Angleterre: Arsenal met Liverpool sur orbite

Everton a contrarié les “Gunners” d’Arsenal (1-1) samedi à trois jours de leur combat contre le Real Madrid et fait une passe décisive à son voisin rival Liverpool, plus proche que jamais d’un premier titre depuis 2020.La voie apparaît totalement dégagée pour le leader Liverpool (73 pts), qui n’a besoin d’empocher que onze points sur ses huit derniers matches, en comptant celui de dimanche à Fulham, pour être sacré.Le titre pourrait être attribué dès fin avril en cas de sans faute des “Reds” d’ici-là.Ces derniers peuvent dire merci à leur ennemi, Everton, parvenu à priver Arsenal (2e, 62 pts) de deux points samedi sous le soleil de Liverpool.Les Londoniens ont concrétisé leur domination sur une contre-attaque menée par Raheem Sterling et conclue par Leandro Trossard (34e, 0-1). Mais ils se sont fait rejoindre au retour des vestiaires sur un pénalty concédé par Myles Lewis-Skelly et converti par Iliman Ndiaye (49e, 1-1).”Le début de la seconde période a été très mauvais: nous avons donné le ballon, nous ne savions pas trop comment combiner et ensuite il y a cette décision d’accorder un pénalty. Pour moi, il n’y a jamais pénalty”, a résumé l’entraîneur Mikel Arteta sur Sky Sports.Ils peuvent certes pester contre la sévérité de l’arbitre, prompt à sanctionner un léger accrochage de Lewis-Skelly sur Jack Harrison. Cependant, les “Gunners” auraient pu faire beaucoup mieux à Goodison Park.Arteta avait fait le choix, au coup d’envoi, de laisser plusieurs titulaires habituels sur le banc en prévision du quart de finale aller de Ligue des champions, mardi contre le Real Madrid à domicile.Les entrées successives de Gabriel Martinelli, Martin Odegaard ou encore Bukayo Saka n’ont pas suffi pour l’emporter.- Wolverhampton presque sauvé -S’il s’agit d’un bon point pris pour Everton (14e, 35 pts), il s’agit de deux perdus pour Arsenal, dont la deuxième place pourrait être rapidement menacée.Nottingham Forest (3e, 57 pts) peut en effet à revenir à deux longueurs seulement en cas de victoire en fin d’après-midi chez Aston Villa (7e, 48 pts).Les “Villans” ont eux vu des adversaires directs pour les places européennes, Brighton (8e, 47 pts) et Bournemouth (9e, 45 pts), lâcher des points plus tôt dans la journée.Brighton s’est incliné 2-1 chez son ennemi Crystal Palace dans une rencontre où trois cartons rouges ont été distribués.Le succès des “Eagles” a été lancé par Jean-Philippe Mateta (3e, 1-0), buteur en 2025 pour la neuvième fois en dix matches de Premier League. Il a été contrarié par Danny Welbeck (31e, 1-1), puis acquis grâce à Daniel Munoz (2-1, 54e).Palace a évolué à neuf après les expulsions d’Eddie Nketiah (78e) et Marc Guéhi (90e+1), avant que Jan Paul van Hecke (90e+6) ne laisse Brighton à dix.De son côté, Bournemouth a été incapable de dominer West Ham (2-2) malgré un doublé d’Evanilson. Niclas Füllkrug (61e, 1-1) et Jarrod Bowen (69e, 2-1) ont marqué de la tête entre les deux buts du Brésilien (38e, 79e).Dans l’autre rencontre de l’après-midi, Wolverhampton a obtenu une victoire probablement décisive pour son maintien, sur la pelouse de l’actuel premier relégable Ipswich (2-1).L’équipe dirigée par Vitor Pereira (17e, 32 pts) compte douze points d’avance sur son adversaire du jour (18e, 20 pts) à sept matches de la fin du championnat.L’ancien Parisien Pablo Sarabia, entré en seconde période, a égalisé (72e) puis adressé une passe décisive à Jorgen Strand Larsen (84e).

A Cuba, le pari du solaire pour tenter de sortir de la crise énergétique

Non loin des ruines d’une centrale nucléaire jamais achevée, des travailleurs s’activent pour installer 44.000 panneaux solaires à Cienfuegos, dans le centre de Cuba. L’île cherche à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles pour tenter de surmonter sa crise énergétique.Des dizaines de conteneurs, sur lesquels sont visibles des inscriptions en chinois, sont alignés non loin du chantier du parc photovoltaïque “La Yuca”. Des chariots élévateurs, chargés de panneaux solaires, se faufilent entre les structures de béton où les plaques vont être installées. “Nous câblons, nous creusons des tranchées et nous montons des panneaux”, explique sur place un responsable. Le chantier doit être achevé en mai. L’île de 9,7 millions d’habitants, qui reste très dépendante des énergies fossiles pour faire tourner ses huit vieilles centrales électriques et plusieurs générateurs, s’est lancée dans un vaste projet de production d’énergie photovoltaïque.Au total, 55 parcs solaires doivent voir le jour dès 2025. Cinq sont situés dans la province centrale de Cienfuegos, zone stratégique qui compte un port industriel, une raffinerie, une centrale électrique, et qui fut choisie dans les années 1980 pour un projet avorté de centrale nucléaire.Le ministre de l’Energie et des Mines, Vicente de la O Levy, a reconnu l’urgence de la situation: “Plus de la moitié de tout le combustible que consomme le pays va dans la production d’électricité”, a-t-il déclaré au quotidien d’Etat Granma. L’achat de carburant représente la “facture” la plus importante pour Cuba, “plus que les aliments, plus que les médicaments, plus que tout”, a-t-il ajouté. Le fragile réseau électrique cubain s’est totalement déconnecté à quatre reprises au cours des six derniers mois en raison d’avaries ou de pénuries de combustible, laissant à chaque fois le pays entier sans courant, parfois pendant plusieurs jours. – Appui de la Chine -L’énergie produite par les parcs solaires sera d’abord fournie au réseau électrique national pour être distribuée dans tout le pays, ont précisé les autorités, sans forcément résoudre dans l’immédiat les déficits chroniques que subissent les habitants de la zone. Belkys Vila, 59 ans, qui vend des vêtements dans la cour de sa maison, vit non loin d’un parc solaire inauguré récemment dans la province de Cienfuegos, mais passe toujours “plus de temps sans courant (…) qu’avec du courant”.Sa voisine, Juanita Roa, 70 ans, cuisine au charbon de bois. “Ici, les femmes se lèvent à trois heures du matin pour laver, cuisiner” pendant “le court moment où il y a du courant”, dit-elle.Le projet de production d’énergie solaire implique un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars que l’île communiste, sous embargo américain et plongée dans une profonde crise économique, a lancé avec le soutien financier de la Chine.Aucun chiffre d’investissement n’a été rendu public. Le gouvernement prévoit de produire 1.200 mégawatts d’ici fin 2025, alors que le pays souffre d’un déficit quotidien de génération électrique d’environ 1.500 MW. Jorge Piñón, chercheur à l’Université du Texas, salue l’objectif de Cuba de produire grâce à l’énergie renouvelable 12% de son énergie d’ici 2025 et 37% d’ici 2030. Il s’interroge cependant sur l’absence de “grandes batteries de stockage pour utiliser l’énergie solaire pendant la nuit” et “équilibrer l’offre et la demande”. “Les premiers conteneurs de stockage sont déjà à Cuba, mais ils n’ont pas encore la batterie à l’intérieur”, a reconnu le ministre De la O Levy.Par le passé, Cuba a déjà tenté de réduire sa dépendance au pétrole. A seulement 15 kilomètres du parc photovoltaïque “La Yuca”, apparaît l’imposante coupole construite pour protéger ce qui devait être un réacteur nucléaire. Sur les épais murs de béton, des inscriptions en russe sont toujours visibles.Moscou avait largement participé au financement du projet pour lequel des physiciens et ingénieurs soviétiques s’étaient rendus à Cuba. Après la chute de l’URSS, le programme a été abandonné par Fidel Castro (1926-2026). Eliecer Machin, un physicien formé en URSS, se souvient du “coup dur” qu’a représenté l’abandon du projet. A 60 ans, il vit toujours dans la “cité nucléaire” construite pour accueillir le personnel de la centrale atomique, mais survit en élevant des cochons.

A Cuba, le pari du solaire pour tenter de sortir de la crise énergétique

Non loin des ruines d’une centrale nucléaire jamais achevée, des travailleurs s’activent pour installer 44.000 panneaux solaires à Cienfuegos, dans le centre de Cuba. L’île cherche à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles pour tenter de surmonter sa crise énergétique.Des dizaines de conteneurs, sur lesquels sont visibles des inscriptions en chinois, sont alignés non loin du chantier du parc photovoltaïque “La Yuca”. Des chariots élévateurs, chargés de panneaux solaires, se faufilent entre les structures de béton où les plaques vont être installées. “Nous câblons, nous creusons des tranchées et nous montons des panneaux”, explique sur place un responsable. Le chantier doit être achevé en mai. L’île de 9,7 millions d’habitants, qui reste très dépendante des énergies fossiles pour faire tourner ses huit vieilles centrales électriques et plusieurs générateurs, s’est lancée dans un vaste projet de production d’énergie photovoltaïque.Au total, 55 parcs solaires doivent voir le jour dès 2025. Cinq sont situés dans la province centrale de Cienfuegos, zone stratégique qui compte un port industriel, une raffinerie, une centrale électrique, et qui fut choisie dans les années 1980 pour un projet avorté de centrale nucléaire.Le ministre de l’Energie et des Mines, Vicente de la O Levy, a reconnu l’urgence de la situation: “Plus de la moitié de tout le combustible que consomme le pays va dans la production d’électricité”, a-t-il déclaré au quotidien d’Etat Granma. L’achat de carburant représente la “facture” la plus importante pour Cuba, “plus que les aliments, plus que les médicaments, plus que tout”, a-t-il ajouté. Le fragile réseau électrique cubain s’est totalement déconnecté à quatre reprises au cours des six derniers mois en raison d’avaries ou de pénuries de combustible, laissant à chaque fois le pays entier sans courant, parfois pendant plusieurs jours. – Appui de la Chine -L’énergie produite par les parcs solaires sera d’abord fournie au réseau électrique national pour être distribuée dans tout le pays, ont précisé les autorités, sans forcément résoudre dans l’immédiat les déficits chroniques que subissent les habitants de la zone. Belkys Vila, 59 ans, qui vend des vêtements dans la cour de sa maison, vit non loin d’un parc solaire inauguré récemment dans la province de Cienfuegos, mais passe toujours “plus de temps sans courant (…) qu’avec du courant”.Sa voisine, Juanita Roa, 70 ans, cuisine au charbon de bois. “Ici, les femmes se lèvent à trois heures du matin pour laver, cuisiner” pendant “le court moment où il y a du courant”, dit-elle.Le projet de production d’énergie solaire implique un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars que l’île communiste, sous embargo américain et plongée dans une profonde crise économique, a lancé avec le soutien financier de la Chine.Aucun chiffre d’investissement n’a été rendu public. Le gouvernement prévoit de produire 1.200 mégawatts d’ici fin 2025, alors que le pays souffre d’un déficit quotidien de génération électrique d’environ 1.500 MW. Jorge Piñón, chercheur à l’Université du Texas, salue l’objectif de Cuba de produire grâce à l’énergie renouvelable 12% de son énergie d’ici 2025 et 37% d’ici 2030. Il s’interroge cependant sur l’absence de “grandes batteries de stockage pour utiliser l’énergie solaire pendant la nuit” et “équilibrer l’offre et la demande”. “Les premiers conteneurs de stockage sont déjà à Cuba, mais ils n’ont pas encore la batterie à l’intérieur”, a reconnu le ministre De la O Levy.Par le passé, Cuba a déjà tenté de réduire sa dépendance au pétrole. A seulement 15 kilomètres du parc photovoltaïque “La Yuca”, apparaît l’imposante coupole construite pour protéger ce qui devait être un réacteur nucléaire. Sur les épais murs de béton, des inscriptions en russe sont toujours visibles.Moscou avait largement participé au financement du projet pour lequel des physiciens et ingénieurs soviétiques s’étaient rendus à Cuba. Après la chute de l’URSS, le programme a été abandonné par Fidel Castro (1926-2026). Eliecer Machin, un physicien formé en URSS, se souvient du “coup dur” qu’a représenté l’abandon du projet. A 60 ans, il vit toujours dans la “cité nucléaire” construite pour accueillir le personnel de la centrale atomique, mais survit en élevant des cochons.

A Cuba, le pari du solaire pour tenter de sortir de la crise énergétique

Non loin des ruines d’une centrale nucléaire jamais achevée, des travailleurs s’activent pour installer 44.000 panneaux solaires à Cienfuegos, dans le centre de Cuba. L’île cherche à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles pour tenter de surmonter sa crise énergétique.Des dizaines de conteneurs, sur lesquels sont visibles des inscriptions en chinois, sont alignés non loin du chantier du parc photovoltaïque “La Yuca”. Des chariots élévateurs, chargés de panneaux solaires, se faufilent entre les structures de béton où les plaques vont être installées. “Nous câblons, nous creusons des tranchées et nous montons des panneaux”, explique sur place un responsable. Le chantier doit être achevé en mai. L’île de 9,7 millions d’habitants, qui reste très dépendante des énergies fossiles pour faire tourner ses huit vieilles centrales électriques et plusieurs générateurs, s’est lancée dans un vaste projet de production d’énergie photovoltaïque.Au total, 55 parcs solaires doivent voir le jour dès 2025. Cinq sont situés dans la province centrale de Cienfuegos, zone stratégique qui compte un port industriel, une raffinerie, une centrale électrique, et qui fut choisie dans les années 1980 pour un projet avorté de centrale nucléaire.Le ministre de l’Energie et des Mines, Vicente de la O Levy, a reconnu l’urgence de la situation: “Plus de la moitié de tout le combustible que consomme le pays va dans la production d’électricité”, a-t-il déclaré au quotidien d’Etat Granma. L’achat de carburant représente la “facture” la plus importante pour Cuba, “plus que les aliments, plus que les médicaments, plus que tout”, a-t-il ajouté. Le fragile réseau électrique cubain s’est totalement déconnecté à quatre reprises au cours des six derniers mois en raison d’avaries ou de pénuries de combustible, laissant à chaque fois le pays entier sans courant, parfois pendant plusieurs jours. – Appui de la Chine -L’énergie produite par les parcs solaires sera d’abord fournie au réseau électrique national pour être distribuée dans tout le pays, ont précisé les autorités, sans forcément résoudre dans l’immédiat les déficits chroniques que subissent les habitants de la zone. Belkys Vila, 59 ans, qui vend des vêtements dans la cour de sa maison, vit non loin d’un parc solaire inauguré récemment dans la province de Cienfuegos, mais passe toujours “plus de temps sans courant (…) qu’avec du courant”.Sa voisine, Juanita Roa, 70 ans, cuisine au charbon de bois. “Ici, les femmes se lèvent à trois heures du matin pour laver, cuisiner” pendant “le court moment où il y a du courant”, dit-elle.Le projet de production d’énergie solaire implique un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars que l’île communiste, sous embargo américain et plongée dans une profonde crise économique, a lancé avec le soutien financier de la Chine.Aucun chiffre d’investissement n’a été rendu public. Le gouvernement prévoit de produire 1.200 mégawatts d’ici fin 2025, alors que le pays souffre d’un déficit quotidien de génération électrique d’environ 1.500 MW. Jorge Piñón, chercheur à l’Université du Texas, salue l’objectif de Cuba de produire grâce à l’énergie renouvelable 12% de son énergie d’ici 2025 et 37% d’ici 2030. Il s’interroge cependant sur l’absence de “grandes batteries de stockage pour utiliser l’énergie solaire pendant la nuit” et “équilibrer l’offre et la demande”. “Les premiers conteneurs de stockage sont déjà à Cuba, mais ils n’ont pas encore la batterie à l’intérieur”, a reconnu le ministre De la O Levy.Par le passé, Cuba a déjà tenté de réduire sa dépendance au pétrole. A seulement 15 kilomètres du parc photovoltaïque “La Yuca”, apparaît l’imposante coupole construite pour protéger ce qui devait être un réacteur nucléaire. Sur les épais murs de béton, des inscriptions en russe sont toujours visibles.Moscou avait largement participé au financement du projet pour lequel des physiciens et ingénieurs soviétiques s’étaient rendus à Cuba. Après la chute de l’URSS, le programme a été abandonné par Fidel Castro (1926-2026). Eliecer Machin, un physicien formé en URSS, se souvient du “coup dur” qu’a représenté l’abandon du projet. A 60 ans, il vit toujours dans la “cité nucléaire” construite pour accueillir le personnel de la centrale atomique, mais survit en élevant des cochons.

Camaïeu, Go Sport, Gap: l’homme d’affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute

L’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon a été mis en examen vendredi à Paris pour banqueroute, abus de biens sociaux et escroqueries en bande organisée notamment, soupçonné d’avoir détourné à son profit de l’argent des enseignes en difficulté Go Sport, Gap France et Camaïeu, ce qu’il conteste.L’entrepreneur, qui a fait fortune dans l’immobilier avant de bâtir un éphémère empire commercial, a été mis en examen pour banqueroute, abus de biens sociaux, escroqueries en bande organisée, abus de confiance et blanchiment aggravé, a indiqué samedi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction de diriger ou de gérer une société de quelque moyen que ce soit et l’obligation de verser au tribunal un cautionnement de 500.000 euros.”Il a injecté plus de 68 millions d’euros de sa fortune personnelle, il n’y a eu aucun enrichissement, tout au contraire, M. Ohayon s’est appauvri dans cette affaire pour sauver un secteur du +retail+ qui connait une crise en France sans précédent”, a réagi auprès de l’AFP son avocat, Me Olivier Pardo. “Il suffit de voir le nombre de faillites qui ont eu lieu depuis le Covid”.Selon Me Pardo, “les accusations portées contre lui sont une négation du fonctionnent d’un groupe de sociétés”. “Nous démontrerons les responsabilités des uns et des autres”, a-t-il promis.L’épouse de M. Ohayon a également été mise en examen.Les autres personnes placées en garde à vue dans ce dossier cette semaine ont été relâchées sans poursuites à ce stade, selon deux sources proches du dossier.Selon le parquet, les investigations ont mis en évidence “l’existence de prélèvements des ressources de trésorerie significatives des différentes structures sociales que Michel Ohayon dirige en droit ou de fait, sans justification économique ou juridique, dans un contexte de situation financière sous tension pour ces sociétés, qui apparaissent contraires à leur intérêt social”.- 50 millions d’euros -Ces opérations ont “été dissimulées comptablement et ou justifiées par des opérations juridiques fictives”, selon la même source. “Le produit tiré de l’ensemble des infractions reprochées est estimé à plus de 50 millions d’euros.”Camaïeu, Gap, Go Sport, La Grande Récré… Les déboires financiers de ces enseignes grand public, que le sexagénaire venait d’acquérir en quelques années, ont fait les gros titres depuis la liquidation de la première, en septembre 2022, avec 2.600 employés sur le carreau.Il avait dû céder Gap France et Go Sport, placées en redressement judiciaire peu après. Sa holding, la Financière immobilière bordelaise (FIB), le bras armé des investissements de l’ancien vendeur de vêtements devenu propriétaire d’immeubles et d’hôtels de luxe, était en 2023 en cessation de paiements, avec 500 millions d’euros de passif.Le groupe Celio a racheté Camaïeu, les autres chaînes de vêtements et jouets étant reprises par des concurrents à la barre des tribunaux de commerce. De cet éphémère empire commercial, Michel Ohayon a seulement conservé une vingtaine de magasins Galeries Lafayette en province.Pour le parquet, il est “établi” que les procédures de redressement judiciaire de Camaïeu, Gap et Go Sport ont été provoquées “du fait notamment de ces mouvements de trésoreries suspects”.L’homme d’affaires est entre autres soupçonné d’avoir détourné de l’argent des enseignes à des “fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle il était directement ou indirectement intéressé”.Par exemple, d’avoir viré du groupe Go Sport la somme “a minima de 36,5 millions d’euros sur les comptes de la société Hermione People and Brands (HPB)”, une autre de ses sociétés, ce qui a “entraîné la cessation de paiement du groupe”, ou encore d’avoir consommé la trésorerie de Camaïeu “à hauteur de 41,3 millions d’euros pour le seul mois de septembre 2021”.Les parquets de Lille, Grenoble et Bordeaux s’étaient dessaisis au profit de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) des signalements -provenant notamment de commissaires au compte- et plaintes reçus à la fin de 2022 et début 2023 sur des soupçons de détournements commis au préjudice des enseignes Gap, Camaïeu, Go Sport et Campus Academy.Plus de 300 ex-salariés de Camaïeu ont assigné il y a quelques semaines quatre sociétés de la galaxie Ohayon, dont la FIB et HPB, dans le cadre d’une action en responsabilité civile.

Camaïeu, Go Sport, Gap: l’homme d’affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute

L’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon a été mis en examen vendredi à Paris pour banqueroute, abus de biens sociaux et escroqueries en bande organisée notamment, soupçonné d’avoir détourné à son profit de l’argent des enseignes en difficulté Go Sport, Gap France et Camaïeu, ce qu’il conteste.L’entrepreneur, qui a fait fortune dans l’immobilier avant de bâtir un éphémère empire commercial, a été mis en examen pour banqueroute, abus de biens sociaux, escroqueries en bande organisée, abus de confiance et blanchiment aggravé, a indiqué samedi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction de diriger ou de gérer une société de quelque moyen que ce soit et l’obligation de verser au tribunal un cautionnement de 500.000 euros.”Il a injecté plus de 68 millions d’euros de sa fortune personnelle, il n’y a eu aucun enrichissement, tout au contraire, M. Ohayon s’est appauvri dans cette affaire pour sauver un secteur du +retail+ qui connait une crise en France sans précédent”, a réagi auprès de l’AFP son avocat, Me Olivier Pardo. “Il suffit de voir le nombre de faillites qui ont eu lieu depuis le Covid”.Selon Me Pardo, “les accusations portées contre lui sont une négation du fonctionnent d’un groupe de sociétés”. “Nous démontrerons les responsabilités des uns et des autres”, a-t-il promis.L’épouse de M. Ohayon a également été mise en examen.Les autres personnes placées en garde à vue dans ce dossier cette semaine ont été relâchées sans poursuites à ce stade, selon deux sources proches du dossier.Selon le parquet, les investigations ont mis en évidence “l’existence de prélèvements des ressources de trésorerie significatives des différentes structures sociales que Michel Ohayon dirige en droit ou de fait, sans justification économique ou juridique, dans un contexte de situation financière sous tension pour ces sociétés, qui apparaissent contraires à leur intérêt social”.- 50 millions d’euros -Ces opérations ont “été dissimulées comptablement et ou justifiées par des opérations juridiques fictives”, selon la même source. “Le produit tiré de l’ensemble des infractions reprochées est estimé à plus de 50 millions d’euros.”Camaïeu, Gap, Go Sport, La Grande Récré… Les déboires financiers de ces enseignes grand public, que le sexagénaire venait d’acquérir en quelques années, ont fait les gros titres depuis la liquidation de la première, en septembre 2022, avec 2.600 employés sur le carreau.Il avait dû céder Gap France et Go Sport, placées en redressement judiciaire peu après. Sa holding, la Financière immobilière bordelaise (FIB), le bras armé des investissements de l’ancien vendeur de vêtements devenu propriétaire d’immeubles et d’hôtels de luxe, était en 2023 en cessation de paiements, avec 500 millions d’euros de passif.Le groupe Celio a racheté Camaïeu, les autres chaînes de vêtements et jouets étant reprises par des concurrents à la barre des tribunaux de commerce. De cet éphémère empire commercial, Michel Ohayon a seulement conservé une vingtaine de magasins Galeries Lafayette en province.Pour le parquet, il est “établi” que les procédures de redressement judiciaire de Camaïeu, Gap et Go Sport ont été provoquées “du fait notamment de ces mouvements de trésoreries suspects”.L’homme d’affaires est entre autres soupçonné d’avoir détourné de l’argent des enseignes à des “fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle il était directement ou indirectement intéressé”.Par exemple, d’avoir viré du groupe Go Sport la somme “a minima de 36,5 millions d’euros sur les comptes de la société Hermione People and Brands (HPB)”, une autre de ses sociétés, ce qui a “entraîné la cessation de paiement du groupe”, ou encore d’avoir consommé la trésorerie de Camaïeu “à hauteur de 41,3 millions d’euros pour le seul mois de septembre 2021”.Les parquets de Lille, Grenoble et Bordeaux s’étaient dessaisis au profit de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) des signalements -provenant notamment de commissaires au compte- et plaintes reçus à la fin de 2022 et début 2023 sur des soupçons de détournements commis au préjudice des enseignes Gap, Camaïeu, Go Sport et Campus Academy.Plus de 300 ex-salariés de Camaïeu ont assigné il y a quelques semaines quatre sociétés de la galaxie Ohayon, dont la FIB et HPB, dans le cadre d’une action en responsabilité civile.

Les alliés de la Finlande s’intéressent à ses abris anti-bombardements

Piscines, aires de jeux et même parcs d’attractions: les installations souterraines de la Finlande, qui peuvent servir d’abris en cas de bombardements, inspirent nombre d’alliés du pays nordique, au moment où l’Europe veut renforcer sa préparation à la guerre.Dans le substrat rocheux magmatique d’Helsinki, à des dizaines de mètres sous terre, des personnes de tous âges nagent et s’éclaboussent dans les différentes piscines ou se détendent dans les saunas du parc aquatique Itakeskus.Le complexe est l’un des 50.500 abris de la défense civile finlandaise, qui peuvent accueillir environ 4,8 millions de personnes sur une population totale de 5,6 millions.Prévues pour accueillir jusqu’à 3.800 personnes, les piscines peuvent être vidées de leur eau et transformées en abri anti-bombardement en 72 heures.”C’est le plus grand abri de la défense civile au monde équipé d’une piscine”, explique fièrement Teemu Raatikainen, responsable de la maintenance depuis près de 30 ans, en faisant visiter le site à l’AFP.- “Marque de fabrique” -La stratégie de sécurité de la Finlande, fondée sur des investissements à long terme dans les domaines militaire et de la préparation aux situations d’urgence, y compris les abris de protection civile, a suscité un intérêt international depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 et la détérioration de la situation sécuritaire en Europe.”Nous avons toujours cette utilisation polyvalente de nos abris, en temps de paix comme en temps de guerre”, a expliqué Jarkko Hayrinen, responsable des secours au ministère finlandais de l’Intérieur, en montrant à l’AFP un autre des grands abris d’Helsinki.Pouvant accueillir 6.000 personnes, l’abri Merihaka, situé dans le centre d’Helsinki, abrite une aire de jeux souterraine, plusieurs terrains de sport collectif et une salle de sport.”Les abris sont très bien entretenus car les gens les utilisent en temps normal”, a déclaré M. Hayrinen.La “mentalité culturelle” finlandaise consistant à impliquer tous les secteurs de la société dans la sécurité du pays est devenue une sorte de “marque de fabrique” de la Finlande après son adhésion à l’Otan en 2023, a déclaré Matti Pesu, chercheur principal à l’Institut finlandais des affaires internationales.”Et les abris de la défense civile sont un symbole tangible de la façon dont les autorités se préparent à protéger les citoyens en cas d’urgence”, a-t-il ajouté.Des invités de marque tels que le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le couple royal danois ont récemment bénéficié de visites guidées à travers les tunnels en zigzag de l’abri de Merihaka.- Longue tradition -La Finlande, qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie, a construit progressivement son réseau d’abris dans le cadre de sa stratégie de préparation aux crises, qui remonte à plus de 80 ans.”La première loi sur la construction d’abris de défense a été adoptée dès 1939, deux semaines avant le début de la Guerre d’Hiver”, rappelle M. Hayrinen, faisant référence à l’invasion de la Finlande par l’Union soviétique qui a duré plus de 100 jours.”La Finlande n’était pas préparée à défendre les civils en temps de guerre et ce fut une dure leçon pour nous”, a-t-il ajouté.Le pays nordique dispose désormais d’abris pour protéger de bombardements la quasi-totalité de ses citoyens. Ceux d’Helsinki peuvent accueillir 900.000 personnes, soit tous les habitants de la capitale et des milliers d’autres.Conçus pour résister aux explosions, aux effondrements, aux radiations et aux substances toxiques, les plus grands abris publics de Finlande sont principalement situés dans des zones peuplées.La loi impose aux bâtiments ou aux complexes immobiliers d’une superficie supérieure à 1.200 mètres carrés de disposer d’un abri.La Suisse, la Suède, la Norvège et Israël sont d’autres pays où l’accès aux bunkers est également facilité.”Tous ces pays sont unis par une tradition de neutralité ou une position stratégique difficile”, note M. Pesu.La Finlande, où le service militaire est obligatoire pour tous les hommes, et volontaire pour les femmes, peut rapidement mobiliser quelque 280.000 soldats en cas de guerre et la réserve militaire totale comprend environ 900.000 personnes.Le 1er avril, le pays a annoncé qu’il augmenterait ses dépenses de défense à au moins 3% du PIB d’ici 2029 en réponse à la menace russe.

Les alliés de la Finlande s’intéressent à ses abris anti-bombardements

Piscines, aires de jeux et même parcs d’attractions: les installations souterraines de la Finlande, qui peuvent servir d’abris en cas de bombardements, inspirent nombre d’alliés du pays nordique, au moment où l’Europe veut renforcer sa préparation à la guerre.Dans le substrat rocheux magmatique d’Helsinki, à des dizaines de mètres sous terre, des personnes de tous âges nagent et s’éclaboussent dans les différentes piscines ou se détendent dans les saunas du parc aquatique Itakeskus.Le complexe est l’un des 50.500 abris de la défense civile finlandaise, qui peuvent accueillir environ 4,8 millions de personnes sur une population totale de 5,6 millions.Prévues pour accueillir jusqu’à 3.800 personnes, les piscines peuvent être vidées de leur eau et transformées en abri anti-bombardement en 72 heures.”C’est le plus grand abri de la défense civile au monde équipé d’une piscine”, explique fièrement Teemu Raatikainen, responsable de la maintenance depuis près de 30 ans, en faisant visiter le site à l’AFP.- “Marque de fabrique” -La stratégie de sécurité de la Finlande, fondée sur des investissements à long terme dans les domaines militaire et de la préparation aux situations d’urgence, y compris les abris de protection civile, a suscité un intérêt international depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 et la détérioration de la situation sécuritaire en Europe.”Nous avons toujours cette utilisation polyvalente de nos abris, en temps de paix comme en temps de guerre”, a expliqué Jarkko Hayrinen, responsable des secours au ministère finlandais de l’Intérieur, en montrant à l’AFP un autre des grands abris d’Helsinki.Pouvant accueillir 6.000 personnes, l’abri Merihaka, situé dans le centre d’Helsinki, abrite une aire de jeux souterraine, plusieurs terrains de sport collectif et une salle de sport.”Les abris sont très bien entretenus car les gens les utilisent en temps normal”, a déclaré M. Hayrinen.La “mentalité culturelle” finlandaise consistant à impliquer tous les secteurs de la société dans la sécurité du pays est devenue une sorte de “marque de fabrique” de la Finlande après son adhésion à l’Otan en 2023, a déclaré Matti Pesu, chercheur principal à l’Institut finlandais des affaires internationales.”Et les abris de la défense civile sont un symbole tangible de la façon dont les autorités se préparent à protéger les citoyens en cas d’urgence”, a-t-il ajouté.Des invités de marque tels que le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le couple royal danois ont récemment bénéficié de visites guidées à travers les tunnels en zigzag de l’abri de Merihaka.- Longue tradition -La Finlande, qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie, a construit progressivement son réseau d’abris dans le cadre de sa stratégie de préparation aux crises, qui remonte à plus de 80 ans.”La première loi sur la construction d’abris de défense a été adoptée dès 1939, deux semaines avant le début de la Guerre d’Hiver”, rappelle M. Hayrinen, faisant référence à l’invasion de la Finlande par l’Union soviétique qui a duré plus de 100 jours.”La Finlande n’était pas préparée à défendre les civils en temps de guerre et ce fut une dure leçon pour nous”, a-t-il ajouté.Le pays nordique dispose désormais d’abris pour protéger de bombardements la quasi-totalité de ses citoyens. Ceux d’Helsinki peuvent accueillir 900.000 personnes, soit tous les habitants de la capitale et des milliers d’autres.Conçus pour résister aux explosions, aux effondrements, aux radiations et aux substances toxiques, les plus grands abris publics de Finlande sont principalement situés dans des zones peuplées.La loi impose aux bâtiments ou aux complexes immobiliers d’une superficie supérieure à 1.200 mètres carrés de disposer d’un abri.La Suisse, la Suède, la Norvège et Israël sont d’autres pays où l’accès aux bunkers est également facilité.”Tous ces pays sont unis par une tradition de neutralité ou une position stratégique difficile”, note M. Pesu.La Finlande, où le service militaire est obligatoire pour tous les hommes, et volontaire pour les femmes, peut rapidement mobiliser quelque 280.000 soldats en cas de guerre et la réserve militaire totale comprend environ 900.000 personnes.Le 1er avril, le pays a annoncé qu’il augmenterait ses dépenses de défense à au moins 3% du PIB d’ici 2029 en réponse à la menace russe.

Manifestations à travers les Etats-Unis contre la politique de Trump et Musk

Des milliers d’Américains se préparent à manifester samedi à travers les Etats-Unis, notamment au coeur de la capitale fédérale, Washington, pour clamer leur rejet de la politique de Donald Trump et des coupes dans les budgets publics menées par Elon Musk.Une série de mouvements citoyens de gauche appellent à manifester dans tout le pays contre ce qu’ils qualifient d'”accaparement du pouvoir” par le président républicain. Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d’une conception maximaliste des prérogatives de l’exécutif.”Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter”, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d’un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible.”Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!”, affirme-t-il.- “Extrêmement inquiétant” -Un des principaux rassemblements samedi est prévu au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche. Plusieurs ténors démocrates, dont l’élu de la Chambre des représentants Jamie Raskin, doivent y prendre la parole.”Pas touche à la Sécurité sociale” ou “le fascisme est arrivé” pouvait-on lire sur certaines banderoles déployées sur l’esplanade, de même que des drapeaux américains hissés à l’envers, à l’origine un signal de détresse dans l’armée devenu un signe de protestation politique, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.”C’est extrêmement inquiétant de voir tout ce qui arrive à nos institutions, et l’équilibre des pouvoirs complètement bouleversé sur tous les plans, de l’environnement aux droits individuels”, a déclaré à l’AFP Jane Ellen Saums, 66 ans, qui travaille dans l’immobilier à Fairfax, près de Washington.Parmi les griefs d’une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l’éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.Beaucoup d’électeurs démocrates reprochent à leur parti d’être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l’administration Trump.Des manifestations similaires se déroulaient samedi à travers le monde, notamment à Berlin, Paris et Londres. Donald Trump avait promis pendant sa campagne de réduire le poids de l’Etat fédéral et de tailler dans les dépenses, et a chargé son allié multimilliardaire Elon Musk de mettre en oeuvre ce programme.Le patron de Tesla, SpaceX et X a lancé une vaste offensive destinée à réduire drastiquement les dépenses publiques, avec des méthodes décriées notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui les jugent brutales et arbitraires.