Syria evacuates Bedouin from Druze-majority Sweida as ceasefire holds

Syrian authorities evacuated Bedouin families from the Druze-majority city of Sweida on Monday, after a ceasefire in the southern province halted a week of sectarian bloodshed that a monitor said killed more than 1,260 people.The violence, which followed massacres of Alawites in March and clashes involving the Druze in April and May, has shaken the Islamist rule of interim President Ahmed al-Sharaa, who has pledged to protect minorities in a country devastated by 14 years of war.The Syrian Observatory for Human Rights monitor said the ceasefire was largely holding despite isolated gunfire in areas north of Sweida city, with no new reports of casualties.An AFP correspondent saw a convoy of buses and other vehicles enter the provincial capital and exit carrying civilians, including women and children.State news agency SANA quoted the governor of neighbouring Daraa, Anwar al-Zubi, as saying his province had “received about 200 Bedouin families who had been detained in Sweida”, sending them to local shelters.The ceasefire announced on Saturday put an end to the sectarian violence that killed more than 1,260 people — about 800 of them Druze fighters and civilians, including nearly 200 noncombatants “summarily executed” by government forces, according to the Observatory. The toll also includes more than 400 government security personnel.Fatima Abdel-Qader, 52, a Bedouin who was leaving the city on foot, said her family had been surrounded during the fighting, “unable to leave or come back — anyone who wanted to go out risked gunfire and clashes”. “We were afraid that someone would come to our home and kill us all,” she told AFP, adding they had no way of getting food or water. Damascus has accused Druze groups of attacking and killing Sunni Bedouins during the clashes, which broke out on July 13 after a Druze vegetable seller was kidnapped by local Bedouins, according to the Observatory.The Observatory’s toll includes 35 Bedouins, three of them civilians executed by Druze fighters.The Druze and Bedouin tribes have had tense relations for decades.- ‘Unthinkable’ -Witnesses, Druze factions and the Observatory have accused government forces of siding with the Bedouin and committing abuses when they entered Sweida last week. Sunni Arab tribes also converged on the area in support of the Bedouin.The ceasefire effectively began on Sunday after Bedouin and tribal fighters withdrew from Sweida city and Druze groups regained control.The US special envoy to Syria, Tom Barrack, said on Monday that what had happened in Sweida was “unthinkable”.”You have a Syrian government in effect. They need to be held accountable,” he told a press conference on a visit to neighbouring Lebanon.The weekend ceasefire announcement came hours after Barrack said the United States had negotiated a truce between Syria’s Islamist authorities and Israel, which had bombed government forces in both Sweida and Damascus earlier in the week.Israel, which has its own Druze community, has said it was acting in defence of the group, as well as to enforce its demands for the total demilitarisation of Syria’s south.The deal allowed the deployment of government security forces in Sweida province but not its main city.An AFP correspondent said security forces had erected sand mounds to block some of Sweida’s entrances.Sunni tribal fighters were sitting on the roadside beyond the checkpoints.- Aid convoy -At the main hospital in Sweida city, dozens of bodies were still waiting to be identified, with a forensic medicine official at the facility saying “we still have 97 unidentified corpses”.According to the United Nations, the violence has displaced more than 128,000 people, an issue that has also made collecting and identifying bodies more difficult.More than 450 of the dead had been brought to the Sweida national hospital by Sunday evening, with more still being recovered from the streets and homes.”The dead bodies sent a terrible smell through all the floors of the hospital,” said nurse Hisham Breik, who had not left the facility since the violence began.”The situation has been terrible. We couldn’t walk around the hospital without wearing a mask,” he said, his voice trembling, adding that the wounded included women, children and the elderly.The United Nations’ humanitarian office said hospitals and health centres in Sweida province were out of service, with “reports of unburied bodies raising serious public health concerns”.Humanitarian access to Sweida “remains highly constrained”, it said in a statement late Sunday.On Sunday, a first humanitarian aid convoy entered the city, which has seen power and water cuts and shortages of fuel, food and medical supplies.A Red Crescent official told AFP the supplies included body bags.

L’OMS dénonce des attaques contre ses locaux à Gaza, où Israël étend ses opérations

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé lundi des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux de la bande de Gaza, visée par une nouvelle offensive terrestre dans sa partie centre.Vingt-cinq pays dont la France et le Royaume-Uni ont appelé à la fin immédiate de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Mais malgré les appels internationaux à cesser le conflit qui a plongé le territoire palestinien dans une grave crise humanitaire, l’armée israélienne a indiqué étendre ses opérations militaires à Deir al-Balah, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Dans la soirée, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué sur X que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de l’agence onusienne dans ce secteur. Ces militaires ont “(forcé) des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied”, tandis que “le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d’une arme”, a décrit M. Tedros.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone, où la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie.Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d’après des correspondants de l’AFP sur place.- “Aucun endroit sûr” -Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, raconte à l’AFP que lui et sa famille ont fui dès l’aube vers le nord, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah (…). Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, affirme-t-il.Selon l’OCHA, 87,8% du territoire de Gaza sont désormais soumis à un ordre d’évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l’aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.L’armée israélienne a annoncé lundi soir la mort d’un soldat, “tombé au combat”, dans le sud de la bande de Gaza.Les ministres des Affaires étrangères de 25 pays – parmi lesquels figurent la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie – ont appelé à ce que la guerre à Gaza cesse “immédiatement”.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, estiment-ils dans un communiqué conjoint, dénonçant “le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Le directeur de l’OMS, qui a également condamné lundi l’attaque du principal entrepôt de l’OMS à Deir el-Balah, a fait écho à cet appel sur X: “Un cessez-le-feu n’est pas seulement nécessaire, il n’a que trop tardé”.Si l’Egypte voisine a salué l’appel des 25, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”, dans un message sur X.”Dégoûtant! 25 nations mettent la pression sur Israël au lieu de le faire sur les sauvages du Hamas!”, a de son côté affirmé sur X Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui “atterré” par les conditions humanitaires à Gaza, a déclaré lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.- “Choquées” -Selon l’ONU, les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, implorait-elle.”Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a raconté Mai Elawawda, chargée de communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté.En Israël, des familles d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 se sont dites “choquées” par les informations faisant état d’une offensive de l’armée dans le secteur de Deir el-Balah, craignant pour la sécurité de leurs proches.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

L’OMS dénonce des attaques contre ses locaux à Gaza, où Israël étend ses opérations

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé lundi des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux de la bande de Gaza, visée par une nouvelle offensive terrestre dans sa partie centre.Vingt-cinq pays dont la France et le Royaume-Uni ont appelé à la fin immédiate de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Mais malgré les appels internationaux à cesser le conflit qui a plongé le territoire palestinien dans une grave crise humanitaire, l’armée israélienne a indiqué étendre ses opérations militaires à Deir al-Balah, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Dans la soirée, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué sur X que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de l’agence onusienne dans ce secteur. Ces militaires ont “(forcé) des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied”, tandis que “le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d’une arme”, a décrit M. Tedros.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone, où la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie.Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d’après des correspondants de l’AFP sur place.- “Aucun endroit sûr” -Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, raconte à l’AFP que lui et sa famille ont fui dès l’aube vers le nord, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah (…). Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, affirme-t-il.Selon l’OCHA, 87,8% du territoire de Gaza sont désormais soumis à un ordre d’évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l’aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.L’armée israélienne a annoncé lundi soir la mort d’un soldat, “tombé au combat”, dans le sud de la bande de Gaza.Les ministres des Affaires étrangères de 25 pays – parmi lesquels figurent la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie – ont appelé à ce que la guerre à Gaza cesse “immédiatement”.”La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets”, estiment-ils dans un communiqué conjoint, dénonçant “le refus du gouvernement israélien de fournir une aide humanitaire essentielle à la population”.Le directeur de l’OMS, qui a également condamné lundi l’attaque du principal entrepôt de l’OMS à Deir el-Balah, a fait écho à cet appel sur X: “Un cessez-le-feu n’est pas seulement nécessaire, il n’a que trop tardé”.Si l’Egypte voisine a salué l’appel des 25, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a condamné cet appel, soulignant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouvait que les signataires faisaient “fausse route”, dans un message sur X.”Dégoûtant! 25 nations mettent la pression sur Israël au lieu de le faire sur les sauvages du Hamas!”, a de son côté affirmé sur X Mike Huckabee, l’ambassadeur américain en Israël.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui “atterré” par les conditions humanitaires à Gaza, a déclaré lundi son porte-parole Stéphane Dujarric.- “Choquées” -Selon l’ONU, les quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza sont menacés de famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s’est alarmée lundi d’une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. “Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer”, implorait-elle.”Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a raconté Mai Elawawda, chargée de communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté.En Israël, des familles d’otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 se sont dites “choquées” par les informations faisant état d’une offensive de l’armée dans le secteur de Deir el-Balah, craignant pour la sécurité de leurs proches.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 59.029 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

“Fito”, l'”impitoyable” narcotrafiquant équatorien poursuivi aux Etats-Unis

Impitoyable et influent, le narcotrafiquant José Adolfo Macias, alias “Fito”, doit répondre devant la justice américaine en tant que chef de l’un des groupes criminels les plus puissants d’Équateur et figure de l’expansion du trafic de drogue depuis l’Amérique du Sud. Né à Manta, dans la province de Manabi (ouest), le narcotrafiquant de 45 ans, corpulent et les cheveux en bataille, a progressé dans les rangs du crime organisé pour devenir le chef mafieux le plus connu du pays sud-américain, capable de déstabiliser tout un pays grâce à son organisation criminelle.Il avait fait la Une des journaux lors de son évasion en janvier 2024 d’une prison de Guayaquil (sud-ouest), où il purgeait une peine de 34 ans pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.Rattrapé en juin dernier dans sa ville natale et extradé aux Etats-Unis, le chef du gang “Los Choneros” a plaidé lundi “non coupable” de trafic de drogue et d’armes devant un tribunal de Brooklyn. Le parquet américain accuse “Fito” d’avoir été pendant des années “le principal leader (d’une) une organisation criminelle transnationale notoirement violente”, un “trafiquant de drogue et d’armes à feu impitoyable”.Il encourt des peines allant de 20 ans de prison à la perpétuité aux États-Unis, où il restera en détention en raison de sa “dangerosité” et de son “risque élevé de fuite”. – De mécanicien à chef de gang -Ancien mécanicien et chauffeur de taxi, “Fito” avait pris la tête en 2020 du gang des Choneros, actif aussi bien dans le trafic de drogue que dans l’assassinat et l’extorsion.Il a obtenu son diplôme d’avocat depuis la prison, où il régnait en maître, et a continué à gérer son réseau criminel depuis sa cellule en Équateur, décorée d’images mêlant armes, dollars et lions, l’animal emblématique des Choneros. Des vidéos de ses fêtes extravagantes derrière les barreaux avec des musiciens et des feux d’artifice ont circulé sur les réseaux sociaux. Dans le clip d’un narco-corrido, une chanson populaire en l’honneur des narcotrafiquants, interprété par sa fille et un mariachi depuis une cour de prison, il est apparu souriant et caressant un coq de combat, un autre de ses passe-temps. Le criminel a réussi à s’échapper en 2013 de La Roca, une petite prison de haute sécurité de Guayaquil (sud-ouest), et une décennie plus tard, d’un autre pénitencier du même port. Cette dernière évasion a déclenché une vague de violences sans précédent dans le pays, faisant des dizaines de morts et générant des mutineries dans plusieurs prisons, des combats de rue déclenchés par les gangs et une prise d’otages en direct sur un plateau de télévision. Le président Daniel Noboa a réagi en déclarant le pays en état de “conflit armé interne” et en déployant l’armée pour tenter de neutraliser la vingtaine de groupes criminels qui ont fait de ce pays autrefois tranquille l’un des plus violents d’Amérique latine.- Ennemi public -Ennemi public numéro un en Equateur, “Fito” est un “trafiquant de drogue extrêmement influent dans le monde criminel de son pays et au niveau latino-américain”, souligne Arturo Torres, directeur du portail d’investigation Codigo Vidrio. Le gang des Choneros est l’un des groupes criminels qui ont prospéré ces dernières années dans ce pays de transit pour la cocaïne produite en Colombie et au Pérou voisins en direction des Etats-Unis et de l’Europe.L’organisation a des liens avec le cartel de Sinaloa au Mexique, le Clan del Golfo en Colombie, plus grand exportateur de cocaïne au monde, et les mafias des Balkans, selon l’Observatoire équatorien du crime organisé. “Sous la direction de Fito, les Choneros ont tiré parti de leurs connexions et de leur influence dans la province côtière stratégique de Manabi (…) pour devenir un maillon clé dans la chaîne d’approvisionnement transnationale de cocaïne”, relève dans une note du centre d’analyse InSight Crime. Mais “avec ou sans Fito, l’Équateur continuera d’être une nation de transit majeure pour la cocaïne”, sur fond de “corruption systémique” dans le pays, estime l’ONG.

White House restricts WSJ access to Trump over Epstein story

The White House on Monday barred The Wall Street Journal from traveling with US President Donald Trump during his upcoming visit to Scotland, after the newspaper reported that he wrote a bawdy birthday message to his former friend, alleged sex trafficker Jeffrey Epstein. The move comes after Trump on Friday sued the WSJ and its media magnate owner Rupert Murdoch for at least $10 billion over the allegation in the article, which Trump denies.The Trump administration’s handling of the Epstein case has threatened to split the Republican’s far-right Make America Great Again (MAGA) base, with some of his supporters calling for a full release of the so-called “Epstein Files.”The punishment of the Wall Street Journal marks at least the second time the Trump administration has moved to exclude a major news outlet from the press pool over its reporting, having barred Associated Press journalists from multiple key events since February.”As the appeals court confirmed, The Wall Street Journal or any other news outlet are not guaranteed special access to cover President Trump in the Oval Office, aboard Air Force One, and in his private workspaces,” said Press Secretary Karoline Leavitt.”Due to The Wall Street Journal’s fake and defamatory conduct, they will not be one of the thirteen outlets on board (Air Force One).”Trump departs this weekend for Scotland, where he owns two golf resorts and will meet with UK Prime Minister Keir Starmer. Earlier this month, the US Department of Justice, under Trump-appointed Attorney General Pam Bondi, said there was no evidence suggesting disgraced financier Epstein had kept a “client list” or was blackmailing powerful figures before his death in 2019.In its story on Thursday, the WSJ reported that Trump had written a suggestive birthday letter to Epstein in 2003, illustrated with a naked woman and alluding to a shared “secret.”Epstein, a longtime friend of Trump and multiple other high-profile men, was found hanging dead in a New York prison cell in 2019 while awaiting trial on charges that he sexually exploited dozens of underage girls at his homes in New York and Florida.The case sparked conspiracy theories, especially among Trump’s far-right voters, about an alleged international cabal of wealthy pedophiles. Epstein’s death — declared a suicide — before he could face trial supercharged that narrative.Since returning to power in January, Trump has moved to increase control over the press covering the White House.In February, the Oval Office stripped the White House Correspondents’ Association (WHCA) of its nearly century-old authority to oversee which outlets have access to certain restricted presidential events, with Trump saying that he was now “calling the shots” on media access.In a statement, the WHCA president urged the White House to “restore” the Journal to the pool.”This attempt by the White House to punish a media outlet whose coverage it does not like is deeply troubling, and it defies the First Amendment,” said WHCA President Weijia Jiang.”Government retaliation against news outlets based on the content of their reporting should concern all who value free speech and an independent media.”

Chinese-born engineer pleads guilty to stealing US trade secrets

A Chinese-born US researcher pleaded guilty on Monday to stealing trade secrets, including technology used to detect nuclear missile launches, the Justice Department said.Chenguang Gong, 59, of San Jose, California, was accused of transferring more than 3,600 files from the research and development company where he worked to his personal storage devices.Gong pleaded guilty in a central California district court on Monday to one count of theft of trade secrets and faces a maximum penalty of 10 years in prison.Sentencing was set for September 29.Gong, who became a US citizen in 2011, worked briefly in 2023 as an engineer at a Los Angeles-area research and development company, the Justice Department said.The company was not identified.Among the files Gong downloaded were blueprints for infrared sensors designed for use in space-based systems to detect nuclear missile launches and track ballistic and hypersonic missiles, the Justice Department said.Also stolen were blueprints for sensors designed to enable US military aircraft to detect incoming heat-seeking missiles and take countermeasures.The Justice Department said Gong, while employed at several major technology companies in the United States between 2014 and 2022, had submitted applications to join so-called “Talent Programs” funded by the Chinese government.The programs are designed to identify individuals with “expert skills, abilities, and knowledge of advanced sciences and technologies” that can advance the Chinese economy and military capabilities, it said.

WHO says Gaza facilities attacked as Israel expands operations

The World Health Organization said Monday its facilities in Gaza had come under Israeli attack, echoing calls from Western countries for an immediate ceasefire as Israel expanded military operations to the central city of Deir el-Balah.WHO chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said the Israeli military had entered the UN agency’s staff residence, forced women and children to evacuate on foot, and handcuffed, stripped and interrogated male staff at gunpoint.Earlier, more than two dozen Western countries called for an immediate end to the war, saying suffering there had “reached new depths”.After more than 21 months of fighting that have triggered catastrophic humanitarian conditions for Gaza’s more than two million people, Israeli allies Britain, France, Australia, Canada and 21 other countries, plus the EU, said in a joint statement that the war “must end now”.”The suffering of civilians in Gaza has reached new depths,” the signatories added, urging a negotiated ceasefire, the release of hostages held by Palestinian militants and the free flow of much-needed aid.Tedros, who also condemned an attack on the WHO’s main warehouse in Deir el-Balah, echoed that call: “A ceasefire is not just necessary, it is overdue,” he said on X.Israeli Foreign Minister Gideon Saar condemned the countries’ statement, saying any international pressure should be on Hamas, while US ambassador Mike Huckabee called the joint letter “disgusting”.Key mediator Egypt, however, endorsed the message.The Western plea came with Deir el-Balah under intense shelling on Monday, after Israel’s military the day before had ordered residents to leave, warning of imminent action in an area where it had not previously operated.Between 50,000 and 80,000 people were in the area when the evacuation order was issued, according to initial estimates from the UN’s humanitarian agency OCHA.Deir el-Balah resident Abdullah Abu Saleem, 48, told AFP on Monday that “during the night, we heard huge and powerful explosions shaking the area as if it were an earthquake”.He said this was “due to artillery shelling in the south-central part of Deir el-Balah and the southeastern area”.”We are extremely worried and fearful that the army is planning a ground operation,” he added.- ‘Extremely critical’ -In their statement, the Western countries also denounced Israel’s aid delivery model in Gaza, saying it was “dangerous, fuels instability and deprives Gazans of human dignity”.The UN has recorded 875 people killed in Gaza while trying to get food since late May, when Israel began easing a more than two-month aid blockade. “We condemn the drip feeding of aid and the inhumane killing of civilians, including children, seeking to meet their most basic needs of water and food,” the statement said.UN Secretary-General Antonio Guterres condemned through his spokesman the “accelerating breakdown of humanitarian conditions”, noting “the growing reports of children and adults suffering from malnutrition”.In Deir el-Balah, AFP images showed plumes of dark smoke billowing into the sky.The spokesman for Gaza’s civil defence agency, Mahmud Bassal, told AFP it had “received calls from several families trapped in the Al-Baraka area of Deir el-Balah due to shelling by Israeli tanks”.The Israeli military did not respond to a request for comment.Since the start of the war, nearly all of Gaza’s population has been displaced at least once by repeated Israeli evacuation orders.According to OCHA, the latest order means that 87.8 percent of the territory is now under evacuation orders or within Israeli militarised zones.Hamdi Abu Mughseeb, 50, told AFP that he and his family had fled northwards from their tent south of Deir el-Balah at dawn following a night of intense shelling.”There is no safe place anywhere in the Gaza Strip,” he said. “I don’t know where we can go.”Mai Elawawda, communications officer in Gaza for the UK-based charity Medical Aid for Palestinians, said the situation was “extremely critical”, describing shelling “all around our office.” – ‘Shocked and alarmed’ -The families of hostages held in Gaza since Hamas’s October 2023 attack on Israel said they were “shocked and alarmed” by reports of evacuation orders for parts of Deir el-Balah.The Hostages and Missing Families Forum demanded political and military authorities “clearly explain why the offensive in the Deir el-Balah area does not put the hostages at serious risk”.Of the 251 hostages taken during Hamas’s attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Civil defence spokesman Bassal reported at least 15 people killed by Israeli forces across Gaza on Monday.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the agency and other parties.Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,029 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s 2023 attack, which sparked the war, resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.

“Comme des chiens”: HRW dénonce la rétention “déshumanisante” des migrants aux Etats-Unis

“On devait manger comme des chiens” : l’ONG Human Rights Watch (HRW) alerte sur les “pratiques abusives” des Etats-Unis dans des centres de rétention pour migrants sous Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration l’une de ses priorités.Entre cellules surpeuplées, plongées dans un froid glacial, et migrants qui dorment à même le sol sous des néons allumés en continu, privés d’hygiène de base, le rapport publié lundi par HRW se concentre sur trois centres de rétention tous situés en Floride : le Krome North Service Processing Center, le Broward Transitional Center et le centre de rétention fédéral à Miami.Il s’appuie sur les témoignages de huit hommes et trois femmes qui y ont été ou y sont encore en rétention, ainsi que de proches de sept migrants – dont plusieurs ont été expulsés – et de quatorze avocats spécialisés.”Il n’y avait qu’une seule cuvette et elle était couverte d’excréments”, décrit une femme à propos de la cellule dans laquelle elle dit être restée enfermée pendant des jours avec des dizaines d’autres femmes, sans lit ni intimité.”On devait se pencher et manger avec la bouche, comme des chiens”, raconte un homme expliquant avoir été contraint de manger mains menottées dans le dos. – “Les gens se taisent” -Un autre rapporte des températures volontairement glaciales: “Ils ont monté la climatisation. On ne pouvait pas s’endormir tellement il faisait froid. J’ai crû que j’allais avoir une hypothermie.”Une femme raconte elle les violences psychologiques infligées. “Si vous demandez de l’aide, ils vous placent à l’isolement. Si vous pleurez, ils peuvent vous mettre à l’écart pendant deux semaines. Alors les gens se taisent”, explique-t-elle.Contactée par l’AFP, la police de l’immigration (ICE), dont les arrestations musclées avaient déclenché en juin un important mouvement de protestation à Los Angeles, n’a pas répondu dans l’immédiat.Donald Trump a érigé de la lutte contre l’immigration l’une des priorités absolues de son second mandat, y consacrant des centaines de milliards de dollars. Dans le mégaprojet de loi budgétaire récemment approuvé par le Congrès américain, 45 milliards sont alloués à la création de 100.000 places dans les centres de rétention pour migrants.Dans son rapport, HRW rapporte également des personnes privées de leurs traitements médicaux alors qu’elles souffrent de maladies chroniques comme le diabète, l’asthme ou encore des pathologies rénales.L’ONG détaille en particulier le cas d’une femme victime de calculs rénaux, prise de vomissements et perdant conscience après plusieurs jours sans soins, finalement opérée d’urgence et renvoyée dans la même cellule.- “Dégradant et déshumanisant” -Selon HRW, cette privation d’accès à des soins médicaux “pourrait être à l’origine de deux décès” dans les trois centres concernés.Les migrants qui y sont enfermés sont traités “de manière dégradante et déshumanisante”, dans des “conditions qui constituent une violation flagrante des normes internationales en matière de droits humains”, résume l’ONG.”Les surveillants vous traitent comme un tas d’ordures. (…) Vous avez le sentiment que votre vie est finie”, lâche un homme colombien de 63 ans, qui y a passé 63 jours. D’après le rapport, la moyenne quotidienne des personnes en centres de rétention aux Etats-Unis a bondi à plus de 56.000 sur les six premiers mois de l’année 2025, contre 37.500 tout au long de l’année 2024. Au 15 juin, 72% des personnes qui y sont détenues n’ont aucun passé criminel, évalue HRW.Conséquence de cette campagne d’arrestations massives: l’un des centres de rétention sur lesquels s’est penché l’ONG a parfois dépassé de plus de trois fois sa capacité maximale en mars.Quand Donald Trump a visité début juillet ce qu’il a surnommé “l’Alcatraz des alligators” (“Alligator Alcatraz”), un nouveau centre de rétention construit au milieu des marécages de Floride, il s’est moqué des migrants qui risqueraient en cas d’évasion d’être attaqués par la faune sauvage.

Russes et Ukrainiens se retrouveront mercredi en Turquie pour des pourparlers, annonce Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi qu’une nouvelle session de pourparlers entre représentants de Kiev et de Moscou aura lieu mercredi en Turquie pour tenter de mettre un terme à plus de trois ans de guerre, malgré les positions toujours “diamétralement opposées” des deux pays.Cette annonce intervient après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles russes sur l’Ukraine qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kiev, quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.”J’ai discuté avec (le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien) Roustem Oumerov de la préparation d’un échange et d’une nouvelle réunion en Turquie avec la partie russe. Oumerov a indiqué que la réunion était prévue pour mercredi”, a déclaré M. Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.Selon un haut-responsable ukrainien interrogé plus tôt par l’AFP sous couvert d’anonymat, cette nouvelle session aura lieu “très probablement à Istanbul” et portera sur la poursuite des échanges de prisonniers et la préparation d’une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. La rencontre a été confirmée et se tiendra à Istanbul, a confirmé une source officielle turque.Le dirigeant ukrainien avait proposé samedi à Moscou une nouvelle rencontre à Istanbul, après deux précédentes sessions en mai et en juin. Organisées sous la pression du président américain Donald Trump, celles-ci n’avaient guère apporté d’avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.Si la rencontre de mercredi n’a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu’il faudrait “beaucoup de travail” pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix “diamétralement opposées” des deux pays.- Plus de 400 drones -Jusqu’à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables: la Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord, sous peine de sanctions sévères, et a annoncé la reprise de livraisons d’armes à Kiev.Sur le terrain, la Russie a lancé au cours de la nuit une nouvelle vague de drones et de missiles sur l’Ukraine.D’après l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev. Elle a assuré avoir neutralisé 403 drones et la totalité des missiles.Le maire de la capitale Vitali Klitschko a indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté en raison des frappes ou chute de débris de drones interceptés, qui ont touché notamment une école maternelle des immeubles résidentiels, un supermarché et l’entrée d’une station de métro.Le ministère russe de la Défense a, de son côté, indiqué avoir visé des “entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des aérodromes militaires” et avoir atteint ses cibles.L’Ukraine ne communique quasiment jamais sur les dégâts ou pertes infligés à ses infrastructures militaires.- “Exigences maximalistes” -Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s’est rendu à la station de métro Loukianivska, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d’autres stations, sert habituellement d’abri à la population lors des bombardements les plus intenses.Il a ensuite évoqué avec le président Volodymyr Zelensky la coopération militaire, dont le soutien en matière de défense antiaérienne, selon les deux hommes.Interrogé dans la soirée sur les nouveaux pourparlers russo-ukrainiens prévus en Turquie, il a dénoncé les “exigences maximalistes” et “inacceptables” de Moscou. “La diplomatie, ce n’est pas la soumission”, a-t-il déclaré, appelant de nouveau à un cessez-le-feu.”Il est très important que ces réunions importantes (…) soient substantielles. Que l’autre partie ait pour mandat de discuter des questions les plus importantes : mettre fin à la guerre, parvenir à un cessez-le-feu”, a déclaré son homologue ukrainien, Andriï Sybiga.L’armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones, y compris la région de Moscou.Lundi, l’armée russe a indiqué avoir abattu 107 drones ukrainiens au-dessus de son territoire. Des attaques ont forcé l’aéroport de Vnoukouvo, près de la capitale russe, à interrompre brièvement son fonctionnement.

Russes et Ukrainiens se retrouveront mercredi en Turquie pour des pourparlers, annonce Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi qu’une nouvelle session de pourparlers entre représentants de Kiev et de Moscou aura lieu mercredi en Turquie pour tenter de mettre un terme à plus de trois ans de guerre, malgré les positions toujours “diamétralement opposées” des deux pays.Cette annonce intervient après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles russes sur l’Ukraine qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kiev, quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.”J’ai discuté avec (le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien) Roustem Oumerov de la préparation d’un échange et d’une nouvelle réunion en Turquie avec la partie russe. Oumerov a indiqué que la réunion était prévue pour mercredi”, a déclaré M. Zelensky dans son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.Selon un haut-responsable ukrainien interrogé plus tôt par l’AFP sous couvert d’anonymat, cette nouvelle session aura lieu “très probablement à Istanbul” et portera sur la poursuite des échanges de prisonniers et la préparation d’une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. La rencontre a été confirmée et se tiendra à Istanbul, a confirmé une source officielle turque.Le dirigeant ukrainien avait proposé samedi à Moscou une nouvelle rencontre à Istanbul, après deux précédentes sessions en mai et en juin. Organisées sous la pression du président américain Donald Trump, celles-ci n’avaient guère apporté d’avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.Si la rencontre de mercredi n’a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu’il faudrait “beaucoup de travail” pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix “diamétralement opposées” des deux pays.- Plus de 400 drones -Jusqu’à présent, les positions des deux camps semblent irréconciliables: la Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui veut le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration et a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord, sous peine de sanctions sévères, et a annoncé la reprise de livraisons d’armes à Kiev.Sur le terrain, la Russie a lancé au cours de la nuit une nouvelle vague de drones et de missiles sur l’Ukraine.D’après l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, causant notamment des dégâts dans les régions de Ivano-Frankivsk (ouest), de Kharkiv (nord-est) et à Kiev. Elle a assuré avoir neutralisé 403 drones et la totalité des missiles.Le maire de la capitale Vitali Klitschko a indiqué que plusieurs incendies avaient éclaté en raison des frappes ou chute de débris de drones interceptés, qui ont touché notamment une école maternelle des immeubles résidentiels, un supermarché et l’entrée d’une station de métro.Le ministère russe de la Défense a, de son côté, indiqué avoir visé des “entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des aérodromes militaires” et avoir atteint ses cibles.L’Ukraine ne communique quasiment jamais sur les dégâts ou pertes infligés à ses infrastructures militaires.- “Exigences maximalistes” -Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, en visite de deux jours à Kiev, s’est rendu à la station de métro Loukianivska, l’un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d’autres stations, sert habituellement d’abri à la population lors des bombardements les plus intenses.Il a ensuite évoqué avec le président Volodymyr Zelensky la coopération militaire, dont le soutien en matière de défense antiaérienne, selon les deux hommes.Interrogé dans la soirée sur les nouveaux pourparlers russo-ukrainiens prévus en Turquie, il a dénoncé les “exigences maximalistes” et “inacceptables” de Moscou. “La diplomatie, ce n’est pas la soumission”, a-t-il déclaré, appelant de nouveau à un cessez-le-feu.”Il est très important que ces réunions importantes (…) soient substantielles. Que l’autre partie ait pour mandat de discuter des questions les plus importantes : mettre fin à la guerre, parvenir à un cessez-le-feu”, a déclaré son homologue ukrainien, Andriï Sybiga.L’armée ukrainienne frappe également quasiment quotidiennement le territoire russe avec des drones, y compris la région de Moscou.Lundi, l’armée russe a indiqué avoir abattu 107 drones ukrainiens au-dessus de son territoire. Des attaques ont forcé l’aéroport de Vnoukouvo, près de la capitale russe, à interrompre brièvement son fonctionnement.