Droits de douane: Trump annonce être parvenu à un accord commercial avec l’Indonésie

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi sur son réseau Truth Social être parvenu à un accord commercial avec l’Indonésie, qui devrait limiter les droits de douane imposés aux produits indonésiens à 19%, contre 32% envisagé initialement.”Super accord, pour tous, tout juste obtenu avec l’Indonésie. J’ai négocié directement avec son très respecté président”, a dans un premier temps posté M. Trump, sans donner plus de détails sur la nature de l’accord signé.Avant de quitter la Maison-Blanche, il a déclaré à la presse que l’archipel allait “donner (aux Etats-Unis, NDLR) un accès complet” à son marché intérieur, sans le moindre droit de douane, tandis que les produits indonésiens seront taxés à hauteur de 19% en entrant aux Etats-Unis.M. Trump a également souligné l’importance du cuivre produit par l’Indonésie, alors que le président américain veut mettre en place des droits de douane sectoriels sur ce métal.Dans un nouveau message publié plus tard sur Truth Social, le président américain a précisé que l’accord prévoit notamment l’acquisition par l’Indonésie de cinquante avions du constructeur américain Boeing, notamment “beaucoup” de 777, le gros porteur bicouloir de l’avionneur.Le président indonésien Prabowo Subianto a déclaré mercredi sur Instagram un “entretien très fructueux” avec le président Donald Trump.”Ensemble, nous avons convenu de faire entrer les relations commerciales entre l’Indonésie et les Etats-Unis dans une nouvelle ère de bénéfices mutuels”, a-t-il ajouté, sans donner plus de détails. L’Indonésie s’était engagée le 8 juillet à importer davantage de produits agricoles et de pétrole américains, afin de chercher à amadouer Washington en vue d’éviter une hausse trop brutale des droits de douane appliqués à ses produits.M. Trump avait en effet menacé Jakarta d’imposer une surtaxe douanière de 32% si aucun accord commercial n’était signé avant le 1er août.- L’Indonésie et l’Europe se rapprochent -Le ministre indonésien de l’Economie Arlangga Hartarto s’était rendu à Washington pour négocier l’accord début juillet, annonçant dans la foulée l’achat de produits agricoles et de pétrole américains, sans préciser le montant de ces achats.Il a cependant indiqué que les entreprises indonésiennes s’engageraient à dépenser au total 34 milliards de dollars.Selon des chiffres officiels américains, les Etats-Unis ont enregistré en 2024 un déficit commercial de 17,9 milliards de dollars (16,2 milliards d’euros) avec l’Indonésie, en hausse de 5,4% par rapport à 2023.Le président américain avait annoncé ses droits de douane dits “réciproques” début avril, avant d’en mettre en pause une partie, ne maintenant qu’un taux plancher de 10%.Il avait alors annoncé vouloir obtenir plusieurs dizaines d’accords commerciaux durant la durée de la pause, de 90 jours, qui a été prolongée jusqu’au 1er août.Mais jusqu’ici, seulement deux accords, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, avaient été annoncés, alors que la Maison-Blanche avait assuré être en capacité d’en signer jusqu’à 90.Une vingtaine de pays ont reçu depuis début juillet une lettre de la Maison-Blanche leur annonçant l’imposition de droits de douane compris entre 20 et 40% pour la majorité des pays et même 50% pour les produits brésiliens. Ces surtaxes seront appliquées au 1er août.L’Indonésie a également signé dimanche un “accord politique” avec l’Union européenne (UE), qui vise à assouplir les barrières commerciales, conclusion de négociations entamées en 2016 avec pour objectif d’augmenter les échanges commerciaux et les investissements de part et d’autre.”Il y a beaucoup de potentiel inexploité dans notre relation commerciale. Et c’est pourquoi cet accord arrive au bon moment, car le nouvel accord ouvrira de nouveaux marchés”, avait souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Le président indonésien Prabowo Subiento, en visite à Bruxelles pour la signature de l’accord, l’avait de son côté qualifié de “percée”, “après 10 ans de négociations”.

Kenya leader shifts on police violence as protests escalateWed, 16 Jul 2025 12:12:25 GMT

When Kenyan President William Ruto took office in 2022, he pledged to end police brutality. Three years on, he has instructed officers to shoot violent protesters “in the leg”.Over the past year, the east African country has been grappling with waves of demonstrations, initially over economic stagnation and corruption but later broadening out to police …

Kenya leader shifts on police violence as protests escalateWed, 16 Jul 2025 12:12:25 GMT Read More »

Indonesian shoemakers fear Trump tariffs despite lower levy

At a leather boot shop in the Indonesian city of Bandung, workers handle an order from Texas but owner Etnawati Melani says she fears such business will dwindle when Donald Trump’s tariffs hit exports.The United States is Indonesia’s biggest market for footwear exports and the American president announced Tuesday he would impose a 19 percent tariff on Southeast Asia’s biggest economy.The measure was lower than the initial extra 32 percent Trump threatened in April, and better than the 20 percent he imposed on Vietnam.But Etnawati, who had plans to expand her business to the United States, said her focus would now shift to other markets.”I have to develop a new strategy. Perhaps we have to diversify our markets, products, and so on. If it’s possible to enter (the US market), but… not in large quantities at first, that’s it,” she told AFP.”We can’t rely solely on the US. There’s still many markets in the world. We can still shift.”I plan to shift focus to Japan and Russian partners.”In return for a lower tariff, Indonesia pledged billions to increase energy, agriculture and merchandise imports from the United States and Trump said Jakarta had pledged to buy 50 Boeing jets. It remains unclear when the new tariff rate Trump announced will come into effect and reaction from Indonesian officials has been muted while President Prabowo Subianto travels home from a Europe visit.But chief negotiator Airlangga Hartarto, after meeting top US officials in Washington, said last week that the talks had been “positive”.Prabowo suggested after the initial tariff threat in April that Trump was maybe helping Jakarta by causing it to re-think its trade surplus with the world’s top economy.Data from the US Trade Representative office shows Washington’s goods trade deficit with Indonesia was $17.9 billion in 2024, up 5.4 percent from the year before.- ‘I’m worried’ -Indonesia is the third-largest footwear exporter to the US behind China and Vietnam, according to the Observatory of Economic Complexity.So any new tariff was likely to damage business — particularly in Bandung, where its shoe scene is well-known internationally for beautifully hand-crafted quality leather boots.Economists in Indonesia hit out at the deal with Washington, which Trump says would get tariff-free access in return.”This is not an agreement. It’s… a one-sided agreement,” Jakarta-based Centre for Strategic and International Studies (CSIS) executive director Yose Rizal Damuri told AFP on Wednesday. But he predicted American consumers would likely bear the costs more than Indonesian businesses, with Trump’s tariffs sweeping across many countries.”The United States itself will be the one more affected. Prices will rise,” he said.Data on Tuesday showed US inflation spiked in June as the tolls kicked on.The shop’s more seasoned workers such as Jajang — who goes by one name — have already experienced the ups and downs of business, with the Covid-19 pandemic hitting sales, and seeing dozens of colleagues laid off and several dying.”I don’t know about that issue, the important thing is that I work here,” said the 53-year-old when asked about Trump’s levies.Others aware of the Trump threat to Indonesian exports were more concerned.One of Etnawati’s workers, Lili Suja’i, chipped away at a new set of boots for the three-pair Texan order — riding boots, medium casual boots and loafers — in a workshop adjacent to the store.He said he feared US customers would be put off by higher costs, with the shop his main income for his family of three.But the shoemakers are ready to fulfil any orders from Americans willing to pay the extra price.”I’m worried, yes, but before placing an order, we negotiate the shipping costs and prices with the customer,” the 38-year-old said.”So, we’ve already made a deal. If they’re OK with it, we’ll do it.”

Droits de douane: les fabricants de chaussures indonésiens inquiets face aux annonces de Trump

Chez un fabricant de bottes en cuir de la ville indonésienne de Bandung, les employés gèrent une commande en provenance du Texas, mais la propriétaire, Etnawati Melani, dit craindre que son activité diminue lorsque les droits de douane annoncés par Donald Trump s’appliqueront.Alors que les États-Unis représentent le plus grand marché d’exportation de chaussures de l’archipel, le président américain a annoncé mardi des droits de douane de 19%.Ces droits de douane sont inférieurs aux 32% un temps évoqués. Le président indonésien Prabowo Subianto a salué mercredi une “nouvelle ère de bénéfices mutuels” après cette annonce.Pour autant, Mme Etnawati qui prévoyait d’augmenter ses échanges avec les Etats-Unis doit maintenant se tourner vers des marchés alternatifs.”Je dois développer une nouvelle stratégie. Peut-être qu’il faudra diversifier nos marchés, nos produits, etc.”, a-t-elle confié à l’AFP.”Nous ne pouvons pas compter uniquement sur les États-Unis. Il existe encore de nombreux marchés dans le monde. Nous pouvons encore nous adapter”, a-t-elle ajouté, prévoyant de se concentrer désormais “sur le Japon et les partenaires russes”.En échange de droits de douane plus bas, l’Indonésie s’est engagée à investir des milliards pour augmenter ses importations d’énergie, d’agriculture et de marchandises en provenance des États-Unis et à acheter 50 avions du constructeur américain Boeing, selon M. Trump.Il n’a pas été précisé quand l’accord entrerait en vigueur.Selon des chiffres officiels américains, les Etats-Unis ont enregistré en 2024 un déficit commercial de 17,9 milliards de dollars (16,2 milliards d’euros) avec l’Indonésie, en hausse de 5,4% par rapport à 2023.- “Je suis inquiet” -L’Indonésie est le troisième plus grand exportateur de chaussures vers les États-Unis, derrière la Chine et le Vietnam, selon l’Observatoire de la complexité économique.Toute nouvelle hausse des droits de douane vers les États-Unis risque donc de nuire aux affaires, en particulier à Bandung, où le secteur de la chaussure est réputé internationalement.Les économistes indonésiens qualifient l’accord annoncé par M. Trump “d’unilatéral”, en faveur de Washington, qui, selon le président américain, bénéficierait en retour d’un accès sans droits de douane au marché indonésien.”Ce n’est pas un accord. C’est (…) un accord unilatéral”, a estimé mercredi Yose Rizal Damuri, directeur du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), basé à Jakarta, interrogé par l’AFP.Mais selon lui, in fine, ce sont les consommateurs américains qui vont probablement subir la hausse des droits de douane, plus que les entreprises indonésiennes, les tarifs douaniers de Trump s’étendant à de nombreux pays.”Les États-Unis seront les plus touchés. Les prix vont augmenter’, a-t-il estimé.Selon des données publiées mardi, l’inflation aux États-Unis a progressé en juin de 2,7% sur un an, contre 2,4% en mai.A Bandung, dans le magasin de Mme Etnawati, les employés les plus expérimentés comme Jajang, ont déjà connu les hauts et les bas de l’activité, la pandémie de Covid-19 ayant affecté les ventes avec des dizaines de collègues licenciés et plusieurs décès.”Je n’y connais rien sur cette question (des droits de douane, nldr), l’important c’est que j’ai un travail ici”, a déclaré cet homme de 53 ans qui ne porte qu’un nom.D’autres, conscients de la menace de Trump sur les exportations indonésiennes, se montrent plus inquiets.Lili Suja’i, qui vient de travailler sur une commande texane de trois paires de bottes, craint lui que les clients américains soient rebutés par les prix plus élevés, même si avant toute commande, les tarifs sont négociés.”Je suis inquiet, oui, mais avant de passer commande, nous négocions les frais de port et les prix avec le client”, explique l’homme de 38 ans.

Droits de douane: les fabricants de chaussures indonésiens inquiets face aux annonces de Trump

Chez un fabricant de bottes en cuir de la ville indonésienne de Bandung, les employés gèrent une commande en provenance du Texas, mais la propriétaire, Etnawati Melani, dit craindre que son activité diminue lorsque les droits de douane annoncés par Donald Trump s’appliqueront.Alors que les États-Unis représentent le plus grand marché d’exportation de chaussures de l’archipel, le président américain a annoncé mardi des droits de douane de 19%.Ces droits de douane sont inférieurs aux 32% un temps évoqués. Le président indonésien Prabowo Subianto a salué mercredi une “nouvelle ère de bénéfices mutuels” après cette annonce.Pour autant, Mme Etnawati qui prévoyait d’augmenter ses échanges avec les Etats-Unis doit maintenant se tourner vers des marchés alternatifs.”Je dois développer une nouvelle stratégie. Peut-être qu’il faudra diversifier nos marchés, nos produits, etc.”, a-t-elle confié à l’AFP.”Nous ne pouvons pas compter uniquement sur les États-Unis. Il existe encore de nombreux marchés dans le monde. Nous pouvons encore nous adapter”, a-t-elle ajouté, prévoyant de se concentrer désormais “sur le Japon et les partenaires russes”.En échange de droits de douane plus bas, l’Indonésie s’est engagée à investir des milliards pour augmenter ses importations d’énergie, d’agriculture et de marchandises en provenance des États-Unis et à acheter 50 avions du constructeur américain Boeing, selon M. Trump.Il n’a pas été précisé quand l’accord entrerait en vigueur.Selon des chiffres officiels américains, les Etats-Unis ont enregistré en 2024 un déficit commercial de 17,9 milliards de dollars (16,2 milliards d’euros) avec l’Indonésie, en hausse de 5,4% par rapport à 2023.- “Je suis inquiet” -L’Indonésie est le troisième plus grand exportateur de chaussures vers les États-Unis, derrière la Chine et le Vietnam, selon l’Observatoire de la complexité économique.Toute nouvelle hausse des droits de douane vers les États-Unis risque donc de nuire aux affaires, en particulier à Bandung, où le secteur de la chaussure est réputé internationalement.Les économistes indonésiens qualifient l’accord annoncé par M. Trump “d’unilatéral”, en faveur de Washington, qui, selon le président américain, bénéficierait en retour d’un accès sans droits de douane au marché indonésien.”Ce n’est pas un accord. C’est (…) un accord unilatéral”, a estimé mercredi Yose Rizal Damuri, directeur du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), basé à Jakarta, interrogé par l’AFP.Mais selon lui, in fine, ce sont les consommateurs américains qui vont probablement subir la hausse des droits de douane, plus que les entreprises indonésiennes, les tarifs douaniers de Trump s’étendant à de nombreux pays.”Les États-Unis seront les plus touchés. Les prix vont augmenter’, a-t-il estimé.Selon des données publiées mardi, l’inflation aux États-Unis a progressé en juin de 2,7% sur un an, contre 2,4% en mai.A Bandung, dans le magasin de Mme Etnawati, les employés les plus expérimentés comme Jajang, ont déjà connu les hauts et les bas de l’activité, la pandémie de Covid-19 ayant affecté les ventes avec des dizaines de collègues licenciés et plusieurs décès.”Je n’y connais rien sur cette question (des droits de douane, nldr), l’important c’est que j’ai un travail ici”, a déclaré cet homme de 53 ans qui ne porte qu’un nom.D’autres, conscients de la menace de Trump sur les exportations indonésiennes, se montrent plus inquiets.Lili Suja’i, qui vient de travailler sur une commande texane de trois paires de bottes, craint lui que les clients américains soient rebutés par les prix plus élevés, même si avant toute commande, les tarifs sont négociés.”Je suis inquiet, oui, mais avant de passer commande, nous négocions les frais de port et les prix avec le client”, explique l’homme de 38 ans.

Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle (IA), en train de révolutionner l’économie mondiale.La valeur boursière du groupe américain dépasse désormais le PIB de pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde — un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel de l’IA à inaugurer une nouvelle ère d’automatisation et de robotique.Mais Nvidia est aussi au coeur de la lutte acharnée entre Washington et Pékin pour la suprématie dans le domaine des semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de smartphones, d’éoliennes, d’équipements militaires et d’innombrables produits stratégiques.Nvidia a annoncé mardi la reprise prochaine de la vente en Chine de ses puces d’intelligence artificielle H20, après que Washington s’est engagé à lever les restrictions de licences qui bloquaient leur exportation.Jensen Huang est dans la capitale chinoise pour participer à l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine. Un salon présenté par Pékin comme une vitrine de son engagement pour le libre-échange face à Donald Trump et à sa guerre commerciale.- Puce spéciale -Devant la presse, le charismatique patron de Nvidia, T-shirt noir sur le dos, a déclaré que de hauts responsables chinois, dont le vice-Premier ministre He Lifeng, lui avaient assuré que la Chine était “ouverte et stable”. “Nous avons évoqué (…) le fait que la Chine accueille favorablement les entreprises étrangères souhaitant y investir et s’y implanter”, a-t-il souligné.”Ils veulent savoir que Nvidia continue d’investir ici, que nous faisons toujours de notre mieux pour répondre aux besoins du marché ici”, a indiqué M. Huang.Mercredi matin à l’ouverture du salon, Jensen Huang avait salué le rôle pionnier de la Chine dans l’IA.”L’IA open source chinoise est un catalyseur du progrès mondial, permettant à chaque pays et à chaque secteur de rejoindre la révolution apportée par l’IA”, a-t-il déclaré.Il a notamment fait référence au robot conversationnel DeepSeek, réputé pouvoir rivaliser avec ses équivalents américains.Basée en Californie, Nvidia produit certains des semi-conducteurs les plus avancés au monde, mais ne peut exporter ses puces les plus sophistiquées en Chine. Washington le lui interdit, invoquant le risque que Pékin ne les utilise pour renforcer ses capacités militaires.Nvidia a conçu la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Le projet avait toutefois été bloqué par l’administration Trump lorsqu’elle avait renforcé en avril ses exigences en matière de licences d’exportation.- “Rien à voir” -Mais après une nouvelle demande, “le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.Cette annonce a dopé les valeurs technologiques, notamment au Nasdaq.Interrogé mercredi sur ses éventuelles tentatives, avant son départ pour la Chine, de convaincre Donald Trump de lever ses restrictions sur les semi-conducteurs, Jensen Huang a répondu: “Je ne pense pas avoir changé son point de vue.” “Mon rôle est d’informer le président sur ce que je connais bien, à savoir le secteur des technologies et l’intelligence artificielle”, a-t-il déclaré aux journalistes.”C’est une occasion unique pour les Etats-Unis de prendre le leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle”, a-t-il noté.Il a souligné que les discussions actuelles entre les gouvernements chinois et américain n’avaient “rien à voir avec lui”.Les restrictions américaines interviennent dans un contexte économique difficile pour la Chine, confrontée à une faible consommation des ménages et à une crise prolongée du secteur immobilier.Face aux incertitudes internationales croissantes, le président chinois Xi Jinping appelle régulièrement à renforcer l’autosuffisance technologique.sam-oho-pfc-ehl/abx

Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle (IA), en train de révolutionner l’économie mondiale.La valeur boursière du groupe américain dépasse désormais le PIB de pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde — un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel de l’IA à inaugurer une nouvelle ère d’automatisation et de robotique.Mais Nvidia est aussi au coeur de la lutte acharnée entre Washington et Pékin pour la suprématie dans le domaine des semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de smartphones, d’éoliennes, d’équipements militaires et d’innombrables produits stratégiques.Nvidia a annoncé mardi la reprise prochaine de la vente en Chine de ses puces d’intelligence artificielle H20, après que Washington s’est engagé à lever les restrictions de licences qui bloquaient leur exportation.Jensen Huang est dans la capitale chinoise pour participer à l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine. Un salon présenté par Pékin comme une vitrine de son engagement pour le libre-échange face à Donald Trump et à sa guerre commerciale.- Puce spéciale -Devant la presse, le charismatique patron de Nvidia, T-shirt noir sur le dos, a déclaré que de hauts responsables chinois, dont le vice-Premier ministre He Lifeng, lui avaient assuré que la Chine était “ouverte et stable”. “Nous avons évoqué (…) le fait que la Chine accueille favorablement les entreprises étrangères souhaitant y investir et s’y implanter”, a-t-il souligné.”Ils veulent savoir que Nvidia continue d’investir ici, que nous faisons toujours de notre mieux pour répondre aux besoins du marché ici”, a indiqué M. Huang.Mercredi matin à l’ouverture du salon, Jensen Huang avait salué le rôle pionnier de la Chine dans l’IA.”L’IA open source chinoise est un catalyseur du progrès mondial, permettant à chaque pays et à chaque secteur de rejoindre la révolution apportée par l’IA”, a-t-il déclaré.Il a notamment fait référence au robot conversationnel DeepSeek, réputé pouvoir rivaliser avec ses équivalents américains.Basée en Californie, Nvidia produit certains des semi-conducteurs les plus avancés au monde, mais ne peut exporter ses puces les plus sophistiquées en Chine. Washington le lui interdit, invoquant le risque que Pékin ne les utilise pour renforcer ses capacités militaires.Nvidia a conçu la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Le projet avait toutefois été bloqué par l’administration Trump lorsqu’elle avait renforcé en avril ses exigences en matière de licences d’exportation.- “Rien à voir” -Mais après une nouvelle demande, “le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.Cette annonce a dopé les valeurs technologiques, notamment au Nasdaq.Interrogé mercredi sur ses éventuelles tentatives, avant son départ pour la Chine, de convaincre Donald Trump de lever ses restrictions sur les semi-conducteurs, Jensen Huang a répondu: “Je ne pense pas avoir changé son point de vue.” “Mon rôle est d’informer le président sur ce que je connais bien, à savoir le secteur des technologies et l’intelligence artificielle”, a-t-il déclaré aux journalistes.”C’est une occasion unique pour les Etats-Unis de prendre le leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle”, a-t-il noté.Il a souligné que les discussions actuelles entre les gouvernements chinois et américain n’avaient “rien à voir avec lui”.Les restrictions américaines interviennent dans un contexte économique difficile pour la Chine, confrontée à une faible consommation des ménages et à une crise prolongée du secteur immobilier.Face aux incertitudes internationales croissantes, le président chinois Xi Jinping appelle régulièrement à renforcer l’autosuffisance technologique.sam-oho-pfc-ehl/abx

Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle (IA), en train de révolutionner l’économie mondiale.La valeur boursière du groupe américain dépasse désormais le PIB de pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde — un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel de l’IA à inaugurer une nouvelle ère d’automatisation et de robotique.Mais Nvidia est aussi au coeur de la lutte acharnée entre Washington et Pékin pour la suprématie dans le domaine des semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de smartphones, d’éoliennes, d’équipements militaires et d’innombrables produits stratégiques.Nvidia a annoncé mardi la reprise prochaine de la vente en Chine de ses puces d’intelligence artificielle H20, après que Washington s’est engagé à lever les restrictions de licences qui bloquaient leur exportation.Jensen Huang est dans la capitale chinoise pour participer à l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine. Un salon présenté par Pékin comme une vitrine de son engagement pour le libre-échange face à Donald Trump et à sa guerre commerciale.- Puce spéciale -Devant la presse, le charismatique patron de Nvidia, T-shirt noir sur le dos, a déclaré que de hauts responsables chinois, dont le vice-Premier ministre He Lifeng, lui avaient assuré que la Chine était “ouverte et stable”. “Nous avons évoqué (…) le fait que la Chine accueille favorablement les entreprises étrangères souhaitant y investir et s’y implanter”, a-t-il souligné.”Ils veulent savoir que Nvidia continue d’investir ici, que nous faisons toujours de notre mieux pour répondre aux besoins du marché ici”, a indiqué M. Huang.Mercredi matin à l’ouverture du salon, Jensen Huang avait salué le rôle pionnier de la Chine dans l’IA.”L’IA open source chinoise est un catalyseur du progrès mondial, permettant à chaque pays et à chaque secteur de rejoindre la révolution apportée par l’IA”, a-t-il déclaré.Il a notamment fait référence au robot conversationnel DeepSeek, réputé pouvoir rivaliser avec ses équivalents américains.Basée en Californie, Nvidia produit certains des semi-conducteurs les plus avancés au monde, mais ne peut exporter ses puces les plus sophistiquées en Chine. Washington le lui interdit, invoquant le risque que Pékin ne les utilise pour renforcer ses capacités militaires.Nvidia a conçu la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Le projet avait toutefois été bloqué par l’administration Trump lorsqu’elle avait renforcé en avril ses exigences en matière de licences d’exportation.- “Rien à voir” -Mais après une nouvelle demande, “le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.Cette annonce a dopé les valeurs technologiques, notamment au Nasdaq.Interrogé mercredi sur ses éventuelles tentatives, avant son départ pour la Chine, de convaincre Donald Trump de lever ses restrictions sur les semi-conducteurs, Jensen Huang a répondu: “Je ne pense pas avoir changé son point de vue.” “Mon rôle est d’informer le président sur ce que je connais bien, à savoir le secteur des technologies et l’intelligence artificielle”, a-t-il déclaré aux journalistes.”C’est une occasion unique pour les Etats-Unis de prendre le leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle”, a-t-il noté.Il a souligné que les discussions actuelles entre les gouvernements chinois et américain n’avaient “rien à voir avec lui”.Les restrictions américaines interviennent dans un contexte économique difficile pour la Chine, confrontée à une faible consommation des ménages et à une crise prolongée du secteur immobilier.Face aux incertitudes internationales croissantes, le président chinois Xi Jinping appelle régulièrement à renforcer l’autosuffisance technologique.sam-oho-pfc-ehl/abx