US and Russia exchange prisoners

Russia and the United States exchanged prisoners on Thursday, the second such swap since US President Donald Trump returned to the White House as the two countries push for closer ties.Moscow released US-Russian ballet dancer Ksenia Karelina, who had been sentenced to 12 years in prison on treason charges, with US Secretary of State Marco Rubio confirming early Thursday she was on a plane to the United States.In exchange, the United States released Arthur Petrov, according to Russian state media, citing the FSB security service. The Russian-German citizen had been facing up to 20 years in a US prison for violating export controls.”American Ksenia Karelina is on a plane back home to the United States. She was wrongfully detained by Russia for over a year,” Rubio wrote on social media platform X, adding that Trump “will continue to work for the release of ALL Americans.”Karelina’s lawyer, Mikhail Mushailov, told AFP that “the exchange took place in Abu Dhabi and, as of a couple of hours ago, she was already flying out of Abu Dhabi.”The Wall Street Journal reported that, in exchange, the United States released Petrov, a German-Russian citizen who was arrested in Cyprus in 2023 at Washington’s request for allegedly exporting sensitive microelectronics.”CIA Director John Ratcliffe and a senior Russian intelligence official conducted the talks for the swap,” according to the WSJ, which cited an unidentified CIA official.”Ratcliffe was present at the Abu Dhabi airport, where the exchange took place, and greeted Karelina as the US took custody of her, according to a person familiar with the matter,” the report said.A CIA spokeswoman told the paper that “the exchange shows the importance of keeping lines of communication open with Russia, despite the deep challenges in our bilateral relationship.””While we are disappointed that other Americans remain wrongfully detained in Russia, we see this exchange as a positive step and will continue to work for their release,” she said.Russia has yet to confirm the swap, which would be the second since Trump returned to the White House in January.Trump and Russian leader Vladimir Putin have since pushed for a restoration of closer ties between the two countries that were severely damaged by Moscow’s invasion of Ukraine.Several meetings between the two sides have taken place, with a new round of talks beginning Thursday in Istanbul on restoring some of the embassy operations that were scaled back following the Ukraine invasion.- Prisoner swaps -Karelina, who was born in 1991 and lived in Los Angeles, was serving a 12-year prison sentence for having donated around $50 to a pro-Ukraine charity.She was arrested in the Urals city of Yekaterinburg in January 2024 while on a trip to visit her family. She was charged with “treason.”Russia’s Federal Security Service accused her of collecting funds for Ukraine’s army that were used to purchase “equipment, weapons and ammunition” — charges she denied. Her supporters say she donated to a US-based organisation that delivers humanitarian aid to Ukraine.Petrov was accused by US authorities of illegally exporting electronic components to Russia for military use, in violation of Washington’s sanctions against Moscow over the conflict in Ukraine.In mid-February, following a call between Putin and Trump, Russia released Kalob Wayne Byers, a 28-year-old US citizen who was arrested at a Moscow airport for transporting cannabis treats.Washington and Moscow also exchanged US teacher Marc Fogel for Russian computer expert Alexander Vinnik in early February.The largest US-Russia prisoner exchange since the end of the Cold War took place on August 1, 2024. It involved the release of journalists, including WSJ reporter Evan Gershkovich, and dissidents held in Russia in exchange for alleged Russian spies held in the West.Several US citizens remain incarcerated in Russia, with Washington denouncing “hostage-taking” to obtain the release of Russians — including alleged spies — imprisoned in the West.

La classe politique divisée sur la reconnaissance de l’Etat palestinien

“Enfin!”, “prématuré” : la classe politique française s’est divisée jeudi sur l’annonce par Emmanuel Macron que la France pourrait reconnaître “en juin” un État palestinien dans le cadre “d’une dynamique collective” de reconnaissances réciproques. Le chef de l’Etat a déclaré mercredi sur France 5 que cette reconnaissance pourrait avoir lieu à l’occasion d’une conférence que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York.Cette conférence devrait aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par “tous ceux qui défendent la Palestine”. L’Arabie saoudite, en particulier, a fait de la création d’un Etat palestinien une condition à une normalisation de ses relations avec Israël.Si cette reconnaissance “vient dans un cadre qui permet à des pays qui ne reconnaissent pas Israël de le faire et à d’autres pays qui ne reconnaissent pas la Palestine ou l’État palestinien de le faire, c’est un bon processus”, a estimé sur RTL l’ancien président socialiste François Hollande. Il a néanmoins rappelé que “ce qui compte, c’est bien sûr qu’un jour il puisse y avoir un État palestinien, mais que le Hamas ne soit pas dans cet État palestinien et que Gaza puisse être une zone où les Gazaouis puissent vivre, tout simplement”. “Macron s’apprête à reconnaître l’Etat de Palestine. Il appelle à la fin du siège de Gaza. Un an et six mois après LFI, ces gens comprennent enfin que la solution politique est la seule possible”, a tweeté le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est très mobilisé au côté des Palestiniens.Pour le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, interrogé sur franceinfo, l’annonce d’Emmanuel Macron représente un moyen de “faire pression” sur “un gouvernement d’extrême droite qui a fait la démonstration depuis de longs mois de son inhumanité et, depuis le 18 mars, qui a rompu cessez-le-feu avec des conséquences dramatiques”. – “Conditions pas réunies” -Favorable également, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a souhaité sur France Inter “avancer sur cette solution à deux États”, mais avec “des garanties de sécurité pour les deux États”.La “clause de réciprocité” prévoit que “les parties se reconnaissent mutuellement: les Palestiniens ont droit à un État, les Israéliens ont droit à un État, les deux ont le droit de vivre en sécurité dans un régime démocratique”, a jugé le président des députés MoDem, Marc Fesneau sur TF1, y voyant une “bonne idée”.  La solution à deux États reste rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais les appels en ce sens se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.En 2020, les accords d’Abraham, pendant le premier mandat de Donald Trump, avaient mené à la reconnaissance d’Israël par les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.Pour le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, toute reconnaissance par la France de l’Etat palestinien serait “prématurée”. Si le parti d’extrême droite est “favorable à deux États”, il juge que l’État palestinien serait aujourd’hui “adossé au Hamas” – une organisation qualifiée de terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël notamment -, a-t-il développé sur LCI. Position partagée par le président LR du Sénat Gérard Larcher. “Nous avons toujours des otages dans la bande de Gaza, nous avons toujours des attaques du Hamas, nous avons malheureusement une Autorité palestinienne extrêmement faible”, a-t-il argumenté sur Europe1/Cnews. “Est-ce que les conditions sont réunies pour que nous allions plus loin dans la reconnaissance indispensable à terme de la réalité d’un État de Palestine? Non”, a-t-il tranché. Le plan défendu mercredi par Emmanuel Macron met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour à Gaza de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.

La classe politique divisée sur la reconnaissance de l’Etat palestinien

“Enfin!”, “prématuré” : la classe politique française s’est divisée jeudi sur l’annonce par Emmanuel Macron que la France pourrait reconnaître “en juin” un État palestinien dans le cadre “d’une dynamique collective” de reconnaissances réciproques. Le chef de l’Etat a déclaré mercredi sur France 5 que cette reconnaissance pourrait avoir lieu à l’occasion d’une conférence que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York.Cette conférence devrait aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par “tous ceux qui défendent la Palestine”. L’Arabie saoudite, en particulier, a fait de la création d’un Etat palestinien une condition à une normalisation de ses relations avec Israël.Si cette reconnaissance “vient dans un cadre qui permet à des pays qui ne reconnaissent pas Israël de le faire et à d’autres pays qui ne reconnaissent pas la Palestine ou l’État palestinien de le faire, c’est un bon processus”, a estimé sur RTL l’ancien président socialiste François Hollande. Il a néanmoins rappelé que “ce qui compte, c’est bien sûr qu’un jour il puisse y avoir un État palestinien, mais que le Hamas ne soit pas dans cet État palestinien et que Gaza puisse être une zone où les Gazaouis puissent vivre, tout simplement”. “Macron s’apprête à reconnaître l’Etat de Palestine. Il appelle à la fin du siège de Gaza. Un an et six mois après LFI, ces gens comprennent enfin que la solution politique est la seule possible”, a tweeté le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est très mobilisé au côté des Palestiniens.Pour le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, interrogé sur franceinfo, l’annonce d’Emmanuel Macron représente un moyen de “faire pression” sur “un gouvernement d’extrême droite qui a fait la démonstration depuis de longs mois de son inhumanité et, depuis le 18 mars, qui a rompu cessez-le-feu avec des conséquences dramatiques”. – “Conditions pas réunies” -Favorable également, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a souhaité sur France Inter “avancer sur cette solution à deux États”, mais avec “des garanties de sécurité pour les deux États”.La “clause de réciprocité” prévoit que “les parties se reconnaissent mutuellement: les Palestiniens ont droit à un État, les Israéliens ont droit à un État, les deux ont le droit de vivre en sécurité dans un régime démocratique”, a jugé le président des députés MoDem, Marc Fesneau sur TF1, y voyant une “bonne idée”.  La solution à deux États reste rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais les appels en ce sens se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.En 2020, les accords d’Abraham, pendant le premier mandat de Donald Trump, avaient mené à la reconnaissance d’Israël par les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.Pour le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, toute reconnaissance par la France de l’Etat palestinien serait “prématurée”. Si le parti d’extrême droite est “favorable à deux États”, il juge que l’État palestinien serait aujourd’hui “adossé au Hamas” – une organisation qualifiée de terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël notamment -, a-t-il développé sur LCI. Position partagée par le président LR du Sénat Gérard Larcher. “Nous avons toujours des otages dans la bande de Gaza, nous avons toujours des attaques du Hamas, nous avons malheureusement une Autorité palestinienne extrêmement faible”, a-t-il argumenté sur Europe1/Cnews. “Est-ce que les conditions sont réunies pour que nous allions plus loin dans la reconnaissance indispensable à terme de la réalité d’un État de Palestine? Non”, a-t-il tranché. Le plan défendu mercredi par Emmanuel Macron met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour à Gaza de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.

C1: au PSG, une force mentale inédite

Impressionnant de cohésion, le Paris SG fait aussi preuve cette saison d’une force mentale nouvelle qui lui permet de rêver en Ligue des champions, après avoir de nouveau renversé un match, mercredi en quart de finale aller face à Aston Villa.Depuis son arrivée à l’été 2023, l’entraîneur espagnol Luis Enrique a non seulement bâti un collectif qui court et défend ensemble mais il a surtout transformé son équipe en “spécialiste du renversement des situations négatives”, selon ses propres mots.”Le résultat est le reflet du match, de notre combativité et de nos efforts. Nous avons trouvé les ressources pour retourner la situation”, a-t-il commenté à l’issue du succès face aux Villans (3-1), avant le match retour mardi à Villa Park.”On a encore bien réagi”, s’est aussi félicité le milieu de terrain portugais Vitinha.Mercredi, au Parc, les Parisiens ont été -contre le cours du jeu- menés sur la première occasion anglaise. Une vilaine habitude.Mais ils n’ont pas paniqué. Sans s’invectiver, ils ont patienté lors de la célébration des hommes d’Unai Emery, comme pour rassembler leurs forces et reprendre leurs esprits. Avoir récolté tant de bons résultats envers et contre tout, ces dernières semaines, semble avoir produit une sérénité à toute épreuve. Et, quatre minutes après le but de Rogers, la magie opéra une première fois avec l’un des nombreux dynamiteurs talentueux de l’effectif, Désiré Doué, qui surprit le gardien Emiliano Martinez d’un tir brossé subtil.- Renversements -Ce n’était pas la première fois cette saison en Ligue des champions, en Coupe de France ou en Ligue 1: le PSG a gagné mercredi son 7e match après avoir subi l’ouverture du score.L’un des renversements de situation les plus marquants s’est déroulé face à Manchester City, en janvier au Parc, où les Parisiens étaient menés de deux buts avant de tout changer sans trembler (4-2). Ils étaient alors mal embarqués en phase de ligue. Autre exploit: la qualification en quarts de finale à Anfield après avoir été battus au match aller, à domicile, par Liverpool (0-1, 1-0 4 t.a.b. à 1).On est loin du Paris qui avait tendance, durant des années en Ligue des champions, à avoir les jambes qui tremblent et à s’écrouler: lors de la “remontada” de 2017 face au FC Barcelone, en 2019 contre Manchester United et en 2022 face au Real Madrid.”En termes de personnalité, l’équipe a encore grandi”, avait expliqué fin février Luis Enrique après le scénario rocambolesque contre l’OL en championnat (3-2).- “Contrôler nos émotions” -Le technicien s’appuie sur les compétences de Joaquin Valdes, un psychologue sportif espagnol, depuis son passage au Barça en 2008.Cet ancien judoka, qui assiste à toutes les conférences de presse de son compatriote et ami, semble avoir une influence réelle sur cette sérénité nouvelle qui se dégage des joueurs, majoritairement très jeunes (24 ans en moyenne).”Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, avait d’ailleurs prévenu l’entraineur. Son intransigeance est à double tranchant mais force est de constater qu’elle est désormais bien vécue par les joueurs.Car elle s’appuie sur un changement de projet depuis deux ans, focalisé non pas sur le statut d’une poignée de stars mais sur un collectif façonné par l’entraîneur. Luis Enrique a d’une certaine manière pris la pression sur lui. En encourageant ses joueurs à produire du jeu, à se focaliser sur eux-mêmes et non sur l’adversaire, il les a libérés de la seule contrainte du résultat.”En s’imposant mercredi, les Français ont renforcé leur conviction d’être la meilleure équipe d’Europe”, a d’ailleurs écrit le Daily Telegraph. “Villa était le roi d’Europe en 1982. Le PSG le sera probablement en 2025”, a avancé The Independant. Suffisant pour gagner cette Ligue des champions qui file entre les doigts des Parisiens depuis l’arrivée du Qatar (QSI) en 2011? S’il se qualifie, le PSG devra relever des défis immenses, vu le niveau des meilleures équipes cette année. Arsenal (en demi-finale), puis le FC Barcelone ou l’Inter Milan (pas avant la finale), bien partis eux aussi, testeraient encore davantage la résistance d’Ousmane Dembélé et des siens.

C1: au PSG, une force mentale inédite

Impressionnant de cohésion, le Paris SG fait aussi preuve cette saison d’une force mentale nouvelle qui lui permet de rêver en Ligue des champions, après avoir de nouveau renversé un match, mercredi en quart de finale aller face à Aston Villa.Depuis son arrivée à l’été 2023, l’entraîneur espagnol Luis Enrique a non seulement bâti un collectif qui court et défend ensemble mais il a surtout transformé son équipe en “spécialiste du renversement des situations négatives”, selon ses propres mots.”Le résultat est le reflet du match, de notre combativité et de nos efforts. Nous avons trouvé les ressources pour retourner la situation”, a-t-il commenté à l’issue du succès face aux Villans (3-1), avant le match retour mardi à Villa Park.”On a encore bien réagi”, s’est aussi félicité le milieu de terrain portugais Vitinha.Mercredi, au Parc, les Parisiens ont été -contre le cours du jeu- menés sur la première occasion anglaise. Une vilaine habitude.Mais ils n’ont pas paniqué. Sans s’invectiver, ils ont patienté lors de la célébration des hommes d’Unai Emery, comme pour rassembler leurs forces et reprendre leurs esprits. Avoir récolté tant de bons résultats envers et contre tout, ces dernières semaines, semble avoir produit une sérénité à toute épreuve. Et, quatre minutes après le but de Rogers, la magie opéra une première fois avec l’un des nombreux dynamiteurs talentueux de l’effectif, Désiré Doué, qui surprit le gardien Emiliano Martinez d’un tir brossé subtil.- Renversements -Ce n’était pas la première fois cette saison en Ligue des champions, en Coupe de France ou en Ligue 1: le PSG a gagné mercredi son 7e match après avoir subi l’ouverture du score.L’un des renversements de situation les plus marquants s’est déroulé face à Manchester City, en janvier au Parc, où les Parisiens étaient menés de deux buts avant de tout changer sans trembler (4-2). Ils étaient alors mal embarqués en phase de ligue. Autre exploit: la qualification en quarts de finale à Anfield après avoir été battus au match aller, à domicile, par Liverpool (0-1, 1-0 4 t.a.b. à 1).On est loin du Paris qui avait tendance, durant des années en Ligue des champions, à avoir les jambes qui tremblent et à s’écrouler: lors de la “remontada” de 2017 face au FC Barcelone, en 2019 contre Manchester United et en 2022 face au Real Madrid.”En termes de personnalité, l’équipe a encore grandi”, avait expliqué fin février Luis Enrique après le scénario rocambolesque contre l’OL en championnat (3-2).- “Contrôler nos émotions” -Le technicien s’appuie sur les compétences de Joaquin Valdes, un psychologue sportif espagnol, depuis son passage au Barça en 2008.Cet ancien judoka, qui assiste à toutes les conférences de presse de son compatriote et ami, semble avoir une influence réelle sur cette sérénité nouvelle qui se dégage des joueurs, majoritairement très jeunes (24 ans en moyenne).”Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, avait d’ailleurs prévenu l’entraineur. Son intransigeance est à double tranchant mais force est de constater qu’elle est désormais bien vécue par les joueurs.Car elle s’appuie sur un changement de projet depuis deux ans, focalisé non pas sur le statut d’une poignée de stars mais sur un collectif façonné par l’entraîneur. Luis Enrique a d’une certaine manière pris la pression sur lui. En encourageant ses joueurs à produire du jeu, à se focaliser sur eux-mêmes et non sur l’adversaire, il les a libérés de la seule contrainte du résultat.”En s’imposant mercredi, les Français ont renforcé leur conviction d’être la meilleure équipe d’Europe”, a d’ailleurs écrit le Daily Telegraph. “Villa était le roi d’Europe en 1982. Le PSG le sera probablement en 2025”, a avancé The Independant. Suffisant pour gagner cette Ligue des champions qui file entre les doigts des Parisiens depuis l’arrivée du Qatar (QSI) en 2011? S’il se qualifie, le PSG devra relever des défis immenses, vu le niveau des meilleures équipes cette année. Arsenal (en demi-finale), puis le FC Barcelone ou l’Inter Milan (pas avant la finale), bien partis eux aussi, testeraient encore davantage la résistance d’Ousmane Dembélé et des siens.

STMicroelectronics: le conseil de surveillance soutient le PDG renié par Rome

La joute se poursuit au sein du groupe de puces électroniques STMicroelectronics, où le conseil de surveillance a officiellement renouvelé jeudi son soutien au PDG, désavoué la veille par l’Italie, co-actionnaire avec la France d’une partie de l’entreprise. “Le conseil de surveillance exprime son soutien renouvelé à Jean-Marc Chéry (…) et à l’équipe de direction, notamment dans leur capacité à exécuter la transformation dans une période difficile pour l’industrie des semiconducteurs”, a indiqué l’instance dans un communiqué publié dans la matinée. Une réaction directe aux propos du ministre italien des Finances, Giancarlo Giorgetti. Par sa voix, Rome, qui détient avec la France 27,5% des parts du groupe, a retiré mercredi son soutien au président du directoire et directeur général.Le ministre italien des Entreprise Adolfo Urso a indiqué jeudi partager la position de M. Giorgetti.Cette montée des tensions survient sur fond de renouvellement de deux postes au sein du conseil de surveillance, chargé du contrôle de la gouvernance du groupe.Le conseil a accepté mardi la candidature de Simonetta Acri mais a rejeté celle de Marcello Sala, directeur général du département économique du ministère des Finances italien.La décision, qualifiée d'”incompréhensible, très grave et inacceptable” par le ministre italien, n’a pas fait bouger Rome de sa ligne. “Le ministère des Finances évalue ses options” à la suite du rejet de cette candidature, a précisé M. Giorgetti mercredi. L’Italie compte proposer à nouveau M. Sala, proche de la Première ministre Giorgia Meloni. Si Adolfo Urso a affirmé que Rome continuerait à travailler “en pleine communion d’intentions” avec ses homologues et que Bercy a assuré mercredi à l’AFP que le dialogue était maintenu entre les deux pays, les co-actionnaires semblent divisés sur plusieurs points essentiels relatifs à la gouvernance. Nicolas Dufourcq, directeur général de la banque publique d’investissment Bpifrance et président du conseil de surveillance de STMicroelectronics, a tenté de faire entendre la position française mercredi.Dans une déclaration écrite transmise à plusieurs médias dont l’AFP, il a souligné que le rejet de la candidature de M. Sala n’était en rien le fait des représentants de la France. Selon lui, le refus émane d’administrateurs indépendants, qui partagent les huit postes du conseil de surveillance avec les représentants français et italiens.- Class action -Le front ouvert entre Rome et Paris se refermera-t-il avec cette déclaration de confiance exprimée par le conseil de surveillance ? Outre ces tensions internes, le groupe doit faire face à d’importants défis financiers, et l’Italie s’inquiète d’un manque d’investissements sur son territoire. “C’est le moment de s’attaquer aux questions liées au développement industriel et donc aux investissements en Italie, en décidant comment procéder dans les prochains mois pour inverser ce que nous pouvons définir comme un plan incliné à notre désavantage”, a martelé M. Urso jeudi.Le groupe est aussi visé par une plainte déposée aux Etats-Unis à l’été 2024 en vue d’une “class action”, ou action de groupe.Un actionnaire a reproché à Jean-Marc Chéry et au directeur financier du groupe, Lorenzo Grandi, d’avoir fourni des informations et “des déclarations extrêmement positives” aux investisseurs avant la publication de mauvais résultats qui ont provoqué la baisse du cours de bourse.Le conseil de surveillance a qualifié de “fausses” les accusations portées contre les membres de la direction d’avoir vendu leurs actions avant publication des résultats. “Les ventes d’actions effectuées pendant la période d’interdiction de la société ont été réalisées par l’administrateur du plan d’actions de la société, par le biais d’une procédure automatique, afin de se conformer aux règles fiscales suisses”, a indiqué l’organe.Il assure ainsi que “la société dispose d’une bonne défense contre les allégations” portées à son encontre. En parallèle, le groupe a amorcé fin 2024 l’élaboration d’un plan d’économies et envisage de réduire ses charges d’exploitation pour un montant compris entre 300 et 600 millions de dollars (entre 288 et 345 millions d’euros).Fin janvier, STMicroelectronics avait annoncé une chute de 63% de son bénéfice annuel, tombé à 1,56 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros), après plusieurs trimestres de recul accéléré de sa rentabilité.

Stock markets soar as Trump delays painful tariffs

Stocks markets rocketed and the dollar fell Thursday after Donald Trump paused steep tariffs on most countries, while investors appeared to brush off the US president’s decision to ramp up duties on China. Trump’s shock decision Wednesday to delay most of the new tariffs by 90 days drove the European Union to put its counter-tariffs on hold, boosting European and Asian indices.Trump’s announcement came after European stock markets had closed down by around three percent Wednesday, but in time to send Wall Street soaring.Trump back tracked on the punishing tariffs after global equities plummeted and US Treasuries — considered the safest option in times of crisis — showed signs of cracking.But he kept a baseline 10 percent tariff intact and ramped up his trade war with Beijing by hiking duties Chinese goods to 125 percent after facing strong retaliation.Global stock markets soared in response. Paris and Frankfurt cruised almost six percent higher in afternoon deals Thursday while London advanced around 4.5 percent.In Asia, Tokyo surged nine percent.While the tariffs pause was welcomed by investors, “the lack of long-term clarity may become more of an issue as time goes on”, said AJ Bell investment director Russ Mould.Chinese markets also gained support Thursday from optimism that Beijing will unveil fresh stimulus measures to support its economy.Hong Kong rose more than two percent — a third day of gains after collapsing more than 13 percent on Monday, its worst trading day since the Asian financial crisis in 1997. Shanghai ended up more than one percent Thursday.”Crucially, we are currently still on course for a disorderly economic decoupling between the world’s two largest economies, with no immediate signs of either US or China backing down,” said Jim Reid, an analyst at Deutsche Bank. US Treasury yields have edged down after a successful auction of $38 billion in notes.That eased pressure on the bond market, which had fanned worries that investors were losing confidence in the United States.Elsewhere in Asia, Seoul, Singapore, Jakarta, Sydney, Saigon and Bangkok climbed between four and 6.6 percent.Tech firms were the standout performers, with Sony, Sharp, Panasonic and SoftBank chalking up double-digit gains, while airlines, car makers and casinos also enjoyed strong buying.Europe’s banking sector soared, with Barclays and Deutsche Bank up 10 percent while French banks BNP Paribas and Societe Generale gained around eight percent.Gold climbed almost three percent to $3,120 an ounce — around $50 short of its record touched last month — thanks to the weaker dollar and the metal’s safe-haven status. Trump’s trade war is causing a headache for the Federal Reserve as it weighs cutting interest rates to protect the economy, or holding them steady to ward off the inflation many analysts say tariffs will fuel.Investors are awaiting data later in the day that is expected to show US inflation slowed in March. Oil prices dropped after bouncing more than four percent Wednesday, though they remain under pressure amid concerns about the global economy and its impact on demand.- Key figures around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 4.6 percent at 8,032.11 pointsParis – CAC 40: UP 5.7 percent at 7,252.45Frankfurt – DAX: UP 5.7 percent at 20,800.69 Tokyo – Nikkei 225: UP 9.1 percent at 34,609.00 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.1 percent at 20,681.78 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,223.64 (close)New York – Dow: UP 7.9 percent at 40,608.45 (close)Dollar/yen: DOWN at 145.57 yen from 147.82 yen on WednesdayEuro/dollar: UP at $1.1077 from $1.0948 Pound/dollar: UP at $1.2906 from $1.2810Euro/pound: UP at 85.80 pence from 85.45 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.7 percent at $60.70 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.6 percent at $63.78 per barrel

L214 amène des cadavres de porcelets devant un Leclerc parisien

Une vingtaine de militants de l’association de défense des animaux L214 se sont postés jeudi devant un magasin E. Leclerc du XIXe arrondissement de Paris en exposant des cadavres de porcelets pour protester contre les conditions d’élevage dans des établissements fournissant le distributeur.Deux enquêtes ont été ouvertes en Bretagne mi-mars après le dépôt de plaintes de L214 pour maltraitance animale dans huit élevages porcins à la suite d’une enquête menée par l’association.Les photos et vidéos alors diffusées montrent notamment des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux.Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif, dénonce aussi la coupe systématique des queues des porcelets sans anesthésie, le meulage systématique de leurs dents mais aussi le “claquage” au sol ou au mur utilisé pour tuer les porcelets jugés “non économiquement viables”. Ces procédés sont autorisés seulement en dernier recours et s’ils ne sont pas systématiques.Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, avait indiqué “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”, y compris l’arrêt de la collaboration avec les éleveurs concernés si ces faits “inacceptables” sont “avérés”.L214 a depuis mené plusieurs actions devant des magasins E. Leclerc partout en France mais avec seulement tractage et collage d’autocollants. Celle de jeudi a été “la plus difficile” pour les militants, qui se sont relayés pour porter les cadavres sur des morceaux de caillebotis en plastique, sur lesquels évoluent les cochons dans les élevages, affirme Ambre Bernard.”Je suis carnivore, je mange de la viande mais il y a des façons de traiter les animaux, ils ont le droit d’être bien traités”, déclare à l’AFP Mélanie, cliente de 36 ans qui n’a pas souhaité donner son nom. “Touchée” par la vision des cadavres de porcelets, elle a signé la pétition que les militants ont présentée devant le magasin, après s’être assurée que celle-ci ne visait pas à “interdire” la viande.