La Bourse de Paris en petite hausse après la rencontre Trump-Zelensky

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse mardi, les investisseurs digérant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, en attendant des indices sur la politique monétaire de la Fed lors du symposium de Jackson Hole.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, prenait 40 points, soit 0,51%, à 7.924,05 points vers 10H30 heure locale.Lundi, le CAC 40 a perdu 0,50%, à 7.884,05 points.”Bien qu’il y ait davantage d’optimisme sur la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine, la prudence demeure quant à l’issue de cette guerre d’usure”, commente Susanah Streeter, de Hargreaves Lansdown.Donald Trump va “commencer les préparatifs” d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu’ici une telle réunion, au terme d’une “très bonne” entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens.Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président français Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi M. Macron sur LCI, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” vis-à-vis de la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d’Etat ukrainien à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine sont “une question que nous laisserons entre moi et Poutine”, a-t-il ajouté.L’attention se déporte désormais sur le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. “Le symposium de Jackson Hole devrait constituer un moment clé pour les marchés, alors que Jerome Powell exposera l’orientation de la politique monétaire de la Fed (la Réserve fédérale américaine, NDLR) à court terme” dans un discours vendredi, note Patrick Munnelly de Tickmill Group.Aéroports de Paris décolleLe titre du groupe Aéroports de Paris avançait de 1,39% à 123,60 euros vers 10H30, après que le gestionnaire a annoncé lundi que le trafic de ses aéroports a connu une légère hausse au mois de juillet (+1,4% sur un an), avec 36,3 millions de passagers.

Markets cautious after Zelensky-Trump talks

Stock markets traded in a narrow range Tuesday and oil prices dipped after US President Donald Trump held what he called “very good” talks with Ukrainian and European leaders on ending the war.Hopes for a breakthrough rose after Trump said he spoke by phone with Russian counterpart Vladimir Putin after hosting Ukrainian President Volodymyr Zelensky, German Chancellor Friedrich Merz and others at the White House.”At the conclusion of the meetings, I called President Putin, and began the arrangements for a meeting, at a location to be determined, between President Putin and President Zelensky,” Trump said.Zelensky said he was ready for what would be his first face-to-face talks with Putin since Russia’s invasion nearly three and a half years ago.Oil prices, which have been volatile for several days — Russia is a major crude producer — fell back after gains on Monday.In Asia and Europe equity investors largely stayed on the sidelines after Wall Street treaded water on Monday.Japan’s Nikkei briefly hit a fresh intraday record before retreating to close down 0.4 percent.Shanghai ended flat, while Hong Kong, Sydney and Seoul retreated and Singapore, Bangkok and Mumbai edged up.In Europe, London and Paris inched up, while Frankfurt was modestly lower.SoftBank shares fell four percent after the Japan-based tech investment giant said it would invest $2 billion in Intel, as the US government reportedly considers taking a 10-percent stake in the troubled US chip giant.Fresh impetus for investors could come from a speech this week by US Federal Reserve chief Jerome Powell at the annual retreat of global central bankers in Jackson Hole.Markets hope Powell will provide more clues about Fed plans for interest rates when it meets next month, after data last week provided a mixed picture about inflation.”Even a nod to easing (by Powell) could be enough to trigger profit-taking, and a hint of caution could set off a scramble for the exits,” Stephen Innes at SPI Asset Management said.- Key figures at around 0830 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 43,546.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 25,122.90 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,727.29 (close)New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,946.12 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,166.54Euro/dollar: UP at $1.1678 from $1.1666 on MondayPound/dollar: UP at $1.3521 from $1.3503Dollar/yen: DOWN at 147.65 yen from 147.89 yen  Euro/pound: DOWN at 86.37 pence from 86.40 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $63.02 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $66.12 per barrel

Campings: plus de fréquentation cet été mais un budget plus serré

La fréquentation des campings a progressé sur un an cet été mais les dépenses restent stables compte tenu d’un pouvoir d’achat limité des touristes, selon les professionnels du secteur.”On est à +2% et on s’approche des +2,5%” de fréquentation, a déclaré mardi Nicolas Dayot, président de la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) sur RMC.”Les étrangers qui représentent 30% de la clientèle globale, louent surtout des emplacements, tente, caravane et camping-car, facturés moins chers que le mobil-home et les chalets”, a détaillé Nicolas Dayot”Les Français privilégiaient plutôt les logements sur place mais comme (cette année) ils ont tiré sur les économies aux maximum, ils ont aussi choisi les emplacements nus, un peu plus que d’habitude”, selon lui.Le panier moyen a aussi baissé car les vacanciers “ont un peu raccourci leur séjour”, diminué les dépenses “annexes comme les restaurants des campings”, “pris les chalets et mobil-homes les moins chers”.”Les beaux hébergements, plus grands, avec trois chambres et parfois un jacuzzi” ont eu du mal à être loués, a souligné le président de la FNHPA alors que ces dernières années, ce genre de location dite “premium” était la locomotive de la hausse du chiffre d’affaires des campings.”Les campings trois, quatre, cinq étoiles sont ceux qui marchent le mieux puisqu’ils génèrent à eux seuls 86% de la fréquentation totale mais (…) on voit que les clients butinent vers ce qui les intéressent et cette année, ce qui les intéressent, c’est de ne pas dépenser trop d’argent”, a-t-il dit.”Le premium a souffert et l’entrée de gamme s’en est très bien tiré”, a-t-il ajouté. “Les trois étoiles, moins fournis en équipement et services, donc moins chers, avec de meilleurs rapports qualité-prix, sont ceux qui, cette année, s’en sortent le mieux en terme de dynamique”, remarque le président de la FNHPA.Thierry Marx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) fait le même constat.”Les touristes sont là, il y a une forte demande, mais malheureusement le pouvoir d’achat n’est pas là”, a-t-il dit sur France Inter le 12 août. “Les touristes font un arbitrage entre aller au restaurant, avoir des loisirs, prendre un billet de train ou d’avion qui aujourd’hui a largement augmenté”, selon lui.

Pour Macron, Poutine est un “ogre” qui “a besoin de continuer à manger” pour survivre

Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” face à la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Depuis 2007-2008 (l’intervention russe en Géorgie, ndlr), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir”, a souligné le président français dans un entretien sur LCI.Le président français pense que “la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d’entre nous”.”Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d’1,3 million d’hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain”, a-t-il prévenu. “Donc, y compris pour sa propre survie, il (Poutine) a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c’est un prédateur, c’est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c’est la France qui sera attaquée, mais enfin c’est une menace pour les Européens (…) Il ne faut pas être naïfs”, a insisté le chef de l’État.Cet entretien a été réalisé à l’issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. “Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant mais peut-être je suis trop pessimiste”, a-t-il déclaré.

A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis

En plein cœur de Dijon, des squatteurs ont créé en 2010 le “Quartier libre des Lentillères”, où ils défendent une vie affranchie des logiques marchandes. Le ministère de l’Intérieur, lui, voit dans cette “seule ZAD urbaine de France” un foyer de “contestation”, que la mairie menace d’expulser.Non loin des riches hôtels particuliers du centre-ville historique, un îlot de végétation dense se laisse à peine découvrir.Dans cette jungle surprenante, un labyrinthe de sentiers mène à un habitat disparate : des cabanes à l’architecture hésitante; de vieux bâtiments squattés; des caravanes prises de moisissures. “Bienvenue au quartier libre des Lentillères”, annonce un panneau envahi de lierre.”On est une petite centaine”, évalue “Tristan” (prénom d’emprunt), 31 ans, qui y vit “depuis une dizaine d’années”. “Je n’avais pas de logement. Je me suis installé ici par nécessité, mais aussi par choix: je voulais participer à la lutte contre un projet destructeur”, dit-il à l’AFP.En mars 2010, des militants investissent ces anciennes terres maraîchères, où des riverains cultivent encore de petits lopins, pour empêcher un projet immobilier de 1.400 logements.Au fil des ans, le site de 8 hectares s’équipe pour vivre en autarcie: un four à pain, un potager, une “cantine à prix libre” et un “bar à caca” (des toilettes sèches).”Mais on ne revendique pas le statut de ZAD”, précise Tristan en référence aux “Zones à défendre” dont la plus célèbre fut montée par les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. “On est un quartier autogéré”, préfère-t-il.”Et solidaire”, ajoute “Camille”, 32 ans, aux Lentillères depuis cinq ans: beaucoup d’occupants qui travaillent aident financièrement ceux dans le besoin. “De toute façon, on a besoin de très peu car on recycle, on mange nos propres légumes”, explique-t-elle. “C’est un modèle économique viable. On l’a prouvé”.”On vit tous ensemble: des familles, des exilés…”, ajoute-t-elle. “On accueille ici ceux qui ne rentrent pas dans les cases”, confirme Tristan. – Ultimatum -En novembre 2019, les occupants des Lentillères obtiennent l’abandon partiel du projet immobilier mais la mairie continue à réclamer leur “régularisation”.Il est vrai que l’existence de cette zone de non-droit en plein Dijon fait mauvaise figure pour le maire d’alors, François Rebsamen, un socialiste Macron-compatible qui cherche à devenir ministre (ce sera fait fin 2014 à l’Aménagement du territoire).Accentuant la pression, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce en 2023 ne plus tolérer “aucune ZAD”. Selon lui, les Lentillères sont la “seule ZAD urbaine de France” et figurent parmi 42 sites susceptibles de “faire naître des contestations extrêmement violentes”.Dijon a “besoin de logements”, ajoute la socialiste Nathalie Koenders, devenue maire après la nomination de M. Rebsamen au gouvernement. “On a 1.000 demandes en attente”, dit-elle. Elle relance donc un projet immobilier, de 60 logements cette fois, sur 1,14 hectare de la ZAD.”On ne construira pas sur le reste”, promet-elle à l’AFP, à condition que les occupants “légalisent” leur situation, par exemple en créant une association qui signerait un bail avec la mairie. “Je tends la main. Mais je leur donne un ultimatum jusqu’à octobre. Sinon, ce sera l’expulsion”, avertit la maire.Mme Koenders dénonce en particulier des conditions de vie “déplorables”. Elle reconnaît ne jamais être entrée dans la ZAD mais en veut pour preuve un incendie survenu en janvier dernier.Selon le premier adjoint de la maire, Antoine Hoareau, qui s’était rendu sur place, le feu a révélé un “véritable bidonville”, “loin de la vision idyllique” véhiculée par les occupants.Les zadistes n’ont toujours pas arrêté leur réponse à la mairie, disant avoir “besoin de temps”, selon Tristan.Dans la quête d’une solution, il faudra de plus compter sur la centaine de riverains qui cultivent un petit jardin aux Lentillères et sont également contre sa “bétonisation”.”Non, je ne veux pas qu’ils construisent”, déclare à l’AFP Roland Garrot, 77 ans, repiquant des fraisiers dans son potager. “Je suis ici depuis 40 ans environ, avant le quartier libre. Depuis qu’ils se sont installés, je n’ai jamais eu de problème”.

A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis

En plein cœur de Dijon, des squatteurs ont créé en 2010 le “Quartier libre des Lentillères”, où ils défendent une vie affranchie des logiques marchandes. Le ministère de l’Intérieur, lui, voit dans cette “seule ZAD urbaine de France” un foyer de “contestation”, que la mairie menace d’expulser.Non loin des riches hôtels particuliers du centre-ville historique, un îlot de végétation dense se laisse à peine découvrir.Dans cette jungle surprenante, un labyrinthe de sentiers mène à un habitat disparate : des cabanes à l’architecture hésitante; de vieux bâtiments squattés; des caravanes prises de moisissures. “Bienvenue au quartier libre des Lentillères”, annonce un panneau envahi de lierre.”On est une petite centaine”, évalue “Tristan” (prénom d’emprunt), 31 ans, qui y vit “depuis une dizaine d’années”. “Je n’avais pas de logement. Je me suis installé ici par nécessité, mais aussi par choix: je voulais participer à la lutte contre un projet destructeur”, dit-il à l’AFP.En mars 2010, des militants investissent ces anciennes terres maraîchères, où des riverains cultivent encore de petits lopins, pour empêcher un projet immobilier de 1.400 logements.Au fil des ans, le site de 8 hectares s’équipe pour vivre en autarcie: un four à pain, un potager, une “cantine à prix libre” et un “bar à caca” (des toilettes sèches).”Mais on ne revendique pas le statut de ZAD”, précise Tristan en référence aux “Zones à défendre” dont la plus célèbre fut montée par les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. “On est un quartier autogéré”, préfère-t-il.”Et solidaire”, ajoute “Camille”, 32 ans, aux Lentillères depuis cinq ans: beaucoup d’occupants qui travaillent aident financièrement ceux dans le besoin. “De toute façon, on a besoin de très peu car on recycle, on mange nos propres légumes”, explique-t-elle. “C’est un modèle économique viable. On l’a prouvé”.”On vit tous ensemble: des familles, des exilés…”, ajoute-t-elle. “On accueille ici ceux qui ne rentrent pas dans les cases”, confirme Tristan. – Ultimatum -En novembre 2019, les occupants des Lentillères obtiennent l’abandon partiel du projet immobilier mais la mairie continue à réclamer leur “régularisation”.Il est vrai que l’existence de cette zone de non-droit en plein Dijon fait mauvaise figure pour le maire d’alors, François Rebsamen, un socialiste Macron-compatible qui cherche à devenir ministre (ce sera fait fin 2014 à l’Aménagement du territoire).Accentuant la pression, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce en 2023 ne plus tolérer “aucune ZAD”. Selon lui, les Lentillères sont la “seule ZAD urbaine de France” et figurent parmi 42 sites susceptibles de “faire naître des contestations extrêmement violentes”.Dijon a “besoin de logements”, ajoute la socialiste Nathalie Koenders, devenue maire après la nomination de M. Rebsamen au gouvernement. “On a 1.000 demandes en attente”, dit-elle. Elle relance donc un projet immobilier, de 60 logements cette fois, sur 1,14 hectare de la ZAD.”On ne construira pas sur le reste”, promet-elle à l’AFP, à condition que les occupants “légalisent” leur situation, par exemple en créant une association qui signerait un bail avec la mairie. “Je tends la main. Mais je leur donne un ultimatum jusqu’à octobre. Sinon, ce sera l’expulsion”, avertit la maire.Mme Koenders dénonce en particulier des conditions de vie “déplorables”. Elle reconnaît ne jamais être entrée dans la ZAD mais en veut pour preuve un incendie survenu en janvier dernier.Selon le premier adjoint de la maire, Antoine Hoareau, qui s’était rendu sur place, le feu a révélé un “véritable bidonville”, “loin de la vision idyllique” véhiculée par les occupants.Les zadistes n’ont toujours pas arrêté leur réponse à la mairie, disant avoir “besoin de temps”, selon Tristan.Dans la quête d’une solution, il faudra de plus compter sur la centaine de riverains qui cultivent un petit jardin aux Lentillères et sont également contre sa “bétonisation”.”Non, je ne veux pas qu’ils construisent”, déclare à l’AFP Roland Garrot, 77 ans, repiquant des fraisiers dans son potager. “Je suis ici depuis 40 ans environ, avant le quartier libre. Depuis qu’ils se sont installés, je n’ai jamais eu de problème”.

L’ONU dénonce l’apathie internationale face à un nouveau record de morts d’humanitaires

Un nombre record de 383 travailleurs humanitaires ont été tués en 2024, a annoncé mardi l’ONU, qualifiant ces chiffres et l’impunité qui les accompagne d'”expression honteuse” de l’apathie internationale.Ce chiffre représente une hausse de 31% par rapport à celui de 2023 – qui constituait déjà un triste record -, expliquent les Nations Unies à l’occasion de la Journée mondiale de l’Aide humanitaire. Il est “alimenté par les conflits incessants à Gaza, où 181 travailleurs humanitaires ont été tués, et au Soudan où 60 ont perdu la vie”.Selon l’ONU, la plupart de ces meurtres en 2024 ont été perpétrés par des acteurs étatiques et la plupart des tués sont des employés locaux, attaqués soit en service, soit chez eux.Quelqueq 308 travailleurs humanitaires ont aussi été blessés, 125 kidnappés et 45 détenus l’an dernier.”Même une seule attaque contre un collègue humanitaire est une attaque contre nous tous et contre ceux que nous servons”, a déclaré le secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires Tom Fletcher. “Des attaques de cette ampleur, avec zéro sanction, sont l’expression honteuse de l’inaction et de l’apathie internationales”.”En tant que communauté humanitaire, nous demandons – à nouveau – que ceux ayant du pouvoir et de l’influence agissent pour l’humanité, protègent les civils et les travailleurs humanitaires et traduisent en justice les auteurs” des violences contre eux, a-t-il ajouté.Des chiffres provisoires de la base de donnée Aid Worker Security montrent qu’au 14 août, 265 travailleurs humanitaires ont déjà été tués depuis le début de l’année 2025.L’ONU rappellent que les attaques contre des travailleurs ou des opérations humanitaires constituent des violations du droit international humanitaire et sabotent les planches de salut dont dépendent des millions de personnes piégées dans des zones de guerre ou de catastrophes.”Les violences contre les travailleurs humanitaires ne sont pas inévitable. Elles doivent cesser”, a martelé M. Fletcher, également Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU.Parallèlement, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé avoir enregistré plus de 800 attaques visant des services de soins dans 16 territoires, lesquelles ont été tués plus de 1.100 professionnels médicaux et patients.”Chaque attaque inflige des préjudices durables, prive des communautés entières de soins vitaux quand ils en ont le plus besoin, met en danger ceux qui fournissent ces soins et affaiblit des systèmes de santé déjà à bout”, souligne l’OMS.Chaque 19 août, la Journée mondiale de l’Aide humanitaire marque le jour anniversaire de l’attentat jihadiste en 2003 contre le quartier général de l’ONU à Bagdad, qui a coûté la vie à 22 employées des Nations Unies, dont son représentant spécial en Irak Sergio Vieira de Mello, et en avait blessé quelque 150 autres.

Immersion avec Laura Smet dans la série policière “Surface”

Faire remonter la mémoire d’un village et revenir une flic à la vie: le roman policier “Surface” d’Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.Sa hiérarchie la met au placard en l’envoyant dans l’Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d’Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n’a d’autre choix que de s’atteler à l’enquête, qui sera aussi sa rédemption.C’est le premier polar d’Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série. Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : “la faille est apparente”, soulignait l’actrice lors d’une conférence de presse en juin. Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.L’équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys. Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l’intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur. Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures (“Engrenages”, “Les Invisibles”…), convient qu’il n’aurait pu écrire lui-même cette adaptation: “Le job est de faire exploser le livre et d’en prendre toutes les parties pour reconstruire”.- Fantômes et cicatrices -“Ce qui m’intéresse, c’est de voir la vision de quelqu’un d’autre: de scénaristes, d’un réalisateur, d’acteurs et d’actrices”, confie l’écrivain dont le dernier roman paru en 2024, “Les Guerriers de l’hiver” (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l’URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran. Dans “Surface”, le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série “Vortex”, a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série. Les images sous-marines sont bluffantes. “C’était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure”, dit-il.La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l’Aveyron qu’affectionne Olivier Norek. Même si le personnage de Noémie s’y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu “ne pas donner l’impression que c’est la ville qui regarde la campagne”. Son roman, qui s’est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.Norek, ancien policier lui-même et adepte d’une veine réaliste, s’est spécialement attaché à la reconstruction intime de l’enquêtrice. “Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C’est ce chemin-là, bien plus que l’intrigue de police, qui m’a intéressé”, dit-il.Un personnage avec lequel Laura Smet s’est mis au diapason: “Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle”, dit-elle. “Noémie est quelqu’un d’extrêmement entier, qui a soif de justice. C’est une guerrière”, décrit l’actrice qui, à 41 ans, avoue avoir “l’impression d’avoir passé (s)a vie sur un ring”.La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans “Les Corps impatients” de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu’il a été “difficile” de “quitter” le personnage de Noémie. 

Immersion avec Laura Smet dans la série policière “Surface”

Faire remonter la mémoire d’un village et revenir une flic à la vie: le roman policier “Surface” d’Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.Sa hiérarchie la met au placard en l’envoyant dans l’Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d’Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n’a d’autre choix que de s’atteler à l’enquête, qui sera aussi sa rédemption.C’est le premier polar d’Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série. Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : “la faille est apparente”, soulignait l’actrice lors d’une conférence de presse en juin. Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.L’équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys. Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l’intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur. Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures (“Engrenages”, “Les Invisibles”…), convient qu’il n’aurait pu écrire lui-même cette adaptation: “Le job est de faire exploser le livre et d’en prendre toutes les parties pour reconstruire”.- Fantômes et cicatrices -“Ce qui m’intéresse, c’est de voir la vision de quelqu’un d’autre: de scénaristes, d’un réalisateur, d’acteurs et d’actrices”, confie l’écrivain dont le dernier roman paru en 2024, “Les Guerriers de l’hiver” (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l’URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran. Dans “Surface”, le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série “Vortex”, a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série. Les images sous-marines sont bluffantes. “C’était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure”, dit-il.La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l’Aveyron qu’affectionne Olivier Norek. Même si le personnage de Noémie s’y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu “ne pas donner l’impression que c’est la ville qui regarde la campagne”. Son roman, qui s’est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.Norek, ancien policier lui-même et adepte d’une veine réaliste, s’est spécialement attaché à la reconstruction intime de l’enquêtrice. “Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C’est ce chemin-là, bien plus que l’intrigue de police, qui m’a intéressé”, dit-il.Un personnage avec lequel Laura Smet s’est mis au diapason: “Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle”, dit-elle. “Noémie est quelqu’un d’extrêmement entier, qui a soif de justice. C’est une guerrière”, décrit l’actrice qui, à 41 ans, avoue avoir “l’impression d’avoir passé (s)a vie sur un ring”.La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans “Les Corps impatients” de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu’il a été “difficile” de “quitter” le personnage de Noémie.