France: le défilé d’une armée “prête au combat” pour le 14-Juillet

Des militaires en treillis et casque lourd à bord de leurs blindés: le défilé du 14-Juillet à Paris a mis lundi en avant une armée “prête au combat”, au lendemain de la promesse d’Emmanuel Macron d’accroître encore les dépenses de défense face “à un monde plus brutal”.Organisé comme une “vraie opération militaire” selon le gouverneur militaire de Paris, le général Loïc Mizon, le défilé reflète cette année la gravité des menaces pesant sur la sécurité du continent.”Jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée”, a affirmé dimanche le président français Emmanuel Macron devant un parterre de hauts gradés, en évoquant notamment la “menace durable” que fait peser la Russie sur le continent.La revue nationale stratégique publiée lundi postule qu'”il est désormais clair que nous entrons dans une nouvelle ère, celle d’un risque particulièrement élevé d’une guerre majeure de haute intensité en dehors du territoire national en Europe”.”Celle-ci impliquerait la France et ses alliés en particulier européens, à l’horizon 2030, et verrait notre territoire visé en même temps par des actions hybrides massives”, précise le document.- Drones et systèmes anti-aériens -En conséquence, malgré les efforts d’économie, la France compte renforcer son effort budgétaire pour la défense, en ajoutant des dépenses de 3,5 milliards d’euros en 2026 puis à nouveau 3 milliards supplémentaires l’année suivante, de sorte que le budget défense du pays aura quasiment doublé en dix ans, pour atteindre près de 64 milliards d’euros en 2027.Une augmentation des dépenses militaires que 72% des Français semblent prêts à soutenir, selon un sondage Odoxa – Backbone pour Le Figaro publié lundi.Lors du défilé sur la prestigieuse avenue parisienne des Champs-Elysées, l’armée française a voulu mettre en valeur sa “crédibilité opérationnelle” et sa “solidarité stratégique” avec ses partenaires.”L’armée de Terre défile en brigade bonne de guerre, c’est-à-dire prête au combat”, a ainsi expliqué sur la radio RTL le général Mizon.Des soldats de la 7e brigade blindée ont défilé en tenue de combat à bord de chars Leclerc, de canons automoteurs Caesar ou de blindés de combat VBCI, équipés de leur casque lourd et gilet pare-balles. Les drones ou les systèmes anti-aériens SAMP/T ont également été en vue.Paris se veut capable de déployer cette année si nécessaire une brigade – soit plus de 7.000 hommes avec toutes les munitions et la logistique – en dix jours. En 2027, l’ambition est de faire de même pour une division (plus de 20.000 hommes) en 30 jours.- Tête de morse  -Pour incarner les partenariats de la France ont défilé une compagnie belgo-luxembourgeoise, la force binationale franco-finlandaise, composant la force de réaction rapide de la Finul, la mission de l’ONU au Liban, ou encore l’équipage de la frégate Auvergne, qui a effectué plusieurs déploiements en Baltique et en Arctique afin de soutenir les opérations de l’Otan.Précédés de la Patrouille de France et du défilé aérien, plus de 450 militaires indonésiens, dont les musiciens d’un “drumband”, en uniforme bigarré et la tête couverte d’un casque de pilote, d’une tête de tigre, d’aigle, de morse ou de requin suivant leur corps d’appartenance, avaient ouvert le défilé devant le président français Emmanuel Macron et son homologue indonésien Prabowo Subianto, ainsi que l’émir du Koweït Mechal al-Ahmad al-Sabah.Paris a conclu un partenariat stratégique avec Jakarta pour peser dans la zone indo-pacifique.Des membres du service militaire volontaire (SMV) et du service militaire adapté (SMA) de Nouvelle-Calédonie, des dispositifs de formation et d’insertion dans l’emploi ont également été mis à l’honneur, alors qu’Emmanuel Macron dit vouloir donner “un nouveau cadre” pour que “la jeunesse ait l’occasion de servir”.Auparavant, au pied de l’Arc de Triomphe, le chef de l’Etat avait remis au président du Comité de la flamme, à l’occasion de son centenaire, un glaive servant à raviver chaque soir la flamme du soldat inconnu, représentant les combattants français tombés au combat.Les animations du défilé ont également célébré le centenaire du Bleuet de France, institution créée en 1925 pour oeuvrer à la solidarité avec le monde combattant en distribuant des bleuets en tissu.

Syria deploys forces after dozens killed in Bedouin-Druze clashes

Syria deployed security forces Monday in the southern province of Sweida after at least 50 people were killed in clashes between Sunni Bedouin tribes and Druze fighters, a monitor said.The outbreak of sectarian violence underscores the challenges facing the administration of interim leader Ahmad al-Sharaa, whose Islamist forces overthrew president Bashar al-Assad in December, in a country reeling from 14 years of war.The latest fighting, which began Sunday, continued sporadically into Monday in several villages, said the Syrian Observatory for Human Rights war monitor and the Suwayda 24 news outlet.The clashes reportedly erupted when a Druze vegetable vendor was seized by armed Bedouins on the main highway linking Sweida to Damascus.The incident triggered a series of retaliatory abductions by both sides. Suwayda 24 said those abducted were released Sunday night.The Observatory raised its death toll Monday to 50, including 34 Druze — among them two children — 10 Bedouins and six members of the security forces. State television confirmed six deaths among the security forces.The highway between Damascus and Sweida remained closed, said the Britain-based monitor, which relies on a network of sources on the ground.The defence ministry put the toll at 30 dead and around 100 wounded.Dozens more have been wounded amid armed clashes and mortar fire in Sweida city and nearby villages.- ‘Lack of state institutions’ -Syria’s defence and interior ministries announced the deployment of military units to the affected areas, the establishment of safe corridors for civilians, and a commitment to “end the clashes quickly and decisively”.”The lack of state, military and security institutions is a major reason for the ongoing tensions in Sweida,” Interior Minister Anas Khattab said Sunday on X.”The only solution is to reactivate these institutions to ensure civil peace,” he added.The latest unrest follows deadly violence in April and May, when clashes between Druze fighters and security forces in Druze-populated areas near Damascus and Sweida killed more than 100 people.The Observatory said members of Bedouin tribes, who are Sunni Muslim, had sided with security forces during earlier confrontations.Local leaders and religious figures brokered agreements at the time to de-escalate the tensions, putting Druze fighters in charge of local security in Sweida since May, though armed Bedouins remain present in several areas.On Sunday, Sweida governor Mustapha al-Bakur urged his constituents to “exercise self-restraint”, while Druze community leaders urged authorities to step in.In response to the violence, the education ministry announced the postponement of Monday’s scheduled secondary school exams in the province.- Israel and the Druze -Syria’s pre-civil war Druze population numbers around 700,000, many in Sweida province.The Druze, followers of an esoteric religion that split from Shiite Islam, are mainly found in Syria, Lebanon and Israel.Bedouin and Druze factions have a longstanding feud in Sweida, and violence occasionally erupts between the two.A surge in violence in March targeting the Alawite community — with more than 1,700 killed — and the subsequent attacks on Druze areas have undermined confidence in the new Syrian authorities’ ability to protect minorities.In the wake of those incidents, Israel — which has occupied part of Syria’s Golan Heights since 1967 — cited the protection of the Druze to justify several strikes, including one in early May near the presidential palace in Damascus.Israel is home to around 152,000 Druze, according to the latest available data, including 24,000 living in the Israeli-occupied Golan, of whom fewer than five percent hold Israeli citizenship.

Mexique: des acteurs de doublage demandent un meilleur encadrement des voix générées par IA

Des acteurs mexicains ont manifesté dimanche à Mexico pour une meilleure réglementation de l’intelligence artificielle (IA) dans leur secteur, demandant notamment l’interdiction de cloner leurs voix sans leur accord. “Nous ne voulons pas être remplacés par l’IA”, pouvait-on lire sur l’une des pancartes brandies par des dizaines de professionnels de l’audiovisuel, rassemblés dans la capitale mexicaine. “Nous demandons que la voix soit considérée comme une donnée biométrique afin qu’elle soit protégée”, a déclaré à l’AFP Lili Barba, présidente de l’Association mexicaine des talents commerciaux de la voix. L’actrice de 52 ans, qui prête sa voix au personnage Daisy Duck deDisney, a dénoncé une vidéo de l’Institut National Electoral (INE), responsable de l’organisation des élections mexicaines. Pour remercier les citoyens d’avoir voté en juin, L’INE a publié sur le réseau social TikTok une vidéo utilisant la voix de l’acteur Jose Lavat, connu pour avoir doublé Robert De Niro et Al Pacino en espagnol. Mais la voix du doubleur a été utilisée sans le consentement de la famille, selon des médias locaux. “Il s’agit d’une violation majeure et nous ne pouvons pas l’autoriser”, s’est insurgée Lili Barba. L’essor de l’IA a été l’un des principaux motifs des grèves des acteurs et des scénaristes à Hollywood en 2023, les créateurs craignant que les studios n’utilisent cette technologie pour remplacer leur travail. Sans réglementation, “le doublage réalisé par des humains disparaîtra”, a affirmé Harumi Nishizawa, doubleuse de 35 ans. Elle craint une “perte d’emploi pour des millions d’artistes”. “En tant qu’artiste, vous pouvez créer certaines tonalités, faire attention aux nuances (…) observer les expressions des acteurs réels et essayer d’imiter ce qui se passe à l’écran”, a-t-elle décrit.En mars, Prime Video, la plateforme de streaming d’Amazon, a annoncé tester un système de doublage assisté par l’IA, une technologie également utilisée par YouTube. Le mois dernier, la société sud-coréenne CJ ENM, à l’origine du film oscarisé Parasite, a présenté un outil combinant images, sons et voix en un seul système, tout en générant des personnages en 3D.Les acteurs d’Hollywood ne sont pas épargnés. L’an dernier, l’actrice Scarlett Johansson a accusé l’entreprise OpenAI d’avoir imité sa voix pour l’un de ses chatbots. L’entreprise a réagi en modifiant la tonalité du robot.Mais les doubleurs humains gardent l’avantage, affirme Mario Heras, directeur de plateau de doublage pour le jeu vidéo.L’IA ne peut pas créer des dialogues “drôles, brisés, décalés, vivants”, a-t-il estimé. Le facteur humain, a-t-il ajouté, “nous protège” dans cette “révolte contre les machines”.

Les exportations chinoises dopées en juin par la trêve commerciale

Les exportations chinoises ont bondi en juin, selon des données officielles publiées lundi, dépassant les prévisions des économistes après la conclusion par Washington et Pékin d’une trêve pour réduire leurs tensions commerciales.D’après les douanes chinoises, les exportations ont grimpé de 5,8% sur un an le mois dernier, dépassant les prévisions d’économistes sondés par l’agence Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 5%. Les importations ont également grimpé de 1,1%, là encore au-delà des anticipations du marché.Des chiffres cruciaux pour Pékin: les exportations chinoises, qui ont atteint des niveaux records l’an dernier, font office de moteur pour une économie nationale en perte de vitesse.L’Etat-parti chinois peine en effet à maintenir ses niveaux de croissance passés depuis la fin de la pandémie, en raison d’une longue crise du secteur immobilier, d’une consommation intérieure chroniquement faible et d’un chômage élevé chez les jeunes.La guerre commerciale avec les Etats-Unis déclenchée au début de l’année par le président américain Donald Trump a aggravé la situation. Mais le mois dernier, Washington et Pékin se sont accordés sur le cadre d’un accord lors de discussions à Londres, sans pour autant régler les différends persistants.Conséquence de cette précaire trêve, les exportations chinoises à destination des Etats-Unis ont augmenté de 32,4% en juin par rapport au mois précédent, avec quelque 38,2 milliards de dollars de marchandises expédiées vers la première économie mondiale.Zichun Huang, de Capital Economics, y voit un impact positif de la trêve commerciale sino-américaine. Pour un autre analyste, Zhiwei Zhang, ces chiffres montrent la dynamique engagée par les entreprises chinoises pour accélérer le rythme des cargaisons à destination des Etats-Unis, en prévision de futurs droits de douane réétablis après la fin de la pause actuelle.Et “la vigueur des exportations (…) devrait permettre de maintenir la croissance du PIB autour de l’objectif gouvernemental de 5% au deuxième trimestre”, qui doit être rendu public mardi, analyse l’économiste de Pinpoint Asset Management.Mais “les perspectives pour le second semestre de l’année restent incertaines”, ajoute-t-il.Pékin “espère que les Etats-Unis continueront de travailler avec la Chine dans la même direction”, a déclaré lundi le responsable des douanes chinoises, Wang Lingjun, lors d’une conférence de presse diffusée par la télévision publique CCTV.”Le chantage et la coercition ne mènent nulle part. Le dialogue et la coopération sont la bonne voie à suivre”, a-t-il ajouté.

Les exportations chinoises dopées en juin par la trêve commerciale

Les exportations chinoises ont bondi en juin, selon des données officielles publiées lundi, dépassant les prévisions des économistes après la conclusion par Washington et Pékin d’une trêve pour réduire leurs tensions commerciales.D’après les douanes chinoises, les exportations ont grimpé de 5,8% sur un an le mois dernier, dépassant les prévisions d’économistes sondés par l’agence Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 5%. Les importations ont également grimpé de 1,1%, là encore au-delà des anticipations du marché.Des chiffres cruciaux pour Pékin: les exportations chinoises, qui ont atteint des niveaux records l’an dernier, font office de moteur pour une économie nationale en perte de vitesse.L’Etat-parti chinois peine en effet à maintenir ses niveaux de croissance passés depuis la fin de la pandémie, en raison d’une longue crise du secteur immobilier, d’une consommation intérieure chroniquement faible et d’un chômage élevé chez les jeunes.La guerre commerciale avec les Etats-Unis déclenchée au début de l’année par le président américain Donald Trump a aggravé la situation. Mais le mois dernier, Washington et Pékin se sont accordés sur le cadre d’un accord lors de discussions à Londres, sans pour autant régler les différends persistants.Conséquence de cette précaire trêve, les exportations chinoises à destination des Etats-Unis ont augmenté de 32,4% en juin par rapport au mois précédent, avec quelque 38,2 milliards de dollars de marchandises expédiées vers la première économie mondiale.Zichun Huang, de Capital Economics, y voit un impact positif de la trêve commerciale sino-américaine. Pour un autre analyste, Zhiwei Zhang, ces chiffres montrent la dynamique engagée par les entreprises chinoises pour accélérer le rythme des cargaisons à destination des Etats-Unis, en prévision de futurs droits de douane réétablis après la fin de la pause actuelle.Et “la vigueur des exportations (…) devrait permettre de maintenir la croissance du PIB autour de l’objectif gouvernemental de 5% au deuxième trimestre”, qui doit être rendu public mardi, analyse l’économiste de Pinpoint Asset Management.Mais “les perspectives pour le second semestre de l’année restent incertaines”, ajoute-t-il.Pékin “espère que les Etats-Unis continueront de travailler avec la Chine dans la même direction”, a déclaré lundi le responsable des douanes chinoises, Wang Lingjun, lors d’une conférence de presse diffusée par la télévision publique CCTV.”Le chantage et la coercition ne mènent nulle part. Le dialogue et la coopération sont la bonne voie à suivre”, a-t-il ajouté.

Les forces syriennes déployées dans le sud après des heurts ayant fait 50 morts

Les forces syriennes ont été déployées lundi dans la province méridionale de Soueïda, théâtre d’affrontements entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes ayant fait au moins 50 morts selon une ONG.Ces nouvelles violences intercommunautaires viennent rappeler les défis sécuritaires auxquels fait face le pouvoir intérimaire d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé le président Bachar al-Assad en décembre dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Les heurts se poursuivent sporadiquement lundi dans certains villages de la province de Soueïda, ont indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et le site d’information local Suwayda 24.Ils ont éclaté dimanche au lendemain “de l’enlèvement d’un marchand de légumes druze par des bédouins armés qui ont installé des barrages sur la route reliant Soueïda à Damas”, a précisé l’OSDH. “L’incident a dégénéré” et les deux camps ont procédé à d’autres enlèvements, a-t-elle ajouté.Selon le site Suwayda 24, les hommes enlevés ont été libérés dimanche soir.Le ministère de la Défense, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, a annoncé dans un communiqué le déploiement d'”unités militaires dans les zones touchées”, “l’ouverture de passages sûrs aux civils” ainsi que sa volonté de “mettre fin aux heurts rapidement et de manière décisive”.Dimanche, le ministre de l’Intérieur Anas Khattab a déclaré sur X que “l’absence d’institutions étatiques, militaires et sécuritaires, est une cause majeure des tensions persistantes à Soueïda”. “La seule solution est de réactiver (le rôle) des institutions pour assurer la paix civile.”- Autoroute Soueïda-Damas fermée -L’Observatoire a fait état d’un nouveau bilan de 50 morts et de dizaines de blessés lors des combats armés et des échanges de tirs d’obus dans la ville de Soueïda et d’autres villages de la province du même nom.Parmi eux figurent 34 druzes, dont deux enfants, 10 bédouins et six membres des forces de sécurité, a ajouté l’ONG en soulignant que l’autoroute reliant Damas à Soueïda était toujours fermée. La télévision d’Etat a confirmé un bilan de six morts parmi les forces syriennes. Le ministère de la Défense a, pour sa part, annoncé plus de 30 morts et une centaine de blessés.L’OSDH a affirmé que de fortes tensions couvaient depuis les heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueïda, ayant fait plus de 100 morts.Des membres de tribus bédouines sunnites de Soueïda avaient participé aux affrontements au côté des forces de sécurité, a précisé l’ONG.A l’époque, des chefs locaux et religieux ont conclu des accords destinés à contenir l’escalade et à mieux intégrer les combattants druzes dans les institutions du pouvoir. En vertu de ces accords également, des combattants druzes assurent depuis mai la sécurité dans la province mais des membres des tribus bédouines armées sont présents dans plusieurs régions.Dimanche, le gouverneur de Soueïda, Moustapha al-Bakour, a appelé les habitants à “faire preuve de retenue” et des notables druzes ont réclamé une intervention des autorités.- Israël et les druzes -Avec quelque 700.000 habitants, la province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l’islam chiite.Les tensions entre druzes et bédouins sont anciennes et des violences éclatent sporadiquement entre les deux camps. Après la chute de Bachar al-Assad renversé par une coalition de factions rebelles islamistes sunnites, les violences début mars contre la communauté alaouite -plus de 1.700 morts- puis contre les druzes ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.Après ces heurts, Israël, qui occupe depuis 1967 une partie du Golan syrien, a invoqué la protection des druzes pour justifier plusieurs frappes, dont une début mai près du palais présidentiel à Damas.Les druzes sont présents surtout en Syrie, au Liban et en Israël où quelque 152.000 d’entre eux sont recensés, selon les dernières données disponibles. Ce chiffre inclut les 24.000 druzes habitant la partie occupée du Golan, dont moins de 5% ont la nationalité israélienne.

European markets drop after Trump’s latest tariff warning

European markets mostly fell Monday while Asia was mixed as investors digested Donald Trump’s latest trade war salvos that saw him threaten to hit the European Union and Mexico with 30 percent tariffs.The US president’s outburst came after a series of announcements last week including warnings of 50 percent levies on copper and Brazilian goods, 35 percent on Canadian goods, and a possible 200 percent charge on pharmaceuticals.While observers warn the measures could deal a hefty blow to the global economy, investors are largely optimistic that governments will hammer out agreements before the White House’s August 1 deadline.In announcing his latest measures on Saturday, Trump cited Mexico’s role in illicit drugs flowing into the United States and a trade imbalance with the European Union.The move threw months of painstaking talks with Brussels into disarray.European Commission chief Ursula von der Leyen has insisted the bloc still wants to reach an accord — and on Sunday delayed retaliation over separate US duties on steel and aluminium as a sign of goodwill.EU officials threatened in May to impose tariffs on US goods worth around 100 billion euros ($117 billion), including cars and planes, if talks fail.The bloc’s trade chief Maros Sefcovic said he planned to speak to his US counterparts Monday, adding that he “cannot imagine walking away without genuine effort”.French President Emmanuel Macron backed efforts to reach an agreement that “reflects the respect that trade partners such as the European Union and the United States owe each other”.But he urged the bloc to “step up the preparation of credible countermeasures” if the two sides fail to reach an agreement.Analysts also pointed out that the levies against Mexico and Canada come even after Trump agreed a trade deal with the two during his first administration.Shares fell in Frankfurt and Paris, though London ticked higher.In Asia, Hong Kong, Shanghai, Seoul, Singapore, Manila, Bangkok and Jakarta all rose, while Tokyo, Sydney, Taipei, Mumbai and Wellington edged down.Bitcoin hit a new record high of $123,205.”It is hard to say whether the muted market response over the week is best characterised by resilience or complacency,” said National Australia Bank’s Taylor Nugent.”But it is difficult to price the array of headlines purportedly defining where tariffs will sit from 1 August when negotiations are ongoing.”Data showed Chinese exports jumped more than expected in June after Washington and Beijing agreed a tentative deal to lower swingeing levies on each other.That included a 32.4 percent surge in shipments to the United States, having dropped in May.Traders are also keeping a nervous eye on the Federal Reserve as Trump continues to berate boss Jerome Powell for not cutting interest rates soon enough, saying Sunday “I hope he quits”, and adding “He should quit”.Reports also said the president’s allies were targeting the Fed chief over his handling of an expensive renovation at the bank’s headquarters, with some suggesting they were building a case to have him removed over it.However, strategists warned that such a move would bring the independence of the central bank into question and send US Treasury yields soaring and the dollar plunging.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 39,459.62 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 24,203.32 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,519.65 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,961.25Euro/dollar: DOWN at $1.1685 from $1.1690 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3484 from $1.3497Dollar/yen: DOWN at 147.36 yen from 147.38 yenEuro/pound: UP at 86.61 pence from 86.59 penceWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $69.29 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $71.18 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.6 percent at 44,371.51 (close)

Vague d’inquiétude à la Bourse de Paris après les annonces douanières de Trump

La Bourse de Paris perd du terrain lundi, minée par l’incertitude après l’imposition par le président américain durant le week-end de 30% de droits de douane sur les produits de l’Union européenne dès le 1er août.Vers 10H00 heure locale, l’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, perdait 0,52%, soit 40,79 points, pour s’établir à 7.788,50 points. Vendredi, la Bourse de Paris avait terminé en baisse de 0,92%.”Les marchés d’actions européens ont légèrement reculé lundi matin après que le président Trump a annoncé l’instauration de droits de douane de 30% sur l’Union européenne” à partir du 1er aout, commente Neil Wilson, analyste pour Saxo Markets.L’UE veut discuter lundi avec les négociateurs américains, a déclaré le commissaire européen pour le Commerce Maros Sefcovic.”J’ai l’intention de m’entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m’imaginer en rester là sans effort véritable”, a-t-il déclaré avant une réunion des ministres du Commerce de l’UE à Bruxelles pour affiner leur stratégie face à la dernière offensive de Donald TrumpAprès la menace du président américain, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a annoncé dimanche que l’UE n’allait pas riposter pour l’instant, dans l’espoir d’obtenir un accord avant la date butoir du 1er août.”On ne sait pas très bien comment Bruxelles pourrait répondre aux demandes de Trump”, souligne Patrick Munnelly, de Tickmill Group. “Les droits de douane européens sur les produits américains sont déjà faibles, laissant peu de marge pour des réductions, et accepter des exemptions fiscales ou réglementaires poserait de sérieux problèmes politiques en interne.”Chikungunya: feu vert pour ValnevaL’Agence européenne du médicament (EMA) a levé vendredi ses restrictions temporaires d’utilisation du vaccin contre le chikungunya Ixchiq développé par le laboratoire Valneva, auprès des personnes de plus de 65 ans, mais avec des précautions d’usage.Les investisseurs ont salué la nouvelle en Bourse, le titre Valneva grimpant de 7,31% à 2,70 euros vers 10H00 heure de Paris.A la Réunion, siège d’une épidémie majeure de chikungunya, la vaccination est devenue presque inexistante en juin après que le vaccin Ixchiq n’a plus été recommandé aux plus de 65 ans, à la suite d’effets indésirables graves chez certains d’entre eux.