Conduite sans assurance: une hausse “inquiétante” du nombre de victimes à indemniser, dit le Fonds de garantie

Le Fonds de garantie des victimes (FGV), qui indemnise les victimes d’accidents de la circulation provoqués par un conducteur non assuré ou inconnu, déplore vendredi une hausse “inquiétante” du nombre de personnes concernées et alerte sur la non-assurance des voitures, mais aussi des trottinettes.L’an dernier, cet organisme a déboursé près de 123 millions d’euros pour indemniser 7.996 victimes, un chiffre en hausse de 3,3% par rapport à 2023. Parmi ces victimes, 168 personnes sont décédées et leurs proches ont été soutenus financièrement.”On est face à un phénomène qui reste marginal en France, heureusement, mais qui persiste et est même en légère hausse”, ce “qui est inquiétant”, a observé vendredi sur RMC le directeur général du FGV, Julien Rencki. Cette progression a notamment été alimentée par une augmentation du nombre de victimes de conducteurs ayant commis un délit de fuite (+8,8%).Autre moteur de cette hausse: la multiplication des accidents impliquant des “engins de déplacement personnel motorisés” non assurés, principalement des trottinettes électriques (98% des cas), mais aussi parfois des gyropodes, hoverboards ou monoroues, également soumis à l’obligation d’assurance. En 2024, le Fonds a pris en charge 446 personnes blessées dans des accidents causés par ces engins (+22% par rapport à 2023) et indemnisé les proches de cinq personnes décédées.Concrètement, l’obligation porte sur l’assurance de responsabilité civile, destinée à couvrir les “dommages que je peux causer aux autres”, pas à protéger son propre véhicule, a rappelé M. Rencki sur RMC. Le FGV souligne dans son rapport que certaines personnes sont conduites “à faire l’impasse sur l’assurance” pour des raisons économiques, en particulier quand l’inflation est élevée comme en 2022-2023. De fait, ouvriers, étudiants et chômeurs sont surreprésentés parmi les conducteurs non-assurés, dont la moitié sont des jeunes.En plus du contexte économique, les jeunes conducteurs doivent aussi faire face à des primes d’assurance plus élevées, a fait valoir M. Rencki, soulignant que le non-respect de l’obligation d’assurance restait toutefois “le pire des paris”.”Si vous êtes contrôlé en n’étant pas assuré, vous allez encourir une amende très lourde de 750 euros”, voire 3. 750 euros en cas de récidive, a-t-il rappelé. Le montant de l’amende est donc du même ordre que le coût moyen d’une assurance automobile à l’année, évalué à 722 euros dans une étude publiée par le comparateur Assurland la semaine dernière. En pratique, après avoir indemnisé les victimes, le Fonds, dont les ressources proviennent d’une contribution prélevée sur chaque contrat d’assurance automobile, se retourne contre les conducteurs non assurés pour obtenir le remboursement des sommes versées aux victimes. En cas d’accident, le conducteur responsable va alors s’endetter auprès du FGV pour des montants pouvant atteindre “des dizaines, des centaines de milliers d’euros, voire plus”, a prévenu M. Rencki.

Conduite sans assurance: une hausse “inquiétante” du nombre de victimes à indemniser, dit le Fonds de garantie

Le Fonds de garantie des victimes (FGV), qui indemnise les victimes d’accidents de la circulation provoqués par un conducteur non assuré ou inconnu, déplore vendredi une hausse “inquiétante” du nombre de personnes concernées et alerte sur la non-assurance des voitures, mais aussi des trottinettes.L’an dernier, cet organisme a déboursé près de 123 millions d’euros pour indemniser 7.996 victimes, un chiffre en hausse de 3,3% par rapport à 2023. Parmi ces victimes, 168 personnes sont décédées et leurs proches ont été soutenus financièrement.”On est face à un phénomène qui reste marginal en France, heureusement, mais qui persiste et est même en légère hausse”, ce “qui est inquiétant”, a observé vendredi sur RMC le directeur général du FGV, Julien Rencki. Cette progression a notamment été alimentée par une augmentation du nombre de victimes de conducteurs ayant commis un délit de fuite (+8,8%).Autre moteur de cette hausse: la multiplication des accidents impliquant des “engins de déplacement personnel motorisés” non assurés, principalement des trottinettes électriques (98% des cas), mais aussi parfois des gyropodes, hoverboards ou monoroues, également soumis à l’obligation d’assurance. En 2024, le Fonds a pris en charge 446 personnes blessées dans des accidents causés par ces engins (+22% par rapport à 2023) et indemnisé les proches de cinq personnes décédées.Concrètement, l’obligation porte sur l’assurance de responsabilité civile, destinée à couvrir les “dommages que je peux causer aux autres”, pas à protéger son propre véhicule, a rappelé M. Rencki sur RMC. Le FGV souligne dans son rapport que certaines personnes sont conduites “à faire l’impasse sur l’assurance” pour des raisons économiques, en particulier quand l’inflation est élevée comme en 2022-2023. De fait, ouvriers, étudiants et chômeurs sont surreprésentés parmi les conducteurs non-assurés, dont la moitié sont des jeunes.En plus du contexte économique, les jeunes conducteurs doivent aussi faire face à des primes d’assurance plus élevées, a fait valoir M. Rencki, soulignant que le non-respect de l’obligation d’assurance restait toutefois “le pire des paris”.”Si vous êtes contrôlé en n’étant pas assuré, vous allez encourir une amende très lourde de 750 euros”, voire 3. 750 euros en cas de récidive, a-t-il rappelé. Le montant de l’amende est donc du même ordre que le coût moyen d’une assurance automobile à l’année, évalué à 722 euros dans une étude publiée par le comparateur Assurland la semaine dernière. En pratique, après avoir indemnisé les victimes, le Fonds, dont les ressources proviennent d’une contribution prélevée sur chaque contrat d’assurance automobile, se retourne contre les conducteurs non assurés pour obtenir le remboursement des sommes versées aux victimes. En cas d’accident, le conducteur responsable va alors s’endetter auprès du FGV pour des montants pouvant atteindre “des dizaines, des centaines de milliers d’euros, voire plus”, a prévenu M. Rencki.

US Fed’s preferred inflation gauge picks up as tariff effects loom

The US Federal Reserve’s preferred measure of inflation edged up in May while spending weakened, government data showed Friday, with policymakers monitoring the effects of President Donald Trump’s tariffs in the coming months.The personal consumption expenditures (PCE) price index climbed 2.3 percent last month from a year ago, the Commerce Department said in a report.This was in line with analyst expectations and a slight acceleration from April’s 2.2 percent increase.But excluding the volatile food and energy sectors, the PCE price index was up 2.7 percent, rising from April’s 2.6 percent uptick, the report showed.But consumer spending declined, after Trump’s fresh tariffs in April dragged on consumer sentiment. PCE dropped by 0.1 percent from the preceding month, reversing an earlier rise.While Trump has imposed sweeping tariffs on most US trading partners since returning to the White House in January — alongside higher rates on imports of steel, aluminum and autos — these have had a muted effect so far on inflation.This is partly because he held off or postponed some of his harshest salvos, while businesses are still running through inventory they stockpiled in anticipation of the levies.But central bank officials have said they expect to learn more about the impact of tariffs over the summer, meaning they will be scrutinizing data in the coming months.- ‘Clear weakening’ -“The experience of the limited range of tariffs introduced in 2018 suggests that pass-through to consumer prices is intense three-to-six months after their implementation,” warned economists Samuel Tombs and Oliver Allen of Pantheon Macroeconomics in a note.They also flagged weakness in consumer spending, in part due to a pullback in autos after buyers rushed to get ahead of tariffs.But spending on services was tepid even after excluding volatile components, they said.”There has also been a clear weakening in discretionary services spending, notably in travel and hospitality,” said Michael Pearce, deputy chief US economist at Oxford Economics, in a note.This reflects “the chilling effect of the plunge in consumer sentiment,” he added.Between April and May, the PCE price index was up 0.1 percent, the Commerce Department report showed.As a July deadline approaches for higher tariff rates to kick in on dozens of economies, all eyes are also on whether countries can reach lasting trade deals with Washington to ease the effects of tariffs.For now, despite the slowing in economic growth, Pearce said risks that inflation could increase will keep the Fed on hold with interest rates “until much later in the year.”

Hong Kong: l’un des derniers partis d’opposition annonce sa dissolution

La Ligue des Sociaux-Démocrates (LSD), l’un des derniers partis d’opposition encore actifs à Hong Kong après cinq années de répression politique menée par Pékin, a annoncé vendredi sa prochaine dissolution.Le parti, fondé en 2006, était à une époque considéré comme la faction radicale du mouvement prodémocratie à Hong Kong. Il était connu pour ses campagnes de rue turbulentes, souvent menées par l’activiste Leung Kwok-hung, surnommé “Cheveux Longs”, aujourd’hui emprisonné.”L’année prochaine marquera le 20e anniversaire de la Ligue des Sociaux-Démocrates. Cependant, nous ne survivrons pas jusqu’à ce jour et annoncerons notre dissolution”, a déclaré le parti dans un message adressé aux journalistes, ajoutant que plus de détails seront annoncés samedi.Le mouvement a toujours milité pour plus de démocratie à Hong Kong et défendu les citoyens de base, critiquant les inégalités sociales et économiques dans une ville ayant parmi les plus importants écarts de richesse au monde.”Lorsque le système ne peut pas représenter fidèlement les demandes du peuple et devient un outil pour la classe dirigeante, nous devons nous appuyer sur un mouvement de masse hors du système pour mettre la pression sur ceux qui sont au pouvoir”, explique la LSD sur son site internet.A son apogée, le parti détenait trois sièges au Conseil législatif de Hong Kong.Il avait été mis en vedette en 2008 lorsque le chef du parti de l’époque, Raymond Wong, avait jeté des bananes sur le dirigeant de Hong Kong pendant son discours de politique annuel, pour protester contre des coupes dans l’aide sociale.L’image de fauteuse de troubles de la LSD s’était atténuée dans les années 2010, lorsque des partis plus jeunes et plus radicaux avaient émergé pour contester la mainmise chinoise.Son déclin a commencé lorsque Pékin a imposé une loi de sécurité nationale à Hong Kong en 2020, après des manifestations prodémocratie massives l’année précédente que les dirigeants chinois ont vues comme un défi à leur pouvoir.La Chine et le pouvoir hongkongais ont affirmé que cette loi était nécessaire pour calmer les troubles politiques, mais pour de nombreux critiques, le texte a permis d’étouffer les dissidents et de restreindre les droits des citoyens.- Centaines de militants arrêtés -Membre du Conseil législatif de Hong Kong de 2004 à 2017, Leung Kwok-hung, figure de proue de la Ligue des Sociaux-Démocrates, avait été arrêté une première fois en 2021. Avec 44 autres militants prodémocratie, il a été condamné l’an dernier à six ans et neuf mois de prison, dans le plus grand procès organisé à Hong Kong pour atteinte à la sécurité nationale, déclenchant une vague de protestations internationales.Le parti a organisé de petites manifestations ces dernières années, souvent sous forte surveillance policière.Quatre membres du mouvement, dont son actuel dirigeant Chan Po-ying, ont été condamnés à des amendes courant juin pour avoir porté des vêtements noirs et récolté de l’argent “sans autorisation” dans des campagnes de rue.Dickson Chau, un vice-président de la LSD, a déclaré au tribunal pendant le procès que les militants voulaient promouvoir le progrès social mais que “malheureusement, la réponse du gouvernement est les poursuites judiciaires”.Les activistes du parti font partie de la poignée de Hongkongais qui commémorent encore publiquement l’anniversaire de la répression de la place Tienanmen en Chine en 1989, malgré l’interdiction du gouvernement. De nombreux mouvements de la société civile ont disparu depuis que la loi sur la sécurité nationale est entrée en vigueur, et des centaines de militants ont été arrêtés, emprisonnés ou sont partis en exil.Le Conseil législatif de Hong Kong ne compte désormais plus aucun opposant depuis que les autorités ont modifié les règles électorales en 2021 afin que seuls les “patriotes” puissent y détenir un siège.Le Parti démocratique a annoncé il y a quelques semaines avoir commencé son processus formel de dissolution. Le Parti civique a cessé son activité en 2023.Regina Ip, présidente du Conseil exécutif de Hong Kong, a déclaré mercredi lors d’un entretien à l’AFP que les partis d’opposition “ont causé un grand préjudice à Hong Kong et au bon fonctionnement” du Conseil législatif. “C’est une bonne chose qu’ils soient obligés de réduire” leurs activités, selon elle.Pour Maya Wang, de l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, la dissolution de la LSD montre le niveau de la répression menée à Hong Kong par la Chine.”Ses membres ont défendu haut et fort la démocratie pendant des années et ont continué à le faire malgré le harcèlement croissant et l’emprisonnement sévère après la loi de sécurité nationale”, a-t-elle estimé dans un email à l’AFP. “On ne peut qu’imaginer quel genre de menaces supplémentaires le groupe a subi de Pékin avant de décider de fermer boutique”…

Debate rages over damage inflicted by US strikes on Iran

One week after the US strikes on three Iranian nuclear sites, there is no consensus as to how effective they were.With those strikes, Washington joined Israel’s bombardments of Iran’s nuclear programme in the 12-day conflict launched on June 13.Israel said its campaign was aimed at ending Iran’s nuclear programme, which Tehran insists is for civilian purposes but which Washington and other powers insist is aimed at acquiring atomic weapons.Here is an overview of the different positions on the strikes.- US hails ‘historic success’ -The Trump administration on Thursday insisted the operation had been a total success, berating journalists for having reported on an intelligence assessment that took a more conservative line.President Donald Trump “created the conditions to end the war, decimating — choose your word — obliterating, destroying Iran’s nuclear capabilities”, Defense Secretary Pete Hegseth told journalists at the Pentagon.Trump himself has called the strikes a “spectacular military success”, insisting they “obliterated” the nuclear sites, setting Iran’s programme back by “decades”.Earlier this week however, US media reported on a leaked preliminary US intelligence assessment that said the strikes had only set back Iran’s nuclear programme by months — coverage sharply criticized by Hegseth and others.The document was “leaked because someone had an agenda to try to muddy the waters and make it look like this historic strike wasn’t successful”, Hegseth said.He also highlighted a statement by CIA chief John Ratcliffe, who pointed to a “historically reliable and accurate” source of information indicating that “several key Iranian nuclear facilities were destroyed and would have to be rebuilt over the course of years”.- Israel claims ‘significant hit’ -The Israeli military has said it had delivered a “significant hit” to Iran’s nuclear programme.While it said its attacks had delayed the programme “by several years” it also said it was “still early to assess the results of the operation”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Tuesday hailed a “historic victory” in the 12-day conflict and vowed to thwart “any attempt” by Iran to rebuild its nuclear programme.- ‘Nothing significant’: Khamenei -Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei has hailed what he described as Iran’s “victory” over Israel.”The American president exaggerated events in unusual ways,” Khamenei said, insisting the strikes had done “nothing significant” to Iran’s nuclear infrastructure.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi however called the damage “serious” and said a detailed assessment was under way.Doubts remain about whether Iran quietly removed more than 400 kilogrammes (880 pounds) of uranium enriched to 60 percent from its most sensitive sites before the strikes — to hide it elsewhere in the country.The stockpile could in theory produce more than nine atomic bombs — if the enrichment level were raised to 90 percent.A Khamenei adviser, Ali Shamkhani, has said that the country still had its stockpile.”Even if nuclear sites are destroyed, game isn’t over, enriched materials, indigenous knowledge, political will remain,” he said in a post on X.UN nuclear watchdog the International Atomic Energy Agency (IAEA), has called for its inspectors to be able to return to Iran’s nuclear sites in a bid to account for the stockpiles.But on Thursday, the Iranian body tasked with vetting legislation approved a bill passed by lawmakers suspending cooperation with the IAEA. That will go to Iran’s president for final ratification.- ‘Enormous damage’ IAEA -All sides, even some voices in Tehran, agree the strikes on Fordo, Natanz and Isfahan caused major damage.”I believe annihilated is too strong. But it (Iran’s nuclear programme) has suffered enormous damage,” IAEA head Rafael Grossi told French radio RFI.”It is true that, with its reduced capacities, it will be much more difficult for Iran to continue the pace it had.”Thousands of centrifuges — the machines used to enrich uranium — were no longer operational, he said, “given the explosive payload utilised and the extreme vibration-sensitive nature” of the equipment.Experts say that some centrifuges were stored in unknown locations in recent years, as Iran’s cooperation with the UN agency deteriorated.Other sites of the nuclear programme remain intact.

Déserts médicaux: des généralistes en septembre dans 151 zones rouges

Le ministre de la Santé Yannick Neuder a dévoilé vendredi les 151 zones rouges, principalement au centre et sud-ouest hors littoral de la France, qui bénéficieront dès septembre du soutien de médecins généralistes, jusqu’à deux jours par mois, pour lutter contre les déserts médicaux.Avec cette carte, qui identifie 151 intercommunalités prioritaires pour l’accès aux soins, “on ne règle pas les déserts médicaux” puisqu’ils concernent “87% du pays”, a indiqué le ministre interrogé sur BFMTV, mais “c’est une première étape” qui va bénéficier à plus de 2,5 millions de patients, a-t-il précisé.Ce découpage est le fruit d’un travail “réalisé avec les préfets, les agences régionales de santé, les élus locaux, et également les professionnels de santé, pour identifier les secteurs particulièrement désertiques”, a-t-il détaillé.Il permet, selon lui, d'”identifier et de provoquer sur ces territoires-là une solidarité collective, un engagement collectif au 1er septembre”.Le 25 avril, une mesure gouvernementale a été adoptée pour instaurer une “mission de solidarité territoriale obligatoire”, revenant à imposer à tous les médecins exerçant en zone bien pourvue de se “projeter” dans les zones prioritaires, jusqu’à deux jours par mois.”On va inciter les médecins, et après, il faut rôder aussi le système, trouver les lieux, ces maisons médicales, ces bureaux qui sont disponibles pour accueillir les patients”, a indiqué M. Neuder.Dans “l’attente de l’adoption des dispositions législatives actuellement examinées par le Parlement, cette mesure permettra à tous les médecins généralistes volontaires de venir renforcer, sur une partie de leur temps, l’offre de soins dans 151 zones dites +zones rouges+”, peut lire dans le communiqué du ministère de la Santé.- “Volontaires” -Le mot “volontaires” est important pour les médecins, car l’entourage de François Bayrou évoquait fin avril des contreparties financières pour les praticiens partants, alors que “les médecins qui refuseraient se verraient pénalisés”.”Il ne faut pas que ce soit l’idée de contrainte, d’obligation”, avait insisté fin avril à l’AFP Agnès Giannotti, présidente de Médecins généralistes (MG France, majoritaire chez les libéraux). “Ces cartes permettent aussi de travailler les lieux où vont pouvoir s’installer 3.700 docteurs juniors, des médecins nouveaux” qui “n’arriveront qu’en novembre 2026”, a développé M. Neuder sur BFMTV.Sans surprise, le centre de la France et le sud-ouest, hors littoral, ont le plus de zones rouges sur la carte du ministère. “Les départements du centre de la métropole sont les plus affectés” par la faible densité médicale, relevait déjà en mars l’Ordre des médecins dans son atlas 2025 de la démographie médicale en France.”Pour les spécialistes chirurgicaux et les spécialistes médicaux en activité, une diagonale du nord-est à l’intérieur du sud-ouest de la France” se dessine pour les faibles densités médicales, poursuivait l’Ordre.En outremer, c’est là encore sans surprise que la Guyane et Mayotte sont les plus mal lotis.Face à la pénurie de médecins, une réforme de l’accès en deuxième année de médecine a été adoptée le 18 juin pour permettre de former plus de professionnels.Le gouvernement entend aussi “récupérer les étudiants français qui sont partis à l’étranger, en Roumanie, en Espagne” pour étudier la médecine, a rappelé M. Neuder, prévoyant ainsi “plus 20% de médecins d’ici 2027, soit près de 50.000 médecins”.

Commerce: la Chine confirme les modalités de l’accord avec les États-Unis

La Chine a annoncé vendredi avoir “confirmé” avec les États-Unis le cadre de leur accord commercial, assurant que Washington lèverait des restrictions à son encontre et que Pékin pourrait valider l’exportation de plus d’articles soumis à contrôle.Après des pourparlers à Genève (Suisse) en mai, Washington et Pékin étaient convenus de mettre sur pause leur guerre commerciale. Ils avaient accepté de réduire temporairement les droits de douane prohibitifs qu’ils imposaient sur leurs produits respectifs.La Chine s’était également engagée à alléger certaines contremesures non douanières. Mais des responsables américains ont ensuite accusé Pékin de violer l’accord, et notamment de traîner des pieds pour délivrer des licences d’exportation de terres rares.Les terres rares sont des métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques. Elles sont essentielles à l’économie mondiale moderne.Mi-juin, Washington et Pékin s’étaient finalement accordés, lors de nouvelles discussions à Londres, sur un “cadre général” pour lisser leurs différends commerciaux.La Maison Blanche a fait état jeudi d’avancées en matière d’échanges commerciaux avec la Chine, un responsable précisant que les deux parties avaient validé un accord qui porte notamment sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les États-Unis. – “Mesures restrictives” -Le président américain Donald Trump a déclaré lors d’un événement que Washington “venait de signer” un accord concernant le commerce avec la Chine.Interrogé sur la brève déclaration de M. Trump, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a ensuite fait référence sur Bloomberg TV aux négociations de Londres, affirmant que l’accord-cadre, qui nécessitait une approbation au plus haut niveau, avait maintenant été “signé et scellé”.Pékin a confirmé vendredi qu’un consensus avait été trouvé.”La Chine espère que les États-Unis avanceront dans le même sens qu’elle”, a indiqué dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois du Commerce.”Récemment, après approbation, les deux parties ont confirmé les détails du cadre d’application”, a-t-il ajouté.”La Chine procédera en vertu de la loi à l’examen et à l’approbation des demandes d’exportations relatives aux articles soumis à contrôle qui satisfont aux exigences”, a indiqué le ministère du Commerce.”Les États-Unis, en conséquence, vont lever une série de mesures restrictives à l’égard de la Chine”, a-t-il ajouté.Aucune précision supplémentaire n’a été apportée dans l’immédiat.- Date butoir -La priorité absolue pour les États-Unis était de garantir leur accès aux terres rares. La Chine en est le premier producteur mondial.Mais les flux chinois en direction des entreprises étrangères ont ralenti depuis début avril, lorsque Pékin a commencé à imposer aux producteurs nationaux l’obtention d’un permis pour pouvoir exporter sept types de terres rares. La décision a été largement perçue comme une mesure de rétorsion face aux droits de douane américains sur les biens chinois.La Maison Blanche a également annoncé jeudi un possible report de la date butoir du 9 juillet, à partir de laquelle des droits de douane plus élevés sur les importations en provenance de dizaines de pays devraient entrer en vigueur aux États-Unis.Au nom de la défense de la production nationale, Donald Trump a imposé, depuis son retour à la Maison Blanche, des droits de douane sectoriels, comme sur l’acier et l’aluminium. Mais il a aussi ciblé depuis avril des dizaines de partenaires commerciaux des États-Unis avec des taux prohibitifs, avant de se raviser en les mettant en pause jusqu’au 9 juillet, le temps de mener des négociations commerciales.