La RDC et le Rwanda signent un accord de paix

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi, sous les auspices des Etats-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts, Donald Trump saluant “un nouveau chapitre d’espoir”.”Aujourd’hui, la violence et la destruction prennent fin et toute la région entame un nouveau chapitre d’espoir et d’opportunités, d’harmonie, de prospérité et de paix”, a déclaré le président américain à la Maison Blanche aux côtés des ministres des Affaires étrangères des deux pays.”C’est un jour merveilleux”, a-t-il ajouté à propos de cet accord qui doit également déboucher, selon lui, sur l’obtention par les Etats-Unis de droits miniers en RDC.L’accord de paix s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur “le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités” dans l’est de la RDC, après l’offensive menée par le groupe armé M23.Il a été formellement signé vendredi lors d’une cérémonie à Washington, en présence du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et de ses homologues de la RDC et du Rwanda, Thérèse Kayikwamba Wagner et Olivier Nduhungirehe.”C’est un moment important après 30 ans de guerre”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, ajoutant cependant qu’il y avait encore “beaucoup à faire”.”La première chose à faire est de commencer à mettre en œuvre le concept d’opérations pour la neutralisation des FDLR, qui s’accompagnera d’une levée des mesures défensives du Rwanda”, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, lors de la cérémonie.L’accord est “fondé sur l’engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l’Etat (congolais) aux FDLR et aux milices associées”, a-t-il ajouté, en référence au groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda.Le conseiller du président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s’engage à la “levée des mesures défensives du Rwanda”.Toutefois, l’accord n’aborde pas explicitement les gains de territoire du M23.L’accord comprend aussi des dispositions sur “le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques”, ainsi qu’un “mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité”, selon le document.Le Qatar a également été médiateur et avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi. Les deux dirigeants devraient être reçus par Donald Trump à la Maison Blanche en juillet.Alors que Washington a mené les négociations entre les gouvernements rwandais et congolais, le Qatar s’est occupé des négociations entre le gouvernement congolais et le M23.- Minerais essentiels -Le groupe armé M23, soutenu militairement par le Rwanda selon l’ONU et les Etats-Unis, s’est emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février au terme d’une offensive éclair faisant des milliers de morts.L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans.De multiples cessez-le-feu ont été conclus et violés depuis la reprise des opérations du M23 dans l’est de la RDC en 2021, et les affrontements avec les forces gouvernementales et alliées ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.Kigali nie soutenir militairement le M23, mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés, notamment les FDLR, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994. Premier producteur mondial de cobalt, la RDC détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique, ce qui intéresse vivement le président Trump.Au Conseil de sécurité de l’ONU, la cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a estimé vendredi que “les tensions persistent mais les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix”, évoquant une “avancée majeure vers la fin du conflit”.Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, a lui évoqué une “étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs”, appelant les parties à “respecter pleinement les engagements qu’elles ont pris”.Le président français Emmanuel Macron a de son côté salué un “pas en avant historique après des décennies de souffrance”.Pour l’ONG Physicians for Human Rights, qui a travaillé en RDC, l’accord comporte cependant des “omissions majeures”, notamment en ce qui concerne l’obligation de rendre compte des violations des droits humains. “Il ne peut y avoir de paix durable sans justice véritable”, a déclaré Sam Zarifi, directeur exécutif de l’association.

La RDC et le Rwanda signent un accord de paix

La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi, sous les auspices des Etats-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts, Donald Trump saluant “un nouveau chapitre d’espoir”.”Aujourd’hui, la violence et la destruction prennent fin et toute la région entame un nouveau chapitre d’espoir et d’opportunités, d’harmonie, de prospérité et de paix”, a déclaré le président américain à la Maison Blanche aux côtés des ministres des Affaires étrangères des deux pays.”C’est un jour merveilleux”, a-t-il ajouté à propos de cet accord qui doit également déboucher, selon lui, sur l’obtention par les Etats-Unis de droits miniers en RDC.L’accord de paix s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur “le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités” dans l’est de la RDC, après l’offensive menée par le groupe armé M23.Il a été formellement signé vendredi lors d’une cérémonie à Washington, en présence du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et de ses homologues de la RDC et du Rwanda, Thérèse Kayikwamba Wagner et Olivier Nduhungirehe.”C’est un moment important après 30 ans de guerre”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine, ajoutant cependant qu’il y avait encore “beaucoup à faire”.”La première chose à faire est de commencer à mettre en œuvre le concept d’opérations pour la neutralisation des FDLR, qui s’accompagnera d’une levée des mesures défensives du Rwanda”, a déclaré le ministre rwandais des Affaires étrangères, lors de la cérémonie.L’accord est “fondé sur l’engagement pris ici de mettre fin de manière irréversible et vérifiable au soutien de l’Etat (congolais) aux FDLR et aux milices associées”, a-t-il ajouté, en référence au groupe armé des Forces démocratiques de libération du Rwanda.Le conseiller du président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a lui indiqué que Kigali s’engage à la “levée des mesures défensives du Rwanda”.Toutefois, l’accord n’aborde pas explicitement les gains de territoire du M23.L’accord comprend aussi des dispositions sur “le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques”, ainsi qu’un “mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité”, selon le document.Le Qatar a également été médiateur et avait reçu mi-mars à Doha le président rwandais Paul Kagame et celui de la RDC, Felix Tshisekedi. Les deux dirigeants devraient être reçus par Donald Trump à la Maison Blanche en juillet.Alors que Washington a mené les négociations entre les gouvernements rwandais et congolais, le Qatar s’est occupé des négociations entre le gouvernement congolais et le M23.- Minerais essentiels -Le groupe armé M23, soutenu militairement par le Rwanda selon l’ONU et les Etats-Unis, s’est emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février au terme d’une offensive éclair faisant des milliers de morts.L’est de la RDC, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans.De multiples cessez-le-feu ont été conclus et violés depuis la reprise des opérations du M23 dans l’est de la RDC en 2021, et les affrontements avec les forces gouvernementales et alliées ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.Kigali nie soutenir militairement le M23, mais affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés, notamment les FDLR, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994. Premier producteur mondial de cobalt, la RDC détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique, ce qui intéresse vivement le président Trump.Au Conseil de sécurité de l’ONU, la cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a estimé vendredi que “les tensions persistent mais les lignes de front et de négociation bougent, ouvrant la voie à la paix”, évoquant une “avancée majeure vers la fin du conflit”.Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, a lui évoqué une “étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs”, appelant les parties à “respecter pleinement les engagements qu’elles ont pris”.Le président français Emmanuel Macron a de son côté salué un “pas en avant historique après des décennies de souffrance”.Pour l’ONG Physicians for Human Rights, qui a travaillé en RDC, l’accord comporte cependant des “omissions majeures”, notamment en ce qui concerne l’obligation de rendre compte des violations des droits humains. “Il ne peut y avoir de paix durable sans justice véritable”, a déclaré Sam Zarifi, directeur exécutif de l’association.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La canicule s’étend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 départements en vigilance orange, l’épisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journée consécutive, avant une extension vers le nord du pays, entraînant notamment des risques d’incendies multipliés.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône rejoignent, à partir de midi, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, concernées depuis vendredi par cet “épisode caniculaire précoce”.Lequel doit s’étendre progressivement au nord et gagner en intensité dans certains départements dimanche: 53 départements au total seront alors placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.Le phénomène doit durer au moins jusqu’à mardi.”Les températures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38°C samedi après-midi sur les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, sera réactivé à partir de 08H00, a annoncé le ministère de la Santé.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.”On sera souvent de 12 à 15 degrés au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les températures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Et impossible d’en prévoir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, précise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le week-end, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

La canicule s’étend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 départements en vigilance orange, l’épisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journée consécutive, avant une extension vers le nord du pays, entraînant notamment des risques d’incendies multipliés.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône rejoignent, à partir de midi, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, concernées depuis vendredi par cet “épisode caniculaire précoce”.Lequel doit s’étendre progressivement au nord et gagner en intensité dans certains départements dimanche: 53 départements au total seront alors placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.Le phénomène doit durer au moins jusqu’à mardi.”Les températures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38°C samedi après-midi sur les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, sera réactivé à partir de 08H00, a annoncé le ministère de la Santé.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.”On sera souvent de 12 à 15 degrés au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les températures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Et impossible d’en prévoir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, précise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le week-end, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

La canicule s’étend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 départements en vigilance orange, l’épisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journée consécutive, avant une extension vers le nord du pays, entraînant notamment des risques d’incendies multipliés.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône rejoignent, à partir de midi, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales, concernées depuis vendredi par cet “épisode caniculaire précoce”.Lequel doit s’étendre progressivement au nord et gagner en intensité dans certains départements dimanche: 53 départements au total seront alors placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.Le phénomène doit durer au moins jusqu’à mardi.”Les températures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui s’attend à ce que les températures atteignent 34 à 38°C samedi après-midi sur les départements concernés par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, sera réactivé à partir de 08H00, a annoncé le ministère de la Santé.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très désagréables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés, selon Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.”On sera souvent de 12 à 15 degrés au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les températures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Et impossible d’en prévoir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, précise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le week-end, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

Funérailles nationales en Iran pour les morts de la guerre des 12 jours

L’Iran organise samedi des funérailles nationales pour une soixantaine de hauts gradés et de scientifiques nucléaires tués pendant la guerre de 12 jours déclenchée par Israël, au quatrième jour d’un fragile cessez-le-feu et alors que Donald Trump menace d’attaquer à nouveau le pays.Vendredi, le président américain a affirmé que les Etats-Unis mèneraient “sans aucun doute” de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium à des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nucléaires. Il a aussi accusé le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, de manquer de reconnaissance, affirmant lui avoir évité “une mort affreuse et ignominieuse”.”Je savais exactement où il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser Israël ni les forces armées américaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin à sa vie”, a martelé Donald Trump dans un message extraordinairement virulent sur son réseau Truth social, se vantant d’avoir infligé “une raclée” à l’Iran.Les Etats-Unis ont bombardé trois sites nucléaires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, se joignant à l’offensive déclenchée par Israël le 13 juin dans le but affiché d’empêcher le pays de se doter de la bombe atomique.”Israël a agi au dernier moment possible face à une menace imminente contre lui, la région et la communauté internationale”, a encore affirmé vendredi sur X le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar.L’Iran, de son côté, a toujours nié vouloir construire la bombe atomique et revendique le droit de mener un programme nucléaire civil. Téhéran a aussi démenti qu’il allait reprendre les négociations avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, comme l’avait soutenu Donald Trump à La Haye lors d’un sommet de l’Otan.- “Irrespectueux et inacceptable” -“Si le président Trump souhaite réellement conclure un accord, il devrait mettre de côté son ton irrespectueux et inacceptable à l’égard du guide suprême iranien, le grand ayatollah Khamenei, et cesser de blesser ses millions de partisans sincères”, a écrit sur X le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.”Le grand et puissant peuple iranien, qui a montré au monde que le régime israélien n’avait PAS D’AUTRE CHOIX que de courir vers +papa+ pour éviter d’être anéanti par nos missiles, n’apprécie guère les menaces et les insultes”, a-t-il déclaré. “La bonne volonté engendre la bonne volonté, et le respect engendre le respect”.Plusieurs importants commandants des forces armées iraniennes, dont les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ainsi qu’une dizaine de scientifiques nucléaires, ont été tués par les bombardements israéliens. Les autorités iraniennes leur rendent hommage samedi matin au cours de funérailles nationales.Samedi “sera un jour historique pour l’Iran islamique et l’histoire de la révolution”, a déclaré vendredi à la télévision d’Etat Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de Téhéran.Les médias iraniens ont diffusé tôt dans la matinée les premières images des cortèges funéraires des “martyrs de la guerre imposée par le régime sioniste”. Des photos montrent des cercueils drapés dans des drapeaux iraniens et portant des portraits des commandants tués en uniforme. Dans une vidéo, les véhicules, en provenance de l’Université de Téhéran, sont entourés par une foule sur la place Enghelab (Révolution), toute proche, où doit avoir lieu une brève cérémonie. Le cortège funèbre se rendra ensuite place Azadi (Liberté), distante de 11 kilomètres, a précisé M. Mahmoudi.Mohammad Bagheri, puissant général des forces armées iraniennes et tué au premier jour de la guerre, sera enterré avec sa femme et sa fille, selon Mohsen Mahmoudi.M. Bagheri était le plus haut gradé des forces iraniennes, responsable à la fois de l’armée, du Corps des Gardiens de la Révolution mais aussi du programme balistique du pays. Il travaillait directement sous l’autorité du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ultime décisionnaire et commandant en chef des forces armées.Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a dans le passé présidé les funérailles nationales, notamment l’an dernier après la mort dans un accident d’hélicoptère du président Ebrahim Raïssi. Sa présence samedi n’a toutefois pas été confirmée.Selon le ministère iranien de la Santé, au moins 627 personnes ont été tuées et près de 4.900 blessées parmi la population civile durant les 12 jours de guerre.Les tirs iraniens de représailles vers Israël ont fait 28 morts, selon les autorités israéliennes.

Funérailles nationales en Iran pour les morts de la guerre des 12 jours

L’Iran organise samedi des funérailles nationales pour une soixantaine de hauts gradés et de scientifiques nucléaires tués pendant la guerre de 12 jours déclenchée par Israël, au quatrième jour d’un fragile cessez-le-feu et alors que Donald Trump menace d’attaquer à nouveau le pays.Vendredi, le président américain a affirmé que les Etats-Unis mèneraient “sans aucun doute” de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium à des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nucléaires. Il a aussi accusé le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, de manquer de reconnaissance, affirmant lui avoir évité “une mort affreuse et ignominieuse”.”Je savais exactement où il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser Israël ni les forces armées américaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin à sa vie”, a martelé Donald Trump dans un message extraordinairement virulent sur son réseau Truth social, se vantant d’avoir infligé “une raclée” à l’Iran.Les Etats-Unis ont bombardé trois sites nucléaires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, se joignant à l’offensive déclenchée par Israël le 13 juin dans le but affiché d’empêcher le pays de se doter de la bombe atomique.”Israël a agi au dernier moment possible face à une menace imminente contre lui, la région et la communauté internationale”, a encore affirmé vendredi sur X le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar.L’Iran, de son côté, a toujours nié vouloir construire la bombe atomique et revendique le droit de mener un programme nucléaire civil. Téhéran a aussi démenti qu’il allait reprendre les négociations avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, comme l’avait soutenu Donald Trump à La Haye lors d’un sommet de l’Otan.- “Irrespectueux et inacceptable” -“Si le président Trump souhaite réellement conclure un accord, il devrait mettre de côté son ton irrespectueux et inacceptable à l’égard du guide suprême iranien, le grand ayatollah Khamenei, et cesser de blesser ses millions de partisans sincères”, a écrit sur X le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.”Le grand et puissant peuple iranien, qui a montré au monde que le régime israélien n’avait PAS D’AUTRE CHOIX que de courir vers +papa+ pour éviter d’être anéanti par nos missiles, n’apprécie guère les menaces et les insultes”, a-t-il déclaré. “La bonne volonté engendre la bonne volonté, et le respect engendre le respect”.Plusieurs importants commandants des forces armées iraniennes, dont les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ainsi qu’une dizaine de scientifiques nucléaires, ont été tués par les bombardements israéliens. Les autorités iraniennes leur rendent hommage samedi matin au cours de funérailles nationales.Samedi “sera un jour historique pour l’Iran islamique et l’histoire de la révolution”, a déclaré vendredi à la télévision d’Etat Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de Téhéran.Les médias iraniens ont diffusé tôt dans la matinée les premières images des cortèges funéraires des “martyrs de la guerre imposée par le régime sioniste”. Des photos montrent des cercueils drapés dans des drapeaux iraniens et portant des portraits des commandants tués en uniforme. Dans une vidéo, les véhicules, en provenance de l’Université de Téhéran, sont entourés par une foule sur la place Enghelab (Révolution), toute proche, où doit avoir lieu une brève cérémonie. Le cortège funèbre se rendra ensuite place Azadi (Liberté), distante de 11 kilomètres, a précisé M. Mahmoudi.Mohammad Bagheri, puissant général des forces armées iraniennes et tué au premier jour de la guerre, sera enterré avec sa femme et sa fille, selon Mohsen Mahmoudi.M. Bagheri était le plus haut gradé des forces iraniennes, responsable à la fois de l’armée, du Corps des Gardiens de la Révolution mais aussi du programme balistique du pays. Il travaillait directement sous l’autorité du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ultime décisionnaire et commandant en chef des forces armées.Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a dans le passé présidé les funérailles nationales, notamment l’an dernier après la mort dans un accident d’hélicoptère du président Ebrahim Raïssi. Sa présence samedi n’a toutefois pas été confirmée.Selon le ministère iranien de la Santé, au moins 627 personnes ont été tuées et près de 4.900 blessées parmi la population civile durant les 12 jours de guerre.Les tirs iraniens de représailles vers Israël ont fait 28 morts, selon les autorités israéliennes.

‘We must help them’: Morocco students get peers back in schoolSat, 28 Jun 2025 02:58:59 GMT

Moroccan student Said Rifai, 15, is on a mission to help his peers pursue education in a country where an estimated 270,000 children drop out of school each year.”We must help them come back,” said Rifai, who goes to middle school in Tiflet, a town east of the capital Rabat, and has already helped several …

‘We must help them’: Morocco students get peers back in schoolSat, 28 Jun 2025 02:58:59 GMT Read More »