Nigerian police ban Kano Eid parade as rival emirs dispute throneFri, 28 Mar 2025 17:55:14 GMT

For the second time in a row, police have banned the colourful Durbar festivities that mark Eid celebrations in Kano, northern Nigeria’s largest city, as two traditional royals struggle for the throne.Authorities on Friday announced the suspension of the massive horse procession by the traditional emir and his courtiers that celebrates Eid al-Fitr, when Muslims …

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Crise au Soudan du Sud: le vice-président assigné à résidence, l’ONU appelle les dirigeants à “déposer les armes”

Le vice-président sud-soudanais Riek Machar a été assigné à résidence parce qu’il préparait une rébellion, a affirmé vendredi le pouvoir sud-soudanais, alors que le secrétaire général de l’ONU a appelé les dirigeants du Soudan du Sud à “déposer les armes” de crainte que le pays ne replonge dans la guerre.Un convoi de véhicules lourdement armés conduit par le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale avait pénétré mercredi soir “de force dans la résidence du vice-président” à Juba et arrêté celui-ci, selon le parti de M. Machar.Riek Machar a “agité” ses “bases” pour qu’elles se rebellent contre le gouvernement et que le pays “retourne en guerre”, a expliqué vendredi le porte-parole et ministre de l’Information Michael Makuei Lueth, avant de confirmer son assignation à résidence. “Il fera l’objet d’une enquête et sera traduit en justice”, a-t-il encore affirmé. Le parti de M. Machar, dans un communiqué, a qualifié la privation de liberté de son chef de “violation flagrante” de l’accord de paix de 2018 et de “tentative (…) de consolider le pouvoir par des moyens inconstitutionnels”.A terme, le président Salva Kiir et ses soutiens veulent “dissoudre le gouvernement” et “suspendre la Constitution”, “ouvrant la voie à un régime autocratique total”, a-t-il encore accusé.Le gouvernement, qui était resté silencieux depuis l’arrestation qui inquiète le pays et la communauté internationale, a encore appelé dans un communiqué “le peuple du Soudan du Sud à rester calme”, alors que Juba paraissait tranquille vendredi.L’arrestation de Riek Machar par des forces loyales au président Kiir, après des semaines sous haute tension, font craindre un retour à la guerre civile dans le pays, encore fragilisé par un sanglant conflit entre des forces soutenant les deux hommes entre 2013 et 2018.- “Tromperie” -Au terme de cette guerre, qui avait fait quelque 400.000 morts et quatre millions de déplacés, les deux factions étaient parvenues en 2018 à un fragile accord de partage du pouvoir.Jeudi, le parti de Riek Machar a dénoncé “une tromperie, une rupture de promesse” par le camp de Salva Kiir, et déclaré qu’il considérait comme abrogé l’accord de paix de 2018.”Plus que jamais, les dirigeants du Soudan du Sud doivent entendre un message clair, unifié et retentissant: déposez les armes, placez la population du Soudan du Sud au-dessus de tout”, a lancé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres vendredi, regrettant que le peuple sud-soudanais n’ait pas le “leadership qu’il “mérite”.L’Union européenne a appelé Salva Kiir à “revenir” sur l’arrestation.Arrivé vendredi à Juba pour “désamorcer” la situation, l’ex-Premier ministre kényan Raila Odinga, 80 ans, a annoncé sur X avoir rencontré Salva Kiir à la demande de l’Igad, un bloc d’États d’Afrique de l’Est. Rare lueur d’espoir dans le pessimisme ambiant, il s’est dit “encouragé” par la perspective de résolution du conflit.- Juba calme -Juba, qui s’était réveillé jeudi au son des tirs d’artillerie, semblait néanmoins calme vendredi avec ses magasins ouverts et des passants dans les rues, a constaté un correspondant de l’AFP. Mais une forte présence militaire est toujours visible devant la résidence de M. Machar, dont un tank.Selon des experts, le président Kiir, 73 ans, cherche depuis des mois à assurer sa succession et à affaiblir politiquement M. Machar. Depuis février, plus de 20 alliés politiques et militaires de ce dernier ont été arrêtés, dont certains sont détenus au secret.Depuis la déclaration d’indépendance d’avec le Soudan en 2011, aucune élection présidentielle n’a été organisée au Soudan du Sud, pays parmi les plus pauvres au monde malgré d’importantes ressources pétrolières.Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les États-Unis, ont réduit leur personnel diplomatique au strict minimum et exhorté leurs ressortissants à quitter le pays.L’Allemagne et la Norvège ont fermé leurs ambassades à Juba.Le chef de la mission des Nations unies dans le pays (Minuss) avait dénoncé cette semaine des attaques indiscriminées contre les civils, dont des bombardements aériens dans le nord-est du pays avec des engins qui contiendraient un liquide “hautement inflammable agissant comme un accélérant au moment de l’explosion”.Des affrontements s’y déroulent depuis des semaines entre notamment les forces fédérales loyales au président Kiir et une “Armée blanche”, milice accusée par le pouvoir de collaborer avec le premier vice-président Riek Machar.L’armée ougandaise (UPDF), qui a déployé des troupes en soutien à Salva Kiir, a été accusée par des médias et réseaux sociaux d’avoir utilisé des armes chimiques. Des accusations qu’elle a formellement rejetées vendredi. “L’UPDF ne possède ni armes chimiques, ni barils d’explosifs, et n’utilise pas de systèmes conçus pour les lancer”, a indiqué son porte-parole.

Crise au Soudan du Sud: le vice-président assigné à résidence, l’ONU appelle les dirigeants à “déposer les armes”

Le vice-président sud-soudanais Riek Machar a été assigné à résidence parce qu’il préparait une rébellion, a affirmé vendredi le pouvoir sud-soudanais, alors que le secrétaire général de l’ONU a appelé les dirigeants du Soudan du Sud à “déposer les armes” de crainte que le pays ne replonge dans la guerre.Un convoi de véhicules lourdement armés conduit par le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale avait pénétré mercredi soir “de force dans la résidence du vice-président” à Juba et arrêté celui-ci, selon le parti de M. Machar.Riek Machar a “agité” ses “bases” pour qu’elles se rebellent contre le gouvernement et que le pays “retourne en guerre”, a expliqué vendredi le porte-parole et ministre de l’Information Michael Makuei Lueth, avant de confirmer son assignation à résidence. “Il fera l’objet d’une enquête et sera traduit en justice”, a-t-il encore affirmé. Le parti de M. Machar, dans un communiqué, a qualifié la privation de liberté de son chef de “violation flagrante” de l’accord de paix de 2018 et de “tentative (…) de consolider le pouvoir par des moyens inconstitutionnels”.A terme, le président Salva Kiir et ses soutiens veulent “dissoudre le gouvernement” et “suspendre la Constitution”, “ouvrant la voie à un régime autocratique total”, a-t-il encore accusé.Le gouvernement, qui était resté silencieux depuis l’arrestation qui inquiète le pays et la communauté internationale, a encore appelé dans un communiqué “le peuple du Soudan du Sud à rester calme”, alors que Juba paraissait tranquille vendredi.L’arrestation de Riek Machar par des forces loyales au président Kiir, après des semaines sous haute tension, font craindre un retour à la guerre civile dans le pays, encore fragilisé par un sanglant conflit entre des forces soutenant les deux hommes entre 2013 et 2018.- “Tromperie” -Au terme de cette guerre, qui avait fait quelque 400.000 morts et quatre millions de déplacés, les deux factions étaient parvenues en 2018 à un fragile accord de partage du pouvoir.Jeudi, le parti de Riek Machar a dénoncé “une tromperie, une rupture de promesse” par le camp de Salva Kiir, et déclaré qu’il considérait comme abrogé l’accord de paix de 2018.”Plus que jamais, les dirigeants du Soudan du Sud doivent entendre un message clair, unifié et retentissant: déposez les armes, placez la population du Soudan du Sud au-dessus de tout”, a lancé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres vendredi, regrettant que le peuple sud-soudanais n’ait pas le “leadership qu’il “mérite”.L’Union européenne a appelé Salva Kiir à “revenir” sur l’arrestation.Arrivé vendredi à Juba pour “désamorcer” la situation, l’ex-Premier ministre kényan Raila Odinga, 80 ans, a annoncé sur X avoir rencontré Salva Kiir à la demande de l’Igad, un bloc d’États d’Afrique de l’Est. Rare lueur d’espoir dans le pessimisme ambiant, il s’est dit “encouragé” par la perspective de résolution du conflit.- Juba calme -Juba, qui s’était réveillé jeudi au son des tirs d’artillerie, semblait néanmoins calme vendredi avec ses magasins ouverts et des passants dans les rues, a constaté un correspondant de l’AFP. Mais une forte présence militaire est toujours visible devant la résidence de M. Machar, dont un tank.Selon des experts, le président Kiir, 73 ans, cherche depuis des mois à assurer sa succession et à affaiblir politiquement M. Machar. Depuis février, plus de 20 alliés politiques et militaires de ce dernier ont été arrêtés, dont certains sont détenus au secret.Depuis la déclaration d’indépendance d’avec le Soudan en 2011, aucune élection présidentielle n’a été organisée au Soudan du Sud, pays parmi les plus pauvres au monde malgré d’importantes ressources pétrolières.Plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les États-Unis, ont réduit leur personnel diplomatique au strict minimum et exhorté leurs ressortissants à quitter le pays.L’Allemagne et la Norvège ont fermé leurs ambassades à Juba.Le chef de la mission des Nations unies dans le pays (Minuss) avait dénoncé cette semaine des attaques indiscriminées contre les civils, dont des bombardements aériens dans le nord-est du pays avec des engins qui contiendraient un liquide “hautement inflammable agissant comme un accélérant au moment de l’explosion”.Des affrontements s’y déroulent depuis des semaines entre notamment les forces fédérales loyales au président Kiir et une “Armée blanche”, milice accusée par le pouvoir de collaborer avec le premier vice-président Riek Machar.L’armée ougandaise (UPDF), qui a déployé des troupes en soutien à Salva Kiir, a été accusée par des médias et réseaux sociaux d’avoir utilisé des armes chimiques. Des accusations qu’elle a formellement rejetées vendredi. “L’UPDF ne possède ni armes chimiques, ni barils d’explosifs, et n’utilise pas de systèmes conçus pour les lancer”, a indiqué son porte-parole.

Trump, Canada PM ease tensions with ‘productive’ call

US President Donald Trump said he had an “extremely productive” first call Friday with Canada’s new Prime Minister Mark Carney, after soaring tensions over tariffs and Trump’s repeated calls to annex his northern neighbor.Trump added that the two had agreed to meet soon after Canada’s April 28 general election in which Carney — who took office two weeks ago — has made standing up to the US president the focus of his campaign.”I just finished speaking with Prime Minister Mark Carney, of Canada. It was an extremely productive call, we agree on many things,” Trump said on his Truth Social network.Trump said they would be “meeting immediately after Canada’s upcoming Election to work on elements of Politics, Business, and all other factors, that will end up being great for both the United States of America and Canada.”Typically, a new Canadian leader makes a phone call with the US president an immediate priority but this was Trump and Carney’s first contact since the Canadian was sworn in on March 14.Carney’s office said the pair had a “very constructive conversation” and agreed to begin “comprehensive negotiations about a new economic and security relationship immediately following the election.”It added, however, that Carney told Trump his government will impose retaliatory tariffs on American goods from April 2, when sweeping US levies are set to come into place.Trump’s glowing post was still a dramatic change in tone from recent rhetoric between Washington and Ottawa, who are NATO allies and long-standing economic partners.The US president has sparked fury in Canada by repeatedly insisting that it should become the 51st US state and by slapping or threatening tariffs on the country.His post on Friday was notable for its diplomacy, as Trump gave Carney his official title of prime minister and made no reference to his annexation drive.In contrast, Trump would often belittle Carney’s predecessor Justin Trudeau, with whom he had a long-standing rivalry, as “governor” in a reference to his calls for Canada to join the United States.Canada’s new prime minister — who is in a tight election race to stay in the job — has meanwhile stepped up his rhetoric.The former central banker was chosen by Canada’s centrist Liberal Party to replace Trudeau but has never faced the country’s electorate.- ‘Old relationship’ -Just a day before the call, Carney upped the ante by declaring that decades of close cooperation with the United States were now at an end because of Trump.”The old relationship we had with the United States based on deepening integration of our economies and tight security and military cooperation is over,” Carney said.Carney added that he would not participate in substantive trade negotiations with Washington until the president shows Canada “respect,” particularly by ending his repeated annexation threats.While the call may have eased tensions for now, the tariffs issue in particular has not gone away.Trump’s planned 25 percent levy on vehicle imports to the United States is to come into force next week and could be devastating for a Canadian auto industry that supports an estimated 500,000 jobs. The 78-year-old Republican is also set to impose reciprocal tariffs on all countries that put levies on US exports, and Canada is to be in the firing line for those too.Trump has warned Canada against working with the European Union to counter upcoming reciprocal tariffs on all imports that he is expected to announce next week.If they did so, they would face “large scale tariffs, far larger than currently planned,” Trump has said. The US president’s statement that he and Carney would meet immediately after Canada’s elections apparently ignored the fact that the race is too close to call.Trudeau was deeply unpopular when he announced he was stepping down, with Pierre Poilievre’s Conservatives seen as election favorites just weeks ago.Since Trump’s threats, the polls have spectacularly narrowed in favor of Carney’s Liberals, who hold a minority in parliament.

“Aidez-moi”: stupeur et panique à Bangkok où la terre a tremblé

La terre tremble rarement à Bangkok et rarement aussi fort que ce vendredi selon ses habitants : l’effondrement d’un tour de 30 étages en construction sous l’effet du puissant séisme en Birmanie a provoqué la panique, beaucoup craignant pour leur vie et fuyant instantanément à toutes jambes.Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le champignon de poussière et de débris, qui s’est formé à l’endroit où cet immeuble de 30 étages se tenait encore quelques secondes plus tôt.La chute spectaculaire de la construction, qui devait abriter des bureaux du gouvernement dans le nord de la capitale thaïlandais, non loin du marché de Chatuchak, prisé des touristes, a englouti des dizaines d’ouvriers, faisant au moins trois morts et 81 disparus selon un bilan officiel provisoire. Quelques heures après le drame, les secouristes fouillaient toujours le site, réduit à une montagne de gravats et un enchevêtrement de blocs de béton et de poutres d’acier déformées. “Je crains que de nombreuses vies aient été perdues. Nous n’avons jamais connu de tremblement de terre aussi dévastateur”, témoigne à l’AFP Worapat Sukthai, chef adjoint de la police du district de Bang Sue où s’est écroulé le bâtiment et qui a entendu des hurlements.”J’ai entendu des gens appeler à l’aide, dire +aidez-moi+”, dit-il. “Nous pensons que des centaines de personnes sont blessées”.L’épicentre du séisme a été localisé à environ un millier de kilomètres de Bangkok et la vingtaine de millions d’habitants de son agglomération.D’une magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter, le tremblement de terre a pris les riverains par surprise à l’heure de la pause déjeuner. Il était 13h20 locales (06h20 GMT) quand le sol s’est mis à trembler pendant de longues secondes.Dans le centre, les centres commerciaux et les immeubles de bureaux se sont immédiatement vidés sans qu’aucune alerte soit émise et de nombreux Bangkokiens ont ensuite attendu dans la rue, sous un soleil de plomb, avec la crainte qu’une réplique ne survienne.- “Instinctif” -Hongsinunt travaille dans une tour d’une vingtaine d’étages et a fui son bureau: “Au début, je me suis senti malade, comme si j’avais la nausée ou si j’allais m’évanouir. Puis j’ai remarqué que les lumières bougeaient”, dit-il.”Je faisais mes courses dans un centre commercial quand j’ai vu des panneaux bouger, donc je me suis précipité dehors”, raconte aussi Attapong Sukyimnoi, un courtier. “Je savais que je devais trouver un espace ouvert, c’était instinctif.”La Première ministre Paetongtarn Shinawatra a déclaré l’état d’urgence dans la capitale, même si l’aéroport continue de fonctionner. La Bourse de Bangkok a aussi suspendu ses activités. Plus de cinq heures après le séisme, le métro aérien restait à l’arrêt et Bangkok paralysée par d’énormes embouteillages. Les secousses ont fait déborder les piscines de plusieurs immeubles d’habitation, selon des images partagées sur les réseaux sociaux, qui font aussi apparaître toute sorte de dégâts matériels. Le gouverneur de la capitale a appelé les habitants à informer d’éventuelles fissures à leur domicile.Interrogé par l’AFP, un scientifique du centre de sismologie de Strabsourg en France a souligné qu’il était “anormal” d’avoir des dégâts à une distance aussi éloignée de l’épicentre du séisme mais “sans doute” liés à la fragilité de certains bâtiments.  Des scènes de panique similaires ont surpris Chiang Mai, la deuxième ville du pays et porte d’entrée du nord montagneux prisée des touristes. Baitoey Pradit Sa On, réceptionniste dans un hôtel, a vu que tous les clients s’étaient précipités vers la sortie. “C’était chaotique, même l’eau a été projetée hors de la piscine”, dit-elle, en montrant la zone mouillée autour du bassin.

Polluants éternels: Eau de Paris veut faire payer les pollueurs

Faire appliquer le principe “pollueur-payeur”: la régie chargée de l’eau à Paris a porté plainte contre X pour pollution de son réseau d’eau potable aux polluants éternels (ou PFAS), afin que les fabricants de ces substances supportent le surcoût de la décontamination.”Le combat ne fait que commencer contre les responsables de ce scandale sanitaire. Ce n’est pas aux usagers de payer la facture”, a estimé la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, à l’origine de la plainte déposée vendredi par la régie municipale Eau de Paris au tribunal judiciaire.Celle-ci vise “les délits de pollution des eaux, de pollution des sols par abandon de déchets et de dégradation substantielle à l’environnement”, selon les motifs de la plainte contre X consultés par l’AFP.Le but est d’identifier les responsabilités des producteurs des substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dits PFAS ou polluants éternels, d’origine industrielle ou agricole, pour les faire contribuer au financement de la dépollution de l’eau du robinet des Parisiens.Ces coûts, évalués à “plusieurs dizaines de millions d’euros”, “ont largement augmenté ces dernières années et sont portés intégralement par les usagers à travers leurs factures d’eau”, a dénoncé auprès de l’AFP Dan Lert, le président d’Eau de Paris, chargée de l’approvisionnement et de la distribution de l’eau dans la capitale. L’eau potable distribuée à Paris est “100% conforme aux normes sanitaires, grâce aux traitements mis en place, et va le rester en 2026”, a tenu à rassurer le responsable, également adjoint écologiste à la maire en charge de la transition écologique, de l’eau et de l’énergie.La régie publique a cependant détecté la présence d’un PFAS non réglementé dans son réseau d’adduction, le TFA, “qui n’est pas intégré au contrôle sanitaire” selon l’élu.En outre, à partir d’avril, les 20 PFAS réglementés seront intégrés au contrôle de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, ce qui obligera Eau de Paris à “facturer la réalisation de 147 prélèvements supplémentaires sur ses ressources et son réseau en complément de son auto-surveillance”, détaille la plainte.”On ne peut pas aujourd’hui faire peser sur les distributeurs d’eau la responsabilité de cette pollution qui, jusqu’ici, n’était pas suivie, pas réglementée et est très complexe à traiter”, a réagi auprès de l’AFP Alexis Guilpart, chargé des questions d’eau à France Nature Environnement (FNE). Il a salué la démarche d’Eau de Paris, susceptible de mettre le producteur de la pollution “face à ses responsabilités”.- Origines multiples -Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits (emballages, textiles, ustensiles de cuisine…), les substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dites PFAS, s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Eau de Paris fait valoir “la multiplicité” des origines possibles de ces pollutions dans les périmètres de captage: les pesticides, mais aussi les industries polluantes classées pour la protection de l’environnement (ICPE, susceptible de créer des risques pour les tiers et riverains et/ou de provoquer des pollutions ou nuisances vis-à-vis de l’environnement).La contamination concerne “un périmètre très large”, a reconnu Dan Lert, puisque l’eau du robinet des Parisiens provient à 50% d’eaux de surface de la Seine et de la Marne et 50% de nappes souterraines situées en Bourgogne, en Seine-et-Marne et en Normandie.La plainte vise aussi à réparer une préjudice moral pour “atteinte à la réputation” du distributeur, étant donné “qu’à chaque révélation sur les pollutions de la ressource en eau, la confiance dans l’eau du robinet se dégrade”, fait valoir le président d’Eau de Paris. “C’est un moyen de mettre les autorités nationales face à leurs responsabilités dans la prévention des pollutions futures”, a-t-il poursuivi, jugeant que l’État n’était “pas à la hauteur”.Début mars, Anne Hidalgo avait adressé un courrier à la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher pour demander à l’État “d’interdire les PFAS afin de prévenir leur dissémination dans l’environnement”.Eau de Paris produit en moyenne 480.000 mètres cubes d’eau par jour afin d’approvisionner les plus de 2,1 millions habitants de la capitale, pour une consommation journalière moyenne de 120 litres par personne.

Polluants éternels: Eau de Paris veut faire payer les pollueurs

Faire appliquer le principe “pollueur-payeur”: la régie chargée de l’eau à Paris a porté plainte contre X pour pollution de son réseau d’eau potable aux polluants éternels (ou PFAS), afin que les fabricants de ces substances supportent le surcoût de la décontamination.”Le combat ne fait que commencer contre les responsables de ce scandale sanitaire. Ce n’est pas aux usagers de payer la facture”, a estimé la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, à l’origine de la plainte déposée vendredi par la régie municipale Eau de Paris au tribunal judiciaire.Celle-ci vise “les délits de pollution des eaux, de pollution des sols par abandon de déchets et de dégradation substantielle à l’environnement”, selon les motifs de la plainte contre X consultés par l’AFP.Le but est d’identifier les responsabilités des producteurs des substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dits PFAS ou polluants éternels, d’origine industrielle ou agricole, pour les faire contribuer au financement de la dépollution de l’eau du robinet des Parisiens.Ces coûts, évalués à “plusieurs dizaines de millions d’euros”, “ont largement augmenté ces dernières années et sont portés intégralement par les usagers à travers leurs factures d’eau”, a dénoncé auprès de l’AFP Dan Lert, le président d’Eau de Paris, chargée de l’approvisionnement et de la distribution de l’eau dans la capitale. L’eau potable distribuée à Paris est “100% conforme aux normes sanitaires, grâce aux traitements mis en place, et va le rester en 2026”, a tenu à rassurer le responsable, également adjoint écologiste à la maire en charge de la transition écologique, de l’eau et de l’énergie.La régie publique a cependant détecté la présence d’un PFAS non réglementé dans son réseau d’adduction, le TFA, “qui n’est pas intégré au contrôle sanitaire” selon l’élu.En outre, à partir d’avril, les 20 PFAS réglementés seront intégrés au contrôle de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, ce qui obligera Eau de Paris à “facturer la réalisation de 147 prélèvements supplémentaires sur ses ressources et son réseau en complément de son auto-surveillance”, détaille la plainte.”On ne peut pas aujourd’hui faire peser sur les distributeurs d’eau la responsabilité de cette pollution qui, jusqu’ici, n’était pas suivie, pas réglementée et est très complexe à traiter”, a réagi auprès de l’AFP Alexis Guilpart, chargé des questions d’eau à France Nature Environnement (FNE). Il a salué la démarche d’Eau de Paris, susceptible de mettre le producteur de la pollution “face à ses responsabilités”.- Origines multiples -Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits (emballages, textiles, ustensiles de cuisine…), les substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dites PFAS, s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Eau de Paris fait valoir “la multiplicité” des origines possibles de ces pollutions dans les périmètres de captage: les pesticides, mais aussi les industries polluantes classées pour la protection de l’environnement (ICPE, susceptible de créer des risques pour les tiers et riverains et/ou de provoquer des pollutions ou nuisances vis-à-vis de l’environnement).La contamination concerne “un périmètre très large”, a reconnu Dan Lert, puisque l’eau du robinet des Parisiens provient à 50% d’eaux de surface de la Seine et de la Marne et 50% de nappes souterraines situées en Bourgogne, en Seine-et-Marne et en Normandie.La plainte vise aussi à réparer une préjudice moral pour “atteinte à la réputation” du distributeur, étant donné “qu’à chaque révélation sur les pollutions de la ressource en eau, la confiance dans l’eau du robinet se dégrade”, fait valoir le président d’Eau de Paris. “C’est un moyen de mettre les autorités nationales face à leurs responsabilités dans la prévention des pollutions futures”, a-t-il poursuivi, jugeant que l’État n’était “pas à la hauteur”.Début mars, Anne Hidalgo avait adressé un courrier à la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher pour demander à l’État “d’interdire les PFAS afin de prévenir leur dissémination dans l’environnement”.Eau de Paris produit en moyenne 480.000 mètres cubes d’eau par jour afin d’approvisionner les plus de 2,1 millions habitants de la capitale, pour une consommation journalière moyenne de 120 litres par personne.

Polluants éternels: Eau de Paris veut faire payer les pollueurs

Faire appliquer le principe “pollueur-payeur”: la régie chargée de l’eau à Paris a porté plainte contre X pour pollution de son réseau d’eau potable aux polluants éternels (ou PFAS), afin que les fabricants de ces substances supportent le surcoût de la décontamination.”Le combat ne fait que commencer contre les responsables de ce scandale sanitaire. Ce n’est pas aux usagers de payer la facture”, a estimé la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, à l’origine de la plainte déposée vendredi par la régie municipale Eau de Paris au tribunal judiciaire.Celle-ci vise “les délits de pollution des eaux, de pollution des sols par abandon de déchets et de dégradation substantielle à l’environnement”, selon les motifs de la plainte contre X consultés par l’AFP.Le but est d’identifier les responsabilités des producteurs des substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dits PFAS ou polluants éternels, d’origine industrielle ou agricole, pour les faire contribuer au financement de la dépollution de l’eau du robinet des Parisiens.Ces coûts, évalués à “plusieurs dizaines de millions d’euros”, “ont largement augmenté ces dernières années et sont portés intégralement par les usagers à travers leurs factures d’eau”, a dénoncé auprès de l’AFP Dan Lert, le président d’Eau de Paris, chargée de l’approvisionnement et de la distribution de l’eau dans la capitale. L’eau potable distribuée à Paris est “100% conforme aux normes sanitaires, grâce aux traitements mis en place, et va le rester en 2026”, a tenu à rassurer le responsable, également adjoint écologiste à la maire en charge de la transition écologique, de l’eau et de l’énergie.La régie publique a cependant détecté la présence d’un PFAS non réglementé dans son réseau d’adduction, le TFA, “qui n’est pas intégré au contrôle sanitaire” selon l’élu.En outre, à partir d’avril, les 20 PFAS réglementés seront intégrés au contrôle de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, ce qui obligera Eau de Paris à “facturer la réalisation de 147 prélèvements supplémentaires sur ses ressources et son réseau en complément de son auto-surveillance”, détaille la plainte.”On ne peut pas aujourd’hui faire peser sur les distributeurs d’eau la responsabilité de cette pollution qui, jusqu’ici, n’était pas suivie, pas réglementée et est très complexe à traiter”, a réagi auprès de l’AFP Alexis Guilpart, chargé des questions d’eau à France Nature Environnement (FNE). Il a salué la démarche d’Eau de Paris, susceptible de mettre le producteur de la pollution “face à ses responsabilités”.- Origines multiples -Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits (emballages, textiles, ustensiles de cuisine…), les substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dites PFAS, s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Eau de Paris fait valoir “la multiplicité” des origines possibles de ces pollutions dans les périmètres de captage: les pesticides, mais aussi les industries polluantes classées pour la protection de l’environnement (ICPE, susceptible de créer des risques pour les tiers et riverains et/ou de provoquer des pollutions ou nuisances vis-à-vis de l’environnement).La contamination concerne “un périmètre très large”, a reconnu Dan Lert, puisque l’eau du robinet des Parisiens provient à 50% d’eaux de surface de la Seine et de la Marne et 50% de nappes souterraines situées en Bourgogne, en Seine-et-Marne et en Normandie.La plainte vise aussi à réparer une préjudice moral pour “atteinte à la réputation” du distributeur, étant donné “qu’à chaque révélation sur les pollutions de la ressource en eau, la confiance dans l’eau du robinet se dégrade”, fait valoir le président d’Eau de Paris. “C’est un moyen de mettre les autorités nationales face à leurs responsabilités dans la prévention des pollutions futures”, a-t-il poursuivi, jugeant que l’État n’était “pas à la hauteur”.Début mars, Anne Hidalgo avait adressé un courrier à la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher pour demander à l’État “d’interdire les PFAS afin de prévenir leur dissémination dans l’environnement”.Eau de Paris produit en moyenne 480.000 mètres cubes d’eau par jour afin d’approvisionner les plus de 2,1 millions habitants de la capitale, pour une consommation journalière moyenne de 120 litres par personne.

Polluants éternels: Eau de Paris veut faire payer les pollueurs

Faire appliquer le principe “pollueur-payeur”: la régie chargée de l’eau à Paris a porté plainte contre X pour pollution de son réseau d’eau potable aux polluants éternels (ou PFAS), afin que les fabricants de ces substances supportent le surcoût de la décontamination.”Le combat ne fait que commencer contre les responsables de ce scandale sanitaire. Ce n’est pas aux usagers de payer la facture”, a estimé la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, à l’origine de la plainte déposée vendredi par la régie municipale Eau de Paris au tribunal judiciaire.Celle-ci vise “les délits de pollution des eaux, de pollution des sols par abandon de déchets et de dégradation substantielle à l’environnement”, selon les motifs de la plainte contre X consultés par l’AFP.Le but est d’identifier les responsabilités des producteurs des substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dits PFAS ou polluants éternels, d’origine industrielle ou agricole, pour les faire contribuer au financement de la dépollution de l’eau du robinet des Parisiens.Ces coûts, évalués à “plusieurs dizaines de millions d’euros”, “ont largement augmenté ces dernières années et sont portés intégralement par les usagers à travers leurs factures d’eau”, a dénoncé auprès de l’AFP Dan Lert, le président d’Eau de Paris, chargée de l’approvisionnement et de la distribution de l’eau dans la capitale. L’eau potable distribuée à Paris est “100% conforme aux normes sanitaires, grâce aux traitements mis en place, et va le rester en 2026”, a tenu à rassurer le responsable, également adjoint écologiste à la maire en charge de la transition écologique, de l’eau et de l’énergie.La régie publique a cependant détecté la présence d’un PFAS non réglementé dans son réseau d’adduction, le TFA, “qui n’est pas intégré au contrôle sanitaire” selon l’élu.En outre, à partir d’avril, les 20 PFAS réglementés seront intégrés au contrôle de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, ce qui obligera Eau de Paris à “facturer la réalisation de 147 prélèvements supplémentaires sur ses ressources et son réseau en complément de son auto-surveillance”, détaille la plainte.”On ne peut pas aujourd’hui faire peser sur les distributeurs d’eau la responsabilité de cette pollution qui, jusqu’ici, n’était pas suivie, pas réglementée et est très complexe à traiter”, a réagi auprès de l’AFP Alexis Guilpart, chargé des questions d’eau à France Nature Environnement (FNE). Il a salué la démarche d’Eau de Paris, susceptible de mettre le producteur de la pollution “face à ses responsabilités”.- Origines multiples -Quasi indestructibles et présentes dans quantité d’objets et de produits (emballages, textiles, ustensiles de cuisine…), les substances chimiques “per- et polyfluoroalkylées”, dites PFAS, s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, l’eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang et les tissus des reins ou du foie.Eau de Paris fait valoir “la multiplicité” des origines possibles de ces pollutions dans les périmètres de captage: les pesticides, mais aussi les industries polluantes classées pour la protection de l’environnement (ICPE, susceptible de créer des risques pour les tiers et riverains et/ou de provoquer des pollutions ou nuisances vis-à-vis de l’environnement).La contamination concerne “un périmètre très large”, a reconnu Dan Lert, puisque l’eau du robinet des Parisiens provient à 50% d’eaux de surface de la Seine et de la Marne et 50% de nappes souterraines situées en Bourgogne, en Seine-et-Marne et en Normandie.La plainte vise aussi à réparer une préjudice moral pour “atteinte à la réputation” du distributeur, étant donné “qu’à chaque révélation sur les pollutions de la ressource en eau, la confiance dans l’eau du robinet se dégrade”, fait valoir le président d’Eau de Paris. “C’est un moyen de mettre les autorités nationales face à leurs responsabilités dans la prévention des pollutions futures”, a-t-il poursuivi, jugeant que l’État n’était “pas à la hauteur”.Début mars, Anne Hidalgo avait adressé un courrier à la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher pour demander à l’État “d’interdire les PFAS afin de prévenir leur dissémination dans l’environnement”.Eau de Paris produit en moyenne 480.000 mètres cubes d’eau par jour afin d’approvisionner les plus de 2,1 millions habitants de la capitale, pour une consommation journalière moyenne de 120 litres par personne.