Trois ans après Orpea, le gouvernement se veut rassurant sur la sécurité des Ehpad

Le scandale Orpea avait ébranlé le secteur des résidences pour personnes âgées et entamé la confiance des familles. Trois ans plus tard, et à l’issue d’un vaste plan de contrôles, le gouvernement estime que la grande majorité des Ehpad ne posent pas de problèmes majeurs. Lancé en 2022 après la révélation de cas de malversations financières et de maltraitances, le plan de contrôle a permis d’inspecter la quasi totalité (96%) des 7.500 établissements accueillant des personnes âgées en France, a indiqué jeudi la ministre de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq. Près de 90% des contrôles n’ont débouché sur aucune “injonction”, mesure corrective liée à un risque grave, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse à Paris. A l’inverse, environ 11% des établissements ont été considérés en situation dégradée. Au total, 55 sanctions administratives ont été prises : 11 cas de fermeture définitive d’activité totale ou partielle pour dysfonctionnements mettant en danger les résidents, neuf cas de suspension provisoire notamment pour insuffisance de professionnels qualifiés et 35 cas de mise sous administration provisoire. Quarante cas ont été signalés au procureur de la République. Sur l’ensemble des contrôles effectués, un tiers a été réalisé sur site, les deux-tiers sur pièces. “Un suivi a été effectué, maintenant on reste en veille, en vigilance”, a assuré la ministre, précisant qu’un “système d’information serait disponible” en janvier 2026 afin d’alerter de manière plus fluide les autorités “en cas de risque ou de maltraitance”. “S’il y a eu des problèmes dans certains”, les Ehpad “accompagnent, dans leur très grande majorité, bien nos aînés”, avec des “professionnels vraiment dévoués”, a insisté Charlotte Parmentier-Lecocq. “C’est parfois difficile pour les familles d’oser poser des questions, interpeller des professionnels ou la direction de l’Ehpad”, a-t-elle ajouté. “Il faut vraiment que les familles se sentent libres de pouvoir poser toutes les questions qu’elles veulent, ou de faire remonter les problèmes qu’elles perçoivent, et ça, ça doit se jouer au sein de l’Ehpad.” “Cette confiance est importante à restaurer parce qu’on a besoin des Ehpad et on a besoin des professionnels qui y travaillent” au vu des “besoins “exponentiels” des prochaines décennies liés au vieillissement de la population.- Pistes de financement -Pour y faire face, le gouvernement a budgété l’embauche de 6.500 équivalents temps plein (ETP) en 2025 et réaffirmé son objectif de 50.000 ETP supplémentaires en France d’ici à 2030. Pour apporter “un souffle financier” aux Ehpad, le fonds d’urgence dédié aux établissements en difficulté a été porté de 100 millions à 300 millions d’euros, a rappelé Charlotte Parmentier-Lecocq, précisant que les critères de répartition de ces financements étaient en train d’être examinés.Le gouvernement travaille parallèlement à “identifier de nouvelles pistes” de financement pour les Ehpad”, qui accueillent plus de 600.000 résidents et qui sont ressortis exsangues du Covid-19, du scandale Orpea et de l’inflation.”On n’est pas dans une projection à ce stade d’une nouvelle loi de programmation grand âge” mais “l’engagement budgétaire est bien présent”, a-t-elle assuré.Après les Ehpad, le gouvernement entend désormais passer au gril les établissements pour personnes handicapées.  “Ce que l’on souhaite c’est cibler” les structures “où il peut y avoir plus de risques donc nous allons d’abord cibler les établissements qui concernent les enfants et les établissements avec hébergement”, a-t-elle ajouté, précisant que l’objectif était de contrôler 500 établissements d’ici la fin de l’année.”Il s’agit de la même logique que le plan de contrôle des Ehpad, voir toutes les structures, mais en faisant davantage de contrôles sur site.”

AFP journalist Yasin Akgul leaves jail, but lawyer says charges remain

AFP photographer Yasin Akgul, who was arrested this week covering Turkey’s worst unrest in more than a decade, was freed Thursday from an Istanbul jail, AFP correspondents said, though his lawyer said the charges against him remain.Akgul was detained in a pre-dawn raid at his home Monday and remanded in custody by an Istanbul court a day later. He was charged with “taking part in illegal rallies and marches”, drawing outrage from rights groups and the Paris-based news agency.On Thursday, the court ordered that he and six other journalists be released from custody, the MLSA rights group said. Akgul’s lawyer told AFP he would be unconditionally released but said that the charges against him had “not been dropped” and that the investigation would continue.The 35-year-old father of two was released from Metris prison just before 1530 GMT, AFP correspondents at the scene said. The protests erupted on March 19 after the arrest and subsequent jailing of Istanbul mayor Ekrem Imamoglu, President Recep Tayyip Erdogan’s main political rival.Defying a protest ban, vast crowds have hit the streets daily, with the nightly rallies often descending into running battles with riot police, whose crackdowns have drawn international condemnation.- ‘Only doing my job’ -“As a photojournalist for an international news agency, my arrest in a dawn raid in front of my family and children was completely illegal. I was only doing my job,” Akgul said while leaving prison. “Over these past four days, all I thought about was my family and getting back to do my job again. This arrest was aimed at preventing us from taking photos in the field.”Agence France-Presse chief executive and chairman Fabrice Fries had denounced his imprisonment as “unacceptable”.Akgul, he said, was “not part of the protest” but only covering it as a journalist, demanding his immediate release. Eleven Turkish journalists were detained early Monday, and Akgul was one of seven who were charged and remanded in custody.He was the last of them to be released. All the others were freed earlier in the day bar one on Wednesday, the Turkish Union of Journalists said. Media watchdog Reporters Without Borders hailed the court’s decision to release him. “Yasin Akgul’s release is welcome and constitutes redress for a monumental injustice,” RSF’s Erol Onderoglu told AFP, saying the journalists had been subjected to “grossly unjust treatment”.The arrests sparked international condemnation including from the United Nations. RSF had earlier described the arrests as “scandalous”, while the Turkish Photojournalists Union denounced it as “unlawful, unconscionable and unacceptable”.Turkey ranks 158 out of 180 countries in the 2024 World Press Freedom Index compiled by Reporters Without Borders (RSF). 

Enchères: le yacht Stefania vendu 10 millions d’euros au profit de l’Etat

Le Stefania, yacht de luxe saisi dans une affaire de blanchiment impliquant un Biélorusse, est finalement parti aux enchères jeudi à La Ciotat pour 10 millions d’euros, une somme qui ira directement dans les caisses de l’État.Les enchères, étaient menées par l’étude De Baecque pour le compte de  l’Agence de gestion et recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc).La mise à prix avait initialement été fixée à 10 millions d’euros, mais elle avait finalement été abaissée à 9,5 millions, a expliqué à l’AFP le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, après la vente.”Les magistrats français se battent contre la criminalité organisée internationale et ce résultat valorise ce travail”, a ajouté M. Bessone.La vente était organisée depuis les chantiers navals de La Ciotat, ville méditerranéenne située près de Marseille, au pied du bateau, mis au sec après quelques travaux.Long de 41 mètres, ce navire quasi-neuf construit en 2021 est doté de ponts spacieux et d’intérieurs Art Déco tout en marbre blanc et plaquages dorés. Il propose cinq suites avec salles de bain privatives et notamment un jacuzzi.Estimé initialement entre 10 et 12 millions d’euros, le Stefania devient le bien non immobilier le plus cher vendu par l’Agrasc depuis sa création en 2011.Ce yacht avait été saisi en octobre 2023 par la police italienne, à la demande des autorités françaises, lors d’une escale près de Gênes (nord de l’Italie), alors qu’il s’apprêtait à prendre le large, direction Dubaï.La justice française l’a saisi avec une fastueuse villa estimée à 10 millions d’euros sur la Côte d’Azur, à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes). Le parquet de Marseille, qui a mené l’enquête, a en effet estimé que “l’analyse des montages financiers complexes, des sociétés écrans et des mouvements de fonds suspects en provenance de paradis fiscaux confirmait la volonté de dissimuler l’origine frauduleuse des fonds” utilisés pour leur achat.Au final, les investigations ont permis d’identifier un individu, un Biélorusse nommé Chaslau Koniukh, selon un arrêt de la Cour de cassation sur ce dossier que l’AFP a pu consulter. Au coeur d’une enquête pour “trafics d’armes, trafic de produits stupéfiants et blanchiment en bande organisée” , cet homme n’a toujours pas été appréhendé.Outre des biens immobiliers, l’Agrasc peut saisir des assurances-vie, des biens mobiliers comme ce yacht, des comptes bancaires ou même des crypto-actifs. En 2024, elle a confisqué 244,1 millions d’euros de biens dont 160 millions ont été directement reversés au budget de l’État, soit 50 millions de plus par rapport à 2023.À La Ciotat, un autre yacht, l’Amore Vero, deux fois plus long (86 mètres), est immobilisé depuis trois ans par les douanes françaises dans le cadre des mesures de gel prises par l’Union européenne contre des biens appartenant à des Russes, à la suite de l’invasion russe en Ukraine.

Enchères: le yacht Stefania vendu 10 millions d’euros au profit de l’Etat

Le Stefania, yacht de luxe saisi dans une affaire de blanchiment impliquant un Biélorusse, est finalement parti aux enchères jeudi à La Ciotat pour 10 millions d’euros, une somme qui ira directement dans les caisses de l’État.Les enchères, étaient menées par l’étude De Baecque pour le compte de  l’Agence de gestion et recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc).La mise à prix avait initialement été fixée à 10 millions d’euros, mais elle avait finalement été abaissée à 9,5 millions, a expliqué à l’AFP le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, après la vente.”Les magistrats français se battent contre la criminalité organisée internationale et ce résultat valorise ce travail”, a ajouté M. Bessone.La vente était organisée depuis les chantiers navals de La Ciotat, ville méditerranéenne située près de Marseille, au pied du bateau, mis au sec après quelques travaux.Long de 41 mètres, ce navire quasi-neuf construit en 2021 est doté de ponts spacieux et d’intérieurs Art Déco tout en marbre blanc et plaquages dorés. Il propose cinq suites avec salles de bain privatives et notamment un jacuzzi.Estimé initialement entre 10 et 12 millions d’euros, le Stefania devient le bien non immobilier le plus cher vendu par l’Agrasc depuis sa création en 2011.Ce yacht avait été saisi en octobre 2023 par la police italienne, à la demande des autorités françaises, lors d’une escale près de Gênes (nord de l’Italie), alors qu’il s’apprêtait à prendre le large, direction Dubaï.La justice française l’a saisi avec une fastueuse villa estimée à 10 millions d’euros sur la Côte d’Azur, à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes). Le parquet de Marseille, qui a mené l’enquête, a en effet estimé que “l’analyse des montages financiers complexes, des sociétés écrans et des mouvements de fonds suspects en provenance de paradis fiscaux confirmait la volonté de dissimuler l’origine frauduleuse des fonds” utilisés pour leur achat.Au final, les investigations ont permis d’identifier un individu, un Biélorusse nommé Chaslau Koniukh, selon un arrêt de la Cour de cassation sur ce dossier que l’AFP a pu consulter. Au coeur d’une enquête pour “trafics d’armes, trafic de produits stupéfiants et blanchiment en bande organisée” , cet homme n’a toujours pas été appréhendé.Outre des biens immobiliers, l’Agrasc peut saisir des assurances-vie, des biens mobiliers comme ce yacht, des comptes bancaires ou même des crypto-actifs. En 2024, elle a confisqué 244,1 millions d’euros de biens dont 160 millions ont été directement reversés au budget de l’État, soit 50 millions de plus par rapport à 2023.À La Ciotat, un autre yacht, l’Amore Vero, deux fois plus long (86 mètres), est immobilisé depuis trois ans par les douanes françaises dans le cadre des mesures de gel prises par l’Union européenne contre des biens appartenant à des Russes, à la suite de l’invasion russe en Ukraine.

A Paris, appels et promesses pour lutter contre la malnutrition, à l’heure du repli américain

“Un monde sans faim n’est pas une utopie. C’est un choix”, a déclaré jeudi le secrétaire général de l’ONU en ouvrant, par video interposée, un sommet sur la malnutrition à Paris à l’heure où l’aide au développement recule dans de nombreux pays, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.”En 2015, les dirigeants du monde ont fait une promesse à l’humanité: éliminer la faim d’ici à 2030. Hélas, nous sommes loin du compte”, a dit Antonio Guterres aux représentants de 75 Etats, fondations philanthropiques, agences onusiennes, entreprises… réunis jeudi et vendredi à l’invitation de la France.”Face à la tentation du repli, les puissances d’équilibre doivent continuer à rester engagées”, a déclaré le Premier ministre français, François Bayrou, assurant que “la France prendra(it) sa part”, notamment via le Programme alimentaire mondial (PAM) dont elle est cinquième bailleur bilatéral (180 millions d’euros en 2024).Ce “Sommet Nutrition pour la croissance”, tenu pour la première fois à Londres en 2012 et organisé à tour de rôle par les pays hôtes des Jeux olympiques, vise à soutenir la mobilisation à l’égard d’un enjeu aigü qui recueille pourtant moins de 1% de l’aide au développement.Entre la faim, la sous-nutrition, mais aussi le surpoids et les maladies liées à une alimentation transformée manquant de nutriments, plus de 2,8 milliards de personnes souffrent de malnutrition dans le monde, au Sud comme au Nord, selon la FAO.Objectif de la réunion, “maintenir un niveau élevé d’engagement politique et financier en faveur de la nutrition”, explique l’organisation française.Elle intervient alors que le président américain, Donald Trump, a décidé le quasi-démantèlement de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).La situation était déjà tendue, avec une aide publique au développement en recul dans de nombreux pays dont l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la France et le Royaume-Uni, dans un contexte de difficultés économiques ou de retour des dépenses militaires.En 2025, au moins 14 millions d’enfants victimes de malnutrition pourraient ne pas avoir accès à l’aide dont ils ont besoin en raison des coupes drastiques dans l’aide internationale, a mis en garde l’Unicef mercredi.Pour l’Union européenne, Hadja Lahbib, commissaire à la gestion des crises, chargée notamment de la coopération internationale et de l’aide humanitaire, a annoncé jeudi “un nouvel engagement de 3,4 milliards d’euros pour la période 2024-27 (…) pour renforcer notre combat mondial contre la malnutrition”.- Enjeu économique -Depuis les années 1990, la lutte contre la malnutrition avait progressé: les retards de croissance ont baissé de 45%. Mais depuis le Covid et son impact sur les systèmes alimentaires et sanitaires, les progrès ont marqué le pas.Le taux de faible poids à la naissance stagne, le taux d’anémie des femmes en âge de procréer augmente et l’obésité explose, dans les pays riches mais aussi à faible revenu, souligne la Banque mondiale.Selon l’Unicef, 36 millions d’enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition aiguë en 2022 et 148 millions présentaient un retard de croissance.Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, le manque à gagner pour le produit intérieur brut (PIB) est estimé entre 11% et 20%. A l’inverse, 100 millions d’euros d’aide publique investis contre la malnutrition, c’est 2,3 milliards d’euros de PIB générés sur 20 ans, selon la Banque mondiale.La nutrition est le premier levier du développement, a déclaré jeudi le roi Letsie III du Lesotho, décrivant combien la malnutrition affecte la santé mais aussi le développement cognitif, l’éducation et, finalement, le développement d’un pays.”Dans un monde où les ressources deviennent plus rares, nous devons nous focaliser sur les défis les plus essentiels et les solutions qui marchent. Pour l’Afrique, les besoins en nutrition doivent être notre objectif numéro un”, a ajouté le roi du Lesotho, qualifié par Donald Trump début mars de pays dont “personne n’a jamais entendu parler”.Jeudi soir, le président français, Emmanuel Macron, présidera une séquence consacrée à la mobilisation du secteur privé.Des organisations philanthropiques comme la fondation Rockefeller devraient annoncer des financements. Le point sera fait sur des initiatives telles que celle de l’UE, “Farm”, lancée avec l’ONU pour atténuer la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine. Des entreprises sont également invitées.

A Paris, appels et promesses pour lutter contre la malnutrition, à l’heure du repli américain

“Un monde sans faim n’est pas une utopie. C’est un choix”, a déclaré jeudi le secrétaire général de l’ONU en ouvrant, par video interposée, un sommet sur la malnutrition à Paris à l’heure où l’aide au développement recule dans de nombreux pays, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.”En 2015, les dirigeants du monde ont fait une promesse à l’humanité: éliminer la faim d’ici à 2030. Hélas, nous sommes loin du compte”, a dit Antonio Guterres aux représentants de 75 Etats, fondations philanthropiques, agences onusiennes, entreprises… réunis jeudi et vendredi à l’invitation de la France.”Face à la tentation du repli, les puissances d’équilibre doivent continuer à rester engagées”, a déclaré le Premier ministre français, François Bayrou, assurant que “la France prendra(it) sa part”, notamment via le Programme alimentaire mondial (PAM) dont elle est cinquième bailleur bilatéral (180 millions d’euros en 2024).Ce “Sommet Nutrition pour la croissance”, tenu pour la première fois à Londres en 2012 et organisé à tour de rôle par les pays hôtes des Jeux olympiques, vise à soutenir la mobilisation à l’égard d’un enjeu aigü qui recueille pourtant moins de 1% de l’aide au développement.Entre la faim, la sous-nutrition, mais aussi le surpoids et les maladies liées à une alimentation transformée manquant de nutriments, plus de 2,8 milliards de personnes souffrent de malnutrition dans le monde, au Sud comme au Nord, selon la FAO.Objectif de la réunion, “maintenir un niveau élevé d’engagement politique et financier en faveur de la nutrition”, explique l’organisation française.Elle intervient alors que le président américain, Donald Trump, a décidé le quasi-démantèlement de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).La situation était déjà tendue, avec une aide publique au développement en recul dans de nombreux pays dont l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la France et le Royaume-Uni, dans un contexte de difficultés économiques ou de retour des dépenses militaires.En 2025, au moins 14 millions d’enfants victimes de malnutrition pourraient ne pas avoir accès à l’aide dont ils ont besoin en raison des coupes drastiques dans l’aide internationale, a mis en garde l’Unicef mercredi.Pour l’Union européenne, Hadja Lahbib, commissaire à la gestion des crises, chargée notamment de la coopération internationale et de l’aide humanitaire, a annoncé jeudi “un nouvel engagement de 3,4 milliards d’euros pour la période 2024-27 (…) pour renforcer notre combat mondial contre la malnutrition”.- Enjeu économique -Depuis les années 1990, la lutte contre la malnutrition avait progressé: les retards de croissance ont baissé de 45%. Mais depuis le Covid et son impact sur les systèmes alimentaires et sanitaires, les progrès ont marqué le pas.Le taux de faible poids à la naissance stagne, le taux d’anémie des femmes en âge de procréer augmente et l’obésité explose, dans les pays riches mais aussi à faible revenu, souligne la Banque mondiale.Selon l’Unicef, 36 millions d’enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutrition aiguë en 2022 et 148 millions présentaient un retard de croissance.Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, le manque à gagner pour le produit intérieur brut (PIB) est estimé entre 11% et 20%. A l’inverse, 100 millions d’euros d’aide publique investis contre la malnutrition, c’est 2,3 milliards d’euros de PIB générés sur 20 ans, selon la Banque mondiale.La nutrition est le premier levier du développement, a déclaré jeudi le roi Letsie III du Lesotho, décrivant combien la malnutrition affecte la santé mais aussi le développement cognitif, l’éducation et, finalement, le développement d’un pays.”Dans un monde où les ressources deviennent plus rares, nous devons nous focaliser sur les défis les plus essentiels et les solutions qui marchent. Pour l’Afrique, les besoins en nutrition doivent être notre objectif numéro un”, a ajouté le roi du Lesotho, qualifié par Donald Trump début mars de pays dont “personne n’a jamais entendu parler”.Jeudi soir, le président français, Emmanuel Macron, présidera une séquence consacrée à la mobilisation du secteur privé.Des organisations philanthropiques comme la fondation Rockefeller devraient annoncer des financements. Le point sera fait sur des initiatives telles que celle de l’UE, “Farm”, lancée avec l’ONU pour atténuer la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine. Des entreprises sont également invitées.

Procès libyen: sept ans de prison requis contre Nicolas Sarkozy

Le parquet financier a requis jeudi sept ans de prison et 300.000 euros d’amende contre Nicolas Sarkozy au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien chef de l’Etat.Cinq ans d’inéligibilité ont également été requis contre Nicolas Sarkozy, qui a accueilli ces réquisitions la mine pétrifiée.Au cours des 12 semaines d’audience, “c’est un tableau très sombre d’une partie de notre République qui s’est dessiné”, a lancé le procureur Sébastien de la Touanne en abordant la dernière ligne droite du réquisitoire.S’en prenant à Nicolas Sarkozy, il a dénoncé une “quête effrénée de financement” pour satisfaire une “ambition politique dévorante”, et prévenu que “seule une peine d’emprisonnement et d’amende ferme” sera “en mesure de protéger la société”, et en outre de “le priver de certains droits civiques”.Nicolas Sarkozy a “contesté les faits” et “ne semble pas prendre la mesure de la gravité des atteintes à la probité” qui lui sont reprochées, a ajouté le magistrat, rappelant qu’il a déjà été condamné. C’est son cinquième procès en cinq ans.Six ans de prison et 100.000 euros d’amende ont été requis contre Claude Guéant, trois ans de prison et 150.000 euros d’amende contre Brice Hortefeux et un an et 3.750 euros d’amende contre Eric Woerth, trésorier de la campagne.Après une pause, l’audience avait repris peu après 16H00 en présence de Nicolas Sarkozy, mine fermée, prenant des notes. Il était absent plus tôt dans la journée lors de la partie du réquisitoire concernant des volets annexes de ce dossier, notamment la possible vente fictive de tableaux flamands par Claude Guéant et l’achat à un prix surévalué d’une villa dans le sud de la France qui aurait permis de dissimuler un détournement de fonds libyens.Mardi et mercredi, les procureurs ont dépeint Nicolas Sarkozy en “véritable décisionnaire” et “commanditaire” d’un pacte de corruption “inconcevable, inouï, indécent”, noué avec l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour qu’il finance sa campagne présidentielle de 2007.Ils ont aussi détaillé les “contreparties” diplomatiques, juridiques et économiques promises selon eux au régime libyen et ont affirmé que des “traces” d’argent liquide dans la campagne victorieuse alimentaient le “faisceau d’indices” du dossier.Pour les procureurs, tous les délits pour lesquels il est jugé depuis le 6 janvier sont constitués: ils ont demandé au tribunal de le reconnaître coupable de corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs.Des infractions qui font encourir à l’ancien chef de l’Etat, âgé de 70 ans, dix ans d’emprisonnement, 375.000 euros d’amende et une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu’à cinq ans.- “Ambition dévorante” -“Derrière l’image de l’homme public se dessine, au gré des enquêtes judiciaires, la silhouette d’un homme porté par une ambition personnelle dévorante, prêt à sacrifier sur l’autel du pouvoir les valeurs essentielles telles que la probité, l’honnêteté et la droiture”, a déclaré mardi soir Quentin Dandoy, l’un des trois procureurs.Assis face aux représentants du ministère public, Nicolas Sarkozy, qui clame vigoureusement son innocence depuis l’origine, et dont la défense plaidera au dernier jour du procès le 8 avril, avait enragé en silence, genoux agités, souriant parfois jaune ou ne pouvant réprimer une remarque outrée, indéchiffrable depuis les bancs de la presse.En fin d’après-midi, l’ancien président de la république a réagit publié sur ses réseaux sociaux et a dénoncé “l’outrance de la peine réclamée”.Définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes ou Bismuth, il porte depuis le 7 février un bracelet électronique à la cheville.En plus de l’ex-président, le PNF requiert contre onze prévenus, dont trois anciens ministres: Claude Guéant, 80 ans, absent pour des raisons de santé, ainsi que Brice Hortefeux, absent pour des raisons personnelles “légitimes” selon la présidente, et Eric Woerth.Selon l’accusation, le premier, alors directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur, a “négocié” en 2005 “pour le compte de Nicolas Sarkozy le pacte de corruption”, qui a été “mis en Å“uvre” par Brice Hortefeux.Quant à Eric Woerth, en tant que trésorier de la campagne, il doit être, pour le PNF, condamné pour complicité de financement illégal, car il aurait dissimulé de l’argent liquide dans les comptes.Deux canaux de financement, respectivement par virements et remises de cash, ont été mis en place, selon l’accusation, deux canaux qui correspondent aux deux intermédiaires de ce dossier: Ziad Takieddine (en fuite) et Alexandre Djouhri.Sont jugés aussi un ancien proche de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh (en fuite), ainsi que deux hommes d’affaires saoudiens, un banquier franco-djiboutien et un ex-cadre d’Airbus.

Procès libyen: sept ans de prison requis contre Nicolas Sarkozy

Le parquet financier a requis jeudi sept ans de prison et 300.000 euros d’amende contre Nicolas Sarkozy au procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien chef de l’Etat.Cinq ans d’inéligibilité ont également été requis contre Nicolas Sarkozy, qui a accueilli ces réquisitions la mine pétrifiée.Au cours des 12 semaines d’audience, “c’est un tableau très sombre d’une partie de notre République qui s’est dessiné”, a lancé le procureur Sébastien de la Touanne en abordant la dernière ligne droite du réquisitoire.S’en prenant à Nicolas Sarkozy, il a dénoncé une “quête effrénée de financement” pour satisfaire une “ambition politique dévorante”, et prévenu que “seule une peine d’emprisonnement et d’amende ferme” sera “en mesure de protéger la société”, et en outre de “le priver de certains droits civiques”.Nicolas Sarkozy a “contesté les faits” et “ne semble pas prendre la mesure de la gravité des atteintes à la probité” qui lui sont reprochées, a ajouté le magistrat, rappelant qu’il a déjà été condamné. C’est son cinquième procès en cinq ans.Six ans de prison et 100.000 euros d’amende ont été requis contre Claude Guéant, trois ans de prison et 150.000 euros d’amende contre Brice Hortefeux et un an et 3.750 euros d’amende contre Eric Woerth, trésorier de la campagne.Après une pause, l’audience avait repris peu après 16H00 en présence de Nicolas Sarkozy, mine fermée, prenant des notes. Il était absent plus tôt dans la journée lors de la partie du réquisitoire concernant des volets annexes de ce dossier, notamment la possible vente fictive de tableaux flamands par Claude Guéant et l’achat à un prix surévalué d’une villa dans le sud de la France qui aurait permis de dissimuler un détournement de fonds libyens.Mardi et mercredi, les procureurs ont dépeint Nicolas Sarkozy en “véritable décisionnaire” et “commanditaire” d’un pacte de corruption “inconcevable, inouï, indécent”, noué avec l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour qu’il finance sa campagne présidentielle de 2007.Ils ont aussi détaillé les “contreparties” diplomatiques, juridiques et économiques promises selon eux au régime libyen et ont affirmé que des “traces” d’argent liquide dans la campagne victorieuse alimentaient le “faisceau d’indices” du dossier.Pour les procureurs, tous les délits pour lesquels il est jugé depuis le 6 janvier sont constitués: ils ont demandé au tribunal de le reconnaître coupable de corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs.Des infractions qui font encourir à l’ancien chef de l’Etat, âgé de 70 ans, dix ans d’emprisonnement, 375.000 euros d’amende et une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu’à cinq ans.- “Ambition dévorante” -“Derrière l’image de l’homme public se dessine, au gré des enquêtes judiciaires, la silhouette d’un homme porté par une ambition personnelle dévorante, prêt à sacrifier sur l’autel du pouvoir les valeurs essentielles telles que la probité, l’honnêteté et la droiture”, a déclaré mardi soir Quentin Dandoy, l’un des trois procureurs.Assis face aux représentants du ministère public, Nicolas Sarkozy, qui clame vigoureusement son innocence depuis l’origine, et dont la défense plaidera au dernier jour du procès le 8 avril, avait enragé en silence, genoux agités, souriant parfois jaune ou ne pouvant réprimer une remarque outrée, indéchiffrable depuis les bancs de la presse.En fin d’après-midi, l’ancien président de la république a réagit publié sur ses réseaux sociaux et a dénoncé “l’outrance de la peine réclamée”.Définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes ou Bismuth, il porte depuis le 7 février un bracelet électronique à la cheville.En plus de l’ex-président, le PNF requiert contre onze prévenus, dont trois anciens ministres: Claude Guéant, 80 ans, absent pour des raisons de santé, ainsi que Brice Hortefeux, absent pour des raisons personnelles “légitimes” selon la présidente, et Eric Woerth.Selon l’accusation, le premier, alors directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur, a “négocié” en 2005 “pour le compte de Nicolas Sarkozy le pacte de corruption”, qui a été “mis en Å“uvre” par Brice Hortefeux.Quant à Eric Woerth, en tant que trésorier de la campagne, il doit être, pour le PNF, condamné pour complicité de financement illégal, car il aurait dissimulé de l’argent liquide dans les comptes.Deux canaux de financement, respectivement par virements et remises de cash, ont été mis en place, selon l’accusation, deux canaux qui correspondent aux deux intermédiaires de ce dossier: Ziad Takieddine (en fuite) et Alexandre Djouhri.Sont jugés aussi un ancien proche de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh (en fuite), ainsi que deux hommes d’affaires saoudiens, un banquier franco-djiboutien et un ex-cadre d’Airbus.

Lebanese president heading to France on first Europe visit since election

Lebanese President Joseph Aoun visits France on Friday, his first trip to a European country since his January election and as Paris pushes Beirut for long-demanded political and economic reforms.He is due to meet President Emmanuel Macron, who on a visit to Beirut days after Aoun’s appointment said France would hold an international aid conference to support Lebanon’s reconstruction after a devastating war between Israel and Hezbollah.No date for the conference has been announced.Aoun was elected president after the position had been vacant for more than two years, under international pressure, including from former colonial power France.His election, along with the formation of a new government in February led by reformist premier Nawaf Salam, ended a prolonged political impasse.The breakthroughs came after the Iran-backed Hezbollah group, long a powerful player in Lebanese politics, was left heavily weakened in the war.Lebanon’s new leaders now face the arduous task of reconstructing swathes of the country, and overseeing the disarmament of Hezbollah, beginning in south Lebanon.They must also carry out reforms demanded by the international community to unlock bailout funds amid a five-year economic collapse widely blamed on official mismanagement and corruption.”This visit to France is symbolically important” because Paris stood alongside Washington and Riyadh in pushing hardest for Aoun’s election, said Karim Bitar, lecturer in Middle East studies at Sciences-Po university in Paris.The trip also aims to restore France’s “traditional role” in mobilising “countries friendly to Lebanon” for their support at donor conferences, he added.- ‘Private interests’ -On Wednesday, Aoun told visiting French envoy Jean-Yves Le Drian that he and the new government were “determined to overcome the difficulties that the reform process may face in the economic, banking, finance and judicial areas”.Bitar said that despite recent optimism, “there are still reasons to fear the new leaders’ task will not be so simple”.He accused “private interests” intrinsically linked to political, economic and media powers of seeking to “defend the system that has endured” since Lebanon’s 1975-1990 civil war.Such interests also seek to “prevent any economic or social reform, any state-building”, or agreement with the International Monetary Fund, he charged.Bitar also warned that Hezbollah was “not yet ready to hand over its weapons to the Lebanese state”.Under the November 27 ceasefire, Hezbollah was to withdraw its forces north of the Litani River, about 30 kilometres (18 miles) from the Israeli border.The Lebanese army was to deploy in the area, and any remaining Hezbollah military infrastructure there was to be dismantled.The ceasefire is based on United Nations Security Council resolutions calling for the disarmament of all non-state armed groups.Israel still regularly strikes what it says are Hezbollah targets and occupies five border points it considers strategic.Aoun said in an interview with the France24 channel broadcast Thursday that “Hezbollah is cooperating in south Lebanon”.He added that the Lebanese “army is undertaking its duties to the full” in the south.He accused Israel of “violating the ceasefire and the deal, including by remaining in five locations and not releasing prisoners”.”We seek to maintain the ceasefire,” he said, calling for guarantees from the United States and France, both of which oversaw the ceasefire agreement.

Lebanon Druze leader accuses Israel of exploiting minority in Syria

Lebanese Druze leader Walid Jumblatt has accused Israel of exploiting followers of his minority faith in Syria as part of a broader plan to divide the Middle East along sectarian lines.Israel wants “to implement the plan it has always had… which is to break up the region into confessional entities and extend the chaos,” said Jumblatt, a key figure in Lebanese politics for more than four decades.”They want to annihilate Gaza, then it will be the West Bank’s turn… they are trying to destabilise Syria, through the Druze but also others,” he told AFP in an interview Wednesday.”It’s a dangerous game.”Israel has been making overtures towards Syria’s Druze community since Islamist-led rebels ousted longtime ruler Bashar al-Assad in December after more than 13 years of war.Since then, Israel has sent troops into the UN-patrolled buffer zone along the armistice line on the Golan Heights, and war monitor the Syrian Observatory for Human Rights has reported regular Israeli incursions deeper into southern Syria.The Druze faith has followers in Israel, Lebanon and Syria, including the Israeli-annexed Golan Heights.They account for about three percent of Syria’s population and are concentrated in the southern province of Sweida.This month, Israeli government spokesman David Mencer said 10,000 humanitarian aid packages had been sent to “the Druze community in battle areas of Syria” over the past few weeks.”Israel has a bold alliance with our Druze brothers and sisters,” he told journalists.- ‘Prevent the division’ -Israel also authorised the first pilgrimage in decades by Syrian Druze clerics to a revered shrine in Israel.Defence Minister Israel Katz said Israel would not allow Syria’s new rulers “to harm the Druze”, following a deadly clash between government-linked forces and Druze fighters in the suburbs of Damascus. Druze leaders rejected Katz’s warning and declared their loyalty to a united Syria.Druze representatives have been negotiating with Syria’s new authorities on an agreement that would see their armed groups integrated into the new national army.The talks had almost reached completion but “Israeli pressure” on some parties prevented the accord from being finalised, a source close to the negotiations told AFP, requesting anonymity as the matter is sensitive.Jumblatt noted that during the French mandate in the 1920s and 1930s, “Syria was divided into four entities: an Alawite state, a Druze state, the state of Damascus and the state of Aleppo”, the latter two being Sunni Muslim.”The Druze, with the other Syrian nationalists, were able to prevent the division of Syria” by launching a revolt and the plan later collapsed, he said.He expressed hope that any new division of Syria could be avoided, appealing to Arab leaders to support interim President Ahmed al-Sharaa.- ‘Criminal’ -Jumblatt in December was the first Lebanese official to meet Sharaa after his Islamist group spearheaded the offensive that ousted Assad.Sharaa told Jumblatt that Syria would no longer exert “negative interference” in Lebanon, after Assad’s dynasty was accused of destabilising Lebanon for years and assassinating numerous Lebanese officials, including Jumblatt’s father.Kamal Jumblatt, who founded the  Progressive Socialist Party and opposed Assad’s father Hafez over his troops’ intervention in the Lebanese civil war, was killed near the Syrian border in 1977.This month, Syrian security forces arrested former intelligence officer Ibrahim Huweija, suspected of numerous killings including that of Jumblatt’s father.”He’s a big criminal, he also committed crimes against the Syrian people and should be tried in Syria,” Jumblatt said.Lebanon’s new authorities have been under pressure since a devastating war between Israel and the Iran-backed Hezbollah group, an Assad ally, Jumblatt said.”The Americans want Lebanon to normalise ties with Israel,” he said.Under a November ceasefire, Hezbollah was to withdraw fighters from the border area and dismantle its military infrastructure there.The Israeli army was also to withdraw but troops are still deployed in five positions inside Lebanon that it deems strategic.