Soupçons de viol au dépôt du tribunal de Bobigny: un des policiers interpellés mis en examen, selon son avocat
Un des deux policiers interpellés après avoir été accusés de viol par une femme au dépôt du tribunal de Bobigny a été mis en examen samedi pour viol aggravé, a indiqué son avocat Xavier Nogueras à des journalistes au palais de justice de Paris.Le parquet a requis son placement en détention provisoire, a-t-il précisé.Aucune information n’a encore pu être obtenue concernant le second policier mis en cause.Les deux policiers ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec cette femme, tout en affirmant qu’elles étaient consenties, avait expliqué vendredi à l’AFP une source proche du dossier.Me Nogueras a fait état lui aussi d’une “relation consentie”.Selon l’avocat, le policier qu’il défend, “a huit ans d’expérience”, “est aguerri, expérimenté, passionné par son métier” et “se retrouve en face de quelqu’un qui porte des accusations, alors qu’elle-même est particulièrement habituée aux locaux de garde à vue, de ses propres aveux”.Après avoir “vu trois magistrats, puisqu’elle a été condamnée à une peine de 18 mois d’emprisonnement”, cette femme “va très opportunément déclarer que l’acte, qui est reconnu par ailleurs par mon client comme étant un acte parfaitement consenti, aurait été commis sous la contrainte, sous prétexte que celui-ci est en uniforme”, a déclaré l’avocat.”Il y a un volet évidemment disciplinaire, il y a un volet moral, mais on n’est pas ici pour faire ni de la morale ni de la déontologie des policiers: on est sur un volet pénal et le seul port d’un uniforme ne nous permet pas d’affirmer que celui-ci exerçait une quelconque contrainte sur une personne qu’il dit être seule à l’initiative de ce qu’il s’est passé”, a encore affirmé le conseil.La qualification retenue est viol aggravé par personne ayant abusé de l’autorité que lui confèrent ses fonctions.”C’est très consternant pour nous de constater qu’un dossier a autant fuité dans la presse”, avant même que “nous puissions avoir accès au dossier”, a par ailleurs déploré Me Nogueras.”Ce qu’on souhaiterait, c’est que le secret soit respecté le plus longtemps possible pour permettre à ce policier, que nous avons l’honneur de défendre, de pouvoir parler librement et que ce ne soit pas sous pression”, a-t-il ajouté.
India captain Kaur sees World Cup final as possible turning point
Winning the ODI World Cup could be a turning point for the women’s game in cricket-crazy India, captain Harmanpreet Kaur said on Saturday, and encourage more girls to take the field.Hosts India face South Africa in the final in Mumbai on Sunday, with both teams hoping to win the women’s one-day showpiece for the first time in its 52-year history.India have been runners-up twice, in 2005 and 2017, and reached their third final after beating seven-time champions Australia in a thriller.”Last time when we reached the final and came back to India, we saw a big change,” Kaur told reporters.”Women’s cricket moved ahead and we saw many girls on the ground. So I am sure that if we win this final, we will see many more changes and we will see more cricket, not only on the international level but also on the domestic level.””So I think we are really looking forward to that moment when we will see women’s cricket in a more serious manner and we will see more girls (playing),” she said.Indian players like Kaur and Smriti Mandhana have become household names in the world’s most populous nation since the Women’s Premier League T20 tournament began in 2023.Jemimah Rodrigues played a champion’s knock with an unbeaten 127 to help India chase down a record 339 against Australia in Thursday’s semi-final.”I think it’s a proud moment for me and the entire team,” Kaur said.”I am sure the entire country must be also very proud of the way we have played the last two games and, yeah, it’s a big day.”South Africa, led by Laura Wolvaardt, beat four-time winners England to reach their first ODI World Cup final.Wolvaardt said the pressure on the home team could work in South Africa’s favour.”I think with the whole crowd behind India, probably a sold-out stadium, it’s going to be a very exciting opportunity,” Wolvaardt said.”But at the same time, I think it puts a lot of pressure on them as well. So yeah, I think it sort of plays in our favour, hopefully.”Kaur said a new winner will be good for the sport.”Because of that we are seeing more excitement,” she said. “And for us to reach the final is also very special, not only for us but for the Indian fans who have been a big support for us.”
Casse du musée du Louvre: des suspects interpellés mercredi en cours de défèrement
Des défèrements de suspects ayant été interpellés mercredi dans le cadre de l’enquête sur le casse du Louvre, dont le butin a été estimé à 88 millions d’euros, étaient en cours samedi devant des magistrats du tribunal judiciaire de Paris.”Il y a des défèrements sur commission rogatoire”, a indiqué le parquet de Paris sollicité par l’AFP, sans préciser le nombre de suspects déférés.Un des cinq suspects a en revanche été remis en liberté vendredi à l’issue de sa garde à vue, sans poursuites à son encontre, ont indiqué à l’AFP ses avocates, Mes Sofia Bougrine et Noémie Gorin.”Dans ces affaires de grande criminalité, nous constatons que les vagues d’interpellation ressemblent davantage à des filets dérivants”, ont-elles déploré.Ces cinq nouvelles interpellations liées à ce cambriolage spectaculaire avaient été annoncées jeudi matin par la procureure de Paris Laure Beccuau qui avait précisé que les bijoux volés restaient introuvables.Elles se sont ajoutées à celles de deux trentenaires arrêtés il y a une semaine et qui sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre hommes sur place.Ces deux habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), âgés de 34 et 39 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire mercredi soir.En garde à vue, ces deux hommes – un arrêté à l’aéroport de Roissy alors qu’il tentait de rejoindre l’Algérie, l’autre à Aubervilliers – “se sont livrés à des déclarations (…) minimalistes par rapport à ce qui nous paraît être démontré par le dossier”, avait indiqué Laure Beccuau.Parmi les nouveaux interpellés se trouve un autre membre présumé du commando ayant commis le 19 octobre en moins de huit minutes ce casse qui a fait le tour de la planète, avait précisé la procureure. “Des traces ADN” le lient au vol, avait-elle noté.Les autres personnes interpellées “peuvent éventuellement nous renseigner sur le déroulement de ces faits”, avait éclairé la procureure, sans vouloir en dire plus sur leur profil.Ces nouvelles interpellations “n’ont pas été du tout liées aux déclarations” des deux mis en examen, mais “à d’autres éléments dont nous disposons au dossier”, les traces ADN, la vidéosurveillance ou encore l’examen de la téléphonie, avait-elle ajouté.Les nouvelles interpellations ont eu lieu à Paris et dans son agglomération, notamment en Seine-Saint-Denis, avait-elle indiqué.- “Faille sécuritaire majeure” -Mme Beccuau avait souligné sa “détermination”, comme celle de la centaine d’enquêteurs mobilisés, à retrouver le butin et l’ensemble des malfaiteurs impliqués.Concernant les bijoux, la procureure avait expliqué que l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) explorait “un certain nombre de marchés parallèles” car ce n’est vraisemblablement pas sur le marché légal des œuvres d’art qu’ils surgiront.Parmi les hypothèses des enquêteurs: celle que ces joyaux puissent “être une marchandise de blanchiment, voire de négociation dans le milieu”, a-t-elle pointé.L’affaire a provoqué des débats-fleuves sur la sécurité du Louvre, musée d’art le plus visité du monde.La ministre de la Culture Rachida Dati a dévoilé vendredi les premières conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des affaires culturelles, avec un bilan très critique: “une sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol” par le Louvre, “un sous-équipement des dispositifs de sécurité”, une gouvernance “pas adaptée” et des protocoles de réaction aux vols et intrusions “totalement obsolètes”.”On ne peut pas continuer comme ça”, a martelé Rachida Dati.Le jour du casse, les quatre malfaiteurs avaient pu garer un camion-élévateur au pied du musée, permettant à deux d’entre eux de se hisser avec une nacelle jusqu’à la galerie d’Apollon où sont conservés les joyaux de la Couronne.Tout en réaffirmant que les dispositifs de sécurité à l’intérieur du Louvre avaient fonctionné, Mme Dati a annoncé des mesures pour répondre à une “faille sécuritaire majeure” à l’extérieur du musée.”Nous allons mettre des dispositifs anti-voiture-béliers, anti-intrusion”, a-t-elle annoncé, assurant que ces nouvelles installations seraient en place “avant la fin de l’année”.
Casse du musée du Louvre: des suspects interpellés mercredi en cours de défèrement
Des défèrements de suspects ayant été interpellés mercredi dans le cadre de l’enquête sur le casse du Louvre, dont le butin a été estimé à 88 millions d’euros, étaient en cours samedi devant des magistrats du tribunal judiciaire de Paris.”Il y a des défèrements sur commission rogatoire”, a indiqué le parquet de Paris sollicité par l’AFP, sans préciser le nombre de suspects déférés.Un des cinq suspects a en revanche été remis en liberté vendredi à l’issue de sa garde à vue, sans poursuites à son encontre, ont indiqué à l’AFP ses avocates, Mes Sofia Bougrine et Noémie Gorin.”Dans ces affaires de grande criminalité, nous constatons que les vagues d’interpellation ressemblent davantage à des filets dérivants”, ont-elles déploré.Ces cinq nouvelles interpellations liées à ce cambriolage spectaculaire avaient été annoncées jeudi matin par la procureure de Paris Laure Beccuau qui avait précisé que les bijoux volés restaient introuvables.Elles se sont ajoutées à celles de deux trentenaires arrêtés il y a une semaine et qui sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre hommes sur place.Ces deux habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), âgés de 34 et 39 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire mercredi soir.En garde à vue, ces deux hommes – un arrêté à l’aéroport de Roissy alors qu’il tentait de rejoindre l’Algérie, l’autre à Aubervilliers – “se sont livrés à des déclarations (…) minimalistes par rapport à ce qui nous paraît être démontré par le dossier”, avait indiqué Laure Beccuau.Parmi les nouveaux interpellés se trouve un autre membre présumé du commando ayant commis le 19 octobre en moins de huit minutes ce casse qui a fait le tour de la planète, avait précisé la procureure. “Des traces ADN” le lient au vol, avait-elle noté.Les autres personnes interpellées “peuvent éventuellement nous renseigner sur le déroulement de ces faits”, avait éclairé la procureure, sans vouloir en dire plus sur leur profil.Ces nouvelles interpellations “n’ont pas été du tout liées aux déclarations” des deux mis en examen, mais “à d’autres éléments dont nous disposons au dossier”, les traces ADN, la vidéosurveillance ou encore l’examen de la téléphonie, avait-elle ajouté.Les nouvelles interpellations ont eu lieu à Paris et dans son agglomération, notamment en Seine-Saint-Denis, avait-elle indiqué.- “Faille sécuritaire majeure” -Mme Beccuau avait souligné sa “détermination”, comme celle de la centaine d’enquêteurs mobilisés, à retrouver le butin et l’ensemble des malfaiteurs impliqués.Concernant les bijoux, la procureure avait expliqué que l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) explorait “un certain nombre de marchés parallèles” car ce n’est vraisemblablement pas sur le marché légal des œuvres d’art qu’ils surgiront.Parmi les hypothèses des enquêteurs: celle que ces joyaux puissent “être une marchandise de blanchiment, voire de négociation dans le milieu”, a-t-elle pointé.L’affaire a provoqué des débats-fleuves sur la sécurité du Louvre, musée d’art le plus visité du monde.La ministre de la Culture Rachida Dati a dévoilé vendredi les premières conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des affaires culturelles, avec un bilan très critique: “une sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol” par le Louvre, “un sous-équipement des dispositifs de sécurité”, une gouvernance “pas adaptée” et des protocoles de réaction aux vols et intrusions “totalement obsolètes”.”On ne peut pas continuer comme ça”, a martelé Rachida Dati.Le jour du casse, les quatre malfaiteurs avaient pu garer un camion-élévateur au pied du musée, permettant à deux d’entre eux de se hisser avec une nacelle jusqu’à la galerie d’Apollon où sont conservés les joyaux de la Couronne.Tout en réaffirmant que les dispositifs de sécurité à l’intérieur du Louvre avaient fonctionné, Mme Dati a annoncé des mesures pour répondre à une “faille sécuritaire majeure” à l’extérieur du musée.”Nous allons mettre des dispositifs anti-voiture-béliers, anti-intrusion”, a-t-elle annoncé, assurant que ces nouvelles installations seraient en place “avant la fin de l’année”.
Dernières balades entre les morts avant travaux aux Catacombes de Paris
Le plafond suinte à grosses gouttes sur ce qui reste des dépouilles de millions de Parisiens entassés ici depuis deux siècles et demi. Dans quelques jours, le musée des Catacombes de Paris doit fermer pour six mois de travaux de restauration.”C’est mauvais pour conserver la matière osseuse… et pour mes cheveux”, relève en plaisantant Isabelle Knafou, les yeux tournés vers de larges bassines discrètement posées sur un mur d’ossements humains.L’incroyable typologie du lieu, des galeries creusées à 20 mètres sous terre, oblige parfois à “bricoler” pour conserver cet endroit “fragile”, résume l’administratrice du plus célèbre musée-cimetière parisien.Un tuyau chemine entre les crânes et les fémurs pour déverser l’eau dans un seau, bientôt relayé par des caniveaux. Un “système à l’ancienne”, inspiré des techniques médiévales des châteaux forts, où des drains intégrés aux murs permettaient d’évacuer l’eau de pluie.Dans ce réseau de galeries creusées dès le XIIe siècle pour en extraire du calcaire pour le bâtiment devenu ossuaire municipal, ont été entreposés les restes de plusieurs millions de personnes mortes dans la capitale entre le Xe et le XVIIIe siècles, en provenance de différents cimetières parisiens.Dans ces galeries, l’humidité favorise le développement de micro-organismes qui se déposent progressivement sur les ossements. L’atmosphère des Catacombes se transforme aussi sous l’effet des bactéries et du CO2 dégagés par ses 600.000 visiteurs annuels.À partir de lundi, le musée ferme son souterrain au public pendant six mois environ, le temps d’importants travaux de “conservation”. La balade “méditative et spirituelle” entre les morts reprendra au printemps 2026. “Si on ne veut pas devenir une grotte de Lascaux (fermée au public, NDLR), on doit prendre des mesures drastiques”, explique Mme Knafou.Au-delà de la refonte des installations techniques -électricité, système d’aération, etc.- , une “scénographie renouvelée” sera proposée aux visiteurs, se réjouit Hélène Furminieux, chargée de communication et des publics. Sans pour autant trahir l’esprit “authentique” et même “un peu brut” du lieu, ajoute Isabelle Knafou. Les matériaux nécessaires aux travaux seront acheminés par les mêmes puits qui ont servi à remonter les pierres au Moyen Âge ainsi qu’à descendre les ossements aux XVIIIe et XIXe siècles. Au total, le coût des travaux est estimé à 5,5 millions d’euros. Les tags griffonnés un peu partout vont être ôtés. Beaucoup “écrivait sur les murs au XIXe siècle”, explique l’administratrice, en longeant les gaines électriques toutes crayonnées d’un étroit couloir. “Ça fait presque partie de la culture, même si on lutte contre ça.”Un registre, l’ancêtre du livre d’or, avait pourtant été mis en place dès le premier jour de l’ouverture des Catacombes en 1809, “pour que les gens puissent y écrire dedans plutôt que sur les murs”, ajoute Hélène Furminieux.- Eviter les vols -Sur près de 800 mètres, les visiteurs cheminent à quelques centimètres seulement des ossements, sans qu’aucune barrière ne les sépare de leurs lointains ancêtres, des restes humains datant du Moyen Âge jusqu’à la Révolution française.Les hagues, nom donné aux plus de 200 murs d’ossements humains sur le site, sont formées de fémurs et tibias empilés les uns sur les autres. Les crânes, eux, servent uniquement à l’aspect décoratif, trop fragiles pour soutenir la structure. Seuls quelques panneaux précisent qu’il est interdit de les toucher. Mais la tentation de s’emparer d’un cubitus ou d’écrire sur un crâne est parfois trop forte pour une poignée de visiteurs. “Pour éviter les vols”, les os sont cimentés, “car le grand sport national était de repartir avec un cadeau souvenir”, détaille Mme Knafou.”Des visiteurs, Américains notamment, viennent un peu pour se faire peur, sans avoir conscience que ce sont de vrais ossements”, raconte-t-elle. “Ce sont nos aïeux, on explique que personne n’aimerait qu’on aille tripoter ou jouer avec le crâne de sa grand-mère.”Sans comprendre les citations philosophiques gravées en français le long du circuit, Ricardo et Cintia Morales ont parfaitement saisi la solennité du lieu. “Nous organisons une messe ou une fête (pour le jour des morts, NDLR)” pour nos ancêtres, explique le couple d’Américains d’origine mexicaine pour qui “préserver” leur mémoire est une longue tradition.
Léger coup de pouce du “leasing social” au marché automobile en France
Les aides au “leasing social” ont donné un coup de pouce en octobre au marché automobile français, sans lui permettre de repartir vraiment puisqu’il devrait s’être contracté en 2025, loin des objectifs des constructeurs.Sur les dix premiers mois de l’année, les ventes de voitures neuves ont reculé de 5,4% par rapport à la même période de 2024.Pour égaler les 1,718 million voitures vendues sur l’année 2024, il faudrait en vendre près de 200.000 en novembre puis en décembre, un rythme que le marché français ne connaît plus depuis son année record en 2009.En octobre, les ventes n’ont connu qu’une très légère amélioration en France (+2,9% sur un an), avec 139.513 nouvelles voitures particulières immatriculées, selon les chiffres publiés samedi par la Plateforme automobile (PFA), l’association des constructeurs et équipementiers. Cette hausse se fait avec le même nombre de jours ouvrés qu’en octobre 2024.”C’est un marché marqué par l’attentisme des consommateurs, quand on repense à octobre 2024, où il avait chuté de 11% sur un an”, a commenté une porte-parole de l’association professionnelle, interrogée par l’AFP.”Il n’y a malheureusement pas de signaux qui laissent penser que la conjoncture va s’améliorer, alors que le marché était de 170.000 voitures par mois avant le Covid”, a-t-elle ajouté.- “Loin des objectifs” -Les constructeurs attendaient un certain rebond grâce au “leasing social”, la location avec option d’achat de véhicules électriques pour les ménages modestes avec aide de l’État. Il s’est peu fait sentir.”Stimulées par les aides gouvernementales, les immatriculations de voitures électriques bondissent de 63% et atteignent une part de marché record de 24%”, relève le cabinet AAA Data.”L’électrique représente 24% du marché sur le mois, 19% depuis le début de l’année. C’est loin des objectifs espérés”, a tempéré la porte-parole de la PFA.Mercredi, le ministère des Transports faisait état de 41.500 bénéficiaires du “leasing social” au bout d’un mois, sur les 50.000 possibles.L’État a doté ce dispositif d’environ 370 millions d’euros. Comme le bonus écologique qui abaisse le prix d’achat d’une voiture neuve, il est financé par des certificats d’économie d’énergie (CEE), sur le principe du pollueur-payeur visant les fournisseurs d’énergie.La voiture rechargeable sur secteur séduit d’abord les entreprises, tandis qu’elle a plus de mal à convaincre les particuliers. “Les flottes restent le principal moteur de la conversion du marché à l’électrique, mais les aides à l’achat destinées aux particuliers commencent à produire leurs effets”, selon AAA Data.Les groupes Stellantis et Renault se partagent en octobre la moitié du marché français, avec 25,4% et 24,5% respectivement. Renault connaît une meilleure dynamique, avec des ventes en hausse de 2,5% sur les dix premiers mois de l’année, tandis que celles de Stellantis reculent de 8,3%. Cette contraction est principalement due à Peugeot et Fiat, tandis que Citroën se maintient.Le marché des véhicules utilitaires légers neufs va mal lui aussi, en baisse de 7,0% sur un an lors des dix premiers mois de 2025, indiqué la PFA.L’occasion représente quant à elle près de 500.000 transactions mensuelles en France, dont plus de la moitié pour des véhicules de plus de dix ans.
Italie: terminus après onze mois pour Vieira au Genoa
Onze mois après son arrivée en Italie, Patrick Vieira n’est plus depuis ce samedi l’entraîneur du Genoa, nouvel échec dans une reconversion qui n’est pas à la hauteur de sa carrière de joueur.C’est un (petit) coup de théâtre comme en raffole la Serie A: alors qu’il avait été confirmé dans ses fonctions la veille, Vieira, 49 ans, a finalement quitté son poste samedi matin.”Le Genoa annonce que Patrick Vieira n’est plus en charge de son équipe première”, a indiqué dans un bref communiqué le Genoa, 20e et dernier du Championnat d’Italie.Avant les traditionnels et convenus mots de remerciement: “Le club souhaite remercier l’entraîneur et son staff pour leur sérieux et professionnalisme et leur souhaite le meilleur pour la suite de leur carrière”.Selon la presse italienne, le technicien français aurait dit stop de lui-même après une nuit de réflexion, mais son départ, qu’il l’ait souhaité ou que le club ne lui ait pas laissé le choix, n’est pas une surprise.Depuis le coup d’envoi de la saison, son équipe n’a empoché que trois points en neuf matches (trois nuls et six défaites), soit le plus mauvais début d’exercice de l’histoire du Genoa, doyen des clubs italiens.La défaite mercredi à domicile contre la Cremonese (2-0) a été le coup de grâce tant l’équipe a semblé dépassée par le promu.- Balotelli exulte -Même le propriétaire et président roumain du Genoa, Dan Sucu, qui avait pourtant fait part de sa “totale confiance” en Vieira en début de semaine, a perdu foi dans le champion du monde 1998 et champion d’Europe 2000.Le départ de Vieira a été salué par Mario Balotelli, l’ancien international italien qui a passé une partie de la saison dernière au Genoa, sans que Vieira ne fasse appel à lui.”Le karma est une garce (…). Maintenant, le club peut se concentrer sur des personnes qui l’aiment vraiment, et non sur celles qui ont profité égoïstement du travail des autres”, a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.En attendant l’arrivée d’un nouvel entraîneur, qui pourrait être Daniele De Rossi, le Genoa sera dirigé lundi contre Sassuolo par Roberto Murgita et Mimmo Criscito, ancien joueur emblématique du club, actuellement à la tête des moins de 17 ans.Si le Genoa n’accuse que deux points de retard sur la 17e place, synonyme de maintien et peut encore espérer se sauver, Vieira peut-il encore éviter l’étiquette peu flatteuse d’entraîneur surcoté et profitant à plein de ses succès comme joueur, loin du palmarès de certains de ses anciens coéquipiers en Bleu comme Didier Deschamps ou Zinédine Zidane?- 1,14 point par match -Pour son retour en Italie, où il a joué sous le maillot de l’AC Milan (1995-96), de la Juventus Turin (2005-06) et de l’Inter Milan (2006-10), “Pat” a d’abord convaincu par son pragmatisme qui a permis au “Griffon”, 17e à son arrivée en novembre, d’assurer son maintien avec une 13e place finale.Ce qui lui a valu en juin de signer une prolongation de contrat de deux ans, jusqu’en 2027.Mais, depuis août, après un mercato minimaliste (0,5 million d’euros dépensés), le Genoa manque d’inspiration et de réalisme offensif.Le bilan de Vieira à la tête du club, avec une moyenne de 1,14 points, est son plus mauvais depuis ses débuts d’entraîneur au New York City FC dans le Championnat nord-américain (MLS), entre 2015 et 2018.Ses statistiques comme entraîneur ne décollent pas avec 120 victoires, 88 nuls et 120 défaites.Ses passages par la Ligue 1, à Nice (2018-20) et Strasbourg (2023-24), puis par le Championnat d’Angleterre (Crystal Palace, 2021-23) où sa cote était au plus haut en raison de son glorieux passé de joueur d’Arsenal, ont laissé un goût d’inachevé et d’amertume.Il est le deuxième entraîneur à perdre son poste en Serie A cette saison, après Igor Tudor à la Juventus Turin.
China to exempt some Nexperia chips from export ban
China said on Saturday it will exempt some Nexperia chips from an export ban that was imposed over a row with Dutch officials and has alarmed European businesses.Anxiety over chip shortages began when the Netherlands invoked a Cold War-era law in late September to effectively take control of Nexperia, whose parent company Wingtech is backed by the Chinese government.China, in response, banned any re-exports of Nexperia chips to Europe and accused the United States of meddling in Dutch legal procedures to remove Nexperia’s Chinese CEO.Beijing blamed what it said on Saturday was “the Dutch government’s improper intervention in the internal affairs of enterprises” for leading to “the current chaos in the global supply chain”.”We will comprehensively consider the actual situation of enterprises and grant exemptions to exports that meet the criteria,” a Chinese commerce ministry spokesperson said in a statement, without offering specifics.The resumption of some Nexperia shipments was part of a trade deal agreed by Chinese President Xi Jinping and his US counterpart Donald Trump after talks in South Korea on Thursday, the Wall Street Journal reported, citing unidentified sources.Chinese and European Union officials were also to discuss Nexperia while meeting in Brussels, EU spokesman Olof Gill had said.Those talks on Friday were “a welcome opportunity for both sides to update on… the introduction and implementation of export controls”, Gill said in a statement on Saturday.The discussions covered “controls on rare earth elements introduced or proposed by China, as well as an update on controls and developments on the EU side”, he said.The statement did not mention Nexperia specifically.Separately, Berlin welcomed Beijing’s move as a “positive sign” on Saturday.”The latest reports from China are positive initial signs of an easing of tensions,” an economy ministry spokesman told AFP.He stressed that “a final assessment” of the implications of Beijing’s announcement was not yet possible.- Automaker anxiety -Nexperia produces relatively simple technologies such as diodes, voltage regulators and transistors that are nonetheless crucial as vehicles increasingly rely on electronics.Its chips are mainly found in cars but also in a wide range of industrial components, as well as consumer and mobile electronics such as refrigerators.The company makes them in Europe before sending them to China for finishing and then re-exporting them back to European clients.European carmakers and parts suppliers had warned of shortages of chips supplied by Nexperia that would force stoppages at production lines in Europe.The chipmaker supplies 49 percent of the electronic components used in the European automotive industry, according to German financial daily Handelsblatt.The European auto lobby ACEA warned last month that production would be seriously hit.Nexperia’s chips, while widely used, are not “unique” in terms of technology and therefore “easily substitutable”, French parts maker OPmobility said.However, suppliers must get the new products approved by automakers, which takes time.Beijing suggested on Saturday that some shipments would resume.Companies experiencing difficulties could contact the commerce ministry or local authorities, the Chinese spokesperson said.








