Israël dit vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, au deuxième jour de son attaque

Israël a dit samedi vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, affirmant avoir la maîtrise du ciel sur l’ouest de l’Iran, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique qui a promis une riposte “plus forte”.L’armée de l’air israélienne a poursuivi ses frappes contre plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.”Très bientôt vous verrez des avions israéliens (…) dans le ciel de Téhéran. Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a dit avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une opération d’envergure en Iran, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. L’armée dit avoir tué plus de 20 commandants dans la haute hiérarchie des forces de sécurité iraniennes.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils” dans l’attaque.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé à les abattre, d’après un responsable américain.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Le président iranien Massoud Pezeshkian, dont le pays dément fabriquer l’arme nucléaire, a mis en garde samedi contre une riposte militaire “plus forte” de l’Iran si Israël poursuivait ses frappes. “Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles.Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, a indiqué samedi qu’Israël disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont été tués samedi dans des frappes dans l’ouest et le centre du pays, selon des médias locaux.Des médias iraniens ont fait état d’attaques sur Tabriz (nord-ouest) et sur des zones des provinces de Lorestan, Hamedan et Kermanshah (ouest), qui abritent des bases militaires.Une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique dans le sud de l’Iran a provoqué samedi une “puissante explosion”, selon un agence iranienne.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, le principal aéroport international, Ben Gourion, près de Tel-Aviv est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles de tout pays qui aiderait Israël à repousser les attaques iraniennes.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran disposait mi-mai de 408,6 kg d’uranium enrichi à 60%. Un tel stock, s’il était enrichi à 90%, le seuil nécessaire à la conception d’une bombe atomique, permettrait d’en fabriquer plus de neuf.Allié d’Israël, le président américain Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects devait se tenir dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu. Malgré les appels internationaux à cesser les attaques, M. Netanyahu a averti qu’il y en aurait “plus à venir”. – Généraux et scientifiques tués -Son armée a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre) et la base militaire de Tabriz.L’Iran a qualifié de mineurs les dégâts à Ispahan et sur le site de Fordo, au sud de Téhéran. L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré que le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) avait été “détruit” dans sa partie en surface.”Israël peut endommager le programme nucléaire iranien, mais il est peu probable qu’il puisse le détruire”, commente pour l’AFP le chercheur Ali Vaez, de l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.Les frappes israéliennes ont tué le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri, ainsi que d’autres responsables et généraux iraniens, selon Téhéran. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.En octobre 2024, Israël avait mené des frappes sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire. L’Iran ripostait aux assassinats de deux dirigeants palestinien et libanais pro-iraniens.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.

Israël dit vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, au deuxième jour de son attaque

Israël a dit samedi vouloir frapper “tous les sites du régime” iranien, affirmant avoir la maîtrise du ciel sur l’ouest de l’Iran, au deuxième jour d’une attaque sans précédent contre la République islamique qui a promis une riposte “plus forte”.L’armée de l’air israélienne a poursuivi ses frappes contre plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. Objectif: démanteler les capacités militaires et nucléaires de son ennemi juré.”Très bientôt vous verrez des avions israéliens (…) dans le ciel de Téhéran. Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a dit avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.Disant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une opération d’envergure en Iran, touchant plus de 200 sites militaires et nucléaires. L’armée dit avoir tué plus de 20 commandants dans la haute hiérarchie des forces de sécurité iraniennes.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils” dans l’attaque.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé à les abattre, d’après un responsable américain.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état de trois morts et de dizaines de blessés.Le président iranien Massoud Pezeshkian, dont le pays dément fabriquer l’arme nucléaire, a mis en garde samedi contre une riposte militaire “plus forte” de l’Iran si Israël poursuivait ses frappes. “Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles.Effie Defrin, porte-parole de l’armée israélienne, a indiqué samedi qu’Israël disposait désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”. Un chef de la police et cinq membres des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont été tués samedi dans des frappes dans l’ouest et le centre du pays, selon des médias locaux.Des médias iraniens ont fait état d’attaques sur Tabriz (nord-ouest) et sur des zones des provinces de Lorestan, Hamedan et Kermanshah (ouest), qui abritent des bases militaires.Une attaque de drone israélien contre une raffinerie stratégique dans le sud de l’Iran a provoqué samedi une “puissante explosion”, selon un agence iranienne.- “Confiance en mon pays” -“C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle IRNA. En Israël, le principal aéroport international, Ben Gourion, près de Tel-Aviv est aussi fermé.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles de tout pays qui aiderait Israël à repousser les attaques iraniennes.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran disposait mi-mai de 408,6 kg d’uranium enrichi à 60%. Un tel stock, s’il était enrichi à 90%, le seuil nécessaire à la conception d’une bombe atomique, permettrait d’en fabriquer plus de neuf.Allié d’Israël, le président américain Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects devait se tenir dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu. Malgré les appels internationaux à cesser les attaques, M. Netanyahu a averti qu’il y en aurait “plus à venir”. – Généraux et scientifiques tués -Son armée a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre) et la base militaire de Tabriz.L’Iran a qualifié de mineurs les dégâts à Ispahan et sur le site de Fordo, au sud de Téhéran. L’AIEA, citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré que le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) avait été “détruit” dans sa partie en surface.”Israël peut endommager le programme nucléaire iranien, mais il est peu probable qu’il puisse le détruire”, commente pour l’AFP le chercheur Ali Vaez, de l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.Les frappes israéliennes ont tué le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri, ainsi que d’autres responsables et généraux iraniens, selon Téhéran. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.En octobre 2024, Israël avait mené des frappes sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers son territoire. L’Iran ripostait aux assassinats de deux dirigeants palestinien et libanais pro-iraniens.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement israélien. Face à l’escalade militaire, plusieurs compagnies aériennes ont supprimé ou dérouté des vols et les cours du brut ont flambé.

Indian air crash victims remembered at King Charles’s birthday parade

A minute’s silence for victims of the Air India plane disaster was held on Saturday at a London birthday parade for King Charles III, in which  some members of the royal family also wore black arm bands.The king, 76, requested amendments to the parade, known as Trooping the Colour, “as a mark of respect for the lives lost, the families in mourning and all the communities affected by this awful tragedy”, a Buckingham Palace spokesperson said.A total 279 people, including passengers, crew and people on the ground, died on Thursday when a Boeing 787-8 Dreamliner bound for London’s Gatwick Airport crashed on take-off from Ahmedabad in eastern India.The victims included 52 Britons. A sole survivor has been named as British man Vishwash Kumar Ramesh, from the central English city of Leicester.In a written message after the disaster, Charles said he was “desperately shocked by the terrible events” and expressed his “deepest possible sympathy”.Trooping the Colour, a minutely choreographed military tradition dating back more than two centuries, marks the British sovereign’s official birthday. It starts at Buckingham Palace and moves down The Mall to Horse Guards Parade, where Charles receives a royal salute before inspecting soldiers.Hundreds of people gathered outside the palace and along The Mall to watch the spectacle.They included a group of anti-monarchist protesters with yellow placards reading “not my king” and “down with the crown”.Charles, who is still undergoing weekly treatment for an unspecified cancer, was accompanied by Queen Camilla for the parade.Also present were heir Prince William, 42, his wife Catherine, also known as Kate, and their three children: George, 11, Charlotte, 10 and Louis, seven.- No Harry -Catherine, 43, whose formal title is Princess of Wales, has also faced her own cancer battle.She announced that she had also been diagnosed with an unspecified cancer in March 2024 just weeks after Charles revealed his cancer.The princess said in January 2025 that she was “in remission” and she has since made a partial return to public life.Not present at Saturday’s parade, were Charles’s estranged younger son Prince Harry and his wife Meghan, who both stepped down from royal family duties in 2020, and moved to the United States.Harry’s fraught ties with his family have worsened since he and Meghan made various public allegations against the royals.Harry and his brother William are said to barely be on speaking terms, according to UK media.After the parade, the royal family made their traditional appearance on the balcony of Buckingham Palace.A fly-past included a team from the Royal Air Force’s aerobatic team, the Red Arrows, whose aircraft trailing red, white and blue vapour were powered by a blend of sustainable aviation fuel and vegetable oil.Charles was an early champion of sustainability and climate action.Although Trooping the Colour takes place in June, the king was actually born in November.The second birthday tradition dates back to 1748, when King George II wanted to have a celebration in better weather than at his own birthday, which was in October.The parade comes on the same day that US President Donald Trump presides over a huge military parade in Washington on his 79th birthday.

Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher

Enervé par les attaques “dangereuses” des Visma en descente, Tadej Pogacar a attaqué dès le pied de la montée finale vers Valmeinier pour s’adjuger l’étape-reine du Critérium du Dauphiné samedi et conforter son maillot jaune à la veille de l’arrivée finale.C’est presque au petit trot que le champion du monde a franchi la ligne, quatorze secondes seulement devant Jonas Vingegaard. En réalité, il y avait un fossé entre les deux rivaux, visible à l’expression de leurs visages: serein pour le Slovène et déchiré par un rictus de souffrance pour le Danois.”Je ne voulais pas taper trop dans les réserves, il faisait super chaud et j’ai donc géré les derniers kilomètres”, a expliqué Pogacar qui, au classement général, compte désormais 1:01 d’avance sur Vingegaard, 2:21 sur l’Allemand Florian Lipowitz et 4:11 sur Remco Evenepoel.Comme la veille à Combloux, Pogacar a fait la différence sur une seule accélération, en danseuse cette fois, à douze kilomètres du but. Et comme la veille, Vingegaard, le seul à réagir, a lâché au bout de quelques mètres seulement.”J’ai essayé de suivre mais comme hier j’ai dû ralentir, a rapporté le Danois. Mais je reste content de ma performance.”Son équipe Visma a pourtant tout essayé en attaquant dès le kilomètre zéro avec Victor Campenaerts, en envoyant Sepp Kuss dans l’échappée dès le col de la Madeleine et en durcissant dans la dernière partie du col de la Croix de Fer avec Matteo Jorgenson.- “Des risques inutiles” -Ses grandes manoeuvres ont non seulement débouché sur rien, elles ont en plus eu le don de fâcher le patron, mécontent de voir les frelons tenter de le décramponner dans la descente de la Croix de Fer.”Ils ont essayé de me lâcher dans le haut de la descente et franchement c’était dangreux. Disons que c’est le cyclisme moderne. Quand Pavel (Sivakov, son équipier) est revenu, il a remis de l’ordre”, a expliqué Pogacar, à l’aise au point de remonter un bidon dans la vallée à Sivakov comme un vulgaire gregario.”Franchement, ils ont pris des risques inutiles dans cette descente. C’était vraiment limite. J’ai dû laisser un peu d’écart au cas où ils n’allaient pas réussir à prendre les virages. C’est vrai que ça m’a donné une motivation supplémentaire dans le final”, a insisté le Slovène après avoir décroché sa 98e victoire, plus qu’aucun autre coureur en activité. Elle confirme la forme déjà éclatante du leader d’UAE à trois semaines du début du Tour de France (5-27 juillet) qui pourrait tourner à la démonstration s’il continue sur ces bases.Interrogé pour savoir s’il fallait s’attendre à un Tour ennuyeux, d’autant qu’il y aura le renfort de grimpeurs de la trempe de Joao Almeida et Adam Yates, il a répondu: “je signerais pour ça, mais je ne pense pas. Rien n’est facile dans le cyclisme”.La journée a aussi été marquée par le beau jubilé de Romain Bardet qui, pour la dernière semaine de course de sa carrière, a pris l’échappée dans le col de la Madeleine, a fait la descente de la Croix de Fer seul en tête avant de se faire reprendre rapidement dans l’ascencion finale. – Seixas encore au rendez-vous -“Je savais très bien que c’était voué à l’échec mais je voulais me faire plaisir. J’en ai assez bavé ces derniers mois”, a-t-il déclaré.L’essentiel était ailleurs: le grimpeur auvergnat pourra tirer sa révérence avec la satisfaction d’avoir été, comme il l’espérait, performant au plus haut niveau jusqu’à ses dernières heures de coureur professionnel.D’autant que la relève, voire plus, semble déjà là, puisque Paul Seixas a encore été épatant en restant longtemps aux roues des meilleurs avant de terminer onzième de l’étape.A seulement 18 ans, il est désormais le premier Français au classement général, à une excellente sixième place.”J’ai réussi à accrocher des coureurs super forts que je voyais à la télé, maintenant j’en fais partie, c’est une fierté”, a-t-il dit.

Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris

Un homme est décédé à Grandchamp (Yvelines) et une femme a été grièvement blessée à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, en raison des violents orages qui se sont abattus sur une grande partie de la France, dont la région parisienne.Cet épisode orageux, qui laisse encore 22.500 foyers sans électricité, se poursuit samedi sur l’est du pays, avec 18 départements placés en vigilance orange pour orages à partir de samedi après-midi, selon le dernier bulletin de Météo-France.L’homme décédé, âgé de 68 ans, s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse, selon les pompiers, intervenus sur les lieux de l’accident peu avant 22H00 vendredi. Les six autres personnes ont pu s’extraire sans blessure, tandis que l’homme, en arrêt cardio-respiratoire, est resté coincé sous les décombres, selon cette même source. La brigade de gendarmerie de Houdan est chargée de l’enquête. Vers 23H00 à Paris, une femme a elle aussi été victime de la chute d’une branche d’arbre, selon une source policière. L’accident est survenu dans le Ve arrondissement et la victime a été hospitalisée, précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Selon cette même source, la victime passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a blessée à la tête. Plongée dans le coma par les secours, elle a été transportée en urgence absolue à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).Les 18 départements en vigilance orange pour risque d’orages violents sont la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Ardennes, la Marne, les Vosges, la Haute-Marne, l’Aube, l’Yonne, la Côte-d’Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire, l’Allier, la Loire, le Rhône, le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et le Cantal.”En fin d’après-midi de samedi et durant la nuit de samedi à dimanche, des orages vont circuler du massif central au Grand Est”, indique Météo France qui prévient que ces orages “peuvent être violents”, avec des phénomènes comme de la grêle de taille moyenne à grosse (2-3 cm, très localement 5 cm), de fortes rafales de vent allant jusqu’à 80-100 km/h, très ponctuellement plus) et une forte activité électrique.Selon Enedis, environ 22.500 foyers étaient privés d’électricité samedi midi en raison de ces orages, essentiellement en Nouvelle Aquitaine. Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a relevé 12.000 clients sans courant en Dordogne, 2.500 en Gironde et 1.500 dans le Lot-et-Garonne.En Normandie, 6.500 clients étaient privés d’électricité à midi, dont 2.500 dans l’Eure et 2.000 en Seine-Maritime. Enedis prévoit le rétablissement du courant dans la soirée en Normandie mais ne pouvait fournir de prévision pour le Sud-Ouest.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vols vendredi soir à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), pour limiter d’éventuelles perturbations.adr-sc-al-dlm/abb/jco

Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris

Un homme est décédé à Grandchamp (Yvelines) et une femme a été grièvement blessée à Paris dans la nuit de vendredi à samedi, en raison des violents orages qui se sont abattus sur une grande partie de la France, dont la région parisienne.Cet épisode orageux, qui laisse encore 22.500 foyers sans électricité, se poursuit samedi sur l’est du pays, avec 18 départements placés en vigilance orange pour orages à partir de samedi après-midi, selon le dernier bulletin de Météo-France.L’homme décédé, âgé de 68 ans, s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse, selon les pompiers, intervenus sur les lieux de l’accident peu avant 22H00 vendredi. Les six autres personnes ont pu s’extraire sans blessure, tandis que l’homme, en arrêt cardio-respiratoire, est resté coincé sous les décombres, selon cette même source. La brigade de gendarmerie de Houdan est chargée de l’enquête. Vers 23H00 à Paris, une femme a elle aussi été victime de la chute d’une branche d’arbre, selon une source policière. L’accident est survenu dans le Ve arrondissement et la victime a été hospitalisée, précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Selon cette même source, la victime passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a blessée à la tête. Plongée dans le coma par les secours, elle a été transportée en urgence absolue à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).Les 18 départements en vigilance orange pour risque d’orages violents sont la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Ardennes, la Marne, les Vosges, la Haute-Marne, l’Aube, l’Yonne, la Côte-d’Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire, l’Allier, la Loire, le Rhône, le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire et le Cantal.”En fin d’après-midi de samedi et durant la nuit de samedi à dimanche, des orages vont circuler du massif central au Grand Est”, indique Météo France qui prévient que ces orages “peuvent être violents”, avec des phénomènes comme de la grêle de taille moyenne à grosse (2-3 cm, très localement 5 cm), de fortes rafales de vent allant jusqu’à 80-100 km/h, très ponctuellement plus) et une forte activité électrique.Selon Enedis, environ 22.500 foyers étaient privés d’électricité samedi midi en raison de ces orages, essentiellement en Nouvelle Aquitaine. Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité a relevé 12.000 clients sans courant en Dordogne, 2.500 en Gironde et 1.500 dans le Lot-et-Garonne.En Normandie, 6.500 clients étaient privés d’électricité à midi, dont 2.500 dans l’Eure et 2.000 en Seine-Maritime. Enedis prévoit le rétablissement du courant dans la soirée en Normandie mais ne pouvait fournir de prévision pour le Sud-Ouest.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vols vendredi soir à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne), pour limiter d’éventuelles perturbations.adr-sc-al-dlm/abb/jco

How much damage has Israel inflicted on Iran’s nuclear programme?

Israel’s strikes on Iran have taken aim at its nuclear facilities, amid fears that the Islamic republic is seeking to develop nuclear weapons — an accusation Tehran denies.Experts told AFP that while the attacks might have caused some damage to Iran’s nuclear programme, they are unlikely to have delivered a fatal blow.- What is the extent of the damage? -Israel’s operation included strikes on Iran’s underground uranium enrichment sites at Natanz and Fordow, and a uranium conversion facility at Isfahan, according to the UN’s International Atomic Energy Agency (IAEA), citing information from Iranian officials.IAEA said on Friday that a key, above-ground component of Iran’s Natanz nuclear site had been destroyed, also citing Iranian officials.There was “extensive” damage to the site’s power supply, according to a report from the Institute for Science and International Security (ISIS), a US-based organisation specialising in nuclear proliferation, which analysed satellite images.A loss of electricity to underground facilities can significantly damage the site’s centrifuges, the machines used to enrich uranium, the ISIS institute said.If backup power is lost, “at the least, the enrichment plant is rendered inoperable for the time being”, it said.Iran has said the damage to Fordow, south of Tehran, was minor.But experts said it is impossible at this stage to determine the impact the strikes might have had on uranium stockpiles believed to be stored around the Isfahan site.Ali Vaez, International Crisis Group’s Iran project director, told AFP that if Iran managed to transfer significant quantities to “secret facilities,” then “the game is lost for Israel”.- Can the programme be destroyed? -While “Israel can damage Iran’s nuclear programme… it is unlikely to be able to destroy it”, Vaez said, arguing that Israel does not have the massively powerful bombs needed “to destroy the fortified, bunkered facilities in Natanz and Fordow”.Destroying those would require US military assistance, added Kelsey Davenport, an expert with the Arms Control Association.She also stressed that Israel’s unprecedented attack cannot erase the expertise Iran had built up on nuclear weapons, despite killing nine Iranian nuclear scientists.- What are the risks to the Iranian population? -The IAEA has not detected any increase in radiation levels at the affected sites.”There is very little risk that attacks on Iran’s uranium enrichment facilities would result in a harmful radiation release,” said Davenport.But an attack on Bushehr, Iran’s only nuclear power plant, could “have a serious impact on health and the environment”, she added. After Israel launched its strikes, IAEA chief Rafael Grossi said that nuclear facilities “must never be attacked” and that targeting Iranian sites could have “grave consequences for the people of Iran, the region, and beyond”.- Is Iran close to developing a nuclear bomb? -After the United States unilaterally withdrew in 2018 from a landmark deal that sought to curb Tehran’s nuclear activities, Iran has gradually retreated from some of its obligations, particularly on uranium enrichment.As of mid-May, the country had an estimated 408.6 kilogrammes enriched to up to 60 percent — just a short step from the 90 percent needed for a nuclear warhead.Iran theoretically has enough near-weapons-grade material, if further refined, for about 10 nuclear bombs, according to the definition by the Vienna-based IAEA.Iran is the only non nuclear-armed state producing uranium to this level of enrichment, according to the UN nuclear watchdog.While the IAEA has been critical of Iran’s lack of cooperation with the UN body, it says that there is “no credible indications of an ongoing, undeclared structured nuclear programme”.Tehran has consistently denied ambitions to develop nuclear warheads.But Davenport warned the strikes could strengthen factions in Iran advocating for an atomic arsenal.”Israel’s strikes set Iran back technically, but politically the strikes are pushing Iran closer to nuclear weapons,” she said.

Trump set for huge US military parade amid ‘No Kings’ protests

US President Donald Trump will preside over a huge military parade in Washington on his 79th birthday Saturday, as nationwide protests rejecting his brand of politics underscore deep divisions over his second term.But the threat of thunderstorms in the US capital, and the barrage of missiles raining down in Tel Aviv and Tehran — a conflict in which the American military is assisting — could cast a long shadow over the president’s celebration.”This is a big day for America!!!” Trump said on his Truth Social platform.Nearly 7,000 troops plus dozens of tanks and helicopters will rumble through Washington in an event officially marking the 250th anniversary of the US army — at a cost of up to $45 million.At the same time, protests by the so-called “No Kings” movement are expected across the United States against what organizers say is a Trump personality cult.Organizers said the rallies would be the largest since Trump returned to office in January, adding that they were “rejecting authoritarianism, billionaire-first politics, and the militarization of our democracy.”Thousands more demonstrators are expected to turn out in Los Angeles to protest against Trump’s deployment of troops in America’s second-largest city following clashes sparked by immigration raids.Protests are set for other major cities including New York, Houston, Philadelphia, Seattle, Atlanta and Trump’s second home in Palm Beach, Florida. A small group of demonstrators even gathered in Paris. – Rain on Trump’s parade? – Trump says the Washington parade will be “like no other” — but has promised to use “very big force” if protesters attempt to disrupt the spectacle.Organizers said they specifically left Washington off the list of cities holding rallies so as to draw attention away from the capital city — but also possibly to avoid any conflict.The parade may face disruption from another source — the weather. Thunderstorms could hit Washington on Saturday when the parade is taking place. The US Army said Friday it was monitoring the situation but “at this point nothing has changed.”Trump put a brave face on the forecast early Saturday, saying on Truth Social: “Our great military parade is on, rain or shine. Remember, a rainy day parade brings good luck. I’ll see you all in DC.” The rare military parade is the largest in the United States since the end of the Gulf War in 1991. Soldiers will wear uniforms dating back through US history to its independence from Britain.More than 50 helicopters will be involved including Apache gunships and Black Hawk transport choppers.Around 150 military vehicles — including 28 Abrams battle tanks and 56 armored vehicles — will rumble past.The parade is meant to end with a parachute display as members of the army’s Golden Knights team jump in and present Trump with a US flag — on Flag Day, which marks the adoption of the Stars and Stripes.The route will pass historic landmarks including the Lincoln Memorial and the Washington Monument, ending up near the White House.The highly unusual show of US martial might comes a day after Trump boasted about how Israel had used American military equipment in its strikes on Iran’s nuclear program.- ‘Vulgar display’ -Trump has been obsessed with having a parade since his first term as president when he attended France’s annual Bastille Day parade in Paris at the invitation of President Emmanuel Macron in 2017.But Trump’s opponents accuse him of using the event to feed his ego.”No Kings” organizers said they expected millions of people in more than 1,500 cities to take part in the protests.They said it was a “direct response to Donald Trump’s self-aggrandizing” parade, “funded by taxpayers while millions are told there’s no money.”An NBC News poll published Saturday revealed that nearly two in three Americans surveyed — 64 percent — oppose using government funds for the military parade.California’s Governor Gavin Newsom, who slammed Trump for sending National Guard troops into Los Angeles without his consent, said it was a “vulgar display of weakness.””To fete the Dear Leader on his birthday? What an embarrassment,” Newsom, a Democrat, said Thursday, likening the display to a military parade in Kim Jong Un’s North Korea.In Los Angeles, where organizers said they expected 25,000 people to protest against Trump’s immigration policies, there would be one huge balloon of Trump wearing a diaper and another of him wearing a Russian military uniform.