Selfies, goals and cheers at South Africa’s grannies World CupSat, 05 Apr 2025 11:24:18 GMT
Mbele Nonhlanhla laced up her silver cleats as her coach shouted encouragement to the creaky knees, stiff backs and laboured breathing in a dressing room in South Africa’s far north.At 63, wearing jersey number 10 and sporting brown-dyed hair, the grandmother of seven was far from your typical footballer when she stepped onto the field …
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l’entrée des Etats-Unis
Une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde sont visés depuis samedi par des droits de douane additionnels de 10% décidés par Donald Trump, une déflagration pour le commerce mondial qui doit s’amplifier dans les jours qui suivent.Ce plancher universel de 10%, dont certains produits sont exemptés, s’additionne aux taxes douanières qui existaient au préalable.Certains biens sont toutefois pour l’heure exemptés: pétrole, gaz, cuivre, or, argent, platine, palladium, bois de construction, semiconducteurs, produits pharmaceutiques, ou encore minéraux introuvables sur le sol américain. L’acier, l’aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières.Et le Canada et le Mexique, soumis à un autre régime, paient déjà un nouveau tribut à la guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump.L’addition sera nettement plus lourde dès le 9 avril pour les pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l’Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon…Cela représentera quelque 80 pays et territoires, en comptant les 27 pays du bloc européen, selon un document officiel publié vendredi par le gouvernement américain. Le Bangladesh a convoqué une réunion d’urgence samedi pour répondre aux craintes du secteur textile de son pays, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde qui  exporte 20% de ses produits  prêts à l’emploi aux Etats-Unis.La liste des plus taxés a été raccourcie: elle ne comprend plus les îles françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon – que la Maison Blanche avait présentées comme étant visées par +50% de droits de douane -, ni les territoires australiens des îles Heard et McDonald, dans la région subantarctique, qui abritent seulement des colonies de manchots.Leur présence avait suscité un mélange de stupéfaction et de moqueries concernant la méthodologie de l’administration américaine.- Des milliers de milliards partis en fumée -L’ONU commerce et développement (Cnuced) s’est inquiétée vendredi de trouver toujours dans la liste les pays plus pauvres de la planète.L’organisation internationale a souligné que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement n’étaient responsables, respectivement, que de 1,6% et 0,4% du déficit commercial américain.Ces pays, a-t-elle observé, “ne contribueront ni à rééquilibrer le déficit commercial ni à générer des recettes significatives”.L’annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'”urgence nationale” de réduire le déficit américain, a foudroyé l’économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d’une spirale négative pour l’économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.En deux jours, la place américaine a vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.”Sachez que je ne changerai jamais de politique. C’est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!”, a fanfaronné vendredi le président américain, sur sa plateforme Truth Social.Il a par ailleurs exhorté le président de la Réserve fédérale (Fed) à baisser les taux d’intérêt, estimant que c’était le moment “parfait” grâce aux progrès observés sur certains prix (pétrole, oeufs) depuis son retour au pouvoir en janvier.Quelques minutes plus tard, le président de l’institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des perspectives pour l’économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement plus d’inflation, moins de croissance et plus de chômage.
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l’entrée des Etats-Unis
Une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde sont visés depuis samedi par des droits de douane additionnels de 10% décidés par Donald Trump, une déflagration pour le commerce mondial qui doit s’amplifier dans les jours qui suivent.Ce plancher universel de 10%, dont certains produits sont exemptés, s’additionne aux taxes douanières qui existaient au préalable.Certains biens sont toutefois pour l’heure exemptés: pétrole, gaz, cuivre, or, argent, platine, palladium, bois de construction, semiconducteurs, produits pharmaceutiques, ou encore minéraux introuvables sur le sol américain. L’acier, l’aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières.Et le Canada et le Mexique, soumis à un autre régime, paient déjà un nouveau tribut à la guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump.L’addition sera nettement plus lourde dès le 9 avril pour les pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l’Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon…Cela représentera quelque 80 pays et territoires, en comptant les 27 pays du bloc européen, selon un document officiel publié vendredi par le gouvernement américain. Le Bangladesh a convoqué une réunion d’urgence samedi pour répondre aux craintes du secteur textile de son pays, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde qui  exporte 20% de ses produits  prêts à l’emploi aux Etats-Unis.La liste des plus taxés a été raccourcie: elle ne comprend plus les îles françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon – que la Maison Blanche avait présentées comme étant visées par +50% de droits de douane -, ni les territoires australiens des îles Heard et McDonald, dans la région subantarctique, qui abritent seulement des colonies de manchots.Leur présence avait suscité un mélange de stupéfaction et de moqueries concernant la méthodologie de l’administration américaine.- Des milliers de milliards partis en fumée -L’ONU commerce et développement (Cnuced) s’est inquiétée vendredi de trouver toujours dans la liste les pays plus pauvres de la planète.L’organisation internationale a souligné que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement n’étaient responsables, respectivement, que de 1,6% et 0,4% du déficit commercial américain.Ces pays, a-t-elle observé, “ne contribueront ni à rééquilibrer le déficit commercial ni à générer des recettes significatives”.L’annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'”urgence nationale” de réduire le déficit américain, a foudroyé l’économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d’une spirale négative pour l’économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.En deux jours, la place américaine a vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.”Sachez que je ne changerai jamais de politique. C’est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!”, a fanfaronné vendredi le président américain, sur sa plateforme Truth Social.Il a par ailleurs exhorté le président de la Réserve fédérale (Fed) à baisser les taux d’intérêt, estimant que c’était le moment “parfait” grâce aux progrès observés sur certains prix (pétrole, oeufs) depuis son retour au pouvoir en janvier.Quelques minutes plus tard, le président de l’institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des perspectives pour l’économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement plus d’inflation, moins de croissance et plus de chômage.
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l’entrée des Etats-Unis
Une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde sont visés depuis samedi par des droits de douane additionnels de 10% décidés par Donald Trump, une déflagration pour le commerce mondial qui doit s’amplifier dans les jours qui suivent.Ce plancher universel de 10%, dont certains produits sont exemptés, s’additionne aux taxes douanières qui existaient au préalable.Certains biens sont toutefois pour l’heure exemptés: pétrole, gaz, cuivre, or, argent, platine, palladium, bois de construction, semiconducteurs, produits pharmaceutiques, ou encore minéraux introuvables sur le sol américain. L’acier, l’aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières.Et le Canada et le Mexique, soumis à un autre régime, paient déjà un nouveau tribut à la guerre commerciale initiée par le président américain Donald Trump.L’addition sera nettement plus lourde dès le 9 avril pour les pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l’Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon…Cela représentera quelque 80 pays et territoires, en comptant les 27 pays du bloc européen, selon un document officiel publié vendredi par le gouvernement américain. Le Bangladesh a convoqué une réunion d’urgence samedi pour répondre aux craintes du secteur textile de son pays, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde qui  exporte 20% de ses produits  prêts à l’emploi aux Etats-Unis.La liste des plus taxés a été raccourcie: elle ne comprend plus les îles françaises de Saint-Pierre-et-Miquelon – que la Maison Blanche avait présentées comme étant visées par +50% de droits de douane -, ni les territoires australiens des îles Heard et McDonald, dans la région subantarctique, qui abritent seulement des colonies de manchots.Leur présence avait suscité un mélange de stupéfaction et de moqueries concernant la méthodologie de l’administration américaine.- Des milliers de milliards partis en fumée -L’ONU commerce et développement (Cnuced) s’est inquiétée vendredi de trouver toujours dans la liste les pays plus pauvres de la planète.L’organisation internationale a souligné que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement n’étaient responsables, respectivement, que de 1,6% et 0,4% du déficit commercial américain.Ces pays, a-t-elle observé, “ne contribueront ni à rééquilibrer le déficit commercial ni à générer des recettes significatives”.L’annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'”urgence nationale” de réduire le déficit américain, a foudroyé l’économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d’une spirale négative pour l’économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.En deux jours, la place américaine a vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.”Sachez que je ne changerai jamais de politique. C’est un bon moment pour devenir riche, plus riche que jamais!”, a fanfaronné vendredi le président américain, sur sa plateforme Truth Social.Il a par ailleurs exhorté le président de la Réserve fédérale (Fed) à baisser les taux d’intérêt, estimant que c’était le moment “parfait” grâce aux progrès observés sur certains prix (pétrole, oeufs) depuis son retour au pouvoir en janvier.Quelques minutes plus tard, le président de l’institution monétaire a pourtant brossé un tableau plutôt sombre des perspectives pour l’économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement plus d’inflation, moins de croissance et plus de chômage.
En clair-obscur, Aime Simone chante sa REVolution
“Une arme et un bouclier”: voici comment Aime Simone, artiste parisien catapulté par la chanson “Shining light”, présente son troisième album sorti vendredi, “REV”, entre fiction et état d’esprit combatif face à “l’adversité dans le monde actuel”.”Il y avait un besoin de transformation”, annonce d’emblée Aime Simone dans un entretien à l’AFP. Après “Say yes, say no” en 2020, puis “Oh Glory” en 2023, ce nouvel opus témoigne de son évolution, marquée par “un son plus tranchant, plus brut, plus contrasté”. L’artiste repousse encore les frontières de son style post-pop, en fusionnant trap, punk et witch house (sous-genre de la house).L’écart est grand avec “Shining light”, davantage épuré et narrant ses failles.Ce tube certifié diamant, utilisé en 2021 pour une pub d’une grande enseigne française de bricolage, a pourtant fait connaître au monde cet artiste de la scène alternative, d’une créativité sans limite et d’un style affirmé jusqu’à sa frange noire et son tatouage “reckless” (“téméraire”) sur une pommette.Aux prises dans le passé avec ses anciens démons, cette âme écorchée s’éloigne désormais de l’introspection pure. A 30 ans, Aime Simone a eu envie d’approcher sa “nouvelle réalité différemment”.Il convoque pour cela la fiction, à travers des chansons conçues sous forme de nouvelles. Au fil des morceaux se tisse l’histoire d’un ange déchu et déçu du paradis, qui décide de partir en quête d’humanité. “Le monde imaginaire, ça nous a permis d’être plus vulnérables, d’aller chercher des choses qu’on n’aurait peut-être pas pu dire en tant que nous”, confie-t-il.Ce nous, c’est lui et Sonja Fix, sa compagne et directrice artistique. Le couple d’artistes se nourrit mutuellement et crée en indépendant, des compositions jusqu’au mixage.- “Donner de la force” -Plus qu’un rêve, “cet album, ça parle de révolution, de revanche, de révélation. Ce n’est pas que de la musique. C’est un univers total, immersif. Mais c’est aussi un état d’esprit qu’on peut adopter”, explique-t-il.”Celui dont on avait besoin”, complète Sonja Fix.”La question est comment on se positionne dans ce monde compliqué”, enchaîne Aime Simone, par ailleurs père d’une petite fille. “Il y a la question de la responsabilité, du futur qu’on construit. Tout ça, ce sont des questions qui sont venues d’un coup, brutalement. Il a fallu prendre position.””Cet album vient donner de la force”, assure le chanteur qui considère que l’heure est au “combat”. “Je pense que notre humanité est en train de vivre une forme de crise existentielle. Il y a le climat politique mais aussi l’arrivée de l’intelligence artificielle et sa mauvaise utilisation”, déroule-t-il.”Cet album, c’est à la fois une arme et un bouclier”: une arme pour que les gens puissent “mener leurs propres combats” et un bouclier que l’artiste brandit pour “protéger le plus de monde possible sous cet étendard, sous cette musique et communauté”.Avec des chansons percutantes comme “Taking my distance”, “In my blood”, “Fast City” ou l’hymne brut “Lalala”, Aime Simone tient des morceaux tels des uppercuts, également bien adaptés pour le live. L’artiste compte d’ailleurs développer “l’aspect cinématographique” dans ses prochains concerts, dont un Olympia le 20 novembre.A ses yeux, la musique peut être utile à d’autres. “Elle peut faire énormément de bien. Elle peut tirer d’affaire les gens qui sont dans des situations difficiles, comme moi je l’ai été il y a quelques années.”Car, ajoute-t-il, “ma ligne conductrice, c’est d’accepter des contextes sombres, d’en parler, pour faire ressortir l’espoir. Par-dessus, faire briller “la lumière par contraste et l’énergie brûlante qui bouillonne en nous.”
Corée du Sud: manifestations pour dénoncer la destitution de l’ex-président Yoon
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Séoul samedi pour protester contre la destitution la veille de l’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol, démis pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont décidé à l’unanimité vendredi de prononcer sa déposition, au terme d’une longue procédure, déclenchant une élection présidentielle anticipée sous 60 jours.Le verdict avait alors suscité des explosions de joie devant le siège de la juridiction.Samedi, en imperméable pour se protéger de la pluie, des milliers de partisans de l’ancien président se sont au contraire rassemblés dans le centre de Séoul pour protester contre la décision en scandant: “Destitution invalide !”, “Annulez l’élection anticipée !””La décision de la Cour constitutionnelle a détruit la démocratie libre de notre pays”, a affirmé à l’AFP Yang Joo-young, une manifestante de 26 ans.M. Yoon avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l’armée prendre le contrôle du Parlement, dominé par l’opposition. Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans.L’ex-dirigeant conservateur s’était justifié en évoquant des menaces de “forces communistes nord-coréennes” et sa volonté d'”éliminer les éléments hostiles à l’Etat”, avançant également, sans preuve, que de précédentes élections avaient été truquées.Quantité de ses soutiens reprennent ces éléments de langage tous les week-ends depuis le début de la crise politique en décembre. Le chef de l’opposition Lee Jae-myung, grand favori de l’élection présidentielle anticipée, est plus favorable à une politique de la main tendue avec la Corée du Nord.Dans le camp pro-Yoon, beaucoup l’accusent de conspirer avec le régime communiste de Pyongyang et estiment que la déclaration de la loi martiale était nécessaire.La Cour constitutionnelle, elle, a jugé que ce coup de force avait représenté “une grave menace pour la stabilité de la république démocratique”. M. Yoon est par ailleurs poursuivi au pénal pour insurrection -un crime passible de la peine de mort-.
Corée du Sud: manifestations pour dénoncer la destitution de l’ex-président Yoon
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Séoul samedi pour protester contre la destitution la veille de l’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol, démis pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont décidé à l’unanimité vendredi de prononcer sa déposition, au terme d’une longue procédure, déclenchant une élection présidentielle anticipée sous 60 jours.Le verdict avait alors suscité des explosions de joie devant le siège de la juridiction.Samedi, en imperméable pour se protéger de la pluie, des milliers de partisans de l’ancien président se sont au contraire rassemblés dans le centre de Séoul pour protester contre la décision en scandant: “Destitution invalide !”, “Annulez l’élection anticipée !””La décision de la Cour constitutionnelle a détruit la démocratie libre de notre pays”, a affirmé à l’AFP Yang Joo-young, une manifestante de 26 ans.M. Yoon avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l’armée prendre le contrôle du Parlement, dominé par l’opposition. Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans.L’ex-dirigeant conservateur s’était justifié en évoquant des menaces de “forces communistes nord-coréennes” et sa volonté d'”éliminer les éléments hostiles à l’Etat”, avançant également, sans preuve, que de précédentes élections avaient été truquées.Quantité de ses soutiens reprennent ces éléments de langage tous les week-ends depuis le début de la crise politique en décembre. Le chef de l’opposition Lee Jae-myung, grand favori de l’élection présidentielle anticipée, est plus favorable à une politique de la main tendue avec la Corée du Nord.Dans le camp pro-Yoon, beaucoup l’accusent de conspirer avec le régime communiste de Pyongyang et estiment que la déclaration de la loi martiale était nécessaire.La Cour constitutionnelle, elle, a jugé que ce coup de force avait représenté “une grave menace pour la stabilité de la république démocratique”. M. Yoon est par ailleurs poursuivi au pénal pour insurrection -un crime passible de la peine de mort-.
Une feuille de route pour financer le programme de Trump débattue au Sénat
Le Sénat américain vote samedi pour adopter une faramineuse résolution budgétaire, préambule à l’adoption de mesures-phares de Donald Trump, mais qui fait face à des dissensions dans le camp républicain et aux incertitudes sur l’avenir économique du pays.La chambre haute à majorité républicaine devrait adopter le texte dans la journée de samedi après une session marathon de vote toute la nuit, en raison des nombreux amendements ajoutés par les démocrates.La résolution n’est pas un budget en soi, mais une feuille de route sur les niveaux de dépenses à atteindre pour l’Etat fédéral.Une version similaire du texte devra ensuite être adoptée à la Chambre des représentants, et une fois cette étape franchie, les élus des deux chambres pourront entamer le travail de fond en commissions sur le contenu du budget lui-même.Mais le gouffre entre la résolution du Sénat et celle voulue par les responsables de la Chambre des représentants présage d’une impasse législative.Car si la première prévoit des coupes dans les dépenses publiques à hauteur de quatre milliards de dollars, la seconde approcherait plutôt les 1.500 milliards de dollars, dans le sillage du démantèlement de vastes pans de l’administration fédérale par Elon Musk et sa commission Doge.- Crédits d’impôt -Depuis son retour à la Maison Blanche fin janvier, Donald Trump a signé une kyrielle de décrets exécutifs. Mais pour concrétiser certains points de son programme, il devra passer par le Congrès.En haut de la liste de ses priorités: les vastes crédits d’impôts adoptés lors de son premier mandat, qui expirent à la fin de l’année et qu’il souhaite rendre permanents.”Echouer à prolonger cet allégement fiscal entraînerait une hausse de 2.600 milliards de dollars d’impôts sur ceux qui gagnent moins de 400.000 dollars par an”, a prévenu jeudi le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune.Selon des analystes indépendants, cette pérennisation entraînerait cependant un surcoût pour les finances publiques de plus de 4.000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.Le Cato Institute, de tendance libertarienne, a qualifié la résolution dans son ensemble de “naufrage fiscal”.A cet onéreux volet de dépenses du budget, vient s’ajouter une incertitude sur le volet recettes: les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump sur le reste du monde ont plongé les places boursières dans le rouge et alimenté les craintes de récession pour la première économie mondiale.- “Poison” -De leur côté, les démocrates s’opposent en bloc au texte, qui selon eux prépare le terrain à d’importantes coupes dans des programmes publics comme Medicaid, l’assurance santé pour les Américains aux revenus modestes.”Le texte républicain aujourd’hui devant le Sénat est un poison”, a lancé depuis l’hémicycle vendredi le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer.L’opposition dénonce aussi la guerre commerciale entamée par le président.”Pendant que l’économie s’enflamme à cause des droits de douane irresponsables de Donald Trump, le texte que les républicains s’efforcent d’adopter est en substance un renflouement pour eux et les grandes entreprises”, a accusé le sénateur démocrate Ron Wyden lors d’une conférence de presse jeudi.L’impasse législative qui s’annonce pourrait cependant durer de nombreuses semaines, voire de nombreux mois, et retarder considérablement la mise en place du programme de Donald Trump. Et ce alors que la campagne pour les élections de mi-mandat pointe déjà le bout de son nez.
Une feuille de route pour financer le programme de Trump débattue au Sénat
Le Sénat américain vote samedi pour adopter une faramineuse résolution budgétaire, préambule à l’adoption de mesures-phares de Donald Trump, mais qui fait face à des dissensions dans le camp républicain et aux incertitudes sur l’avenir économique du pays.La chambre haute à majorité républicaine devrait adopter le texte dans la journée de samedi après une session marathon de vote toute la nuit, en raison des nombreux amendements ajoutés par les démocrates.La résolution n’est pas un budget en soi, mais une feuille de route sur les niveaux de dépenses à atteindre pour l’Etat fédéral.Une version similaire du texte devra ensuite être adoptée à la Chambre des représentants, et une fois cette étape franchie, les élus des deux chambres pourront entamer le travail de fond en commissions sur le contenu du budget lui-même.Mais le gouffre entre la résolution du Sénat et celle voulue par les responsables de la Chambre des représentants présage d’une impasse législative.Car si la première prévoit des coupes dans les dépenses publiques à hauteur de quatre milliards de dollars, la seconde approcherait plutôt les 1.500 milliards de dollars, dans le sillage du démantèlement de vastes pans de l’administration fédérale par Elon Musk et sa commission Doge.- Crédits d’impôt -Depuis son retour à la Maison Blanche fin janvier, Donald Trump a signé une kyrielle de décrets exécutifs. Mais pour concrétiser certains points de son programme, il devra passer par le Congrès.En haut de la liste de ses priorités: les vastes crédits d’impôts adoptés lors de son premier mandat, qui expirent à la fin de l’année et qu’il souhaite rendre permanents.”Echouer à prolonger cet allégement fiscal entraînerait une hausse de 2.600 milliards de dollars d’impôts sur ceux qui gagnent moins de 400.000 dollars par an”, a prévenu jeudi le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune.Selon des analystes indépendants, cette pérennisation entraînerait cependant un surcoût pour les finances publiques de plus de 4.000 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.Le Cato Institute, de tendance libertarienne, a qualifié la résolution dans son ensemble de “naufrage fiscal”.A cet onéreux volet de dépenses du budget, vient s’ajouter une incertitude sur le volet recettes: les droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump sur le reste du monde ont plongé les places boursières dans le rouge et alimenté les craintes de récession pour la première économie mondiale.- “Poison” -De leur côté, les démocrates s’opposent en bloc au texte, qui selon eux prépare le terrain à d’importantes coupes dans des programmes publics comme Medicaid, l’assurance santé pour les Américains aux revenus modestes.”Le texte républicain aujourd’hui devant le Sénat est un poison”, a lancé depuis l’hémicycle vendredi le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer.L’opposition dénonce aussi la guerre commerciale entamée par le président.”Pendant que l’économie s’enflamme à cause des droits de douane irresponsables de Donald Trump, le texte que les républicains s’efforcent d’adopter est en substance un renflouement pour eux et les grandes entreprises”, a accusé le sénateur démocrate Ron Wyden lors d’une conférence de presse jeudi.L’impasse législative qui s’annonce pourrait cependant durer de nombreuses semaines, voire de nombreux mois, et retarder considérablement la mise en place du programme de Donald Trump. Et ce alors que la campagne pour les élections de mi-mandat pointe déjà le bout de son nez.