Epaves et lieux sacrés, un héritage culturel menacé par l’extraction minière sous-marine

Navires engloutis, esclaves morts lors de la traite transatlantique ou connexion “spirituelle” des îliens du Pacifique: les océans abritent un patrimoine culturel qui doit être protégé de l’extraction minière sous-marine au même titre que les écosystèmes, plaident ONG et peuples autochtones.”Nos ancêtres ont parcouru l’océan pendant des millénaires, transmettant les informations de génération en génération”, raconte à l’AFP Hinano Murphy, de l’association polynésienne Tetiaroa Society.”Nous sommes les enfants du peuple de l’Océan” et “nous devons protéger cet héritage”, en faisant “adopter le principe selon lequel les fonds marins sont un lieu sacré, la matrice de la vie” insiste-t-elle.Lors de la session en cours de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) en Jamaïque, les représentants de peuples autochtones ont plaidé pour que leur héritage culturel et leur lien spirituel avec les océans soient reconnus dans le code minier, qui doit établir les règles d’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales.Scientifiques et défenseurs des océans insistent depuis longtemps sur les menaces que cette future exploitation industrielle fait peser sur les écosystèmes marins. Mais “le patrimoine culturel sous-marin est la mémoire vivante des générations qui nous ont précédé, sa protection doit être une priorité égale à la protection de la biodiversité marine”, a plaidé lors des débats Salim Lahsini, représentant du Maroc, s’exprimant au nom des pays africains.Le projet de texte actuel, encore très disputé, prévoit bien une protection du “patrimoine culturel subaquatique”.Les entreprises exploitantes devraient ainsi notifier l’AIFM en cas de découverte de restes humains, d’objets ou de sites archéologiques. Une découverte qui, selon l’issue des négociations, pourrait mener à une suspension des activités.Mais les modalités et les définitions ne font pas consensus.”Définir le patrimoine culturel seulement par les épaves me semble très triste”, dit à l’AFP April Nishimura, une représentante d’un clan des Gitxsan au Canada, qui souligne le lien de son peuple avec la mer par l’intermédiaire des saumons qui remontent les rivières.- “Immatériel” -Dans cet esprit, un groupe d’Etats mené par la Micronésie a proposé de spécifier que cet héritage inclut à la fois le patrimoine matériel (restes humains, artéfacts, épaves de bateaux et leur cargaison…) et le patrimoine “immatériel”, comme les connaissances liées à la navigation traditionnelle ou les pratiques spirituelles liées à l’eau.A ce stade, seules les technologies d’extraction des nodules polymétalliques présents dans le Pacifique semblent suffisamment développées pour envisager un passage à l’échelle industrielle.Mais l’Atlantique, avec la présence d’un autre type de gisements, pourrait aussi être concerné.Cet océan abrite dans ses entrailles bateaux coulés et avions abattus pendant les deux Guerres mondiales, ou encore les traces de siècles de traite des esclaves entre l’Afrique et l’Amérique.”De nombreux navires transportant des esclaves ont coulé pendant la traversée. Et de nombreux esclaves décédés pendant le voyage ont été jetés à la mer”, souligne auprès de l’AFP Lucas Lixinski, professeur à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.C’est “une histoire importante du patrimoine sous-marin et de nos liens actuels avec lui”. Si arrêter l’extraction en cas de découverte d’une épave semble sur le principe assez simple, protéger les volets “immatériels” de ce patrimoine est plus complexe.Le code minier pourrait “créer une liste d’évaluation” en amont, avance le professeur. En particulier en demandant aux communautés concernées et à des anthropologues si l’activité dans telle zone pourrait “perturber les connexions culturelles de façon trop invasive, destructrice”.Le groupe de travail mené par la Micronésie recommande lui la création d’un comité spécialisé — composé notamment de représentants de peuples autochtones — chargé d’assister le Conseil de l’AIFM dans sa décision sur un plan d’exploitation.Quant à la protection du patrimoine matériel, des solutions existent, assure à l’AFP Charlotte Jarvis, archéologue maritime et représentante de l’ONG The Ocean Foundation.”Nous sommes entrainés à repérer une épave dans des données sur les fonds marins (…) et à agir à partir de ces données”, par exemple pour mettre en place une “zone tampon”, explique-t-elle.Avant de détromper ceux qui pourraient croire qu’il n’y a pas de vestiges à explorer aussi loin sous la mer.”Pensez simplement à la plus célèbre épave dans le monde, le Titanic,” échoué à 3.800 mètres de fond.

Epaves et lieux sacrés, un héritage culturel menacé par l’extraction minière sous-marine

Navires engloutis, esclaves morts lors de la traite transatlantique ou connexion “spirituelle” des îliens du Pacifique: les océans abritent un patrimoine culturel qui doit être protégé de l’extraction minière sous-marine au même titre que les écosystèmes, plaident ONG et peuples autochtones.”Nos ancêtres ont parcouru l’océan pendant des millénaires, transmettant les informations de génération en génération”, raconte à l’AFP Hinano Murphy, de l’association polynésienne Tetiaroa Society.”Nous sommes les enfants du peuple de l’Océan” et “nous devons protéger cet héritage”, en faisant “adopter le principe selon lequel les fonds marins sont un lieu sacré, la matrice de la vie” insiste-t-elle.Lors de la session en cours de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) en Jamaïque, les représentants de peuples autochtones ont plaidé pour que leur héritage culturel et leur lien spirituel avec les océans soient reconnus dans le code minier, qui doit établir les règles d’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales.Scientifiques et défenseurs des océans insistent depuis longtemps sur les menaces que cette future exploitation industrielle fait peser sur les écosystèmes marins. Mais “le patrimoine culturel sous-marin est la mémoire vivante des générations qui nous ont précédé, sa protection doit être une priorité égale à la protection de la biodiversité marine”, a plaidé lors des débats Salim Lahsini, représentant du Maroc, s’exprimant au nom des pays africains.Le projet de texte actuel, encore très disputé, prévoit bien une protection du “patrimoine culturel subaquatique”.Les entreprises exploitantes devraient ainsi notifier l’AIFM en cas de découverte de restes humains, d’objets ou de sites archéologiques. Une découverte qui, selon l’issue des négociations, pourrait mener à une suspension des activités.Mais les modalités et les définitions ne font pas consensus.”Définir le patrimoine culturel seulement par les épaves me semble très triste”, dit à l’AFP April Nishimura, une représentante d’un clan des Gitxsan au Canada, qui souligne le lien de son peuple avec la mer par l’intermédiaire des saumons qui remontent les rivières.- “Immatériel” -Dans cet esprit, un groupe d’Etats mené par la Micronésie a proposé de spécifier que cet héritage inclut à la fois le patrimoine matériel (restes humains, artéfacts, épaves de bateaux et leur cargaison…) et le patrimoine “immatériel”, comme les connaissances liées à la navigation traditionnelle ou les pratiques spirituelles liées à l’eau.A ce stade, seules les technologies d’extraction des nodules polymétalliques présents dans le Pacifique semblent suffisamment développées pour envisager un passage à l’échelle industrielle.Mais l’Atlantique, avec la présence d’un autre type de gisements, pourrait aussi être concerné.Cet océan abrite dans ses entrailles bateaux coulés et avions abattus pendant les deux Guerres mondiales, ou encore les traces de siècles de traite des esclaves entre l’Afrique et l’Amérique.”De nombreux navires transportant des esclaves ont coulé pendant la traversée. Et de nombreux esclaves décédés pendant le voyage ont été jetés à la mer”, souligne auprès de l’AFP Lucas Lixinski, professeur à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.C’est “une histoire importante du patrimoine sous-marin et de nos liens actuels avec lui”. Si arrêter l’extraction en cas de découverte d’une épave semble sur le principe assez simple, protéger les volets “immatériels” de ce patrimoine est plus complexe.Le code minier pourrait “créer une liste d’évaluation” en amont, avance le professeur. En particulier en demandant aux communautés concernées et à des anthropologues si l’activité dans telle zone pourrait “perturber les connexions culturelles de façon trop invasive, destructrice”.Le groupe de travail mené par la Micronésie recommande lui la création d’un comité spécialisé — composé notamment de représentants de peuples autochtones — chargé d’assister le Conseil de l’AIFM dans sa décision sur un plan d’exploitation.Quant à la protection du patrimoine matériel, des solutions existent, assure à l’AFP Charlotte Jarvis, archéologue maritime et représentante de l’ONG The Ocean Foundation.”Nous sommes entrainés à repérer une épave dans des données sur les fonds marins (…) et à agir à partir de ces données”, par exemple pour mettre en place une “zone tampon”, explique-t-elle.Avant de détromper ceux qui pourraient croire qu’il n’y a pas de vestiges à explorer aussi loin sous la mer.”Pensez simplement à la plus célèbre épave dans le monde, le Titanic,” échoué à 3.800 mètres de fond.

Corée du Sud: 19 morts dans une série de feux de forêt d’une rare ampleur

Dix-neuf personnes ont péri dans une série de feux de forêt parmi les pires de l’histoire de la Corée du Sud, qui ont causé des dommages sans précédent et dépassé toutes les prévisions.Un hélicoptère déployé pour lutter contre ces feux qui ravagent le sud-est du pays “s’est écrasé mercredi dans une zone montagneuse du comté de Uiseong” tuant son pilote, a indiqué à l’AFP le service des pompiers de la province de Gyeongbuk (est).Dix-huit autres personnes ont péri dans ces incendies, a annoncé mercredi un responsable du ministère de la Sécurité à l’AFP, ajoutant que six personnes avaient été grièvement blessées et treize légèrement.Depuis le week-end, des milliers de pompiers luttent contre plus d’une dizaine de départs de feu qui ont déjà ravagé des milliers d’hectares du sud-est de la Corée du Sud.Le feu est arrivé si rapidement que les gens ont fui sans emporter la moindre affaire, ont raconté à l’AFP des habitants réfugiés dans le gymnase de l’école primaire de Sinsung.”Les vents étaient tellement forts”, a décrit Kwon So-han, un résident de 79 ans d’Andong, qui a fui dès qu’il a reçu l’ordre d’évacuation.”Le feu est venu de la montagne et s’est abattu sur ma maison”, a-t-il dit, affirmant qu’il n’avait pu rien emporter.- “Dommages sans précédent” -Ces feux ont “causé des dommages sans précédent”, a déclaré le président par intérim Han Duck-soo, soulignant qu’ils “se développent d’une manière qui dépasse les modèles de prévision existants”.M. Han a élevé mercredi le niveau d’alerte à son maximum et annoncé une “réponse nationale totale”.Cho Jae-oak, un pomiculteur, a expliqué à l’AFP que sa femme et lui avaient pulvérisé de l’eau autour de leur maison dans une tentative désespérée de la protéger.”Quand le feu brûlait dans la montagne, des boules de feu volaient jusqu’ici”, a-t-il relaté.Ces incendies, aggravés par un temps sec et venteux, ont conduit les autorités à déplacer près de 23.000 personnes, dont des milliers de détenus.Les autorités ont également émis mardi soir une alerte d’urgence destinée aux résidents du village historique de Hahoe. Ce site très touristique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est toujours dangereusement menacé par le feu mercredi.- Situation “critique” -Plus de 17.000 hectares de forêt ont brulé, a indiqué M. Han, évoquant une situation toujours “critique”. C’est plus que les 16.000 hectares partis en fumée lors des graves incendies de Los Angeles en janvier.Pour lutter contre les multiples feux, des centaines de soldats ont été mobilisés, et l’armée américaine fournit un soutien par hélicoptère depuis ses bases militaires du sud du pays, selon le président par intérim.Ces soldats s’ajoutent aux plus de 6.700 pompiers déjà déployés, dont les deux cinquièmes se trouvent dans la zone d’Uiseong, avaient affirmé mardi les autorités.A Uiseong, un des incendies aurait été causé par une personne qui entretenait un site funéraire familial et aurait accidentellement déclenché le brasier.Les feux de forêt peuvent être favorisés par l’augmentation des températures, la multiplication des canicules et la baisse des niveaux de précipitations, des facteurs associés au changement climatique.”La région a connu un temps inhabituellement sec avec des précipitations inférieures à la moyenne”, a relevé Han Duck-soo, soulignant que le sud du pays avait été touché par deux fois plus d’incendies cette année qu’en 2024.L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée en Corée du Sud, avec une température annuelle moyenne de 14,5 degrés Celsius –deux degrés de plus que la moyenne des 30 années précédentes– selon l’Administration météorologique coréenne.

Corée du Sud: 19 morts dans une série de feux de forêt d’une rare ampleur

Dix-neuf personnes ont péri dans une série de feux de forêt parmi les pires de l’histoire de la Corée du Sud, qui ont causé des dommages sans précédent et dépassé toutes les prévisions.Un hélicoptère déployé pour lutter contre ces feux qui ravagent le sud-est du pays “s’est écrasé mercredi dans une zone montagneuse du comté de Uiseong” tuant son pilote, a indiqué à l’AFP le service des pompiers de la province de Gyeongbuk (est).Dix-huit autres personnes ont péri dans ces incendies, a annoncé mercredi un responsable du ministère de la Sécurité à l’AFP, ajoutant que six personnes avaient été grièvement blessées et treize légèrement.Depuis le week-end, des milliers de pompiers luttent contre plus d’une dizaine de départs de feu qui ont déjà ravagé des milliers d’hectares du sud-est de la Corée du Sud.Le feu est arrivé si rapidement que les gens ont fui sans emporter la moindre affaire, ont raconté à l’AFP des habitants réfugiés dans le gymnase de l’école primaire de Sinsung.”Les vents étaient tellement forts”, a décrit Kwon So-han, un résident de 79 ans d’Andong, qui a fui dès qu’il a reçu l’ordre d’évacuation.”Le feu est venu de la montagne et s’est abattu sur ma maison”, a-t-il dit, affirmant qu’il n’avait pu rien emporter.- “Dommages sans précédent” -Ces feux ont “causé des dommages sans précédent”, a déclaré le président par intérim Han Duck-soo, soulignant qu’ils “se développent d’une manière qui dépasse les modèles de prévision existants”.M. Han a élevé mercredi le niveau d’alerte à son maximum et annoncé une “réponse nationale totale”.Cho Jae-oak, un pomiculteur, a expliqué à l’AFP que sa femme et lui avaient pulvérisé de l’eau autour de leur maison dans une tentative désespérée de la protéger.”Quand le feu brûlait dans la montagne, des boules de feu volaient jusqu’ici”, a-t-il relaté.Ces incendies, aggravés par un temps sec et venteux, ont conduit les autorités à déplacer près de 23.000 personnes, dont des milliers de détenus.Les autorités ont également émis mardi soir une alerte d’urgence destinée aux résidents du village historique de Hahoe. Ce site très touristique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est toujours dangereusement menacé par le feu mercredi.- Situation “critique” -Plus de 17.000 hectares de forêt ont brulé, a indiqué M. Han, évoquant une situation toujours “critique”. C’est plus que les 16.000 hectares partis en fumée lors des graves incendies de Los Angeles en janvier.Pour lutter contre les multiples feux, des centaines de soldats ont été mobilisés, et l’armée américaine fournit un soutien par hélicoptère depuis ses bases militaires du sud du pays, selon le président par intérim.Ces soldats s’ajoutent aux plus de 6.700 pompiers déjà déployés, dont les deux cinquièmes se trouvent dans la zone d’Uiseong, avaient affirmé mardi les autorités.A Uiseong, un des incendies aurait été causé par une personne qui entretenait un site funéraire familial et aurait accidentellement déclenché le brasier.Les feux de forêt peuvent être favorisés par l’augmentation des températures, la multiplication des canicules et la baisse des niveaux de précipitations, des facteurs associés au changement climatique.”La région a connu un temps inhabituellement sec avec des précipitations inférieures à la moyenne”, a relevé Han Duck-soo, soulignant que le sud du pays avait été touché par deux fois plus d’incendies cette année qu’en 2024.L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée en Corée du Sud, avec une température annuelle moyenne de 14,5 degrés Celsius –deux degrés de plus que la moyenne des 30 années précédentes– selon l’Administration météorologique coréenne.

Corée du Sud: 19 morts dans une série de feux de forêt d’une rare ampleur

Dix-neuf personnes ont péri dans une série de feux de forêt parmi les pires de l’histoire de la Corée du Sud, qui ont causé des dommages sans précédent et dépassé toutes les prévisions.Un hélicoptère déployé pour lutter contre ces feux qui ravagent le sud-est du pays “s’est écrasé mercredi dans une zone montagneuse du comté de Uiseong” tuant son pilote, a indiqué à l’AFP le service des pompiers de la province de Gyeongbuk (est).Dix-huit autres personnes ont péri dans ces incendies, a annoncé mercredi un responsable du ministère de la Sécurité à l’AFP, ajoutant que six personnes avaient été grièvement blessées et treize légèrement.Depuis le week-end, des milliers de pompiers luttent contre plus d’une dizaine de départs de feu qui ont déjà ravagé des milliers d’hectares du sud-est de la Corée du Sud.Le feu est arrivé si rapidement que les gens ont fui sans emporter la moindre affaire, ont raconté à l’AFP des habitants réfugiés dans le gymnase de l’école primaire de Sinsung.”Les vents étaient tellement forts”, a décrit Kwon So-han, un résident de 79 ans d’Andong, qui a fui dès qu’il a reçu l’ordre d’évacuation.”Le feu est venu de la montagne et s’est abattu sur ma maison”, a-t-il dit, affirmant qu’il n’avait pu rien emporter.- “Dommages sans précédent” -Ces feux ont “causé des dommages sans précédent”, a déclaré le président par intérim Han Duck-soo, soulignant qu’ils “se développent d’une manière qui dépasse les modèles de prévision existants”.M. Han a élevé mercredi le niveau d’alerte à son maximum et annoncé une “réponse nationale totale”.Cho Jae-oak, un pomiculteur, a expliqué à l’AFP que sa femme et lui avaient pulvérisé de l’eau autour de leur maison dans une tentative désespérée de la protéger.”Quand le feu brûlait dans la montagne, des boules de feu volaient jusqu’ici”, a-t-il relaté.Ces incendies, aggravés par un temps sec et venteux, ont conduit les autorités à déplacer près de 23.000 personnes, dont des milliers de détenus.Les autorités ont également émis mardi soir une alerte d’urgence destinée aux résidents du village historique de Hahoe. Ce site très touristique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est toujours dangereusement menacé par le feu mercredi.- Situation “critique” -Plus de 17.000 hectares de forêt ont brulé, a indiqué M. Han, évoquant une situation toujours “critique”. C’est plus que les 16.000 hectares partis en fumée lors des graves incendies de Los Angeles en janvier.Pour lutter contre les multiples feux, des centaines de soldats ont été mobilisés, et l’armée américaine fournit un soutien par hélicoptère depuis ses bases militaires du sud du pays, selon le président par intérim.Ces soldats s’ajoutent aux plus de 6.700 pompiers déjà déployés, dont les deux cinquièmes se trouvent dans la zone d’Uiseong, avaient affirmé mardi les autorités.A Uiseong, un des incendies aurait été causé par une personne qui entretenait un site funéraire familial et aurait accidentellement déclenché le brasier.Les feux de forêt peuvent être favorisés par l’augmentation des températures, la multiplication des canicules et la baisse des niveaux de précipitations, des facteurs associés au changement climatique.”La région a connu un temps inhabituellement sec avec des précipitations inférieures à la moyenne”, a relevé Han Duck-soo, soulignant que le sud du pays avait été touché par deux fois plus d’incendies cette année qu’en 2024.L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée en Corée du Sud, avec une température annuelle moyenne de 14,5 degrés Celsius –deux degrés de plus que la moyenne des 30 années précédentes– selon l’Administration météorologique coréenne.

Comoros’ prized Muslim headgear undercut by Chinese copiesWed, 26 Mar 2025 06:18:14 GMT

In the markets of the Comoros, the hand-embroidered kofia that is essential headwear for men and boys at Eid celebrations this month is facing fierce competition from much cheaper Chinese versions.The authentic kofia — which often feature delicately embroidered Arabic calligraphy in silk thread — can cost up to 400 euros ($432) each.A “made in …

Comoros’ prized Muslim headgear undercut by Chinese copiesWed, 26 Mar 2025 06:18:14 GMT Read More »

Huthis say US warplanes carried out 17 strikes in Yemen

Huthi media in Yemen reported Wednesday at least 17 strikes in Saada and Amran, blaming the United States for the attacks.The rebels’ Ansarollah website said US warplanes carried out “aggressive air raids… causing material damage to citizens’ property”, but gave no details of casualties.Washington on March 15 announced a military offensive against the Iranian-backed Huthis, promising to use overwhelming force until the group stopped firing on vessels in the key shipping routes of the Red Sea and Gulf of Aden.That day saw a wave of US air strikes that officials said killed senior Huthi leaders, and which the rebels’ health ministry said killed 53 people.Since then, Huthi-held parts of Yemen have witnessed near-daily attacks that the group has blamed on the United States, with the rebels announcing the targeting of US military ships and Israel.The Huthis began targeting shipping vessels after the start of the Gaza war, claiming solidarity with Palestinians, but paused their campaign when a ceasefire took effect in Gaza in January.Earlier this month, they threatened to renew attacks in the vital maritime trade route over Israel’s aid blockade on the Palestinian territory, triggering the first US strikes on Yemen since President Donald Trump took office in January.Last week, Trump threatened to annihilate the Huthis and warned Tehran against continuing to aid the group.

Rubio to look at new path on Haiti on Caribbean trip

US Secretary of State Marco Rubio heads Wednesday to the Caribbean looking for ways forward on violence-torn Haiti and to show support for oil-rich Guyana in its dispute with Venezuela.Donald Trump’s top diplomat will fly Wednesday to Jamaica for a summit of the Caribbean Community before stops Thursday both in Guyana and neighboring Suriname, the State Department said.At the Caribbean summit, Rubio will meet the leaders of Haiti as well as host Jamaica, Barbados and Trinidad and Tobago, according to the State Department.It will be Rubio’s second trip south of the US border since taking office as the Trump administration puts a laser-focus on preventing migration.Haiti, the poorest nation in the Americas, has been at a breaking point for years with the collapse of government authority, rampant violence and the crumbling of public health services.A Kenyan-led international security mission supported by former president Joe Biden has deployed to Haiti in hopes of bringing stability, but the troop force has come up short and violence has resumed.More than 60,000 people have been displaced in one month inside the capital Port-au-Prince in a resurgence of gang violence, the International Organization for Migration said last week.Rubio has made an exemption to sweeping cuts in US assistance to allow the continuation of US support to the Haiti mission. The Trump administration has yet to announce new ideas on Haiti, beyond revoking deportation protections for thousands of Haitians living in the United States.Mauricio Claver-Carone, the US special envoy on Latin America, said Rubio hoped to speak with Caribbean nations to hear their views on Haiti.”The circumstances are dire,” he told reporters.”We are developing a strategy in order to be able to continue to support the Haitian National Police, in order to deal with this,” he said.”It is a strategy in development.”Rubio, visiting the Dominican Republic last month, said the international mission in Haiti “needs to be broadened for it to be able to eliminate these gangs.” “If that can be achieved, we need to discuss the future of Haiti,” which can include incentives for domestic manufacturing, Rubio said.- Guyana, the new Gulf Arab ally -Rubio will be the third successive US secretary of state to visit Guyana with interest spiking after the discovery of major oil reserves. The South American country now has the largest crude oil reserves in the world on a per capita basis.The oil is concentrated in the Essequibo border region which is disputed with Venezuela, led by leftist US nemesis Nicolas Maduro. Guyana earlier this month denounced what it called a Venezuelan military vessel’s incursion in its waters. Venezuela denied any violation and requested a meeting between Maduro and Guyanese President Irfaan Ali, who dismissed the offer.Claver-Carone likened Guyana to oil-rich Gulf Arab nations where the United States stations troops, in recent decades due to tensions with Iran.”We want to work with Guyana in order to ensure the cooperation there and its guarantees on its security. We’ve seen the threats from Venezuela,” he said.Trump has severed a deal by Chevron to operate in Venezuela and threatened a new tariff effective April 2 for countries that buy Venezuelan oil.Ali, despite his cooperation with the United States, said that Caribbean nations have concerns they would raise with Rubio about another threatened Trump move — fines for use of Chinese-made container ships.”We have to have early conversations to ensure that we mitigate or minimize the impact on the region,” Ali said.