TPMP s’arrête, l’avenir de Hanouna commence

Après 15 ans d’existence, de nombreuses polémiques et trois semaines de diffusion en ligne, l’émission TPMP s’arrête pour de bon mercredi soir et son animateur Cyril Hanouna entame un nouveau chapitre qui doit le conduire chez le groupe M6 en septembre.”On va maintenant se concentrer sur notre projet”, a-t-il assuré vendredi en annonçant l’arrêt surprise de “Touche pas à mon poste”.Après l’arrêt de la chaîne C8, l’émission était diffusée depuis le 3 mars sur la webtélé Zoubida TV, via Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Ce dispositif original, couronné par de fortes audiences, avait été annoncé le 27 février, lors de la dernière de TPMP sur la chaîne du groupe Canal+. Mais il était censé durer jusqu’à fin avril.C’est aussi au terme de cette émission que l’animateur avait dévoilé sa destination future: le groupe M6, sur la télé W9 et Fun Radio.Lancée sur France 4 en 2010, transférée en 2012 sur D8 (renommée C8), TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France et revendiquait quelque deux millions de téléspectateurs.Un succès public émaillé de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par ses “manquements réitérés”. La chaîne a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna.- Pas de politique ? -Au fil des années, TPMP a pris une tournure de plus en plus politique. Son animateur est soutenu à droite et à l’extrême droite et boycotté à gauche.Une inimitié l’oppose à La France insoumise. Vendredi, le mouvement de gauche radicale a été condamné pour atteinte à son “droit à l’image”, à cause d’une caricature qui a soulevé des accusations d’antisémitisme.Porté par sa popularité, Cyril Hanouna n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle.C’est cette image politique que veut gommer M6: le groupe a martelé qu’il recrutait l’animateur pour des émissions de pur divertissement.Un contrat a été signé pour un talk show sur W9 en avant-soirée (comme TPMP) et une émission sur Fun Radio l’après-midi. Actuellement, Cyril Hanouna officie sur Europe 1, radio dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, comme le groupe Canal+.Mais avant même son arrivée, Baba (le surnom de l’animateur) a été recadré par son futur employeur pour avoir égratigné dans TPMP un pilier de Fun Radio, Bruno Guillon. Le 11 mars, le groupe avait apporté “tout son soutien” à ce dernier et “regretté vivement” les propos à son encontre.Fin janvier, l’animatrice star de M6 Karine Le Marchand s’était, elle, opposée à la venue de Cyril Hanouna dans le groupe, car il l’avait critiquée par le passé. Après des excuses de l’intéressé, elle est revenue sur sa position, tout en assurant rester “vigilante”.- Doutes -Ajouté à des craintes en interne, tout cela a fait naître des doutes sur l’arrivée de l’animateur chez M6. “Je pense que c’est impossible après tout ça”, juge un salarié.Officiellement, rien n’est toutefois remis en cause. L’intéressé a lui-même démenti lundi l’existence d’une “clause” permettant aux parties de tout annuler, évoquée par le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France.Reste à savoir l’impact qu’aurait sa nouvelle émission sur le paysage télé.En faisant revenir Cyril Hanouna au divertissement, le pari du groupe M6 est de rajeunir le public qu’il avait dans TPMP, ce qui est plus rémunérateur du point de vue publicitaire.Comme “Touche pas à mon poste”, cette nouvelle émission ferait face aux talk shows “Quotidien” sur TMC (groupe TF1) et “C à vous” sur France 5.”Il n’y avait pas de concurrence frontale entre TPMP et Quotidien” car “les propositions étaient très différentes”, a noté le PDG du groupe TF1, Rodolphe Belmer, lors d’une rencontre avec la presse organisée par l’Ajef (Association des journalistes économiques et financiers) mardi.”Le public de C8 était très différent du public de TMC dans sa sociologie” et “les audiences de Quotidien n’ont pas bougé” après l’arrêt de C8, a-t-il développé.Pourrait-il en être autrement avec la nouvelle émission sur W9 ? “Ça dépend un peu de la proposition éditoriale”, a jugé M. Belmer. 

TPMP s’arrête, l’avenir de Hanouna commence

Après 15 ans d’existence, de nombreuses polémiques et trois semaines de diffusion en ligne, l’émission TPMP s’arrête pour de bon mercredi soir et son animateur Cyril Hanouna entame un nouveau chapitre qui doit le conduire chez le groupe M6 en septembre.”On va maintenant se concentrer sur notre projet”, a-t-il assuré vendredi en annonçant l’arrêt surprise de “Touche pas à mon poste”.Après l’arrêt de la chaîne C8, l’émission était diffusée depuis le 3 mars sur la webtélé Zoubida TV, via Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Ce dispositif original, couronné par de fortes audiences, avait été annoncé le 27 février, lors de la dernière de TPMP sur la chaîne du groupe Canal+. Mais il était censé durer jusqu’à fin avril.C’est aussi au terme de cette émission que l’animateur avait dévoilé sa destination future: le groupe M6, sur la télé W9 et Fun Radio.Lancée sur France 4 en 2010, transférée en 2012 sur D8 (renommée C8), TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France et revendiquait quelque deux millions de téléspectateurs.Un succès public émaillé de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par ses “manquements réitérés”. La chaîne a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna.- Pas de politique ? -Au fil des années, TPMP a pris une tournure de plus en plus politique. Son animateur est soutenu à droite et à l’extrême droite et boycotté à gauche.Une inimitié l’oppose à La France insoumise. Vendredi, le mouvement de gauche radicale a été condamné pour atteinte à son “droit à l’image”, à cause d’une caricature qui a soulevé des accusations d’antisémitisme.Porté par sa popularité, Cyril Hanouna n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle.C’est cette image politique que veut gommer M6: le groupe a martelé qu’il recrutait l’animateur pour des émissions de pur divertissement.Un contrat a été signé pour un talk show sur W9 en avant-soirée (comme TPMP) et une émission sur Fun Radio l’après-midi. Actuellement, Cyril Hanouna officie sur Europe 1, radio dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, comme le groupe Canal+.Mais avant même son arrivée, Baba (le surnom de l’animateur) a été recadré par son futur employeur pour avoir égratigné dans TPMP un pilier de Fun Radio, Bruno Guillon. Le 11 mars, le groupe avait apporté “tout son soutien” à ce dernier et “regretté vivement” les propos à son encontre.Fin janvier, l’animatrice star de M6 Karine Le Marchand s’était, elle, opposée à la venue de Cyril Hanouna dans le groupe, car il l’avait critiquée par le passé. Après des excuses de l’intéressé, elle est revenue sur sa position, tout en assurant rester “vigilante”.- Doutes -Ajouté à des craintes en interne, tout cela a fait naître des doutes sur l’arrivée de l’animateur chez M6. “Je pense que c’est impossible après tout ça”, juge un salarié.Officiellement, rien n’est toutefois remis en cause. L’intéressé a lui-même démenti lundi l’existence d’une “clause” permettant aux parties de tout annuler, évoquée par le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France.Reste à savoir l’impact qu’aurait sa nouvelle émission sur le paysage télé.En faisant revenir Cyril Hanouna au divertissement, le pari du groupe M6 est de rajeunir le public qu’il avait dans TPMP, ce qui est plus rémunérateur du point de vue publicitaire.Comme “Touche pas à mon poste”, cette nouvelle émission ferait face aux talk shows “Quotidien” sur TMC (groupe TF1) et “C à vous” sur France 5.”Il n’y avait pas de concurrence frontale entre TPMP et Quotidien” car “les propositions étaient très différentes”, a noté le PDG du groupe TF1, Rodolphe Belmer, lors d’une rencontre avec la presse organisée par l’Ajef (Association des journalistes économiques et financiers) mardi.”Le public de C8 était très différent du public de TMC dans sa sociologie” et “les audiences de Quotidien n’ont pas bougé” après l’arrêt de C8, a-t-il développé.Pourrait-il en être autrement avec la nouvelle émission sur W9 ? “Ça dépend un peu de la proposition éditoriale”, a jugé M. Belmer. 

Trump signs order requiring citizenship proof in federal elections

US President Donald Trump on Tuesday ordered tighter controls on federal elections, including requiring proof of citizenship when registering to vote, as the Republican continues to attack a system he insists remains tilted against him.Experts swiftly denounced his executive order as an abuse of presidential power that could ultimately prevent millions of Americans from casting ballots, and rights groups already have vowed to challenge it in court.Trump, now in his second term, has never acknowledged his defeat to Joe Biden in the 2020 presidential election, and he maintains baseless claims of massive election fraud — particularly in absentee voting, a method which has become widely used across the United States.”Perhaps some people think I shouldn’t be complaining, because we won in a landslide” last November, Trump said as he signed the executive order in the White House.”But we’ve got to straighten out our election. This country is so sick because of the election, the fake elections,” he said. “And we’re going to straighten it out, one way or the other.”The new rules will require proof of citizenship to be presented — through documents such as a passport — when registering to vote in one’s state of residence. US states that fail to comply with the directive could see cuts to their federal election funding.According to the executive order, the attorney general would be empowered to “take all necessary action… against States that violate these provisions by including absentee or mail-in ballots received after Election Day in the final tabulation of votes.”Several states allow absentee ballots to be counted if they arrive after Election Day, provided they are postmarked before the polls close in their state.For law professor Richard Hasen of the University of California, Los Angeles, this “dangerous” executive order could “potentially disenfranchise millions of voters.”On his Election Law blog, Hasen calls Trump’s directive “an executive power grab,” and notes that federal elections are largely the responsibility of the states, with Congress setting rules for the conduct of elections. The Brennan Center, a nonprofit public policy institute, denounced the executive order, posting on X that it “would block tens of millions of American citizens from voting. Presidents have no authority to do this.”The powerful civil liberties group ACLU also slammed the order as “an extreme abuse of power” and suggested legal challenges would be filed. “We’ll see him in court,” it said.Voting in US federal elections by non-citizens has been a criminal offense for decades, with the law threatening fines, imprisonment and deportation.

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l’Assemblée

Les députés débutent mercredi en commission des Lois l’examen d’un texte transpartisan visant à modifier la définition pénale du viol pour y intégrer la notion de consentement, un débat juridique qui divise tant les juristes que les associations féministes mais à la portée symbolique forte.Comme “illustré” lors du procès des viols de Mazan, la notion de consentement “est omniprésente dans les débats sociétaux et tout au long des débats judiciaires tout en étant absente du code pénal”, constatent Véronique Riotton (Ensemble pour la République) et Marie-Charlotte Garin (Ecologiste), auteures de cette proposition de loi.  Le texte, signé également par les présidents des groupes macroniste et écologiste Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain, propose “de combler ce silence de la loi en introduisant la notion de non-consentement dans la définition du viol et des agressions sexuelles”. A l’heure actuelle, selon le code pénal, le viol se caractérise par “tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise”.Soutenue par le gouvernement, la proposition spécifie la notion de consentement pour permettre aux juges et enquêteurs de mieux apprécier son défaut. Le texte, bien qu’écrit à l’issue d’une année de travaux et auditions, a soulevé d’importantes réserves.Une partie du monde judiciaire, comme par exemple le conseil de l’Ordre des avocats de Paris, ou des associations féministes, telle que Osez le féminisme, se sont inquiétés d’une possible inversion de la charge de la preuve: reviendra-t-il aux plaignants de prouver qu’ils ne sont pas consentants ? Une crainte balayée par le Conseil d’Etat dans un avis rendu début mars, pour qui l’enquête ne sera “évidemment pas dirigée vers le plaignant” mais “vers l’auteur”.- Curseur sur la victime ? -La haute juridiction administrative a émis une série de remarques rédactionnelles, suggérant une formulation – “le consentement doit être libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable” – assortie de précisions sur l’interprétation du silence et de l’absence de résistance.  Les deux auteures de la proposition ont déposé des amendements pour “intégrer les modifications rédactionnelles du Conseil d’Etat” qui a “rassuré énormément d’inquiétudes”, affirme à l’AFP Mme GarinLa députée espère bénéficier d’un soutien franc de la gauche et du camp gouvernemental en dehors de “quelques électrons libres”.Une poignée d’élus socialistes ont toutefois déposé des amendements pour s’opposer à cette réécriture. “Je suis très très choquée en tant que juriste qu’on définisse un crime par l’attitude de la victime”, s’indigne la députée socialiste Colette Capdevielle. “Le droit pénal, c’est d’abord définir le comportement d’un auteur, pas celui d’une victime”, selon elle. La définition actuelle “n’empêche pas que les victimes soient au cÅ“ur du débat, avec en plus une instrumentalisation de la notion de consentement, qui est partout mais qui n’est pas clairement définie”, lui a rétorqué Mme Garin.Le Rassemblement national “pourrait voter contre”, selon l’un de ses cadres, pour qui le procès des viols de Mazan a montré que la loi actuelle avait permis la condamnation des agresseurs.Les débats devraient être plus techniques et agités en commission des Lois – où siègent de nombreux députés juristes de formation – que dans l’hémicycle où l’examen est prévu le 1er avril.Pour Erwan Balanant, député MoDem, en tant que juriste, “je dirais qu’on n’a pas vraiment besoin” de ce texte, “mais la loi a aussi une vertu pédagogique”.La loi “a un rôle à jouer dans les efforts collectifs pour remplacer la culture du viol”, défendent Mme Garin et Mme Riotton. Selon elles, la “terminologie utilisée” dans la loi actuelle contribue au maintien d’un stéréotype “sur ce qu’est une +bonne+ victime – qui résiste, se débat, est exemplaire dans son comportement -, et un +vrai+ viol – avec violence et contrainte, par un monstre ou un étranger”.En outre, après le procès des viols de Mazan, il “y a une attente forte des Français d’un changement de la loi”, selon Mme Garin.

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l’Assemblée

Les députés débutent mercredi en commission des Lois l’examen d’un texte transpartisan visant à modifier la définition pénale du viol pour y intégrer la notion de consentement, un débat juridique qui divise tant les juristes que les associations féministes mais à la portée symbolique forte.Comme “illustré” lors du procès des viols de Mazan, la notion de consentement “est omniprésente dans les débats sociétaux et tout au long des débats judiciaires tout en étant absente du code pénal”, constatent Véronique Riotton (Ensemble pour la République) et Marie-Charlotte Garin (Ecologiste), auteures de cette proposition de loi.  Le texte, signé également par les présidents des groupes macroniste et écologiste Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain, propose “de combler ce silence de la loi en introduisant la notion de non-consentement dans la définition du viol et des agressions sexuelles”. A l’heure actuelle, selon le code pénal, le viol se caractérise par “tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise”.Soutenue par le gouvernement, la proposition spécifie la notion de consentement pour permettre aux juges et enquêteurs de mieux apprécier son défaut. Le texte, bien qu’écrit à l’issue d’une année de travaux et auditions, a soulevé d’importantes réserves.Une partie du monde judiciaire, comme par exemple le conseil de l’Ordre des avocats de Paris, ou des associations féministes, telle que Osez le féminisme, se sont inquiétés d’une possible inversion de la charge de la preuve: reviendra-t-il aux plaignants de prouver qu’ils ne sont pas consentants ? Une crainte balayée par le Conseil d’Etat dans un avis rendu début mars, pour qui l’enquête ne sera “évidemment pas dirigée vers le plaignant” mais “vers l’auteur”.- Curseur sur la victime ? -La haute juridiction administrative a émis une série de remarques rédactionnelles, suggérant une formulation – “le consentement doit être libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable” – assortie de précisions sur l’interprétation du silence et de l’absence de résistance.  Les deux auteures de la proposition ont déposé des amendements pour “intégrer les modifications rédactionnelles du Conseil d’Etat” qui a “rassuré énormément d’inquiétudes”, affirme à l’AFP Mme GarinLa députée espère bénéficier d’un soutien franc de la gauche et du camp gouvernemental en dehors de “quelques électrons libres”.Une poignée d’élus socialistes ont toutefois déposé des amendements pour s’opposer à cette réécriture. “Je suis très très choquée en tant que juriste qu’on définisse un crime par l’attitude de la victime”, s’indigne la députée socialiste Colette Capdevielle. “Le droit pénal, c’est d’abord définir le comportement d’un auteur, pas celui d’une victime”, selon elle. La définition actuelle “n’empêche pas que les victimes soient au cÅ“ur du débat, avec en plus une instrumentalisation de la notion de consentement, qui est partout mais qui n’est pas clairement définie”, lui a rétorqué Mme Garin.Le Rassemblement national “pourrait voter contre”, selon l’un de ses cadres, pour qui le procès des viols de Mazan a montré que la loi actuelle avait permis la condamnation des agresseurs.Les débats devraient être plus techniques et agités en commission des Lois – où siègent de nombreux députés juristes de formation – que dans l’hémicycle où l’examen est prévu le 1er avril.Pour Erwan Balanant, député MoDem, en tant que juriste, “je dirais qu’on n’a pas vraiment besoin” de ce texte, “mais la loi a aussi une vertu pédagogique”.La loi “a un rôle à jouer dans les efforts collectifs pour remplacer la culture du viol”, défendent Mme Garin et Mme Riotton. Selon elles, la “terminologie utilisée” dans la loi actuelle contribue au maintien d’un stéréotype “sur ce qu’est une +bonne+ victime – qui résiste, se débat, est exemplaire dans son comportement -, et un +vrai+ viol – avec violence et contrainte, par un monstre ou un étranger”.En outre, après le procès des viols de Mazan, il “y a une attente forte des Français d’un changement de la loi”, selon Mme Garin.

Syria slams ‘flagrant’ Israeli violation after deadly bombardment

Syria slammed Israeli attacks as a “flagrant violation” of its sovereignty after a deadly bombardment Tuesday in the country’s south, where Israel’s military said it had responded to incoming fire.The violence near the UN-patrolled buffer zone on the Golan Heights followed Israeli air strikes in central Syria, the latest in a string of attacks on military sites since Islamist-led forces overthrew longtime president Bashar al-Assad.The Syrian foreign ministry in a statement condemned “the continued Israeli aggression on Syrian territory, which saw a dangerous escalation in the village of Kuwayya” in the southern Daraa province.It said “heavy artillery and air bombardment targeted residential and farming areas, leading to the death of six civilians”, raising an earlier toll provided by local authorities. “This escalation comes in the context of a series of violations that started with Israeli forces’ penetrating into Quneitra and Daraa provinces, in an ongoing aggression on Syrian territory, in flagrant violation of national sovereignty and international law,” the ministry said.Earlier Tuesday, the Israeli military said that its troops “identified several terrorists who opened fire toward them in southern Syria”, without providing a specific location.”The troops returned fire in response and the IAF (air force) struck the terrorists,” it added in a statement.Daraa governor Anwar al-Zoabi said in a statement that “Israeli occupation army violations and repeated attacks on Syrian territory pushed a group of residents to clash with a military force that tried to penetrate” Kuwayya, northwest of Daraa city.The situation “led to an escalation” by Israeli forces “with artillery shelling and drone bombardment”, said the statement posted on Telegram.Provincial authorities said some 350 families had fled to shelters in a nearby village.- ‘Dangerous’ -The Syrian Observatory for Human Rights, a Britain-based war monitor that relies on a network of sources inside Syria, has reported near-daily Israeli military incursions into southern Syria beyond the demarcation line in recent months.The foreign ministry in neighbouring Jordan condemned Tuesday’s incursion and bombardment as “a dangerous escalation” that risked fuelling “further conflict and tension in the region”.Qatar’s foreign ministry in a statement also slammed the attack, calling it “a brazen violation of international law”.Saudi Arabia also denounced the strikes, and accused Israel of undermining “the security and stability of Syria and the region through their blatant and repeated violations of relevant international laws”.Israel has launched hundreds of strikes on military sites since Assad’s fall in December, saying it wants to prevent weapons from falling into the hands of the new authorities, whom it considers jihadists.On Tuesday the Israeli military said it had “struck military capabilities that remained at the Syrian military bases of Tadmur and T4”, referring to a base in Palmyra and another 50 kilometres (30 miles) west of the city.On Friday, the military carried out strikes on the same bases.Israel has also deployed troops to the Golan Heights buffer zone, while Prime Minister Benjamin Netanyahu has demanded the demilitarisation of southern Syria, which borders the Israeli-annexed Golan.United Nations special envoy for Syria Geir Pedersen told the Security Council on Tuesday that he was “concerned by Israeli statements on the intention to stay in Syria” and demands for the full demilitarisation of the south.At an Arab summit in Cairo in early March, Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa called on the international community to pressure Israel to “immediately” withdraw its troops from southern Syria, calling it a “direct threat” to peace in the region.

Trump downplays firestorm over leaked Yemen air strike chat

US President Donald Trump downplayed a growing scandal Tuesday after a journalist was accidentally added to a group chat about air strikes on Yemen, denying any classified information was shared and defending a top aide over the breach.Trump said he would “look into” the use of the Signal app as he put on a united front at a meeting with US National Security Advisor Mike Waltz, who inadvertently included The Atlantic magazine’s Jeffrey Goldberg in the conversation of top national security officials.As Democrats scented blood for perhaps the first time since the Republican returned to power in January, Trump doubled down by attacking Goldberg as a “sleazebag” and said “nobody gives a damn” about the story rocking Washington.Journalist Goldberg said Defense Secretary Pete Hegseth sent information in the Signal chat about targets, weapons and timing ahead of the strikes on March 15. Goldberg also revealed highly critical comments by top US officials about European allies. “There was no classified information,” Trump told reporters when asked about the chat, saying that the commercial app Signal was used by “a lot of people in government.”Waltz said US technical and legal experts were looking into the breach but insisted he had “never met, don’t know, never communicated” with the journalist.He later told Fox News host Laura Ingraham that he took “full responsibility” for the breach, saying: “I built the group; my job is to make sure everything’s coordinated.”Waltz suggested the leak was the result of him mistakenly saving Goldberg’s number under another name.”Have you ever had somebody’s contact that shows their name and then you have somebody else’s number?” he said.Trump meanwhile said in an interview with Newsmax later on Tuesday that someone who “worked for Mike Waltz at a lower level” may have had Goldberg’s number and somehow been responsible for him ending up in the chat.- ‘Sloppy, careless, incompetent’ -The comments came as part of an aggressive Trump administration pushback against the scandal. US Director of National Intelligence Tulsi Gabbard and Central Intelligence Agency Director John Ratcliffe — who were both reported to be in the chat — endured a stormy Senate Intelligence Committee hearing over the leak.”There was no classified material that was shared,” Gabbard, who has previously caused controversy with comments sympathetic to Russia and Syria, told the panel.Ratcliffe confirmed he was involved in the Signal group but said the communications were “entirely permissible and lawful.”Hegseth, a former Fox News host with no experience running a huge organization like the Pentagon, had said Monday that “nobody was texting war plans.”But Democrats on the committee called on Waltz and Hegseth to resign.Senator Mark Warner blasted what he called “sloppy, careless, incompetent behavior.”Other White House officials also went on the attack against the Democratic narrative.”Don’t let enemies of America get away with these lies,” White House Communications Director Steven Cheung said on X, describing the row as a “witch hunt.”Trump has repeatedly used the same term to dismiss an investigation into whether his 2016 election campaign colluded with Moscow.- ‘Freeloading’ -The Atlantic’s bombshell report has sparked concerns over the use of a commercial app instead of secure government communications — and about whether US adversaries may have been able to hack in.Trump’s special Ukraine and Middle East envoy Steve Witkoff was in Moscow to meet Russian President Vladimir Putin when he was included in the group, CBS News reported.The report also revealed potentially embarrassing details of what top White House officials think about key allies.Trump said he agreed with Pentagon chief Hegseth’s reported comments in the chat that European nations were “freeloading” off the United States.”Yeah I think they’ve been freeloading,” Trump told reporters. “The European Union’s been absolutely terrible to us on trade.”In the chat, a user identified as JD Vance, the US vice president, opposed the strikes saying that “I just hate bailing Europe out again” as countries there were more affected by Huthi attacks on shipping than the United States.A user identified as Hegseth replies: “I fully share your loathing of European freeloading. It’s PATHETIC.”The Huthi rebels, who have controlled much of Yemen for more than a decade, are part of the “axis of resistance” of pro-Iran groups staunchly opposed to Israel and the US.They have launched scores of drone and missile attacks at ships passing Yemen in the Red Sea and Gulf of Aden during the Gaza war, saying they were carried out in solidarity with Palestinians.

Turquie: les manifestants toujours dans les rues, sept journalistes incarcérés

Les manifestants se sont de nouveau massés dans la rue mardi en Turquie, où plus de 1.400 personnes ont été arrêtées depuis le début d’une vaste fronde déclenchée par l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan.Pour le septième soir consécutif, des dizaines de milliers de personnes ont convergé devant l’hôtel de ville d’Istanbul à l’appel de l’opposition, poursuivant une contestation d’une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d’Istanbul, en 2013.Des milliers d’étudiants, la plupart le visage masqué de peur d’être identifiés par la police, ont également défilé sous les applaudissements de riverains dans un arrondissement de la ville dont le maire a lui aussi été incarcéré, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des étudiants ont ausi défilé par milliers à Ankara, la capitale, selon les images de médias turcs.Un total de 1.418 personnes accusées d’avoir participé à des manifestations, interdites depuis la semaine passée à Istanbul, Ankara et Izmir, les trois plus grandes villes du pays, ont été arrêtées, ont annoncé les autorités.Dans ce contexte, un tribunal d’Istanbul a ordonné mardi le placement en détention provisoire de sept journalistes turcs, dont un de l’Agence France-Presse, en les accusant d’avoir participé à des rassemblements illégaux.- “Coup d’Etat politique”” -Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à “la libération rapide” de son photographe.”Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l’un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars”, a-t-il fait valoir.L’ONG Reporters sans Frontières a elle condamné une “décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie”.Au total, 979 manifestants se trouvaient mardi en garde à vue, tandis que 478 personnes avaient été déférées devant des tribunaux, a annoncé le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya.Face à la poursuite de la contestation née de l’arrestation pour “corruption” de M. Imamoglu, le gouvernorat d’Ankara a prolongé jusqu’au 1er avril une interdiction de manifester.Les autorités ont pris une décision similaire à Izmir jusqu’au 29 mars.Une même interdiction est en vigueur à Istanbul, bravée chaque soir par des dizaines de milliers de personnes qui se réunissent devant le siège de la municipalité à l’appel du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force de l’opposition qui a dénoncé un “coup d’Etat politique”.Son chef, Özgür Özel, a appelé à un très large rassemblement samedi sur la rive asiatique d’Istanbul.”Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue”, avait averti peu avant le président Erdogan.”Si vous aviez commis dans un pays occidental le millième des actes de vandalisme que vous avez commis dans notre pays, vous ne savez pas ce qu’il vous serait arrivé”, a-t-il ajouté en accusant les manifestants d’attaquer la police et de “brûler les rues et les cours des mosquées”.Signe de l’onde de choc déclenchée par l’arrestation de M. Imamoglu, des manifestations, parfois très importantes comme à Ankara et Izmir, ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces du pays depuis le début de la contestation, selon un décompte de l’AFP. “C’est notre responsabilité historique en tant que jeunes de descendre dans la rue”, a déclaré à l’AFP Kerem Gümre, un étudiant 23 ans.- “La tête haute” -“Si vous frappez un jeune avec une matraque ou le visez avec du gaz lacrymogène ou une balle en caoutchouc ce soir, je vous demanderai des comptes”, a lancé mardi soir le chef du CHP à l’endroit de la police.M. Özel s’était rendu plus tôt à la prison de Silivri, en lisière d’Istanbul, où sont incarcérés depuis dimanche le maire de la ville et 48 co-accusés, parmi lesquels deux maires d’arrondissements également membres du CHP.”J’ai rencontré trois lions à l’intérieur. Ils sont debout, la tête haute”, a-t-il déclaré.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a aussi fait part de ses “préoccupations les récentes arrestations et manifestations en Turquie”, après une réunion avec son homologue turc, Hakan Fidan, sa première réaction officielle depuis le début de la vague de contestation.Mardi soir, la présidence française a appelé la Turquie se comporter comme un “grand partenaire démocratique”, demandant la libération de M. Imamoglu.L’ONU s’est également dite “très préoccupée” face aux arrestations dans le pays.Le CHP, qui a investi dimanche M. Imamoglu comme son candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en 2028, a lui appelé au boycott d’une vingtaine d’enseignes turques réputées proches du pouvoir, dont une célèbre chaîne de cafés.”Le café on peut le faire nous-mêmes”, a lancé M. Özel.

Turquie: les manifestants toujours dans les rues, sept journalistes incarcérés

Les manifestants se sont de nouveau massés dans la rue mardi en Turquie, où plus de 1.400 personnes ont été arrêtées depuis le début d’une vaste fronde déclenchée par l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan.Pour le septième soir consécutif, des dizaines de milliers de personnes ont convergé devant l’hôtel de ville d’Istanbul à l’appel de l’opposition, poursuivant une contestation d’une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d’Istanbul, en 2013.Des milliers d’étudiants, la plupart le visage masqué de peur d’être identifiés par la police, ont également défilé sous les applaudissements de riverains dans un arrondissement de la ville dont le maire a lui aussi été incarcéré, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des étudiants ont ausi défilé par milliers à Ankara, la capitale, selon les images de médias turcs.Un total de 1.418 personnes accusées d’avoir participé à des manifestations, interdites depuis la semaine passée à Istanbul, Ankara et Izmir, les trois plus grandes villes du pays, ont été arrêtées, ont annoncé les autorités.Dans ce contexte, un tribunal d’Istanbul a ordonné mardi le placement en détention provisoire de sept journalistes turcs, dont un de l’Agence France-Presse, en les accusant d’avoir participé à des rassemblements illégaux.- “Coup d’Etat politique”” -Le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à “la libération rapide” de son photographe.”Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l’un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars”, a-t-il fait valoir.L’ONG Reporters sans Frontières a elle condamné une “décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie”.Au total, 979 manifestants se trouvaient mardi en garde à vue, tandis que 478 personnes avaient été déférées devant des tribunaux, a annoncé le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya.Face à la poursuite de la contestation née de l’arrestation pour “corruption” de M. Imamoglu, le gouvernorat d’Ankara a prolongé jusqu’au 1er avril une interdiction de manifester.Les autorités ont pris une décision similaire à Izmir jusqu’au 29 mars.Une même interdiction est en vigueur à Istanbul, bravée chaque soir par des dizaines de milliers de personnes qui se réunissent devant le siège de la municipalité à l’appel du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force de l’opposition qui a dénoncé un “coup d’Etat politique”.Son chef, Özgür Özel, a appelé à un très large rassemblement samedi sur la rive asiatique d’Istanbul.”Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue”, avait averti peu avant le président Erdogan.”Si vous aviez commis dans un pays occidental le millième des actes de vandalisme que vous avez commis dans notre pays, vous ne savez pas ce qu’il vous serait arrivé”, a-t-il ajouté en accusant les manifestants d’attaquer la police et de “brûler les rues et les cours des mosquées”.Signe de l’onde de choc déclenchée par l’arrestation de M. Imamoglu, des manifestations, parfois très importantes comme à Ankara et Izmir, ont eu lieu dans au moins 55 des 81 provinces du pays depuis le début de la contestation, selon un décompte de l’AFP. “C’est notre responsabilité historique en tant que jeunes de descendre dans la rue”, a déclaré à l’AFP Kerem Gümre, un étudiant 23 ans.- “La tête haute” -“Si vous frappez un jeune avec une matraque ou le visez avec du gaz lacrymogène ou une balle en caoutchouc ce soir, je vous demanderai des comptes”, a lancé mardi soir le chef du CHP à l’endroit de la police.M. Özel s’était rendu plus tôt à la prison de Silivri, en lisière d’Istanbul, où sont incarcérés depuis dimanche le maire de la ville et 48 co-accusés, parmi lesquels deux maires d’arrondissements également membres du CHP.”J’ai rencontré trois lions à l’intérieur. Ils sont debout, la tête haute”, a-t-il déclaré.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a aussi fait part de ses “préoccupations les récentes arrestations et manifestations en Turquie”, après une réunion avec son homologue turc, Hakan Fidan, sa première réaction officielle depuis le début de la vague de contestation.Mardi soir, la présidence française a appelé la Turquie se comporter comme un “grand partenaire démocratique”, demandant la libération de M. Imamoglu.L’ONU s’est également dite “très préoccupée” face aux arrestations dans le pays.Le CHP, qui a investi dimanche M. Imamoglu comme son candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en 2028, a lui appelé au boycott d’une vingtaine d’enseignes turques réputées proches du pouvoir, dont une célèbre chaîne de cafés.”Le café on peut le faire nous-mêmes”, a lancé M. Özel.