Dollar, stocks hit and gold hits record as trade war panic returns

The dollar tumbled with most stocks while gold hit a fresh record high as panic gripped markets again on Friday, while China retaliated against Donald Trump’s latest tariff blitz against the world’s number two economy.The US president’s decision to delay crippling duties for 90 days sparked a frenzied scramble for equities that had been beaten down since his “Liberation Day” announcement unleashed a global panic.However, the realisation that nothing had been resolved, coupled with Trump’s decision to double down on his battle with economic superpower China, fuelled another bout of selling of US assets.The dollar tanked against the yen, euro, pound and Swiss franc — investors dropping what is usually considered a key safe haven currency as they look to unload US risk assets.Gold-standard Treasuries were also under pressure amid speculation that China was offloading some of its vast holdings in retaliation for Trump’s measures.The weaker dollar and the rush for safety has also sent bullion to a fresh record high above $3,220.Chinese President Xi Jinping urged the European Union on Friday to join Beijing in resisting “unilateral bullying” by Washington, state media said as he met Spanish Prime Minister Pedro Sanchez.Shortly after, Beijing said it would ramp up levies against the United States to 125 percent, compared with the 145 percent China faces.It added that Washington’s moves defied “basic economic laws and common sense” and “seriously violates international trade rules” but said it would “ignore” future US hikes.After blockbuster rallies on Thursday in response to the 90-day tariff pause, markets across the region were back deep in negative territory at the end of a highly volatile week.Tokyo shed three percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney, Seoul, Singapore, Wellington and Bangkok were also in the red. However, Hong Kong and Shanghai rose as traders focused on possible Chinese stimulus measures. Beijing said earlier Friday it would implement a moderately loose monetary policy in a bid to reassure investors.London and Paris rose in the morning but Frankfurt reversed early gains.There were gains in Taipei and Ho Chi Minh City stocks as the leaders of Taiwan and Vietnam said they would hold talks with Trump. Manila, Mumbai and Jakarta also rose.The generally downbeat mood came after losses on Wall Street, where the S&P 500 lost 3.5 percent, the Dow 2.5 percent and the Nasdaq 4.3 percent. That ate into the previous day’s gains of 9.5 percent, 7.9 percent and 12.2 percent respectively.- ‘Ground Zero’ -“There has been a pronounced ‘sell US’ vibe flowing through broad markets and into the classic safe-haven assets, with the dollar losing the safe-haven bid put in over the past week,” said Pepperstone group’s Chris Weston.He added that the moves had “the feel of repatriation flows by foreign entities, with many re-focused on the idea that Trump’s reluctant pause on tariffs was due to increased system risk and migrating capital away from Ground Zero”.With Treasuries being sold off, sending their yields higher and making US debt more expensive, there is a fear of a bigger calamity down the line.Michael Krautzberger at Allianz Global Investors wrote: “A fall in the dollar could be a sign that markets are questioning its status as a global reserve currency.”Looking forward, the big fear is that the response to the additional US tariff threats in recent days, especially on Chinese goods, is the opening salvo from the big foreign holders of US Treasuries in tariff-hit countries, as they sell their US Treasury holdings. “A trade war morphing into a capital war would represent a significant escalation in recent tensions.”Trump says he wants to use tariffs to reorder the world economy by forcing manufacturers to base themselves in the United States and for other countries to decrease barriers to US goods.While he acknowledged on Thursday there would be “a transition cost and transition problems”, the Republican dismissed the global market turmoil and insisted that “in the end it’s going to be a beautiful thing”.Commerce Secretary Howard Lutnick also posted on social media that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy”.Trump also warned that the huge tariffs delayed on Wednesday would be reintroduced if no agreements had been made between Washington and other countries.”If we can’t make the deal we want to make… then we’d go back to where we were,” he said.- Key figures around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 3.0 percent at 33,585.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 20,914.69 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,238.23 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 7,931.01 Dollar/yen: DOWN at 142.90 yen from 144.79 yen on ThursdayEuro/dollar: UP at $1.1404 from $1.1183Pound/dollar: UP at $1.3081 from $1.2954Euro/pound: UP at 87.10 pence from 86.33 penceWest Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $60.86 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $64.10 per barrelNew York – Dow: DOWN 2.5 percent at 39,593.66 (close)

Brésil: des indigènes des Amériques et d’Océanie interpellent la COP30

Près de 200 organisations indigènes et environnementales du monde entier ont demandé jeudi à la présidence brésilienne de la COP30 de s’engager à mettre fin aux énergies fossiles, lors d’une réunion des peuples indigènes à Brasilia.Elles ont remis une lettre à la présidence de la conférence sur le changement climatique prévue en novembre au Brésil, l’exhortant à soutenir les appels à “bloquer” les nouveaux projets d’exploitation pétrolière et à “réduire rapidement, de manière ordonnée et équitable” la production d’hydrocarbures dans le monde, principale cause du réchauffement de la planète.”La science est sans équivoque : il n’y a pas de place pour de nouvelles mines de charbon ou de nouveaux champs de pétrole et de gaz si le monde veut limiter le réchauffement à 1,5°C” par rapport à l’ère préindustrielle, souligne ce texte.Les peuples indigènes d’Amérique tiennent cette semaine leur assemblée annuelle à Brasilia, à laquelle ils ont également invité des indigènes d’Océanie.Ils ont marché jeudi vers le Congrès, le parlement brésilien, avec des banderoles en défense du “climat et de l’Amazonie”, avec à la clé un accrochage avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l’AFP sur place.

Brésil: des indigènes des Amériques et d’Océanie interpellent la COP30

Près de 200 organisations indigènes et environnementales du monde entier ont demandé jeudi à la présidence brésilienne de la COP30 de s’engager à mettre fin aux énergies fossiles, lors d’une réunion des peuples indigènes à Brasilia.Elles ont remis une lettre à la présidence de la conférence sur le changement climatique prévue en novembre au Brésil, l’exhortant à soutenir les appels à “bloquer” les nouveaux projets d’exploitation pétrolière et à “réduire rapidement, de manière ordonnée et équitable” la production d’hydrocarbures dans le monde, principale cause du réchauffement de la planète.”La science est sans équivoque : il n’y a pas de place pour de nouvelles mines de charbon ou de nouveaux champs de pétrole et de gaz si le monde veut limiter le réchauffement à 1,5°C” par rapport à l’ère préindustrielle, souligne ce texte.Les peuples indigènes d’Amérique tiennent cette semaine leur assemblée annuelle à Brasilia, à laquelle ils ont également invité des indigènes d’Océanie.Ils ont marché jeudi vers le Congrès, le parlement brésilien, avec des banderoles en défense du “climat et de l’Amazonie”, avec à la clé un accrochage avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l’AFP sur place.

L’hypothèque Le Pen, un casse-tête aussi pour ses adversaires

Tabou vertigineux au sein du Rassemblement national, le possible empêchement judiciaire de Marine Le Pen pour 2027 rebat aussi les cartes pour ses concurrents, chacun réévaluant les chances d’accéder au second tour face à la triple candidate ou à son dauphin Jordan Bardella.Condamnée, Marine Le Pen laisse toute la classe politique en sursis. A l’extrême droite d’abord, où dans l’attente du procès en appel qui lèvera ou confirmera son inéligibilité à l’été 2026, la patronne du RN affirme qu’elle “ne lâchera rien”. Opiniâtreté qui ferme la porte à tout “plan B” – comme Bardella.Mais les stratèges sont bien obligés de revoir leurs pronostics. Comme ce baron socialiste qui estime que le jeune président du parti d’extrême droite “a intérêt à se préparer” car “un second tour sera peut-être plus dur pour lui” que pour son expérimentée cheffe de file. Tout en soulignant avec malice que sans Marine Le Pen, à l’autre bout du ring “Jean-Luc Mélenchon perd son sparring-partner”.Argument balayé par le fidèle lieutenant Insoumis Manuel Bompard, qui fait au contraire le pari que “Bardella explosera en vol pendant la campagne”, parce qu'”une fois qu’on a gratté les éléments de langage à la surface, il n’y a plus rien”. Trop tendre, à l’en croire: “Mélenchon n’en ferait qu’une bouchée”.Une figure historique de la droite fait un calcul diamétralement opposé, partant du principe que le patriarche de la gauche radicale “ne sera probablement pas au second tour”, avec un ticket d’entrée attendu “autour de 20% à 25%”.Par conséquent, “il y a une place à prendre” face au RN, dont “le candidat restera à un niveau très élevé” et sera “qualifié y compris si c’est Bardella”, prédit cet observateur chevronné, pour qui “même Louis Aliot doit pouvoir le faire”.Le maire de Perpignan (lui aussi condamné dans l’affaire des assistants parlementaires européens) n’est cependant pas testé par les instituts de sondage. Notamment l’Ifop qui créditait Marine Le Pen de 34% à 37% à la veille de son verdict, et Harris Interractive qui situait Jordan Bardella entre 35% et 36% au lendemain de la décision du tribunal.- “Le vent en poupe” -Preuve par l’opinion que la condamnation de la favorite à deux ans de l’échéance “ne crée pas d’appel d’air pour ses adversaires”, constate la directrice générale d’Odoxa Céline Bracq, qui voit pour la première fois Mme Le Pen arriver en tête de son baromètre mensuel des personnalités politiques, suivie de près par M. Bardella sur la troisième marche du podium.”Pour le moment le RN a le vent en poupe” et cela “pose plutôt un problème à ceux qui voudraient lui reprendre des parts de marché”, d’autant que les sympathisants LR sont partagés sur la question de l’indépendance de la justice, souligne-t-elle.Ce qui expliquerait la surenchère entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, en lutte pour la présidence des Républicains. Dans leur logique, “Marine Le Pen n’étant plus candidate, il y a une course à droite pour conquérir la légitimité, faire l’union derrière soi et espérer l’emporter en 2027”, analyse le spécialiste en communication politique Philippe Moreau-Chevrolet.Une “convergence” des électorats de droite que le RN serait moins en mesure de réaliser à cause de ses critiques virulentes du “système” en général et de l’institution judiciaire en particulier, selon Luc Rouban. Ce parti “qui s’était dédiabolisé (…) retourne un peu à ses vieux démons”, au risque de perdre les électeurs “des classes moyennes supérieures diplômées” conquis aux dernières législatives, explique le politologue rattaché au CNRS et à Sciences Po.Mais gare à ceux qui s’imaginent siphonner les voix lepénistes. “S’ils pensent que le jugement pourrait conduire à un affaissement des intentions de vote, ils n’ont rien compris aux ressorts du vote RN”, avertit Emeric Bréhier, ancien député PS aujourd’hui directeur de l’Observatoire de la vie politique à la Fondation Jean-Jaurès.Et “peu importent les soubresauts judiciaires de Marine Le Pen”, les autres prétendants ont encore “beaucoup de haies à franchir”, qu’il s’agisse de “travailler sur leurs programmes” ou de “préparer les municipales”, rappelle-t-il. Après tout, si bien placé soit-il, “Edouard Philippe aussi aura besoin des 500 parrainages”.

L’hypothèque Le Pen, un casse-tête aussi pour ses adversaires

Tabou vertigineux au sein du Rassemblement national, le possible empêchement judiciaire de Marine Le Pen pour 2027 rebat aussi les cartes pour ses concurrents, chacun réévaluant les chances d’accéder au second tour face à la triple candidate ou à son dauphin Jordan Bardella.Condamnée, Marine Le Pen laisse toute la classe politique en sursis. A l’extrême droite d’abord, où dans l’attente du procès en appel qui lèvera ou confirmera son inéligibilité à l’été 2026, la patronne du RN affirme qu’elle “ne lâchera rien”. Opiniâtreté qui ferme la porte à tout “plan B” – comme Bardella.Mais les stratèges sont bien obligés de revoir leurs pronostics. Comme ce baron socialiste qui estime que le jeune président du parti d’extrême droite “a intérêt à se préparer” car “un second tour sera peut-être plus dur pour lui” que pour son expérimentée cheffe de file. Tout en soulignant avec malice que sans Marine Le Pen, à l’autre bout du ring “Jean-Luc Mélenchon perd son sparring-partner”.Argument balayé par le fidèle lieutenant Insoumis Manuel Bompard, qui fait au contraire le pari que “Bardella explosera en vol pendant la campagne”, parce qu'”une fois qu’on a gratté les éléments de langage à la surface, il n’y a plus rien”. Trop tendre, à l’en croire: “Mélenchon n’en ferait qu’une bouchée”.Une figure historique de la droite fait un calcul diamétralement opposé, partant du principe que le patriarche de la gauche radicale “ne sera probablement pas au second tour”, avec un ticket d’entrée attendu “autour de 20% à 25%”.Par conséquent, “il y a une place à prendre” face au RN, dont “le candidat restera à un niveau très élevé” et sera “qualifié y compris si c’est Bardella”, prédit cet observateur chevronné, pour qui “même Louis Aliot doit pouvoir le faire”.Le maire de Perpignan (lui aussi condamné dans l’affaire des assistants parlementaires européens) n’est cependant pas testé par les instituts de sondage. Notamment l’Ifop qui créditait Marine Le Pen de 34% à 37% à la veille de son verdict, et Harris Interractive qui situait Jordan Bardella entre 35% et 36% au lendemain de la décision du tribunal.- “Le vent en poupe” -Preuve par l’opinion que la condamnation de la favorite à deux ans de l’échéance “ne crée pas d’appel d’air pour ses adversaires”, constate la directrice générale d’Odoxa Céline Bracq, qui voit pour la première fois Mme Le Pen arriver en tête de son baromètre mensuel des personnalités politiques, suivie de près par M. Bardella sur la troisième marche du podium.”Pour le moment le RN a le vent en poupe” et cela “pose plutôt un problème à ceux qui voudraient lui reprendre des parts de marché”, d’autant que les sympathisants LR sont partagés sur la question de l’indépendance de la justice, souligne-t-elle.Ce qui expliquerait la surenchère entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, en lutte pour la présidence des Républicains. Dans leur logique, “Marine Le Pen n’étant plus candidate, il y a une course à droite pour conquérir la légitimité, faire l’union derrière soi et espérer l’emporter en 2027”, analyse le spécialiste en communication politique Philippe Moreau-Chevrolet.Une “convergence” des électorats de droite que le RN serait moins en mesure de réaliser à cause de ses critiques virulentes du “système” en général et de l’institution judiciaire en particulier, selon Luc Rouban. Ce parti “qui s’était dédiabolisé (…) retourne un peu à ses vieux démons”, au risque de perdre les électeurs “des classes moyennes supérieures diplômées” conquis aux dernières législatives, explique le politologue rattaché au CNRS et à Sciences Po.Mais gare à ceux qui s’imaginent siphonner les voix lepénistes. “S’ils pensent que le jugement pourrait conduire à un affaissement des intentions de vote, ils n’ont rien compris aux ressorts du vote RN”, avertit Emeric Bréhier, ancien député PS aujourd’hui directeur de l’Observatoire de la vie politique à la Fondation Jean-Jaurès.Et “peu importent les soubresauts judiciaires de Marine Le Pen”, les autres prétendants ont encore “beaucoup de haies à franchir”, qu’il s’agisse de “travailler sur leurs programmes” ou de “préparer les municipales”, rappelle-t-il. Après tout, si bien placé soit-il, “Edouard Philippe aussi aura besoin des 500 parrainages”.

Bébé empoisonné au Destop à Lyon: le parquet fait appel du verdict

Le parquet général de Lyon a annoncé vendredi avoir fait appel du verdict rendu contre une ancienne employée de crèche, condamnée à 25 ans de prison pour avoir tué un bébé en lui faisant boire un produit caustique en 2022.Myriam Jaouen, 30 ans, a été condamnée le 3 avril par la cour d’assises du Rhône pour “torture ou actes de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, mais les jurés avaient écarté la qualification de meurtre, requise par l’avocat général.Ce dernier avait demandé 30 ans de réclusion contre l’ex-employée de crèche, estimant qu’elle avait agi “en parfaite conscience” et “lâchement retiré la vie à une enfant sans défense”.Dès sa garde à vue, Myriam Jaouen avait reconnu avoir fait ingérer le liquide corrosif, un déboucheur de canalisation de type Destop, à la petite Lisa, 11 mois. Mais elle a toujours nié avoir voulu la tuer. Après avoir présenté plusieurs versions, elle a admis avoir tenu la tête de l’enfant et versé le produit directement dans sa bouche. Elle ne supportait plus, selon ses explications, les pleurs de la petite fille. La requalification est “difficilement compréhensible pour les parents”, avait réagi leur conseil Me Catherine Bourgade, à l’issue du procès. Ils sont “choqués” par un jugement qui “rajoute de la douleur à la douleur”, avait-elle ajouté.L’appel du parquet général “ne m’étonne pas”, a réagi auprès de l’AFP Me Jean Sannier, avocat de l’association Innocence en danger, partie civile au procès, en relevant que le parquet avait “pendant toute l’instruction” puis lors du procès estimé qu’il y avait eu “intention” de donner la mort.”La famille avait exprimé que ce verdict était une seconde mort pour leur enfant, le parquet général a respecté cette souffrance complémentaire infligée par la cour”, en faisant appel, a-t-il ajouté.La mort de Lisa dans une micro-crèche du groupe People & Baby avait suscité une profonde émotion et enclenché une série d’enquêtes administrative, parlementaires et journalistiques qui ont épinglé la course au rendement dans le secteur des crèches privées.Les parents de la fillette avaient toutefois souhaité garder ce débat à l’écart du procès qui s’était concentré sur la responsabilité de Myriam Jaouen. Mais en trois jours d’audience, ni l’accusée ni les experts psychiatres n’avaient pu parvenir à expliquer son geste.

Guerre commerciale: la Bourse de Paris respire après une semaine de secousses

La Bourse de Paris évolue en petite hausse vendredi, reprenant son souffle au terme d’une semaine de montagnes russes, en raison de la guerre commerciale provoquée par Donald Trump.Vers 07H50 GMT, le CAC 40 prenait 0,36% à 7.151,79 points, en hausse de 24,66 points. La veille, l’indice vedette parisien avait grimpé de 3,83%.Les investisseurs du Vieux continent tentent d’aller de l’avant après une semaine de secousses, au gré des annonces douanières et revirements du président des Etats-Unis Donald Trump.Toutefois, ils “restent préoccupés par les incertitudes liées à la guerre commerciale” et “l’impact potentiel sur la croissance économique, l’inflation et l’emploi”, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.”Actuellement, on peut avoir l’impression que les États-Unis ne savent plus ce qu’ils font”, explique Andreas Lipkow, analyste indépendant.Après plusieurs séances de débâcle, la Bourse profite depuis jeudi de l’annonce, la veille, par le président américain d’une suspension pendant 90 jours d’une partie des surtaxes à l’importation contre des dizaines de pays.Mais Washington a maintenu des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’Union européenne.Surtout, la Chine, deuxième économie mondiale, fait figure d’exception, avec des taxes additionnelles appliquées à ses produits atteignant désormais 145%, selon un décret de la Maison Blanche publié jeudi, ce qui a fait dévisser Wall Street.Vendredi, en réponse à Donald Trump, la gouvernement chinois a annoncé porter à 125% ses surtaxes sur les produits américains.”Il ne s’agit pas d’une désescalade, mais d’une escalade ciblée”, explique Stephen Innes, de SPI Asset Management. “Après le revirement du président américain, un choc économique extrême a été évité” mais cela ne va pas “changer radicalement les risques pour l’économie américaine et mondiale”, selon les analystes de LBPAM.Bruxelles pourrait d’ailleurs taxer les géants américains de la tech si des négociations ne parviennent pas à mettre fin à la guerre commerciale, a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une interview au Financial Times.En France, quatre mois après l’avoir rétrogradée d’un cran, l’agence de notation Moody’s doit dire vendredi si elle maintient la bonne note du pays, confronté au défi de respecter sa trajectoire budgétaire.La note de la dette publique française avait été abaissée de “Aa2” à “Aa3” (l’équivalent d’un 17/20) en décembre, au vu de la “fragmentation politique”, peu propice selon Moody’s au rétablissement rapide des finances publiques. Dans ce contexte, côté obligataire, l’emprunt à dix ans de référence atteignait 3,40%, contre 3,35% la veille en clôture.Stellantis a livré moins de véhicule en 2025Le constructeur automobile Stellantis (Fiat, Peugeot, Chrysler) perdait 2,51% à 7,78 euros vers 09H50 (heure de Paris), en dernière place du CAC 40.Le groupe a annoncé vendredi une baisse de 9% de ses volumes de véhicules livrés au premier trimestre 2025 sur un an, attribuée principalement à une baisse de la production en Amérique du Nord.