US health experts to reassess hormone replacement therapy risks

US health authorities are set Thursday to reassess Hormone Replacement Therapy (HRT), a treatment used by menopausal women around the world but long clouded by debate over its risks.HRT is taken to replace estrogen the body stops producing after menopause — when periods end permanently — and helps relieve symptoms such as hot flashes and vaginal discomfort.But its use has plummeted in recent years amid concerns over rare side effects, including a potential link to invasive breast cancer.Food and Drug Administration (FDA) chief Marty Makary, who convened Thursday’s meeting of outside experts, has long advocated for HRT, saying its risks have been overstated.”For decades, hormone replacement therapy for women — that is estrogen or estrogen plus progesterone — has helped women alleviate the symptoms of menopause, including hot flashes, dryness, mood swings, weight gain and poor sleep quality, to name a few,” he said in a video.He added that when initiated within a decade of the onset of the transitional period before menopause, HRT may even reduce cognitive decline, the risk of Alzheimer’s, and prevent osteoporosis and cardiovascular disease.Makary blamed the drop in HRT use on a landmark clinical trial, the Women’s Health Initiative, which was halted in the early 2000s after it flagged increased risks of breast cancer and stroke. But he said subsequent studies had not replicated the findings on breast cancer.Critics of the trial argue it was flawed because the participants were too far from menopause, and that the formulations used are now outdated.Still, the issue remains divisive within the medical community.The FDA’s own warning label for HRT — which can be administered through various means including orally, through skin patches, or vaginally — cites risks including endometrial cancer, breast cancer, and life-threatening blood clots.This week, the American Journal of Physicians published an editorial that found limited benefits and significant harms associated with HRT.”Menopause is a positive life experience for many women and should not be medicalized,” the authors concluded.The nature of the FDA expert meeting is also unusual. Unlike standard practice before the Trump administration, no agenda was publicly posted.Several of the named panelists have ties to companies offering menopause treatments or who belong to the advocacy group “Let’s Talk Menopause,” which receives funding from pharmaceutical companies and campaigns to revise the FDA warning label.

L’ex-secrétaire d’Etat écologiste Jean-Vincent Placé menacé d’un procès pour agressions sexuelles

L’une des premières affaires MeToo visant un homme politique en France, bientôt jugée devant un tribunal? Le parquet de Paris a requis un procès contre l’ex-secrétaire d’État écologiste Jean-Vincent Placé, soupçonné d’agressions sexuelles sur deux femmes, dont une ancienne collaboratrice.Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP avoir requis une audience correctionnelle pour ce dossier instruit depuis 2022, pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction concernant cette dernière, et agression sexuelle concernant une seconde plaignante.Contactée, l’avocate de M. Placé, Me Jade Dousselin, n’a pas souhaité s’exprimer.Aujourd’hui âgé de 57 ans, il est soupçonné par le parquet d’avoir utilisé un même “mode opératoire”, “à l’arrière d’une voiture”, dans un “contexte d’alcoolisation”, d’après les réquisitions du ministère public datées du 11 juillet et dont l’AFP a eu connaissance.En détails, il se voit d’abord reprocher d’avoir touché les seins d’une ancienne collaboratrice, lors d’une soirée à Séoul en Corée du Sud en mai 2016. Les “déclarations précises et constantes” de cette ancienne collègue sont “corroborées par l’un des deux témoins présents dans la voiture”, a souligné le ministère public.- “Trophée sexuel” -Le parquet requiert également que M. Placé soit jugé pour harcèlement sexuel de novembre 2015 à juillet 2016 sur cette femme, qui l’avait suivi du Sénat au secrétariat d’État à la Réforme et à la Simplification.Le suspect est ainsi accusé de quatre faits d’agressions sexuelles parmi lesquels, “une main sur (sa) cuisse” lors d’un dîner en 2014, ou encore “une main sur (sa) fesse” lors d’une soirée en discothèque en août 2015, en marge du rassemblement estival d’Europe Écologie-Les Verts (EELV).La plaignante a décrit aux enquêteurs s’être sentie particulièrement vulnérable lors d’un séjour professionnel en Italie, en juillet 2016: lors de la soirée du 14 juillet, M. Placé lui ordonnait de “revenir participer” à une soirée, qu’elle avait quittée, et exigeait qu’elle danse un slow avec un homme, qui “se plaquait” contre elle. L’ancienne collaboratrice se sentait, de manière générale, comme “un trophée sexuel à exhiber”.”Ces propos et comportements répétés ont porté atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant et ont créé à son encontre une situation intimidante”, a estimé le parquet.Sa position hiérarchique constitue une circonstance aggravante, même si M. Placé affirmait être dans une relation professionnelle “relativement égalitaire” lors d’un interrogatoire devant le magistrat instructeur en janvier 2023.La deuxième plaignante, qui n’entretenait pas de lien professionnel avec M. Placé, l’accuse de lui avoir touché les seins, les cuisses et d’avoir tenté de mettre sa main entre ses jambes lors d’une soirée à l’occasion de la journée internationale de la francophonie, en Corée du Sud en mars 2017.Des scènes qu’elle a rapportées à plusieurs personnes, souligne le ministère public.- “Un tout petit peu tactile” -Ces réquisitions du parquet sont “l’heure de vérité”, a réagi après de l’AFP Me Tewfik Bouzenoune, avocat des deux plaignantes. “C’est l’aboutissement d’une procédure au cours de laquelle la défense a pu exercer ses droits”, a relevé le conseil, M. Placé ayant formé des recours.”Nous attendons avec impatience l’ordonnance du magistrat” instructeur qui tranchera sur la tenue d’un procès ou non, a-t-il ajouté.Au cours de l’enquête, l’ex-figure écologiste, actuellement sous contrôle judiciaire, a nié ces accusations, se disant notamment “abasourdi et triste” des dénonciations portées par son ancienne collaboratrice et “ne plus se souvenir” avoir agressé sexuellement la deuxième femme, “notamment en raison de sa consommation d’alcool”.Lors de sa première mise en examen en mars 2022, il se décrivait comme “volubile et un tout petit peu tactile, mais sans l’être beaucoup”. Il assurait avoir diminué sa consommation d’alcool et faire désormais “le choix de rester chez lui quand il buvait”.Selon un examen psychologique réalisé en mai 2022, M. Placé “reconnaît certains de ses actes mais nie toute agression sexuelle ou harcèlement”. D’après cet examen, cité dans les réquisitions, M. Placé est toutefois “conscient que certains de ses agissements ont pu être inappropriés”, “assumant ses responsabilités et ne cherchant pas d’excuse”.

Incendie de Marseille: le préfet se défend face à la colère de sinistrés

Une semaine après l’incendie qui a ravagé une soixantaine de bâtiments à Marseille et aux Pennes-Mirabeau, des sinistrés ont ouvertement exprimé leur colère, poussant le préfet à une inhabituelle mise au point dans laquelle il “assume” toutes ses décisions.Georges-François Leclerc “tient à réagir à ces mises en cause, qui ne reflètent pas la réalité de l’engagement efficace et héroïque de nos forces d’incendie et de secours. Il assume la totalité des décisions qui ont été prises afin de garantir et surtout de réussir à protéger la population”, écrit la préfecture dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.Les pompiers sont-ils arrivés trop tard dans certains quartiers de Marseille ? L’ordre de confinement était-il tenable, alors que les flammes arrivaient aux portes des maisons ? Ces questions sont revenues en boucle lors d’une réunion houleuse organisée mardi soir par la ville de Marseille à l’Estaque, après cet incendie du 8 juillet qui a parcouru 750 hectares.Evelyne Mazade par exemple a fini par sortir de chez elle, armée de deux seaux d’eau, pour tenter d’éteindre le feu qui a ravagé son sous-sol. Chez elle, le feu est arrivé vers 15h45 et les pompiers autour de 18h00. “Et ils venaient de Nice, donc j’ai dû leur montrer où étaient les bornes incendies”, a expliqué à l’AFP cette retraitée, qui cherche aujourd’hui à se reloger avec son chien.”La police et les pompiers ont fait ce qu’ils ont pu mais +en haut+, ça n’a pas été très bien organisé”, déplore-t-elle aujourd’hui.”Il y a beaucoup de colère, les gens sont frustrés parce que le préfet n’était pas présent à cette réunion”, explique de son côté Dominique Fortin, présidente du comité de quartier (CIQ) de l’Estaque-Le Marinier.Samia Ghali, maire-adjointe de Marseille, qui pilotait cette réunion, confirme que les échanges ont très rapidement tourné sur l’organisation des secours: “La colère des sinistrés est légitime, il s’agit d’essayer de comprendre pourquoi on leur a dit de rester confinés quand il y a le feu devant leur porte”, et pourquoi les habitants ont vu arriver des pompiers des Alpes-Maritimes, qui ne connaissent pas ces quartiers escarpés, alors que les marins-pompiers de Marseille, oui”, expliquait-elle jeudi à l’AFP. – “Eviter le pire” -“C’est la première fois dans l’histoire des feux à Marseille qu’un préfet prend le commandement”, regrette l’élue.Ce mardi 8 juillet, peu avant 11h00, une voiture prend feu sur le bord de l’autoroute aux Pennes-Mirabeau. Face à un vent violent et tourbillonnant, l’incendie saute d’une colline à l’autre, sur une végétation asséchée par plusieurs jours de canicule, et arrive dans le 16e arrondissement de la deuxième ville de France.A 12h27, le préfet prend la direction des secours, “car ce feu était singulier par sa violence et parce qu’il concernait désormais deux communes”, justifie la préfecture. La communication aussi passe aux mains de la préfecture et les pompiers, qui ont l’habitude de communiquer de façon efficace sur ces feux, ne peuvent plus rien dire à la presse.Au total, 875 pompiers des Bouches-du-Rhône et marins-pompiers de Marseille ont été déployés, renforcés par 500 pompiers d’autres départements, appuyés par 260 engins et 17 moyens aériens dont sept Canadair.Ces interventions “ont permis d’éviter le pire”, assure le préfet: “aucune perte humaine”, “aucun blessé grave”, et “près d’un millier d’habitations sauvées”. Le bilan matériel est tout de même lourd, avec 91 bâtiments touchés dont 60 détruits ou inhabitables.Sur le confinement, désormais utilisé systématiquement dans ces cas là, il explique qu’il doit permettre d'”éviter de mettre les populations en danger” et d’éviter un engorgement des routes pour permettre aux secours d’intervenir.Une autre assemblée de sinistrés et délogés du 16e arrondissement était prévue jeudi en fin de journée, pour “faire valoir nos droits collectivement”.En attendant, collectivités et pouvoirs publics se mobilisent pour apporter de l’aide, regrouper les déchets, apporter des chèques alimentaires aux sinistrés les plus démunis, aider au relogement ou à l’achat de biens du quotidien pour des personnes traumatisées par la perte de leurs affaires, ou gérer la situation dans la pinède carbonisée, afin que la première pluie ne se transforme pas en coulée de cendres…

87% des Français pensent que le budget de Bayrou nuira à leur pouvoir d’achat, selon un sondage Odoxa

87% des Français pensent que le budget de François Bayrou nuira à leur pouvoir d’achat et 78% ne font pas confiance au Premier ministre pour redresser les finances du pays, selon un sondage Odoxa – Le Figaro, tandis que 74% ne considèrent pas ce budget “juste”, selon un autre sondage Ifop – LCI, tous deux publiés jeudi.Les mesures les plus impopulaires sont les économies sur la santé (74% de rejet) et la suppression de jours fériés (73%), selon ce sondage. Deux propositions suscitent cependant un “vrai soutien” selon l’institut: le gel des dépenses de l’État (80%) et une contribution des plus riches (79%).71% des Français voteraient contre ce budget s’ils étaient députés, conclut le sondage.L’enquête a été menée par Odoxa – Backbone Consulting auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. L’enquête a été réalisée par internet les 16 et 17 juillet 2025. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.Si 57% des Français pensent que le plan annoncé mardi par François Bayrou est “nécessaire” compte tenu de la situation de la dette, 72% trouvent qu’il ne “répartit pas équitablement les efforts demandés”, selon un autre sondage de l’Ifop publié jeudi pour LCI.Seuls 43% des Français sondés par l’Ifop jugent ce plan “courageux”, 69% pensent en revanche qu’il n’est pas “réaliste”, et 74% ne le considèrent pas “juste”.Par famille politique, le plan est jugé nécessaire par 90% des sympathisants Renaissance, 81% des LR mais aussi 51% des RN, 50% des écologistes et 45% des socialistes. Les Insoumis ne sont en revanche que 27% à le juger ainsi.Mais seuls les sympathisants Renaissance le jugent majoritairement équitable(61%).77% des sondés désapprouvent la suppression de deux jours fériés, mesure la plus impopulaire du plan de François Bayrou dont l’objectif est de réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026.74% approuvent la création d’une contribution de solidarité pour les plus hauts revenus, seule mesure majoritairement approuvée par les Français, selon le sondage.L’enquête a été menée par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne le 16 juillet 2025. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

87% des Français pensent que le budget de Bayrou nuira à leur pouvoir d’achat, selon un sondage Odoxa

87% des Français pensent que le budget de François Bayrou nuira à leur pouvoir d’achat et 78% ne font pas confiance au Premier ministre pour redresser les finances du pays, selon un sondage Odoxa – Le Figaro, tandis que 74% ne considèrent pas ce budget “juste”, selon un autre sondage Ifop – LCI, tous deux publiés jeudi.Les mesures les plus impopulaires sont les économies sur la santé (74% de rejet) et la suppression de jours fériés (73%), selon ce sondage. Deux propositions suscitent cependant un “vrai soutien” selon l’institut: le gel des dépenses de l’État (80%) et une contribution des plus riches (79%).71% des Français voteraient contre ce budget s’ils étaient députés, conclut le sondage.L’enquête a été menée par Odoxa – Backbone Consulting auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. L’enquête a été réalisée par internet les 16 et 17 juillet 2025. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.Si 57% des Français pensent que le plan annoncé mardi par François Bayrou est “nécessaire” compte tenu de la situation de la dette, 72% trouvent qu’il ne “répartit pas équitablement les efforts demandés”, selon un autre sondage de l’Ifop publié jeudi pour LCI.Seuls 43% des Français sondés par l’Ifop jugent ce plan “courageux”, 69% pensent en revanche qu’il n’est pas “réaliste”, et 74% ne le considèrent pas “juste”.Par famille politique, le plan est jugé nécessaire par 90% des sympathisants Renaissance, 81% des LR mais aussi 51% des RN, 50% des écologistes et 45% des socialistes. Les Insoumis ne sont en revanche que 27% à le juger ainsi.Mais seuls les sympathisants Renaissance le jugent majoritairement équitable(61%).77% des sondés désapprouvent la suppression de deux jours fériés, mesure la plus impopulaire du plan de François Bayrou dont l’objectif est de réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026.74% approuvent la création d’une contribution de solidarité pour les plus hauts revenus, seule mesure majoritairement approuvée par les Français, selon le sondage.L’enquête a été menée par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne le 16 juillet 2025. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

87% des Français pensent que le budget de Bayrou nuira à leur pouvoir d’achat, selon un sondage Odoxa

87% des Français pensent que le budget de François Bayrou nuira à leur pouvoir d’achat et 78% ne font pas confiance au Premier ministre pour redresser les finances du pays, selon un sondage Odoxa – Le Figaro, tandis que 74% ne considèrent pas ce budget “juste”, selon un autre sondage Ifop – LCI, tous deux publiés jeudi.Les mesures les plus impopulaires sont les économies sur la santé (74% de rejet) et la suppression de jours fériés (73%), selon ce sondage. Deux propositions suscitent cependant un “vrai soutien” selon l’institut: le gel des dépenses de l’État (80%) et une contribution des plus riches (79%).71% des Français voteraient contre ce budget s’ils étaient députés, conclut le sondage.L’enquête a été menée par Odoxa – Backbone Consulting auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. L’enquête a été réalisée par internet les 16 et 17 juillet 2025. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.Si 57% des Français pensent que le plan annoncé mardi par François Bayrou est “nécessaire” compte tenu de la situation de la dette, 72% trouvent qu’il ne “répartit pas équitablement les efforts demandés”, selon un autre sondage de l’Ifop publié jeudi pour LCI.Seuls 43% des Français sondés par l’Ifop jugent ce plan “courageux”, 69% pensent en revanche qu’il n’est pas “réaliste”, et 74% ne le considèrent pas “juste”.Par famille politique, le plan est jugé nécessaire par 90% des sympathisants Renaissance, 81% des LR mais aussi 51% des RN, 50% des écologistes et 45% des socialistes. Les Insoumis ne sont en revanche que 27% à le juger ainsi.Mais seuls les sympathisants Renaissance le jugent majoritairement équitable(61%).77% des sondés désapprouvent la suppression de deux jours fériés, mesure la plus impopulaire du plan de François Bayrou dont l’objectif est de réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026.74% approuvent la création d’une contribution de solidarité pour les plus hauts revenus, seule mesure majoritairement approuvée par les Français, selon le sondage.L’enquête a été menée par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne le 16 juillet 2025. La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Irak: un incendie fait plus de 60 morts dans un centre commercial

Un incendie qui a ravagé dans la nuit un centre commercial récemment ouvert dans l’est de l’Irak a fait plus de 60 morts, a annoncé le gouvernement jeudi, alors que des familles désespérées cherchaient encore leurs proches.De nombreuses victimes ont péri asphyxiées dans les toilettes, selon les autorités. Un habitant a raconté à l’AFP que cinq de ses proches étaient morts dans un ascenseur.Cet incendie, le dernier en date dans un pays où les normes de sécurité sont souvent ignorées, a éclaté mercredi soir, semble-t-il au premier étage du centre commercial Corniche Hypermarket Mall de Kut, à 160 kilomètres au sud-est de Bagdad, et s’est propagé à l’ensemble du bâtiment de cinq étages.Les autorités ont ordonné une enquête sur les causes de l’incendie. Un survivant a affirmé qu’un climatiseur avait explosé.Plusieurs personnes ont déclaré à l’AFP avoir perdu des membres de leur famille qui étaient allées faire des courses et dîner dans le centre commercial, ouvert il y a quelques jours.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des gens, y compris des enfants, appelant à l’aide depuis le toit.Ali Kadhim, un homme de 51 ans, attendait désespérément, devant la façade noircie du bâtiment, des nouvelles de son cousin, disparu avec sa femme et ses trois enfants.”Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé”, a-t-il confié, pendant que les secouristes fouillaient les décombres.Le ministère de l’Intérieur a indiqué que l’incendie avait “coûté la vie à 61 citoyens innocents, la plupart morts asphyxiés dans des toilettes”. Il a ajouté que 14 corps calcinés n’avaient pas encore été identifiés.La défense civile a secouru plus de 45 personnes piégées à l’intérieur du bâtiment, comprenant un restaurant et un supermarché, selon le ministère.L’agence de presse officielle, Ina, a cité une source médicale faisant état de 63 morts et 40 blessés.Un correspondant de l’AFP a vu des corps calcinés transportés à la morgue et des personnes en pleurs, attendant des nouvelles de leurs proches.Un homme, effondré au sol, se frappait la poitrine en hurlant de douleur.- “Pas pu nous échapper” -Nasir al-Quraishi, un médecin d’une cinquantaine d’années, a raconté qu’il avait perdu cinq membres de sa famille.”Nous sommes allés au centre commercial pour acheter à manger et échapper aux coupures d’électricité à la maison”, a-t-il déclaré. “Un climatiseur a explosé, le feu a éclaté et nous n’avons pas pu nous échapper”.Moataz Karim, 45 ans, s’est précipité à minuit au centre commercial, où il a appris que trois de ses proches étaient portés disparus. Quelques heures plus tard, il a pu identifier deux d’entre eux, aux corps carbonisés, dont l’un avait commencé à travailler au centre il y a trois jours.”Il n’y a pas de système d’extinction d’incendie”, a-t-il lancé avec colère.Les normes de sécurité sont souvent ignorées dans le secteur de la construction en Irak, un pays dont les infrastructures sont délabrées après des décennies de conflits. Les incendies et les accidents meurtriers y sont fréquents.Le gouverneur de la province de Wasit, Mohammed al-Miyahi, a indiqué que les autorités engageraient des poursuites contre le propriétaire du centre commercial.”Cette tragédie (…) impose une révision rigoureuse de toutes les mesures de sécurité”, a-t-il souligné.Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national.Le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani a ordonné une “enquête approfondie” afin d’identifier les “lacunes” et de prévenir de nouveaux drames.Le Grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité de l’islam chiite en Irak, a présenté ses condoléances aux familles, tout comme plusieurs pays dont l’Egypte, la France et l’Iran.Les feux se multiplient durant l’été à travers le pays, où les températures avoisinent les 50 degrés Celsius.En septembre 2023, au moins 100 personnes avaient péri dans l’incendie d’une salle de mariage bondée.En juillet 2021, un incendie dans l’unité Covid d’un hôpital du sud de l’Irak avait fait plus de 60 morts.

Irak: un incendie fait plus de 60 morts dans un centre commercial

Un incendie qui a ravagé dans la nuit un centre commercial récemment ouvert dans l’est de l’Irak a fait plus de 60 morts, a annoncé le gouvernement jeudi, alors que des familles désespérées cherchaient encore leurs proches.De nombreuses victimes ont péri asphyxiées dans les toilettes, selon les autorités. Un habitant a raconté à l’AFP que cinq de ses proches étaient morts dans un ascenseur.Cet incendie, le dernier en date dans un pays où les normes de sécurité sont souvent ignorées, a éclaté mercredi soir, semble-t-il au premier étage du centre commercial Corniche Hypermarket Mall de Kut, à 160 kilomètres au sud-est de Bagdad, et s’est propagé à l’ensemble du bâtiment de cinq étages.Les autorités ont ordonné une enquête sur les causes de l’incendie. Un survivant a affirmé qu’un climatiseur avait explosé.Plusieurs personnes ont déclaré à l’AFP avoir perdu des membres de leur famille qui étaient allées faire des courses et dîner dans le centre commercial, ouvert il y a quelques jours.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des gens, y compris des enfants, appelant à l’aide depuis le toit.Ali Kadhim, un homme de 51 ans, attendait désespérément, devant la façade noircie du bâtiment, des nouvelles de son cousin, disparu avec sa femme et ses trois enfants.”Nous ne savons pas ce qui leur est arrivé”, a-t-il confié, pendant que les secouristes fouillaient les décombres.Le ministère de l’Intérieur a indiqué que l’incendie avait “coûté la vie à 61 citoyens innocents, la plupart morts asphyxiés dans des toilettes”. Il a ajouté que 14 corps calcinés n’avaient pas encore été identifiés.La défense civile a secouru plus de 45 personnes piégées à l’intérieur du bâtiment, comprenant un restaurant et un supermarché, selon le ministère.L’agence de presse officielle, Ina, a cité une source médicale faisant état de 63 morts et 40 blessés.Un correspondant de l’AFP a vu des corps calcinés transportés à la morgue et des personnes en pleurs, attendant des nouvelles de leurs proches.Un homme, effondré au sol, se frappait la poitrine en hurlant de douleur.- “Pas pu nous échapper” -Nasir al-Quraishi, un médecin d’une cinquantaine d’années, a raconté qu’il avait perdu cinq membres de sa famille.”Nous sommes allés au centre commercial pour acheter à manger et échapper aux coupures d’électricité à la maison”, a-t-il déclaré. “Un climatiseur a explosé, le feu a éclaté et nous n’avons pas pu nous échapper”.Moataz Karim, 45 ans, s’est précipité à minuit au centre commercial, où il a appris que trois de ses proches étaient portés disparus. Quelques heures plus tard, il a pu identifier deux d’entre eux, aux corps carbonisés, dont l’un avait commencé à travailler au centre il y a trois jours.”Il n’y a pas de système d’extinction d’incendie”, a-t-il lancé avec colère.Les normes de sécurité sont souvent ignorées dans le secteur de la construction en Irak, un pays dont les infrastructures sont délabrées après des décennies de conflits. Les incendies et les accidents meurtriers y sont fréquents.Le gouverneur de la province de Wasit, Mohammed al-Miyahi, a indiqué que les autorités engageraient des poursuites contre le propriétaire du centre commercial.”Cette tragédie (…) impose une révision rigoureuse de toutes les mesures de sécurité”, a-t-il souligné.Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national.Le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani a ordonné une “enquête approfondie” afin d’identifier les “lacunes” et de prévenir de nouveaux drames.Le Grand ayatollah Ali Sistani, la plus haute autorité de l’islam chiite en Irak, a présenté ses condoléances aux familles, tout comme plusieurs pays dont l’Egypte, la France et l’Iran.Les feux se multiplient durant l’été à travers le pays, où les températures avoisinent les 50 degrés Celsius.En septembre 2023, au moins 100 personnes avaient péri dans l’incendie d’une salle de mariage bondée.En juillet 2021, un incendie dans l’unité Covid d’un hôpital du sud de l’Irak avait fait plus de 60 morts.