La Poste: en l’absence de nouveau PDG, Philippe Wahl reste à la présidence

Le PDG sortant de La Poste Philippe Wahl, dont le mandat s’achevait, va rester pour l’instant à la présidence du conseil d’administration du groupe public, après avoir été reconduit mercredi à cette fonction pour un intérim, l’Elysée s’étant mis hors délai pour proposer un nom à sa succession.Il y a plusieurs candidats officiels à la succession de M. Wahl dont le mandat de PDG s’est achevé le 25 juin pour raison d’âge, mais en l’absence de fumée blanche à l’Elysée, La Poste a décidé mercredi de nommer une gouvernance de transition “afin de garantir la continuité du fonctionnement des organes dirigeants”, justifie-t-elle dans un communiqué.La direction opérationnelle du groupe a elle été confiée à Philippe Bajou, secrétaire général et directeur général adjoint du groupe, qui y a débuté sa carrière en 1982.Il revient à Emmanuel Macron de proposer un nom pour la succession à la direction d’une telle grande entreprise publique, cette proposition devant être soumise par la suite à approbation parlementaire.Problème: comme le président n’a toujours pas émis de souhait, l’exécutif s’est mis “hors délai”, notamment au regard de l’agenda parlementaire, relève une source proche du dossier interrogée par l’AFP. Selon les statuts de La Poste, il est alors possible dans ce cas de figure d’opérer une scission entre le poste de président et celui de directeur général, ce qui a été fait mercredi lors de l’assemblée générale et conseil d’administration.Les deux actionnaires de La Poste, la Caisse des Dépôts à 66% et l’Etat à 34%, ont par ailleurs désigné mercredi une partie des administrateurs dont le mandat se terminait. Olivier Sichel, directeur général du groupe Caisse des dépôts, a été reconduit. Claire Waysand, directrice générale adjointe d’Engie et par ailleurs candidate à la succession de M. Wahl, n’a pas été renouvelée. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a été nommé administrateur.Mercredi, le syndicat Sud PTT s’est insurgé de la reconduction par intérim partielle de M. Wahl, fustigeant “12 années de stratégie industrielle et économique qui ont fragmenté l’accès et la présence postale pour la population”, selon un communiqué.- 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires -La multinationale aux 230.000 postiers, dont près d’un quart des effectifs travaille à l’étranger selon son dernier document financier (DEU), est présente également dans la téléphonie mobile, les services de proximité, l’assurance, la banque et la livraison internationale de colis.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) est chroniquement confrontée à l’attrition du courrier et ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne sont pas intégralement financées par l’Etat.Dans l’optique d’en prendre la tête, six candidats ont été auditionnés par le comité des nominations, dont deux internes, Nathalie Collin, la directrice de la branche Grand Public et Numérique, et Stéphane Dedeyan, le président du directoire de la Banque postale.Mais ce dernier a finalement jeté l’éponge à la suite d’une polémique relayée par des médias sur le salaire qu’il aurait exigé, selon une source proche du dossier à l’AFP. M. Dedeyan souhaitait conserver son salaire actuel, qui est bien supérieur aux 450.000 euros annuels du PDG de La Poste.Mais aussi quatre candidats externes: Jérôme Fournel, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Michel Barnier et ex-directeur général des Finances publiques; Sylvie Jéhanno, la PDG de Dalkia; Claire Waysand, la directrice générale adjointe d’Engie et Marie Cheval, PDG de Carmila, la foncière de Carrefour.Mais le président de la République étant libre de choisir en dehors de cette liste de candidats, le suspense reste donc total.

La Poste: en l’absence de nouveau PDG, Philippe Wahl reste à la présidence

Le PDG sortant de La Poste Philippe Wahl, dont le mandat s’achevait, va rester pour l’instant à la présidence du conseil d’administration du groupe public, après avoir été reconduit mercredi à cette fonction pour un intérim, l’Elysée s’étant mis hors délai pour proposer un nom à sa succession.Il y a plusieurs candidats officiels à la succession de M. Wahl dont le mandat de PDG s’est achevé le 25 juin pour raison d’âge, mais en l’absence de fumée blanche à l’Elysée, La Poste a décidé mercredi de nommer une gouvernance de transition “afin de garantir la continuité du fonctionnement des organes dirigeants”, justifie-t-elle dans un communiqué.La direction opérationnelle du groupe a elle été confiée à Philippe Bajou, secrétaire général et directeur général adjoint du groupe, qui y a débuté sa carrière en 1982.Il revient à Emmanuel Macron de proposer un nom pour la succession à la direction d’une telle grande entreprise publique, cette proposition devant être soumise par la suite à approbation parlementaire.Problème: comme le président n’a toujours pas émis de souhait, l’exécutif s’est mis “hors délai”, notamment au regard de l’agenda parlementaire, relève une source proche du dossier interrogée par l’AFP. Selon les statuts de La Poste, il est alors possible dans ce cas de figure d’opérer une scission entre le poste de président et celui de directeur général, ce qui a été fait mercredi lors de l’assemblée générale et conseil d’administration.Les deux actionnaires de La Poste, la Caisse des Dépôts à 66% et l’Etat à 34%, ont par ailleurs désigné mercredi une partie des administrateurs dont le mandat se terminait. Olivier Sichel, directeur général du groupe Caisse des dépôts, a été reconduit. Claire Waysand, directrice générale adjointe d’Engie et par ailleurs candidate à la succession de M. Wahl, n’a pas été renouvelée. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a été nommé administrateur.Mercredi, le syndicat Sud PTT s’est insurgé de la reconduction par intérim partielle de M. Wahl, fustigeant “12 années de stratégie industrielle et économique qui ont fragmenté l’accès et la présence postale pour la population”, selon un communiqué.- 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires -La multinationale aux 230.000 postiers, dont près d’un quart des effectifs travaille à l’étranger selon son dernier document financier (DEU), est présente également dans la téléphonie mobile, les services de proximité, l’assurance, la banque et la livraison internationale de colis.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) est chroniquement confrontée à l’attrition du courrier et ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne sont pas intégralement financées par l’Etat.Dans l’optique d’en prendre la tête, six candidats ont été auditionnés par le comité des nominations, dont deux internes, Nathalie Collin, la directrice de la branche Grand Public et Numérique, et Stéphane Dedeyan, le président du directoire de la Banque postale.Mais ce dernier a finalement jeté l’éponge à la suite d’une polémique relayée par des médias sur le salaire qu’il aurait exigé, selon une source proche du dossier à l’AFP. M. Dedeyan souhaitait conserver son salaire actuel, qui est bien supérieur aux 450.000 euros annuels du PDG de La Poste.Mais aussi quatre candidats externes: Jérôme Fournel, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Michel Barnier et ex-directeur général des Finances publiques; Sylvie Jéhanno, la PDG de Dalkia; Claire Waysand, la directrice générale adjointe d’Engie et Marie Cheval, PDG de Carmila, la foncière de Carrefour.Mais le président de la République étant libre de choisir en dehors de cette liste de candidats, le suspense reste donc total.

La Poste: en l’absence de nouveau PDG, Philippe Wahl reste à la présidence

Le PDG sortant de La Poste Philippe Wahl, dont le mandat s’achevait, va rester pour l’instant à la présidence du conseil d’administration du groupe public, après avoir été reconduit mercredi à cette fonction pour un intérim, l’Elysée s’étant mis hors délai pour proposer un nom à sa succession.Il y a plusieurs candidats officiels à la succession de M. Wahl dont le mandat de PDG s’est achevé le 25 juin pour raison d’âge, mais en l’absence de fumée blanche à l’Elysée, La Poste a décidé mercredi de nommer une gouvernance de transition “afin de garantir la continuité du fonctionnement des organes dirigeants”, justifie-t-elle dans un communiqué.La direction opérationnelle du groupe a elle été confiée à Philippe Bajou, secrétaire général et directeur général adjoint du groupe, qui y a débuté sa carrière en 1982.Il revient à Emmanuel Macron de proposer un nom pour la succession à la direction d’une telle grande entreprise publique, cette proposition devant être soumise par la suite à approbation parlementaire.Problème: comme le président n’a toujours pas émis de souhait, l’exécutif s’est mis “hors délai”, notamment au regard de l’agenda parlementaire, relève une source proche du dossier interrogée par l’AFP. Selon les statuts de La Poste, il est alors possible dans ce cas de figure d’opérer une scission entre le poste de président et celui de directeur général, ce qui a été fait mercredi lors de l’assemblée générale et conseil d’administration.Les deux actionnaires de La Poste, la Caisse des Dépôts à 66% et l’Etat à 34%, ont par ailleurs désigné mercredi une partie des administrateurs dont le mandat se terminait. Olivier Sichel, directeur général du groupe Caisse des dépôts, a été reconduit. Claire Waysand, directrice générale adjointe d’Engie et par ailleurs candidate à la succession de M. Wahl, n’a pas été renouvelée. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a été nommé administrateur.Mercredi, le syndicat Sud PTT s’est insurgé de la reconduction par intérim partielle de M. Wahl, fustigeant “12 années de stratégie industrielle et économique qui ont fragmenté l’accès et la présence postale pour la population”, selon un communiqué.- 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires -La multinationale aux 230.000 postiers, dont près d’un quart des effectifs travaille à l’étranger selon son dernier document financier (DEU), est présente également dans la téléphonie mobile, les services de proximité, l’assurance, la banque et la livraison internationale de colis.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) est chroniquement confrontée à l’attrition du courrier et ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne sont pas intégralement financées par l’Etat.Dans l’optique d’en prendre la tête, six candidats ont été auditionnés par le comité des nominations, dont deux internes, Nathalie Collin, la directrice de la branche Grand Public et Numérique, et Stéphane Dedeyan, le président du directoire de la Banque postale.Mais ce dernier a finalement jeté l’éponge à la suite d’une polémique relayée par des médias sur le salaire qu’il aurait exigé, selon une source proche du dossier à l’AFP. M. Dedeyan souhaitait conserver son salaire actuel, qui est bien supérieur aux 450.000 euros annuels du PDG de La Poste.Mais aussi quatre candidats externes: Jérôme Fournel, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Michel Barnier et ex-directeur général des Finances publiques; Sylvie Jéhanno, la PDG de Dalkia; Claire Waysand, la directrice générale adjointe d’Engie et Marie Cheval, PDG de Carmila, la foncière de Carrefour.Mais le président de la République étant libre de choisir en dehors de cette liste de candidats, le suspense reste donc total.

La Poste: en l’absence de nouveau PDG, Philippe Wahl reste à la présidence

Le PDG sortant de La Poste Philippe Wahl, dont le mandat s’achevait, va rester pour l’instant à la présidence du conseil d’administration du groupe public, après avoir été reconduit mercredi à cette fonction pour un intérim, l’Elysée s’étant mis hors délai pour proposer un nom à sa succession.Il y a plusieurs candidats officiels à la succession de M. Wahl dont le mandat de PDG s’est achevé le 25 juin pour raison d’âge, mais en l’absence de fumée blanche à l’Elysée, La Poste a décidé mercredi de nommer une gouvernance de transition “afin de garantir la continuité du fonctionnement des organes dirigeants”, justifie-t-elle dans un communiqué.La direction opérationnelle du groupe a elle été confiée à Philippe Bajou, secrétaire général et directeur général adjoint du groupe, qui y a débuté sa carrière en 1982.Il revient à Emmanuel Macron de proposer un nom pour la succession à la direction d’une telle grande entreprise publique, cette proposition devant être soumise par la suite à approbation parlementaire.Problème: comme le président n’a toujours pas émis de souhait, l’exécutif s’est mis “hors délai”, notamment au regard de l’agenda parlementaire, relève une source proche du dossier interrogée par l’AFP. Selon les statuts de La Poste, il est alors possible dans ce cas de figure d’opérer une scission entre le poste de président et celui de directeur général, ce qui a été fait mercredi lors de l’assemblée générale et conseil d’administration.Les deux actionnaires de La Poste, la Caisse des Dépôts à 66% et l’Etat à 34%, ont par ailleurs désigné mercredi une partie des administrateurs dont le mandat se terminait. Olivier Sichel, directeur général du groupe Caisse des dépôts, a été reconduit. Claire Waysand, directrice générale adjointe d’Engie et par ailleurs candidate à la succession de M. Wahl, n’a pas été renouvelée. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a été nommé administrateur.Mercredi, le syndicat Sud PTT s’est insurgé de la reconduction par intérim partielle de M. Wahl, fustigeant “12 années de stratégie industrielle et économique qui ont fragmenté l’accès et la présence postale pour la population”, selon un communiqué.- 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires -La multinationale aux 230.000 postiers, dont près d’un quart des effectifs travaille à l’étranger selon son dernier document financier (DEU), est présente également dans la téléphonie mobile, les services de proximité, l’assurance, la banque et la livraison internationale de colis.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) est chroniquement confrontée à l’attrition du courrier et ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne sont pas intégralement financées par l’Etat.Dans l’optique d’en prendre la tête, six candidats ont été auditionnés par le comité des nominations, dont deux internes, Nathalie Collin, la directrice de la branche Grand Public et Numérique, et Stéphane Dedeyan, le président du directoire de la Banque postale.Mais ce dernier a finalement jeté l’éponge à la suite d’une polémique relayée par des médias sur le salaire qu’il aurait exigé, selon une source proche du dossier à l’AFP. M. Dedeyan souhaitait conserver son salaire actuel, qui est bien supérieur aux 450.000 euros annuels du PDG de La Poste.Mais aussi quatre candidats externes: Jérôme Fournel, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Michel Barnier et ex-directeur général des Finances publiques; Sylvie Jéhanno, la PDG de Dalkia; Claire Waysand, la directrice générale adjointe d’Engie et Marie Cheval, PDG de Carmila, la foncière de Carrefour.Mais le président de la République étant libre de choisir en dehors de cette liste de candidats, le suspense reste donc total.

Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Les pays de l’Otan promettent de payer plus pour leur défense, Trump crie “victoire”

Les pays de l’Otan se sont engagés mercredi au sommet de La Haye à augmenter drastiquement leurs dépenses militaires, une “grande victoire” revendiquée par le président américain Donald Trump.Dans leur déclaration finale, les 32 membres de l’Alliance Atlantique promettent d’investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel en faveur de leur sécurité à l’horizon 2035.Dans le détail, les alliés veulent allouer “au moins 3,5 % du PIB” pour les dépenses militaires, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens plus large comme la “protection des infrastructures critiques” et la défense des “réseaux”.L’objectif sera difficile à atteindre, ont prévenu plusieurs dirigeants européens, dont l’Espagne qui le juge “déraisonnable”. Mais le président américain Donald Trump a célébré “une grande victoire pour tout le monde”.Le locataire de la Maison Blanche, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant au sommet de La Haye. Les alliés vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le président américain.- “Engagement inébranlable” -Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à La Haye.Et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il affirmé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mais la déclaration finale du sommet le martèle. Les alliés soulignent leur “engagement inébranlable” à se défendre mutuellement en cas d’attaque.Les membres de l’Otan “réaffirment” également leur soutien à l’Ukraine, “dont la sécurité contribue à la nôtre” et mentionnent “la menace à long terme” posée par la Russie, dans un paragraphe court, âprement négocié avec Donald Trump, qui aurait préféré un communiqué final sans mention des Russes.L’aide à l’Ukraine est intégrée aux 5% du PIB en faveur de la sécurité.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien dans la journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, avait encore écrit Mark Rutte à Trump.

Au Kenya, les manifestations commémorant le mouvement de 2024 tournent à la violence

Les manifestations organisées au Kenya en mémoire du mouvement citoyen inédit et violemment réprimé d’il y a un an ont tourné mercredi à la violence, la police, déployée en grand nombre, affrontant des jeunes et tirant des gaz lacrymogènes.   La prise du Parlement le 25 juin 2024 par des manifestants, réclamant le retrait de la loi de finances et la démission du président William Ruto, avait marqué l’apogée de protestations qui ont perduré jusqu’en juillet. Plus de 60 personnes avaient été tuées au total, selon les groupes de défense des droits humains. Mercredi, des milliers de manifestants, majoritairement de jeunes hommes, sont à nouveau descendus dans la rue à Nairobi – où par crainte de violences de nombreuses écoles et commerces étaient fermés, et le trafic fortement réduit – mais aussi dans la grande ville côtière de Mombasa et d’autres comtés du pays. Les familles des victimes et les militants ont appelé à des rassemblements pacifiques. D’autres ont enjoint à “occuper le palais présidentiel”.  La matinée avait débuté dans le calme mais des signes de violences ont ensuite émergé, certains manifestants jetant des pierres et la police lançant des gaz lacrymogènes et déployant au moins trois canons à eau dans le centre de Nairobi. Les journalistes de l’AFP ont compté au moins une policière et plusieurs manifestants blessés, et ont vu plusieurs ambulances entrer et sortir de la zone, toutes sirènes hurlantes.Au début de l’après-midi, l’autorité de la communication a dans une lettre interdit aux radios et télévisions de diffuser en direct les images des manifestations. L’annonce ne semblait pas respectée dans l’immédiat, la plupart des grands médias continuant cette diffusion. “Nous consultons nos avocats pour établir la légalité de cette ordonnance qui vise à plonger le pays dans un black-out médiatique”, a réagi sur X le groupe The Standard. “Faire taire la presse n’est pas la solution”, a également réagi la branche locale d’Amnesty International sur X.Dans la capitale, les routes menant au Parlement étaient toujours bloquées en début d’après-midi par les forces de l’ordre. De nombreux manifestants ont scandé “Ruto doit partir” – un cri de ralliement depuis un an -, brandi des drapeaux et des portraits de victimes. Certains ont également déposé des fleurs devant l’hémicycle. – Suicide déguisé -La colère contre les violences policières s’est accentuée après le décès début juin d’Albert Ojwang, un enseignant de 31 ans qui avait critiqué un haut responsable de la police et été arrêté. Les forces de l’ordre ont initialement tenté de camoufler sa mort en suicide.Son décès a déjà suscité ces dernières semaines des manifestations de quelques centaines de personnes, qui ont engendré de nouvelles brutalités.  Florence Achala, étudiante, a affirmé que la “jeune génération” était déterminée. “Le système est pourri, il est voyou et nous voulons une refonte complète”, a-t-elle ajouté auprès de l’AFP. Mercredi, Anthony, 25 ans, vendait des drapeaux tout en marchant, contre “les violences policières, l’oppression, les taxes élevées et tout ce qui ne va pas dans ce pays.””La marche est toujours pacifique, mais c’est quand la police (commence à envoyer) des gaz lacrymogènes que ça tourne au chaos”, ajoute-t-il. Un homme suspecté d’être un policier en civil a été malmené par des manifestants. L’année dernière des forces de sécurité non identifiables ont été vues tirant sur la foule. Lors d’un rassemblement le 17 juin à Nairobi, des “voyous” armés s’en sont pris aux protestataires, travaillant en tandem avec la police, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un policier a également tiré à bout portant sur un vendeur non violent, une scène filmée devenue virale, qui a accentué la colère. – Président impopulaire -William Ruto a promis aux policiers que son gouvernement les “soutiendrait”.Impopulaire, le président, arrivé au pouvoir en 2022, s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En 2024, plus de 80 personnes ont été enlevées – certaines des mois après les manifestations – et des dizaines d’entre elles sont toujours portées disparues. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. “Un mandat”, réclamaient mercredi certaines affiches des manifestants, en référence à une possible nouvelle candidature de Ruto aux prochaines élections de 2027. “Les gens qui courent ici (…) ils ont des diplômes. Mais ils n’ont pas de travail. On ne peut pas compter sur ce gouvernement”, a dit à Nairobi Samson Watenge Nyongesa, un étudiant de 31 ans.