Japan PM says Trump tariffs a ‘national crisis’

US President Donald Trump’s tariffs on Japanese goods are a “national crisis”, Prime Minister Shigeru Ishiba said Friday ahead of cross-party talks on mitigating the impact on the heavily export-dependent economy.Japanese firms are the biggest investors into the United States but Trump on Thursday announced a hefty 24 percent levy on imports from the close US ally as part of global “reciprocal” levies.The measures “can be called a national crisis and the government is doing its best with all parties” to lessen the impact, Ishiba said in parliament.He called however for a “calm-headed” approach to negotiations with Trump, who has also imposed 25 percent tariffs on auto imports which came into force this week.Local media reported Friday that Japanese officials were attempting to organise a call between Ishiba and Trump, who held apparently friendly talks at the White House in February.Foreign Minister Takeshi Iwaya “strongly demanded” to US Secretary of State Marco Rubio in talks in Brussels on Thursday that the “extremely regrettable” measures be reviewed, Tokyo said.Japan’s main Nikkei 225 index fell 2.75 percent on Friday, adding to a 2.7 percent drop on Thursday after the S&P 500 on Wall Street dropped by the most in a day since 2020.Ishiba told ministers “to take all measures necessary including financing support” for domestic industries and protecting jobs, government spokesman Yoshimasa Hayashi told reporters.Ishiba’s meetings with party leaders later Friday were aimed at laying the groundwork for the supplementary budget, the Asahi Shimbun daily reported.- ‘Extremely grave’ -The Japan Chamber of Commerce and Industry (JCCI) said Trump’s tariffs “would have an extremely grave impact on the Japanese economy”.”We strongly urge the government to continue its persistent negotiations for the exemption from tariff measures and to take all possible measures to minimise the impact on small and medium-sized enterprises and small businesses… by developing a detailed consultation system and strengthening cash management support,” the JCCI said Thursday.The Japan Automobile Manufacturers Association (JAMA) also called for “comprehensive support measures to ensure that Japan’s automotive industry can maintain its foundation as a manufacturing base”.JAMA said its members have invested a cumulative total of more than $66 billion in US manufacturing as of 2024, generating over 110,000 direct US jobs and supporting more than 2.2 million others.Japanese carmakers ship about 1.45 million cars to the United States from Canada and Mexico, where they operate factories, Bloomberg News reported.By comparison, Japan exports 1.49 million cars directly to the United States, while Japanese automakers make 3.3 million cars in America.- ‘Incomprehensible’ -The US deficit with Japan was almost $70 billion last year. Japan mostly exports to the United States vehicles, auto parts, machinery, and electrical and electronic equipment.US imports the other way are mostly chemicals, plastics, rubber, and leather goods, as well as agriculture products and oil and cement.The White House has said that Japan has a 700 percent tariff on US rice imports, a claim Japan’s farm minister called “incomprehensible”, local media reported.In Japan, the auto sector employs about 5.6 million people directly or indirectly.Vehicles accounted for around 28 percent of Japan’s 21.3 trillion yen ($142 billion) of US-bound exports last year.BMI (Fitch Solutions) estimated that in a worst-case scenario, there could be a hit of 0.7 percentage points to Japan’s economy this year.Capital Economics was less pessimistic, predicting a “quite small” impact of perhaps just 0.2 percent, saying that “Japan isn’t all that dependent on US demand”.

Trump unveils first $5 million ‘gold card’ visa

US President Donald Trump unveiled the first “gold card”, a residency permit sold for $5 million each, aboard Air Force One on Thursday.Holding a prototype that bore his face and an inscription “The Trump Card”, the Republican president told reporters that the special visa would probably be available “in less than two weeks”.”I’m the first buyer,” he said. “Pretty exciting, huh?”Trump previously said that sales of the new visa, a high-price version of the traditional green card, would bring in job creators and could be used to reduce the US national deficit.The billionaire former real estate tycoon, who has made the deportation of millions of undocumented migrants a priority for his second term, said the new card would be a route to highly prized US citizenship.He said in February that his administration hoped to sell “maybe a million” of the cards and did not rule out that Russian oligarchs may be eligible.

L’enquête sur les “biens mal acquis” gabonais en France est terminée

Vers un nouveau procès de “biens mal acquis” ? Le juge d’instruction chargé de l’enquête ouverte en 2010 sur des biens gabonais acquis de façon frauduleuse en France a signifié la fin des investigations, dans lesquelles sont mis en cause onze descendants d’Omar Bongo ou encore la BNP Paribas.Une source judiciaire a confirmé vendredi à l’AFP cette information apprise de source proche du dossier.Il appartient désormais au Parquet national financier (PNF) de prendre ses réquisitions avant la décision finale du magistrat instructeur sur la tenue éventuelle d’un procès.Le dossier fait l’objet au total de vingt-quatre mises en examen : onze descendants du défunt président Omar Bongo, dont Pascaline, fille aînée et ex-directrice de cabinet d’Omar, la banque BNP Paribas, mais aussi l’ex-miss France Sonia Rolland, un notaire, un avocat ou encore plusieurs sociétés civiles immobilières. Un des mis en cause est décédé.L’Etat gabonais a obtenu d’être partie civile.Dans ce dossier foisonnant et vieux de plus de quinze ans, plusieurs membres de la famille Bongo sont suspectés d’avoir bénéficié d’un important patrimoine immobilier “frauduleusement” acquis et évalué par la justice “à 85 millions d’euros”.Les biens auraient été obtenus grâce à l’argent de la “Françafrique”, un puissant système de corruption, de cooptation politique et de chasses gardées commerciales entre Paris et ses anciennes colonies du continent, qui a notamment donné lieu à l'”affaire Elf” en France.Selon des éléments de l’enquête obtenus par l’AFP, la justice française considère qu’Omar Bongo a remis à une société gabonaise, Atelier 74, au moins 52 millions d’euros en espèce pour procéder à des acquisitions immobilières et à des travaux de réfection. L’argent transitait ensuite sur le compte français de cette société.En août 2023, le renversement par des militaires du président Ali Bongo Ondimba est venu remettre en cause son immunité de chef d’Etat et le menacer d’être à son tour poursuivi.”Il n’est pas mis en examen à ce stade”, a indiqué la source judiciaire à l’AFP. Mais le débat sur la mise en examen de celui qui selon la justice “connaissait l’origine frauduleuse de la fortune de son père” pourrait être réglé par le PNF et le juge d’instruction à l’occasion de la clôture du dossier. Selon deux sources proches du dossier, son immunité pourrait finalement être retenue.- “Carences” -Au total, environ 70 millions d’euros de biens ont été saisis, indiquait fin 2023 une source judiciaire, notamment des propriétés dans des coins huppés de Paris, en Provence ou sur la Côte d’Azur.La banque BNP Paribas, elle, a été mise en examen en mai 2021 pour “au moins 35 millions d’euros” de blanchiment allégué.En interrogatoire, elle avait reconnu des “carences” mais contesté tout “dessein frauduleux”.L’ex-miss France 2000, Sonia Rolland, est quant à elle poursuivie depuis mai 2022 pour recel de blanchiment de détournement de fonds publics, pour avoir reçu en 2003 un appartement parisien d’Edith Bongo, épouse d’Omar Bongo.Sollicités, plusieurs avocats d’enfants Bongo n’ont pas répondu à l’AFP.En défense, plusieurs de ces descendants ont contesté connaître l’origine frauduleuse des fonds ou argué de leur jeune âge au moment de l’acquisition des biens.”On est certain que tout le clan Bongo et ses complices prestataires français vont être jugés, il va y avoir un procès, on peut l’espérer à l’horizon 2026″, a réagi Me William Bourdon, avocat de l’association anti-corruption Transparency International, à l’origine de cette procédure via une plainte en mai 2007.”Les investigations ont été très poussées et les circuits d’enrichissement du clan ont été parfaitement mis à jour ainsi que ceux qui les ont facilités en France ou en ont été les bénéficiaires”, a ajouté le conseil.Après la condamnation, définitive depuis 2021, de Teodorin Obiang dans le volet équato-guinéen, d’autres volets africains du dossier sont à ce jour moins avancés, notamment celui congolais.En juillet 2021, le Parlement français a voté un dispositif de restitution aux populations des avoirs saisis dans les affaires de biens mal acquis.

Séisme en Birmanie: le chef de la junte critiqué en marge d’un sommet régional

Des manifestations ont visé vendredi le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing à Bangkok où il participe à un sommet régional, une semaine après le tremblement de terre qui a tué plus de 3.000 personnes et laissé des milliers d’autres sans abri dans ce pays en proie à une guerre civile. De nombreuses nations ont envoyé des équipes de secours et d’aide en Birmanie, mais sur le terrain, dans certaines des zones les plus touchées par le tremblement de terre de magnitude 7,7 du 28 mars, les efforts de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2021 sont peu visibles.Le dernier bilan en Birmanie s’élève à 3.145 morts, 4.589 blessés et 221 disparus, selon les médias d’Etat. A Bangkok, 22 personnes sont décédées en raison du séisme, la plupart étant des ouvriers écrasés par l’effondrement d’une tour en construction.Son chef, le général Min Aung Hlaing, doit tenir des pourparlers vendredi avec les dirigeants des six autres pays de l’Initiative du Golfe du Bengale pour une coopération technique et économique multisectorielle (Bimstec) dans un luxueux hôtel de Bangkok.Le Bismtec regroupe le Bangladesh, le Bhoutan, l’Inde, la Birmanie, le Népal, le Sri Lanka et la Thaïlande.Ce sommet à Bangkok offre au dirigeant birman, isolé sur la scène internationale, une rare occasion de diplomatie bilatérale. Il en a profité pour rencontrer le Premier ministre indien Narendra Modi, et la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra.A Sagaing, une ville située à seulement une dizaine de kilomètres de l’épicentre du tremblement de terre et où environ 80% des bâtiments ont été endommagés, les journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes désespérées de centaines de survivants épuisés et affamés se bousculant pour obtenir des provisions.Des équipes de bénévoles en provenance de différents endroits en Birmanie se sont rendues en camion à Sagaing, chargées d’eau, d’huile, de riz et d’autres produits de base.- Tapis rouge -Sur un terrain de la ville voisine de Mandalay, couvert de poussière et de déchets, a poussé une ville de tentes. Les habitants qui s’y sont réfugiés se sont retrouvés sans abri, ou craignent de nouvelles répliques.”Il y a beaucoup de gens qui sont dans le besoin”, raconte à l’AFP Hla Myint Po, chauffeur de taxi de 30 ans. “Parfois, quand les donateurs apportent des choses, c’est le chaos.”La décision d’inviter le chef de la junte birmane au sommet du Bimstec a soulevé des critiques dans la capitale thaïlandaise.Sur un pont à proximité du Shangri-La Bangkok, où le général a pu profiter d’un somptueux dîner de gala la veille puis passé la nuit, des manifestants ont accroché une bannière où l’on peut lire: “Nous n’accueillons pas le meurtrier Min Aung Hlaing”.La Première ministre thaïlandaise et son gouvernement lui avaient déroulé le tapis rouge à son arrivée.Le chef de la junte, qui a évincé le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi lors d’un coup d’État en 2021, déclenchant une guerre civile sanglante, est pourtant accusé de crimes de guerre et de graves violations des droits humains.Il est visé par de nombreuses sanctions mondiales et le procureur de la Cour pénale internationale a demandé un mandat d’arrêt à son encontre pour des crimes contre l’humanité présumés commis envers les Rohingyas, groupe ethnique majoritairement musulman de Birmanie.- “Un affront” -La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire, jusqu’au 22 avril, dans sa lutte contre les groupes rebelles du pays.Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés prodémocratie et de minorités ethniques, qu’elle riposterait aux attaques et à tous “rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix”.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé des principaux groupes rebelles ethniques, avait déjà annoncé une pause d’un mois dans les hostilités. Les Forces de défense populaire (FDP) avaient elles décrété un cessez-le-feu partiel.Le gouvernement d’unité nationale (NUG), opposition de l’ombre à la junte, a condamné la présence du général au sommet, la qualifiant d’affront, étant donné que “la souffrance immense (…) infligée au peuple de Birmanie”.”Permettre au chef de la junte et à ses représentants de participer à des forums régionaux et internationaux risque de légitimer un régime illégal”, a déclaré le NUG dans un communiqué.Ecartée sur la scène internationale et sous le coup de sanctions par de nombreux pays occidentaux depuis le coup d’Etat, la junte s’est tournée vers la Chine et la Russie pour obtenir du soutien.En dehors de ces deux pays et du Belarus, le déplacement de Min Aung Hlaing en Thaïlande est son premier voyage à l’étranger depuis un sommet régional en Indonésie en 2021, peu de temps après le coup d’État.

Séisme en Birmanie: le chef de la junte critiqué en marge d’un sommet régional

Des manifestations ont visé vendredi le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing à Bangkok où il participe à un sommet régional, une semaine après le tremblement de terre qui a tué plus de 3.000 personnes et laissé des milliers d’autres sans abri dans ce pays en proie à une guerre civile. De nombreuses nations ont envoyé des équipes de secours et d’aide en Birmanie, mais sur le terrain, dans certaines des zones les plus touchées par le tremblement de terre de magnitude 7,7 du 28 mars, les efforts de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2021 sont peu visibles.Le dernier bilan en Birmanie s’élève à 3.145 morts, 4.589 blessés et 221 disparus, selon les médias d’Etat. A Bangkok, 22 personnes sont décédées en raison du séisme, la plupart étant des ouvriers écrasés par l’effondrement d’une tour en construction.Son chef, le général Min Aung Hlaing, doit tenir des pourparlers vendredi avec les dirigeants des six autres pays de l’Initiative du Golfe du Bengale pour une coopération technique et économique multisectorielle (Bimstec) dans un luxueux hôtel de Bangkok.Le Bismtec regroupe le Bangladesh, le Bhoutan, l’Inde, la Birmanie, le Népal, le Sri Lanka et la Thaïlande.Ce sommet à Bangkok offre au dirigeant birman, isolé sur la scène internationale, une rare occasion de diplomatie bilatérale. Il en a profité pour rencontrer le Premier ministre indien Narendra Modi, et la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra.A Sagaing, une ville située à seulement une dizaine de kilomètres de l’épicentre du tremblement de terre et où environ 80% des bâtiments ont été endommagés, les journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes désespérées de centaines de survivants épuisés et affamés se bousculant pour obtenir des provisions.Des équipes de bénévoles en provenance de différents endroits en Birmanie se sont rendues en camion à Sagaing, chargées d’eau, d’huile, de riz et d’autres produits de base.- Tapis rouge -Sur un terrain de la ville voisine de Mandalay, couvert de poussière et de déchets, a poussé une ville de tentes. Les habitants qui s’y sont réfugiés se sont retrouvés sans abri, ou craignent de nouvelles répliques.”Il y a beaucoup de gens qui sont dans le besoin”, raconte à l’AFP Hla Myint Po, chauffeur de taxi de 30 ans. “Parfois, quand les donateurs apportent des choses, c’est le chaos.”La décision d’inviter le chef de la junte birmane au sommet du Bimstec a soulevé des critiques dans la capitale thaïlandaise.Sur un pont à proximité du Shangri-La Bangkok, où le général a pu profiter d’un somptueux dîner de gala la veille puis passé la nuit, des manifestants ont accroché une bannière où l’on peut lire: “Nous n’accueillons pas le meurtrier Min Aung Hlaing”.La Première ministre thaïlandaise et son gouvernement lui avaient déroulé le tapis rouge à son arrivée.Le chef de la junte, qui a évincé le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi lors d’un coup d’État en 2021, déclenchant une guerre civile sanglante, est pourtant accusé de crimes de guerre et de graves violations des droits humains.Il est visé par de nombreuses sanctions mondiales et le procureur de la Cour pénale internationale a demandé un mandat d’arrêt à son encontre pour des crimes contre l’humanité présumés commis envers les Rohingyas, groupe ethnique majoritairement musulman de Birmanie.- “Un affront” -La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire, jusqu’au 22 avril, dans sa lutte contre les groupes rebelles du pays.Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés prodémocratie et de minorités ethniques, qu’elle riposterait aux attaques et à tous “rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix”.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé des principaux groupes rebelles ethniques, avait déjà annoncé une pause d’un mois dans les hostilités. Les Forces de défense populaire (FDP) avaient elles décrété un cessez-le-feu partiel.Le gouvernement d’unité nationale (NUG), opposition de l’ombre à la junte, a condamné la présence du général au sommet, la qualifiant d’affront, étant donné que “la souffrance immense (…) infligée au peuple de Birmanie”.”Permettre au chef de la junte et à ses représentants de participer à des forums régionaux et internationaux risque de légitimer un régime illégal”, a déclaré le NUG dans un communiqué.Ecartée sur la scène internationale et sous le coup de sanctions par de nombreux pays occidentaux depuis le coup d’Etat, la junte s’est tournée vers la Chine et la Russie pour obtenir du soutien.En dehors de ces deux pays et du Belarus, le déplacement de Min Aung Hlaing en Thaïlande est son premier voyage à l’étranger depuis un sommet régional en Indonésie en 2021, peu de temps après le coup d’État.

Pacific nations perplexed, worried by Trump tariffs

Pacific island nations hit hardest by US President Donald Trump’s trade tariffs are querying the “unfair” impost, and they are fearful of the impact.The United States has punished Fiji, Vanuatu and tiny Nauru for running trade surpluses with the economic superpower, slapping them with duties far above its new 10-percent baseline.Besides squeezing their finances, analysts say the US levies are making Pacific countries wary of their historic ally, which has already cut humanitarian aid programmes.”It’s just another reason to have less trust in the US, stacked on top of the US aid freeze,” said Blake Johnson, senior analyst at the Australian Strategic Policy Institute think tank.It also creates opportunities for China to expand its ties from aid to trade, he said, as Beijing vies with the United States and its allies for influence in the geographically strategic region.Among the Pacific countries’ biggest sellers in the United States are the traditional narcotic kava drink, and spring water under the brand Fiji Water — owned by Los Angeles-based The Wonderful Company.The 22-percent tariffs on Vanuatu are expected to impact exports and hurt kava farmers, a spokesperson for the prime minister said.-‘Just suck them up’ -Vanuatu was hit by the tariffs after running a US$6.6 million surplus in its trade of goods with the United States last year, according to UN data. Jonathan Naupa, owner of Vanuatu kava exporter Mount Kava, said demand for kava was high and he had no plans to cut prices for the US market.”We are going to keep our prices right where they are — the American public can just suck them up,” he told AFP, adding that there was a growing global market for kava exports.He welcomed Trump’s move.”I actually think it’s a good thing that he’s done this because it will make the Americans realise that they need to treat our cultural product with a bit more respect,” he said.”With the shortage of kava in Vanuatu, I don’t see prices going down, and I hope my fellow exporters also try to follow suit and not drop their prices.”Nauru’s main exports include the remnants of its once-vast phosphate deposits and the sale of fishing rights, but it was not clear what made up its 2024 goods trade surplus with the United States of $1.4 million — about the price of a one-bedroom apartment in Manhattan.It faces a 30-percent US trade tariff.Fiji runs a larger surplus in the trade of goods with the United States of about $252 million helped by exports of  Fiji Water, kava and fish, and it now faces a 32-percent tariff across the board.- ‘Unfair’ -The beach-fringed tourist magnet says it applies zero or five-percent duty on 96 percent of US imports.Trump’s levy “is quite disproportionate and unfair”, Finance Minister Biman Prasad said in a statement.”We are still trying to get more details on the exact rationale and application of the newly announced retaliatory tariff by the US and will work with our key stakeholders and US counterparts to get this,” he said.Roland Rajah, director of the Indo-Pacific Development Centre at the Lowy Institute think tank, said the tariffs were based on the scale of US trade deficits with each country.But it makes economic sense to have a trade deficit with some countries and a surplus with others, he said.”It’s not necessarily driven by particular policy distortions,” Rajah added, making it hard for countries to find a basis for trade talks with the United States.”The other factor for the Pacific is that being small countries and quite small trading partners in the world it might be very difficult for them to get a hearing with the Trump administration, who will have bigger fish to fry at the current moment.”Papua New Guinea, the most populous Pacific island country, said it had no plans to retaliate against the US decision to impose a 10-percent tariff.”We will continue to strengthen our trade relations in Asia and the Pacific, where our produce is welcomed,” Prime Minister James Marape said in a statement.”If the US market becomes more difficult due to this tariff, we will simply redirect our goods to markets where there is mutual respect and no artificial barriers.”

Pacific nations perplexed, worried by Trump tariffs

Pacific island nations hit hardest by US President Donald Trump’s trade tariffs are querying the “unfair” impost, and they are fearful of the impact.The United States has punished Fiji, Vanuatu and tiny Nauru for running trade surpluses with the economic superpower, slapping them with duties far above its new 10-percent baseline.Besides squeezing their finances, analysts say the US levies are making Pacific countries wary of their historic ally, which has already cut humanitarian aid programmes.”It’s just another reason to have less trust in the US, stacked on top of the US aid freeze,” said Blake Johnson, senior analyst at the Australian Strategic Policy Institute think tank.It also creates opportunities for China to expand its ties from aid to trade, he said, as Beijing vies with the United States and its allies for influence in the geographically strategic region.Among the Pacific countries’ biggest sellers in the United States are the traditional narcotic kava drink, and spring water under the brand Fiji Water — owned by Los Angeles-based The Wonderful Company.The 22-percent tariffs on Vanuatu are expected to impact exports and hurt kava farmers, a spokesperson for the prime minister said.-‘Just suck them up’ -Vanuatu was hit by the tariffs after running a US$6.6 million surplus in its trade of goods with the United States last year, according to UN data. Jonathan Naupa, owner of Vanuatu kava exporter Mount Kava, said demand for kava was high and he had no plans to cut prices for the US market.”We are going to keep our prices right where they are — the American public can just suck them up,” he told AFP, adding that there was a growing global market for kava exports.He welcomed Trump’s move.”I actually think it’s a good thing that he’s done this because it will make the Americans realise that they need to treat our cultural product with a bit more respect,” he said.”With the shortage of kava in Vanuatu, I don’t see prices going down, and I hope my fellow exporters also try to follow suit and not drop their prices.”Nauru’s main exports include the remnants of its once-vast phosphate deposits and the sale of fishing rights, but it was not clear what made up its 2024 goods trade surplus with the United States of $1.4 million — about the price of a one-bedroom apartment in Manhattan.It faces a 30-percent US trade tariff.Fiji runs a larger surplus in the trade of goods with the United States of about $252 million helped by exports of  Fiji Water, kava and fish, and it now faces a 32-percent tariff across the board.- ‘Unfair’ -The beach-fringed tourist magnet says it applies zero or five-percent duty on 96 percent of US imports.Trump’s levy “is quite disproportionate and unfair”, Finance Minister Biman Prasad said in a statement.”We are still trying to get more details on the exact rationale and application of the newly announced retaliatory tariff by the US and will work with our key stakeholders and US counterparts to get this,” he said.Roland Rajah, director of the Indo-Pacific Development Centre at the Lowy Institute think tank, said the tariffs were based on the scale of US trade deficits with each country.But it makes economic sense to have a trade deficit with some countries and a surplus with others, he said.”It’s not necessarily driven by particular policy distortions,” Rajah added, making it hard for countries to find a basis for trade talks with the United States.”The other factor for the Pacific is that being small countries and quite small trading partners in the world it might be very difficult for them to get a hearing with the Trump administration, who will have bigger fish to fry at the current moment.”Papua New Guinea, the most populous Pacific island country, said it had no plans to retaliate against the US decision to impose a 10-percent tariff.”We will continue to strengthen our trade relations in Asia and the Pacific, where our produce is welcomed,” Prime Minister James Marape said in a statement.”If the US market becomes more difficult due to this tariff, we will simply redirect our goods to markets where there is mutual respect and no artificial barriers.”

Jeux vidéo: à Paris, la Switch 2 de Nintendo se laisse approcher

Quelques jours avant de présenter la Switch 2 au grand public, le géant japonais des jeux vidéo Nintendo a convié à Paris la presse européenne pour essayer en avant-première sa nouvelle console, lors d’un événement auquel l’AFP a pu assister.Comme en 2017 pour la première Switch, le constructeur a investi une aile du Grand Palais pour dévoiler son nouveau produit tout juste annoncé, et déjà très critiqué pour son prix élevé (469 euros), tout comme celui de ses jeux (entre 80 et 90 euros pour les versions physiques), au lancement prévu le 5 juin.Près d’une quinzaine d’entre eux – dont certains exclusifs à la Switch 2 – étaient accessibles sur des dizaines de bornes réparties sur deux étages.Plus imposante et dotée d’un plus grand écran LCD, la Switch 2 perpétue le concept de machine hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision, qui a fait son succès de son aînée.”La console est très agréable à prendre en main, très légère”, s’enthousiasme Nicolas Dixmier, du site jeuxvideo.com. Selon Nintendo, elle dispose aussi d’une plus grande batterie assurant “entre 2 et 6,5 heures” d’autonomie.- “Super Nintendo Switch” -Lors d’une table ronde avec les journalistes, les trois créateurs japonais de la console ont confié avoir planché dessus depuis 2019. Et beaucoup hésité sur son nom.Un temps envisagé, l’appellation “Super Nintendo Switch”, en référence à sa console phare du début des années 90, a été abandonnée au profit d’un nom reflétant davantage la continuité avec sa prédécesseur, selon eux.Toujours de la partie, les manettes amovibles – les “joy con” – sont désormais attachées magnétiquement à la console et se libèrent grâce à une gâchette. Détachées, elles peuvent s’utiliser comme une souris d’ordinateur, une fonctionnalité dont le potentiel se révèle avec les jeux de tir comme “Metroid Prime 4” ou de stratégie comme “Civilization VII”.”Nous avons fait en sorte qu’elle fonctionne même sur le pantalon”, s’est amusé Kouichi Kawamoto, l’un des créateurs, en référence à l’utilisation nomade de la console.Hormis ces petites nouveautés, les habitués de la première version, vendue à 150 millions d’exemplaires dans le monde, ne seront pas dépaysés.”On ne peut pas dire que je suis impressionné”, assène Alexander Bohn-Elias, du site spécialisé Eurogamer Germany.”Les nouvelles fonctionnalités sont intéressantes mais je ne suis pas sûr que ça en fasse un achat indispensable dès le premier jour”, abonde Paul Hinrich Aeils, du média allemand Gamestar, regrettant une offre de jeux au lancement “un peu mince”.- “Palier” franchi -Proposant des courses à 24 concurrents et la possibilité de se balader à sa guise entre les circuits, “Mario Kart World” avait les honneurs d’un étage entier pour ce nouvel épisode de l’une des séries les plus populaires de Nintendo, qui accompagnera la sortie de la console.Parmi les autres nouveautés: le jeu d’aventure en 3D “Donkey Kong Bananza”, qui met en scène le célèbre singe de la marque dans un monde où tout est destructible à coups de poings, et une version améliorée du jeu de l’oie version Nintendo “Mario Party Jamboree” exploitant la nouvelle fonctionnalité de chat vocal.Le constructeur japonais a également mis l’accent sur la possibilité d’améliorer les graphismes et les fonctionnalités de certains jeux de la première Switch.Mais un élément est venu troubler cette présentation: le prix de la console et de ses jeux, chaudement débattu dans les allées du Grand Palais alors que Nintendo s’est toujours placé comme un constructeur aux produits accessibles face à ses concurrents Sony et Microsoft.”Un palier a été franchi, c’est un peu inquiétant pour la suite”, estime Nicolas Dixmier.Vendredi, c’est au tour des fans tirés au sort par Nintendo de mettre la main sur la Switch 2 à Paris et à New York, premières étapes d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes à travers le monde.