L’incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, encore 600 pompiers engagés

L’incendie qui dévore la pinède depuis jeudi en fin d’après-midi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, n’était toujours pas maîtrisé vendredi à la mi-journée, malgré la mobilisation de centaines de pompiers et de moyens aériens conséquents.Face au vent les soldats du feu n’ont donc pas atteint “l’objectif” avancé vendredi matin par Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence, à savoir “fixer” ce sinistre “d’ici la fin de matinée”.”Depuis 04H00 du matin, le feu est contenu dans son enveloppe, il est stabilisé”, avait précisé le représentant de la préfecture lors d’un point de presse sur place, soulignant que 1.052 pompiers au total ont été engagés sur ce sinistre depuis jeudi 19H00.Six cents pompiers étaient encore déployés sur le terrain, selon le dernier point de situation de la préfecture à 12H30. Appuyés par 250 engins terrestres, les soldats du feu au sol sont également soutenus par des moyens aériens, avec deux Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau lourd de type Super Puma et deux hélicoptères bombardiers d’eau légers.De même un avion Dash est entré en action pour larguer du retardant afin de prévenir une bascule de vent attendue vers 14H00. Jeudi, avant la tombée de la nuit, neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait assuré M. Cassette.- Le souvenir d’août 2020 -A 12H30, la superficie parcourue par l’incendie était toujours de 240 hectares, et aucune victime n’était à déplorer parmi la population, les deux seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Cet “incendie d’une extrême rapidité a tenu et tient encore les secours en haleine”, ont expliqué les pompiers des Bouches-du-Rhône vendredi matin sur X, rappelant que l’accès à la zone touchée par l’incendie restait interdite. Cent cinquante habitants évacués devaient rentrer chez eux à la mi-journée, après avoir passé la nuit, pour une centaine d’entre elles, dans des sites ouverts à Martigues et sur la commune voisine de Sausset-les-Pins.Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait estimé le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.La commune de Martigues avait déjà été frappée par un violent incendie, le 4 août 2020, qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie de Martigues est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Deux feux partis jeudi dans le Var, près de Fréjus, dont un à la suite de l’éclatement d’un pneu de camion, ont été maîtrisés après avoir parcouru au total une superficie de 30 hectares. Deux cents pompiers ont passé la nuit sur place pour noyer les braises, un travail “rendu difficile par une accessibilité compliquée”, ont-ils précisé.”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

Syria tribes clash with Druze fighters near Sweida: combatants, monitor

Armed tribes supported by Syria’s Islamist-led government clashed with Druze fighters outside Sweida Friday a day after government troops withdrew from the Druze-majority city, the warring parties and a monitoring group said.The Syrian Observatory for Human Rights reported “clashes west of Sweida pitting tribal fighters and Bedouin supported by the authorities on one side, against Druze fighters on the other”.Combatants on both sides confirmed the clashes and AFP correspondents reported hearing exchanges of fire.Syrian government forces withdrew from Sweida province on Thursday after coming under heavy bombardment by Israel.The pullout from Syria’s Druze heartland came on the orders of interim President Ahmed al-Sharaa, who said mediation by the United States and others had helped avert a “large-scale escalation” with Israel.Nearly 600 people have been killed in Sweida province since Sunday, according to the Observatory, as Druze fighters clashed with Sunni Bedouin tribes, who were later joined by government forces.A ceasefire took effect on Thursday, but Sharaa’s office accused Druze groups of violating the agreement.Tribal fighters gathered around Sweida on Friday to reinforce the Bedouin, positioning themselves in several villages near the city.AFP correspondents heard intermittent gunfire and explosions and saw smoke rising from the villages.Druze fighters told AFP they were responding to the sources of fire.Anas al-Enad, a tribal chief from the central city of Hama, said he and his men had made the journey to the village of Walgha, northwest of Sweida, because “the Bedouin called for our help and we came to support them”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les compagnies des eaux britanniques épinglées pour une hausse massive des pollutions

Le nombre d’épisodes sérieux de pollution causés par des compagnies des eaux en Angleterre ont grimpé en flèche l’an dernier, selon un rapport officiel publié vendredi, qui ternit un peu plus l’image d’un secteur en crise.Les compagnies des eaux britannique, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d’eaux usées dans les cours d’eau et en mer, accusées d’avoir trop peu investi dans un système d’égouts obsolète.Les neuf compagnies d’Angleterre ont vu “une augmentation de 60% des incidents de pollution graves en 2024 par rapport à 2023”, résume dans un communiqué l’Agence pour l’environnement (Environment Agency).Dans son rapport, cet organisme public a compté 75 épisodes de pollution grave, dont une grande partie causée par le fournisseur de la région de Londres Thames Water, en grande difficulté financière et qui cherche activement un repreneur privé pour éviter un sauvetage par l’Etat.Certains déversements “ont eu un impact sur des eaux protégées pour la faune et la baignade”, tuant parfois de nombreux poissons, précise l’Agence pour l’environnement, qui pointe le sous-investissement, l’entretien défaillant et les conséquences du changement climatique.Mais “aucun de ces facteurs (…) ne peut excuser le nombre inacceptable d’incidents de l’année dernière”, insiste l’organisme.La Commission parlementaire des Comptes publics a publié en parallèle, vendredi, un autre rapport appelant le gouvernement à réformer les régulateurs du secteur de l’eau (l’Agence pour l’Environnement et l’Ofwat), “débordés par le nombre” d’infractions des compagnies et “incapables de dissuader ces entreprises d’agir illégalement”.Alors que les factures d’eau vont augmenter au cours des prochaines années pour financer les investissements massifs indispensables, la Commission pointe dans un communiqué “les défaillances financières” et “les versements de dividendes excessifs” de ces compagnies qui plombent la confiance du public dans le secteur.Les chiffres de la pollution “sont honteux” a réagi vendredi le ministre britannique de l’Environnement Steve Reed, indiquant qu’une Commission indépendante sur l’eau rendra ses conclusions la semaine prochaine “pour renforcer les règles afin que nous puissions nettoyer nos rivières, nos lacs et nos mers”.L’exécutif travailliste, arrivé au pouvoir il y a un peu plus d’un an, a promis de réformer un secteur “en crise” et a déjà légiféré, notamment pour durcir les sanctions contre les patrons de compagnies qui ne respecteraient pas la loi.

Les compagnies des eaux britanniques épinglées pour une hausse massive des pollutions

Le nombre d’épisodes sérieux de pollution causés par des compagnies des eaux en Angleterre ont grimpé en flèche l’an dernier, selon un rapport officiel publié vendredi, qui ternit un peu plus l’image d’un secteur en crise.Les compagnies des eaux britannique, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d’eaux usées dans les cours d’eau et en mer, accusées d’avoir trop peu investi dans un système d’égouts obsolète.Les neuf compagnies d’Angleterre ont vu “une augmentation de 60% des incidents de pollution graves en 2024 par rapport à 2023”, résume dans un communiqué l’Agence pour l’environnement (Environment Agency).Dans son rapport, cet organisme public a compté 75 épisodes de pollution grave, dont une grande partie causée par le fournisseur de la région de Londres Thames Water, en grande difficulté financière et qui cherche activement un repreneur privé pour éviter un sauvetage par l’Etat.Certains déversements “ont eu un impact sur des eaux protégées pour la faune et la baignade”, tuant parfois de nombreux poissons, précise l’Agence pour l’environnement, qui pointe le sous-investissement, l’entretien défaillant et les conséquences du changement climatique.Mais “aucun de ces facteurs (…) ne peut excuser le nombre inacceptable d’incidents de l’année dernière”, insiste l’organisme.La Commission parlementaire des Comptes publics a publié en parallèle, vendredi, un autre rapport appelant le gouvernement à réformer les régulateurs du secteur de l’eau (l’Agence pour l’Environnement et l’Ofwat), “débordés par le nombre” d’infractions des compagnies et “incapables de dissuader ces entreprises d’agir illégalement”.Alors que les factures d’eau vont augmenter au cours des prochaines années pour financer les investissements massifs indispensables, la Commission pointe dans un communiqué “les défaillances financières” et “les versements de dividendes excessifs” de ces compagnies qui plombent la confiance du public dans le secteur.Les chiffres de la pollution “sont honteux” a réagi vendredi le ministre britannique de l’Environnement Steve Reed, indiquant qu’une Commission indépendante sur l’eau rendra ses conclusions la semaine prochaine “pour renforcer les règles afin que nous puissions nettoyer nos rivières, nos lacs et nos mers”.L’exécutif travailliste, arrivé au pouvoir il y a un peu plus d’un an, a promis de réformer un secteur “en crise” et a déjà légiféré, notamment pour durcir les sanctions contre les patrons de compagnies qui ne respecteraient pas la loi.

Cambodge: environ 2.000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne

Les autorités cambodgiennes ont arrêté 2.000 personnes depuis que le Premier ministre a ordonné lundi le renforcement de la lutte contre les centres de cyberarnaques, a indiqué vendredi un ministre à l’AFP.”Jusque-là, quelque 2.000 suspects ont été arrêtés”, a déclaré le ministre khmer de l’Information Neth Pheaktra, par ailleurs membre du comité spécialement constitué sur les escroqueries en ligne.”Le Cambodge va démanteler tous les réseaux d’arnaqueurs qu’importe où ils se cachent”, a-t-il insisté.La police ont effectué des descentes dans des sites soupçonnés d’abriter ces activités illégales dans neuf provinces, dont la capitale Phnom Penh, a précisé le responsable.Parmi les personnes ciblées, se trouvent notamment des Chinois, des Vietnamiens, des Indonésiens et des Indiens. Au moins 226 Chinois ont été arrêtés, selon un rapport des forces de l’ordre.Certaines têtes pensantes de ces réseaux seront poursuivis au Cambodge, alors que beaucoup d’autres suspects seront bientôt expulsés du pays, a écrit la police.Le Premier ministre Hun Manet a appelé les responsables politiques et les forces de l’ordre à “éradiquer toutes les activités de fraudes sur internet” dans leur juridiction, sous peine de les limoger.Les fermes à arnaques numériques ont pullulé en Asie du Sud-Est ces dernières années, générant des dizaines de milliards de dollars de revenus par an pour les réseaux criminels internationaux.Amnesty International a recensé plus de 50 centres au Cambodge, dans un rapport publié en juin. L’ONG a accusé le gouvernement khmer de fermer les yeux sur les atteintes aux droits humains incluant l’esclavage, la traite des êtres humains, le travail des enfants et la torture.

Euro-2025: Laurent Bonadei ou l’art de fédérer

Formateur dans l’âme, il n’en est pas moins compétiteur. Tacticien, il n’en demeure pas moins humain. L’ancien homme de l’ombre Laurent Bonadei endosse, depuis octobre, le rôle exposé de sélectionneur des Bleues, toujours proche des joueuses tout en assumant des choix forts.L’homme de 55 ans qui a fait de la préparation mentale, la cohésion, la rotation de l’effectif et la jeunesse ses points cardinaux de manager, sera jugé à l’aune du quart de finale contre l’Allemagne, samedi à Bâle, trois ans après que l’équipe de France a atteint le dernier carré sous les ordres de Corinne Diacre.Jusqu’à sa nomination à la tête des Bleues à l’automne dernier, le natif de Marseille avait enchaîné les postes d’entraîneur de réserve, de coach adjoint et de formateur. Fidèle depuis 30 ans à son ami Hervé Renard, dont il a été le bras droit en Arabie Saoudite (2019-2023) avant de l’accompagner dans le staff des Bleues en mars 2023, Bonadei était très peu connu du grand public.D’un naturel discret, Laurent Bonadei s’est vite démarqué de son prédécesseur que ce soit dans le style de jeu, axé sur la possession et l’offensive, ou dans sa façon de manager, assumant une rupture avec la décennie passée en faisant plus appel aux joueuses emblématiques Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali.- Impliqué aux entraînements -Inspiré par des entraineurs comme Carlo Ancelotti ou Claude Puel, l’ancien joueur de Toulon et de Wasquehal conduisait la majorité des entraînements des Bleues, tout en étant le lien entre Hervé Renard et les joueuses.En tant que N.1, cela n’a pas vraiment changé: en jogging, casquette sur la tête, il donne toujours beaucoup de consignes lors des ateliers ou des oppositions, mais aussi entre les exercices.A la tête d’un staff conséquent avec notamment le préparateur mental Thomas Sammut, il parle abondamment avec les joueuses et en particulier avec un groupe de neuf cadres qu’il a désignées (Mbock, Toletti, Karchaoui, Geyoro, Bacha, Peyraud-Magnin, Diani, Mateo et Lakrar).”Mon rapport avec les joueuses n’a pas changé, c’est peut-être la vision qu’elles peuvent avoir de moi qui a changé (…) Je suis plus attendu sur mes choix donc parfois elles peuvent être dans l’attente de savoir qui va être alignée”, a expliqué à l’AFP le sélectionneur.”En tant qu’homme, je n’ai pas changé, et je continue à être qui je suis”, a insisté le coach aussi exigeant avec lui-même qu’il peut l’être avec les autres.Féru de tactique, il passe beaucoup de temps à en discuter avec ses adjoints et certaines joueuses, autant pour préparer les séances d’entraînement que pour faire des ajustements en plein match, comme à la mi-temps contre les Pays-Bas à Bâle où ses changements stratégiques ont fini par payer, alors que les Bleues étaient menées à l’issue de la première période (5-2).- Vision “à long terme” -“C’est un tacticien, je fais beaucoup de vidéos avec lui, chaque détail compte”, a abondé jeudi Sakina Karchaoui.”C’est un coach qui a confiance en nous, il a une stratégie pour chaque match, il réfléchit beaucoup: il va à la fois être dans le calcul et dans l’instinct, son discours est toujours tranquille”, a décrit Selma Bacha, soulignant à quel point il pouvait être “bavard” au début de son mandat tant il voulait que l’équipe “comprenne son projet”.Titulaire de plusieurs diplômes d’entraineurs, il reconnaît que parfois son “rôle de formateur prend le dessus”. “Je suis partagé entre le compétiteur, le sélectionneur qui doit obtenir des résultats sur l’instant T mais aussi cette vision qu’il faut avoir à long terme”, a expliqué celui qui n’a pas hésité à faire confiance aux défenseuses Alice Sombath et Thiniba Samoura, toutes deux âgées de 21 ans.”Il a toujours voulu mettre les jeunes en avant, cela fait partie de son projet de jeu”, racontait Marie-Antoinette Katoto à l’AFP en juin. “Il dit les choses, il essaie de nous emmener. Et on a de plus en plus confiance avec ce qu’il met en place”.