Violeta Chamorro, la présidente qui pacifia le Nicaragua

Violeta Barrios de Chamorro, décédée samedi à 95 ans, fut la première femme présidente du Nicaragua (1990-1997) qu’elle réussit à mener sur la voie de la pacification et de la réconciliation après dix ans de guerre civile.Atteinte de la maladie d’Alzheimer et affaiblie depuis 2018 par une embolie cérébrale, elle était retirée de la vie publique depuis plusieurs années. En 2023, elle s’était installée au Costa Rica auprès de trois de ses quatre enfants bannis du Nicaragua pour s’être opposés au président Daniel Ortega. “Doña Violeta”, comme avaient l’habitude de l’appeler les Nicaraguayens, restera la première femme élue présidente dans son pays et même en Amérique latine. Née Violeta Barrios Torres le 18 octobre 1929 à Rivas (sud) dans une famille de propriétaires terriens, elle suit une partie de sa scolarité aux Etats-Unis. Elle se marie en 1950 avec le journaliste Pedro Joaquin Chamorro, dirigeant du quotidien La Prensa, et opposant au dictateur Anastasio Somoza (1925-1980).Après l’assassinat de son mari en 1978, un an avant la chute de la dictature, elle se lance à son tour dans la politique.En 1979, elle fait partie de la Junte de reconstruction nationale, composée de cinq membres, qui prend le pouvoir après la victoire de la Révolution sandiniste. Mais elle démissionne rapidement en raison de désaccords avec le Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Elle se consacre alors au journal La Prensa et devient une opposante au gouvernement socialiste du FSLN.Le 25 avril 1990, elle est élue sous la bannière de la coalition d’opposition aux Sandinistes, l’Union Nacional Opositora. Elle l’emporte avec 54,7% des voix face à Daniel Ortega (1985-1990) qui reviendra finalement au pouvoir en 2007 pour le confisquer depuis, notamment grâce à des réformes constitutionnelles sur mesure.”Dans la culture machiste de mon pays, rares étaient ceux qui croyaient qu’en tant que femme (…) j’aurais la force, l’énergie, la volonté de battre” Daniel Ortega, mais “je savais que nous pouvions gagner. Si le mur de Berlin était tombé, pourquoi pas les Sandinistes ?”, avait-elle déclaré.- Désarmement -Lorsque Violeta Chamorro accède au pouvoir à l’âge de 60 ans, le pays était ravagé par dix ans de conflit armé entre le FSLN et la guérilla des Contras, des paysans entrés en rébellion contre le gouvernement avec l’aide des Etats-Unis. Le conflit a fait au moins 50.000 morts, l’économie était en ruines, aggravée par un strict embargo américain depuis 1985. “Lorsque je suis devenue présidente, j’ai senti une énorme angoisse dans mon coeur d’hériter d’un pays en guerre et détruit”, écrivait dans ses mémoires “Rêves du coeur” cette femme élancée, aux cheveux gris coupés courts.Sa première décision est d’abolir le service militaire obligatoire. Elle lance ensuite le désarmement de 23.000 Contras et fait passer les forces armées de 85.000 à 15.000 soldats. Elle s’attache à renforcer les institutions et à promouvoir la liberté d’expression. Mais la présidente doit également affronter des grèves paralysant le pays face à son programme de réformes économiques libérales qui prévoyait de sévères coupes dans les dépenses sociales, alors que l’extrême pauvreté restait prégnante.Elle réussit toutefois à réduire la dette extérieure du pays et à juguler l’hyperinflation qui atteignait 33.000%.Les Sandinistes l’accusent d’avoir stoppé une réforme agraire et réduit à néant les réformes en matière d’égalité sociale. “Qui a supprimé l’éducation gratuite que la Révolution garantissait, qui a fait disparaître le chemin de fer? Nous ne l’oublierons jamais!”, critiquait la co-présidente et épouse de Daniel Ortega, Rosario Murillo.Violeta Chamorro quitte le pouvoir en 1996 après un seul mandat, conformément à la constitution alors en vigueur.Après son départ, cette mère de cinq enfants, dont un mort-né en 1958 alors qu’elle était en exil au Costa Rica, a créé une Fondation à son nom qui oeuvrait en faveur de la liberté d’expression, l’accès à l’information publique et la défense des droits humains. Celle-ci, qui était présidée par sa fille Cristiana a été fermée après l’adoption en 2020 d’une loi édictée par le gouvernement Ortega.Quant au quotidien La Prensa, fondé en 1926, il a été investi en août 2022 par la police. Tout son personnel a pris le chemin de l’exil au Costa Rica d’où il publie ses informations sur internet.

Israël dit vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, au deuxième jour de son attaque

Israël a dit samedi vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, affirmant avoir la maîtrise du ciel sur l’ouest de l’Iran, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique qui a promis une riposte “plus forte”.L’armée de l’air israélienne a poursuivi ses frappes contre plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.”Très bientôt vous verrez des avions israéliens (…) dans le ciel de Téhéran. Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a dit avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une opération d’envergure en Iran, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. L’armée dit avoir tué plus de 20 commandants dans la haute hiérarchie des forces de sécurité iraniennes.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils” dans l’attaque.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé à les abattre, d’après un responsable américain.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Le président iranien Massoud Pezeshkian, dont le pays dément fabriquer l’arme nucléaire, a mis en garde samedi contre une riposte militaire “plus forte” de l’Iran si Israël poursuivait ses frappes. “Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles.Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, a indiqué samedi qu’Israël disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont été tués samedi dans des frappes dans l’ouest et le centre du pays, selon des médias locaux.Des médias iraniens ont fait état d’attaques sur Tabriz (nord-ouest) et sur des zones des provinces de Lorestan, Hamedan et Kermanshah (ouest), qui abritent des bases militaires.Une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique dans le sud de l’Iran a provoqué samedi une “puissante explosion”, selon un agence iranienne.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, le principal aéroport international, Ben Gourion, près de Tel-Aviv est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles de tout pays qui aiderait Israël à repousser les attaques iraniennes.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran disposait mi-mai de 408,6 kg d’uranium enrichi à 60%. Un tel stock, s’il était enrichi à 90%, le seuil nécessaire à la conception d’une bombe atomique, permettrait d’en fabriquer plus de neuf.Allié d’Israël, le président américain Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects devait se tenir dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu. Malgré les appels internationaux à cesser les attaques, M. Netanyahu a averti qu’il y en aurait “plus à venir”. – Généraux et scientifiques tués -Son armée a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre) et la base militaire de Tabriz.L’Iran a qualifié de mineurs les dégâts à Ispahan et sur le site de Fordo, au sud de Téhéran. L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré que le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) avait été “détruit” dans sa partie en surface.”Israël peut endommager le programme nucléaire iranien, mais il est peu probable qu’il puisse le détruire”, commente pour l’AFP le chercheur Ali Vaez, de l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.Les frappes israéliennes ont tué le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri, ainsi que d’autres responsables et généraux iraniens, selon Téhéran. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.En octobre 2024, Israël avait mené des frappes sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire. L’Iran ripostait aux assassinats de deux dirigeants palestinien et libanais pro-iraniens.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.

Israël dit vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, au deuxième jour de son attaque

Israël a dit samedi vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, affirmant avoir la maîtrise du ciel sur l’ouest de l’Iran, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique qui a promis une riposte “plus forte”.L’armée de l’air israélienne a poursuivi ses frappes contre plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.”Très bientôt vous verrez des avions israéliens (…) dans le ciel de Téhéran. Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a dit avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une opération d’envergure en Iran, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. L’armée dit avoir tué plus de 20 commandants dans la haute hiérarchie des forces de sécurité iraniennes.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils” dans l’attaque.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé à les abattre, d’après un responsable américain.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Le président iranien Massoud Pezeshkian, dont le pays dément fabriquer l’arme nucléaire, a mis en garde samedi contre une riposte militaire “plus forte” de l’Iran si Israël poursuivait ses frappes. “Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles.Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, a indiqué samedi qu’Israël disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont été tués samedi dans des frappes dans l’ouest et le centre du pays, selon des médias locaux.Des médias iraniens ont fait état d’attaques sur Tabriz (nord-ouest) et sur des zones des provinces de Lorestan, Hamedan et Kermanshah (ouest), qui abritent des bases militaires.Une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique dans le sud de l’Iran a provoqué samedi une “puissante explosion”, selon un agence iranienne.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, le principal aéroport international, Ben Gourion, près de Tel-Aviv est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles de tout pays qui aiderait Israël à repousser les attaques iraniennes.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran disposait mi-mai de 408,6 kg d’uranium enrichi à 60%. Un tel stock, s’il était enrichi à 90%, le seuil nécessaire à la conception d’une bombe atomique, permettrait d’en fabriquer plus de neuf.Allié d’Israël, le président américain Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects devait se tenir dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu. Malgré les appels internationaux à cesser les attaques, M. Netanyahu a averti qu’il y en aurait “plus à venir”. – Généraux et scientifiques tués -Son armée a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre) et la base militaire de Tabriz.L’Iran a qualifié de mineurs les dégâts à Ispahan et sur le site de Fordo, au sud de Téhéran. L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré que le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) avait été “détruit” dans sa partie en surface.”Israël peut endommager le programme nucléaire iranien, mais il est peu probable qu’il puisse le détruire”, commente pour l’AFP le chercheur Ali Vaez, de l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.Les frappes israéliennes ont tué le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri, ainsi que d’autres responsables et généraux iraniens, selon Téhéran. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.En octobre 2024, Israël avait mené des frappes sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire. L’Iran ripostait aux assassinats de deux dirigeants palestinien et libanais pro-iraniens.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.

Indian air crash victims remembered at King Charles’s birthday parade

A minute’s silence for victims of the Air India plane disaster was held on Saturday at a London birthday parade for King Charles III, in which  some members of the royal family also wore black arm bands.The king, 76, requested amendments to the parade, known as Trooping the Colour, “as a mark of respect for the lives lost, the families in mourning and all the communities affected by this awful tragedy”, a Buckingham Palace spokesperson said.A total 279 people, including passengers, crew and people on the ground, died on Thursday when a Boeing 787-8 Dreamliner bound for London’s Gatwick Airport crashed on take-off from Ahmedabad in eastern India.The victims included 52 Britons. A sole survivor has been named as British man Vishwash Kumar Ramesh, from the central English city of Leicester.In a written message after the disaster, Charles said he was “desperately shocked by the terrible events” and expressed his “deepest possible sympathy”.Trooping the Colour, a minutely choreographed military tradition dating back more than two centuries, marks the British sovereign’s official birthday. It starts at Buckingham Palace and moves down The Mall to Horse Guards Parade, where Charles receives a royal salute before inspecting soldiers.Hundreds of people gathered outside the palace and along The Mall to watch the spectacle.They included a group of anti-monarchist protesters with yellow placards reading “not my king” and “down with the crown”.Charles, who is still undergoing weekly treatment for an unspecified cancer, was accompanied by Queen Camilla for the parade.Also present were heir Prince William, 42, his wife Catherine, also known as Kate, and their three children: George, 11, Charlotte, 10 and Louis, seven.- No Harry -Catherine, 43, whose formal title is Princess of Wales, has also faced her own cancer battle.She announced that she had also been diagnosed with an unspecified cancer in March 2024 just weeks after Charles revealed his cancer.The princess said in January 2025 that she was “in remission” and she has since made a partial return to public life.Not present at Saturday’s parade, were Charles’s estranged younger son Prince Harry and his wife Meghan, who both stepped down from royal family duties in 2020, and moved to the United States.Harry’s fraught ties with his family have worsened since he and Meghan made various public allegations against the royals.Harry and his brother William are said to barely be on speaking terms, according to UK media.After the parade, the royal family made their traditional appearance on the balcony of Buckingham Palace.A fly-past included a team from the Royal Air Force’s aerobatic team, the Red Arrows, whose aircraft trailing red, white and blue vapour were powered by a blend of sustainable aviation fuel and vegetable oil.Charles was an early champion of sustainability and climate action.Although Trooping the Colour takes place in June, the king was actually born in November.The second birthday tradition dates back to 1748, when King George II wanted to have a celebration in better weather than at his own birthday, which was in October.The parade comes on the same day that US President Donald Trump presides over a huge military parade in Washington on his 79th birthday.

Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher

Enervé par les attaques “dangereuses” des Visma en descente, Tadej Pogacar a attaqué dès le pied de la montée finale vers Valmeinier pour s’adjuger l’étape-reine du Critérium du Dauphiné samedi et conforter son maillot jaune à la veille de l’arrivée finale.C’est presque au petit trot que le champion du monde a franchi la ligne, quatorze secondes seulement devant Jonas Vingegaard. En réalité, il y avait un fossé entre les deux rivaux, visible à l’expression de leurs visages: serein pour le Slovène et déchiré par un rictus de souffrance pour le Danois.”Je ne voulais pas taper trop dans les réserves, il faisait super chaud et j’ai donc géré les derniers kilomètres”, a expliqué Pogacar qui, au classement général, compte désormais 1:01 d’avance sur Vingegaard, 2:21 sur l’Allemand Florian Lipowitz et 4:11 sur Remco Evenepoel.Comme la veille à Combloux, Pogacar a fait la différence sur une seule accélération, en danseuse cette fois, à douze kilomètres du but. Et comme la veille, Vingegaard, le seul à réagir, a lâché au bout de quelques mètres seulement.”J’ai essayé de suivre mais comme hier j’ai dû ralentir, a rapporté le Danois. Mais je reste content de ma performance.”Son équipe Visma a pourtant tout essayé en attaquant dès le kilomètre zéro avec Victor Campenaerts, en envoyant Sepp Kuss dans l’échappée dès le col de la Madeleine et en durcissant dans la dernière partie du col de la Croix de Fer avec Matteo Jorgenson.- “Des risques inutiles” -Ses grandes manoeuvres ont non seulement débouché sur rien, elles ont en plus eu le don de fâcher le patron, mécontent de voir les frelons tenter de le décramponner dans la descente de la Croix de Fer.”Ils ont essayé de me lâcher dans le haut de la descente et franchement c’était dangreux. Disons que c’est le cyclisme moderne. Quand Pavel (Sivakov, son équipier) est revenu, il a remis de l’ordre”, a expliqué Pogacar, à l’aise au point de remonter un bidon dans la vallée à Sivakov comme un vulgaire gregario.”Franchement, ils ont pris des risques inutiles dans cette descente. C’était vraiment limite. J’ai dû laisser un peu d’écart au cas où ils n’allaient pas réussir à prendre les virages. C’est vrai que ça m’a donné une motivation supplémentaire dans le final”, a insisté le Slovène après avoir décroché sa 98e victoire, plus qu’aucun autre coureur en activité. Elle confirme la forme déjà éclatante du leader d’UAE à trois semaines du début du Tour de France (5-27 juillet) qui pourrait tourner à la démonstration s’il continue sur ces bases.Interrogé pour savoir s’il fallait s’attendre à un Tour ennuyeux, d’autant qu’il y aura le renfort de grimpeurs de la trempe de Joao Almeida et Adam Yates, il a répondu: “je signerais pour ça, mais je ne pense pas. Rien n’est facile dans le cyclisme”.La journée a aussi été marquée par le beau jubilé de Romain Bardet qui, pour la dernière semaine de course de sa carrière, a pris l’échappée dans le col de la Madeleine, a fait la descente de la Croix de Fer seul en tête avant de se faire reprendre rapidement dans l’ascencion finale. – Seixas encore au rendez-vous -“Je savais très bien que c’était voué à l’échec mais je voulais me faire plaisir. J’en ai assez bavé ces derniers mois”, a-t-il déclaré.L’essentiel était ailleurs: le grimpeur auvergnat pourra tirer sa révérence avec la satisfaction d’avoir été, comme il l’espérait, performant au plus haut niveau jusqu’à ses dernières heures de coureur professionnel.D’autant que la relève, voire plus, semble déjà là, puisque Paul Seixas a encore été épatant en restant longtemps aux roues des meilleurs avant de terminer onzième de l’étape.A seulement 18 ans, il est désormais le premier Français au classement général, à une excellente sixième place.”J’ai réussi à accrocher des coureurs super forts que je voyais à la télé, maintenant j’en fais partie, c’est une fierté”, a-t-il dit.

Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris

Un homme est décédé à Grandchamp (Yvelines) et une femme a été grièvement blessée à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, en raison des violents orages qui se sont abattus sur une grande partie de la France, dont la région parisienne.Cet épisode orageux, qui laisse encore 22.500 foyers sans électricité, se poursuit samedi sur l’est du pays, avec 18 départements placés en vigilance orange pour orages à partir de samedi après-midi, selon le dernier bulletin de Météo-France.L’homme décédé, âgé de 68 ans, s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse, selon les pompiers, intervenus sur les lieux de l’accident peu avant 22H00 vendredi. Les six autres personnes ont pu s’extraire sans blessure, tandis que l’homme, en arrêt cardio-respiratoire, est resté coincé sous les décombres, selon cette même source. La brigade de gendarmerie de Houdan est chargée de l’enquête. Vers 23H00 à Paris, une femme a elle aussi été victime de la chute d’une branche d’arbre, selon une source policière. L’accident est survenu dans le Ve arrondissement et la victime a été hospitalisée, précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Selon cette même source, la victime passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a blessée à la tête. Plongée dans le coma par les secours, elle a été transportée en urgence absolue à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).Les 18 départements en vigilance orange pour risque d’orages violents sont la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Ardennes, la Marne, les Vosges, la Haute-Marne, l’Aube, l’Yonne, la Côte-d’Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire, l’Allier, la Loire, le Rhône, le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et le Cantal.”En fin d’après-midi de samedi et durant la nuit de samedi à dimanche, des orages vont circuler du massif central au Grand Est”, indique Météo France qui prévient que ces orages “peuvent être violents”, avec des phénomènes comme de la grêle de taille moyenne à grosse (2-3 cm, très localement 5 cm), de fortes rafales de vent allant jusqu’à 80-100 km/h, très ponctuellement plus) et une forte activité électrique.Selon Enedis, environ 22.500 foyers étaient privés d’électricité samedi midi en raison de ces orages, essentiellement en Nouvelle Aquitaine. Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a relevé 12.000 clients sans courant en Dordogne, 2.500 en Gironde et 1.500 dans le Lot-et-Garonne.En Normandie, 6.500 clients étaient privés d’électricité à midi, dont 2.500 dans l’Eure et 2.000 en Seine-Maritime. Enedis prévoit le rétablissement du courant dans la soirée en Normandie mais ne pouvait fournir de prévision pour le Sud-Ouest.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vols vendredi soir à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), pour limiter d’éventuelles perturbations.adr-sc-al-dlm/abb/jco

Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris

Un homme est décédé à Grandchamp (Yvelines) et une femme a été grièvement blessée à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, en raison des violents orages qui se sont abattus sur une grande partie de la France, dont la région parisienne.Cet épisode orageux, qui laisse encore 22.500 foyers sans électricité, se poursuit samedi sur l’est du pays, avec 18 départements placés en vigilance orange pour orages à partir de samedi après-midi, selon le dernier bulletin de Météo-France.L’homme décédé, âgé de 68 ans, s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse, selon les pompiers, intervenus sur les lieux de l’accident peu avant 22H00 vendredi. Les six autres personnes ont pu s’extraire sans blessure, tandis que l’homme, en arrêt cardio-respiratoire, est resté coincé sous les décombres, selon cette même source. La brigade de gendarmerie de Houdan est chargée de l’enquête. Vers 23H00 à Paris, une femme a elle aussi été victime de la chute d’une branche d’arbre, selon une source policière. L’accident est survenu dans le Ve arrondissement et la victime a été hospitalisée, précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Selon cette même source, la victime passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a blessée à la tête. Plongée dans le coma par les secours, elle a été transportée en urgence absolue à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).Les 18 départements en vigilance orange pour risque d’orages violents sont la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Ardennes, la Marne, les Vosges, la Haute-Marne, l’Aube, l’Yonne, la Côte-d’Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire, l’Allier, la Loire, le Rhône, le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et le Cantal.”En fin d’après-midi de samedi et durant la nuit de samedi à dimanche, des orages vont circuler du massif central au Grand Est”, indique Météo France qui prévient que ces orages “peuvent être violents”, avec des phénomènes comme de la grêle de taille moyenne à grosse (2-3 cm, très localement 5 cm), de fortes rafales de vent allant jusqu’à 80-100 km/h, très ponctuellement plus) et une forte activité électrique.Selon Enedis, environ 22.500 foyers étaient privés d’électricité samedi midi en raison de ces orages, essentiellement en Nouvelle Aquitaine. Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a relevé 12.000 clients sans courant en Dordogne, 2.500 en Gironde et 1.500 dans le Lot-et-Garonne.En Normandie, 6.500 clients étaient privés d’électricité à midi, dont 2.500 dans l’Eure et 2.000 en Seine-Maritime. Enedis prévoit le rétablissement du courant dans la soirée en Normandie mais ne pouvait fournir de prévision pour le Sud-Ouest.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vols vendredi soir à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), pour limiter d’éventuelles perturbations.adr-sc-al-dlm/abb/jco