Le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong Un en Corée du Nord, selon Moscou

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été reçu samedi par le dirigeant Kim Jong Un lors de sa visite en Corée du Nord, allié militaire de Moscou, selon la diplomatie russe.Sergueï Lavrov “a été reçu” par Kim Jong Un, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, en publiant une vidéo des deux hommes se saluant et se serrant la main.M. Lavrov a affirmé que le président russe Vladimir Poutine espère “la poursuite des contacts directs” avec Kim Jong Un “dans les plus brefs délais”, a rapporté l’agence russe d’Etat Tass.Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d’une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait affirmé que cela n’était pas prévu pour l’instant.Sergueï Lavrov a aussi rencontré son homologue nord-coréenne Choe Son-hui à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes.Les deux parties “ont souligné leur détermination à lutter ensemble contre les aspirations hégémonistes d’acteurs extérieurs à la région, qui conduisent à une escalade des tensions dans le nord-est de l’Asie et dans toute la région Asie-Pacifique”, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir l’assaut de la Russie contre l’Ukraine.Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle lors d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l’an dernier.Plus tôt samedi, Sergueï Lavrov a assuré que les responsables nord-coréens avaient “réaffirmé leur soutien sans réserve à tous les objectifs” de l’assaut en Ukraine, selon l’agence Tass.Il a remercié les soldats nord-coréens “héroïques” ayant aidé l’armée russe à repousser les forces ukrainiennes de la région de Koursk, où elles avaient pénétré en août 2024, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou a dit avoir chassé les troupes ukrainiennes de la zone en avril et avait déjà remercié à l’époque les soldats de Corée du Nord, reconnaissant pour la première fois leur participation au conflit.Questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d’autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c’était à Pyongyang de décider, selon l’agence Tass.”Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en œuvre notre accord de partenariat stratégique”, a-t-il dit, utilisant le nom officiel du pays.La visite de Sergueï Lavrov intervient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou.

Le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong Un en Corée du Nord, selon Moscou

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été reçu samedi par le dirigeant Kim Jong Un lors de sa visite en Corée du Nord, allié militaire de Moscou, selon la diplomatie russe.Sergueï Lavrov “a été reçu” par Kim Jong Un, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, en publiant une vidéo des deux hommes se saluant et se serrant la main.M. Lavrov a affirmé que le président russe Vladimir Poutine espère “la poursuite des contacts directs” avec Kim Jong Un “dans les plus brefs délais”, a rapporté l’agence russe d’Etat Tass.Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d’une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait affirmé que cela n’était pas prévu pour l’instant.Sergueï Lavrov a aussi rencontré son homologue nord-coréenne Choe Son-hui à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes.Les deux parties “ont souligné leur détermination à lutter ensemble contre les aspirations hégémonistes d’acteurs extérieurs à la région, qui conduisent à une escalade des tensions dans le nord-est de l’Asie et dans toute la région Asie-Pacifique”, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir l’assaut de la Russie contre l’Ukraine.Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle lors d’une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l’an dernier.Plus tôt samedi, Sergueï Lavrov a assuré que les responsables nord-coréens avaient “réaffirmé leur soutien sans réserve à tous les objectifs” de l’assaut en Ukraine, selon l’agence Tass.Il a remercié les soldats nord-coréens “héroïques” ayant aidé l’armée russe à repousser les forces ukrainiennes de la région de Koursk, où elles avaient pénétré en août 2024, selon le ministère russe des Affaires étrangères.Moscou a dit avoir chassé les troupes ukrainiennes de la zone en avril et avait déjà remercié à l’époque les soldats de Corée du Nord, reconnaissant pour la première fois leur participation au conflit.Questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d’autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c’était à Pyongyang de décider, selon l’agence Tass.”Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en œuvre notre accord de partenariat stratégique”, a-t-il dit, utilisant le nom officiel du pays.La visite de Sergueï Lavrov intervient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou.

Gaza: les pourparlers achoppent sur la question du retrait israélien selon les Palestiniens

Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza achoppent sur la question du retrait de l’armée israélienne du territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre, ont indiqué samedi à l’AFP deux sources palestiniennes proches des discussions.Pendant les pourparlers à Doha lancés dimanche par le biais des médiateurs -Qatar, Etats-Unis, Egypte-, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 20 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes selon la Défense civile locale.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l’armée israélienne a lancé une offensive destructrice, s’emparant de vastes secteurs de Gaza.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours les objectifs de son pays: libérer les otages toujours retenus, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.Les négociations à Doha rencontrent “des obstacles et des difficultés complexes”, a dit à l’AFP l’une des deux sources palestiniennes, mettant en cause “l’instance d’Israël” à s’en tenir à une carte qui prévoie “le maintien de (ses) forces sur plus de 40% de la superficie de Gaza”.Selon elle, l’armée israélienne envisagerait de se redéployer tout autour du territoire de plus de deux millions d’habitants, assiégés par Israël depuis 21 mois et vivant dans des conditions terribles selon l’ONU. Sept agences onusiennes ont averti dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un “niveau critique” et constituait un “nouveau fardeau insupportable” pour “une population au bord de la famine”.- “Des progrès” malgré tout -Israël a pour objectif “d’entasser des centaines de milliers de déplacés” dans le sud de Gaza, “en préparation d’un déplacement forcé de la population vers l’Egypte ou d’autres pays”, a accusé la même source palestinienne.Les médiateurs “ont demandé aux deux parties de reporter les négociations sur le retrait (israélien) jusqu’à l’arrivée de l’émissaire américain Steve Witkoff” à Doha, a-t-elle poursuivi.”Le Hamas a exigé un retrait total des forces israéliennes de toutes les zones reprises par Israël après le 2 mars 2025″, a précisé à l’AFP la deuxième source palestinienne, accusant Israël “de retarder et d’entraver l’accord, afin de poursuivre sa guerre d’extermination”.Elle a tout de même fait état de “progrès” sur les questions liées à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et l’échange d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Avant son retour d’une visite aux Etats-Unis, où il a rencontré le président Donald Trump, M. Netanyahu a affirmé jeudi qu’il était prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza après une éventuelle trêve de 60 jours.Mais il a conditionné un cessez-le-feu permanent à un désarmement du Hamas et à un abandon par ce mouvement de la gouvernance du territoire.- “250 cibles terroristes” -Dans la bande de Gaza, parmi les plus de 20 morts rapportés, un homme, sa femme et leur enfant ont péri dans leur tente après une frappe nocturne israélienne sur un camp de déplacés de Deir al-Balah, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a indiqué avoir “frappé environ 250 cibles terroristes” au cours des dernières 48 heures à travers le territoire palestinien.Ces cibles comprenaient “des combattants, des bâtiments piégés, des dépôts d’armes, des postes de lancement de missiles antichars, des postes de snipers, des tunnels et d’autres infrastructures terroristes”, a-t-elle détaillé.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.882 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les pourparlers achoppent sur la question du retrait israélien selon les Palestiniens

Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza achoppent sur la question du retrait de l’armée israélienne du territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre, ont indiqué samedi à l’AFP deux sources palestiniennes proches des discussions.Pendant les pourparlers à Doha lancés dimanche par le biais des médiateurs -Qatar, Etats-Unis, Egypte-, l’armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 20 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes selon la Défense civile locale.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l’armée israélienne a lancé une offensive destructrice, s’emparant de vastes secteurs de Gaza.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours les objectifs de son pays: libérer les otages toujours retenus, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.Les négociations à Doha rencontrent “des obstacles et des difficultés complexes”, a dit à l’AFP l’une des deux sources palestiniennes, mettant en cause “l’instance d’Israël” à s’en tenir à une carte qui prévoie “le maintien de (ses) forces sur plus de 40% de la superficie de Gaza”.Selon elle, l’armée israélienne envisagerait de se redéployer tout autour du territoire de plus de deux millions d’habitants, assiégés par Israël depuis 21 mois et vivant dans des conditions terribles selon l’ONU. Sept agences onusiennes ont averti dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un “niveau critique” et constituait un “nouveau fardeau insupportable” pour “une population au bord de la famine”.- “Des progrès” malgré tout -Israël a pour objectif “d’entasser des centaines de milliers de déplacés” dans le sud de Gaza, “en préparation d’un déplacement forcé de la population vers l’Egypte ou d’autres pays”, a accusé la même source palestinienne.Les médiateurs “ont demandé aux deux parties de reporter les négociations sur le retrait (israélien) jusqu’à l’arrivée de l’émissaire américain Steve Witkoff” à Doha, a-t-elle poursuivi.”Le Hamas a exigé un retrait total des forces israéliennes de toutes les zones reprises par Israël après le 2 mars 2025″, a précisé à l’AFP la deuxième source palestinienne, accusant Israël “de retarder et d’entraver l’accord, afin de poursuivre sa guerre d’extermination”.Elle a tout de même fait état de “progrès” sur les questions liées à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza et l’échange d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Avant son retour d’une visite aux Etats-Unis, où il a rencontré le président Donald Trump, M. Netanyahu a affirmé jeudi qu’il était prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza après une éventuelle trêve de 60 jours.Mais il a conditionné un cessez-le-feu permanent à un désarmement du Hamas et à un abandon par ce mouvement de la gouvernance du territoire.- “250 cibles terroristes” -Dans la bande de Gaza, parmi les plus de 20 morts rapportés, un homme, sa femme et leur enfant ont péri dans leur tente après une frappe nocturne israélienne sur un camp de déplacés de Deir al-Balah, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a indiqué avoir “frappé environ 250 cibles terroristes” au cours des dernières 48 heures à travers le territoire palestinien.Ces cibles comprenaient “des combattants, des bâtiments piégés, des dépôts d’armes, des postes de lancement de missiles antichars, des postes de snipers, des tunnels et d’autres infrastructures terroristes”, a-t-elle détaillé.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.882 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Birmanie: des centaines de civils et soldats ont fui vers la Thaïlande

Plus de 500 personnes, civils et militaires, ont fui le conflit en Birmanie et sont passés samedi en Thaïlande après un assaut de combattants rebelles sur une base militaire, a affirmé l’armée thaïlandaise.La Birmanie est ravagée par une guerre civile depuis le coup d’Etat qui permis à la junte de s’emparer du pouvoir en 2021. Les militaires sont aux prises avec des adversaires issus de minorités ethniques et du mouvement pro-démocratie.Cent soldats birmans et 467 civils ont traversé samedi la frontière thaïlandaise, où l’armée les a désarmés et leur a fourni des soins et de l’aide humanitaire, ont rapporté les autorités.L’attaque, perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi par l’Armée nationale de libération karen (KNLA) a pris pour cible une base militaire dans l’Etat Kayin, a indiqué l’armée thaïlandaise dans un communiqué.”Les soldats birmans ont tenté de résister et ont demandé des renforts pour défendre leur position, mais ils n’ont finalement pas pu tenir”, indique le communiqué.Les forces thaïlandaises ont renforcé leurs patrouilles le long de la frontière avec la Birmanie afin d’empêcher ce que les autorités ont décrit comme une “violation potentielle de la souveraineté par des forces armées étrangères”.Saw Thamain Tun, un des dirigeants de l’aile politique de la KNLA, a confirmé que des combats s’étaient produits près de la frontière, ajoutant que les forces conjointes avaient “saisi certains postes de front” de l’armée.”Certaines (troupes de l’armée birmane) ont abandonné pour rejoindre nos forces conjointes, mais d’autres se sont enfuies en Thaïlande”, a-t-il déclaré à l’AFP.La KNLA se bat depuis plusieurs décennies pour obtenir une plus grande autonomie pour le peuple karen vivant le long de la frontière sud-est de la Birmanie.Les groupes armés de la minorité ethnique Karen défient l’armée depuis longtemps, et résistent aujourd’hui au contrôle de la junte sur les zones frontalières.La guerre civile en Birmanie a causé d’énormes déplacements de population. Aujourd’hui, 81.000 réfugiés ou demandeurs d’asile birmans vivent en Thaïlande, selon l’ONU.