La Cour internationale de justice va rendre un avis majeur sur le climat

La plus haute juridiction de l’ONU va rendre mercredi un avis consultatif sans précédent sur les obligations légales des Etats pour freiner le changement climatique, avec une question clé: la responsabilité historique des grands pollueurs sera-t-elle engagée?C’est l’affaire la plus importante jamais entendue par la Cour internationale de justice, basée à La Haye, arguent les experts. Elle a été lancée en 2019 par des étudiants d’un petit archipel du Pacifique, Vanuatu, et propulsée par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies.L’avis que rendront les juges à 15H00 (13H00 GMT), même s’il ne sera que consultatif, pourrait influencer et remodeler la justice climatique en inspirant des lois et des tribunaux dans le monde entier.”Le changement climatique n’est pas qu’un exercice académique… On le vit au quotidien”, a déclaré à l’AFP l’étudiant fidjien Vishal Prasad, 29 ans, qui a lancé la campagne avec d’autres étudiants de l’université du Pacifique Sud, au Vanuatu.L’avis de la CIJ est “potentiellement l’une des décisions juridiques les plus importantes de notre époque”, affirme Joie Chowdhury, avocate principale à l’ONG CIEL, qui soutient la procédure.Les Nations unies ont chargé les 15 juges de la CIJ de répondre à deux questions.Premièrement: quelles obligations les Etats ont-ils en vertu du droit international de protéger la Terre contre les émissions de gaz à effet de serre, majoritairement générées par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, pour les générations présentes et futures? Deuxièmement, quelles sont les conséquences juridiques de ces obligations pour les Etats dont les émissions ont causé des dommages environnementaux, en particulier envers les Etats insulaires vulnérables de faible altitude?La Cour a dû organiser les plus grandes audiences de son histoire, en décembre au Palais de la Paix.Des pays et militants du climat, frustrés par la lenteur des processus de négociations habituels, se tournent ainsi de plus en plus vers les tribunaux – nationaux et internationaux – pour forcer entreprises et Etats à agir, avec déjà quelques décisions en leur faveur.Les COP annuelles ont certes permis d’infléchir les prévisions de réchauffement, mais encore très insuffisamment pour tenir l’objectif limite de 2°C, par rapport à l’ère préindustrielle, fixé par l’accord de Paris de 2015. Le monde en est déjà à au moins 1,3°C de réchauffement.- Disparaître sous les vagues -Comme David contre Goliath, le débat a opposé petits pays en développement et économies avancées. Les grands pollueurs, dont les Etats-Unis et l’Inde, ont mis en garde la Cour et défendu le processus politique existant des COP, par la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques — malgré ses insuffisances. Sans compter que les Etats-Unis se retirent justement de l’accord de Paris sous Donald Trump.Les petits pays réclament aussi le paiement de réparations aux pollueurs historiques, une demande inacceptable pour la plupart des pays riches.”Le principe cardinal est clair comme de l’eau de roche. Les Etats responsables sont tenus de réparer intégralement le préjudice qu’ils ont causé”, a déclaré Margaretha Wewerinke-Singh, du Vanuatu.Ces Etats exigent également un calendrier pour l’élimination des combustibles fossiles, des compensations monétaires le cas échéant ainsi que la reconnaissance des torts passés.”Bien que responsable de moins de 0,01% des émissions de gaz à effet de serre, sur la trajectoire actuelle des émissions, Tuvalu disparaîtra complètement sous les vagues qui clapotent sur nos côtes depuis des millénaires”, a déclaré Eselealofa Apinelu, représentant de l’archipel polynésien. Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas contraignants et les détracteurs affirment que les principaux pollueurs l’ignoreront.Mais le droit international se construit avec de tels avis, explique à l’AFP Andrew Raine, du département juridique de l’ONU Environnement. “Ils clarifient la manière dont le droit international s’applique à la crise climatique, ce qui a des répercussions sur les tribunaux nationaux, les processus législatifs et les débats publics”.

TDAH: essor des psychostimulants en France, entre rattrapage et prudence

La prescription de médicaments pour traiter le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) progresse en France, entre bénéfices réels et craintes de dérives autour de ce trouble du neurodéveloppement longtemps méconnu dans le pays.Connu sous le nom de Ritaline, le méthylphénidate, psychostimulant utilisé pour le réguler, a vu ses prescriptions bondir de 154% en France entre 2020 et 2024, selon les bases de données de l’assurance maladie analysées par l’AFP. Classés dans la catégorie des stupéfiants, ces médicaments stimulent le système nerveux central en contrôlant les principaux symptômes de ce trouble: déficit d’attention, hyperactivité et impulsivité.Pour le professeur de pédopsychiatrie Olivier Bonnot, qui a présidé un groupe de travail dédié, à la Haute autorité de santé (HAS), “ils comptent parmi les médicaments les plus efficaces qui existent”.De mieux en mieux dépisté grâce à une meilleure reconnaissance des troubles neurodéveloppementaux, le TDAH concernerait dans le monde environ 6% des moins de 18 ans et 2,5% des adultes, avec des symptômes pouvant varier tout au long de la vie.”Ce n’est pas comme un virus qu’on attrape ou pas, mais plutôt comme une tension trop élevée: quand les symptômes atteignent un certain niveau, ils doivent être traités”, dit l’AFP le président de la Fédération mondiale du TDAH, le professeur américain Stephen Faraone.- “Je vis très bien avec” -Aux États-Unis, où les diagnostics et les traitements de TDAH sont plus fréquents, des voix se sont élevées pour critiquer une approche trop médicalisée. Environ la moitié des jeunes (3-17 ans) américains diagnostiqués recevaient un traitement médicamenteux en 2022, selon une enquête nationale sur la santé des enfants, contre 10% en France, selon la Haute Autorité de Santé.”Il y a eu un amalgame avec la situation américaine qui a contribué à diaboliser la Ritaline. Des parents ont été accusés de droguer leurs enfants et certains subissent encore des réflexions de pharmaciens”, regrette Claudine Casavecchia, présidente de l’association HyperSupers – TDAH France.Mais depuis quelques années, la progression du dépistage, le remboursement du méthylphénidate étendu à l’adulte en 2022, et la nécessité d’améliorer la prise en charge ont levé des freins. Des patients témoignent des bénéfices des psychostimulants. Vanessa, enseignante de 51 ans diagnostiquée en 2021, a trouvé “extraordinaire de pouvoir regarder une série sans (se) lever toutes les cinq minutes”. Mais elle nuance: “ce n’est pas une molécule miracle”.Alexandre (prénom modifié), 26 ans, prend du Concerta (autre médicament à base de méthylphénidate) depuis l’enfance. “Je n’étais pas Bart Simpson à courir partout, mais juste distrait, à tout le temps perdre mes affaires”, se souvient-il. “Le traitement m’aide au quotidien. Je suis suivi par un psychiatre, et je vis très bien avec mon TDAH”, confie ce jeune ingénieur.A l’inverse, Thibault, 33 ans, garde un mauvais souvenir de la Ritaline, prise vers l’âge de huit ans : “J’avais l’impression d’être sous cloche, comme sédaté”. “C’était la guerre, je calais le cachet contre ma joue pour ne pas l’avaler. Ma mère m’observait jusqu’à ce que je déglutisse”, raconte-t-il. – Nouvelle molécule -Perte d’appétit, troubles du sommeil, de l’humeur, léger retard de croissance, maux de tête… : “généralement bénins”, les effets secondaires “peuvent être réglés en changeant la dose ou le médicament”, selon la Fédération mondiale du TDAH, qui se base sur un consensus d’experts internationaux.”Les données sont rassurantes. À long terme, on observe une légère hausse de la tension et du rythme cardiaque, c’est à surveiller”, indique Sébastien Weibel, psychiatre au CHU de Strasbourg.Aujourd’hui, des spécialistes du TDAH se félicitent de la récente commercialisation en France d’une nouvelle molécule, la lisdexamphétamine – sous le nom de Xurta -, une amphétamine déjà vendue ailleurs en Europe. Comme la Ritaline, elle agit sur la dopamine et la noradrénaline, impliquées dans la motivation et l’apprentissage, mais via un mécanisme d’action différent.”Son arrivée a nécessité un travail de pédagogie”, souligne Hugo Prunier, psychiatre au CH Le Vinatier, car “le mot +amphétamine+ fait peur en France, avec des préjugés partagés à la fois par les soignants et les patients”.D’autant qu’aux États-Unis, d’autres médicaments à base d’amphétamines comme l’Adderall – interdit en France – pour traiter le TDAH, ont été détournés de leur indication thérapeutique.Dans ce pays, des étudiants peuvent prendre la Ritaline ou l’Adderall pour “rester éveillé et étudier” ou dans un cadre festif, explique le Pr Faraone, le président de la Fédération mondiale du TDAH.- Manque de données -Ces produits suscitent en outre la crainte d’une dépendance potentielle, les personnes atteintes d’un TDAH étant plus à risque de développer un comportement addictif.”Etre bien traité en amont peut limiter ce risque par la suite, notamment en gérant mieux les symptômes d’impulsivité”, rassure Louise Carton, pharmacologue et psychiatre-addictologue au CHU de Lille.Peu de données existent en France sur le mésusage ou la durée des traitements médicamenteux du TDAH, longtemps marginaux, que la plupart des adolescents prennent pendant moins d’un an selon une étude internationale. “Deux ans en moyenne pour l’adulte”, explique Sébastien Weibel, qui a analysé des données du CHU de Strasbourg.La plupart du temps, les patients développent en parallèle des stratégies de compensation pour vivre avec ce trouble, en évitant par exemple d’installer leur bureau devant une fenêtre, source de distraction, ou en se faisant répéter une consigne au moment d’un examen.”L’offre de prise en charge s’élargit et s’enrichit” en France, se réjouit Eric Acquaviva, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP), avec notamment des alternatives aux traitements médicamenteux, comme la psychoéducation.

How Nigeria’s ‘banditry’ crisis has evolvedWed, 23 Jul 2025 05:50:51 GMT

Nigeria’s countryside is under growing threat from gangs of armed criminal “bandits”, who have in recent years proven more deadly than the west African nation’s jihadist insurgency.Earlier in July, at least 40 people were killed in central Plateau state, while on Friday nine farmers were killed and more than a dozen kidnapped in northwestern Zamfara …

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Pour Abdallah, la fin de plus de quarante ans de vie entre les murs

Un grand drapeau rouge frappé d’un portrait du Che, des affiches et autocollants signes du combat en faveur de la cause palestinienne: Georges Ibrahim Abdallah doit quitter vendredi le décor de cette cellule de 11m2 où il a passé les dernières de ses quarante années de détention en France.Conformément à la décision de la cour d’appel de Paris du 17 juillet, le Libanais de 74 ans devenu l’un des détenus les plus anciens de France va sortir de la prison centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), avant de s’envoler pour son pays natal. A quelques kilomètres des sommets pyrénéens que Georges Abdallah ne pouvait pas voir depuis sa cellule, l’établissement réservé aux longues peines accueille environ 140 détenus. Incarcéré depuis 1984 et condamné en 1987 pour complicité d’assassinats, le prisonnier y était déjà passé à plusieurs reprises, alternant avec les centrales de Saint-Maur (Indre), Moulins (Allier) ou Clairvaux (Aube), avant de s’installer dans sa geôle 221 marquée d’une étiquette manuscrite portant la mention “Abdallah”.C’est dans cette cellule ouvrant sur un couloir orange flashy du bâtiment A que la députée LFI Andrée Taurinya a pu lui rendre visite le jour de l’annonce de sa libération, accompagnée par une équipe de l’AFP. – “Camarades sous terre” -Le militant communiste et anti-impérialiste, débardeur rouge et short blanc, l’a accueillie ce jour-là avec une longue accolade, partageant sourires, selfie et impressions avec la parlementaire.Dans cette cellule aux murs abricot, des cartes postales envoyées par des amis et soutiens, des papiers et journaux divers remplissent presque tout l’espace entre le lit, un bureau encombré et un petit coin cuisine.”Quarante ans c’est beaucoup mais on ne les sent pas quand il y a une dynamique de lutte”, confie le détenu, barbe et cheveux blancs soignés.Même si c’est difficile en raison “des camarades qui sont sous terre”, morts au fil des ans comme autant de jalons dans sa détention.”Sur mon ordinateur, j’ai un calendrier où je vois au jour le jour ce qui se passe: les camarades décédés, c’est en couleur marron, le orange c’est pour les visites, le vert les anniversaires”, dit-il. Or, “la couleur marron, ça devient très consistant”.Malgré tout, le détenu libérable vendredi estime avoir été “bichonné” dans les prisons françaises, au regard “de ce qui se passe à Gaza ou en Cisjordanie, surtout pour les camarades qui sont en prison”.- “Levier historique” -Condamné pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien, le militant propalestinien avait nié lors de son procès, affirmant qu’il n’était “rien qu’un combattant arabe”. Depuis, il n’a jamais exprimé le moindre regret sur son passé.Derrière les barreaux, il se décrit comme “un militant qui lutte (…) dans des conditions particulières”. Dehors, il assure vouloir rester un militant “dans des conditions différentes”, ne voyant pas dans sa libération un “changement radical dans (s)es perspectives de lutte”.Sur la cause palestinienne, le militant marxiste estime que les manifestations en Occident sont un élément important pour tenter de faire évoluer la situation dans la région, considérant que “la Palestine reste le levier historique de la révolution dans tout le monde arabe”.Le mot “lutte” reste en tout cas son moteur: “Si je suis debout aujourd’hui face à vous, c’est parce que je lutte, sinon quarante ans ça décervelle, il ne faut pas oublier que la prison, c’est la prison”, déclarait-il, juste après avoir appris sa libération prochaine et son retour imminent au Liban.

Pour Abdallah, la fin de plus de quarante ans de vie entre les murs

Un grand drapeau rouge frappé d’un portrait du Che, des affiches et autocollants signes du combat en faveur de la cause palestinienne: Georges Ibrahim Abdallah doit quitter vendredi le décor de cette cellule de 11m2 où il a passé les dernières de ses quarante années de détention en France.Conformément à la décision de la cour d’appel de Paris du 17 juillet, le Libanais de 74 ans devenu l’un des détenus les plus anciens de France va sortir de la prison centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), avant de s’envoler pour son pays natal. A quelques kilomètres des sommets pyrénéens que Georges Abdallah ne pouvait pas voir depuis sa cellule, l’établissement réservé aux longues peines accueille environ 140 détenus. Incarcéré depuis 1984 et condamné en 1987 pour complicité d’assassinats, le prisonnier y était déjà passé à plusieurs reprises, alternant avec les centrales de Saint-Maur (Indre), Moulins (Allier) ou Clairvaux (Aube), avant de s’installer dans sa geôle 221 marquée d’une étiquette manuscrite portant la mention “Abdallah”.C’est dans cette cellule ouvrant sur un couloir orange flashy du bâtiment A que la députée LFI Andrée Taurinya a pu lui rendre visite le jour de l’annonce de sa libération, accompagnée par une équipe de l’AFP. – “Camarades sous terre” -Le militant communiste et anti-impérialiste, débardeur rouge et short blanc, l’a accueillie ce jour-là avec une longue accolade, partageant sourires, selfie et impressions avec la parlementaire.Dans cette cellule aux murs abricot, des cartes postales envoyées par des amis et soutiens, des papiers et journaux divers remplissent presque tout l’espace entre le lit, un bureau encombré et un petit coin cuisine.”Quarante ans c’est beaucoup mais on ne les sent pas quand il y a une dynamique de lutte”, confie le détenu, barbe et cheveux blancs soignés.Même si c’est difficile en raison “des camarades qui sont sous terre”, morts au fil des ans comme autant de jalons dans sa détention.”Sur mon ordinateur, j’ai un calendrier où je vois au jour le jour ce qui se passe: les camarades décédés, c’est en couleur marron, le orange c’est pour les visites, le vert les anniversaires”, dit-il. Or, “la couleur marron, ça devient très consistant”.Malgré tout, le détenu libérable vendredi estime avoir été “bichonné” dans les prisons françaises, au regard “de ce qui se passe à Gaza ou en Cisjordanie, surtout pour les camarades qui sont en prison”.- “Levier historique” -Condamné pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien, le militant propalestinien avait nié lors de son procès, affirmant qu’il n’était “rien qu’un combattant arabe”. Depuis, il n’a jamais exprimé le moindre regret sur son passé.Derrière les barreaux, il se décrit comme “un militant qui lutte (…) dans des conditions particulières”. Dehors, il assure vouloir rester un militant “dans des conditions différentes”, ne voyant pas dans sa libération un “changement radical dans (s)es perspectives de lutte”.Sur la cause palestinienne, le militant marxiste estime que les manifestations en Occident sont un élément important pour tenter de faire évoluer la situation dans la région, considérant que “la Palestine reste le levier historique de la révolution dans tout le monde arabe”.Le mot “lutte” reste en tout cas son moteur: “Si je suis debout aujourd’hui face à vous, c’est parce que je lutte, sinon quarante ans ça décervelle, il ne faut pas oublier que la prison, c’est la prison”, déclarait-il, juste après avoir appris sa libération prochaine et son retour imminent au Liban.

Somalia donors losing faith as Al-Shabaab surgesWed, 23 Jul 2025 05:35:27 GMT

Despite billions of dollars in international support, Somalia’s army has melted in the face of a months-long offensive by the Al-Qaeda-linked Al-Shabaab insurgency, and donors are running out of patience.Using hundreds of fighters and a vehicle packed with explosives for a suicide attack, Al-Shabaab retook the town of Moqokori on July 7, the latest in …

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Trump agrees to small reduction in Philippine tariffs

US President Donald Trump agreed Tuesday to reduce threatened tariffs on the Philippines, but only by one percentage point, after what he termed a successful meeting with his counterpart Ferdinand Marcos.Welcoming Marcos to the White House, Trump called him a “very tough negotiator” and said: “We’re very close to finishing a trade deal — a big trade deal, actually.”In a social media post shortly afterward, Trump said that while the Philippines would open up completely to US goods, he would still impose a 19 percent tariff on products from the Southeast Asian country, a major exporter of high-tech items and apparel.”It was a beautiful visit, and we concluded our Trade Deal, whereby The Philippines is going OPEN MARKET with the United States, and ZERO Tariffs,” Trump wrote on his Truth Social platform.The Philippines was among two dozen economies confronted by Trump with letters this month warning of 20 percent tariffs on all goods coming into the United States as of August 1.The 19 percent rate is still above the 17 percent threatened by Trump in April, when he threatened sweeping global tariffs.Speaking at a press briefing Wednesday in Manila, Marcos’s press secretary Claire Castro said the Philippine president had confirmed Trump’s zero tariffs statement but only for “certain markets,” without elaborating.She also downplayed the potential effects of a tariff regime, noting that just 16 percent of the country’s exports go to the United States, with about two-thirds being electronic components not subject to the levies.”To put it plainly, it has an impact on the country, but not that much,” she told reporters.Speaking to reporters following the meeting, Marcos described the tariff situation as a “living thing” that could potentially be revisited as global markets adjusted.The trade rift comes despite increasingly close defense relations between the United States and the Philippines, a former US colony and treaty-bound ally that has seen high tensions with China.The United States deployed ground-launched missiles in the Philippines last year, and has also eyed ammunition manufacturing there, despite the closure in 1992 of the US naval base at Subic Bay due to heavy public pressure.”All of what we consider part of the modernization of the Philippine military is really a response to the circumstances that surround the situation in the South China Sea,” Marcos said next to Trump.”We are essentially concerned with the defense of our territory and the exercise of our sovereign rights,” said Marcos.”Our strongest, closest, most reliable ally has always been the United States.”- Trump eyes China visit -China and the Philippines have engaged in a series of confrontations in the contested waters of the South China Sea, which Beijing claims almost entirely, despite an international ruling that the assertion has no legal basis.Trump has frequently questioned allies in Europe over their military spending, but voiced fewer doubts about the Philippines. Both Defense Secretary Pete Hegseth and Secretary of State Marco Rubio in meetings with Marcos on Monday vowed to honor the 1951 Mutual Defense Treaty with the Southeast Asian nation.The Trump administration has identified China as the top US adversary but the president has also boasted of his relationship with Chinese counterpart Xi Jinping.Speaking alongside Marcos, Trump said he would “probably” visit China at Xi’s invitation “in the not-too-distant future.”He said of Marcos: “I don’t mind if he gets along with China very well, because we’re getting along with China very well.”Trump added the Philippines had been “maybe tilting toward China” and “we untilted it very, very quickly.””I just don’t think that would have been good for you,” Trump said.He credited himself with the shift, although the turn towards Washington began after the 2022 election of Marcos, before Trump returned to power.Marcos’s predecessor Rodrigo Duterte had flirted with closer relations with China and bristled at US criticism over human rights under Joe Biden and Barack Obama.

Trump agrees to small reduction in Philippine tariffs

US President Donald Trump agreed Tuesday to reduce threatened tariffs on the Philippines, but only by one percentage point, after what he termed a successful meeting with his counterpart Ferdinand Marcos.Welcoming Marcos to the White House, Trump called him a “very tough negotiator” and said: “We’re very close to finishing a trade deal — a big trade deal, actually.”In a social media post shortly afterward, Trump said that while the Philippines would open up completely to US goods, he would still impose a 19 percent tariff on products from the Southeast Asian country, a major exporter of high-tech items and apparel.”It was a beautiful visit, and we concluded our Trade Deal, whereby The Philippines is going OPEN MARKET with the United States, and ZERO Tariffs,” Trump wrote on his Truth Social platform.The Philippines was among two dozen economies confronted by Trump with letters this month warning of 20 percent tariffs on all goods coming into the United States as of August 1.The 19 percent rate is still above the 17 percent threatened by Trump in April, when he threatened sweeping global tariffs.Speaking at a press briefing Wednesday in Manila, Marcos’s press secretary Claire Castro said the Philippine president had confirmed Trump’s zero tariffs statement but only for “certain markets,” without elaborating.She also downplayed the potential effects of a tariff regime, noting that just 16 percent of the country’s exports go to the United States, with about two-thirds being electronic components not subject to the levies.”To put it plainly, it has an impact on the country, but not that much,” she told reporters.Speaking to reporters following the meeting, Marcos described the tariff situation as a “living thing” that could potentially be revisited as global markets adjusted.The trade rift comes despite increasingly close defense relations between the United States and the Philippines, a former US colony and treaty-bound ally that has seen high tensions with China.The United States deployed ground-launched missiles in the Philippines last year, and has also eyed ammunition manufacturing there, despite the closure in 1992 of the US naval base at Subic Bay due to heavy public pressure.”All of what we consider part of the modernization of the Philippine military is really a response to the circumstances that surround the situation in the South China Sea,” Marcos said next to Trump.”We are essentially concerned with the defense of our territory and the exercise of our sovereign rights,” said Marcos.”Our strongest, closest, most reliable ally has always been the United States.”- Trump eyes China visit -China and the Philippines have engaged in a series of confrontations in the contested waters of the South China Sea, which Beijing claims almost entirely, despite an international ruling that the assertion has no legal basis.Trump has frequently questioned allies in Europe over their military spending, but voiced fewer doubts about the Philippines. Both Defense Secretary Pete Hegseth and Secretary of State Marco Rubio in meetings with Marcos on Monday vowed to honor the 1951 Mutual Defense Treaty with the Southeast Asian nation.The Trump administration has identified China as the top US adversary but the president has also boasted of his relationship with Chinese counterpart Xi Jinping.Speaking alongside Marcos, Trump said he would “probably” visit China at Xi’s invitation “in the not-too-distant future.”He said of Marcos: “I don’t mind if he gets along with China very well, because we’re getting along with China very well.”Trump added the Philippines had been “maybe tilting toward China” and “we untilted it very, very quickly.””I just don’t think that would have been good for you,” Trump said.He credited himself with the shift, although the turn towards Washington began after the 2022 election of Marcos, before Trump returned to power.Marcos’s predecessor Rodrigo Duterte had flirted with closer relations with China and bristled at US criticism over human rights under Joe Biden and Barack Obama.