Chimie: Vencorex partiellement repris par son concurrent chinois Wanhua

“Un jour noir” pour la chimie française: la reprise de l’usine Vencorex, près de Grenoble, a été attribuée jeudi à son concurrent chinois Wanhua, qui ne gardera qu’une fraction de l’activité et des salariés.Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français.”On est déçu, en colère”, a réagi Séverine Dejoux, élue CGT et porteuse du projet coopératif, lors d’une conférence de presse sur le site de Pont-de-Claix. “La France a échoué collectivement”, a renchéri Olivier Six, un entrepreneur local engagé dans cette alternative.Exprimant des “regrets” face à une “terrible nouvelle”, des élus de tous bords ont également critiqué une décision symbolisant, selon eux, la “perte de souveraineté de la France”. Le cabinet du ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a toutefois assuré avoir “sécurisé” des approvisionnements alternatifs pour les filières nucléaire et spatiale qui, à l’instar de Framatome ou Ariane, utilisent les sels produits par Vencorex, et “circonscrit autant que possible” les risques de défaillances en cascade dans le secteur.Soulignant l’interconnexion des entreprises de la chimie, salariés et élus locaux avaient demandé une nationalisation temporaire de Vencorex après son placement en redressement judiciaire en septembre. Le Premier ministre François Bayrou avait refusé au motif que son activité n’était “pas viable”.A l’automne, le concurrent chinois de Vencorex, Wanhua avait proposé une reprise partielle de l’usine via sa filiale hongroise BorsodChem. Contre 1,2 million d’euros, il s’est engagé à maintenir une cinquantaine d’emplois sur les 450 que comptait le groupe initialement et à investir 19 millions d’euros sur le site d’ici 2027.C’est cette offre que le tribunal de commerce de Lyon a validé jeudi.- “Le travail commence” -“Ce jugement vient conforter un projet industriel ambitieux structuré depuis plus de six mois, et marque le point de départ d’un nouvel avenir pour ce site stratégique de la chimie française”, s’est réjoui Wanhua dans un communiqué. “Nous avons désormais un objectif clair : redonner toute la dynamique au site de Pont-de-Claix, dans une logique d’excellence industrielle et d’ancrage territorial. Le travail commence maintenant”, a déclaré Dr Howard Ding, Président de Wanhua Performance Chemicals.Le projet concurrent, baptisé CIRCEI (Coopérative industrielle de relance Chimie Electrochimie Isocyanate) et bâti en quelques semaines a bénéficié d’une forte mobilisation locale mais le tribunal a estimé que ses financements n’étaient “pas réunis”.Les porteurs avaient demandé un délai de quatre semaines pour boucler leur dossier. Or, “la trésorerie ne permet pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de 15 jours”, relève le tribunal.”Le temps nous a manqué”, a déploré Christophe Ferrari, président divers gauche de la métropole de Grenoble. “C’est un jour sombre, un jour noir”, et “profondément du gâchis”, a-t-il poursuivi, visiblement ému, en reprochant au gouvernement d’avoir pensé que le site n’avait “pas d’avenir”.- “Vencorex bradé” -La Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s’était déclarée prête, à l’instar d’autres collectivités, à participer financièrement au projet de SCIC, a pris “acte de cette décision, avec le regret de voir ce fleuron industriel passer sous pavillon étranger”. “C’est la mise au chômage de centaines de familles et la perte de notre souveraineté”, a aussi écrit la député écologiste Cyrielle Chatelain sur le réseau Bluesky.La France Insoumise a pour sa part accusé le gouvernement de ne pas avoir fait assez pour sauver Vencorex. “Vencorex bradé à Wanhua, son concurrent. C’est le savoir-faire français liquidé”, a réagi sur X son leader Jean-Luc Mélenchon, qui s’était rendu sur le site en soutien aux salariés. “Terrible symbole du démantèlement de notre industrie et du renoncement de Macron !””Quelle terrible nouvelle, à mille lieux des annonces sur la souveraineté industrielle de la France”, a renchéri son lieutenant, le député LFI Manuel Bompard, toujours sur X.  

Chimie: Vencorex partiellement repris par son concurrent chinois Wanhua

“Un jour noir” pour la chimie française: la reprise de l’usine Vencorex, près de Grenoble, a été attribuée jeudi à son concurrent chinois Wanhua, qui ne gardera qu’une fraction de l’activité et des salariés.Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français.”On est déçu, en colère”, a réagi Séverine Dejoux, élue CGT et porteuse du projet coopératif, lors d’une conférence de presse sur le site de Pont-de-Claix. “La France a échoué collectivement”, a renchéri Olivier Six, un entrepreneur local engagé dans cette alternative.Exprimant des “regrets” face à une “terrible nouvelle”, des élus de tous bords ont également critiqué une décision symbolisant, selon eux, la “perte de souveraineté de la France”. Le cabinet du ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a toutefois assuré avoir “sécurisé” des approvisionnements alternatifs pour les filières nucléaire et spatiale qui, à l’instar de Framatome ou Ariane, utilisent les sels produits par Vencorex, et “circonscrit autant que possible” les risques de défaillances en cascade dans le secteur.Soulignant l’interconnexion des entreprises de la chimie, salariés et élus locaux avaient demandé une nationalisation temporaire de Vencorex après son placement en redressement judiciaire en septembre. Le Premier ministre François Bayrou avait refusé au motif que son activité n’était “pas viable”.A l’automne, le concurrent chinois de Vencorex, Wanhua avait proposé une reprise partielle de l’usine via sa filiale hongroise BorsodChem. Contre 1,2 million d’euros, il s’est engagé à maintenir une cinquantaine d’emplois sur les 450 que comptait le groupe initialement et à investir 19 millions d’euros sur le site d’ici 2027.C’est cette offre que le tribunal de commerce de Lyon a validé jeudi.- “Le travail commence” -“Ce jugement vient conforter un projet industriel ambitieux structuré depuis plus de six mois, et marque le point de départ d’un nouvel avenir pour ce site stratégique de la chimie française”, s’est réjoui Wanhua dans un communiqué. “Nous avons désormais un objectif clair : redonner toute la dynamique au site de Pont-de-Claix, dans une logique d’excellence industrielle et d’ancrage territorial. Le travail commence maintenant”, a déclaré Dr Howard Ding, Président de Wanhua Performance Chemicals.Le projet concurrent, baptisé CIRCEI (Coopérative industrielle de relance Chimie Electrochimie Isocyanate) et bâti en quelques semaines a bénéficié d’une forte mobilisation locale mais le tribunal a estimé que ses financements n’étaient “pas réunis”.Les porteurs avaient demandé un délai de quatre semaines pour boucler leur dossier. Or, “la trésorerie ne permet pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de 15 jours”, relève le tribunal.”Le temps nous a manqué”, a déploré Christophe Ferrari, président divers gauche de la métropole de Grenoble. “C’est un jour sombre, un jour noir”, et “profondément du gâchis”, a-t-il poursuivi, visiblement ému, en reprochant au gouvernement d’avoir pensé que le site n’avait “pas d’avenir”.- “Vencorex bradé” -La Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s’était déclarée prête, à l’instar d’autres collectivités, à participer financièrement au projet de SCIC, a pris “acte de cette décision, avec le regret de voir ce fleuron industriel passer sous pavillon étranger”. “C’est la mise au chômage de centaines de familles et la perte de notre souveraineté”, a aussi écrit la député écologiste Cyrielle Chatelain sur le réseau Bluesky.La France Insoumise a pour sa part accusé le gouvernement de ne pas avoir fait assez pour sauver Vencorex. “Vencorex bradé à Wanhua, son concurrent. C’est le savoir-faire français liquidé”, a réagi sur X son leader Jean-Luc Mélenchon, qui s’était rendu sur le site en soutien aux salariés. “Terrible symbole du démantèlement de notre industrie et du renoncement de Macron !””Quelle terrible nouvelle, à mille lieux des annonces sur la souveraineté industrielle de la France”, a renchéri son lieutenant, le député LFI Manuel Bompard, toujours sur X.  

Liam Lawson on ‘crazy’ season after Red Bull sacking

Liam Lawson on Thursday reflected on a “crazy” start to his first full season in Formula One.Axed after just two races by Red Bull he was demoted to their sister team RB for last weekend’s race in Japan, with Yuki Tsunoda replacing him as Max Verstappen’s teammate.”Obviously it’s been a crazy couple of weeks and months and a lot of it has been not the most enjoyable,” confessed the young New Zealander.Lawson is preparing for his second run out with the RB team he had 11 races with last season at this weekend’s Bahrain Grand Prix.With the temperature gauge at the Sakhir circuit nudging 37 degrees Celsius it was nothing like the heat he felt at Red Bull after two pointless performances in Australia and China.Mentally it’s been a tough start to his first full season in the fast lane, but the 23-year-old said he was taking solace in still being able to do his day job.”The fact that I’m racing each weekend at the moment is probably the best thing for me because it just means I can focus on driving,” he said, with the drone of helicopters arriving at the circuit overhead.He finished 17th in Suzuka last Sunday on his return to RB, with his fellow rookie teammate Isack Hadjar picking up his first ever F1 points in eighth, but vows there is better to come.”I think the weekend (in Japan) didn’t really show properly what I think we were capable of.”Unfortunately we just missed out on qualification, but in general I think I felt pretty comfortable.”Bahrain is the middle leg of a ‘triple header’, book-ended by Japan and the Saudi Arabian Grand Prix in Jeddah.Lawson feels that hectic schedule has helped him avoid dwelling too much on what has been a tough start to 2025.”I think that’s the best thing, had it been a three week gap or something like that, you’re just sitting on it and although you don’t want to talk about it, it ends up coming up in conversation and at least this way because we are racing, I have enough to think about.”- ‘Shooting zombies’ -Lawson’s teammate Hadjar had a baptism of fire in the season-opener in Australia, crashing out on the formation lap.But the talented French rookie dusted himself down to finish 11th next time out in China, followed by last Sunday’s deeply impressive eighth spot after qualifying seventh.Whilst understandably thrilled to get his first points of his career on the board he said it came with a twist.”Of course now being rewarded with points definitely gives me a bit more confidence but it’s not like I don’t need to work anymore, you know?”I always put the pressure on me to keep delivering, so now the expectations from people are maybe a bit higher, but I keep doing what I do.”Hadjar and Lawson have been gelling as teammates off the track, with the Parisian raised to an Algerian family describing the pair’s chemistry as “really good”.”We played padel, we went to virtual Call of Duty together.”Like two days ago, we were shooting zombies together in the same team” he disclosed.Hadjar received praise after his Suzuka drive from Red Bull’s influential advisor Helmut Marko.That led to the big question – would he answer the call if and when it came to become four-time world champion Verstappen’s latest partner – a position that does not come with a lot of job security.”Honestly, now it seems like it’s really hard to be next to Max,” he reflected.”It makes me want to go even more, to find out why, what’s going on, but that’s still the main target.”Both young drivers will be out to impress in this fourth round of the season held under floodlights on Sunday evening.

Suicide d’Evaëlle: l’enseignante relaxée, les parents de la collégienne “révoltés”

L’enseignante d’Evaëlle a été relaxée jeudi par le tribunal correctionnel de Pontoise des poursuites pour harcèlement sur mineurs, dont la pré-adolescente qui s’est suicidée en juin 2019.Les parents de la collégienne sont “révoltés” par cette relaxe, a déclaré à la presse leur avocate, Me Delphine Meillet, dès la fin de l’audience.Lisant ses motivations détaillées, la présidente du tribunal a notamment considéré que les éléments à charge étaient “discordants, indirects, peu circonstanciés” ou relevant de “comportements adaptés et légitimes s’agissant de l’autorité dont doit faire preuve un enseignant en classe”.L’enseignante, qui a également été relaxée des poursuites pour deux autres anciens élèves, n’était pas présente à l’énoncé de la décision et son avocate, Me Marie Roumiantseva, n’a pas souhaité réagir. “Je suis dans l’incompréhension totale”, a déclaré en larmes la mère de la pré-adolescente. “J’ai l’impression qu’on légitime le comportement de cette professeure (…), on n’écoute pas les enfants, on n’écoute pas Evaëlle”, a ajouté son père à la sortie de l’audience. “Nous nous battrons devant la cour d’appel pour faire reconnaître la culpabilité de cette enseignante”, a déclaré leur avocate. Mais si le parquet ne fait pas appel de son côté, il n’y aura pas de second procès au pénal. L’enseignante pourra être toutefois rejugée en appel au civil et éventuelle être condamnée à verser des dommages et intérêts. Lors du procès en mars, au terme de deux jours d’audience, la procureure avait requis 18 mois de prison avec sursis et une interdiction définitive d’enseigner à l’encontre de cette femme de 62 ans. Dans sa relation avec Evaëlle, elle “la jette en pâture au collectif, la fait pleurer”, selon le ministère public. Son “harcèlement est le déclencheur et catalyseur du harcèlement des mineurs”, a affirmé la procureure. Deux d’entre eux seront jugés devant le tribunal des enfants avant la fin de l’année.Le tribunal a pourtant considéré qu’il n’y avait “pas d’élément permettant de caractériser l’élément intentionnel de l’infraction” soit “qu’elle aurait volontairement cherché la dégradation des conditions de vie” d’Evaëlle, faits pour lesquelles l’enseignante était jugée.   “Une partie des faits reprochés (…) correspond à des comportements adaptés et légitimes s’agissant de l’autorité dont doit faire preuve un enseignant en classe”, a estimé la présidente. – “Diminuer les tensions” -Un portrait très contrasté de l’enseignante aux 30 années d’expérience sans accroc avait été brossé par ses anciens collègues. “Autoritaire et cassante” d’un côté, “bienveillante et aidante” de l’autre. “Oui, ça m’arrivait de crier”, a-t-elle reconnu au procès, estimant qu’elle était “exigeante”, “à l’écoute” et déterminée à “aider ses élèves”.”Je n’ai pas humilié Evaëlle”, a-t-elle affirmé à plusieurs reprises, très marquée par le fait d’avoir été mise en cause par la famille pour le décès de l’adolescente.Des sessions avaient été consacrées en classe au harcèlement dont était victime Evaëlle et avaient viré, selon l’accusation, à de nouveaux épisodes de harcèlement. “Ce n’était pas dans le but de la mettre en difficulté mais essayer de régler ce problème relationnel dans la classe”, s’est justifiée la prévenue.  Ces sessions visaient à “diminuer les tensions” et “faire cesser les invectives”, “c’est ainsi que certains élèves ont perçu cette séance y compris certains des élèves mis en cause”, a tranché la présidente.En mars 2019, Evaëlle change de collège, elle va d’abord mieux mais est rattrapée par des difficultés, notamment avec un camarade.”Elle n’a pas eu le temps de travailler” le harcèlement subi dans son précédent collège, avait estimé son père. “Elle n’a trouvé qu’une solution pour s’échapper”.Le 21 juin 2019, Evaëlle se pend à son lit, à 11 ans.La magistrate a également reconnu que “les événements de juin 2019 sont dramatiques” et qu’il est “légitime que la famille d’Evaëlle recherche les causes de la tragédie”.Cependant, elle a rappelé que la date du suicide d’Evaëlle avait été exclue de la période de prévention pour laquelle l’enseignante avait été jugée et ne pouvait ainsi donc pas être considéré comme un élément factuel appuyant les poursuites. Les parents avaient dénoncé aussi bien l’inertie de l’Education nationale – contre laquelle il n’y aura aucune poursuite pénale à la suite d’une indemnisation – que le manque d’investigations des autorités, une première plainte ayant été classée alors qu’Evaëlle était encore vivante.”Les défaillances du système scolaire et de l’Education nationale (…) largement commentées dans le cadre de cette procédure ne relèvent pas de la mission attribuée par la loi au tribunal correctionnel”, a conclu la présidente du tribunal.meh-cka/mat/dch  

Herd of animal puppets treks from Africa to Europe in climate actionThu, 10 Apr 2025 12:57:50 GMT

A wildebeest, a gorilla and a giraffe were among the life-size puppets to begin a 20,000-kilometre (12,400-mile) trek across the globe Wednesday from the DR Congo capital, to raise awareness about migration due to climate change.The animals are part of The Herds project and aim to have crossed around 10 countries between central Africa and …

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Shanghai finance workers worry after front-row seat to tariff turmoil

As stock prices flashed across a huge screen at a bustling intersection in China’s business hub Shanghai, finance workers shared their concerns after getting front-row seats to the global market turmoil wreaked by Donald Trump this week.After equities tanked at the beginning of the week, the US president on Wednesday paused the sweeping tariffs he had introduced on most countries. But he increased levies on China to 125 percent, citing a “lack of respect” over Beijing’s introduction of retaliatory duties. At lunchtime on Thursday in central Shanghai, the news didn’t appear to be disrupting people’s enjoyment of a warm spring day — but asked whether it had been an interesting week at work, a woman who gave her name as Catherine laughed. “Every night Trump sends out a social media post, then the market goes up or down… us finance professionals are getting first-hand experience of this,” she said, standing in front of a bronze-coloured statue of a bull charging.Shanghai lost over seven percent on Monday, though it has subsequently clawed back some of those losses. “We think (Trump’s) words and deeds have attacked all our financial systems, especially the global stock market,” a fellow worker surnamed Zhang told AFP. “He is a hugely unpredictable, uncertain factor, and this is a very big risk point from an investment perspective.”- ‘Just emotional rage’ -The Chinese government on Thursday urged the United States to meet it “halfway”, but the stand-off currently shows no sign of de-escalating. Catherine said that at this point the exact figure of the constantly rising tariff percentage made little difference. “As soon as (Trump) put 60 percent on, the trade relationship is over, so if he puts 100, over 100 percent on, that’s just another number, it’s just him expressing his emotional rage,” she said. Zhang said that although she hadn’t noticed any effect on her own life yet, the whole economy would eventually be impacted because of the importance of foreign trade to China’s growth. Overseas shipments represented a rare bright spot in a sluggish economy last year, with the United States as the top single country buyer of Chinese goods. “I hope there will be a mutual rejection of tariffs, that it can be negotiated as soon as possible, and that the negotiations will end well,” Zhang said.Semi-retired Arthur Zheng, who was taking his dog Charlie for a stroll in a pram, said he thought China could ultimately thrive on the competition. “If he raises (tariffs), we will also raise them… and everyone’s costs will get higher and higher,” he said. “But I think for everyday Chinese people… most things are not imported,” he said, gesturing at the pink floral shirt his dog was wearing. “It’s all domestically produced, we’re self-sufficient.” The 57-year-old held no animosity for the US president. “I think this guy is a hero,” he said animatedly. “The world needs someone to stir things up like this. But I hope he’s able to guide things in a positive direction — you don’t want him to stir and stir, stir the whole world up and then just stop at that, that’s not ok.”