A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Incendie dans l’Aude: 10.000 hectares détruits, neuf blessés, l’A9 fermée

Un incendie de forêt d’une intensité exceptionnelle continue de faire rage mercredi dans le massif des Corbières, dans l’Aude, après avoir déjà ravagé en quelques heures 10.000 hectares de végétation, fait au moins neuf blessés et provoqué la coupure de l’A9, principal axe autoroutier entre la France et l’Espagne.Depuis son déclenchement, peu après 16h00 mardi, l’incendie se propage très vite et doit atteindre dans la nuit l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée.Là, “on va positionner beaucoup de moyens sur l’autoroute afin d’attaquer le feu à cet endroit, ce qui pourrait constituer une barrière” à la progression des flammes, a expliqué la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude Lucie Roesch, jointe par l’AFP.Non loin de là, dans la commune touristique de La Palme, deux campings hébergeant environ 500 vacanciers ont été évacués. Mardi en fin d’après-midi, les flammes, attisées par le vent soufflant en rafales, ont sauté de forêts en broussailles, avant de fondre sur le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où au moins huit maisons ont brûlé.A la coopérative viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Sept pompiers et deux autres personnes ont été blessés, “dont une personne en urgence absolue, gravement brûlée”, selon la préfecture.Dans un message sur X, le président Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Campings évacués -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur.Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.”Le vent est en train de faiblir. A la faveur de la nuit, il y a un peu plus d’humidité. On peut espérer que le feu progresse moins vite cette nuit”, a observé Lucie Roesch. Sur place, 1.250 pompiers sont mobilisés. Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales”, a-t-elle souligné, se sont relayés au-dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et 5.000 foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Rester confiné -“Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, a insisté la préfecture, appelant à s’informer via les sources officielles, sans relayer de “fausses informations”.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude. L’un d’eux, début juillet, le plus important dans le département depuis 40 ans, avait parcouru 2.000 hectares près de Narbonne.Affectée également par l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, craignant la perte de la production de 400 hectares de vigne. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, a-t-il énuméré, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, a-t-il regretté.

Incendie dans l’Aude: 10.000 hectares détruits, neuf blessés, l’A9 fermée

Un incendie de forêt d’une intensité exceptionnelle continue de faire rage mercredi dans le massif des Corbières, dans l’Aude, après avoir déjà ravagé en quelques heures 10.000 hectares de végétation, fait au moins neuf blessés et provoqué la coupure de l’A9, principal axe autoroutier entre la France et l’Espagne.Depuis son déclenchement, peu après 16h00 mardi, l’incendie se propage très vite et doit atteindre dans la nuit l’autoroute A9, qui longe la Méditerranée.Là, “on va positionner beaucoup de moyens sur l’autoroute afin d’attaquer le feu à cet endroit, ce qui pourrait constituer une barrière” à la progression des flammes, a expliqué la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude Lucie Roesch, jointe par l’AFP.Non loin de là, dans la commune touristique de La Palme, deux campings hébergeant environ 500 vacanciers ont été évacués. Mardi en fin d’après-midi, les flammes, attisées par le vent soufflant en rafales, ont sauté de forêts en broussailles, avant de fondre sur le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où au moins huit maisons ont brûlé.A la coopérative viticole de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Sept pompiers et deux autres personnes ont été blessés, “dont une personne en urgence absolue, gravement brûlée”, selon la préfecture.Dans un message sur X, le président Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Campings évacués -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur.Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.”Le vent est en train de faiblir. A la faveur de la nuit, il y a un peu plus d’humidité. On peut espérer que le feu progresse moins vite cette nuit”, a observé Lucie Roesch. Sur place, 1.250 pompiers sont mobilisés. Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales”, a-t-elle souligné, se sont relayés au-dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et 5.000 foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Rester confiné -“Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, a insisté la préfecture, appelant à s’informer via les sources officielles, sans relayer de “fausses informations”.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies ont eu lieu dans l’Aude. L’un d’eux, début juillet, le plus important dans le département depuis 40 ans, avait parcouru 2.000 hectares près de Narbonne.Affectée également par l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel, l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, craignant la perte de la production de 400 hectares de vigne. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, a-t-il énuméré, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, a-t-il regretté.

Russian oligarch’s superyacht to be auctioned in US

A luxurious superyacht seized by the US authorities from sanctioned Russian billionaire Suleiman Kerimov is headed to the auction block.The 348-foot (106-metre) Amadea has a helipad, pool, jacuzzi, gym, spa, beauty salon and eight staterooms that can accommodate 16 guests, according to amadeaauction.com.The yacht, which has been valued at more than $300 million, was seized from the Russian oligarch in Fiji in April 2022 and is currently berthed in San Diego, California.The auction is being held by National Maritime Services, a Fort Lauderdale, Florida, company. Sealed bids are being accepted until September 10 and require a $10 million initial bid deposit.The yacht is headed to the auction block after a US judge in March dismissed a competing claim to ownership of the vessel.Another wealthy Russian, Eduard Khudainatov, the former head of Russian state oil and gas company Rosneft, claimed in a New York court to be the rightful owner of the Amadea but his claim was dismissed by District Judge Dale Ho.According to prosecutors, Khudainatov was a “straw owner” of the Amadea and the true owner was Kerimov, a close ally of Russian President Vladimir Putin who was sanctioned by the United States in 2018 and again in 2022 after the Russian invasion of Ukraine.Following the invasion, the Justice Department under then-president Joe Biden began seizing the assets of Russian oligarchs close to Putin, an operation known as Task Force KleptoCapture.President Donald Trump disbanded the task force after taking office.The US Congress passed legislation last year that allows for the sale of seized Russian assets, with the proceeds going to provide humanitarian assistance to Ukraine.

Swiss president rushes to US to avert steep tariffs

Switzerland’s president was in Washington on Tuesday in a last-minute push to stop steep new tariffs, but with no appointment to plead her case to US President Donald Trump.Switzerland faces a 39-percent duty, one of the highest among the dozens of economies that will be hit by new tariffs expected to come into force from Thursday.President Karin Keller-Sutter and Economy Minister Guy Parmelin were visiting Washington “to facilitate meetings with the US authorities at short notice and hold talks with a view to improving the tariff situation for Switzerland,” the government said in a statement.”The aim is to present a more attractive offer to the United States in a bid to lower the level of reciprocal tariffs for Swiss exports, taking US concerns into account.”But a White House official told AFP there was “no meeting with the President scheduled at this time.”Trump had originally threatened in April to slap a 31-percent tariff on Switzerland. But he surprised the export-driven country last week when he decided to hike the rate to 39 percent despite numerous discussions between Swiss and US officials aimed at reaching a deal.The Swiss government noted that the country will be hit by much higher tariffs than what other wealthy economies, such as Britain, Japan or the European Union, are facing.The government “reaffirmed that it was keen to pursue talks with the United States on the tariff situation,” and the president and economy minister were visiting Washington “for this reason,” Tuesday’s statement said.US Trade Representative Jamieson Greer, however, told CBS television on Sunday that the tariffs on global trading partners, which are coming into force this week, “are pretty much set.”Trump signaled that a separate initially “small” tariff on imports of pharmaceuticals from around the world — a key sector for Switzerland — could come “within the next week.”But the sector-specific tariff could rise to 150 percent in a year and eventually be as high as 250 percent, he added, saying the delay was to allow companies to shift production to the United States.Pharmaceuticals represented 60 percent of Swiss goods exports to the United States last year.- Swiss surplus -Keller-Sutter and Parmelin were accompanied by a small delegation, including the heads of the economy and international finance departments, a Swiss government official said.But the official declined to give details about the potential meetings.The government said it will “issue a statement as soon as there are any relevant developments for the public.”The United States is a key trading partner for Switzerland, taking 18.6 percent of its total exports last year, according to Swiss customs data.Keller-Sutter has said Trump believes that Switzerland “steals” from the United States by enjoying a trade surplus of 40 billion Swiss francs ($50 billion).Swiss companies have urged the government to negotiate a lower tariff.”I am convinced that Donald Trump wants to make a deal and show it to his US voters,” Nik Hayek, the head of watch firm Swatch, told Le Temps newspaper in an interview published late Monday.But, Hayek added, “President Karin Keller-Sutter has to react and find a solution in person there.”

Droits de douane: la présidente de la Suisse et son ministre à Washington pour négocier

La présidente de la Suisse et son ministre de l’Economie arrivent mardi en urgence à Washington pour tenter de négocier avec Donald Trump, dans un compte à rebours serré avant l’échéance de jeudi pour les droits de douane, prévus à 39% pour les produits helvétiques arrivant aux Etats-Unis.Dans un communiqué publié mardi, le Conseil fédéral (gouvernement) a annoncé que Karin Keller-Sutter, la présidente de la Confédération, également ministre des Finances, ainsi que Guy Parmelin, le ministre de l’Economie, se rendent à Washington “afin d’obtenir des entrevues avec les autorités américaines” pour discuter des droits de douane.”L’objectif est de présenter aux Etats-Unis une offre plus attrayante, qui permette de diminuer le montant des droits de douane additionnels appliqués aux exportations suisses, tout en tenant compte des préoccupations des Etats-Unis”, précise le communiqué.Aucun rendez-vous n’est prévu “pour l’instant” avec Donald Trump, a fait savoir un responsable de la Maison Blanche à l’AFP.Mme Keller-Sutter et M. Parmelin arrivent à Washington “accompagnés d’une petite délégation” incluant deux secrétaires d’Etat, détaille le communiqué.La Suisse a été sonnée par les annonces de la Maison Blanche la semaine passée qui a relevé les droits de douane applicables aux produits helvétiques à 39%, contre 31% initialement prévus début avril.Le pays alpin a été d’autant plus surpris que le gouvernement avait d’emblée choisi la voie de la négociation après ce que Donald Trump avait surnommé le “Liberation Day” (jour de la libération).  Ce niveau, beaucoup plus élevé que les 15% qui vont être appliqués aux produits de l’Union européenne importés aux Etats-Unis, suscite de vives inquiétudes chez les entreprises suisses.- Montres et médicaments -Dans un communiqué publié lundi après une réunion de crise, le Conseil fédéral a fait valoir que près de 60% des exportations de biens suisses aux États-Unis risquent d’être frappés par ces droits de douane supplémentaires de 39%. Le gouvernement s’est réuni lundi à distance pour une séance extraordinaire face à l’urgence de la situation pour trouver une solution d’ici le 7 août. Les Etats-Unis sont un partenaire clé de la Suisse, les échanges commerciaux entre les deux pays ayant “quadruplé au cours des 20 dernières années”, a souligné lundi le Conseil fédéral. La Suisse est le sixième plus gros investisseur étranger aux États-Unis et occupe même “le premier rang” au niveau des investissements dans la recherche et du développement, n’a pas manqué de rappeler le gouvernement suisse.   Selon les relevés des douanes, les Etats-Unis captaient 18,6% des exportations de marchandises de la Suisse en 2024, qui y exporte surtout des médicaments. S’y ajoutent des machines industrielles, des capsules de café et les produits emblématiques de la Suisse comme des montres, du fromage et du chocolat.L’horlogerie fait partie des secteurs qui risquent d’être durement touchés, puisque les montres sont produites dans le pays pour pouvoir y apposer le label “Made in Switzerland” (Fabriqué en Suisse), considéré comme le gage de leur grande qualité.   Dans un entretien publié lundi soir par le quotidien suisse Le Temps, le patron du groupe Swatch, Nick Hayek, avait appelé la présidente de la Confédération à se rendre en personne à Washington. “Il faut que notre présidente Karin Keller-Sutter réagisse et trouve une solution en personne et sur place”, a ajouté le patron du groupe horloger.D’après les calculs du professeur d’économie Hans Gersbach, ces droits de douane à 39% pourraient coûter entre 0,3% et 0,6% de croissance annuelle à la Suisse. L’impact sur son produit intérieur brut (PIB) pourrait même grimper à “au moins 0,7%”, selon le sort réservé aux produits pharmaceutiques, un pilier de l’économie helvétique, a-t-il prévenu.Dans une interview mardi avec la chaîne de télévision CNBC, Donald Trump a évoqué une surtaxe qu’il compte imposer sur les produits pharmaceutiques.”Nous allons, d’abord, mettre un droit de douane bas sur les produits pharmaceutiques, mais, dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite ce sera 250% parce qu’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”, a-t-il affirmé.

Netanyahu says Israel must complete defeat of Hamas to free hostages

Prime Minister Benjamin Netanyahu said Tuesday that Israel must “complete” the defeat of Hamas in Gaza to secure the release of the remaining hostages, days ahead of a cabinet meeting to discuss an updated war plan.Recent footage of weak and emaciated captives has sparked outrage in Israel, while UN experts also warn of an unfolding famine for Palestinians in Gaza.Israeli media have said the premier is considering ordering the total occupation of Gaza, even as international pressure mounts for him to end the war, with a senior UN official warning Tuesday that expanding the fighting risked “catastrophic consequences”.”It is necessary to complete the defeat of the enemy in Gaza, to free all our hostages and to ensure that Gaza will no longer pose a threat to Israel,” Netanyahu said during a visit to an army training facility.His office later said he had held a three-hour “security discussion” with army chief Eyal Zamir, but did not disclose any new war plans.The premier’s office has said the security cabinet will convene later in the week to approve new instructions.Citing cabinet members, public broadcaster Kan said Netanyahu had “decided to extend the fight to areas where hostages might be held”.But some major media outlets such as Channel 12 have suggested that the rumoured expansion of operations might only be a negotiating tactic.While the reported plan has not been approved, it has already drawn angry reactions from the Palestinian Authority and Gaza’s Hamas-run government.Hamas insisted such a move would not shift its position in ceasefire talks, demanding the withdrawal of all forces from Gaza.”The ball is in the hands of… (Israel) and the Americans,” senior Hamas official Hossam Badran told AFP, adding that the militant group wanted to “end the war and the famine”.UN assistant secretary-general Miroslav Jenca told the Security Council on Tuesday that a widening of the war “would risk catastrophic consequences for millions of Palestinians and could further endanger the lives of the remaining hostages”.Israeli Foreign Minister Gideon Saar was also in New York attending a Security Council meeting on the plight of the hostages.US President Donald Trump on Tuesday expressed disgust over the videos released by Hamas, one of which showed an emaciated Israeli hostage purportedly digging his own grave.”I hope a lot of people do get to see it, as bad as it is, because I think it’s a horrible thing,” Trump told reporters.- ‘Agreement must be reached’ -Over the war’s 22 months, Israeli forces have devastated large parts of the Gaza Strip, where a humanitarian crisis has taken hold.The war was sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to a tally based on official figures.Palestinian militants also seized 251 hostages, 49 of whom remain held in Gaza including 27 the Israeli military says are dead.The Israeli offensive has killed at least 61,020 Palestinians, according to the Gaza health ministry.Netanyahu has faced growing pressure on several fronts. Domestically, families of hostages are demanding a ceasefire to bring their loved ones home.And around the world, there are increasing calls for a truce to allow food into a starving Gaza.The International Committee of the Red Cross on Tuesday said it was “ready to bring in medicine, food and family news for the hostages in Gaza”, and to “scale up the delivery of life-saving aid safely to civilians”.But “to do this, an agreement must be reached between Israel and Hamas.”Meanwhile, Netanyahu’s far-right coalition partners demand to keep fighting and reoccupy Gaza for the long haul, after Israel withdrew settlers and troops stationed there two decades ago.- Aid ‘exploited’ -Israel imposed a total blockade on Gaza in early March, which it only began easing more than two months later to allow a US-backed private agency, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), to open food distribution centres.United Nations special rapporteurs called on Tuesday for the GHF to be immediately dismantled, saying aid was being “exploited for covert military and geopolitical agendas”.COGAT, the Israeli defence ministry body overseeing civil affairs in the Palestinian territories, said it would partially reopen private sector trade with Gaza to reduce its reliance on aid deliveries.On the ground in Gaza, the civil defence agency said Israeli forces killed at least 56 Palestinians who were waiting near aid distribution sites on Tuesday.The Israeli military told AFP troops had “fired warning shots” in the direction “a gathering of Gazans advancing” towards them near one of those sites, in the territory’s south, but that it was “not aware of any casualties”.In northern Gaza, where the civil defence said 20 people were killed not far from an aid crossing, an AFP journalist saw bodies brought to Hamad Hospital.The army told AFP it was looking into the report.dc-hba-gla-lba/ami/smw/gv/bgs

Dans l’Aude, le plus gros incendie de l’été fait un blessé grave et oblige à fermer l’A9

Un incendie d’une intensité exceptionnelle a ravagé en quelques heures 8.000 hectares de végétation dans le massif des Corbières, dans l’Aude, fait deux blessés, dont un grièvement brulé, et obligé les autorités à fermer l’A9, principal axe autoroutier entre France et Espagne.Les flammes, attisées par le vent soufflant en rafales, se sont propagées de forêts en broussailles, avant d’atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, près de Carcassonne, où au moins huit maisons ont été brûlées.  A la coopérative viticole de Saint-Laurent, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Campings évacués -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur. Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.Depuis son déclenchement, peu après 16h00, “l’évolution du feu est très rapide et il a déjà parcouru 8.000 hectares (…) L’A9 est fermée entre Perpignan et Narbonne, dans les deux sens. Une hypothèse de travail, c’est que l’incendie s’approche de l’autoroute”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, sous-préfète de l’Aude.”Le vent est en train de faiblir. A la faveur de la nuit, il y a un peu plus d’humidité. On peut espérer que le feu progresse moins vite cette nuit”, observe la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude. Sur place, 1.250 pompiers sont mobilisés. Trois ont été légèrement blessés. Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales” souligne la sous-préfète, se sont relayés au dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et 5.000 foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Rester confiné -“L’évolution de l’incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, insiste la préfecture dans un communiqué.Le préfet de l’Aude a appelé à la prudence et à s’informer via les sources officielles, sans relayer des “fausses informations”.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département de l’Aude avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.Affecté par la sécheresse et l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel et ralentissaient l’avancée des flammes, le département de l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, par crainte de constater que la production des 400 hectares de vigne est perdue. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, énumère-t-il, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, regrette-t-il.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans l’Aude, le plus gros incendie de l’été fait un blessé grave et oblige à fermer l’A9

Un incendie d’une intensité exceptionnelle a ravagé en quelques heures 8.000 hectares de végétation dans le massif des Corbières, dans l’Aude, fait deux blessés, dont un grièvement brulé, et obligé les autorités à fermer l’A9, principal axe autoroutier entre France et Espagne.Les flammes, attisées par le vent soufflant en rafales, se sont propagées de forêts en broussailles, avant d’atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, près de Carcassonne, où au moins huit maisons ont été brûlées.  A la coopérative viticole de Saint-Laurent, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Campings évacués -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur. Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.Depuis son déclenchement, peu après 16h00, “l’évolution du feu est très rapide et il a déjà parcouru 8.000 hectares (…) L’A9 est fermée entre Perpignan et Narbonne, dans les deux sens. Une hypothèse de travail, c’est que l’incendie s’approche de l’autoroute”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, sous-préfète de l’Aude.”Le vent est en train de faiblir. A la faveur de la nuit, il y a un peu plus d’humidité. On peut espérer que le feu progresse moins vite cette nuit”, observe la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude. Sur place, 1.250 pompiers sont mobilisés. Trois ont été légèrement blessés. Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales” souligne la sous-préfète, se sont relayés au dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et 5.000 foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Rester confiné -“L’évolution de l’incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, insiste la préfecture dans un communiqué.Le préfet de l’Aude a appelé à la prudence et à s’informer via les sources officielles, sans relayer des “fausses informations”.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département de l’Aude avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.Affecté par la sécheresse et l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel et ralentissaient l’avancée des flammes, le département de l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, par crainte de constater que la production des 400 hectares de vigne est perdue. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, énumère-t-il, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, regrette-t-il.

Dans l’Aude, le plus gros incendie de l’été fait un blessé grave et oblige à fermer l’A9

Un incendie d’une intensité exceptionnelle a ravagé en quelques heures 8.000 hectares de végétation dans le massif des Corbières, dans l’Aude, fait deux blessés, dont un grièvement brulé, et obligé les autorités à fermer l’A9, principal axe autoroutier entre France et Espagne.Les flammes, attisées par le vent soufflant en rafales, se sont propagées de forêts en broussailles, avant d’atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, près de Carcassonne, où au moins huit maisons ont été brûlées.  A la coopérative viticole de Saint-Laurent, seules quelques palettes sur le parking ont brûlé. Mais la maison voisine est détruite, des véhicules calcinés fument dans la cour, un tas de bois coupé pour l’hiver s’est transformé en brasier.”Quand on a vu le vent tourner dans notre sens, on a évacué la coopérative. Le feu a foncé sur le village à une vitesse impressionnante, le village a été quasiment encerclé par les flammes, le feu passait d’une maison à l’autre. Des feux, on en voit chaque année, mais comme ça, jamais”, témoigne Anael Payrou, le directeur de la cave coopérative.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé un message de soutien aux pompiers et aux sinistrés. “Tous les moyens de la Nation sont mobilisés”, a-t-il assuré, appelant à “la plus grande prudence”.- Campings évacués -Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu’une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur. Le feu a pris dans plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l’avancée des flammes à l’aide de tuyaux d’arrosage, parfois chaussés de tongs, a constaté un photographe de l’AFP.Depuis son déclenchement, peu après 16h00, “l’évolution du feu est très rapide et il a déjà parcouru 8.000 hectares (…) L’A9 est fermée entre Perpignan et Narbonne, dans les deux sens. Une hypothèse de travail, c’est que l’incendie s’approche de l’autoroute”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, sous-préfète de l’Aude.”Le vent est en train de faiblir. A la faveur de la nuit, il y a un peu plus d’humidité. On peut espérer que le feu progresse moins vite cette nuit”, observe la secrétaire générale de la préfecture de l’Aude. Sur place, 1.250 pompiers sont mobilisés. Trois ont été légèrement blessés. Jusqu’à la tombée de la nuit, neuf Canadair, cinq Dash et deux hélicoptères bombardiers d’eau, soit “le maximum des capacités nationales” souligne la sous-préfète, se sont relayés au dessus du brasier, sans parvenir à le maîtriser.Dans les villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, la solidarité s’organise, des salles communales accueillent les personnes évacuées ou des sinistrés.De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers, et 5.000 foyers sont privés d’électricité dans une vingtaine de villages.- Rester confiné -“L’évolution de l’incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l’intérieur de leurs habitations sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers”, insiste la préfecture dans un communiqué.Le préfet de l’Aude a appelé à la prudence et à s’informer via les sources officielles, sans relayer des “fausses informations”.Miné par une sécheresse persistante qui rend facilement inflammable la végétation, le département de l’Aude avait été placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.Affecté par la sécheresse et l’arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu naturel et ralentissaient l’avancée des flammes, le département de l’Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années.Le directeur de la cave coopérative de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse redoute le lever du jour mercredi, par crainte de constater que la production des 400 hectares de vigne est perdue. “On eu le gel en 2022, la sécheresse en 2023 et 2024, énumère-t-il, et cette année le feu. On a l’impression qu’on est maudits. On devait vendanger dans 15 jours…”.”On a dû arracher des milliers d’hectares, on a enlevé des pare-feux naturels”, regrette-t-il.