Le coût des événements climatiques a atteint cinq milliards d’euros en 2024

Le coût des événements climatiques en France a atteint cinq milliards d’euros pour les assureurs en 2024, moins que la moyenne 2020-2024 (5,6 milliards), mais beaucoup plus que la moyenne des années 1982-1989 (1,5 milliard), a indiqué mercredi France Assureurs.Ce chiffre de cinq milliards d’euros classe 2024 au 9e rang en termes de coûts pour la profession depuis 1982, date de la création du régime des catastrophes naturelles.Dans le détail, les tempêtes, la grêle et la neige ont coûté 2,2 milliards d’euros aux assureurs, les catastrophes naturelles ont pesé pour deux milliards et l’assurance récoltes 800 millions. Les tempêtes comme la grêle sont couvertes dans les contrats dommages des assureurs, tandis que les inondations et les sécheresses dépendent du régime “cat nat”. L’Etat prend alors la moitié des coûts à sa charge permettant de réduire la facture des assureurs.Au cours de l’année 2024, les dommages causés par les tempêtes Kirk et Leslie en octobre, et les épisodes cévenols et méditerranéens se sont élevés à 785 millions d’euros.Les inondations qui ont frappé le Nord et le Pas-de-Calais entre novembre 2023 et janvier 2024 ont eux coûté 430 millions d’euros au total.Les territoires d’Outre-mer ont été frappés pour leur part, en l’espace de 13 mois, par trois cyclones (Belal en avril 2024 puis Garance en mars 2025 à La Réunion, et le cyclone Chido en décembre à Mayotte) pour un coût cumulé de plus d’un milliard d’euros. Les dégâts causés par Chido à Mayotte représentent à eux seuls 500 millions d’euros. En assurance habitation, avec une année 2024 la plus pluvieuse et la moins ensoleillée depuis plus de 20 ans sur le territoire métropolitain, la fréquence de dégâts des eaux a connu une hausse de 12%, particulièrement dans les régions avec les plus forts excédents pluviométriques. Ces excédents de pluie génèrent un risque élevé de retrait-gonflement des argiles (RGA), qui fait se fissurer les bâtiments, en cas de forte sécheresse durant l’été 2025, avertit France Assureurs. En 20 ans, les indemnisations des dégâts des eaux ont plus que doublé (+134%) du fait de la hausse de la fréquence et du coût moyen des sinistres. Elles représentent le premier poste de sinistres en 2024 en assurance habitation.

Le coût des événements climatiques a atteint cinq milliards d’euros en 2024

Le coût des événements climatiques en France a atteint cinq milliards d’euros pour les assureurs en 2024, moins que la moyenne 2020-2024 (5,6 milliards), mais beaucoup plus que la moyenne des années 1982-1989 (1,5 milliard), a indiqué mercredi France Assureurs.Ce chiffre de cinq milliards d’euros classe 2024 au 9e rang en termes de coûts pour la profession depuis 1982, date de la création du régime des catastrophes naturelles.Dans le détail, les tempêtes, la grêle et la neige ont coûté 2,2 milliards d’euros aux assureurs, les catastrophes naturelles ont pesé pour deux milliards et l’assurance récoltes 800 millions. Les tempêtes comme la grêle sont couvertes dans les contrats dommages des assureurs, tandis que les inondations et les sécheresses dépendent du régime “cat nat”. L’Etat prend alors la moitié des coûts à sa charge permettant de réduire la facture des assureurs.Au cours de l’année 2024, les dommages causés par les tempêtes Kirk et Leslie en octobre, et les épisodes cévenols et méditerranéens se sont élevés à 785 millions d’euros.Les inondations qui ont frappé le Nord et le Pas-de-Calais entre novembre 2023 et janvier 2024 ont eux coûté 430 millions d’euros au total.Les territoires d’Outre-mer ont été frappés pour leur part, en l’espace de 13 mois, par trois cyclones (Belal en avril 2024 puis Garance en mars 2025 à La Réunion, et le cyclone Chido en décembre à Mayotte) pour un coût cumulé de plus d’un milliard d’euros. Les dégâts causés par Chido à Mayotte représentent à eux seuls 500 millions d’euros. En assurance habitation, avec une année 2024 la plus pluvieuse et la moins ensoleillée depuis plus de 20 ans sur le territoire métropolitain, la fréquence de dégâts des eaux a connu une hausse de 12%, particulièrement dans les régions avec les plus forts excédents pluviométriques. Ces excédents de pluie génèrent un risque élevé de retrait-gonflement des argiles (RGA), qui fait se fissurer les bâtiments, en cas de forte sécheresse durant l’été 2025, avertit France Assureurs. En 20 ans, les indemnisations des dégâts des eaux ont plus que doublé (+134%) du fait de la hausse de la fréquence et du coût moyen des sinistres. Elles représentent le premier poste de sinistres en 2024 en assurance habitation.

Une journaliste russe tuée par une mine dans la région de Belgorod

Une journaliste de la télévision d’Etat russe est morte dans l’explosion d’une “mine ennemie” dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a annoncé son employeur mercredi sur son site internet.”Anna Prokofieva, reporter de guerre de Pervy Kanal, a été tuée dans l’exercice de ses fonctions. Cela s’est passé dans la région de Belgorod, à la frontière avec l’Ukraine, où l’équipe de tournage (…) a sauté sur une mine ennemie”, a expliqué la chaîne de télévision publique, ajoutant qu’un caméraman avait pour sa part été blessé.Ce dernier, Dmitri Volkov, est dans un état “grave”, a souligné Alexandre Khinchtein, le gouverneur de la région russe voisine de Koursk, où il est hospitalisé.Plus tôt en mars, la Russie avait affirmé avoir repoussé des tentatives d’incursion de l’armée ukrainienne dans la région de Belgorod, par ailleurs souvent la cible de frappes aériennes.Anna Prokofieva, âgée de 35 ans, effectuait des reportages “dans la zone de l’opération spéciale”, un euphémisme imposé en Russie pour évoquer l’assaut d’ampleur contre l’Ukraine lancé le 24 février 2022.La diplomatie russe a ensuite affirmé dans un communiqué que la reporter avait été victime d’une “mine posée par des combattants” ukrainiens.Elle a appelé la communauté internationale et les organisations telles que les Nations unies à réagir à ce décès.Lundi, un reporter, un caméraman et un chauffeur ont été tués dans l’est de l’Ukraine, selon leurs employeurs, le journal russe Izvestia et la chaîne de télévision publique Zvezda, qui dépend du ministère russe de la Défense.Plusieurs journalistes ont péri pendant qu’ils couvraient les combats du côté ukrainien du front.Au moins quinze journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions depuis le début de l’offensive russe, selon des ONG spécialisées.Le coordinateur vidéo de l’AFP en Ukraine, Arman Soldin, a été tué le 9 mai 2023 à l’âge de 32 ans, dans une attaque russe de roquettes au cours d’un reportage à Tchassiv Iar, près du front dans la région de Donetsk.La Russie a accusé à plusieurs reprises l’Ukraine d’avoir visé des journalistes russes, dont certains ont été tués. Mais elle ne reconnaît jamais sa responsabilité dans la mort de reporters imputée aux frappes de son armée.

TPMP s’arrête, l’avenir de Hanouna commence

Après 15 ans d’existence, de nombreuses polémiques et trois semaines de diffusion en ligne, l’émission TPMP s’arrête pour de bon mercredi soir et son animateur Cyril Hanouna entame un nouveau chapitre qui doit le conduire chez le groupe M6 en septembre.”On va maintenant se concentrer sur notre projet”, a-t-il assuré vendredi en annonçant l’arrêt surprise de “Touche pas à mon poste”.Après l’arrêt de la chaîne C8, l’émission était diffusée depuis le 3 mars sur la webtélé Zoubida TV, via Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Ce dispositif original, couronné par de fortes audiences, avait été annoncé le 27 février, lors de la dernière de TPMP sur la chaîne du groupe Canal+. Mais il était censé durer jusqu’à fin avril.C’est aussi au terme de cette émission que l’animateur avait dévoilé sa destination future: le groupe M6, sur la chaîne télé W9 et Fun Radio.Lancée sur France 4 en 2010, transférée en 2012 sur D8 (renommée C8), TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France et revendiquait quelque deux millions de téléspectateurs.Un succès public émaillé de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par ses “manquements réitérés”. La chaîne a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna.- Pas de politique ? -Au fil des années, TPMP a pris une tournure de plus en plus politique. Son animateur est soutenu à droite et à l’extrême droite, et boycotté à gauche.Une inimitié l’oppose à La France insoumise. Vendredi, le mouvement de gauche radicale a été condamné pour atteinte à son “droit à l’image”, à cause d’une caricature qui a soulevé des accusations d’antisémitisme.Porté par sa popularité, Cyril Hanouna n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle.C’est cette image politique que veut gommer M6: le groupe a martelé qu’il recrutait l’animateur pour des émissions de pur divertissement.Un contrat a été signé pour un talk show sur W9 en avant-soirée (comme TPMP) et une émission sur Fun Radio l’après-midi, qui ne devront pas avoir de caractère politique, selon le groupe.Des émissions politiques, “bien sûr on va en faire. On va en faire pour 2027”, a pourtant assuré Cyril Hanouna mercredi dans son autre émission sur Europe 1, en répondant à un auditeur.Jusqu’à la fin de la saison, il officie de 16h à 18h sur cette radio dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, comme le groupe Canal+.Au-delà du positionnement de ses futures émissions, Baba (le surnom de l’animateur) a été recadré avant même son arrivée par son futur employeur pour avoir égratigné dans TPMP un pilier de Fun Radio, Bruno Guillon. Le 11 mars, le groupe avait apporté “tout son soutien” à ce dernier et “regretté vivement” des propos à son encontre.Fin janvier, l’animatrice star de M6 Karine Le Marchand s’était, elle, opposée à la venue de Cyril Hanouna dans le groupe, car il l’avait critiquée par le passé. Après des excuses de l’intéressé, elle est revenue sur sa position, tout en assurant rester “vigilante”.- Doutes -Ajouté à des craintes en interne, tout cela a fait naître des doutes sur l’arrivée de l’animateur chez M6. “Je pense que c’est impossible après tout ça”, juge un salarié.Officiellement, rien n’est toutefois remis en cause. L’intéressé a lui-même démenti lundi l’existence d’une “clause” permettant aux parties de tout annuler, évoquée par le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France.Reste à savoir l’impact qu’aurait sa nouvelle émission sur le paysage télé.En faisant revenir Cyril Hanouna au divertissement, le pari du groupe M6 est de rajeunir le public qu’il avait dans TPMP, ce qui est plus rémunérateur du point de vue publicitaire.Comme “Touche pas à mon poste”, cette nouvelle émission ferait face aux talk shows “Quotidien” sur TMC (groupe TF1) et “C à vous” sur France 5.”Il n’y avait pas de concurrence frontale entre TPMP et Quotidien” car “les propositions étaient très différentes”, a noté le PDG du groupe TF1, Rodolphe Belmer, lors d’une rencontre avec la presse organisée par l’Ajef (Association des journalistes économiques et financiers) mardi.”Le public de C8 était très différent du public de TMC dans sa sociologie” et “les audiences de Quotidien n’ont pas bougé” après l’arrêt de C8, a-t-il développé.Pourrait-il en être autrement avec la nouvelle émission sur W9 ? “Ça dépend un peu de la proposition éditoriale”, a jugé M. Belmer. 

S.Sudan opposition army condemns new attacks near capitalWed, 26 Mar 2025 17:27:59 GMT

The military wing of South Sudan’s opposition said Wednesday that two training bases outside the capital Juba were attacked by forces allied to the president, stoking fears of renewed conflict.The attacks are the latest in a series of clashes in the world’s youngest nation, where fighting between forces allied to President Salva Kiir and First …

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Livreurs de repas à domicile: les algorithmes des plateformes font dérailler leur santé

Le management par algorithmes des plateformes comme Uber Eats ou Deliveroo, qui incite à enchaîner les courses, fait peser des risques sur la santé des livreurs de repas à domicile, alerte mercredi une agence sanitaire.De l’attribution des courses aux modalités de rémunération, en passant par les sanctions, tout est géré par des processus automatisés, avec des risques physiques et mentaux pour la santé des livreurs, rapporte l’Anses.”On bombarde, on prend des risques, c’est l’application qui veut ça, mais c’est super dangereux”, témoigne auprès de l’AFP Vany, livreur depuis 2016 pour différentes plateformes, dont Deliveroo et Uber Eats.Plusieurs fois, Vany a fait des “petites chutes”, le forçant à aller “travailler en boitant, mais chaque année des livreurs meurent en prenant des risques. J’y pense souvent”, indique celui qui partage sur les réseaux sociaux son quotidien de livreur.Pour Henri Bastos, directeur scientifique santé et travail à l’Anses, “avec cette utilisation de technologies numériques pour attribuer des tâches de travail, les évaluer, surveiller les performances des travailleurs, les sanctionner, les livreurs n’ont pas de marge de manÅ“uvre, de négociation possible, ni de soutien d’une personne physique qui pourrait répondre aux difficultés rencontrées sur le terrain”, décrit-il à l’AFP.En découlent des accidents de la route, des chutes, des troubles musculo-squelettiques et des atteintes à la santé mentale: “stress, fatigue, épuisement liées à la pression constante des notifications, à l’isolement et à l’absence de relations professionnelles stables”.Les livreurs des plateformes souffrent aussi de troubles du sommeil, de maladies métaboliques, respiratoires ou cardiovasculaires liées à l’activité exercée en horaires atypiques, dans un environnement de travail difficile: pollution urbaine, bruit…- “Protection insuffisante” -Il y a aussi des “conséquences socio-familiales: pour s’assurer un niveau de vie décent, les livreurs vont accepter un grand nombre de courses et donc avoir des amplitudes d’horaires importantes, travailler parfois 7 jours sur 7″, relève M Bastos.”Avoir une vie sociale, c’est très dur”, confirme Vany, qui livre dans le quartier d’affaires de la Défense en général de 7H45 à 14H30 puis de 18H30 à 22H00, tous les jours de semaine et le samedi soir.En majorité indépendants, ces travailleurs ne bénéficient “ni d’une politique de prévention des risques adéquate, ni d’une protection sociale suffisante”, souligne l’Anses. Il n’y a pas d’obligation de déclarer leurs accidents du travail.”Les désavantages du statut d’indépendant devraient être normalement compensés par les revenus, mais ce n’est plus le cas”, rapporte Vany.En outre, le contexte réglementaire de cette activité est en construction. A l’échelle française, où un accord entre plateformes et syndicats fixant un revenu minimal horaire a été récemment signé, et européenne, les États membres ayant deux ans pour intégrer dans leur législation la directive de novembre 2024 renforçant les droits de ces travailleurs.Ce texte prévoit de requalifier comme salariés quelque cinq des 30 millions de livreurs travaillant sous statut d’indépendant en Europe. Les modalités de requalification dépendent des États, ce qui permet à l’Anses de formuler des préconisations.L’agence recommande ainsi aux pouvoirs publics de rendre obligatoire, pour ces travailleurs, l’application des dispositions en matière de santé et sécurité prévues pour les salariés dans le Code du travail et d’imposer “une limitation et un contrôle de leur temps de travail”.L’Anses “appelle à responsabiliser les plateformes, pour qu’elles assurent une protection de la santé et de la sécurité de ces travailleurs”, résume M. Bastos.Enfin, l’agence sanitaire veut rendre obligatoire la collecte de données pour continuer à documenter les effets de cette organisation du travail. Saluant “la qualité” du rapport, la CGT appelle, dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement à adopter “de toute urgence une législation ambitieuse en matière de protection sociale” des livreurs.Pour l’Union-Indépendants, “cette expertise confirme ce que nous dénonçons depuis longtemps : les conditions de travail actuelles dégradent la santé des livreurs, physiquement comme mentalement”.Le syndicat interpelle les pouvoirs publics, leur demandant d'”imposer des règles de transparence strictes” aux plateformes, de “garantir une protection réelle en matière de santé et sécurité” aux livreurs et “d’intégrer les conclusions de l’Anses dans la transposition de la directive européenne”.ref-ola-mep-max/grd/LyS

Livreurs de repas à domicile: les algorithmes des plateformes font dérailler leur santé

Le management par algorithmes des plateformes comme Uber Eats ou Deliveroo, qui incite à enchaîner les courses, fait peser des risques sur la santé des livreurs de repas à domicile, alerte mercredi une agence sanitaire.De l’attribution des courses aux modalités de rémunération, en passant par les sanctions, tout est géré par des processus automatisés, avec des risques physiques et mentaux pour la santé des livreurs, rapporte l’Anses.”On bombarde, on prend des risques, c’est l’application qui veut ça, mais c’est super dangereux”, témoigne auprès de l’AFP Vany, livreur depuis 2016 pour différentes plateformes, dont Deliveroo et Uber Eats.Plusieurs fois, Vany a fait des “petites chutes”, le forçant à aller “travailler en boitant, mais chaque année des livreurs meurent en prenant des risques. J’y pense souvent”, indique celui qui partage sur les réseaux sociaux son quotidien de livreur.Pour Henri Bastos, directeur scientifique santé et travail à l’Anses, “avec cette utilisation de technologies numériques pour attribuer des tâches de travail, les évaluer, surveiller les performances des travailleurs, les sanctionner, les livreurs n’ont pas de marge de manÅ“uvre, de négociation possible, ni de soutien d’une personne physique qui pourrait répondre aux difficultés rencontrées sur le terrain”, décrit-il à l’AFP.En découlent des accidents de la route, des chutes, des troubles musculo-squelettiques et des atteintes à la santé mentale: “stress, fatigue, épuisement liées à la pression constante des notifications, à l’isolement et à l’absence de relations professionnelles stables”.Les livreurs des plateformes souffrent aussi de troubles du sommeil, de maladies métaboliques, respiratoires ou cardiovasculaires liées à l’activité exercée en horaires atypiques, dans un environnement de travail difficile: pollution urbaine, bruit…- “Protection insuffisante” -Il y a aussi des “conséquences socio-familiales: pour s’assurer un niveau de vie décent, les livreurs vont accepter un grand nombre de courses et donc avoir des amplitudes d’horaires importantes, travailler parfois 7 jours sur 7″, relève M Bastos.”Avoir une vie sociale, c’est très dur”, confirme Vany, qui livre dans le quartier d’affaires de la Défense en général de 7H45 à 14H30 puis de 18H30 à 22H00, tous les jours de semaine et le samedi soir.En majorité indépendants, ces travailleurs ne bénéficient “ni d’une politique de prévention des risques adéquate, ni d’une protection sociale suffisante”, souligne l’Anses. Il n’y a pas d’obligation de déclarer leurs accidents du travail.”Les désavantages du statut d’indépendant devraient être normalement compensés par les revenus, mais ce n’est plus le cas”, rapporte Vany.En outre, le contexte réglementaire de cette activité est en construction. A l’échelle française, où un accord entre plateformes et syndicats fixant un revenu minimal horaire a été récemment signé, et européenne, les États membres ayant deux ans pour intégrer dans leur législation la directive de novembre 2024 renforçant les droits de ces travailleurs.Ce texte prévoit de requalifier comme salariés quelque cinq des 30 millions de livreurs travaillant sous statut d’indépendant en Europe. Les modalités de requalification dépendent des États, ce qui permet à l’Anses de formuler des préconisations.L’agence recommande ainsi aux pouvoirs publics de rendre obligatoire, pour ces travailleurs, l’application des dispositions en matière de santé et sécurité prévues pour les salariés dans le Code du travail et d’imposer “une limitation et un contrôle de leur temps de travail”.L’Anses “appelle à responsabiliser les plateformes, pour qu’elles assurent une protection de la santé et de la sécurité de ces travailleurs”, résume M. Bastos.Enfin, l’agence sanitaire veut rendre obligatoire la collecte de données pour continuer à documenter les effets de cette organisation du travail. Saluant “la qualité” du rapport, la CGT appelle, dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement à adopter “de toute urgence une législation ambitieuse en matière de protection sociale” des livreurs.Pour l’Union-Indépendants, “cette expertise confirme ce que nous dénonçons depuis longtemps : les conditions de travail actuelles dégradent la santé des livreurs, physiquement comme mentalement”.Le syndicat interpelle les pouvoirs publics, leur demandant d'”imposer des règles de transparence strictes” aux plateformes, de “garantir une protection réelle en matière de santé et sécurité” aux livreurs et “d’intégrer les conclusions de l’Anses dans la transposition de la directive européenne”.ref-ola-mep-max/grd/LyS

L’interdiction des ventes d’iPhone en Indonésie sera levée en avril, annonce Apple

Le géant de l’informatique Apple a annoncé mercredi que l’iPhone 16 serait disponible en Indonésie à partir du mois prochain, indiquant que l’interdiction de vente dans la plus grande économie d’Asie du Sud-Est avait été levée. En octobre, le gouvernement indonésien avait interdit la commercialisation et la vente de ce modèle, le plus récent des iPhone, parce qu’Apple n’avait pas respecté la réglementation exigeant que 40% des téléphones soient fabriqués à partir de pièces locales. Le mois dernier, Apple a toutefois conclu un accord avec le gouvernement indonésien pour investir dans ce pays de 280 millions d’habitants, après des mois d’impasse. “Aujourd’hui, Apple annonce que tous les iPhone de la série 16 (…) seront disponibles à partir du 11 avril”, a déclaré la société dans un communiqué. Le ministère indonésien de l’Industrie n’a pas répondu à la demande de commentaire de l’AFP. Le ministère avait déclaré ce mois-ci qu’il avait approuvé des certificats locaux pour une douzaine de produits Apple. La semaine dernière, le ministère de la Communication et des affaires numériques avait annoncé qu’Apple avait également obtenu un certificat nécessaire pour tous les appareils de télécommunication avec transmission. En novembre, Jakarta a rejeté une proposition d’investissement de 100 millions de dollars de la part d’Apple, estimant qu’elle ne présentait pas l'”équité” requise par le gouvernement. Apple a ensuite accepté d’investir 150 millions de dollars dans la construction de deux usines, l’une à Bandung, dans la province de Java Ouest, pour la production d’accessoires, et l’autre à Batam pour les AirTags. Le mois dernier, le ministre de l’Industrie, Agus Gumiwang Kartasasmita, a déclaré qu’Apple s’était également engagé à construire un centre de recherche et de développement sur les semi-conducteurs en Indonésie, le qualifiant de “premier du genre en Asie”.Malgré l’interdiction des ventes d’iPhone en Indonésie, le gouvernement avait autorisé l’importation des appareils s’ils ne faisaient pas l’objet d’un commerce. L’Indonésie a également interdit la vente des téléphones Google Pixel parce qu’ils ne respectaient pas l’exigence de 40% de pièces locales.

L’interdiction des ventes d’iPhone en Indonésie sera levée en avril, annonce Apple

Le géant de l’informatique Apple a annoncé mercredi que l’iPhone 16 serait disponible en Indonésie à partir du mois prochain, indiquant que l’interdiction de vente dans la plus grande économie d’Asie du Sud-Est avait été levée. En octobre, le gouvernement indonésien avait interdit la commercialisation et la vente de ce modèle, le plus récent des iPhone, parce qu’Apple n’avait pas respecté la réglementation exigeant que 40% des téléphones soient fabriqués à partir de pièces locales. Le mois dernier, Apple a toutefois conclu un accord avec le gouvernement indonésien pour investir dans ce pays de 280 millions d’habitants, après des mois d’impasse. “Aujourd’hui, Apple annonce que tous les iPhone de la série 16 (…) seront disponibles à partir du 11 avril”, a déclaré la société dans un communiqué. Le ministère indonésien de l’Industrie n’a pas répondu à la demande de commentaire de l’AFP. Le ministère avait déclaré ce mois-ci qu’il avait approuvé des certificats locaux pour une douzaine de produits Apple. La semaine dernière, le ministère de la Communication et des affaires numériques avait annoncé qu’Apple avait également obtenu un certificat nécessaire pour tous les appareils de télécommunication avec transmission. En novembre, Jakarta a rejeté une proposition d’investissement de 100 millions de dollars de la part d’Apple, estimant qu’elle ne présentait pas l'”équité” requise par le gouvernement. Apple a ensuite accepté d’investir 150 millions de dollars dans la construction de deux usines, l’une à Bandung, dans la province de Java Ouest, pour la production d’accessoires, et l’autre à Batam pour les AirTags. Le mois dernier, le ministre de l’Industrie, Agus Gumiwang Kartasasmita, a déclaré qu’Apple s’était également engagé à construire un centre de recherche et de développement sur les semi-conducteurs en Indonésie, le qualifiant de “premier du genre en Asie”.Malgré l’interdiction des ventes d’iPhone en Indonésie, le gouvernement avait autorisé l’importation des appareils s’ils ne faisaient pas l’objet d’un commerce. L’Indonésie a également interdit la vente des téléphones Google Pixel parce qu’ils ne respectaient pas l’exigence de 40% de pièces locales.