US visit puts ‘unacceptable pressure’ on Greenland: Denmark
Danish Prime Minister Mette Frederiksen denounced Tuesday a US delegation visit that now includes Vice President JD Vance to Greenland, the Danish island coveted by President Donald Trump, as putting “unacceptable pressure” on both the territory and her country.Vance, who has become Trump’s attack dog on foreign policy matters, will travel with his wife Usha to Pituffik Space Base on Friday “to receive a briefing on Arctic security issues and meet with US servicemembers”, his office said in a statement.The vice president had earlier said in a video message that there was “so much excitement” around his wife’s planned visit to Greenland that he had decided to join her.According to the Arctic island’s outgoing Prime Minister Mute Egede, US national security adviser Mike Waltz will also visit Greenland this week, while US media have reported that Energy Secretary Chris Wright will travel there as well.The visits, presented as private, have angered Danish and Greenlandic politicians.”You can’t organise a private visit with official representatives of another country,” Frederiksen told reporters. The visit comes at a time of political flux in Greenland, where parties are still negotiating to form a new coalition government following a March 11 general election.”This is clearly not a visit that is about what Greenland needs or wants,” Frederiksen told broadcaster DR.”That’s why I have to say that the pressure being put on Greenland and Denmark in this situation is unacceptable. And it’s pressure we will resist.”- ‘So-called tourists’ -The outgoing Greenlandic government posted on Facebook that it had not “sent out any invitations for visits, private or official”. “The current government is a transitional government pending the formation of a new governing coalition, and we have asked all countries to respect this process,” it wrote.Since returning to power in January, Trump has insisted he wants to take over Greenland for national security purposes, refusing to rule out the use of force to do so.In his video message, Vance said other countries sought to use the territory to “threaten the United States, to threaten Canada, and, of course, to threaten the people of Greenland.”A self-governing territory that is seeking to emancipate itself from Copenhagen, Greenland holds massive untapped mineral and oil reserves, though oil and uranium exploration are banned.It is also strategically located between North America and Europe at a time of rising US, Chinese and Russian interest in the Arctic, where sea lanes have opened up because of climate change.Greenland’s location also puts it on the shortest route for missiles between Russia and the United States.Greenland’s likely new prime minister — Jens-Frederik Nielsen of the centre-right Democrats, who won the election — has criticised Trump’s moves on Greenland as “inappropriate”.Aaja Chemnitz, a lawmaker representing Greenland in the Danish parliament, denounced the US delegation’s visit.”No one from the Greenlandic official system has invited the so-called tourists. They’re coming, using soft power diplomacy and also focusing on security issues and this is totally unacceptable,” Chemnitz told AFP.Trump nonetheless alleged the visit was at the invitation of Greenland.”We’ve been invited,” Trump told reporters on Monday.”We’re dealing with a lot of people from Greenland that would like to see something happen with respect to being properly protected and properly taken care of,” he said.Frederiksen meanwhile said Copenhagen and Nuuk were still open to cooperation with Washington.”We are allies, we have a defence agreement on Greenland that dates back to 1951,” Frederiksen said. “There is nothing that indicates, neither in Denmark nor Greenland, that we don’t want to cooperate with the Americans.”Â
Mort du petit Emile: gardes à vue prolongées, la piste familiale se dessine
La garde à vue du grand-père du petit Emile Soleil, entendu pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre” dans l’enquête sur la disparition du garçonnet en juillet 2023 alors qu’il était en vacances dans la maison de campagne familiale a été prolongée pour 24 heures, a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi son avocate.Les grand-parents, un oncle et une tante de l’enfant avaient été interpellés tôt mardi par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, marquant une brusque accélération sur une piste familiale dans l’enquête qui n’avait enregistré aucune annonce significative depuis la découverte il y a tout juste un an d’ossements du petit garçon de deux ans et demi.La garde à vue de Philippe Vedovini, initialement d’une durée de 24 heures, a été prolongée, a déclaré à la presse son avocate Me Isabelle Colombani, devant la gendarmerie à Marseille, vers minuit, au sortir d’une troisième audition de son client, interpellé avec son épouse et deux de leurs enfants majeurs tôt mardi matin à leur domicile de la Bouilladisse (Bouches-du-Rhône).Son épouse, Anne, “continuera à se soumettre” aux questions des enquêteurs, avait déclaré peu avant l’avocat de la grand-mère, Julien Pinelli, laissant entendre que la garde à vue de sa cliente avait également été prolongée.”Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d’Emile Soleil, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue des chefs d’homicide volontaire et recel de cadavre par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille”, avait annoncé tôt mardi le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.Une éventuelle prolongation des gardes à vue de l’oncle et de la tante d’Emile, également interpellés et interrogés dans une autre lieu, n’était pas immédiatement connue.Philippe Vedovini, 59 ans “répond aux questions et est là pour qu’on s’approche de la vérité, en espérant qu’on y arrive”, a déclaré Me Colombani. “J’espère que ces gardes à vue permettront d’aboutir à quelque chose”, a ajouté l’avocate, en indiquant que les auditions reprendraient “mercredi matin”.Les auditions “se passent bien” et sans “confrontation”, avait-elle indiqué plus tôt dans la soirée, soulignant que “la garde à vue n’est pas une décision de culpabilité”.Selon une source proche du dossier, les enquêteurs ont également procédé dans la journée à “une dizaine d’auditions de témoins”.- Remorque à cheval -Les quatre interpellations ont eu lieu peu avant 7 heures mardi à La Bouilladisse, commune de 6.000 habitants entre Aix-en-Provence et Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, où le couple Vedovini réside avec plusieurs de ses enfants.Une perquisition s’est déroulée dans la matinée à leur domicile, un cossu mas provençal. Des enquêteurs ont saisi pour expertise un véhicule SUV et une remorque à cheval.Emile a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Les parents du garçonnet n’étaient pas sur place au moment de la disparition, mais plusieurs autres membres de la famille étaient présents. Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de “ratissages judiciaires”, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés par la suite dans la même zone.- Sang sur une jardinière -Le 13 mars, la présence des enquêteurs dans le hameau du Haut-Vernet avait relancé les spéculations. Les gendarmes avaient saisi devant l’église paroissiale une grande jardinière, dans laquelle des traces de sang ont été retrouvées, a indiqué une source proche du dossier à l’AFP.”Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”, a souligné le procureur d’Aix-en-Provence.Le grand-père d’Emile est kinésithérapeute-ostéopathe à La Bouilladisse, berceau de cette famille catholique traditionaliste. Avec sa femme, ils ont eu dix enfants, tous scolarisés à la maison, dont la mère d’Emile, Marie, est l’aînée. Philippe Vedovini avait été placé il y a plusieurs années sous le statut de témoin assisté dans une enquête sur des soupçons de violences et d’agressions sexuelles au début des années 90 dans la communauté religieuse de la Sainte-Croix de Riaumont à Liévin (Pas-de-Calais), où il était chef scout.Les obsèques publiques d’Emile avaient été célébrées le 8 février dernier dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), lors d’une messe en latin, en présence de toute la famille et de plusieurs centaines de personnes.Quelques heures seulement après la cérémonie, les grands-parents d’Emile avaient publié un communiqué, clamant que “le temps du silence doit laisser place à la vérité”. “Nous avons besoin de comprendre, besoin de savoir”, écrivaient-ils.
Mort du petit Emile: gardes à vue prolongées, la piste familiale se dessine
La garde à vue du grand-père du petit Emile Soleil, entendu pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre” dans l’enquête sur la disparition du garçonnet en juillet 2023 alors qu’il était en vacances dans la maison de campagne familiale a été prolongée pour 24 heures, a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi son avocate.Les grand-parents, un oncle et une tante de l’enfant avaient été interpellés tôt mardi par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, marquant une brusque accélération sur une piste familiale dans l’enquête qui n’avait enregistré aucune annonce significative depuis la découverte il y a tout juste un an d’ossements du petit garçon de deux ans et demi.La garde à vue de Philippe Vedovini, initialement d’une durée de 24 heures, a été prolongée, a déclaré à la presse son avocate Me Isabelle Colombani, devant la gendarmerie à Marseille, vers minuit, au sortir d’une troisième audition de son client, interpellé avec son épouse et deux de leurs enfants majeurs tôt mardi matin à leur domicile de la Bouilladisse (Bouches-du-Rhône).Son épouse, Anne, “continuera à se soumettre” aux questions des enquêteurs, avait déclaré peu avant l’avocat de la grand-mère, Julien Pinelli, laissant entendre que la garde à vue de sa cliente avait également été prolongée.”Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d’Emile Soleil, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue des chefs d’homicide volontaire et recel de cadavre par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille”, avait annoncé tôt mardi le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.Une éventuelle prolongation des gardes à vue de l’oncle et de la tante d’Emile, également interpellés et interrogés dans une autre lieu, n’était pas immédiatement connue.Philippe Vedovini, 59 ans “répond aux questions et est là pour qu’on s’approche de la vérité, en espérant qu’on y arrive”, a déclaré Me Colombani. “J’espère que ces gardes à vue permettront d’aboutir à quelque chose”, a ajouté l’avocate, en indiquant que les auditions reprendraient “mercredi matin”.Les auditions “se passent bien” et sans “confrontation”, avait-elle indiqué plus tôt dans la soirée, soulignant que “la garde à vue n’est pas une décision de culpabilité”.Selon une source proche du dossier, les enquêteurs ont également procédé dans la journée à “une dizaine d’auditions de témoins”.- Remorque à cheval -Les quatre interpellations ont eu lieu peu avant 7 heures mardi à La Bouilladisse, commune de 6.000 habitants entre Aix-en-Provence et Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, où le couple Vedovini réside avec plusieurs de ses enfants.Une perquisition s’est déroulée dans la matinée à leur domicile, un cossu mas provençal. Des enquêteurs ont saisi pour expertise un véhicule SUV et une remorque à cheval.Emile a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Les parents du garçonnet n’étaient pas sur place au moment de la disparition, mais plusieurs autres membres de la famille étaient présents. Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de “ratissages judiciaires”, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés par la suite dans la même zone.- Sang sur une jardinière -Le 13 mars, la présence des enquêteurs dans le hameau du Haut-Vernet avait relancé les spéculations. Les gendarmes avaient saisi devant l’église paroissiale une grande jardinière, dans laquelle des traces de sang ont été retrouvées, a indiqué une source proche du dossier à l’AFP.”Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”, a souligné le procureur d’Aix-en-Provence.Le grand-père d’Emile est kinésithérapeute-ostéopathe à La Bouilladisse, berceau de cette famille catholique traditionaliste. Avec sa femme, ils ont eu dix enfants, tous scolarisés à la maison, dont la mère d’Emile, Marie, est l’aînée. Philippe Vedovini avait été placé il y a plusieurs années sous le statut de témoin assisté dans une enquête sur des soupçons de violences et d’agressions sexuelles au début des années 90 dans la communauté religieuse de la Sainte-Croix de Riaumont à Liévin (Pas-de-Calais), où il était chef scout.Les obsèques publiques d’Emile avaient été célébrées le 8 février dernier dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), lors d’une messe en latin, en présence de toute la famille et de plusieurs centaines de personnes.Quelques heures seulement après la cérémonie, les grands-parents d’Emile avaient publié un communiqué, clamant que “le temps du silence doit laisser place à la vérité”. “Nous avons besoin de comprendre, besoin de savoir”, écrivaient-ils.
S. Africa take big World Cup lead, but may lose points over MokoenaTue, 25 Mar 2025 23:36:00 GMT
South Africa beat Benin 2-0 on Tuesday to lead an African 2026 World Cup qualifying group by five points, but the advantage could be reduced for fielding an ineligible player last week.Teboho Mokoena helped South Africa beat Lesotho in round five four days ago, but should not have played as he had accumulated two yellow …
Au procès Depardieu, les attaques de la défense ne font pas trembler les plaignantes
Altercation, invectives et moqueries: au procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles, l’avocat de l’acteur a cherché mardi à déstabiliser les plaignantes et leurs conseils, faisant monter la tension à son paroxysme dans la salle bondée du tribunal correctionnel de Paris.”Arrêtez de le cuisiner pendant une heure ! C’est tellement abject ! Ça n’a pas de sens, c’est stupide”, s’emporte Me Jérémie Assous, alors que Gérard Depardieu est interrogé par l’avocate d’Amélie, une des plaignantes.”C’est insupportable de vous entendre”, ajoute l’avocat de Gérard Depardieu, allant jusqu’à se moquer de la voix de sa consÅ“ur, Me Carine Durrieu Diebolt. Les avocates des parties civiles, traitées d'”hystériques” par Me Assous, se lèvent et protestent.Dans la salle d’audience bondée, le public retient son souffle. A la barre Gérard Depardieu, vêtu tout de noir, observe la scène tout comme les deux plaignantes, Amélie et Sarah. Après un rappel à l’ordre du président, les questions ont repris sans que l’acteur de 76 ans ne change de version.Selon ses souvenirs de ce jour de tournage en septembre 2021, il a seulement pris Amélie par les hanches “pour ne pas glisser” de son tabouret alors qu’il l’attaquait sur la décoration du film. A de nombreuses reprises, Gérard Depardieu avoue ne pas se rappeler, ne comprend pas la question, demande de répéter, de mieux articuler.Dans la matinée, le prévenu a contesté l’agression sexuelle à la barre: “Il y a des vices que je ne connais pas”, a-t-il expliqué, au deuxième jour de son procès.”Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, a-t-il lancé, assis sur un tabouret face au président du tribunal.- “C’est quoi, graveleux ?” -Interrogé dans la matinée sur les propos grossiers qu’il aurait tenus à l’encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s’est emporté: “C’est quoi, graveleux ? C’est dire +chatte+ ? +Chatte+, mais ça m’arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle !”.Dans la salle, assise au premier rang à côté de l’autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd’hui, a écouté attentivement celui qu’elle accuse avant de prendre sa place pour donner une version complètement différente.Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu “gesticule”, “grogne”. “Ce n’est pas du tout le monsieur qu’on a là aujourd’hui”, poursuit-elle, qualifiant l’acteur de “fauve”.- “J’aime la féminité” -La décoratrice a raconté avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.Cheveux blonds mi-longs, Amélie a raconté doucement la suite: “Il referme alors les jambes, il m’attrape les hanches”, mime-t-elle à la barre. “Il m’avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe”, poursuit Amélie, se remémorant “son gros visage”, “ses yeux rouges, très excités” et les propos de Gérard Depardieu: “Viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte !”.Pendant au moins trente minutes, l’avocat de Gérard Depardieu a interrogé la décoratrice sur la disposition de l’appartement, assurant en brandissant un plan que l’agression ne pouvait pas avoir eu lieu.La voix calme et posée, la mère de famille a maintenu sa version. Concernant sa plainte contre Gérard Depardieu, déposée après trois ans, Amélie a expliqué qu’elle n’avait pas envie d’en parler, qu’elle se sentait “humiliée”, précisant avoir eu beaucoup de mal à trouver du travail dans le cinéma une fois cet épisode connu dans le milieu.”Moi ça fait trois ans !” a réagi plus tard Gérard Depardieu. “C’est horrible ce qu’on me fait en me refusant des contrats !”, s’est-il écrié. “A chaque fois que j’ai essayé de chanter, j’avais une vingtaine de folles avec des pancartes qui m’attaquaient”, a-t-il ajouté, faisant référence à ses concerts de reprises de Barbara perturbés par des manifestations féministes.”Je défends la liberté de parole, j’aime la féminité mais pas les femmes qui sont dans l’hystérie”, a insisté le comédien.Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.La comédienne française Charlotte Arnould, présente dans la salle depuis le début du procès, a porté plainte pour viol en 2018. Le parquet de Paris a requis un procès à l’encontre de l’acteur.
Au procès Depardieu, les attaques de la défense ne font pas trembler les plaignantes
Altercation, invectives et moqueries: au procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles, l’avocat de l’acteur a cherché mardi à déstabiliser les plaignantes et leurs conseils, faisant monter la tension à son paroxysme dans la salle bondée du tribunal correctionnel de Paris.”Arrêtez de le cuisiner pendant une heure ! C’est tellement abject ! Ça n’a pas de sens, c’est stupide”, s’emporte Me Jérémie Assous, alors que Gérard Depardieu est interrogé par l’avocate d’Amélie, une des plaignantes.”C’est insupportable de vous entendre”, ajoute l’avocat de Gérard Depardieu, allant jusqu’à se moquer de la voix de sa consÅ“ur, Me Carine Durrieu Diebolt. Les avocates des parties civiles, traitées d'”hystériques” par Me Assous, se lèvent et protestent.Dans la salle d’audience bondée, le public retient son souffle. A la barre Gérard Depardieu, vêtu tout de noir, observe la scène tout comme les deux plaignantes, Amélie et Sarah. Après un rappel à l’ordre du président, les questions ont repris sans que l’acteur de 76 ans ne change de version.Selon ses souvenirs de ce jour de tournage en septembre 2021, il a seulement pris Amélie par les hanches “pour ne pas glisser” de son tabouret alors qu’il l’attaquait sur la décoration du film. A de nombreuses reprises, Gérard Depardieu avoue ne pas se rappeler, ne comprend pas la question, demande de répéter, de mieux articuler.Dans la matinée, le prévenu a contesté l’agression sexuelle à la barre: “Il y a des vices que je ne connais pas”, a-t-il expliqué, au deuxième jour de son procès.”Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, a-t-il lancé, assis sur un tabouret face au président du tribunal.- “C’est quoi, graveleux ?” -Interrogé dans la matinée sur les propos grossiers qu’il aurait tenus à l’encontre de la décoratrice, Gérard Depardieu s’est emporté: “C’est quoi, graveleux ? C’est dire +chatte+ ? +Chatte+, mais ça m’arrive tout le temps de le dire, même à moi-même, je trouve ça drôle !”.Dans la salle, assise au premier rang à côté de l’autre plaignante, Amélie, 54 ans aujourd’hui, a écouté attentivement celui qu’elle accuse avant de prendre sa place pour donner une version complètement différente.Sur le tournage selon elle, Gérard Depardieu “gesticule”, “grogne”. “Ce n’est pas du tout le monsieur qu’on a là aujourd’hui”, poursuit-elle, qualifiant l’acteur de “fauve”.- “J’aime la féminité” -La décoratrice a raconté avoir évoqué le décor du film avec Gérard Depardieu et sa recherche de parasols des années 70 pour la suite du tournage dans le sud de la France.Cheveux blonds mi-longs, Amélie a raconté doucement la suite: “Il referme alors les jambes, il m’attrape les hanches”, mime-t-elle à la barre. “Il m’avance, il me coince, il a beaucoup de force et il malaxe”, poursuit Amélie, se remémorant “son gros visage”, “ses yeux rouges, très excités” et les propos de Gérard Depardieu: “Viens toucher mon gros parasol, je vais te le mettre dans la chatte !”.Pendant au moins trente minutes, l’avocat de Gérard Depardieu a interrogé la décoratrice sur la disposition de l’appartement, assurant en brandissant un plan que l’agression ne pouvait pas avoir eu lieu.La voix calme et posée, la mère de famille a maintenu sa version. Concernant sa plainte contre Gérard Depardieu, déposée après trois ans, Amélie a expliqué qu’elle n’avait pas envie d’en parler, qu’elle se sentait “humiliée”, précisant avoir eu beaucoup de mal à trouver du travail dans le cinéma une fois cet épisode connu dans le milieu.”Moi ça fait trois ans !” a réagi plus tard Gérard Depardieu. “C’est horrible ce qu’on me fait en me refusant des contrats !”, s’est-il écrié. “A chaque fois que j’ai essayé de chanter, j’avais une vingtaine de folles avec des pancartes qui m’attaquaient”, a-t-il ajouté, faisant référence à ses concerts de reprises de Barbara perturbés par des manifestations féministes.”Je défends la liberté de parole, j’aime la féminité mais pas les femmes qui sont dans l’hystérie”, a insisté le comédien.Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.La comédienne française Charlotte Arnould, présente dans la salle depuis le début du procès, a porté plainte pour viol en 2018. Le parquet de Paris a requis un procès à l’encontre de l’acteur.
Procès sur la mort de Maradona: un ancien garde du corps arrêté pour faux témoignage
Le tribunal argentin chargé du procès concernant la mort de Diego Maradona a ordonné mardi en pleine audience l’arrestation de Julio Coria, ancien garde du corps de la star de foot argentine, pour faux témoignage, après avoir relevé des contradictions dans ses déclarations.Les juges ont estimé “pertinentes les références faites par le procureur concernant le délit de faux témoignage” et M. Coria a été escorté menotté hors de la salle d’audience de San Isidro, en banlieue de Buenos Aires, a constaté un journaliste de l’AFP.Sept professionnels de santé y sont jugés pour négligences ayant potentiellement contribué à la mort de Diego Maradona le 25 novembre 2020. Légende du football mondial, icône en Argentine, le joueur était décédé à 60 ans d’une crise cardiorespiratoire, dans une résidence privée de Tigre, près de San Isidro, où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.M. Coria était présent le jour où Diego Maradona est mort et lui a fait du bouche-à -bouche jusqu’à l’arrivée des médecins.Le ministère public a interrompu plusieurs fois le témoignage du garde du corps et a demandé qu’il soit retiré de la salle en pointant “des contradictions et des omissions” dans ses déclarations, ce qui a conduit à la demande de détention pour faux témoignage, délit qui prévoit une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans.Le garde du corps a déclaré qu’il n’avait pas parlé avec Leopoldo Luque, le médecin personnel de Maradona accusé dans l’affaire, mais la partie civile a présenté de multiples messages écrits échangés par eux avant et après le jour du décès de la star. Julio Coria a dit qu'”il ne s’en souvenait pas”. Le ministère public a demandé sa détention en soutenant que le témoin était “manifestement mensonger”.M. Coria avait également déclaré que la psychiatre Agustina Cosachov, une autre des accusées, avait tenté de réanimer Diego Maradona, ce qu’il avait manqué de mentionner lors de précédentes déclarations précédentes. Sept praticiens – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers – sont jugés pour “homicide avec dol éventuel”, caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.Ils encourent de 8 à 25 ans de prison, dans un procès entamé le 11 mars, et qui devrait durer jusqu’en juillet, à raison de deux audiences par semaine, avec près de 120 témoins prévus.  Les accusés déclinent toute responsabilité dans le décès.Â