffi pour l’emporter.- Wolverhampton presque sauvé -Brighton (8e, 47 pts) et Bournemouth (9e, 45 pts) ont eux aussi perdu des points samedi.Les premiers se sont inclinés 2-1 chez leur ennemi Crystal Palace dans une rencontre où trois cartons rouges ont été distribués.Le succès des “Eagles” a été lancé par Jean-Philippe Mateta (3e, 1-0), buteur en 2025 pour la neuvième fois en dix matches de Premier League. Danny Welbeck a répondu (31e, 1-1), mais Daniel Munoz a remis les siens devant (2-1, 54e).Palace a évolué à neuf après les expulsions d’Eddie Nketiah (78e) et Marc Guéhi (90e+1), avant que Jan Paul van Hecke (90e+6) ne laisse Brighton à dix.De son côté, Bournemouth a été incapable de dominer West Ham (2-2) malgré un doublé d’Evanilson. Niclas Füllkrug (61e, 1-1) et Jarrod Bowen (69e, 2-1) ont marqué de la tête entre les deux buts du Brésilien (38e, 79e).Dans l’autre rencontre de l’après-midi, Wolverhampton a obtenu une victoire probablement décisive pour son maintien, sur la pelouse de l’actuel premier relégable Ipswich (2-1).L’équipe dirigée par Vitor Pereira (17e, 32 pts) compte douze points d’avance sur son adversaire du jour (18e, 20 pts) à sept matches de la fin du championnat.L’ancien Parisien Pablo Sarabia, entré en seconde période, a égalisé (72e) puis adressé une passe décisive à Jorgen Strand Larsen (84e).