16 dead, thousands of businesses destroyed after Kenya protestsThu, 26 Jun 2025 17:32:11 GMT

Kenya’s under-fire government on Thursday condemned protests across the country during which at least 16 people were killed and thousands of businesses ruined as “terrorism disguised as dissent”.The marches on Wednesday were called to mark the one-year anniversary of anti-tax demonstrations that peaked when a huge crowd stormed parliament and dozens were killed by security …

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G20 president S.Africa warns global turmoil hurts poorer nationsThu, 26 Jun 2025 17:24:17 GMT

Global fragmentation is fuelling unprecedented turmoil and disproportionately harming poorer nations, South Africa’s foreign minister warned Thursday, urging a united G20 response for peace. Ronald Lamola made the remarks to dozens of diplomats from the G20 group of the world’s leading economies meeting to prepare for its summit in November under South Africa’s presidency. “State rivalries are …

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Pratiques d’enquête contestées: la cheffe de l’office anti-stupéfiants de Marseille et son adjoint mis en examen

Séisme à l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille: sa cheffe et son adjoint ont été mis en examen à Paris dans le cadre d’une enquête sur une livraison surveillée en 2023 de cocaïne suspectée d’avoir connu de graves dérives.Ces commissaires ont été mis en examen, respectivement mercredi et jeudi, par les juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), notamment pour “complicité de faux en écriture publique par une personne dépositaire de l’autorité publique” et “violation du secret d’une enquête portant sur la criminalité organisée”, a indiqué le parquet de Paris, confirmant à l’AFP une information de sources proches du dossier.Les deux hauts gradés sont aussi mis en examen pour “complicité d’atteinte à l’intimité par captation d’images et de paroles”, selon le ministère public.”Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer des fonctions et missions de police judiciaire, de se rendre dans tous les locaux de police des Bouches-du-Rhône, interdiction d’entrer en relation avec d’autres personnes apparaissant dans le dossier”, a ajouté la même source.”Après deux jours de garde à vue, ma cliente, cheffe de l’Ofast Marseille, n’est ni mise en examen pour corruption, ni (…) pour trafic de cocaïne, ni (…) pour importation de stupéfiants en bande organisée”, a relevé auprès de l’AFP son avocat, Louis Cailliez.- “Instrumentalisation” -“Elle conteste vigoureusement toute infraction pénale de sa part et défendra son honneur et sa probité en dépit des tentatives d’instrumentalisation de ce dossier”, a-t-il affirmé.En avril, deux policiers de l’Ofast de Marseille avaient déjà été mis en examen, puis placés en détention provisoire, eux pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment ou encore association de malfaiteurs. Puis en juin, un autre avait à son tour été mis en examen.Car l’enquête dirigée par la Junalco a révélé, selon le ministère public, de possibles “échanges entre des policiers et d’autres personnes, portant sur la cession d’au moins 360 kg de cocaïne, en dehors de tout contrôle hiérarchique, et sur la dissimulation des quantités réelles arrivées sur le territoire”.Pour Me Cailliez, la garde à vue cette semaine de la cheffe de l’Ofast a justement “permis de lever les doutes sur l’absence de connaissance (et donc de validation) hiérarchique du déroulement réel du dossier Trident”, nom de l’opération de livraison de cocaïne surveillée dans le viseur de la justice.”Tel est également le cas de certaines pratiques de ses effectifs, combattues et dénoncées par elle, et pour lesquelles elle a pourtant été mise en examen”, a-t-il insisté.”Avec ma consœur, Marie Cornanguer, nous nous réjouissions de la légitime mise hors de cause du commissaire X du cœur de ce dossier concernant des faits de trafic de stupéfiants”, a réagi de son côté auprès de l’AFP Me Vanessa Bousardo, avocate de l’adjoint.- “Lanceurs d’alerte” -“Sa mise en examen résiduelle alors même qu’il est l’auteur du signalement à l’origine de cette procédure sera contestée par toutes les voies de droit à notre disposition. Une telle mise en cause adresse d’ailleurs un très mauvais signal aux lanceurs d’alerte”, a-t-elle estimé.Selon elle, “ce fonctionnaire intègre, qui ne s’est jamais départi de sa probité, conteste catégoriquement les faits qui lui sont lui imputés”. “Une requête en nullité sera déposée prochainement à l’encontre de sa mise en examen et des irrégularités relevées”, a-t-elle ajouté.Les investigations initiales dans ce dossier, parties d’un renseignement anonyme en février 2023, portaient sur une arrivée de cocaïne au port de Marseille en container depuis la Colombie et à destination de la région parisienne.Sauf qu’il s’est “avéré que cette livraison a permis l’entrée sur le territoire de près de 400 kg de cocaïne”, selon le parquet. “Plusieurs acteurs du dossier s’étaient par ailleurs étonnés de la difficulté avec laquelle ces stupéfiants auraient été écoulés à Marseille, laissant entendre que la surveillance policière était éventée”.cco-gd-sm-clw/bfa/dsa

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Violences au Kenya: l’exécutif affirme avoir “déjoué un coup d’Etat”, l’ONU demande des enquêtes “transparentes”

Le gouvernement kényan a affirmé avoir “déjoué un coup d’Etat” et dénoncé “du terrorisme déguisé en contestation” lors des manifestations mercredi réprimées dans le sang, qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés, l’ONU demandant des enquêtes “transparentes” au Kenya.Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces – depuis les supermarchés jusqu’aux magasins de vêtements ou d’électronique – pillés, a constaté l’AFP.L’oeuvre de “voyous” payés, dans une action “préméditée”, une “campagne bien orchestrée de violence politique”, a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d’un discours télévisé. “Ce qui s’est passé hier n’était pas une manifestation. C’était du terrorisme déguisé en contestation”, a encore tonné le ministre, promettant une réponse ferme de l’Etat kényan.Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l’apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l’année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.- Balle “sous l’œil” -Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.Amnesty International a déclaré jeudi qu’au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d’une vingtaine d’ONG, dont Amnesty.Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.”On lui a tiré sous l’œil et la balle est sortie par l’arrière de sa tête”, a raconté Fatuma Opango à l’AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, 17 ans, pour lequel elle réclame “justice”.”Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus”, a tonné Hussein Khalid, le directeur exécutif de l’ONG de défense des droits humains Vocal Africa, qui dénonce un “usage excessif de la force”.L’ONU, dans un communiqué, s’est dit jeudi “profondément préoccupée” par les informations faisant état de morts et de blessés par balle au Kenya. “La force létale des forces de l’ordre, comme les armes à feu, ne devrait être utilisée qu’en cas de stricte nécessité”, a affirmé Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat onusien aux droits de l’homme, appelant à l’ouverture d’enquêtes “indépendantes et transparentes”.Jeudi, le ministre de l’Intérieur kényan a, lui, communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés… dont 300 sont selon lui étaient des policiers.La police, qui a fait preuve d’une “retenue remarquable”, a “réussi à déjouer un coup d’Etat”, a loué Kipchumba Murkomen.- “Régime voyou” -Jeudi, le quotidien d’opposition The Standard titrait toutefois en Une : “Régime voyou”. “Au lieu d’une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l’emprise froide de la répression”, dénonçait-il.”Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d’être noyées dans la peur du sang”, soulignait encore le journal.Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l’an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.Les vols ont débuté mercredi après-midi après l’annonce d’une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l’AFP.”Ils ont tout pris”, s’est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises.”Certains de nos locataires pleurent”, a déclaré David Gitonga, le propriétaire d’un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022. L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

Violences au Kenya: l’exécutif affirme avoir “déjoué un coup d’Etat”, l’ONU demande des enquêtes “transparentes”

Le gouvernement kényan a affirmé avoir “déjoué un coup d’Etat” et dénoncé “du terrorisme déguisé en contestation” lors des manifestations mercredi réprimées dans le sang, qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés, l’ONU demandant des enquêtes “transparentes” au Kenya.Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces – depuis les supermarchés jusqu’aux magasins de vêtements ou d’électronique – pillés, a constaté l’AFP.L’oeuvre de “voyous” payés, dans une action “préméditée”, une “campagne bien orchestrée de violence politique”, a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d’un discours télévisé. “Ce qui s’est passé hier n’était pas une manifestation. C’était du terrorisme déguisé en contestation”, a encore tonné le ministre, promettant une réponse ferme de l’Etat kényan.Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l’apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l’année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.- Balle “sous l’œil” -Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.Amnesty International a déclaré jeudi qu’au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d’une vingtaine d’ONG, dont Amnesty.Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.”On lui a tiré sous l’œil et la balle est sortie par l’arrière de sa tête”, a raconté Fatuma Opango à l’AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, 17 ans, pour lequel elle réclame “justice”.”Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus”, a tonné Hussein Khalid, le directeur exécutif de l’ONG de défense des droits humains Vocal Africa, qui dénonce un “usage excessif de la force”.L’ONU, dans un communiqué, s’est dit jeudi “profondément préoccupée” par les informations faisant état de morts et de blessés par balle au Kenya. “La force létale des forces de l’ordre, comme les armes à feu, ne devrait être utilisée qu’en cas de stricte nécessité”, a affirmé Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat onusien aux droits de l’homme, appelant à l’ouverture d’enquêtes “indépendantes et transparentes”.Jeudi, le ministre de l’Intérieur kényan a, lui, communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés… dont 300 sont selon lui étaient des policiers.La police, qui a fait preuve d’une “retenue remarquable”, a “réussi à déjouer un coup d’Etat”, a loué Kipchumba Murkomen.- “Régime voyou” -Jeudi, le quotidien d’opposition The Standard titrait toutefois en Une : “Régime voyou”. “Au lieu d’une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l’emprise froide de la répression”, dénonçait-il.”Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d’être noyées dans la peur du sang”, soulignait encore le journal.Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l’an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.Les vols ont débuté mercredi après-midi après l’annonce d’une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l’AFP.”Ils ont tout pris”, s’est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises.”Certains de nos locataires pleurent”, a déclaré David Gitonga, le propriétaire d’un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022. L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

La capsule Crew Dragon transportant le premier Indien vers l’ISS s’arrime à la station spatiale

La capsule Crew Dragon transportant quatre astronautes, dont le premier Indien, le premier Polonais et le premier Hongrois à séjourner dans l’ISS, s’est arrimée jeudi à la station spatiale internationale.Le lanceur Falcon 9 de SpaceX avait décollé mercredi matin. La capsule Dragon a établi le contact avec la station à 10H31 GMT, selon des images diffusées en direct par l’entreprise privée Axiom, organisatrice de la mission Axiom-4, marquant une étape clé dans les ambitions spatiales de l’Inde.”Grace est heureuse d’être sur Harmony”, a commenté l’astronaute américaine Peggy Whitson, commandante de cette mission et ancienne de la Nasa, travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés. Grace est le surnom de la capsule, Harmony celui du module de la station auquel ils se sont arrimés. “Nous sommes honorés d’être ici, merci”, a-t-elle ajouté.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla a piloté cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et Mme Whitson, qui la commande.A leur arrivée, les astronautes ont été accueillis chaleureusement par l’équipe de l’ISS, les prenant tour à tour dans les bras, selon une vidéo diffusée sur X. Ils ont eu le droit à une brève cérémonie de bienvenue. L’équipage va commencer sa mission qui prévoit une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.Les derniers vols spatiaux auxquels ont participé l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans, avec des vaisseaux soviétiques à l’époque.- “Voyage fantastique” -Le géant asiatique indien nourrit de grandes ambitions spatiales et veut effectuer son premier vol habité en 2027.M. Shukla est le premier Indien à atteindre l’espace depuis Rakesh Sharma, qui s’était rendu sur la station Saliout 7 en 1984 dans le cadre d’une mission indo-soviétique. L’agence spatiale indienne, ISRO, considère ce vol comme une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”). “Félicitations Axiom-4 ! Amarrage effectué. Shubhanshu se tient à l’entrée de la Station spatiale internationale… Attendant d’y entrer pour un séjour de 14 jours… Tandis que le monde regarde avec enthousiasme et attente”, a réagi sur X Jitendra Singh, le ministre indien des Sciences.”Quel voyage fantastique”, avait déclaré M. Shukla en hindi après le lancement. “Ce n’est pas seulement le début de mon voyage vers la Station spatiale internationale — c’est le début du programme spatial habité de l’Inde.”La mission Axiom-4, ou Ax-4, aurait dû décoller début juin, mais a été retardée en raison de problèmes techniques.Chaque pays a financé le voyage de son astronaute. La Pologne a dépensé 65 millions d’euros, selon l’agence spatiale polonaise. La Hongrie a annoncé un accord de 100 millions de dollars avec Axiom en 2022, selon le média spécialisé SpaceNews, tandis que l’Inde n’a pas officiellement commenté. Cette mission survient après la dispute spectaculaire survenue début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.