A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

6.000 clients privés d’électricité à cause des fortes chaleurs, selon Enedis

Quelque 6.000 clients d’Enedis restaient privés d’électricité à 19H30 mercredi en raison des “fortes chaleurs” qui affectent les infrastructures souterraines et ont privé jusqu’à 13.000 personnes de courant au plus fort de la journée, selon le dernier bilan du gestionnaire du réseau de distribution électrique transmis à l’AFP.”A 19H30, 6.000 clients sont impactés, principalement en Centre-Val de Loire et Poitou-Charentes”, les équipes d’Enedis et des entreprises partenaires poursuivant leurs interventions, indique le gestionnaire.Au long de la journée des incidents ont été recensés également en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.Quelque 8.000 clients notamment avaient été privés d’électricité en Ile-de-France, dans le Sud-Est et le Sud, un chiffre ramené à 6.000 à la mi-journée. Dans la matinée, “deux pannes successives et exceptionnelles dues à la chaleur” se sont également produites dans le centre-ville de Tours. “5.000 clients ont été concernés” au pic de l’incident, ensuite résolu.”Les très fortes chaleurs cumulées sur plusieurs jours avec une température qui ne descend pas la nuit ont fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains”, explique Enedis, ajoutant en fin de journée que “la situation reste évolutive”. Les boîtes de jonction, qui servent à relier deux câbles souterrains entre eux, sont “sensibles aux fortes variations de températures et aux mouvements de terrains qu’elles induisent, à l’origine de l’incident”, précise le gestionnaire, qui assure que ses équipes avaient été “pré-mobilisées pour intervenir dans les meilleurs délais”. 

6.000 clients privés d’électricité à cause des fortes chaleurs, selon Enedis

Quelque 6.000 clients d’Enedis restaient privés d’électricité à 19H30 mercredi en raison des “fortes chaleurs” qui affectent les infrastructures souterraines et ont privé jusqu’à 13.000 personnes de courant au plus fort de la journée, selon le dernier bilan du gestionnaire du réseau de distribution électrique transmis à l’AFP.”A 19H30, 6.000 clients sont impactés, principalement en Centre-Val de Loire et Poitou-Charentes”, les équipes d’Enedis et des entreprises partenaires poursuivant leurs interventions, indique le gestionnaire.Au long de la journée des incidents ont été recensés également en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.Quelque 8.000 clients notamment avaient été privés d’électricité en Ile-de-France, dans le Sud-Est et le Sud, un chiffre ramené à 6.000 à la mi-journée. Dans la matinée, “deux pannes successives et exceptionnelles dues à la chaleur” se sont également produites dans le centre-ville de Tours. “5.000 clients ont été concernés” au pic de l’incident, ensuite résolu.”Les très fortes chaleurs cumulées sur plusieurs jours avec une température qui ne descend pas la nuit ont fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains”, explique Enedis, ajoutant en fin de journée que “la situation reste évolutive”. Les boîtes de jonction, qui servent à relier deux câbles souterrains entre eux, sont “sensibles aux fortes variations de températures et aux mouvements de terrains qu’elles induisent, à l’origine de l’incident”, précise le gestionnaire, qui assure que ses équipes avaient été “pré-mobilisées pour intervenir dans les meilleurs délais”. 

6.000 clients privés d’électricité à cause des fortes chaleurs, selon Enedis

Quelque 6.000 clients d’Enedis restaient privés d’électricité à 19H30 mercredi en raison des “fortes chaleurs” qui affectent les infrastructures souterraines et ont privé jusqu’à 13.000 personnes de courant au plus fort de la journée, selon le dernier bilan du gestionnaire du réseau de distribution électrique transmis à l’AFP.”A 19H30, 6.000 clients sont impactés, principalement en Centre-Val de Loire et Poitou-Charentes”, les équipes d’Enedis et des entreprises partenaires poursuivant leurs interventions, indique le gestionnaire.Au long de la journée des incidents ont été recensés également en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.Quelque 8.000 clients notamment avaient été privés d’électricité en Ile-de-France, dans le Sud-Est et le Sud, un chiffre ramené à 6.000 à la mi-journée. Dans la matinée, “deux pannes successives et exceptionnelles dues à la chaleur” se sont également produites dans le centre-ville de Tours. “5.000 clients ont été concernés” au pic de l’incident, ensuite résolu.”Les très fortes chaleurs cumulées sur plusieurs jours avec une température qui ne descend pas la nuit ont fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains”, explique Enedis, ajoutant en fin de journée que “la situation reste évolutive”. Les boîtes de jonction, qui servent à relier deux câbles souterrains entre eux, sont “sensibles aux fortes variations de températures et aux mouvements de terrains qu’elles induisent, à l’origine de l’incident”, précise le gestionnaire, qui assure que ses équipes avaient été “pré-mobilisées pour intervenir dans les meilleurs délais”. 

Face aux violences à l’école, la commission parlementaire appelle à “une révolution”

Dénonçant des “monstruosités” et un “Etat défaillant” face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram a proposé mercredi 50 mesures pour mieux protéger les enfants.La commission d’enquête a permis de dresser le “constat accablant” d’une “défaillance majeure de l’Etat” a déclaré son corapporteur Paul Vannier (LFI) lors d’une conférence de presse, appelant à une “révolution” face aux violences scolaires.Les travaux de cette commission d’enquête ont permis 80 signalements à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Elle est née du scandale autour des révélations sur l’affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, dans le Béarn. L’affaire, qui a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d’autres établissements à travers la France, a aussi ébranlé François Bayrou, ministre de l’Education nationale au moment des premières plaintes.Dans leur rapport rendu mercredi, les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.La présidente de la commission parlementaire, Fatiha Keloua Hachi, a fustigé aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, lanceuse d’alerte qu’il a accusée d’avoir “affabulé”. Il vit “dans un monde qui est différent du nôtre” où l’on peut donner des “claques éducatives”, a-t-elle dit lors de la conférence de presse.- “Déchaînement de violences” -Pour Paul Vannier, François Bayrou a menti sur ce qu’il savait des sévices à Bétharram et commis un parjure. Mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l’idée d’un signalement à la justice, une décision confirmée par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet qui a jugé la demande de M. Vannier “sans objet”Dans leur rapport, les députés évoquent “un véritable déchaînement de violences” à Notre-Dame-de-Bétharram, avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”. Ils décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. Mis en cause dans le rapport, Village d’enfants géré par l’institut catholique traditionaliste de Riaumont (Pas-de-Calais), concerné par plusieurs affaires, et fermé depuis 2019, a annoncé à l’AFP via son avocat sa volonté de saisir la justice pour obtenir un “droit de réponse”, dénonçant un “travail à charge”.Plus largement, pour les rapporteurs, les mécanismes d’omerta et de mauvais traitements étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats”. Ces violences, d’après eux, persistent, “encore invisibilisées” dans l’enseignement public et de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”.Paul Vannier dénonce aussi la place d'”intermédiaire” que s’est arrogé Secrétariat général à l’enseignement catholique (Sgec), sans statut légal pour le faire, dans les relations avec le ministère de l’Education. Il a appelé à dépasser ce “ministère bis”.Le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme a dénoncé auprès de l’AFP “une orientation” du rapport “qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”. “On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Les députés déplorent en outre des contrôles de l’Etat “quasi-inexistants” et une prévention et des signalements “lacunaires”.- “Traduire en actes” -Parmi ses cinquante recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. “François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds” mais “nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”.Une recommandation “particulièrement” soutenue par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dans un communiqué. Elle a salué aussi, entre autres, une proposition visant à “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles, et appelé le gouvernement à “se saisir rapidement de ces préconisations”.Les députés demandent aussi plus de contrôles dans tous les établissements, surtout dans le privé, et notamment dans les internats. La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “prenait acte” du rapport et allait examiner “s’il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+”, lancé en mars pour lutter contre les violences en milieu scolaire.

Face aux violences à l’école, la commission parlementaire appelle à “une révolution”

Dénonçant des “monstruosités” et un “Etat défaillant” face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram a proposé mercredi 50 mesures pour mieux protéger les enfants.La commission d’enquête a permis de dresser le “constat accablant” d’une “défaillance majeure de l’Etat” a déclaré son corapporteur Paul Vannier (LFI) lors d’une conférence de presse, appelant à une “révolution” face aux violences scolaires.Les travaux de cette commission d’enquête ont permis 80 signalements à la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. Elle est née du scandale autour des révélations sur l’affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, dans le Béarn. L’affaire, qui a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d’autres établissements à travers la France, a aussi ébranlé François Bayrou, ministre de l’Education nationale au moment des premières plaintes.Dans leur rapport rendu mercredi, les députés pointent chez lui un “défaut d’action” à l’époque qui a pu laisser les violences “perdurer”, alors qu’il était “informé” et “avait les moyens” d’agir.La présidente de la commission parlementaire, Fatiha Keloua Hachi, a fustigé aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l’ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, lanceuse d’alerte qu’il a accusée d’avoir “affabulé”. Il vit “dans un monde qui est différent du nôtre” où l’on peut donner des “claques éducatives”, a-t-elle dit lors de la conférence de presse.- “Déchaînement de violences” -Pour Paul Vannier, François Bayrou a menti sur ce qu’il savait des sévices à Bétharram et commis un parjure. Mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l’idée d’un signalement à la justice, une décision confirmée par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet qui a jugé la demande de M. Vannier “sans objet”Dans leur rapport, les députés évoquent “un véritable déchaînement de violences” à Notre-Dame-de-Bétharram, avec “une communauté de notables au soutien indéfectible”. Ils décrivent les mêmes “logiques à l’oeuvre” dans d’autres établissements, dont des “violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique”. Mis en cause dans le rapport, Village d’enfants géré par l’institut catholique traditionaliste de Riaumont (Pas-de-Calais), concerné par plusieurs affaires, et fermé depuis 2019, a annoncé à l’AFP via son avocat sa volonté de saisir la justice pour obtenir un “droit de réponse”, dénonçant un “travail à charge”.Plus largement, pour les rapporteurs, les mécanismes d’omerta et de mauvais traitements étaient “accentués dans l’enseignement catholique”, du fait d’un “modèle éducatif explicitement plus strict, s’appuyant sur de nombreux internats”. Ces violences, d’après eux, persistent, “encore invisibilisées” dans l’enseignement public et de façon “préoccupante” dans l’enseignement privé, “notamment catholique”.Paul Vannier dénonce aussi la place d'”intermédiaire” que s’est arrogé Secrétariat général à l’enseignement catholique (Sgec), sans statut légal pour le faire, dans les relations avec le ministère de l’Education. Il a appelé à dépasser ce “ministère bis”.Le secrétaire général de l’enseignement catholique Philippe Delorme a dénoncé auprès de l’AFP “une orientation” du rapport “qui voudrait que l’enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde”. “On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent”, insiste-t-il.Les députés déplorent en outre des contrôles de l’Etat “quasi-inexistants” et une prévention et des signalements “lacunaires”.- “Traduire en actes” -Parmi ses cinquante recommandations, le rapport appelle à reconnaître “la responsabilité de l’Etat pour les carences” ayant permis ces violences et créer un “fonds d’indemnisation et d’accompagnement des victimes”. “François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu’il créerait ce fonds” mais “nous n’avons toujours rien”, a déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes de Bétharram.Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour “rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs”.Une recommandation “particulièrement” soutenue par la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), dans un communiqué. Elle a salué aussi, entre autres, une proposition visant à “procéder à un contrôle de l’honorabilité” du personnel et des bénévoles, et appelé le gouvernement à “se saisir rapidement de ces préconisations”.Les députés demandent aussi plus de contrôles dans tous les établissements, surtout dans le privé, et notamment dans les internats. La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a indiqué qu’elle “prenait acte” du rapport et allait examiner “s’il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+”, lancé en mars pour lutter contre les violences en milieu scolaire.

Le ministre des Transports exclut de céder face aux contrôleurs aériens en grève

Le ministre des Transports Philippe Tabarot a exclu mercredi de céder aux revendications de syndicats de contrôleurs aériens, qualifiées d'”inacceptables”, à la veille du début d’une grève qui devrait entraîner d’importantes perturbations juste avant les vacances scolaires.”Je sais combien ces mouvements de grève sont coûteux pour vos compagnies aériennes”, a affirmé le ministre en clôturant à Paris le congrès annuel de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix du secteur.”Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés”, a ajouté le ministre.Le trafic devrait être très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social: un quart des liaisons annulées jeudi à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi et 30% à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari.La situation sera encore plus tendue vendredi, dernier jour de l’année scolaire, dans les aéroports parisiens et à Beauvais (40% d’annulations). Nice restera à 50%, tandis que Lyon, Marseille, Montpellier et les aéroports corses seront à 30%, selon une mise à jour de la DGAC mercredi soir.- “Tenir bon” -De source proche du dossier, l’aviation d’affaires sera aussi très affectée par ce conflit.”Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d’abandon d’un certain nombre de dispositions qui avaient pourtant été actées et qui ne sont pas respectées”, a martelé le ministre.Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs.”Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable”, a souligné M. Tabarot.L’influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, EasyJet et Ryanair, a jugé ces appels à la grève “intolérables” et a prévenu qu’ils allaient “perturber les projets de vacances de milliers de personnes”. Air France a confirmé avoir été “contrainte d’adapter son programme de vols”, sans préciser le nombre d’annulations, mais elle a souligné que son réseau long-courrier ne serait pas affecté.Comme elle, sa filiale low-cost Transavia a indiqué que ses clients concernés étaient informés individuellement et que “des mesures commerciales” permettraient “un report du voyage sans frais ou un remboursement intégral”. – “Management toxique” -Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel (17% des voix aux dernières élections professionnelles), l’Unsa-Icna, a appelé à la grève jeudi et vendredi. Le troisième, l’Usac-CGT (16% des suffrages), a rejoint le mouvement. En réponse aux propos de M. Tabarot, l’Unsa-Icna a dit mercredi “regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures” à la DGAC.Le syndicat a cité à cet effet “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève. Selon une source proche du dossier, 270 contrôleurs aériens sur quelque 1.400 se sont déclarés grévistes jeudi.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Icna) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.

Le ministre des Transports exclut de céder face aux contrôleurs aériens en grève

Le ministre des Transports Philippe Tabarot a exclu mercredi de céder aux revendications de syndicats de contrôleurs aériens, qualifiées d'”inacceptables”, à la veille du début d’une grève qui devrait entraîner d’importantes perturbations juste avant les vacances scolaires.”Je sais combien ces mouvements de grève sont coûteux pour vos compagnies aériennes”, a affirmé le ministre en clôturant à Paris le congrès annuel de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix du secteur.”Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés”, a ajouté le ministre.Le trafic devrait être très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social: un quart des liaisons annulées jeudi à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi et 30% à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari.La situation sera encore plus tendue vendredi, dernier jour de l’année scolaire, dans les aéroports parisiens et à Beauvais (40% d’annulations). Nice restera à 50%, tandis que Lyon, Marseille, Montpellier et les aéroports corses seront à 30%, selon une mise à jour de la DGAC mercredi soir.- “Tenir bon” -De source proche du dossier, l’aviation d’affaires sera aussi très affectée par ce conflit.”Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d’abandon d’un certain nombre de dispositions qui avaient pourtant été actées et qui ne sont pas respectées”, a martelé le ministre.Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs.”Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable”, a souligné M. Tabarot.L’influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, EasyJet et Ryanair, a jugé ces appels à la grève “intolérables” et a prévenu qu’ils allaient “perturber les projets de vacances de milliers de personnes”. Air France a confirmé avoir été “contrainte d’adapter son programme de vols”, sans préciser le nombre d’annulations, mais elle a souligné que son réseau long-courrier ne serait pas affecté.Comme elle, sa filiale low-cost Transavia a indiqué que ses clients concernés étaient informés individuellement et que “des mesures commerciales” permettraient “un report du voyage sans frais ou un remboursement intégral”. – “Management toxique” -Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel (17% des voix aux dernières élections professionnelles), l’Unsa-Icna, a appelé à la grève jeudi et vendredi. Le troisième, l’Usac-CGT (16% des suffrages), a rejoint le mouvement. En réponse aux propos de M. Tabarot, l’Unsa-Icna a dit mercredi “regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures” à la DGAC.Le syndicat a cité à cet effet “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève. Selon une source proche du dossier, 270 contrôleurs aériens sur quelque 1.400 se sont déclarés grévistes jeudi.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Icna) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.

Le ministre des Transports exclut de céder face aux contrôleurs aériens en grève

Le ministre des Transports Philippe Tabarot a exclu mercredi de céder aux revendications de syndicats de contrôleurs aériens, qualifiées d'”inacceptables”, à la veille du début d’une grève qui devrait entraîner d’importantes perturbations juste avant les vacances scolaires.”Je sais combien ces mouvements de grève sont coûteux pour vos compagnies aériennes”, a affirmé le ministre en clôturant à Paris le congrès annuel de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix du secteur.”Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés”, a ajouté le ministre.Le trafic devrait être très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social: un quart des liaisons annulées jeudi à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi et 30% à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari.La situation sera encore plus tendue vendredi, dernier jour de l’année scolaire, dans les aéroports parisiens et à Beauvais (40% d’annulations). Nice restera à 50%, tandis que Lyon, Marseille, Montpellier et les aéroports corses seront à 30%, selon une mise à jour de la DGAC mercredi soir.- “Tenir bon” -De source proche du dossier, l’aviation d’affaires sera aussi très affectée par ce conflit.”Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d’abandon d’un certain nombre de dispositions qui avaient pourtant été actées et qui ne sont pas respectées”, a martelé le ministre.Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs.”Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable”, a souligné M. Tabarot.L’influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, EasyJet et Ryanair, a jugé ces appels à la grève “intolérables” et a prévenu qu’ils allaient “perturber les projets de vacances de milliers de personnes”. Air France a confirmé avoir été “contrainte d’adapter son programme de vols”, sans préciser le nombre d’annulations, mais elle a souligné que son réseau long-courrier ne serait pas affecté.Comme elle, sa filiale low-cost Transavia a indiqué que ses clients concernés étaient informés individuellement et que “des mesures commerciales” permettraient “un report du voyage sans frais ou un remboursement intégral”. – “Management toxique” -Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel (17% des voix aux dernières élections professionnelles), l’Unsa-Icna, a appelé à la grève jeudi et vendredi. Le troisième, l’Usac-CGT (16% des suffrages), a rejoint le mouvement. En réponse aux propos de M. Tabarot, l’Unsa-Icna a dit mercredi “regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures” à la DGAC.Le syndicat a cité à cet effet “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève. Selon une source proche du dossier, 270 contrôleurs aériens sur quelque 1.400 se sont déclarés grévistes jeudi.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Icna) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.

La nouvelle mobilisation prévue pour “enterrer” l’A69 interdite par la préfecture

Plusieurs milliers de personnes sont attendues en fin de semaine dans le Tarn pour “enterrer” l’autoroute A69, un nouveau weekend de mobilisation contre ce projet, qu’un arrêté préfectoral a interdit en raison “des risques manifestes de troubles graves à l’ordre public”.”Le caractère violent de ce rassemblement ne fait aucun doute”, a déclaré mercredi à l’AFP le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, au lendemain de son arrêté d’interdiction.Sont désormais prohibés “toute manifestation, attroupement ou rassemblement revendicatif contre le projet autoroutier” sur 17 communes du département, à compter de jeudi et jusqu’au lundi 7 juillet.Le préfet veut “croire que l’interdiction du rassemblement dissuadera une partie des manifestants potentiels qui peuvent être personnellement opposés à cette autoroute, ce qui est un droit, mais en tout cas inscrivent leur action dans le cadre légal, a-t-il expliqué mercredi.  Les organisateurs de la mobilisation baptisée “Turboteuf” ont indiqué, dans un communiqué, maintenir l’événement “dans la mesure où nous nous rassemblerons sur un terrain privé”.”Nous commençons à être habitué.e.s du même storytelling de la part des préfectures”, poursuivent-ils, dénonçant une volonté de “criminaliser en amont les luttes et les militant.e.s, et (d’)utiliser la même rhétorique pour justifier le déploiement d’une répression intense”.”Par une telle interdiction, le gouvernement porte une atteinte absolument inacceptable à un mouvement de contestation massif et populaire”, ajoutent-ils.Pour justifier l’interdiction, le préfet invoque les “violences graves et répétées” auxquelles les précédentes manifestations contre l’A69 ont donné lieu, alors qu'”au minimum 2.000 participants selon les services de renseignement” sont attendus.- “Toujours non” -Depuis le printemps 2023 et les premiers coups de pioche de ce chantier visant à créer 53 km de voie rapide entre Castres et Toulouse, la contestation est montée en intensité, prenant différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au coeur de zones à défendre (ZAD), ou encore recours juridiques.À partir de vendredi après-midi et jusqu’à dimanche, les anti-A69 sont appelés par des collectifs écologistes, parmi lesquels les Soulèvements de la Terre, à participer à une “Turboteuf” pour dire: “l’A69, c’est toujours non”, dans un lieu encore inconnu “aux abords du tracé de l’autoroute”.Or, à ce jour, “aucune organisation ni association n’a déclaré assumer la responsabilité juridique de cet événement” et des messages circulant sur les réseaux sociaux “appellent explicitement à des actes violents et à des actions de destruction”, a encore souligné la préfecture du Tarn, dans un communiqué.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux de l’autoroute, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.- Dispositif policier -Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Celle-ci devrait faire l’objet d’une adoption dans les prochains jours, après un ultime vote dans les deux chambres du parlement.”À notre connaissance, c’est la première fois que des élus essaient de contourner une décision de justice (en passant par la voie parlementaire, NDLR) c’est quand même un tournant autoritaire sans précédent”, a affirmé à l’AFP Martin, un membre des organisateurs souhaitant rester anonyme.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier, que l’AFP a pu observer timide.Cette bataille juridico-politique entre pro et anti se traduit par de fortes tensions locales. Ces derniers jours, des enquêtes ont ainsi été ouvertes par le parquet de Castres après que des propriétés d’opposants à l’A69 ont été ciblées par des tags, des pancartes nominatives ou des actes de malveillance.La Turboteuf est la quatrième mobilisation d’ampleur, après celles d’avril et octobre 2023 puis juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.”Le dispositif qui sera mis en place ce weekend sera important” en moyens humains et techniques, a encore déclaré le préfet. Des mesures spécifiques ont été prises, prohibant par exemple le transport de carburant ou d’autres matériaux combustibles,  susceptibles d’être utilisés par les manifestants.