Ahead of new talks, Iran blames Europeans for nuclear deal collapse

Tehran blamed European powers on Monday for the failure of a landmark 2015 nuclear deal, accusing them of breaking commitments ahead of renewed talks in Istanbul with Britain, France and Germany.The 2015 agreement — reached between Iran and UN Security Council permanent members Britain, China, France, Russia and the United States, plus Germany — imposed curbs on Iran’s nuclear programme in exchange for sanctions relief.However, it unravelled in 2018 when the United States, during Donald Trump’s first term as president, unilaterally withdrew and reimposed sweeping sanctions.Though Europe pledged continued support, a mechanism intended to offset US sanctions never effectively materialised, forcing many Western firms to exit Iran and deepening its economic crisis.”Iran holds the European parties responsible for negligence in implementing the agreement,” said foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei ahead of Friday’s talks in Istanbul with Britain, France and Germany on the deal’s future.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi and his Turkish counterpart Hakan Fidan spoke by phone Monday to discuss the talks, Fidan’s office said, confirming the date had been set for Friday.Iran will also host a trilateral meeting Tuesday with Chinese and Russian representatives to discuss the nuclear issue and potential sanctions.The Chinese foreign ministry said Beijing would “continue to play a constructive role in pushing relevant sides to restart dialogue and negotiations, and reach a solution that takes in account the legitimate concerns of all parties”.In recent weeks, the three European powers have threatened to reimpose international sanctions on Tehran, accusing it of breaching its nuclear commitments.Germany said the Istanbul talks would be at the expert level, with the European trio, or E3, working “flat out” to find a sustainable and verifiable diplomatic solution.”If no solution is reached by the end of August… the snapback also remains an option for the E3,” said its foreign ministry spokesman, Martin Giese.A clause in the 2015 agreement allows for UN sanctions on Iran to be reimposed through a “snapback” mechanism in the event of non-compliance.However, the agreement expires in October, leaving a tight deadline.- ‘No intention of speaking with America’ -The International Atomic Energy Agency says Iran is the only non-nuclear-armed country currently enriching uranium to 60 percent — far beyond the 3.67 percent cap set by the 2015 accord.That is a short step from the 90 percent enrichment required for a nuclear weapon.Using the snapback clause was “meaningless, unjustifiable and immoral”, Baqaei told a news conference, arguing that Iran only began distancing itself from the agreement in response to Western non-compliance.”Iran’s reduction of its commitments was carried out in accordance with the provisions outlined in the agreement,” he said.Western powers — led by the United States and backed by Israel — have long accused Tehran of secretly seeking nuclear weapons.Iran has repeatedly denied this, insisting its nuclear programme is solely for civilian purposes such as energy production.Tehran and Washington had held five rounds of nuclear talks starting in April, but a planned meeting on June 15 was cancelled after Israel launched strikes on Iran, triggering a 12-day conflict.”At this stage, we have no intention of speaking with America,” Baqaei said Monday.Israel launched a wave of surprise strikes on its regional nemesis on June 13, targeting key military and nuclear facilities.The United States launched its own strikes against Iran’s nuclear programme on June 22, hitting the uranium enrichment facility at Fordo, in Qom province south of Tehran, as well as nuclear sites in Isfahan and Natanz.

Nucléaire: l’Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l’accord de 2015, avant des pourparlers

L’Iran a dit tenir les pays européens pour responsables de l’échec de l’accord de 2015 sur le nucléaire, les accusant lundi de ne pas avoir tenu leurs engagements avant des pourparlers prévus vendredi à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s’est entretenu lundi par téléphone avec son homologue iranien, Abbas Araghchi, pour évoquer ce prochain rendez-vous à Istanbul, a précisé son ministère, confirmant ainsi leur tenue vendredi.Téhéran, plusieurs puissances occidentales, la Chine et la Russie avaient trouvé en 2015 un accord qui prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions de l’ONU.Mais en 2018, les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte longuement négocié et ont réimposé leurs sanctions lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021).Paris, Londres et Berlin avaient assuré leur attachement à l’accord disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l’Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n’ont ainsi pas été rétablies.- “Parties européennes fautives” -Mais le dispositif envisagé par les pays européens pour compenser le retour des sanctions américaines a peiné à se concrétiser et nombre d’entreprises occidentales ont été contraintes de quitter l’Iran, confronté à une forte inflation et une crise économique.”Les parties européennes ont été fautives et négligentes dans la mise en oeuvre” de l’accord sur le nucléaire, a déclaré le porte-parole de la diplomatie, Esmaïl Baghaï.Ces propos interviennent avant une rencontre vendredi à Istanbul entre l’Iran et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne pour évoquer le nucléaire iranien.Ces trois pays accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d’une clause prévue par l’accord, ce que l’Iran cherche à éviter tout prix.”Si aucune solution diplomatique n’est trouvée d’ici fin août, [le rétablissement des sanctions] reste une option” pour les Européens, a déclaré lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Martin Giese.Recourir à ce mécanisme “est dénué de sens, injustifiable et immoral”, a estimé de son côté Esmaïl Baghaï, arguant que l’Iran avait pris ses distances avec l’accord en représailles aux manquements des Occidentaux.La réduction des engagements de l’Iran a été effectuée conformément aux dispositions” prévues par le texte, a assuré le porte-parole de la diplomatie iranienne.Mardi, “une consultation trilatérale” avec la Russie et la Chine se tiendra à Téhéran pour discuter du nucléaire et du rétablissement potentiel des sanctions, a indiqué Esmaïl Baghaï lors d’une conférence hebdomadaire.- “Rôle constructif” -La Chine entend “jouer un rôle constructif en poussant les parties concernées à reprendre le dialogue et les négociations pour parvenir à une solution qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties”, a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, interrogé sur ce rendez-vous.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran est l’unique pays non doté de l’arme nucléaire à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015.Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%, d’après l’AIEA.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de la République islamique, soupçonnent de longue date l’Iran de vouloir se doter de la bombe atomique. Téhéran se défend vigoureusement d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils, notamment pour l’énergie.L’Iran et les Etats-Unis avaient tenu depuis avril cinq cycles de discussions sur le nucléaire, avant l’attaque lancée par Israël le 13 juin contre l’Iran, qui a déclenché une guerre de 12 jours.Des représentants iraniens et américains devaient se rencontrer le 15 juin, mais les discussions ont été annulées en raison de la guerre.”A ce stade, nous n’avons aucune intention de parler à l’Amérique”, a déclaré lundi Esmaïl Baghaï.

Nucléaire: l’Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l’accord de 2015, avant des pourparlers

L’Iran a dit tenir les pays européens pour responsables de l’échec de l’accord de 2015 sur le nucléaire, les accusant lundi de ne pas avoir tenu leurs engagements avant des pourparlers prévus vendredi à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s’est entretenu lundi par téléphone avec son homologue iranien, Abbas Araghchi, pour évoquer ce prochain rendez-vous à Istanbul, a précisé son ministère, confirmant ainsi leur tenue vendredi.Téhéran, plusieurs puissances occidentales, la Chine et la Russie avaient trouvé en 2015 un accord qui prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions de l’ONU.Mais en 2018, les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte longuement négocié et ont réimposé leurs sanctions lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021).Paris, Londres et Berlin avaient assuré leur attachement à l’accord disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l’Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n’ont ainsi pas été rétablies.- “Parties européennes fautives” -Mais le dispositif envisagé par les pays européens pour compenser le retour des sanctions américaines a peiné à se concrétiser et nombre d’entreprises occidentales ont été contraintes de quitter l’Iran, confronté à une forte inflation et une crise économique.”Les parties européennes ont été fautives et négligentes dans la mise en oeuvre” de l’accord sur le nucléaire, a déclaré le porte-parole de la diplomatie, Esmaïl Baghaï.Ces propos interviennent avant une rencontre vendredi à Istanbul entre l’Iran et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne pour évoquer le nucléaire iranien.Ces trois pays accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d’une clause prévue par l’accord, ce que l’Iran cherche à éviter tout prix.”Si aucune solution diplomatique n’est trouvée d’ici fin août, [le rétablissement des sanctions] reste une option” pour les Européens, a déclaré lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Martin Giese.Recourir à ce mécanisme “est dénué de sens, injustifiable et immoral”, a estimé de son côté Esmaïl Baghaï, arguant que l’Iran avait pris ses distances avec l’accord en représailles aux manquements des Occidentaux.La réduction des engagements de l’Iran a été effectuée conformément aux dispositions” prévues par le texte, a assuré le porte-parole de la diplomatie iranienne.Mardi, “une consultation trilatérale” avec la Russie et la Chine se tiendra à Téhéran pour discuter du nucléaire et du rétablissement potentiel des sanctions, a indiqué Esmaïl Baghaï lors d’une conférence hebdomadaire.- “Rôle constructif” -La Chine entend “jouer un rôle constructif en poussant les parties concernées à reprendre le dialogue et les négociations pour parvenir à une solution qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties”, a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, interrogé sur ce rendez-vous.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran est l’unique pays non doté de l’arme nucléaire à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015.Pour fabriquer une bombe, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%, d’après l’AIEA.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de la République islamique, soupçonnent de longue date l’Iran de vouloir se doter de la bombe atomique. Téhéran se défend vigoureusement d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils, notamment pour l’énergie.L’Iran et les Etats-Unis avaient tenu depuis avril cinq cycles de discussions sur le nucléaire, avant l’attaque lancée par Israël le 13 juin contre l’Iran, qui a déclenché une guerre de 12 jours.Des représentants iraniens et américains devaient se rencontrer le 15 juin, mais les discussions ont été annulées en raison de la guerre.”A ce stade, nous n’avons aucune intention de parler à l’Amérique”, a déclaré lundi Esmaïl Baghaï.

How Trump turned his Truth Social app into a megaphone

Donald Trump has turned his obscure Truth Social platform into a megaphone in his second presidential term — constantly posting everything from major policy announcements to personal threats and unashamed self-promotion.To mark his first six months back in power, Trump unloaded around 40 posts Sunday on the app he owns and can use unfettered by moderators, censors or fact-checkers.The deluge was characteristic of the way he has transformed Truth Social, despite being a minnow in the social media world, into the White House’s primary means of communication.AFP analyzed over 2,800 Truth Social posts by @realDonaldTrump from his inauguration on January 20, 2025 up to July 20 to get a better idea of how the Republican communicates.Sidelining the White House press office, the president speaks straight to his hardcore base, posting an average of 16 messages a day, many in all-caps rants peppered with exclamation marks and the odd expletive.Although Truth Social is tiny compared to X, Trump can post to 10.5 million followers knowing that he is being followed by the media and political establishment, with much of what he says quickly being reposted to rival platforms.Trump repays the favor, helping to create a right-wing media ecosystem that invariably circles back to him. Since January 20, he has shared Fox News articles 101 times, and the New York Post and Breitbart News 51 times each.”The minute he puts something on Truth Social, others pick it up and echo it,” said Darren Linvill, a social media and disinformation specialist at Clemson University in South Carolina.- Alternative to Twitter -In his first term, Trump relied in a similar way on what was then known as Twitter — renamed X on being purchased by Elon Musk.But after Trump’s attempt to overthrow his loss in the 2020 election, he was banned by Twitter and Facebook and briefly persona non grata in Washington.Although once more present on the bigger alternatives, Trump continues to prefer Truth Social.The posts vary wildly in content, all part of Trump’s brand of mixing politics with entertainment. And the style deliberately mimics Trump’s verbal ticks — the bombast, salesmanship and exaggeration.”Vladimir, STOP,” he posted on April 24, after Russia launched an especially heavy bombing of Kyiv.Russian President Vladimir Putin did not stop, but Trump’s two-word plea earned heavy media coverage.Half of his posts used at least one exclamation point and 155 were written in all-caps.One post on March 23, promoting his cryptocurrency $Trump, read: “I LOVE $TRUMP — SO COOL!!! The Greatest of them all!!!!!!!!!!!!!!!!”- Controlling the narrative -Trump’s posts are a way for him to keep the public on its toes and to change the narrative by giving journalists a new “rabbit hole” to follow when needed, said presidential historian Alvin Felzenberg.The leader of the world’s biggest economy knows investors are paying equally close attention.As markets plunged following Trump’s tariffs announcements, he used Truth Social on March 10 to pump out articles predicting optimistic economic outcomes. On April 9, just as stock prices were tanking, he posted: “THIS IS A GREAT TIME TO BUY!!!”And hours later, he announced a 90-day suspension of additional tariffs against dozens of countries, triggering the best day for the S&P 500 index since the recovery from the 2008 financial crisis.The timing led to accusations from Democrats of an insider trader scheme.”Truth Social doesn’t quite have the firepower that I think Twitter had…, but it’s still impactful enough that it can at times move the market,” says Stephen Innes, managing partner at SPI Asset Management. 

Bangladesh: un avion de l’armée s’écrase sur une école, au moins 20 morts

Un chasseur de l’armée de l’air du Bangladesh qui effectuait un vol d’entraînement s’est écrasé lundi sur une école de Dacca, causant la mort d’au moins 20 personnes dont de nombreux écoliers.Cette catastrophe aérienne est la plus meurtrière survenue au Bangladesh depuis des décennies.Le dernier bilan publié en soirée faisait état de 20 morts, dont le pilote, selon le service de presse des forces armées bangladaises (ISPR).La chute de l’appareil sur un bâtiment du campus scolaire Milestone, dans le nord-ouest de la capitale bangladaise, a également fait 171 blessés, pour la plupart des écoliers âgés de 8 à 12 ans.Une vingtaine d’entre eux se trouvaient dans un état critique, a indiqué à l’AFP le Dr Mohammad Nasir Uddin, directeur de l’Institut national des grands brûlés où de nombreux blessés ont été hospitalisés.L’avion impliqué, un monoréacteur de type F-7 BGI de fabrication chinoise, avait décollé à 13h06 locales (7h06 GMT) de la base aérienne de Khandakar, en banlieue de la capitale, lorsqu’il a connu un problème technique peu après son décollage.”Il semble qu’il ait été victime d’un problème mécanique. La cause exacte fait l’objet d’une enquête”, a décrit l’armée dans un communiqué.Son pilote, identifié comme le lieutenant Towkir (bien Towkir) Islam, âgé de 27 ans, effectuait lundi son premier vol sans instructeur, a confié à l’AFP son oncle Motakkabir (un seul prénom).- “Tout a pris feu” -“Towkir a survécu quelque temps à l’accident”, a-t-il continué. “L’armée de l’air a envoyé envoyé un hélicoptère dans sa ville natale et ramené ses parents à l’hôpital mais ils l’ont trouvé mort en arrivant”.Selon l’armée, le pilote a tenté en vain d’éloigner son avion en difficulté des zones habitées de la capitale. “En dépit de tous ses efforts, l’avion s’est écrasé sur un bâtiment de deux étages de l’école Milestone”, a-t-elle détaillé.Les secours ont été rapidement déployés sur le site de l’école Milestone, où ils ont extrait les victimes des décombres sur des civières.”Il y avait deux avions de chasse (dans le ciel), l’un est tombé ici sur la partie (du bâtiment) où se tenait un cours d’anglais pour des élèves de primaire”, a témoigné à l’AFP un élève, Shafiur Rahman Shafi, 18 ans.”Beaucoup de jeunes élèves et des enseignants ont été blessés”, a ajouté le jeune homme. “Ca a fait un grand boum. On a senti une secousse comme un tremblement de terre. Et puis tout a pris feu”.Dans la foulée de l’accident, l’Institut national des grand brûlés a été pris d’assaut par de nombreux parents d’élèves venus pour tenter d’identifier leurs proches, a constaté une journaliste de l’AFP.”Nous avons désespérément cherché mon cousin de 12 ans dans plusieurs hôpitaux”, a raconté à l’AFP Tofazzal Hossain, 30 ans. “Nous avons finalement retrouvé son corps ici”, a-t-il poursuivi, en pleurs.Dans un couloir de l’établissement, Monsur Helal, 46 ans, s’est porté au chevet de son épouse Mahrin, une agente de l’école inconsciente sur un lit.- Dons du sang –  “Mahrin encadrait les enfants qui sortaient de la classe lorsque l’avion est soudain tombé juste à côté d’elle”, a-t-il raconté à l’AFP. “J’ai pu lui parler brièvement, puis elle a perdu connaissance”.En soirée, de nombreuses mères attendaient, anxieuses, des nouvelles de leurs enfants devant l’hôpital, tandis que des dizaines de personnes faisaient la queue pour donner leur sang.Selon un responsable du ministère de la Santé et de la Famille, Mohammad Sayedur Rahman, au moins sept corps brûlés n’ont pu être immédiatement identifiés.Le chef du gouvernement provisoire, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a fait part sur X de “son profond chagrin et sa peine”.”Le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur l’origine de l’accident et prêter assistance à tous”, a-t-il ajouté.Les autorités ont décrété un jour deuil national mardi.Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est dit “profondément choqué et attristé” et s’est dit sur X “prêt à apporter au Bangladesh tout le soutien et l’assistance possibles”.Ces dernières années, l’armée de l’air bangaldaise a été endeuillée par plusieurs accidents aériens. L’an dernier, un pilote est mort aux commandes de son Yak-30, un chasseur conçu sous l’ère soviétique.La catastrophe aérienne civile la plus meurtrière de l’histoire du Bangladesh est survenue en 1984, lorsqu’un Fokker F-27 de la compagnie Biman reliant Chittagong (sud-ouest) à Dhaka s’était écrasé, causant la mort de ses 49 passagers et membres d’équipage.

At least 20 killed as Bangladesh fighter jet crashes into school

A Bangladeshi fighter jet crashed into a school in the capital Dhaka on Monday, killing at least 20 people and injuring more than 170 in the country’s deadliest aviation accident in decades.Many of the victims were young students who had just been let out of class when a Chinese-made F-7 BJI aircraft slammed into the Milestone School and College.An AFP photographer at the scene saw fire and rescue officials taking away the injured students on stretchers, while army personnel helped clear the mangled wreckage.A military statement said 20 people were killed, including the pilot, and 171 others injured when the jet crashed following a mechanical failure.An 18-year-old student, Shafiur Rahman Shafi, said he heard a huge blast that felt like an earthquake.”There were two fighter planes… Suddenly one of the two planes crashed here (in the junior playground),” he told AFP. “It created a boom, and it felt like a quake. Then it caught fire,” he added.The well-known private school offers education to children from kindergarten through to senior secondary.Most of the injured were aged between eight and 14, said Mohammad Maruf Islam, joint director of Dhaka’s National Burn and Plastic Surgery Institute where many victims were treated.Grieving relatives of the victims thronged the hospital, while dozens of volunteers lined up to donate blood.Tofazzal Hossain, 30, broke down in tears on learning that his young cousin had been killed.”We frantically searched for my cousin in different hospitals,” Hossain told AFP.”He was an eighth grader at the school. Finally, we found his body.”- ‘Deep grief and sorrow’ -Mohammad Sayedur Rahman, a Health and Family Welfare official, said at least seven bodies remained unidentified.The military said the pilot, flight lieutenant Towkir Islam, was on a routine training mission when the jet “reportedly encountered a mechanical failure”.”The exact cause remains under investigation,” it said in a statement.The pilot tried to divert the aircraft away from densely populated areas but, “despite his best efforts”, crashed into the two-storey school building, the military added.It was Towkir’s first solo flight, his uncle Motakabbir told AFP.”His mother was nervous yet happy and had been eagerly waiting for the completion of her son’s first solo flight,” said Motakabbir, who uses only one name.Shuvra Ghosh, the aunt of one of the injured students, said her eight-year-old niece was rescued by a teacher who broke open a window to bring her out.”We are mentally traumatised,” she told AFP.The interim government of Muhammad Yunus announced a day of national mourning on Tuesday.Yunus expressed “deep grief and sorrow” over the incident in a post on X. “The loss suffered by the Air Force, the students, parents, teachers, and staff of Milestone School and College, as well as others affected by this accident, is irreparable,” he said. “This is a moment of profound pain for the nation.”The crash was the worst aviation accident in the country in several decades.The deadliest ever disaster happened in 1984 when a plane flying from Chattogram to Dhaka crashed, killing all 49 on board.Last month, a commercial aircraft crashed in neighbouring India, killing 260 people. Indian Prime Minister Narendra Modi said he was “deeply shocked and saddened at the loss of lives” in Dhaka. Relations between the neighbours have been strained since protesters in Bangladesh last year ousted leader Sheikh Hasina, an old ally of New Delhi.”India stands in solidarity with Bangladesh and is ready to extend all possible support and assistance,” Modi wrote on X.

Syrie: le cessez-le-feu tient, des civils évacués de Soueida

Les autorités syriennes ont évacué lundi des familles bédouines de la ville à majorité druze de Soueida, à la faveur d’un cessez-le-feu qui a mis un terme à des affrontements intercommunautaires ayant fait plus de 1.260 morts en une semaine, selon une ONG.Ces violences, survenues après des massacres en mars de centaines de membres de la communauté alaouite, dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, fragilisent encore plus le pouvoir du président islamiste Ahmad al-Chareh qui s’est pourtant engagé à protéger les minorités, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Le cessez-le-feu annoncé samedi par les autorités est entré en vigueur dimanche, après le retrait des combattants bédouins et des tribus sunnites d’une partie de la ville de Soueida, dont les groupes druzes ont repris le contrôle.- “Encerclés pendant dix jours” -La trêve était globalement respectée lundi, hormis des tirs signalés dans des localités au nord de Soueida, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Un correspondant de l’AFP présent aux abords de Soueida a vu des civils parmi lesquels des femmes et des enfants évacués de la ville à bord de cars affrétés par les autorités et de véhicules privés.”Nous avons été encerclés pendant dix jours”, a déclaré à l’AFP Fatima Abdel Qader, une femme bédouine de 52 ans qui quittait sa localité. “On avait peur que quelqu’un vienne chez nous et nous tue”, a ajouté cette mère de trois enfants.Le gouverneur de Deraa, Anwar al-Zoabi, a déclaré que cette province voisine avait “reçu environ 200 familles bédouines” en provenance de la région de Soueida, soit un millier de personnes, selon l’agence officielle Sana.Damas a accusé les groupes druzes d’avoir tué des Bédouins lors des affrontements. Des ONG, des témoins et des groupes druzes ont eux affirmé que les forces gouvernementales avaient pris le parti des combattants bédouins et tribaux et commis des exactions massives.Les violences ont fait plus de 1.260 morts, selon l’OSDH, parmi lesquels 505 combattants et 298 civils druzes, dont 194 “exécutés sommairement” par les forces gouvernementales. Dans l’autre camp, 408 membres des forces gouvernementales et 35 bédouins ont été tués.Près de 128.000 personnes ont été déplacées, d’après l’Organisation internationale pour les migrations. Des barricades de sable étaient érigées lundi aux entrées ouest et sud de Soueida, selon le correspondant de l’AFP.Derrière ces barricades, des membres des forces de sécurité circulent, alors que des combattants des tribus sunnites, équipés de mitraillettes, sont assis sous les arbres bordant la route.Les affrontements ont éclaté le 13 juillet entre des groupes druzes et des bédouins sunnites, avant l’intervention des forces de sécurité et de combattants de tribus venus d’autres régions syriennes pour prêter main forte aux Bédouins, selon des ONG et des témoins.- Corps non identifiés -Au principal hôpital de Soueida, où flotte une odeur de mort, des dizaines de cadavres attendaient lundi d’être identifiés pendant que des corps étaient encore collectés dans les rues et les maisons.”Nous avons remis 361 corps à des membres de leur famille, mais nous en avons 97 autres non identifiés”, a déclaré à l’AFP un responsable de la morgue.Dimanche, un premier convoi d’aide humanitaire, chargé de vivres, de matériel médical, de carburant et de sacs mortuaires, était entré dans la ville de quelque 150.000 habitants, privée d’eau et d’électricité et où la nourriture commençait à manquer.L’annonce du cessez-le-feu est intervenue quelques heures après une déclaration de Washington affirmant avoir négocié une trêve entre la Syrie et Israël, qui, disant vouloir protéger les druzes, avait bombardé les forces gouvernementales syriennes.Cet accord a permis le déploiement des forces gouvernementales dans la province, mais pas dans la ville même de Soueida, ce que refusait jusqu’alors Israël.A Beyrouth, l’émissaire américain Tom Barrack a souligné que “le processus d’inclusion” des minorités “et de communication était primordial, tout comme la coordination” entre la Syrie et Israël.Israël, qui abrite une minorité druze, avait notamment bombardé la semaine dernière le palais présidentiel à Damas, ainsi que des positions des forces gouvernementales à Soueida, pour les contraindre à quitter la région.