Little Dutch delight for Kaizer ChiefsFri, 18 Jul 2025 21:09:33 GMT

Grey clouds and rain proved an appropriate backdrop for South African club Kaizer Chiefs as they completed a disappointing pre-season tour of the Netherlands by losing 2-1 to FC Twente.In other football news, African club champions Pyramids have lost ace forward Ibrahim Adel and former Morocco star Ahmed Faras has died aged 78.South AfricaKaizer Chiefs, …

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Corruption à Interpol: un ex-ministre de la Justice moldave mis en examen à Paris

Un ex-ministre de la Justice moldave, Vitalie Pirlog, a-t-il contribué à effacer des notices rouges Interpol pour que des fugitifs de haut vol échappent à la justice ? Cet homme de 50 ans, arrêté aux Emirats arabes unis mi-juin, a été extradé et mis en examen en France vendredi.Vitalie Pirlog, aussi ex-président de la commission de contrôle de fichiers d’Interpol, avait été interpellé le 15 juin aux Emirats arabes unis dans le cadre d’un mandat d’arrêt international délivré fin janvier 2025 à son encontre par la France. Puis l’ex-ministre, âgé de 50 ans, a été extradé vendredi à Paris, a indiqué une source judiciaire à l’AFP, confirmant une information du Monde.Vitalie Pirlog est soupçonné d’avoir aidé des suspects à obtenir le statut de demandeurs d’asile en Moldavie afin de bénéficier de la suspension de leur notice rouge, selon une source proche du dossier.Selon la source judiciaire, il a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée, usage de faux document administratif pour procurer l’impunité à l’auteur d’un crime, trafic d’influence passif d’agent public étranger, corruption active en bande organisée d’agent public étranger et soustraction d’un criminel à l’arrestation ou aux recherches.Le suspect a demandé un délai pour sa comparution devant un juge des libertés et de la détention, qui devra alors prochainement décider s’il l’incarcère ou le laisse en liberté. Dans l’attente de ce débat, il a été incarcéré, selon la source judiciaire.”La délivrance de ce mandat d’arrêt est incompréhensible car M. Pirlog a lui-même donné son adresse aux Emirats au Parquet national financier” et dit “qu’il attendait sa convocation pour être interrogé dans les formes prévues par les conventions internationales”, a réagi son avocat, Me Emmanuel Marsigny, interrogé par l’AFP. “M. Pirlog n’est certainement pas quelqu’un qui a voulu fuir la justice, bien au contraire”, a insisté Me Marsigny.- Pots-de-vin -L’enquête avait démarré le 25 août 2023 “sur la base d’informations fournies par Interpol”, avait indiqué le Procureur national financier Jean-François Bohnert dans un communiqué révélant l’affaire, en juin 2024.Interpol avait précisé de son côté qu’à la suite de “la détection d’une tentative de détournement” de son fonctionnement “dans un petit nombre de cas” afin de “bloquer et effacer les notices rouges”, des responsables d’Interpol avaient “pris des mesures internes immédiates” et “dénoncé les faits aux autorités” en France.Une information judiciaire sur ses soupçons de corruption au sein d’Interpol, dont le siège se trouve à Lyon, a ensuite été ouverte début 2025.Les premiers éléments des investigations conduites par l’Office central anticorruption français (OCLCIFF) ont révélé qu’un “groupe de personnes de différentes nationalités (était) suspecté d’avoir mis en oeuvre un schéma de corruption pour permettre à des fugitifs de bloquer et d’effacer les notices rouges qui les visent, en versant des pots-de-vin à des agents publics, notamment en Moldavie”, avait relaté M. Bohnert.Les montants de ces pots-de-vin pourraient atteindre “plusieurs millions de dollars”, indiquait le procureur financier.Une source proche du dossier avait précisé à l’AFP que ces fugitifs appartenaient pour partie à la criminalité organisée. Une deuxième source proche du dossier avait souligné que ces suspects ayant pu bénéficier de ce système étaient de toutes nationalités et disposaient d’importants moyens financiers.Selon le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, les soupçons portent sur “un petit nombre de notices rouges” sur les 70.000 diffusées par l’organisation.Parmi les personnes qui auraient pu bénéficier de l’effacement de cette notice rouge, le Français Tarik Kerbouci, alias “Bison”, recherché pour son implication dans la livraison de 3,3 tonnes de cocaïne dans un port italien en partance pour Marseille.D’après une source proche du dossier, au moins un autre mandat d’arrêt a été émis par le magistrat instructeur.Outre M. Pirlog, d’autres personnalités demandées par la France ont été remises ces derniers mois par les Emirats arabes unis, dont récemment Abdelkader Bouguettaia dit “Bibi”, un important narcotrafiquant. 

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Près de six millions d’hectares brûlés par les feux de forêt au Canada

Avec près de six millions d’hectares brûlés pour l’instant, soit la superficie de la Croatie, la saison des feux de forêt au Canada est l’une des pires jamais enregistrées au pays, selon une mise à jour des autorités vendredi.En raison de la sécheresse et des températures supérieures à la normale, le pays de 40 millions d’habitants a connu une saison précoce et extrême avec plusieurs mégafeux actifs. Et ces derniers dévorent les terres à un rythme rarement vu depuis 40 ans.”Il s’agit de l’une des superficies cumulées les plus élevées pour cette période de l’année, derrière le record de la saison des incendies de 2023″, a souligné Michael Norton, porte-parole de Ressources naturelles Canada.Mais contrairement à l’été hors du commun de 2023, où l’activité des incendies “ne s’est pas stabilisée” et où près de 18 millions d’hectares ont brûlé au total, “nous observons cette année un schéma d’incendie plus normal”, a-t-il poursuivi.L’intensité des feux a ralenti en juin mais le pays entre “dans ce qui est normalement les deux mois les plus actifs de la saison”, avec des conditions propices aux incendies dans plusieurs régions, a-t-il prévenu.Plus de 560 feux sont actuellement actifs dans le pays. Ottawa a fait appel à l’aide internationale et 533 pompiers des Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Costa Rica et du Mexique sont sur place.L’intensité des brasiers a forcé la province du Manitoba (centre) à déclarer l’état d’urgence pour une deuxième fois en quelques mois le 10 juillet et les autorités ont indiqué que le nombre d’hectares brûlés cette année est dix fois supérieur à la moyenne.Depuis ce printemps, 39.000 autochtones ont été évacués, a indiqué vendredi la ministre des Services aux Autochtones, ajoutant que les Premières nations sont “touchées de manière disproportionnée” par les feux et sont “108 fois plus susceptibles d’être évacuées lors d’urgences”.Le Canada, qui se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète, est confronté à de plus en plus d’événements météorologiques violents.Liée au changement climatique d’origine humaine, la hausse des températures entraîne moins de neige, des hivers plus courts et plus doux, et des conditions estivales plus précoces qui favorisent les incendies, selon les experts.

Stocks consolidate after bumper week buoyed by resilient US economy

US and European stock markets stalled or trimmed gains on Friday after a bullish week buoyed by US data and upbeat company earnings.New York — whose S&P 500 and Nasdaq Composite struck record highs on Thursday — made little further headway, while the Dow slid.In Europe, London’s blue-chip FTSE was up though just under its all-time record reached on Tuesday. Paris was flat and Frankfurt slipped a little on profit-taking.Asian markets closed higher except for Tokyo, which was dragged down ahead of weekend upper-house elections that could spell trouble for Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba.The week’s strong performance in equities showed that worries were largely being set aside for now when it comes to US President Donald Trump’s threats of higher tariffs from August 1 if governments do not agree on trade deals.”With the president toning down his rhetoric, markets are quick to forget tariff risks and concentrate on the positives including a resilient US economy,” said Kathleen Brooks, research director at trading firm XTB.The overall optimism was fueled by data suggesting the US economy was still well, with no persuasive indication that the tariffs were causing a surge in inflation.A June consumer price index report released this week “does not reveal tariff-induced price increases, but a closer look shows clear signs” they could be building, said Holger Schmieding, chief economist at Berenberg bank.”We expect (US) annual core inflation to approach 3.5 percent by year-end and the Fed to hold the policy rate at the 4.25-4.50 percent target range,” he said, referring to the US central bank.One Federal Reserve governor, Christopher Waller, on Thursday argued for a July rate cut, saying he expected tariff increases to cause a one-time bump to prices. On Friday, Waller flagged risks in the labor market.But overall, Fed policymakers have remained cautious as they gauge the right timing for further interest rate reductions.Trump this week denied he was planning to sack Fed boss Jerome Powell, whom he had been urging to reduce US borrowing costs to boost the world’s top economy.A meeting in South Africa of G20 finance ministers on Friday pointedly stressed that “central bank independence is crucial” around the world.In corporate news, American Express followed big US banks in reporting better results than expected in the second quarter.Results from streaming giant Netflix also outperformed, although its share price slipped Friday as investors weighed whether it had been overvalued.In London, British luxury brand Burberry said sales had not fallen as much as analysts expected, “which is a sign that the company’s new strategic direction could be working,” said XTB’s Brooks. Its shares rose nearly six percent.On the downside, shares in GlaxoSmithKline slid more than four percent after the British pharmaceutical giant reported a US regulatory setback for its blood cancer drug Blenrep.Oil prices initially rose after fresh EU sanctions aimed at crimping Russia’s crude exports, to pressure Moscow over its war on Ukraine. But then they fell back.- Key figures at around 2020 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,342.19 points (close)New York – S&P 500: FLAT at 6,296.79 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.1 percent at 20,895.66 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,992.12 (close)Paris – CAC 40: FLAT at 7,822.67 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.3 percent at 24,289.51 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 39,819.11 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.3 percent at 24,825.66 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,534.48 (close)Euro/dollar: UP at $1.1627 from $1.1600 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3414 from $1.3415Dollar/yen: UP at 148.73 yen from 148.60 yenEuro/pound: UP at 86.67 pence from 86.43 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $69.28 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $67.34 per barrelburs-bys/sst

Dermatose des bovins: l’Etat démarre la vaccination de 285.000 bovins

La France débute cette fin de semaine la vaccination de près de 285.000 bovins pour stopper la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Alpes, a annoncé le ministère de l’Agriculture, de premières opérations ayant eu lieu dès vendredi selon la préfecture de Savoie.”Le maximum de doses disponibles” a été commandé auprès de la banque de vaccins de l’Union européenne afin de faire face à l’épizootie et ils sont “en cours de distribution”, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces doses de vaccins, prises en charge par l’Etat, permettront de vacciner des bovins dans des rayons de 50 kilomètres autour des foyers déclarés, dans quatre départements: la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère.La campagne de vaccination doit débuter dans un périmètre situé à 20 kilomètres autour des foyers (zone de protection), en direction du centre de cette zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, mais aussi en direction de l’extérieur de cette zone pour un “effet barrière”, selon le ministère.”Les premières opérations de vaccination ont démarré dès cet après-midi (vendredi, ndlr) et se poursuivront ce week-end”, a précisé la préfecture de Savoie dans un communiqué séparé.Lors d’une réunion organisée par la préfète vendredi, les syndicats agricoles présents – FDSEA, Jeunes Agriculteurs et Coordination Rurale – “ont réaffirmé leur soutien plein et entier à cette campagne vaccinale”. “Conscients de l’inquiétude exprimée par de nombreux vétérinaires suite à l’agression de deux d’entre eux cette semaine, les représentants professionnels se sont engagés à garantir des conditions d’accueil sûres et apaisées lors des interventions dans les exploitations”, a ajouté la préfecture.Une deuxième ligne de vaccination des élevages situés à proximité des foyers doit également être engagée. La campagne “s’amplifiera dès le début de la semaine prochaine”, a indiqué le ministère.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Cette maladie virale conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté”, selon le ministère.Depuis, la propagation a été rapide: au 16 juillet, 26 foyers avaient été détectés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie, selon le site du ministère.Le ministère de l’Agriculture avait annoncé mercredi que la détection d’un cas de DNC dans un élevage de bovins entraînerait l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour. L’Etat doit indemniser les propriétaires d’animaux euthanasiés et prendra en charge l’élimination des carcasses en cas d’abattage de bovins, selon un arrêté publié au Journal officiel vendredi.La Confédération paysanne, 3e syndicat de la profession, a réaffirmé jeudi son “opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC”. Plusieurs de ses membres se relaient dans deux fermes pour faire barrage aux abattages.

Une explosion tue trois agents du shérif de Los Angeles dans un centre d’entraînement

Trois agents des services du shérif de Los Angeles sont morts vendredi dans un centre d’entraînement à l’est de la ville, à cause d’une explosion qui semble accidentelle, selon une élue locale.”Malheureusement, trois membres de notre unité chargée des incendies criminels et des explosifs ont été tués”, a confirmé le shérif Robert Luna, lors d’une conférence de presse à la mi-journée.”Nous ne connaissons pas la cause de l’explosion”, a-t-il ajouté, en précisant qu’elle avait eu lieu “peu après 7h30”. Le shérif a parlé d’un “événement isolé”. Il s’est refusé à tout autre commentaire, en expliquant qu’une équipe de déminage de la police de Los Angeles avait passé la matinée à désamorcer des engins explosifs présents sur place.”Nous venons tout juste de sécuriser les lieux”, a-t-il expliqué, en avertissant que l’enquête allait prendre du temps.Selon le Los Angeles Times, citant des sources policières, les agents étaient en train de déplacer un engin explosif exfiltré après un appel à la bombe, lorsque la détonation s’est produite.La conseillère municipale Kathryn Barger, élue à la tête de la circonscription où l’explosion a eu lieu, a tenu à rassurer en écartant l’hypothèse d’un attentat.- “Accident tragique” -“Il est clair pour moi que cet accident tragique n’était précisément que cela, un accident”, a déclaré la démocrate sur la chaîne KTLA, en précisant qu’elle avait parlé directement aux collègues des agents décédés.L’unité à laquelle appartenait les trois agents est composée “d’experts fantastiques” en matière d’explosifs, qui sont “les meilleurs parmi les meilleurs” a tenu a précisé le shérif Luna.Les membres de l’unité “ont suivi des années de formation” et “répondent en moyenne à environ 1.100 appels par an pour des situations ou des objets très dangereux”, a-t-il insisté. “Donc ce ne sont pas des gens qui pratiquent peu souvent.”Les trois agents décédés, qui n’ont pas été identifiés, travaillaient respectivement depuis 19, 22 et 33 ans au sein des services du shérif de Los Angeles, a-t-il ajouté. Leur mort est selon lui “la plus grande perte humaine pour le département du shérif du comté de Los Angeles depuis 1857”.L’enquête inclut pour l’instant des agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF), l’agence compétente fédérale en la matière, mais aussi des inspecteurs spécialisés dans les homicides, a précisé le shérif.- “Evénement terrible” -Sur place, la police de Los Angeles a déployé un camion de déminage sur le parking où a eu lieu le drame, à côté d’un autre camion recouvert d’une tente, susceptible de contenir les explosifs neutralisés dans la matinée, a constaté un photographe de l’AFP.Des agents du FBI sont également sur les lieux, a fait savoir la ministre de la Justice, Pam Bondi.”Veuillez prier pour l’ensemble du département du shérif du comté de Los Angeles”, a-t-elle demandé sur X.Le bureau du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a expliqué dans un message sur X que le démocrate avait “été informé de l’explosion rapportée au bureau des opérations spéciales du shérif du comté de Los Angeles”. Ses services “surveillent de près la situation”.”Les pensées de tous” les habitants de Los Angeles “vont à toutes les personnes touchées par cette explosion”, a déclaré sur X la maire, Karen Bass, en déplorant “un événement terrible”.Selon le Los Angeles Times, les services du shérif de Los Angeles ont connu plusieurs accidents au cours des dernières années. Au moins quatre incendies ont eu lieu dans des semi-remorques où les agents se forment au tir lors des 12 dernières années, d’après le quotidien.

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L’incendie de Martigues est désormais fixé

Après 24 heures de combat, des soldats du feu, l’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais fixé, mais 300 pompiers restent mobilisés pour noyer les dernières braises.Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu avait emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée depuis le début de ce sinistre jeudi à 19h00. Après ce contretemps, le feu a toutefois pu être définitivement fixé vendredi soir, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans son neuvième point de situation.Si les moyens aériens ont été désengagés, avec l’arrivée de la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie resteront à l’oeuvre dans la nuit, pour “la protection des populations” et les opérations de noyage des sols touchés, avec des conditions météo jugées favorables.Ce sinistre, dont l’origine reste inconnue, avait mobilisé jusqu’à 1.000 soldats du feu et jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau jeudi. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. La population avait également été confinée jusqu’à vendredi matin dans deux hameaux de la commune. Alors que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre vendredi, la mairie de Martigues recherchait de son côté sur les réseaux sociaux les food-trucks venus spontanément jeudi pour ravitailler ces secours venus en masse et de plusieurs départements.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, toujours aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers.  Quant au bilan matériel il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 habitations au total ont été “menacées”.Ce feu a toutefois réactivé de mauvais souvenirs dans une région très exposée. Jeudi, les Bouches-du-Rhône étaient d’ailleurs à nouveau en vigilance rouge feux de forêt.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.Et outre le feu de Martigues, une vingtaine d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, il était maîtrisé mais 130 pompiers resteront mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour les noyages.À l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, avait été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, là aussi d’origine indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues est désormais fixé

Après 24 heures de combat, des soldats du feu, l’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais fixé, mais 300 pompiers restent mobilisés pour noyer les dernières braises.Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu avait emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée depuis le début de ce sinistre jeudi à 19h00. Après ce contretemps, le feu a toutefois pu être définitivement fixé vendredi soir, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans son neuvième point de situation.Si les moyens aériens ont été désengagés, avec l’arrivée de la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie resteront à l’oeuvre dans la nuit, pour “la protection des populations” et les opérations de noyage des sols touchés, avec des conditions météo jugées favorables.Ce sinistre, dont l’origine reste inconnue, avait mobilisé jusqu’à 1.000 soldats du feu et jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau jeudi. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. La population avait également été confinée jusqu’à vendredi matin dans deux hameaux de la commune. Alors que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre vendredi, la mairie de Martigues recherchait de son côté sur les réseaux sociaux les food-trucks venus spontanément jeudi pour ravitailler ces secours venus en masse et de plusieurs départements.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, toujours aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers.  Quant au bilan matériel il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 habitations au total ont été “menacées”.Ce feu a toutefois réactivé de mauvais souvenirs dans une région très exposée. Jeudi, les Bouches-du-Rhône étaient d’ailleurs à nouveau en vigilance rouge feux de forêt.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.Et outre le feu de Martigues, une vingtaine d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, il était maîtrisé mais 130 pompiers resteront mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour les noyages.À l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, avait été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, là aussi d’origine indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues est désormais fixé

Après 24 heures de combat, des soldats du feu, l’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais fixé, mais 300 pompiers restent mobilisés pour noyer les dernières braises.Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu avait emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée depuis le début de ce sinistre jeudi à 19h00. Après ce contretemps, le feu a toutefois pu être définitivement fixé vendredi soir, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans son neuvième point de situation.Si les moyens aériens ont été désengagés, avec l’arrivée de la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie resteront à l’oeuvre dans la nuit, pour “la protection des populations” et les opérations de noyage des sols touchés, avec des conditions météo jugées favorables.Ce sinistre, dont l’origine reste inconnue, avait mobilisé jusqu’à 1.000 soldats du feu et jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau jeudi. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. La population avait également été confinée jusqu’à vendredi matin dans deux hameaux de la commune. Alors que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre vendredi, la mairie de Martigues recherchait de son côté sur les réseaux sociaux les food-trucks venus spontanément jeudi pour ravitailler ces secours venus en masse et de plusieurs départements.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, toujours aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers.  Quant au bilan matériel il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 habitations au total ont été “menacées”.Ce feu a toutefois réactivé de mauvais souvenirs dans une région très exposée. Jeudi, les Bouches-du-Rhône étaient d’ailleurs à nouveau en vigilance rouge feux de forêt.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.Et outre le feu de Martigues, une vingtaine d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, il était maîtrisé mais 130 pompiers resteront mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour les noyages.À l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, avait été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, là aussi d’origine indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

Syrie: combats à l’entrée de Soueida, l’ONU demande la fin de “l’effusion de sang”

Des affrontements opposent vendredi soir des combattants tribaux à des groupes druzes à l’entrée de Soueida, dans le sud de la Syrie où les combats ont déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés ces derniers jours.La présidence syrienne a affirmé vendredi soir travailler à l’envoi d’une “force spéciale” dans la zone, d’où elle avait retirée ses soldats la veille sous la pression d’Israël.L’ONU a appelé à arrêter “l’effusion de sang” après les affrontements dans cette région à majorité druze qui ont éclaté dimanche soir et fait 638 morts selon un dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré à un correspondant de l’AFP Rouba, membre du personnel de l’hôpital gouvernemental de Soueida qui ne veut pas donner son nom de famille.L’établissement, le seul encore fonctionnel dans cette ville, a accueilli “plus de 400 corps depuis lundi matin”, parmi lesquels “des femmes, des enfants et des personnes âgées”, a déclaré à l’AFP le médecin Omar Obeid.Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir du président intérimaire, Ahmad al-Chareh, qui a renversé, à la tête d’une coalition de groupes rebelles islamistes le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Dans un communiqué vendredi soir, la présidence a exhorté “toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier la raison”, tout en affirmant travailler “à l’envoi d’une force spéciale pour mettre fin aux affrontements”.- “Appels à l’aide” -Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L’OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d’avoir combattu au côté des bédouins et d’avoir commis des exactions.Les forces gouvernementales s’étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d’Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d’éviter une “guerre ouverte” avec Israël.Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes mais la présidence a accusé jeudi soir les combattants druzes de l’avoir violé.Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, s’étaient massés autour de Soueida, selon des correspondants de l’AFP sur place.Et vendredi soir quelque 200 de ces combattants ont été vus par l’AFP échangeant des tirs d’armes automatiques à l’entrée ouest de la ville avec les groupes druzes positionnés à l’intérieur.L’OSDH a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que “des bombardements visaient des quartiers de la ville”. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l’AFP près du village druze de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) “en réponse aux appels à l’aide des bédouins”.Le correspondant de l’AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins.Selon l’OSDH, “les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d’Israël”.Le haut-commissaire de l’ONU aux droits humains, Volker Türk, a demandé que “l’effusion de sang” cesse, soulignant que la protection de toutes les personnes devait être “la priorité absolue”.”Des enquêtes indépendantes, rapides et transparentes doivent être menées sur toutes les violations, et les responsables doivent être amenés à rendre des comptes”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Près de 80.000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s’est alarmée l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Dans la ville même, privée d’eau et d’électricité et où les communications sont coupées, “la situation est catastrophique. Il n’y a même plus de lait pour nourrissons”, a déclaré à l’AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf.- “Les gens manquent de tout” -Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est dit “profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire” dans la région.”Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades”, a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation du CICR en Syrie.Mercredi, Israël avait bombardé plusieurs cibles au coeur de Damas dont le QG de l’armée, faisant trois morts selon les autorités. Les Etats-Unis, alliés d’Israël et affichant leur soutien au nouveau dirigeant syrien malgré son passé jihadiste, ont affirmé jeudi n’avoir apporté aucun soutien aux frappes israéliennes en Syrie.Le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé vendredi, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc, sa “profonde préoccupation” face aux violences en Syrie. Recep Tayyip Erdogan y a vu de son côté “une menace pour l’ensemble de la région”.Les combats avaient commencé dimanche entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des décennies.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam est aussi implantée au Liban et en Israël.