UK-France migrant returns deal to take effectTue, 05 Aug 2025 17:53:45 GMT

A “one-in, one-out” deal in which Britain can return some migrants who cross the Channel in small boats back to France will come into force on Wednesday, the UK government has announced.The interior ministry said that British authorities were “operationally ready” and that migrant detentions were expected to begin “within days” following the ratification of …

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Israël prépare la suite à Gaza, Netanyahu veut la défaite totale du Hamas

Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.  “Il est nécessaire de vaincre totalement l’ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n’abandonnons aucune de ces missions”, a affirmé M. Netanyahu lors d’une visite sur une base militaire.Dans l’après-midi, il a tenu une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”, selon les services du Premier ministre.Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet “au centre” de l’agenda international. La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.- “Tsahal prêt” à agir -Plusieurs ministres “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. Israël doit prendre “toutes les mesures nécessaires pour vaincre le Hamas” à Gaza, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz. Comme d’autres médias, le quotidien Maariv souligne que “cette décision dramatique” signifie que l’armée va “commencer à combattre dans des zones” où elle s’est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des zones à fortes concentration de civils.Des médias spéculent sur une “tactique de négociation” ou une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.  “Tsahal est prêt à mettre en œuvre toute décision prise” par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre, à l’issue de la réunion de mardi soir.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages du 7 octobre, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international, de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacée de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndlr: Israël) et des Américains”, a commenté à l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, après l’échec des dernières négociations en juillet.Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit prêt mardi à apporter aux otages “des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles”. “Bien que le CICR maintienne un dialogue constant avec l’ensemble des parties, il ne participe pas aux négociations”, a souligné l’organisation.- Vivres, business et espions -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées mardi dans les opérations israéliennes.A Khan Younès (sud), des images de l’AFP montrent des Palestiniens fouillant des tentes éventrées après une frappe nocturne dans un camp de déplacés. Adham Mohammad Younes décrit une “scène terrifiante”. “Il n’y a aucune sécurité à Gaza, tout le monde est exposé à la mort”, s’indigne ce trentenaire. Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter” l’aide “tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l’aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l’aide dans le territoire en mai. La GHF “est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international”, ont estimé les experts, pointant “l’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës”.

Israël prépare la suite à Gaza, Netanyahu veut la défaite totale du Hamas

Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.  “Il est nécessaire de vaincre totalement l’ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n’abandonnons aucune de ces missions”, a affirmé M. Netanyahu lors d’une visite sur une base militaire.Dans l’après-midi, il a tenu une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”, selon les services du Premier ministre.Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet “au centre” de l’agenda international. La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.- “Tsahal prêt” à agir -Plusieurs ministres “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. Israël doit prendre “toutes les mesures nécessaires pour vaincre le Hamas” à Gaza, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz. Comme d’autres médias, le quotidien Maariv souligne que “cette décision dramatique” signifie que l’armée va “commencer à combattre dans des zones” où elle s’est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des zones à fortes concentration de civils.Des médias spéculent sur une “tactique de négociation” ou une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.  “Tsahal est prêt à mettre en œuvre toute décision prise” par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre, à l’issue de la réunion de mardi soir.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages du 7 octobre, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international, de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacée de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndlr: Israël) et des Américains”, a commenté à l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, après l’échec des dernières négociations en juillet.Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit prêt mardi à apporter aux otages “des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles”. “Bien que le CICR maintienne un dialogue constant avec l’ensemble des parties, il ne participe pas aux négociations”, a souligné l’organisation.- Vivres, business et espions -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées mardi dans les opérations israéliennes.A Khan Younès (sud), des images de l’AFP montrent des Palestiniens fouillant des tentes éventrées après une frappe nocturne dans un camp de déplacés. Adham Mohammad Younes décrit une “scène terrifiante”. “Il n’y a aucune sécurité à Gaza, tout le monde est exposé à la mort”, s’indigne ce trentenaire. Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter” l’aide “tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l’aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l’aide dans le territoire en mai. La GHF “est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international”, ont estimé les experts, pointant “l’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës”.

Standing on White House roof, Trump jokes about installing missiles

Donald Trump made an unexpected appearance Tuesday on a White House rooftop and joked about installing nuclear missiles at a time of escalating tensions with Russia.The US president, flanked by bodyguards and under the protection of snipers, strolled for 20 minutes on the flat roof above the press room as he looked across to the site of his proposed new ballroom.Asked why he was on the roof, he replied he was just “taking a little walk.”Quizzed about what he intended to build, he joked “nuclear missiles,” before appearing to mimic the launch of a weapon with his arm.The United States and Russia have engaged in heated rhetoric for several days. Trump last week ordered the deployment of two nuclear submarines near Russia in response to remarks he deemed provocative by former Russian president Dmitri Medvedev.- $200 million project -With his planned ballroom and other projects, Trump is determined to leave an imprint on the White House, drawing inspiration from the opulent style of his private properties.He has paved the lawn of the famous Rose Garden and adorned the Oval Office with lavish golden ornamentation.The 79-year-old leader recently announced plans for the ballroom, in what is shaping up to be the most significant project at 1600 Pennsylvania Avenue in over a century.He has vowed that he — with perhaps some help from private donors — would pay for all the work, estimated at $200 million.”It’s just another way to spend my money for the country,” he said Tuesday.A former reality TV host, Trump is known for his public appearances that are half-comical, half-provocative, delighting his supporters and providing television networks with the images they relish.In 2015, he announced his presidential candidacy after slowly descending a golden escalator. And during the last presidential campaign, he staged photo ops in a garbage truck cabin and served fries in a McDonald’s restaurant.

100 missing after flash flood washes out Indian Himalayan town

A flash flood driving a torrent of mud smashed into a town in India’s Himalayan region on Tuesday, killing at least four people with around 100 others missing.The roaring waters tore down a narrow mountain valley, demolishing buildings as the flood barrelled into the town of Dharali in Uttarakhand state.”It is a serious situation,” Minister of State for Defence Sanjay Seth told the Press Trust of India (PTI) news agency.”We have received information about four deaths and around 100 people missing. We pray for their safety.”Videos broadcast on Indian media showed a terrifying surge of muddy water sweeping away multi-storey apartment blocks in the tourist region.Several people could be seen running before being engulfed by the dark waves of debris that uprooted entire buildings.Uttarakhand State Chief Minister Pushkar Singh Dhami said rescue teams had been deployed “on a war footing”.- ‘Wake-up call’ -India’s army said 150 troops had reached the town, helping rescue around 20 people who had survived the wall of freezing sludge.”A massive mudslide struck Dharali… triggering a sudden flow of debris and water through the settlement,” the army said.Images released by the army, taken from the site after the main torrent had passed, showed a river of slow-moving mud.A wide swath of the town was swamped by deep debris. In places, the mud lapped at the rooftops of houses.State Disaster Response Force commander Arpan Yaduvanshi said the mud was 50 feet (15 metres) deep in places, swamping some buildings entirely.”Search and rescue efforts are ongoing, with all available resources being deployed to locate and evacuate any remaining stranded persons,” army spokesman Suneel Bartwal said.Prime Minister Narendra Modi expressed his condolences in a statement, and said that “no stone is being left unturned in providing assistance”.Chief Minister Dhami said the flood was caused by a sudden and intense “cloudburst”, calling the destruction “extremely sad and distressing”.The India Meteorological Department issued a red alert warning for the area, saying it had recorded “extremely heavy” rainfall of around 21 centimetres (eight inches) in isolated parts of Uttarakhand.Deadly floods and landslides are common during the monsoon season from June to September, but experts say climate change, coupled with urbanisation, is increasing their frequency and severity.The UN’s World Meteorological Organization said last year that increasingly intense floods and droughts are a “distress signal” of what is to come as climate change makes the planet’s water cycle ever more unpredictable.”The devastating loss… must be our final wake-up call”, said climate activist Harjeet Singh, from the Satat Sampada Climate Foundation in New Delhi.”This tragedy is a deadly cocktail”, he added.”Global warming is super-charging our monsoons with extreme rain, while on the ground, our own policies of cutting hills; unscientific, unsustainable, and reckless construction; and choking rivers for so-called ‘development’ are destroying our natural defences.”

“FB Direct”: Bayrou lance une série de vidéos estivale pour convaincre du bien-fondé de son plan budgétaire

François Bayrou a inauguré mardi, par une vidéo postée sur Youtube, une opération de “communication directe” avec les Français, censée durer jusqu’au mois de septembre, pour les convaincre du bien-fondé des mesures de redressement des finances publiques annoncées dans le cadre des budgets 2026.”Le but de cette communication directe que je vous propose, c’est que vous vous forgiez vous-mêmes votre propre opinion. (…) Ma certitude, c’est qu’il n’y a pas d’autre chemin que cet effort supportable et choisi. Nous sommes un peuple qui s’est relevé de bien des choses. On est tout à fait capable de vaincre cet obstacle-là. Mais c’est maintenant que ça se joue et c’est vous qui allez décider de cela”, explique le Premier ministre dans cette vidéo de quelque 8 minutes, intitulée “FB Direct”.Invoquant régulièrement l’exemple de Pierre Mendès France –qui rendait compte de son action de chef du gouvernement (1954-1955) à la radio nationale–, M. Bayrou rééditera l’exercice quotidiennement, déclinant jusqu’au début du mois de septembre les différents enjeux des textes financiers qui seront examinés au Parlement à partir d’octobre.”Ca n’est pas une épreuve de force entre le pouvoir, les pouvoirs et les Français”. “Ma conviction, c’est qu’on ne peut réaliser des changements aussi importants, aussi profonds et aussi bienfaisants sans les Français, jamais sans les Français. Et c’est tout le but de cet échange”, a-t-il expliqué mardi.Les internautes pourront, à partir de la semaine prochaine, poser des questions et formuler des propositions, auxquelles le Premier ministre répondra, alors que le député Insoumis Antoine Léaument a raillé l’impossibilité de poster des commentaires sous cette première vidéo primo-ministérielle.”On peut améliorer, rééquilibrer. Je suis ouvert à toutes les propositions. Mais si nous n’acceptons pas la dimension de cet effort, alors je vous le dis, quels que soient les gouvernements qui suivront, nous serons contraints, obligés, forcés de le faire par le fait que nous ne trouverons plus de prêteurs”, a averti M. Bayrou.Dépourvu de majorité à l’Assemblée, menacé de censure par la gauche et le Rassemblement national, le Premier ministre a présenté le 15 juillet les grandes lignes de cet effort budgétaire.- “Livrer bataille auprès des Français” -Il a notamment prôné le gel de la plupart des dépenses de l’État en 2026 au niveau de 2025, une “année blanche” gelant le barème des impôts, des prestations sociales et des retraites, ou encore la suppression de deux jours fériés.”Aujourd’hui, il n’y a pas de demain. On ne peut pas repousser à demain quand on a atteint la somme de dettes de, écoutez bien, 3.400 milliards d’euros”. “Si nous ne décidons pas de nous ressaisir, alors c’est que nous sommes irresponsables devant nos enfants. Ce que je refuse, pas seulement par principe, mais parce que c’est complètement immoral”, a-t-il dit.Une manière de jouer l’opinion contre les politiques ? “On ne peut pas prétendre que je sois hostile aux organisations politiques ou parlementaires: j’en ai fondées, j’en préside depuis longtemps. Mais je sais que les conservatismes sont très forts dès l’instant qu’on s’approche des élections. A plus forte raison quand il n’y a pas de majorité. A plus forte raison quand on est comme maintenant dans des temps tourmentés”, a répondu M. Bayrou, interrogé par l’AFP.”Je sais que le réflexe le plus facile et donc le plus tentant c’est de refuser les efforts, de refuser de participer. Et il n’y a qu’auprès des Français qu’on peut livrer cette bataille”, a-t-il ajouté.Deux mois pour convaincre avant l’épreuve parlementaire ? “Pour lui ce n’est que du gain. Il n’est pas populaire, tout le monde pense qu’il est en fin de CDD, que c’est sa dernière rentrée. Il a donc deux solutions : soit se dire +c’est foutu+, soit +foutu pour foutu, je vais jusqu’au bout de la responsabilité et de la pédagogie+”, estime un communicant macroniste.”Il pourra dire: +j’ai alerté, j’ai fait un discours le 15 juillet, j’ai parlé aux Français tout l’été, j’ai parlé à la classe politique à la rentrée, moi j’ai fait le maximum+. Il peut réussir à faire émerger le sujet”, ajoute-t-on de même source.

“FB Direct”: Bayrou lance une série de vidéos estivale pour convaincre du bien-fondé de son plan budgétaire

François Bayrou a inauguré mardi, par une vidéo postée sur Youtube, une opération de “communication directe” avec les Français, censée durer jusqu’au mois de septembre, pour les convaincre du bien-fondé des mesures de redressement des finances publiques annoncées dans le cadre des budgets 2026.”Le but de cette communication directe que je vous propose, c’est que vous vous forgiez vous-mêmes votre propre opinion. (…) Ma certitude, c’est qu’il n’y a pas d’autre chemin que cet effort supportable et choisi. Nous sommes un peuple qui s’est relevé de bien des choses. On est tout à fait capable de vaincre cet obstacle-là. Mais c’est maintenant que ça se joue et c’est vous qui allez décider de cela”, explique le Premier ministre dans cette vidéo de quelque 8 minutes, intitulée “FB Direct”.Invoquant régulièrement l’exemple de Pierre Mendès France –qui rendait compte de son action de chef du gouvernement (1954-1955) à la radio nationale–, M. Bayrou rééditera l’exercice quotidiennement, déclinant jusqu’au début du mois de septembre les différents enjeux des textes financiers qui seront examinés au Parlement à partir d’octobre.”Ca n’est pas une épreuve de force entre le pouvoir, les pouvoirs et les Français”. “Ma conviction, c’est qu’on ne peut réaliser des changements aussi importants, aussi profonds et aussi bienfaisants sans les Français, jamais sans les Français. Et c’est tout le but de cet échange”, a-t-il expliqué mardi.Les internautes pourront, à partir de la semaine prochaine, poser des questions et formuler des propositions, auxquelles le Premier ministre répondra, alors que le député Insoumis Antoine Léaument a raillé l’impossibilité de poster des commentaires sous cette première vidéo primo-ministérielle.”On peut améliorer, rééquilibrer. Je suis ouvert à toutes les propositions. Mais si nous n’acceptons pas la dimension de cet effort, alors je vous le dis, quels que soient les gouvernements qui suivront, nous serons contraints, obligés, forcés de le faire par le fait que nous ne trouverons plus de prêteurs”, a averti M. Bayrou.Dépourvu de majorité à l’Assemblée, menacé de censure par la gauche et le Rassemblement national, le Premier ministre a présenté le 15 juillet les grandes lignes de cet effort budgétaire.- “Livrer bataille auprès des Français” -Il a notamment prôné le gel de la plupart des dépenses de l’État en 2026 au niveau de 2025, une “année blanche” gelant le barème des impôts, des prestations sociales et des retraites, ou encore la suppression de deux jours fériés.”Aujourd’hui, il n’y a pas de demain. On ne peut pas repousser à demain quand on a atteint la somme de dettes de, écoutez bien, 3.400 milliards d’euros”. “Si nous ne décidons pas de nous ressaisir, alors c’est que nous sommes irresponsables devant nos enfants. Ce que je refuse, pas seulement par principe, mais parce que c’est complètement immoral”, a-t-il dit.Une manière de jouer l’opinion contre les politiques ? “On ne peut pas prétendre que je sois hostile aux organisations politiques ou parlementaires: j’en ai fondées, j’en préside depuis longtemps. Mais je sais que les conservatismes sont très forts dès l’instant qu’on s’approche des élections. A plus forte raison quand il n’y a pas de majorité. A plus forte raison quand on est comme maintenant dans des temps tourmentés”, a répondu M. Bayrou, interrogé par l’AFP.”Je sais que le réflexe le plus facile et donc le plus tentant c’est de refuser les efforts, de refuser de participer. Et il n’y a qu’auprès des Français qu’on peut livrer cette bataille”, a-t-il ajouté.Deux mois pour convaincre avant l’épreuve parlementaire ? “Pour lui ce n’est que du gain. Il n’est pas populaire, tout le monde pense qu’il est en fin de CDD, que c’est sa dernière rentrée. Il a donc deux solutions : soit se dire +c’est foutu+, soit +foutu pour foutu, je vais jusqu’au bout de la responsabilité et de la pédagogie+”, estime un communicant macroniste.”Il pourra dire: +j’ai alerté, j’ai fait un discours le 15 juillet, j’ai parlé aux Français tout l’été, j’ai parlé à la classe politique à la rentrée, moi j’ai fait le maximum+. Il peut réussir à faire émerger le sujet”, ajoute-t-on de même source.

“FB Direct”: Bayrou lance une série de vidéos estivale pour convaincre du bien-fondé de son plan budgétaire

François Bayrou a inauguré mardi, par une vidéo postée sur Youtube, une opération de “communication directe” avec les Français, censée durer jusqu’au mois de septembre, pour les convaincre du bien-fondé des mesures de redressement des finances publiques annoncées dans le cadre des budgets 2026.”Le but de cette communication directe que je vous propose, c’est que vous vous forgiez vous-mêmes votre propre opinion. (…) Ma certitude, c’est qu’il n’y a pas d’autre chemin que cet effort supportable et choisi. Nous sommes un peuple qui s’est relevé de bien des choses. On est tout à fait capable de vaincre cet obstacle-là. Mais c’est maintenant que ça se joue et c’est vous qui allez décider de cela”, explique le Premier ministre dans cette vidéo de quelque 8 minutes, intitulée “FB Direct”.Invoquant régulièrement l’exemple de Pierre Mendès France –qui rendait compte de son action de chef du gouvernement (1954-1955) à la radio nationale–, M. Bayrou rééditera l’exercice quotidiennement, déclinant jusqu’au début du mois de septembre les différents enjeux des textes financiers qui seront examinés au Parlement à partir d’octobre.”Ca n’est pas une épreuve de force entre le pouvoir, les pouvoirs et les Français”. “Ma conviction, c’est qu’on ne peut réaliser des changements aussi importants, aussi profonds et aussi bienfaisants sans les Français, jamais sans les Français. Et c’est tout le but de cet échange”, a-t-il expliqué mardi.Les internautes pourront, à partir de la semaine prochaine, poser des questions et formuler des propositions, auxquelles le Premier ministre répondra, alors que le député Insoumis Antoine Léaument a raillé l’impossibilité de poster des commentaires sous cette première vidéo primo-ministérielle.”On peut améliorer, rééquilibrer. Je suis ouvert à toutes les propositions. Mais si nous n’acceptons pas la dimension de cet effort, alors je vous le dis, quels que soient les gouvernements qui suivront, nous serons contraints, obligés, forcés de le faire par le fait que nous ne trouverons plus de prêteurs”, a averti M. Bayrou.Dépourvu de majorité à l’Assemblée, menacé de censure par la gauche et le Rassemblement national, le Premier ministre a présenté le 15 juillet les grandes lignes de cet effort budgétaire.- “Livrer bataille auprès des Français” -Il a notamment prôné le gel de la plupart des dépenses de l’État en 2026 au niveau de 2025, une “année blanche” gelant le barème des impôts, des prestations sociales et des retraites, ou encore la suppression de deux jours fériés.”Aujourd’hui, il n’y a pas de demain. On ne peut pas repousser à demain quand on a atteint la somme de dettes de, écoutez bien, 3.400 milliards d’euros”. “Si nous ne décidons pas de nous ressaisir, alors c’est que nous sommes irresponsables devant nos enfants. Ce que je refuse, pas seulement par principe, mais parce que c’est complètement immoral”, a-t-il dit.Une manière de jouer l’opinion contre les politiques ? “On ne peut pas prétendre que je sois hostile aux organisations politiques ou parlementaires: j’en ai fondées, j’en préside depuis longtemps. Mais je sais que les conservatismes sont très forts dès l’instant qu’on s’approche des élections. A plus forte raison quand il n’y a pas de majorité. A plus forte raison quand on est comme maintenant dans des temps tourmentés”, a répondu M. Bayrou, interrogé par l’AFP.”Je sais que le réflexe le plus facile et donc le plus tentant c’est de refuser les efforts, de refuser de participer. Et il n’y a qu’auprès des Français qu’on peut livrer cette bataille”, a-t-il ajouté.Deux mois pour convaincre avant l’épreuve parlementaire ? “Pour lui ce n’est que du gain. Il n’est pas populaire, tout le monde pense qu’il est en fin de CDD, que c’est sa dernière rentrée. Il a donc deux solutions : soit se dire +c’est foutu+, soit +foutu pour foutu, je vais jusqu’au bout de la responsabilité et de la pédagogie+”, estime un communicant macroniste.”Il pourra dire: +j’ai alerté, j’ai fait un discours le 15 juillet, j’ai parlé aux Français tout l’été, j’ai parlé à la classe politique à la rentrée, moi j’ai fait le maximum+. Il peut réussir à faire émerger le sujet”, ajoute-t-on de même source.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les Etats commencent de “difficiles” négociations pour juguler la “crise mondiale” de la pollution plastique

Les représentants de 184 pays ont débuté mardi à Genève de “difficiles” négociations sous l’égide de l’ONU: ils ont dix jours pour tenter d’écrire ensemble le premier traité résolvant la “crise mondiale” de la pollution plastique qui menace d’asphyxier la planète.Le diplomate Equatorien Luis Vayas Valdivieso qui préside les débats du comité de négociation (CIN5-2), a mis les Etats devant leur responsabilité face à cette “crise mondiale” en ouvrant les débats.”La pollution plastique endommage les écosystèmes, pollue nos océans et nos rivières, menace la biodiversité, affecte la santé humaine et pèse de façon injuste sur les plus vulnérables. L’urgence est réelle, la preuve est claire et la responsabilité repose sur nous”, a-t-il lancé.En discussion depuis trois ans, ce texte “juridiquement contraignant” pour les Etats “n’arrivera pas automatiquement”, avait-il prévenu lundi en recevant les représentants de plus de 600 ONG.Dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales exacerbées, cette session supplémentaire de dix jours de négociations intergouvernementales a été ajoutée après l’échec de discussions similaires à Busan, en Corée du Sud, fin 2024. Un groupe de pays producteurs de pétrole y a bloqué toute avancée.”Il y a eu beaucoup de diplomatie depuis Busan”, a indiqué à l’AFP la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, qui organise les débats. “La plupart des pays à qui j’ai parlé ont dit qu’ils venaient à Genève pour trouver un accord”, a-t-elle ajouté en faisant part de sa “détermination”.- “Difficiles” – Optimisme tempéré par la ministre française de la transition énergétique Agnès Pannier Runacher qui prévoit de venir à Genève soutenir la fin des négociations. Elle a jugé mardi que les discussions seraient “difficiles”.Au premier rang des demandes du groupe des pays “ambitieux” dont font partie de nombreux pays européens dont la France, le souhait de voir figurer dans le traité “un objectif mondial de réduction” de la production et de la consommation de polymères plastiques primaires.Or les pays producteurs de pétrole et l’industrie pétrochimique n’en veulent à aucun prix, poussant plutôt pour un traité qui porte uniquement sur le recyclage et le traitement des déchets. Ce point, l’un des plus épineux à Busan, divise aussi en Europe. La directrice de l’agence suisse de l’Environnement, Katrin Schneeberger, a pris la parole devant la presse en tant que pays hôte des négociations, pour dire “qu’il n’y a pas d’appel à des réductions de production contrairement à ce que disent certains articles de presse”.Sans confirmer ni infirmer, Inger Andersen, à ses côtés a préféré souligner que le traité porterait sur “toute la durée de vie des plastiques”: “Du début à la fin, et non pas seulement la moitié” de leur vie, lorsqu’ils sont devenus déchets, a-t-elle affirmé.Le délégué représentant le Panama, Juan Monterrey Gomez, également favorable à des réductions de production, s’est pour sa part déclaré plus optimiste sur un possible traité signé en fin de session.Le début (des discussions) “est mieux que celui de Busan” a-t-il confié à l’AFP. “Nous sommes contents de la façon dont le travail est organisé par le président”. Le fait que personne ne veut être rendu responsable d’un nouvel échec “est probablement “le principal élément sur lequel nous pouvons nous appuyer” a-t-il jugé.Lundi, scientifiques et ONG avaient fait monter la pression sur les délégués.La pollution plastique est un “danger grave, croissant et sous-estimé” pour la santé qui coûte au monde au moins 1.500 milliards de dollars par an, ont averti des experts dans la revue médicale The Lancet.Pour matérialiser le sujet, une installation artistique éphémère et évolutive, baptisée “Le fardeau du Penseur” a été installée devant le lieu des négociations à Genève: une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin se retrouve engluée dans une mer de déchets plastique.Le représentant de l’industrie chimique américaine Matthew Kastner, présent à Genève, a lui défendu le plastique et les services qu’il rend aux sociétés modernes. Il est “vital pour la santé publique”, a-t-il affirmé, notamment grâce à tous les équipements médicaux stériles, masques chirurgicaux, tuyaux, tubes, emballages, qui permettent d’améliorer l’hygiène et la sécurité alimentaire notamment.Plus de 500 ONG francophones issues de 40 pays lui ont répondu mardi par une lettre demandant un traité “contraignant, équitable, et centré sur la réduction de la production plastique afin de limiter la pollution à la source”.