Rights groups accuse DR Congo militia of rapes, ethnic massacresWed, 20 Aug 2025 10:59:40 GMT

Rights groups on Wednesday accused the Rwanda-backed M23 militia of abuses in the eastern Democratic Republic of Congo, with Human Rights Watch alleging its fighters carried out ethnically targeted “mass killings”.Both the M23 and the Wazalendo, a disparate collection of militias loyal to the Congolese government, were responsible for rights abuses including gang rapes and …

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Au Portugal, les incendies font un troisième décès

Un homme est mort dans l’accident d’un engin de chantier lors d’opérations contre les incendies dans le nord du Portugal, portant à trois le bilan mortel des feux de forêt depuis fin juillet, a annoncé mercredi la protection civile.La victime “travaillait pour une entreprise recrutée par la municipalité de Mirandela” pour “aider dans les opérations de lutte contre les incendies”, a indiqué à l’AFP le commandant Paulo Santos, de l’Autorité nationale de la protection civile (ANEPC).Selon M. Santos, cet homme était âgé de 75 ans, mais la mairie de la commune où a eu lieu l’accident a assuré à l’AFP qu’il avait en réalité 65 ans.Mardi, les incendies ont en outre fait une quinzaine de blessés dont un grave, un garde forestier de 45 ans brûlé dans un incendie à Sabugal (centre), où ont opéré les deux avions envoyés par la Suède dans le cadre du mécanisme de Protection Civile de l’Union Européenne.Le Portugal lutte toujours mercredi contre quatre grands incendies, dont les plus complexes sévissent dans le nord et le centre du pays. Plus de 2.600 pompiers appuyés par une vingtaine d’avions et d’hélicoptères sont déployées.Dans le centre du pays, le brasier d’Arganil, qui fait rage depuis une semaine, mobilise à lui seul plus de 1.600 pompiers.Au Portugal, les critiques sur la gestion des incendies s’intensifient et l’opposition réclame des explications au gouvernement.Le Premier ministre Luis Montenegro, qui a assisté mardi matin à Covilha (centre) aux obsèques d’un pompier mort dimanche, y a été pris à parti par des habitants.Le secrétaire d’État à la Protection civile, Rui Rocha, a reconnu qu’il a pu y avoir “une certaine désorganisation ponctuelle” en raison de “la complexité du terrain d’intervention” lors d’un entretien mardi à la télévision Sic Noticias.Mais le gouvernement a assuré qu’il évaluait “depuis le premier jour” les dégâts causés par les incendies pour identifier rapidement les pertes et mettre en place rapidement des aides nécessaires aux populations touchées.Selon les données du Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), un indicateur de l’observatoire européen Copernicus, plus de 261.000 hectares ont brûlé depuis le début de l’année au Portugal, contre 143.000 sur l’ensemble de l’année 2024.En 2017, plus de 563.000 hectares avaient brûlé, notamment lors d’incendies dévastateurs qui avaient fait 119 morts. 

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L’ouragan Erin, moins puissant, continue de menacer la côte est américaine

L’ouragan Erin et ses vents allant jusqu’à près de 155 km/h continuait mercredi de se rapprocher de la côte est américaine, selon le Centre américain des ouragans (NHC), poussant les autorités à émettre des ordres d’évacuation sur certaines îles de Caroline du Nord.Rétrogradé mardi en catégorie 2 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue depuis plusieurs jours dans la région des Caraïbes, où il a provoqué des dégâts matériels, notamment à Porto Rico. Tôt mercredi matin, l’ouragan se situait à environ 730 kilomètres des côtes de Caroline du Nord, charriant des vents à près de 155 km/h, avec des rafales plus fortes, selon un nouveau bulletin du NHC.Il ne devrait toutefois pas toucher terre et passer entre les Bermudes et la côte est américaine à partir de mercredi. “Il est prévu que les conditions météorologiques se détériorent le long de la côte de Caroline du Nord d’ici ce soir”, a encore prévenu le Centre des ouragans, situé à Miami.Le NHC a placé une partie de la côte nord de la Caroline du Nord en alerte tempête tropicale et invité les Américains à ne pas se baigner “sur la plupart des plages de la côte est en raison de vagues et de courants potentiellement mortels”.Mardi, le gouverneur de Caroline du Nord, Josh Stein, a déclaré l’état d’urgence. “L’ouragan Erin va provoquer des risques d’inondation sur la côte, d’érosion des plages et de conditions dangereuses pour surfer”, a averti M. Stein, invitant les habitants de ces zones à “se préparer maintenant”. Des ordres d’évacuation pour les petites îles de Ocracoke et Hatteras ont par ailleurs été émis.Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin s’était très rapidement renforcé dans le week-end, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité. Il a depuis perdu en puissance mais s’est étendu et pourrait encore se renforcer dans les heures qui viennent, a averti le NHC.Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

Royaume-Uni: l’inflation accélère encore en juillet, à 3,8% sur un an

L’inflation a progressé au-delà des prévisions en juillet au Royaume-Uni, à 3,8% sur un an, contre 3,6% en juin, a annoncé mercredi l’Office national des statistiques (ONS), amplifiant la pression sur le gouvernement britannique.”Nous sommes loin de l’inflation à deux chiffres que nous avons connue sous le gouvernement précédent, mais il reste encore beaucoup à faire pour alléger le coût de la vie”, a reconnu la ministre travailliste des Finances Rachel Reeves dans un communiqué.Ce niveau d’inflation, le plus élevé depuis janvier 2024, est supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur une hausse de 3,7%, selon le consensus établi par Bloomberg.La publication de ce chiffre fait suite à celui de la croissance du PIB au deuxième trimestre la semaine passée, qui est restée faible, à 0,3%, alimentant les craintes de “stagflation”, une inflation durable combinée à une croissance fragile.Un tel taux d’inflation accroît un peu plus la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine à relancer l’activité économique, après avoir annoncé d’importantes hausses d’impôts et des coupes drastiques dans les finances publiques l’an passé.Ce niveau de hausse de prix s’explique d’abord par la hausse des tarifs aériens, mais aussi des prix du pétrole, du gazole et des denrées alimentaires, notamment le café, le jus d’orange, la viande et le chocolat, selon l’ONS.”La lecture de l’inflation de juillet est perturbée par des effets saisonniers liés aux vacances d’été”, relève Lindsay James, de Quilter Investors, citant aussi “la tournée de réunions d’Oasis, très attendue”, qui “a fait grimper les prix des hôtels”.La forte hausse des cotisations patronales, décidée par le gouvernement travailliste et entrée en vigueur en avril, joue également un rôle important dans la montée des prix, selon elle.”L’incertitude demeure quant à l’impact de la politique commerciale américaine”, mais “l’introduction de nouveaux droits de douane à l’échelle mondiale n’améliore probablement pas la situation”, ajoute l’analyste.Reste qu’à 3,8%, l’inflation est presque deux fois supérieure à la hausse des prix de 2% en glissement annuel observée en juillet dans la zone euro, et à l’objectif de 2% que s’est fixé la Banque d’Angleterre (BoE).”Comme si cela ne suffisait pas, la situation devrait encore s’aggraver”, remarque Matthew Ryan, analyste chez Ebury, “l’inflation devant culminer à plus de 4% le mois prochain avant de se modérer vers la fin de l’année”.Tout ceci accentue “la pression sur la BoE pour qu’elle maintienne ses taux inchangés”, ajoute-t-il, disant ne plus prévoir “aucune baisse pour le reste de l’année”.La BoE vient tout juste d’abaisser son taux directeur à 4%, à l’issue d’un vote serré, pour soutenir une économie à la peine. Elle avait appelé à la prudence pour la suite.

Passionnée par les vaches, une ostéopathe animalière au service des éleveurs

Fraîchement installée comme ostéopathe animalière dans un village de Gironde, Philippine Jean passe ses journées à sillonner les routes départementales, d’une ferme à une autre, pour soulager, manipuler, débloquer moutons, chèvres, vaches et parfois même taureaux.”Ici on est dans une région viticole, pas d’élevage. C’est un vrai désert vétérinaire pour les animaux de la ferme, ce qui fait que les éleveurs ne connaissent pas toujours notre métier et peuvent être méfiants au départ”, explique à l’AFP la jeune femme dynamique de 26 ans.Cette fille et petite-fille d’agriculteurs travaille ainsi sans relâche à faire connaître une profession “similaire aux rebouteux d’autrefois, qui intervenaient autant sur l’éleveur que sur ses bêtes”.C’est “par hasard”, alors qu’elle est lycéenne, qu’elle découvre ce métier, quand un ostéopathe animalier agit “miraculeusement” sur sa jument bloquée. Après un BTS en production animale, elle se forme pendant cinq ans dans une école spécialisée à Rennes.Pour Philippine Jean, exit les petits animaux de compagnie. Dès le départ, elle jette son dévolu sur les grosse bêtes, et plus particulièrement les vaches.”Elles sont hyper expressives, même si on ne dirait pas. Elles sont beaucoup plus gentilles que la plupart des animaux et comprennent assez facilement qu’on est là pour leur bien”, sourit-elle.- Caresses et pressions -L’ostéopathe confesse aussi se sentir plus à l’aise avec les éleveurs que les propriétaires de chats et chiens. “Ce sont des personnes qui sont beaucoup critiquées, on dit qu’ils maltraitent leurs animaux, qu’ils les élèvent pour qu’on les mange. Mais en réalité ils les adorent, leurs animaux, c’est toute leur vie”, glisse-t-elle.À Fauguerolles, dans le Lot-et-Garonne, le couple d’agriculteurs d’une petite exploitation l’a contactée récemment pour une chèvre amaigrie, qui avait du mal à se déplacer.Manches retroussées et jambes écartées au-dessus de l’animal, Philippine tâte délicatement la colonne vertébrale. Et pendant qu’elle caresse le pelage blanc, elle exerce avec l’autre main des petites pressions sur le dos. Quelques minutes plus tard, la chèvre, entourée de chevreaux curieux, fait quelques pas.Un autre jour, c’est un éleveur de bovins à Saint-Sernin-de-Duras (Lot-et-Garonne) qui a fait appel à elle pour une vache qui avait glissé et s’était “écartelée”.”Traditionnellement, un vétérinaire m’aurait facturé 150 euros pour la consultation et le déplacement, et prescrit 200 euros d’antibiotiques et d’antidouleurs, sans aucune certitude du résultat”, affirme Marc Kéruzoré, qui possède des Prim’Holstein et des Blondes d’Aquitaine.”Philippine, elle, a vite décelé que le tendon était cassé et qu’il n’y avait plus rien à faire car ça ne s’opère pas chez les vaches”, ajoute-t-il.- “Moins médicalisé” -L’éleveur a également eu recours à la praticienne pour une vache âgée qui se déplaçait difficilement.”Elle a passé une heure et demie dessus, elle faisait des manipulations que je ne comprenais pas vraiment, mais deux jours plus tard, la vache allait beaucoup mieux”, selon cet éleveur qui se réjouit d’avoir des solutions “moins médicalisées” pour son troupeau.Pour François Lecuyer Gemeline, chargé de mission à Biopraxia, l’école de Rennes où Philippine Jean a fait ses études, “l’ostéopathe animalier est capable d’apporter une plus-value au producteur, parce qu’il va limiter les problématiques de boiterie, de vêlage et ses soins n’auront pas de conséquences sanitaires sur le lait ou la viande”.”Un paysan, c’est quelqu’un de pragmatique. S’il voit des résultats, y trouve un intérêt pour ses animaux et un intérêt économique, il fera de nouveau appel à l’ostéopathe”, souligne l’ancien président de l’école.Mais pour arriver à vivre entièrement de ce métier, “il faut s’accrocher”, estime Philippine Jean en évoquant les cinq ans d’études payantes (près de 8.000 euros/an) pour obtenir le diplôme, puis l’examen supplémentaire auprès de l’Ordre des vétérinaires, nécessaire pour exercer.Accumulant deux autres métiers – monitrice d’équitation et enseignante dans un lycée agricole – pour s’en sortir financièrement, la jeune femme espère pouvoir vivre pleinement, un jour, de son savoir-faire.

Afghanistan: 78 morts dans l’accident d’un car transportant des migrants de retour d’Iran

Près de 80 personnes, dont une majorité de migrants de retour d’Iran, ont péri mardi soir dans l’un des plus graves accidents de la route des dernières années en Afghanistan.Un autocar est entré “violemment” en collision avec une moto et un camion qui transportait du carburant, provoquant un incendie, a indiqué la police du district de Guzara, dans l’ouest frontalier de l’Iran, accusant le conducteur de l’autocar de “vitesse excessive” et de “négligences”.Le dernier bilan communiqué mercredi par l’armée fait état de 78 morts, après que deux des trois survivants recensés ont succombé à leurs blessures.Les forces de sécurité locales estiment que 17 à 19 des victimes étaient des enfants, d’après différents bilans provisoires.Sur les lieux de l’accident, près de la ville de Hérat, un correspondant de l’AFP a vu la carcasse entièrement calcinée de l’autocar quelques heures après l’accident, ainsi que les débris des deux autres véhicules.”Il y avait un grand feu, les pompiers ont mis deux heures à arriver”, a déclaré à l’AFP Akbar Tawakoli, un témoin de 34 ans. “Beaucoup de gens criaient mais on ne pouvait pas s’approcher à 50 mètres pour sauver qui que ce soit”.Il s’agit de l’un des accidents de la route les plus meurtriers des dernières années, d’après l’agence de presse officielle Bakhtar.- Dépouilles calcinées -“Quand nous avons vu que toutes les dépouilles étaient calcinées, que personne ne pouvait être sauvé, j’étais très attristé car la plupart des passagers de l’autocar étaient des enfants et des femmes”, a indiqué à l’AFP un autre témoin, Abdallah, 25 ans, sans patronyme.Les dépouilles ne sont pas identifiables, a regretté le médecin-chef de l’hôpital militaire Al-Farouq, Mohammed Janane Moqadas.Le gouvernement taliban a fait part de sa “grande tristesse” et appelé les “autorités de transport compétentes à rassembler promptement les informations concernant cet accident”, d’après un communiqué publié par son porte-parole, Zabihullah Mujahid.L’autocar transportait des Afghans récemment revenus d’Iran vers Kaboul, à plus de 1.000 km de là, a déclaré le porte-parole du gouverneur provincial, Mohammad Yousuf Saeedi, à l’AFP.”Tous les passagers étaient des migrants qui étaient montés à bord du véhicule à Islam Qala”, un poste-frontière avec l’Iran, a-t-il ajouté.L’Iran a donné jusqu’au début septembre aux quatre millions d’Afghans sans-papiers présents sur son territoire pour rentrer dans leur pays.Des dizaines de milliers de personnes traversent la frontière chaque jour, dont de nombreux enfants, souvent dans le plus grand dénuement, d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Les accidents de la route sont fréquents en Afghanistan, en partie à cause du mauvais état des routes après des décennies de conflit, de la conduite dangereuse des automobilistes et du manque de réglementation.En décembre, deux accidents d’autocars impliquant un camion-citerne et un camion sur une route traversant le centre du pays avaient fait au moins 52 morts.