Enquête après un incendie dans un Ehpad du Gers

Une enquête a été ouverte lundi après un incendie dans la nuit au rez-de-chaussée d’une maison de retraite dans le Gers, faisant 17 blessés, dont une dizaine hospitalisés, a indiqué la procureure d’Auch à l’AFP.Intoxiqués par les importants dégagements de fumée dans cet Ehpad de l’Isle-Jourdain (Gers), deux hommes de 85 ans et une femme de 86 ans ont dû être évacués en urgence absolue vers l’hôpital de Purpan à Toulouse, mais leur pronostic vital n’est plus engagé, selon la procureure Clémence Meyer.Ils “ont dû être transportés pour être mis dans un caisson hyperbare, mais leur état est jugé correct à l’heure où je vous parle”, a déclaré à l’AFP Julie David, directrice de cabinet du Préfet du Gers.Une enquête pour déterminer la cause de l’incendie, menée par la gendarmerie de l’Isle Jourdain, a été ouverte des “chefs de dégradation involontaire et blessures involontaires”, a ajouté la procureure.”La raison, on ne la connaît pas encore”, a déclaré Nathalie Castex, infirmière coordinatrice de la maison de retraite, “on attend le retour de la gendarmerie”.  Alertée dans la nuit par son équipe, l’infirmière a été rassurée que tous les résidents “étaient là, ils respiraient, ils m’ont parlé”. En tout, 81 personnes se trouvaient dans l’établissement, dont 75 résidents et six employés. Le feu a pris dans une des neuf chambres simples du rez-de-chaussée.”Il y a eu des flammes dans la chambre directement concernée”, a déclaré le commandant de groupement des services opérationnels des pompiers du Gers, Benjamin Gadal. Et puis ensuite la propagation des fumées “a occasionné évidemment quelques intoxications de personnes résidentes”, a-t-il précisé lors d’un point presse.Quelque 70 soldats du feu et 25 véhicules de secours ont été mobilisés peu avant 3H00 du matin pour répondre à ce sinistre déclenché par un feu de matelas et qui a généré “beaucoup de fumée dans les étages”, a précisé un porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Gers.”L’établissement ne sera pas exploitable dans un premier temps compte tenu des dégâts occasionnés par les fumées de l’incendie”, a prévenu le SDIS.

Stocks rebound on US rate cut bets

Most stock markets bounced on Monday on hopes of US interest rate cuts after weak jobs figures raised concerns about the world’s top economy.The broad gains followed a Wall Street sell-off on Friday in reaction to the jobs data and news that dozens of countries would be hit with US tariffs ranging from 10 to 41 percent.The main New York indices were up more than one percent in midday trading.European indices mostly started the week on the front foot, with Paris and Frankfurt both ending the day up more than one percent.”Investors seem to be taking an optimistic view… betting on an increased likelihood of further monetary easing by the Fed after Friday’s employment figures,” said John Plassard, head of investment strategy at Cite Gestion Private Bank.CME’s FedWatch tool has investors seeing an 87.5 percent of the Fed making a quarter-point cut in interest rates.Plassard noted, however, that “uncertainty reigns” as US President Donald Trump’s tariffs are set to take effect on Thursday.Switzerland’s stock market dropped around two percent at Monday’s open, its first session as it returned from a holiday after a tough 39-percent US tariff rate was announced.The index pared most of its losses to end the day off just 0.15 percent, on hopes the Swiss government, which announced it would make an improved offer to Washington, could negotiate a reduction in the levy, which is steeper than that imposed on the European Union and Britain.London advanced, lifted by banking stocks after the sector was granted reprieve from the worst of feared compensation claims over controversial car loans dating back to 2007.Lloyds Banking Group jumped nine percent while Close Brothers, listed on the FTSE 250, soared more than 23 percent.Asian investors started the week mixed, with Hong Kong and Shanghai advancing while Tokyo fell.Stocks had struggled Friday as US jobs growth missed expectation in July, with revised data showing the weakest hiring since the Covid-19 pandemic — fuelling concerns that Trump’s tariffs are starting to bite.Trump responded to the data by firing the commissioner of labour statistics, accusing her of manipulating employment data for political reasons.Markets reacted more favourably on Monday, as the hiring slowdown boosted hopes of Fed rate cuts to support the economy.”Analysts are betting that rate-setters will prioritise recession avoidance over price controls,” said Derren Nathan, head of equity research at Hargreaves Lansdown.Observers also noted that news of Federal Reserve governor Adriana Kugler stepping down six months early, which gives Trump a chance to increase his influence on the Fed as he pushes for lower rates.Kathleen Brooks, research director at trading platform XTB, said it was expected that Trump’s choice to replace Kugler would be in line to later succeed Fed Chairman Jerome Powell when his term ends in May.”Whoever replaces Powell is likely to be a dove and is more likely to acquiesce to President Trump’s demands to cut rates,” she said.Elsewhere, oil prices fell more than two percent after a sharp output increase by eight OPEC+ countries, with markets anticipating abundant supply.However, they later cut their losses after Trump threatened to hike tariffs on Indian goods further over its purchases of Russian oil.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: UP 1.1 percent at 44,046.19 pointsNew York – S&P 500: UP 1.2 percent at 6,309.45New York – Nasdaq Composite: UP 1.5 percent at 20,962.21London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 9,128.30 (close)Paris – CAC 40: UP 1.1 percent at 7,632.01 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.4 percent at 23,757.69 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.3 percent at 40,290.70 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.9 percent at 24,733.45 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,583.31 (close)Dollar/yen: DOWN at 147.32 yen from 147.43 yen on FridayEuro/dollar: DOWN at $1.1565 from $1.1586Pound/dollar: UP at $1.3282 from $1.3276Euro/pound: DOWN at 87.06 pence from 87.25 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $66.67 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.8 percent at $69.10 per barrelburs-rl/js

Les Bourses européennes terminent en hausse

Les Bourses européennes ont terminé en hausse lundi, à l’issue d’une séance sans catalyseur majeur, profitant d’un rebond technique après leurs pertes de la fin de la semaine dernière.La Bourse de Paris a gagné 1,14%, Francfort 1,42%, Londres 0,66% et Milan 1,89%. Seule la Bourse suisse a perdu 0,15%, réagissant aux droits de douane plus élevés qu’anticipé que les Etats-Unis souhaitent infliger au pays.

Ligne LGV Nord: au moins 17 Eurostar supprimés après un incident électrique

Au moins 17 trains Eurostar ont été supprimés lundi sur la ligne à grande vitesse (LGV) nord et toute la ligne est perturbée à la suite d’un incident électrique, avec des retards pouvant aller jusqu’à deux heures, a appris l’AFP auprès d’Eurostar.Des équipes sont sur place “afin de finaliser leur diagnostic et de procéder aux réparations”, a indiqué à l’AFP SNCF Réseau, qui évoque un “problème de caténaire”.L’incident dont la cause est encore inconnue a eu lieu dans le secteur de Moussy-le-Neuf (Seine-et-Marne).Au moins 17 trains Eurostar entre Paris et les villes de Londres, Bruxelles et Amsterdam ont été annulés lundi, et deux trains Paris-Bruxelles et Bruxelles-Paris partis ce matin ont fait demi-tour vers leurs gares d’origine, selon l’entreprise franco-britannique.Les équipes de la SNCF ont mis en place des itinéraires de contournement via la ligne classique.SNCF Réseau n’était pas en mesure d’indiquer combien de trains étaient retardés ou supprimés à 16H00 lundi.Une reprise partielle de la circulation de la LGV aura lieu à compter de 18H00 sur une seule voie dans les deux sens, indique SNCF Réseau, qui précise que “des perturbations sont donc à prévoir jusqu’au dernier train” ce lundi.D’autres travaux auront lieu dans la nuit “afin de pouvoir reprendre le trafic sur les deux voies dès les premières circulations demain matin”, espère le gestionnaire du réseau.Des équipes sont présentes dans les gares “aux côtés des voyageurs pour les informer”, rappelle SNCF Réseau.

Ligne LGV Nord: au moins 17 Eurostar supprimés après un incident électrique

Au moins 17 trains Eurostar ont été supprimés lundi sur la ligne à grande vitesse (LGV) nord et toute la ligne est perturbée à la suite d’un incident électrique, avec des retards pouvant aller jusqu’à deux heures, a appris l’AFP auprès d’Eurostar.Des équipes sont sur place “afin de finaliser leur diagnostic et de procéder aux réparations”, a indiqué à l’AFP SNCF Réseau, qui évoque un “problème de caténaire”.L’incident dont la cause est encore inconnue a eu lieu dans le secteur de Moussy-le-Neuf (Seine-et-Marne).Au moins 17 trains Eurostar entre Paris et les villes de Londres, Bruxelles et Amsterdam ont été annulés lundi, et deux trains Paris-Bruxelles et Bruxelles-Paris partis ce matin ont fait demi-tour vers leurs gares d’origine, selon l’entreprise franco-britannique.Les équipes de la SNCF ont mis en place des itinéraires de contournement via la ligne classique.SNCF Réseau n’était pas en mesure d’indiquer combien de trains étaient retardés ou supprimés à 16H00 lundi.Une reprise partielle de la circulation de la LGV aura lieu à compter de 18H00 sur une seule voie dans les deux sens, indique SNCF Réseau, qui précise que “des perturbations sont donc à prévoir jusqu’au dernier train” ce lundi.D’autres travaux auront lieu dans la nuit “afin de pouvoir reprendre le trafic sur les deux voies dès les premières circulations demain matin”, espère le gestionnaire du réseau.Des équipes sont présentes dans les gares “aux côtés des voyageurs pour les informer”, rappelle SNCF Réseau.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Vigilance rouge incendie dans l’Aude mardi, épisode de chaleur dans le Sud-Ouest

Le département de l’Aude sera en vigilance rouge aux feux de forêt mardi, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France. “Sur le Sud-Ouest, on a un bel épisode” de chaleur qui s’annonce, ainsi que dans la vallée du Rhône, mais les températures devraient rester moins suffocantes que lors de la canicule fin juin-début juillet, a dit à l’AFP le prévisionniste Jérôme Lecou.Mardi, “le soleil se montre particulièrement généreux autour de la Méditerranée. La tramontane se lève générant des rafales à 50-70 km/h, accentuant le risque de départ de feux. Les températures sont chaudes sur le sud du pays, notamment sur le Languedoc où elles poursuivent leur hausse avec localement 37 à 38°C”, écrit lundi après-midi Météo-France sur son site internet.”Dans une atmosphère chaude et sèche, avec de la tramontane, le danger de feux sera très élevé sur l’Aude ce mardi”, ajoute le site de prévisions, en classant le département en vigilance rouge pour des risques très élevés d’incendies. Pour la journée de mardi, neuf départements du sud de la France seront en vigilance orange “risque élevé” d’incendie, notamment les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône, le Gard ou encore l’Hérault. A la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile a comptabilisé déjà plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu depuis le début de l’année, principalement sur le littoral méditerranéen.”On ne peut pas exclure qu’une partie du Sud-Ouest puisse passer en vigilance orange canicule”, a également déclaré M. Lecou. “Mais il y a quand même des incertitudes sur ce qui peut se passer en fin de semaine”, a-t-il dit, ajoutant que “pour le moment, on n’anticipe pas quelque chose de l’ampleur de ce qu’on a connu en juillet, loin de là”.Les modèles de Météo-France dessinent en effet un “scénario incertain pour le week-end”, bien que l’option privilégiée reste à ce stade le maintien d’une masse d’air chaud sur le Sud-Ouest, où les températures atteindront 34 à 35°C, avec des pointes de 36 à 38°C, précise M. Lecou. L’air frais présent sur le nord de l’Hexagone du fait d’une dépression à hauteur de l’Ecosse pourrait toutefois se déplacer au sud et contribuer, si c’était le cas, à rafraîchir la moitié méridionale de la France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude, touché par la sécheresse et les fortes chaleurs. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.”La vague de chaleur qui a touché le pays du 19 juin au 4 juillet a accentué la sécheresse des sols et fragilisé la végétation” avec, après les pluies de printemps, “le développement de nombreuses herbacées qui se sont desséchées suite à un mois de juin historiquement très chaud et sec”, avaient souligné mi-juillet les services météorologiques.

Vigilance rouge incendie dans l’Aude mardi, épisode de chaleur dans le Sud-Ouest

Le département de l’Aude sera en vigilance rouge aux feux de forêt mardi, avec un risque “très élevé” d’incendie, alors qu’un épisode de chaleur s’installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France. “Sur le Sud-Ouest, on a un bel épisode” de chaleur qui s’annonce, ainsi que dans la vallée du Rhône, mais les températures devraient rester moins suffocantes que lors de la canicule fin juin-début juillet, a dit à l’AFP le prévisionniste Jérôme Lecou.Mardi, “le soleil se montre particulièrement généreux autour de la Méditerranée. La tramontane se lève générant des rafales à 50-70 km/h, accentuant le risque de départ de feux. Les températures sont chaudes sur le sud du pays, notamment sur le Languedoc où elles poursuivent leur hausse avec localement 37 à 38°C”, écrit lundi après-midi Météo-France sur son site internet.”Dans une atmosphère chaude et sèche, avec de la tramontane, le danger de feux sera très élevé sur l’Aude ce mardi”, ajoute le site de prévisions, en classant le département en vigilance rouge pour des risques très élevés d’incendies. Pour la journée de mardi, neuf départements du sud de la France seront en vigilance orange “risque élevé” d’incendie, notamment les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône, le Gard ou encore l’Hérault. A la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile a comptabilisé déjà plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu depuis le début de l’année, principalement sur le littoral méditerranéen.”On ne peut pas exclure qu’une partie du Sud-Ouest puisse passer en vigilance orange canicule”, a également déclaré M. Lecou. “Mais il y a quand même des incertitudes sur ce qui peut se passer en fin de semaine”, a-t-il dit, ajoutant que “pour le moment, on n’anticipe pas quelque chose de l’ampleur de ce qu’on a connu en juillet, loin de là”.Les modèles de Météo-France dessinent en effet un “scénario incertain pour le week-end”, bien que l’option privilégiée reste à ce stade le maintien d’une masse d’air chaud sur le Sud-Ouest, où les températures atteindront 34 à 35°C, avec des pointes de 36 à 38°C, précise M. Lecou. L’air frais présent sur le nord de l’Hexagone du fait d’une dépression à hauteur de l’Ecosse pourrait toutefois se déplacer au sud et contribuer, si c’était le cas, à rafraîchir la moitié méridionale de la France.Depuis le début de l’été, plusieurs incendies sont intervenus dans l’Aude, touché par la sécheresse et les fortes chaleurs. L’un d’eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait avait parcouru 2.000 hectares et mobilisé près de 1.000 pompiers près de Narbonne.”La vague de chaleur qui a touché le pays du 19 juin au 4 juillet a accentué la sécheresse des sols et fragilisé la végétation” avec, après les pluies de printemps, “le développement de nombreuses herbacées qui se sont desséchées suite à un mois de juin historiquement très chaud et sec”, avaient souligné mi-juillet les services météorologiques.

Altice France: l’accord sur la dette validé, les syndicats font appel

Soulagement chez Altice France: le tribunal des activités économiques de Paris a validé lundi le plan de sauvegarde accélérée de la maison mère de SFR, ce qui pourrait ouvrir la voie à une vente de l’opérateur, mais deux syndicats ont aussitôt annoncé faire appel.Le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait échafaudé après un long bras de fer ce plan pour alléger sa gigantesque dette menaçant sa viabilité. L’accord avec ses créanciers prévoit que celle-ci diminue de quelque 8 milliards d’euros, pour passer de 24,1 milliards à 15,5 milliards. En échange, ces créanciers doivent obtenir 45% du capital de l’entreprise.A l’audience du 22 juillet, le ministère public avait toutefois menacé sa mise en oeuvre, en requérant qu’en soient exclues trois filiales d’Altice France, dont SFR, comme le réclamaient les syndicats. Dans sa décision consultée par l’AFP, le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris a finalement validé le plan tel qu’il lui était soumis, en retenant parmi les “garants” d’Altice France les huit filiales de l’entreprise mentionnées dans l’accord conclu.”La validation par le tribunal des activités économiques de nos plans de sauvegarde ouvre la voie à une restructuration financière massive et inédite, à cette réduction significative de la dette que nous attendions tous”, ont déclaré les PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, et de SFR, Mathieu Cocq, dans un message interne obtenu par l’AFP.La transaction devrait aboutir entre septembre et octobre, selon le calendrier établi par le groupe.- Appel annoncé des syndicats -L’opposition des syndicats reste cependant vive.”La décision prise par le tribunal est incompréhensible”, a commenté auprès de l’AFP Abdelkader Choukrane, élu au CSE et secrétaire général Unsa. “Nos alertes n’ont pas été écoutées”, a-t-il regretté, indiquant que l’Unsa ferait appel de la décision. La CFDT a indiqué dans un communiqué avoir l’intention d’en faire de même et s’est insurgée “contre la mise à mort annoncée” des entreprises du groupe. Quelques jours avant l’audience du 22 juillet, le comité social et économique (CSE) d’Altice France avait refusé de rendre un avis formel sur le plan de sauvegarde accélérée. Selon les représentants du personnel, ses sociétés, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement, (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. Cet argument a été écarté par le groupe, qui a de nouveau martelé lundi que le plan de sauvegarde était une opération “exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”. “Quelque part, le tribunal donne son accord pour la vente de SFR”, a néanmoins insisté Abdelkader Choukrane. Selon les représentants du personnel, le plan proposé ressemblait à un “projet de démantèlement” et ils craignent qu’il aboutisse à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois.Dans son message interne envoyé lundi, le PDG d’Altice France a toutefois répété qu'”aucune offre (de rachat), pas même indicative, n’a été reçue à date”.Une reprise de SFR par ses concurrents agite le secteur des télécoms depuis plusieurs mois, ces derniers se montrant favorables à une consolidation du marché français qui passerait de quatre à trois acteurs.”Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, avait par exemple affirmé fin juillet le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels de son groupe.

Altice France: l’accord sur la dette validé, les syndicats font appel

Soulagement chez Altice France: le tribunal des activités économiques de Paris a validé lundi le plan de sauvegarde accélérée de la maison mère de SFR, ce qui pourrait ouvrir la voie à une vente de l’opérateur, mais deux syndicats ont aussitôt annoncé faire appel.Le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait échafaudé après un long bras de fer ce plan pour alléger sa gigantesque dette menaçant sa viabilité. L’accord avec ses créanciers prévoit que celle-ci diminue de quelque 8 milliards d’euros, pour passer de 24,1 milliards à 15,5 milliards. En échange, ces créanciers doivent obtenir 45% du capital de l’entreprise.A l’audience du 22 juillet, le ministère public avait toutefois menacé sa mise en oeuvre, en requérant qu’en soient exclues trois filiales d’Altice France, dont SFR, comme le réclamaient les syndicats. Dans sa décision consultée par l’AFP, le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris a finalement validé le plan tel qu’il lui était soumis, en retenant parmi les “garants” d’Altice France les huit filiales de l’entreprise mentionnées dans l’accord conclu.”La validation par le tribunal des activités économiques de nos plans de sauvegarde ouvre la voie à une restructuration financière massive et inédite, à cette réduction significative de la dette que nous attendions tous”, ont déclaré les PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, et de SFR, Mathieu Cocq, dans un message interne obtenu par l’AFP.La transaction devrait aboutir entre septembre et octobre, selon le calendrier établi par le groupe.- Appel annoncé des syndicats -L’opposition des syndicats reste cependant vive.”La décision prise par le tribunal est incompréhensible”, a commenté auprès de l’AFP Abdelkader Choukrane, élu au CSE et secrétaire général Unsa. “Nos alertes n’ont pas été écoutées”, a-t-il regretté, indiquant que l’Unsa ferait appel de la décision. La CFDT a indiqué dans un communiqué avoir l’intention d’en faire de même et s’est insurgée “contre la mise à mort annoncée” des entreprises du groupe. Quelques jours avant l’audience du 22 juillet, le comité social et économique (CSE) d’Altice France avait refusé de rendre un avis formel sur le plan de sauvegarde accélérée. Selon les représentants du personnel, ses sociétés, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement, (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. Cet argument a été écarté par le groupe, qui a de nouveau martelé lundi que le plan de sauvegarde était une opération “exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”. “Quelque part, le tribunal donne son accord pour la vente de SFR”, a néanmoins insisté Abdelkader Choukrane. Selon les représentants du personnel, le plan proposé ressemblait à un “projet de démantèlement” et ils craignent qu’il aboutisse à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois.Dans son message interne envoyé lundi, le PDG d’Altice France a toutefois répété qu'”aucune offre (de rachat), pas même indicative, n’a été reçue à date”.Une reprise de SFR par ses concurrents agite le secteur des télécoms depuis plusieurs mois, ces derniers se montrant favorables à une consolidation du marché français qui passerait de quatre à trois acteurs.”Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, avait par exemple affirmé fin juillet le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels de son groupe.

Altice France: l’accord sur la dette validé, les syndicats font appel

Soulagement chez Altice France: le tribunal des activités économiques de Paris a validé lundi le plan de sauvegarde accélérée de la maison mère de SFR, ce qui pourrait ouvrir la voie à une vente de l’opérateur, mais deux syndicats ont aussitôt annoncé faire appel.Le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait échafaudé après un long bras de fer ce plan pour alléger sa gigantesque dette menaçant sa viabilité. L’accord avec ses créanciers prévoit que celle-ci diminue de quelque 8 milliards d’euros, pour passer de 24,1 milliards à 15,5 milliards. En échange, ces créanciers doivent obtenir 45% du capital de l’entreprise.A l’audience du 22 juillet, le ministère public avait toutefois menacé sa mise en oeuvre, en requérant qu’en soient exclues trois filiales d’Altice France, dont SFR, comme le réclamaient les syndicats. Dans sa décision consultée par l’AFP, le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris a finalement validé le plan tel qu’il lui était soumis, en retenant parmi les “garants” d’Altice France les huit filiales de l’entreprise mentionnées dans l’accord conclu.”La validation par le tribunal des activités économiques de nos plans de sauvegarde ouvre la voie à une restructuration financière massive et inédite, à cette réduction significative de la dette que nous attendions tous”, ont déclaré les PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, et de SFR, Mathieu Cocq, dans un message interne obtenu par l’AFP.La transaction devrait aboutir entre septembre et octobre, selon le calendrier établi par le groupe.- Appel annoncé des syndicats -L’opposition des syndicats reste cependant vive.”La décision prise par le tribunal est incompréhensible”, a commenté auprès de l’AFP Abdelkader Choukrane, élu au CSE et secrétaire général Unsa. “Nos alertes n’ont pas été écoutées”, a-t-il regretté, indiquant que l’Unsa ferait appel de la décision. La CFDT a indiqué dans un communiqué avoir l’intention d’en faire de même et s’est insurgée “contre la mise à mort annoncée” des entreprises du groupe. Quelques jours avant l’audience du 22 juillet, le comité social et économique (CSE) d’Altice France avait refusé de rendre un avis formel sur le plan de sauvegarde accélérée. Selon les représentants du personnel, ses sociétés, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement, (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. Cet argument a été écarté par le groupe, qui a de nouveau martelé lundi que le plan de sauvegarde était une opération “exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”. “Quelque part, le tribunal donne son accord pour la vente de SFR”, a néanmoins insisté Abdelkader Choukrane. Selon les représentants du personnel, le plan proposé ressemblait à un “projet de démantèlement” et ils craignent qu’il aboutisse à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois.Dans son message interne envoyé lundi, le PDG d’Altice France a toutefois répété qu'”aucune offre (de rachat), pas même indicative, n’a été reçue à date”.Une reprise de SFR par ses concurrents agite le secteur des télécoms depuis plusieurs mois, ces derniers se montrant favorables à une consolidation du marché français qui passerait de quatre à trois acteurs.”Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, avait par exemple affirmé fin juillet le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels de son groupe.