UN aid chief hails talks with Sudan army leader

UN humanitarian chief Tom Fletcher held Tuesday what he called “constructive” talks with Sudan’s army chief Abdel Fattah al-Burhan to ensure life-saving aid reaches all corners of the war-ravaged country.Since April 2023, the war between Sudan’s army and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) has killed tens of thousands and displaced nearly 12 million, creating one of the world’s largest humanitarian crises.”I very much welcome the constructive conversations I had with President Burhan… aimed at ensuring that we can continue to operate everywhere across Sudan to deliver in a neutral, independent and impartial way for all those who are in such dire need of international support,” Fletcher said, in a video released by Sudan’s Transitional Sovereignty Council.The UN official’s comments came after he met with Burhan in Port Sudan, the de facto capital since the war began.Fletcher arrived in Sudan on Tuesday for a week-long mission, pledging to “back peace efforts, uphold the UN charter, and push for our teams to get the access and funding they need to save lives across the battle lines.” During the meeting, according to thae army-backed council, Burhan “stressed the need for UN agencies to respect Sudan’s sovereignty and national interests, in light of what happened in the city of El-Fasher”.Fletcher also met Egyptian diplomats to discuss ways of scaling up aid, according to a statement from Cairo’s foreign ministry. Burhan also met World Food Programme deputy executive director Carl Skau, who praised their “honest and constructive discussion”. Sudan’s army-aligned government expelled two senior WFP officials last month, declaring them “persona non grata”, despite the agency warning that 24 million Sudanese face acute food insecurity.- Fighting persists –  The talks come two weeks after the RSF captured El-Fasher, the last army stronghold in western Darfur.Reports of mass killings, sexual violence, abductions and looting have since emerged.Burhan had previously vowed his forces would “take revenge” and fight “until this land is purified”.Last Thursday, the RSF said it had agreed to a truce proposal put forward by the United States, Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Egypt. But attacks have persisted.On the day the paramilitaries backed the truce, they shelled a hospital in the besieged city of Dilling in South Kordofan, killing five. Explosions were heard in the army-controlled capital Khartoum the following day.The UN migration agency said nearly 39,000 people have fled fighting in several towns across the oil-rich Kordofan region since El-Fasher fell. On Monday, the RSF deployed forces to the strategic city of Babanusa in West Kordofan, threatening to “fight until the last moment.”In North Kordofan, residents told AFP they fear an imminent assault on El-Obeid, a key cross roads between Darfur and the national capital Khartoum.Sudan’s army-aligned government has yet to respond to the truce proposal.- ‘Grinding to a halt’ -Since El-Fasher’s fall, nearly 90,000 people have fled, while tens of thousands remain trapped in “famine-like conditions as hospitals, markets and water systems collapse,” according to the UN migration agency. Last week, the Rome-based Integrated Food Security Phase Classification declared famine in the city.Famine has also been confirmed in Kadugli, South Kordofan, with 20 more areas across Darfur and Kordofan at risk. Last year, the IPC declared famine in three displacement camps near El-Fasher.Amy Pope, director general of the International Organisation for Migration, warned that without safe access humanitarian operations “risk grinding to a halt at the very moment communities need support the most”.UN Women’s Anna Mutavati said on Tuesday that women fleeing El-Fasher “have endured starvation… displacement, rape and bombardment”, with pregnant women giving birth “in the streets as the last remaining maternity hospitals were looted and destroyed”.Analysts say Sudan is now effectively divided with the RSF dominating all of Darfur and parts of the south while the army holds most of Sudan’s north, east and centre.

A la COP30, le gouverneur de Californie s’en prend à Trump

En l’absence de Donald Trump à la COP30 au Brésil, c’est son principal opposant, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, qui attire la lumière mardi, en profitant pour décocher des flèches contre le président climatosceptique.”Donald Trump redouble d’imbécillité”, a lancé Gavin Newsom à Belem, ville d’Amazonie brésilienne qui accueille la conférence de l’ONU sur le climat. En cause: la décision du président de quitter l’accord de Paris sur le climat prise à son retour à la Maison Blanche en janvier.Selon le gouverneur, virulent opposant à Trump considéré comme l’un des candidats les plus sérieux à la présidentielle de 2028, un président démocrate réintégrerait les États-Unis dans l’accord de Paris “sans hésitation”, a-t-il affirmé, interrogé par l’AFP lors d’une visite dans la ville.”C’est un engagement moral, c’est un impératif économique, ce sont les deux à la fois”, a poursuivi le gouverneur au cours d’une visite dans un centre dédié à la bioéconomie. En compagnie du gouverneur de l’État du Para, dont Belem est la capitale, il a goûté aux spécialités culinaires amazoniennes, jus d’açai et cupuaçu, un fruit local.- “Trump est temporaire” -“Trump est temporaire”, a encore lancé mardi M. Newsom.Pour la première fois en 30 ans de COP, les États-Unis n’ont pas envoyé de délégation. Mais plusieurs participants sont satisfaits de l’absence de représentants du gouvernement fédéral qui auraient pu torpiller les efforts, comme durant les négociations sur la décarbonation des bateaux en octobre à l’Organisation maritime internationale (OMI).Plusieurs responsables locaux et régionaux américains viennent toutefois à Belem, dont le gouverneur de Californie et son homologue démocrate du Nouveau-Mexique, Michelle Lujan Grisham.”Nous sommes un partenaire stable et digne de confiance”, a martelé M. Newsom.La Californie, qui serait la quatrième puissance économique mondiale si elle était un pays indépendant, est en pointe sur la transition écologique: une économie de 4.100 milliards de dollars alimentée aux deux tiers par des énergies propres.”La position de Trump est excessive”, a dit à l’AFP Abe Assamoi, représentant de la Côte d’Ivoire à la COP, “parce qu’on sait que les changements climatiques sont une réalité”.Le président américain, qui met au centre de son deuxième mandat l’exploitation pétrolière décomplexée, a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris dès son retour au pouvoir, comme il l’avait fait lors de son premier mandat. Le retrait sera effectif en janvier 2026.Donald Trump a qualifié le changement climatique de “plus grande arnaque jamais menée” à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre.”L’absence des États-Unis ne compromet pas la COP”, a souligné le Premier ministre portugais Luis Montenegro, interrogé en marge du sommet des dirigeants qui a précédé la COP la semaine dernière. Il souligne malgré tout que le pays, deuxième pollueur mondial, est “indispensable” pour avancer durablement.En l’absence de volonté au niveau fédéral, les États américains peuvent continuer à progresser sur l’accord de Paris, de l’avis de Champa Patel, directrice exécutive au Climate Group, une organisation internationale qui travaille avec les gouvernements régionaux en matière climatique, interrogée par l’AFP.Avec une limite sévère: ces régions n’ont pas de siège réservé lors des négociations entre pays.- États et villes américaines -Une analyse récente du Centre pour la Durabilité mondiale de l’Université de Maryland a conclu que si des États et des villes se mobilisaient – et si un président proclimat était élu en 2028 – les émissions américaines pourraient diminuer d’un peu plus de 50% d’ici 2035 par rapport au pic de 2005. Joe Biden s’était engagé à atteindre 61-66%.”Le président ne peut pas appuyer sur un interrupteur et tout arrêter”, explique à l’AFP Nate Hultman, le chercheur qui a piloté le rapport.Il souligne l’autorité dont disposent les Etats américains en matière de politique énergétique et des bâtiments, et le contrôle des villes sur la gestion de déchets, les réductions d’émissions de méthane ou encore le transport public.La gouverneure du Nouveau-Mexique dirige de son côté un État qui est un producteur majeur de combustibles fossiles mais a poussé pour développer les renouvelables et réduire les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier.

A Niagara, un G7 élargi cherchera une réponse commune sur l’Ukraine face à Moscou

Les chefs de la diplomatie du G7 se retrouvent à partir de mardi soir au Canada, avec l’Ukraine en tête de leur agenda et l’espoir de parler d’une voix unie face à l’intransigeance russe au moment où les négociations sont au point mort, lors d’un sommet qu’Ottawa a souhaité très multilatéral.Les ministres des Affaires étrangères des sept pays – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Niagara, à la frontière canado-américaine, pour leur second rendez-vous de l’année.Mais, pour l’occasion, ont également été invités les représentants de l’Afrique du Sud, de l’Australie, du Brésil, de l’Inde, du Mexique, de la Corée du Sud et de l’Arabie saoudite.”Pour le Canada, il est important de favoriser une conversation aussi multilatérale, notamment en ce moment dans un environnement si volatil et compliqué”, a déclaré lundi Anita Anand, la ministre canadienne des Affaires étrangères, lors d’un entretien avec l’AFP.La ministre, qui dit espérer la publication d’un communiqué final commun, s’est toutefois abstenue de promettre des avancées concrètes sur le dossier ukrainien.Le pays a été ces dernières semaines la cible d’attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques. Côté diplomatique, les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie sont au point mort.Le sujet du financement des besoins de l’Ukraine au cours des prochaines années en utilisant les avoirs russes gelés devrait donc être de nouveau discuté lors de ce G7.Les diplomates se retrouvent après que le président Donald Trump a imposé, en octobre, des sanctions aux deux plus grandes compagnies pétrolières russes – Rosneft et Lukoil – fustigeant le président Vladimir Poutine pour son refus de mettre fin au conflit.Lors du dernier sommet du G7 en juin dans les Rocheuses canadiennes, en présence du président Volodymyr Zelensky, les dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées s’étaient contentés du minimum sur le dossier ukrainien sans parvenir à s’entendre pour durcir le ton face à la Russie. L’Italie entend aussi mettre sur la table la question du Soudan, souhaitant réaffirmer l’importance d’augmenter les flux d’aide humanitaire. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts, en a déplacé près de 12 millions d’autres et a provoqué, selon l’ONU, la pire crise humanitaire au monde.Quant au ministre indien, il a promis de porter la voix des pays du Sud.- Tensions bilatérales -Toutes ces discussions pourraient toutefois être de nouveau parasitées par les tensions commerciales entre le Canada et les Etats-Unis.Marco Rubio arrive mardi après-midi au Canada alors que les relations entre les deux voisins se sont de nouveau tendues: le président américain a annoncé il y a plus de deux semaines mettre fin à toutes les discussions commerciales bilatérales entre les deux pays. M. Rubio et Mme Anand ont prévu une rencontre mercredi au deuxième et dernier jour de la réunion à Niagara.Mais la ministre canadienne n’a pas l’intention de remettre la question des droits de douane sur la table avec son homologue. “Nous aurons une rencontre et nous avons beaucoup de sujets à évoquer tous les deux concernant les affaires du monde”, a-t-elle expliqué, avant d’ajouter: “La question du commerce est entre les mains d’autres ministres”.Pour les Américains, la sécurité économique et les minéraux critiques, un sujet de préoccupation croissant pour les démocraties industrialisées, devraient aussi figurer en tête de l’ordre du jour de la rencontre de deux jours.Pékin a établi un contrôle quasi total du marché du raffinage et du traitement de divers minéraux — en particulier des terres rares nécessaires à la fabrication des aimants utilisés dans les technologies de pointe.Le G7 a annoncé le mois dernier une première série de projets conjoints visant à renforcer les capacités de raffinage en dehors de la Chine.Selon un responsable du département d’État, les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques seront “un point d’attention majeur”.”Il existe un consensus mondial croissant parmi nombre de nos partenaires et alliés selon lequel la sécurité économique, c’est la sécurité nationale et inversement”, a déclaré ce haut responsable du département d’Etat américain lors d’un point de presse lundi.

Macron warns any planned West Bank annexation a ‘red line’

French President Emmanuel Macron warned on Tuesday that any Israeli plans for annexation in the West Bank would be a “red line” and would provoke a European reaction.He spoke as Palestinian president Mahmud Abbas visited Paris one month into a fragile truce between Hamas and Israel, following two years of war triggered by the militant group’s October 7, 2023 attack against Israel.Abbas, 89, is the longtime head of the Palestinian Authority, which exercises limited control over parts of the Israeli-occupied West Bank, and is being considered to possibly assume governance in Gaza under the deal.Macron, whose country in September recognised a Palestinian state, warned against any Israeli plans for annexation in the West Bank following an uptick in violence in the Palestinian territory.”Plans for partial or total annexation, whether legal or de facto, constitute a red line to which we will respond strongly with our European partners,” Macron said at a joint press conference with Abbas.”The violence of the settlers and the acceleration of settlement projects are reaching new heights, threatening the stability of the West Bank and constitute violations of international law,” the French president said.Violence in the West Bank has soared since the war in Gaza broke out in October 2023.At least 1,002 Palestinians, including militants, have been killed in the West Bank by Israeli forces or settlers since the start of the war in Gaza, according to the Palestinian health ministry.During the same period, 43 Israelis, including soldiers, have been killed in Palestinian attacks in the West Bank, according to official Israeli figures.- Constitutional committee -Following their meeting to discuss the next steps after the Gaza ceasefire, Macron and Abbas announced the creation of a joint committee “for the consolidation of the state of Palestine”, the French leader said.It “will contribute to the drafting of a new constitution, a draft of which President Abbas presented to me”.Abbas renewed his commitment to “reforms”, including “holding presidential and parliamentary elections after the end of the war”.”We are nearing completion of a draft of the provisional constitution of the state of Palestine and the laws on elections and political parties,” he added.Under US President Donald Trump’s 20-point peace plan, an international security force drawn from Arab and Muslim allies would stabilise Gaza as Israeli troops withdraw, while a transitional authority would take over the territory’s administration from Hamas until the Palestinian Authority has carried out reforms.Trump said last week he expected an International Stabilisation Force tasked with monitoring the ceasefire to be in Gaza “very soon”.Last month’s ceasefire has been tested by fresh Israeli strikes and claims of Palestinian attacks on Israeli soldiers.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.The Israeli military’s retaliatory campaign has since killed more than 69,000 Palestinians, also mostly civilians, according to Gaza’s health ministry, whose figures are considered reliable by the United Nations.

La rivalité Chine-USA s’invite au Web Summit de Lisbonne

Les rivalités géopolitiques et commerciales entre les États-Unis et la Chine étaient au cœur des discussions du Web Summit, qui réunit depuis mardi à Lisbonne les acteurs de la tech mondiale. Au moins 71.000 participants de 157 pays, dont plus de 2.700 start-up et 1.800 investisseurs, sont attendus dans la capitale portugaise jusqu’à jeudi.Pour cette première journée, entrepreneurs, investisseurs et influenceurs déambulaient dans des pavillons colorés, badge autour du cou, à la recherche des dernières innovations de la tech.Microsoft a profité de l’événement pour annoncer un investissement de 10 milliards de dollars à partir du début de l’année prochaine dans un méga centre de données au Portugal, en partenariat avec l’entreprise britannique Nscale, afin de développer ses infrastructures dédiées à l’intelligence artificielle.”Il s’agit d’un des plus importants investissements en capacité de calcul d’IA en Europe”, a indiqué le géant américain dans un communiqué.En matière de centres de données, “la demande dans le domaine de l’IA, en particulier ces cinq derniers mois, est devenue assez folle”, a assuré à l’AFP le directeur produit de Nscale, Daniel Bathurst.-La Chine en vedette – Cette édition est fortement marquée par l’IA, en particulier par la montée en puissance de la Chine dans ce domaine.  “La moitié des scientifiques et ingénieurs informatiques les plus en pointe sont en Chine. On ne peut pas les ignorer”, a déclaré à l’AFP Rev Lebaredian, vice-président en charge des technologies de simulation chez le géant américain Nvidia.En raison des restrictions imposées à la fois par Pékin et Washington, les puces haut de gamme de Nvidia, utilisées pour former et alimenter les systèmes d’IA générative, ne sont actuellement pas vendues sur le territoire chinois.  “Si nous les excluons, les Chinois trouveront un moyen de développer des choses eux-mêmes, et nous perdrons l’opportunité de travailler avec eux”, a poursuivi M. Lebaredian. “Il est clair que l’ère de la domination occidentale dans la tech est révolue”, a insisté lundi soir lors de la cérémonie d’ouverture Paddy Cosgrave, cofondateur du Web Summit.Ainsi, des robots humanoïdes particulièrement impressionnants de l’entreprise chinoise Unitree ont fait l’objet de plusieurs démonstrations.La start-up Bambu Lab, basée à Shenzhen, a elle présenté une imprimante 3D capable de confectionner grâce à l’IA générative en quelques heures un objet à partir d’une simple consigne textuelle.”J’espère voir plus de produits IA qui peuvent être utiles dans la vie de tous les jours”, a expliqué à l’AFP une participante, Monica Wang. – Robotaxis et souveraineté – “Comment allons-nous passer d’industries dominées par le travail humain à celles entièrement régies par les robots ?”, s’est interrogé sur scène Andrew Macdonald, directeur des opérations d’Uber, qui a récemment signé un partenariat avec Nvidia pour rendre autonomes des dizaines de milliers de voitures de différents constructeurs à partir de 2027.La concurrence mondiale dans le domaine des robotaxis s’est récemment accélérée. Waymo, filiale d’Alphabet (Google), a annoncé son arrivée à Londres en 2026 et plusieurs acteurs chinois comme Baidu et Pony.ai ont fait part de leur intention de se développer sur le marché européen de la voiture autonome.”Jusqu’à présent, les avancées sur cette technologie sont venues des États-Unis et de la Chine mais cela va changer”, a poursuivi M. Macdonald. Dans le secteur tech, “la compétition s’est intensifiée et durcie”, a souligné de son côté la vice-présidente de la Commission européenne chargée du numérique, Henna Virkkunen. L’Union européenne compte près de 8.000 start-up dédiées à l’IA, a-t-elle ajouté, appelant à une préférence européenne pour les marchés publics afin de les aider à se développer. “Il est important que nous ne soyons pas dépendants d’un pays ou d’une entreprise pour des technologies critiques”, a-t-elle plaidé.La société suédoise Lovable qui permet à tout un chacun de créer un site sans savoir coder grâce à l’IA générative s’est d’ailleurs distinguée comme l’une des start-up les plus en vue du salon. L’événement souhaite mettre en lumière “les entreprises prometteuses qui vont bouleverser et façonner la prochaine décennie”, a commenté à l’AFP Katherine Farrell, vice-présidente de la communication du Web Summit.  

Trump claims ‘big victory’ on US shutdown

President Donald Trump claimed victory Tuesday over rival Democrats on the longest-ever US government shutdown, in a speech at an annual ceremony honoring America’s military veterans.Trump seized on the fact that several Democratic senators broke ranks on Monday to vote with Republicans for a compromise deal that paves the way for an end to the congressional standoff.”Congratulations… on a very big victory,” Trump said to Republican House Speaker Mike Johnson when he spotted him in the audience at the Veterans Day ceremony in Arlington National Cemetery.”We’re opening up our country — it should have never been closed,” added Trump.The shutdown has seen a million federal workers go unpaid, disrupted air travel ahead of the holiday season and threatened food benefits to low income households.Eight Senate Democrats broke with their party to back a bill that would fund the government through January. It will now go to the House of Representatives on Wednesday, meaning the shutdown could end by Friday.But the move has split Democrats, with many senior figures saying they should have held out for the extension of health insurance subsidies that was at the heart of the shutdown battle.The rift comes just days after Democrats were celebrating victory in elections in three states that put Trump’s administration under the pressure on the issue of the cost of living.Trump said on Monday that he would abide by terms of the deal that would reverse the sacking of federal workers during the shutdown, which Democrats had insisted on.The 79-year-old Republican’s comments meanwhile showed him once again bucking a trend of US presidents historically avoiding politically partisan messages when addressing service members or commemorative events.He went on to note that he plans to rename the November 11 Veterans Day holiday as “Victory Day” for World War I, and to do the same for May 8th in respect to World War II.Wearing a dark overcoat, burgundy scarf and gloves, Trump earlier laid a wreath in front of the Tomb of the Unknown Soldier at Arlington, the resting place of America’s war dead.

California governor Newsom slams Trump at COP30

With US President Donald Trump skipping the UN’s climate summit in the Amazon, California Governor Gavin Newsom grabbed the spotlight on Tuesday and took a swipe at the fossil fuel agenda of his political nemesis.The well-coiffed Democrat — seen as a potential 2028 presidential candidate — slammed Trump for leaving the Paris climate accord and for “doubling down on stupid” through his pro-oil stance.Newsom said a Democratic administration would rejoin the Paris Agreement “without hesitation.””It’s a moral commitment, it’s an economic imperative, it’s both — and it’s an abomination that he has twice, not once, pulled away from the accords,” Newsom said in response to a question by AFP in Belem, the Brazilian Amazon city hosting the climate summit known as COP30.Newsom appeared alongside Helder Barbalho, the governor of Para state, of which Belem is the capital, at an event on the city’s docks. Between bites of cupuacu fruit and sips of acai juice, he touted California’s green credentials, noting that the state now gets two-thirds of its electricity from renewable sources.It was the first stop for the leader of the world’s fourth largest economy, followed by a signing ceremony with the German state of Baden-Wurttemberg, and a press conference with the Brazilian’s summit leadership among events to follow.Trump withdrew the United States from the Paris climate accord — for the second time, after doing so in his first term, too — upon returning to office in January and has sneered at the idea of human-caused planetary warming, calling it a “con job”.But Champa Patel, executive director for governments and policy at Climate Group, which runs the Under2 Coalition of global states and regions, said US states could still pursue the climate blueprints left by former president Joe Biden’s administration. “The states have that roadmap, they can still follow it and keep to the spirit of Paris,” Patel told AFP, adding it was important to signal solidarity.”Even if national governments backslide, or if they undermine their own commitments, subnational governments, cities, states, regions, are really at the vanguard of implementation.”Still, their influence has limits: subnational regions have no seat at the negotiating table at COP30, which opened Monday with urgent calls to stay the course on climate action.”The absence of the United States of America does not compromise the COP,” Portuguese Prime Minister Luis Montenegro told reporters last week, adding Portugal would like for “the United States of America to return to these objectives.”  – State power -“The president can’t throw a switch and turn everything off — that’s not how our system works,” added Nate Hultman, a former official in the Barack Obama and Biden administrations who now works as a researcher at the University of Maryland’s Center for Global Sustainability.A recent analysis by the group found that if leading states and cities enhance action — and if a climate-friendly president is elected in 2028 — US emissions could fall by well over 50 percent by 2035, approaching the 61-66 percent targeted by Biden’s government.Much of that stems from states’ authority over energy and building policy, and cities’ control of waste management, methane reduction, public transport, and more, Hultman told AFP.The market-driven green shift remains a strong factor including in US states with climate-hostile leadership, including Texas, the country’s renewable energy generation leader last year.New Mexico’s Michelle Lujan Grisham, another Democratic governor, is also at COP30. She governs a major fossil fuel-producing state but has pushed to expand renewables and curb methane emissions from the oil and gas sector.Reflecting America’s divided politics on climate, pro-oil and gas group Power the Future slammed the New Mexico leader for “packing her bags for another international climate junket.”Still, questions linger over the limits of state-level action. Trump’s Republicans recently passed a law bringing an early end to clean energy tax credits enacted under Biden. This is seen as a potentially crippling blow to the renewable sector.His administration also torpedoed international efforts to impose a carbon tax on shipping, vowing reprisals against countries that backed the plan.Newsom urged nations to hold firm, saying it was vital to remember “Trump is temporary” and that “you stand up to a bully.”

Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad

Douze personnes ont été tuées mardi et 27 blessées devant un tribunal d’Islamabad dans un attentat-suicide revendiqué par les talibans pakistanais, dans une période de fortes tensions régionales avec l’Afghanistan.”A 12H39 (07H39 GMT) un attentat-suicide s’est produit à Kachehri”, où se trouve le tribunal, a indiqué sur place le ministre de l’Intérieur, Mohsin Naqvi, faisant …

Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad Read More »