UN carbon market inches closer after COP29 agreementTue, 12 Nov 2024 17:19:54 GMT

The creation of a UN-backed global carbon market has taken a step closer to reality with governments approving new standards for the use of credits to meet climate targets.The agreement reached at the COP29 climate summit was hailed as a breakthrough after nearly a decade of complex negotiations over the rules for trading carbon credits.UN …

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Senegal PM calls for vengeance after election campaign clashesTue, 12 Nov 2024 17:03:11 GMT

Senegalese Prime Minister Ousmane Sonko on Tuesday called for vengeance following what he described as attacks against supporters of his Pastef party by the opposition during the campaign for parliamentary elections.Sonko, who has been head of the government since it took office in April, spoke of clashes in the capital Dakar, the northern city of …

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‘Carbon-neutral’ countries demand credit at COP29Tue, 12 Nov 2024 16:55:48 GMT

They’re some of the world’s smallest nations, but a group of countries that say they absorb more carbon than they emit is demanding attention at the UN COP29 talks.Bhutan, Panama, Madagascar and Suriname rarely make the headlines at the annual climate conference, lost among the rich nations and major emitters that hog the limelight.By banding …

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Budget 2025: le gouvernement multiplie les gestes envers son camp, avant un probable départ du texte au Sénat

Après la bataille des idées, le vote: les députés sont appelés mardi à se prononcer sur les “recettes” du projet de budget pour 2025 devenues “NFP-compatible” selon LFI, mais qui pourraient être rejetées, avant de partir au Sénat, le gouvernement multipliant entretemps les compromis envers ses soutiens.En cas de vote contre en fin d’après-midi, l’ensemble du texte sera considéré comme rejeté, mettant fin à son examen, et permettant surtout au gouvernement de soumettre au Sénat sa copie d’origine, plutôt que celle très largement modifiée par les oppositions, mais aussi parfois ses propres soutiens.Un scénario à front renversé devrait voir la coalition gouvernementale voter contre cette version remaniée, avec le concours ou l’abstention du RN, face à une gauche qui voudrait au contraire la faire adopter pour valider ses victoires dans l’hémicycle.Durant le long week-end, le gouvernement a anticipé l’examen de ce texte, mais aussi du projet de budget de la Sécurité sociale, au Sénat, cherchant à rassurer sa fragile coalition parlementaire.- Compromis sur les retraites et l’électricité ? -Les pensions de retraite, qui devaient être gelées, seront bien revalorisées au 1er janvier mais de la moitié seulement de l’inflation, a annoncé lundi le patron des députés DR Laurent Wauquiez, dévoilant un compromis trouvé avec Michel Barnier.Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a, lui, annoncé mardi sur France 2 un compromis qui pourrait aboutir dès les “prochains jours” pour limiter la baisse des allègements de cotisations aux entreprises, un marqueur macroniste.Quelques heures plus tard c’est dans l’enceinte de l’Assemblée qu’il a tendu la main au député MoDem Jean-Paul Mattei. Le ministre a annoncé lors des questions au gouvernement que sa proposition de pérenniser la taxe sur les hauts revenus pourrait être retenue le temps de faire descendre le déficit jusqu’à “par exemple” 4%.Quant à Michel Barnier il s’est engagé auprès du patron des députés Horizons, Laurent Marcangeli, à travailler sur leur proposition d”allocation sociale unique”. En réponse à une question de Laurent Wauquiez, il a aussi annoncé que le gouvernement était prêt à instaurer une clause de revoyure pour vérifier et éventuellement corriger les effets d’une taxe sur l’électricité, un point irritant dans sa coalition.- “Pas votable” -Au gré de l’examen à l’Assemblée, l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a notamment assorti le projet de loi de finances (PLF) de nouvelles taxes sur les superprofits, les superdividendes, les rachats d’actions, le patrimoine des milliardaires, ou encore sur les “grandes sociétés du numérique”.Signe de la lisibilité difficile des débats, qui se sont terminés dans la nuit de vendredi à samedi, personne ne semblait avoir tout à fait la même calculatrice pour estimer les nouvelles recettes créées.M. Saint-Martin a dénoncé une “overdose fiscale” à “35 milliards d’euros qui n’épargnera personne”. Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, a lui chiffré un solde net de recettes créées “de 58 milliards d’euros”. “On a montré que l’on pouvait faire un budget NFP-compatible”, a-t-il souligné mardi devant la presse.Dans un coup de billard initié par le groupe Rassemblement national, l’article prévoyant les prélèvements pour la contribution de la France à l’Union européenne a aussi été supprimé.”Évidemment que ce budget n’est pas votable en l’état”, a assuré samedi le député macroniste David Amiel (Ensemble pour la République, EPR).La coalition gouvernementale à l’Assemblée (EPR, MoDem, Horizons, Droite républicaine) n’a elle-même pas été tendre avec la copie du gouvernement, participant activement à la suppression de plusieurs mesures phares. Elle devrait toutefois rejeter le texte pour que la copie initiale soit envoyée au Sénat. A l’inverse, les quatre groupes de gauche à l’Assemblée (LFI, PS, Ecologiste et Social, communistes) ont annoncé qu’ils voteraient pour le texte. Mais sauf accident de participation, la gauche aura toutefois du mal à le faire adopter, face à la coalition gouvernementale et au RN qui ne le soutiendra pas. Lundi une source au groupe estimait que le RN se dirigeait “très probablement” vers un vote contre.Dans l’hypothèse où le volet “recettes” serait adopté, les députés enchaîneraient dans la foulée l’examen de la partie “dépenses” du projet de loi de Finances, avec à l’horizon la date-butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1.500 amendements déposés, avant que le texte ne soit envoyé au Sénat.

EU vessels to cease fishing in Senegal after accord expiresTue, 12 Nov 2024 15:13:29 GMT

European fishing vessels will imminently cease activities in Senegalese waters after the non-renewal of an agreement between Brussels and Dakar, EU ambassador Jean-Marc Pisani said Tuesday. The accord between the European Union and the West African country that has been in force since 2019 is due to expire at midnight between Sunday and Monday.Pisani said the …

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Groupes de besoins, brevet, bac… Anne Genetet déroule sa feuille de route

“Je veux relancer l’ascenseur scolaire”: dans un entretien à l’AFP la ministre de l’Education Anne Genetet explique comment elle compte élever le niveau des élèves en mettant en place des groupes de besoin “sur-mesure” en 4e et 3e avant l’instauration d’un Brevet obligatoire pour le passage en seconde en 2027.Question: Vous nous annoncez “l’Acte II” du choc des savoirs, mis en place l’an dernier par votre prédécesseur Gabriel Attal: en quoi cela consiste-t-il ?Réponse: Il s’agit d’un ensemble très cohérent pour élever le niveau du primaire jusqu’au lycée, avec deux composantes : une pédagogique et une sur le climat scolaire. Je poursuis la politique engagée et donne un coup d’accélérateur au collège. Je veux relancer l’ascenseur scolaire.Q: Qu’est ce qui va changer à l’école primaire ?R: Nous allons revoir les programmes, pour la rentrée 2025, en français et en mathématiques, du CP à la 6e. De la 5e à la 3e, en Français, maths et langues vivantes, ce sera à la rentrée 2026. Ces nouveaux programmes renforceront les savoirs fondamentaux et seront beaucoup plus lisibles, avec des repères pour suivre la progression des élèves.Je vous donne un exemple: on introduisait jusqu’à présent la notion de fraction seulement en CM1. C’est beaucoup trop tard. Un enfant, même en CE1, sait à quoi correspond une demi-baguette. Nous avancerons donc l’apprentissage des fractions et des nombres décimaux dès le CE1 pour renforcer les automatismes en mathématiques. Nous allons également labelliser des manuels pour les CP et CE1 en français et en mathématiques pour accompagner les professeurs, notamment les plus jeunes, tout en leur laissant la liberté de choix. J’ai aussi décidé que mon ministère allait prendre en charge leur financement pour les réseaux d’éducation prioritaire et les petites communes rurales.Q: Allez-vous étendre les groupes de besoin mis en place en 6e et 5e aux 4e et 3e à la rentrée prochaine ?R: Je maintiens les groupes de besoins en 6e et 5e à la rentrée 2025 et j’étends ces groupes en 4e et 3e mais de manière différente car les besoins n’y sont pas les mêmes.Ces groupes en 4e et 3e se tiendront une heure par semaine, en alternance entre mathématiques et français. Les élèves les plus en difficulté seront dans des effectifs réduits.Par ailleurs, je décide de doubler le nombre d’élèves qui auront accès aux “devoirs faits” et aux stages de réussite. Cela concernera 800.000 collégiens de 4e et 3e dès l’an prochain. L’objectif, c’est d’offrir à chaque élève un accompagnement sur-mesure tout au long du collège.Q: Quels changements attendre sur le Brevet ?R: Dès cette année, nous allons distinguer la note d’histoire-géographie et la note d’EMC (enseignement moral et civique) pour redonner de la valeur à cette matière. Et dès qu’un élève aura plus de 18 sur 20 au Brevet, on ajoutera la mention “Très bien avec félicitations du jury” pour valoriser sa réussite.En juin 2026, la répartition entre contrôle continu et contrôle terminal sera modifiée de manière à ce que le contrôle terminal pèse 60% de la note finale contre 50% aujourd’hui. Le contrôle continu sera fondé sur la moyenne des notes de 3e.En juin 2027 arriveront au Brevet les premiers élèves qui auront bénéficié du Choc des savoirs. Cela permettra à cette date de rendre le brevet obligatoire pour entrer directement en seconde.Pour ceux qui n’auraient pas leur brevet, deux options: soit ils iront vers une voie plus professionnalisante telle que la 1ère année de CAP, soit ils entreront pendant une année en “prépa seconde” afin de réussir le lycée en quatre ans.Mais mon ambition, c’est d’abord qu’il y ait le plus d’élèves possibles qui obtiennent le Brevet.Q: Vous voulez aussi mettre en place une épreuve de maths en première sur le modèle du bac français ?R: Depuis la rentrée 2023, une heure et demie de tronc commun de mathématiques a été ajoutée pour tous les élèves de première générale et technologique. Mais jusqu’ici on ne mesurait pas leur niveau puisqu’il n’y avait pas d’épreuve de mathématiques.J’ai donc décidé de mettre en place, à partir de juin 2026, une épreuve anticipée de mathématiques en première générale et technologique, sur le même modèle que l’épreuve anticipée de français.Ce que je veux, c’est disposer d’un véritable baromètre et d’élever le niveau en mathématiques.Q: Vous insistez aussi sur le climat scolaire ?R: On ne peut pas progresser ni apprendre en toute sérénité si on se sent en insécurité, tant pour le professeur que pour les élèves.Je vais être très claire : je n’accepte pas qu’un seul professeur puisse être contesté dans ses enseignements ou soit menacé, que ce soit verbalement, moralement ou physiquement.Dès janvier, je vais déployer 150 conseillers principaux d’éducation (CPE) et 600 assistants d’éducation supplémentaires dans les collèges et lycées qui en ont le plus besoin. Ils auront pour mission d’assurer un climat scolaire apaisé et propice aux apprentissages.Q: Où en est la sécurisation des établissements ?R: Dès mon arrivée au ministère, j’ai pu constater que 400 établissements scolaires avaient été sécurisés grâce à la mise en place de systèmes anti-intrusion, de contrôles d’accès ou de caméras de surveillance. Sur la base des remontées qui m’ont été faites, il reste encore 600 établissements à sécuriser. Je débloquerai des financements et travaille avec les collectivités locales pour que tous les travaux soient achevés en 2025.

Budget 2025: une version marquée à gauche risque le rejet à l’Assemblée

Après la bataille des idées, place au vote: les députés sont appelés mardi à voter une partie “recettes” du projet de budget pour 2025 devenue “NFP-compatible” selon LFI, mais qui pourrait être rejetée, avant de poursuivre sa route au Sénat.Le vote aura lieu à partir de 16H30, après la traditionnelle séance des questions au gouvernement. En cas de vote contre, l’ensemble du texte sera considéré comme rejeté, mettant fin à son examen.Un scénario à front renversé devrait voir la coalition gouvernementale voter contre cette version remaniée, avec le concours ou l’abstention du RN, face à une gauche qui voudrait au contraire la faire adopter pour valider ses victoires dans l’hémicycle.S’il y a rejet, cela permettra au gouvernement de soumettre au Sénat sa propre copie, alors que celle-ci a été profondément réécrite dans l’hémicycle de la chambre basse par des coups de boutoir des oppositions, mais aussi des députés soutenant le gouvernement.Durant le long week-end, le gouvernement a anticipé l’examen de ce texte, mais aussi du projet de budget de la Sécurité sociale, au Sénat, cherchant des compromis pour obtenir les faveurs de LR. Les pensions de retraite, qui devaient être gelées, seront bien revalorisées au 1er janvier mais de la moitié seulement de l’inflation.D’autre part, a annoncé le ministre du Budget Laurent Saint-Martin mardi sur France 2, un compromis pourrait “aboutir dans les tout prochains jours” pour limiter la baisse des allègements de cotisations aux entreprises, un marqueur macroniste.- “NFP-compatible” -Mais mardi, c’est bien à l’Assemblée que se joue le vote. L’alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a notamment assorti le projet de loi de finances (PLF) de nouvelles taxes sur les superprofits, les superdividendes, les rachats d’actions, le patrimoine des milliardaires, ou encore sur les “grandes sociétés du numérique”.Signe de la lisibilité difficile des débats, qui se sont terminés dans la nuit de vendredi à samedi, personne ne semblait avoir tout à fait la même calculatrice pour estimer les nouvelles recettes créées.M. Saint-Martin a dénoncé une “overdose fiscale” à “35 milliards d’euros qui n’épargnera personne”. Eric Coquerel, président LFI de la commission des Finances, a lui chiffré à “75 milliards” les recettes créées, “concentrées sur les très grandes entreprises et les plus riches de nos concitoyens”, moins “17 milliards” de suppression de taxes ou prélèvement qui bénéficieraient notamment aux collectivités et aux particuliers. “On arrive à un solde net de 58 milliards d’euros. On a montré que l’on pouvait faire un budget NFP-compatible”, a-t-il souligné mardi devant la presse.- “Pas votable” -Dans un coup de billard initié par le groupe Rassemblement national, l’article prévoyant les prélèvements pour la contribution de la France à l’Union européenne a aussi été supprimé. Suffisant pour “invalider ce budget”, aux yeux du patron du groupe MoDem Marc Fesneau.”Évidemment que ce budget n’est pas votable en l’état”, a assuré samedi le député macroniste David Amiel (Ensemble pour la République, EPR).La coalition gouvernementale à l’Assemblée (EPR, MoDem, Horizons, Droite républicaine) n’a elle-même pas été tendre avec la copie du gouvernement, participant activement à la suppression de plusieurs mesures phares sur la hausse de la taxe sur l’électricité, l’alourdissement du malus automobile et la surtaxe sur les grandes entreprises.Elle devrait toutefois rejeter le texte pour que la copie initiale soit envoyée au Sénat, comme l’ont confirmé à l’AFP des sources chez EPR et DR (groupe de Laurent Wauquiez).A l’inverse, les quatre groupes de gauche à l’Assemblée (LFI, PS, Ecologiste et Social, communistes) ont annoncé qu’ils voteraient pour le texte. Les indépendants du groupe Liot devraient majoritairement opter pour un vote contre ou une abstention.Sauf accident de participation, la gauche aura toutefois du mal à faire adopter le texte face à la coalition gouvernementale et au RN qui ne le soutiendra pas. Lundi une source au groupe estimait que le RN se dirigeait “très probablement” vers un vote contre.La gauche a d’ailleurs échoué mardi en début d’après-midi à faire adopter en commission une version largement amendée par elle de la partie “dépenses” du budget, face aux voix de la coalition gouvernementale et du RN.Si le volet “recettes” était adopté, les députés enchaîneraient dans la foulée l’examen de la partie “dépenses” du projet de loi de Finances, avec à l’horizon la date-butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1.500 amendements déposés, avant que le texte ne soit envoyé au Sénat.

Fitto, Séjourné, Kallas, Ribera…: les commissaires européens sur le gril

“L’Europe doit accélérer ou elle décrochera”: le Français Stéphane Séjourné a entamé son grand oral devant le Parlement européen, qui auditionne les poids lourds de la nouvelle Commission mardi à Bruxelles.Le macroniste doit convaincre qu’il est armé pour le vaste portefeuille sur la stratégie industrielle dont il a hérité. Un portefeuille crucial à l’heure où l’Europe est en plein bras de fer commercial avec la Chine et où l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis fait craindre une explosion des droits de douane pour accéder au marché américain.Les eurodéputés entendent durant la journée les six vice-présidents potentiels du nouvel exécutif européen. Ils pourront ensuite les adouber ou les récuser lors d’un vote que les groupes politiques ont décidé de reporter ultérieurement, peut-être ce mercredi, sur fond de tractations de couloirs.Dans la matinée, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne et ancienne Première ministre estonienne Kaja Kallas et l’Italien Raffaele Fitto, chargé de la cohésion des territoires, ont été les premiers auditionnés, durant plus de trois heures.Mme Kallas a appelé à soutenir l’Ukraine “aussi longtemps que nécessaire, et avec autant d’aide militaire, financière et humanitaire que nécessaire”. “La guerre prendra fin lorsque la Russie se rendra compte qu’elle a commis une erreur” et “retirera ses troupes”, a-t-elle déclaré.La diplomate de 47 ans a demandé aux Européens de “se serrer les coudes”, alors que “le monde est en flammes”.De son côté, Raffaele Fitto a martelé ne “pas être là pour représenter un parti politique ou un Etat membre”, mais pour “affirmer son engagement envers l’Europe”. “Mon premier parti politique était la Démocratie chrétienne”, a-t-il aussi souligné.Car la gauche et le centre ne digèrent pas que M. Fitto ait obtenu un titre de vice-président de la Commission alors qu’il appartient à Fratelli d’Italia, le parti d’extrême droite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.Cette vice-présidence suscite “beaucoup de discussions”, prévient le centriste italien Sandro Gozi (Renew). “L’issue finale reste ouverte et incertaine”.Les groupes politiques se montrent toutefois prudents car faire tomber un rival les expose à des représailles pour les commissaires de leur camp.Au centre, Stéphane Séjourné a quant à lui placé ses premières interventions sous le signe du “rattrapage économique”, dans le sillage du récent rapport de Mario Draghi.Considéré comme trop discret dans ses précédentes fonctions de ministre des Affaires étrangères, le Français de 39 ans doit prouver qu’il est à la hauteur.D’autant qu’il a été choisi in extremis mi-septembre par le président français Emmanuel Macron qui avait initialement affiché son intention de reconduire Thierry Breton malgré son conflit avec la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.- “Ca ira” pour Séjourné – Durant son audition, le macroniste devrait aussi être titillé sur l’accord de libre-échange controversé entre UE et pays latino-américains du Mercosur, que la France conteste mais que la Commission semble inciter à signer.Pour M. Séjourné, “ça ira, il est intelligent et connaît bien le Parlement”, considère l’eurodéputé néerlandais Dirk Gotink (PPE, droite), rappelant que le centriste y dirigeait le groupe Renew de fin 2021 à début 2024.Les auditions de la Roumaine Roxana Minzatu, chargée des affaires sociales et de la Finlandaise Henna Virkkunen (souveraineté numérique) sont aussi considérées comme sans grand risque.L’Espagnole Teresa Ribera, elle, sera dans le viseur de la droite et de l’extrême droite en fin de journée. La socialiste a hérité d’un portefeuille majeur sur la transition écologique et la concurrence.Ses adversaires comptent en particulier l’interpeller sur son opposition au nucléaire.”Elle sera attaquée”, redoute le socialiste français Christophe Clergeau. Mais, ajoute-t-il, “si le PPE (la droite) shoote Ribera, on shootera l’ensemble du collège” le 27 novembre, date d’un vote global sur la nouvelle équipe exécutive qui pourrait prendre ses fonctions début décembre.La semaine dernière, dix-neuf premiers commissaires ont déjà reçu l’aval des députés. Seul le Hongrois Oliver Varhelyi (santé et bien-être animal) attend toujours d’être fixé sur son sort.L’audition de ce proche du Premier ministre hongrois Viktor Orban avait donné lieu à des critiques sur son peu d’empressement à répondre aux questions sur l’accès des femmes à l’avortement ou sur les droits LGBT+.