Florida executes killer of Miami newspaper employee
A 48-year-old man was executed by lethal injection in the southern US state of Florida on Tuesday for the 2000 murder of a newspaper employee who was abducted while on her lunch break.Michael Tanzi was put to death shortly after 6:00 pm (2200 GMT) at the Florida State Prison in Raiford for the murder of Janet Acosta, 49, prison officials said in a statement.Tanzi is the third Death Row inmate to be executed in Florida this year and the 11th in the United States.Tanzi confessed to the murder of Acosta, an employee of the Miami Herald newspaper, and was sentenced to death in 2003.He kidnapped Acosta while she was eating lunch in her van, forced her to withdraw money from ATM machines and sexually assaulted her before strangling her and dumping her body.He also confessed — but was never charged — with the murder of another woman, and a police detective described Tanzi to the Miami Herald as a “fledgling serial killer.”Tanzi’s lawyers had tried to halt his execution arguing that there could be problems with the lethal injection because he was “morbidly obese.”Tanzi’s execution is one of two scheduled to be carried out in the United States this week.Mikal Mahdi, 42, is to be executed by firing squad in South Carolina on Friday for the 2004 murder of an off-duty police officer.Mahdi would be the second person executed by firing squad in South Carolina this year.The vast majority of US executions since the Supreme Court reinstated the death penalty in 1976 have been performed using lethal injection.There were 25 executions in the United States last year.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”Attorney General Pam Bondi announced last week that federal prosecutors would seek the death penalty for Luigi Mangione, charged with the December 4 murder in New York of United Healthcare CEO Brian Thompson.
Taxe de séjour: Airbnb condamnée en appel à payer 8,6 millions d’euros à l’île d’Oléron
Pour l’île d’Oléron, c’est une “victoire historique”: la plateforme Airbnb a été condamnée mardi en appel à lui payer plus de 8,6 millions d’euros d’amendes alourdies pour ses “manquements graves” à la collecte de la taxe de séjour en 2021 et 2022.”L’histoire retiendra qu’une petite île de l’Atlantique a fait plier le géant américain du tourisme numérique”, s’est félicité dans un communiqué le président de la communauté de communes oléronaise (CDCO) Michel Parent.”Une seconde victoire historique”, selon lui, qui “couronne plus de cinq ans de démarches, d’abord amiables, puis judiciaires, auprès de la société Airbnb qui ne daignait même pas nous répondre lors de [leurs] premières tentatives”.En première instance, le tribunal judiciaire de La Rochelle avait déjà condamné la branche européenne d’Airbnb, basée en Irlande, à 30.000 euros d’amende en juin 2023 pour l’année 2021, puis 1,3 million en avril 2024 au titre de 2022.La société avait fait appel, mais dans ses deux arrêts rendus mardi, la cour de Poitiers a considérablement alourdi la sanction: 5,1 millions d’euros pour 2021 et 3,5 millions pour 2022.Airbnb envisage un nouveau recours, jugeant ces amendes “disproportionnées”, car “plus de 25 fois” supérieur à celui de la taxe de séjour non collectée.”Nous avons résolu le problème identifié à Oléron lorsque nous en avons été informés et tous les montants non versés ont déjà été payés à la communauté de communes, avec intérêts de retard”, avant même cette action en justice, déclare la plateforme.- Des milliers de nuitées -Les amendes prononcées correspondent en effet non pas aux arriérés de taxe de séjour, mais à l’amende légale en cas de manquement initial à son versement, multipliée par le nombre de nuitées concernées (5.066 pour 2021 et 2.344 pour 2022).En première instance, elles étaient en dessous du plancher légal (750 euros, pour un plafond de 2.500).La cour d’appel a relevé le niveau des sanctions à 1.500 euros par manquement pour 2022 et 1.000 euros pour 2021, jugeant les faits reprochés à Airbnb “d’autant plus graves que le recouvrement de la taxe de séjour représente une part non négligeable du budget de la collectivité pour financer les dépenses liées à l’afflux de touristes sur la période estivale”.”C’est une ressource importante qui permet de financer la surveillance des plages, la protection des espaces naturels, la création de pistes cyclables…”, souligne le directeur général des services de la collectivité, Joseph Hughes, qui ajoute que le développement de logements touristiques Airbnb et d’autres plateformes “se fait au détriment du logement à l’année”.”Cette décision judiciaire démontre qu’aucun géant n’est au-dessus de la loi, salue Jonathan Bellaiche, avocat de la CDCO. Nous n’avons rien lâché et nous ne lâcherons rien pour que la loi soit respectée.””Il est de la responsabilité d’une plateforme comme Airbnb d’être irréprochable concernant le respect de la réglementation, surtout lorsqu’il s’agit du paiement d’une taxe”, a-t-il ajouté.”Airbnb prend ses obligations fiscales très au sérieux et collecte la taxe de séjour dans près de 25.000 villes en France”, répond la plateforme.- “Sous-collecte majeure” -Pour la cour d’appel, Airbnb “a été particulièrement négligente en laissant perdurer” “une erreur consistant à retenir la date de la réservation au lieu de la période du séjour”, qui a engendré une “sous-collecte majeure” de la taxe de séjour en 2021 et 2022.Or, estiment les juges, cette “professionnelle” de la réservation en ligne “ne pouvait ignorer” le passage à la “taxe au réel” inscrit dans la loi de finances 2020 qui a confié aux plateformes l’obligation de collecter la taxe de séjour et de la reverser aux collectivités.Et si Airbnb “se prévaut de sa totale bonne foi et de sa coopération avec les collectivités territoriales”, la CDCO a dû “assigner la société en référé pour obtenir communication des fichiers de réservation”, ajoutent-ils.La collectivité oléronaise a également engagé des procédures contre la plateforme Booking et le site internet Le Bon Coin. “Je pense que ça va créer une jurisprudence qui permettra aux collectivités de se protéger”, a déclaré le président de la collectivité oléronaise Gilles Parent à l’AFP. “Les plateformes et les multinationales n’auront aucun intérêt à ne pas respecter la loi”.
Taxe de séjour: Airbnb condamnée en appel à payer 8,6 millions d’euros à l’île d’Oléron
Pour l’île d’Oléron, c’est une “victoire historique”: la plateforme Airbnb a été condamnée mardi en appel à lui payer plus de 8,6 millions d’euros d’amendes alourdies pour ses “manquements graves” à la collecte de la taxe de séjour en 2021 et 2022.”L’histoire retiendra qu’une petite île de l’Atlantique a fait plier le géant américain du tourisme numérique”, s’est félicité dans un communiqué le président de la communauté de communes oléronaise (CDCO) Michel Parent.”Une seconde victoire historique”, selon lui, qui “couronne plus de cinq ans de démarches, d’abord amiables, puis judiciaires, auprès de la société Airbnb qui ne daignait même pas nous répondre lors de [leurs] premières tentatives”.En première instance, le tribunal judiciaire de La Rochelle avait déjà condamné la branche européenne d’Airbnb, basée en Irlande, à 30.000 euros d’amende en juin 2023 pour l’année 2021, puis 1,3 million en avril 2024 au titre de 2022.La société avait fait appel, mais dans ses deux arrêts rendus mardi, la cour de Poitiers a considérablement alourdi la sanction: 5,1 millions d’euros pour 2021 et 3,5 millions pour 2022.Airbnb envisage un nouveau recours, jugeant ces amendes “disproportionnées”, car “plus de 25 fois” supérieur à celui de la taxe de séjour non collectée.”Nous avons résolu le problème identifié à Oléron lorsque nous en avons été informés et tous les montants non versés ont déjà été payés à la communauté de communes, avec intérêts de retard”, avant même cette action en justice, déclare la plateforme.- Des milliers de nuitées -Les amendes prononcées correspondent en effet non pas aux arriérés de taxe de séjour, mais à l’amende légale en cas de manquement initial à son versement, multipliée par le nombre de nuitées concernées (5.066 pour 2021 et 2.344 pour 2022).En première instance, elles étaient en dessous du plancher légal (750 euros, pour un plafond de 2.500).La cour d’appel a relevé le niveau des sanctions à 1.500 euros par manquement pour 2022 et 1.000 euros pour 2021, jugeant les faits reprochés à Airbnb “d’autant plus graves que le recouvrement de la taxe de séjour représente une part non négligeable du budget de la collectivité pour financer les dépenses liées à l’afflux de touristes sur la période estivale”.”C’est une ressource importante qui permet de financer la surveillance des plages, la protection des espaces naturels, la création de pistes cyclables…”, souligne le directeur général des services de la collectivité, Joseph Hughes, qui ajoute que le développement de logements touristiques Airbnb et d’autres plateformes “se fait au détriment du logement à l’année”.”Cette décision judiciaire démontre qu’aucun géant n’est au-dessus de la loi, salue Jonathan Bellaiche, avocat de la CDCO. Nous n’avons rien lâché et nous ne lâcherons rien pour que la loi soit respectée.””Il est de la responsabilité d’une plateforme comme Airbnb d’être irréprochable concernant le respect de la réglementation, surtout lorsqu’il s’agit du paiement d’une taxe”, a-t-il ajouté.”Airbnb prend ses obligations fiscales très au sérieux et collecte la taxe de séjour dans près de 25.000 villes en France”, répond la plateforme.- “Sous-collecte majeure” -Pour la cour d’appel, Airbnb “a été particulièrement négligente en laissant perdurer” “une erreur consistant à retenir la date de la réservation au lieu de la période du séjour”, qui a engendré une “sous-collecte majeure” de la taxe de séjour en 2021 et 2022.Or, estiment les juges, cette “professionnelle” de la réservation en ligne “ne pouvait ignorer” le passage à la “taxe au réel” inscrit dans la loi de finances 2020 qui a confié aux plateformes l’obligation de collecter la taxe de séjour et de la reverser aux collectivités.Et si Airbnb “se prévaut de sa totale bonne foi et de sa coopération avec les collectivités territoriales”, la CDCO a dû “assigner la société en référé pour obtenir communication des fichiers de réservation”, ajoutent-ils.La collectivité oléronaise a également engagé des procédures contre la plateforme Booking et le site internet Le Bon Coin. “Je pense que ça va créer une jurisprudence qui permettra aux collectivités de se protéger”, a déclaré le président de la collectivité oléronaise Gilles Parent à l’AFP. “Les plateformes et les multinationales n’auront aucun intérêt à ne pas respecter la loi”.
Judge orders White House to restore AP access
A US federal judge ordered the White House on Tuesday to restore the Associated Press’s access to President Donald Trump’s official events, saying it had no right to bar media for their “viewpoints.”AP journalists and photographers have been barred from the Oval Office and from traveling on Air Force One since mid-February because of the news agency’s decision to continue referring to the “Gulf of Mexico” — and not the “Gulf of America” as decreed by Trump.District Judge Trevor McFadden said the “viewpoint-based denial of the AP’s access” was a violation of the First Amendment to the US Constitution, which guarantees freedom of speech and of the press.”If the Government opens its doors to some journalists — be it to the Oval Office, the East Room, or elsewhere — it cannot then shut those doors to other journalists because of their viewpoints,” McFadden said.”The Government has singled out the AP because of its refusal to update the Gulf’s name in its Stylebook,” the judge said. “The Government offers no reason besides the Gulf issue for the exclusion.”He ordered the White House to “immediately rescind the denial of the AP’s access to the Oval Office, Air Force One, and other limited spaces… when such spaces are made open to other members of the White House press pool.”The judge put off implementation of his order for five days to give the White House time to reply or to file an appeal with a higher court.AP spokeswoman Lauren Easton welcomed the court’s decision.”Today’s ruling affirms the fundamental right of the press and public to speak freely without government retaliation,” Easton said in a statement. “This is a freedom guaranteed for all Americans in the US Constitution.”The AP filed suit against the White House after it began denying access to some of Trump’s official events to the wire service’s reporters and photographers.At a hearing last month before McFadden, a Trump appointee, AP lawyer Charles Tobin said the news agency was the victim of “abject retaliation” by the White House.- ‘Economically hemorrhaging’ -Since Trump returned to the presidency, his administration has sought to radically restructure the way the White House is covered, notably by favoring conservative podcasters and influencers.Two weeks after barring the AP, the White House stripped journalists of the nearly century-old power to decide which of the profession’s own number will be members of a pool of reporters and photographers covering presidential events.”The White House changed its policy to a rotation system that happens to exclude the AP,” Tobin said.In his ruling, McFadden said “access restrictions must be reasonable and not viewpoint based.””So while the AP does not have a constitutional right to enter the Oval Office, it does have a right to not be excluded because of its viewpoint,” he said.McFadden also noted that the restrictions have “cut deeply into the AP’s business, both financially and in terms of lost opportunities.””The AP has been economically hemorrhaging for the last two months, and its condition will only worsen as its customers flee to other news services absent injunctive relief,” he said.In its style guide, the AP notes that the Gulf of Mexico has “carried that name for more than 400 years” and the agency “will refer to it by its original name while acknowledging the new name Trump has chosen.””As a global news agency that disseminates news around the world, the AP must ensure that place names and geography are easily recognizable to all audiences,” the AP said.The 180-year-old organization has long been a pillar of US journalism and provides news to print, TV and radio outlets across the United States and around the world.
République dominicaine: le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque passe à 66 morts
Au moins 66 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées dans l’effondrement au cours de la nuit de lundi à mardi à Saint-Domingue du toit d’une discothèque où se produisait le célèbre chanteur de merengue Rubby Perez, selon un bilan encore provisoire.Le bilan du drame qui s’est produit à 0H44 (4H44 GMT) n’a cessé d’augmenter au fur et à mesure que les 400 sauveteurs déployés intervenaient au milieu des décombres de l’immense bâtiment dont les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit.Les médias locaux estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, un établissement de la capitale dominicaine très prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. “Ca été d’un coup. J’ai pensé que c’était un tremblement de terre, alors je me suis jeté au sol et j’ai couvert ma tête”, a raconté à la presse Enrique Paulino, le manager de l’artiste.- “Vivant” -“Un de nos saxophonistes est mort, nous avons essayé d’aller dans la zone où était Rubby mais, là -bas, les décombres étaient trop importants”, a-t-il poursuivi. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, on peut voir que le toit s’est effondré pendant que l’artiste était sur scène.Le sort du chanteur de 69 ans est incertain.La fille du chanteur, Zulinka Perez, qui a réussi à s’échapper, a affirmé aux médias que son père était “vivant”, sans toutefois avoir pu le voir ou avoir une confirmation officielle de son état. Certains médias ont annoncé son décès.Des dizaines de proches des victimes se sont regroupés devant les hôpitaux ou sur le site pour avoir des nouvelles de leurs proches.Il y a “66 morts” selon un bilan provisoire, a dit aux médias Juan Manuel Mendez, le directeur du Centre des opérations d’urgence, sans donner de détails sur leur nationalité. Il y a eu “155 transferts (transports d’ambulance)” vers différents centres hospitaliers, a-t-il ajouté précisant qu’une ambulance pouvait transporter plusieurs blessés. “Tant qu’il y aura un espoir (…) nous allons rester ici. Tant qu’il y des proches qui réclament un parent” à rechercher, a-t-il promis.Il a réitéré les appels à la population à donner son sang. – “Tragédie” -Le Jet Set organise un concert ou une fête tous les lundis soirs, selon des médias. La présence de Rubby Perez, 69 ans, auteur de nombreux tubes, avait attiré de très nombreux spectateurs.Parmi les victimes mortelles figurent la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz ou une célébrité du baseball dominicain Octavio Dotel. Agé de 51 ans, ce dernier a joué de 1999 à 2013 dans la ligue nord-américaine, remportant notamment la série mondiale en 2011.Interrogée par SIN, une cliente de la discothèque, Iris Pena, raconte qu’elle s’est échappée avec son fils de nationalité française : “A un moment donné, il a commencé à tomber comme de la terre dans la boisson sur la table. J’ai demandé aux agents de sécurité (…) si la terre avait tremblé (…). Une pierre est tombée et a fissuré la table où nous étions et nous sommes sortis”.”Mon fils allait retourner chercher son sac (…), les débris sont tombés (…) L’impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami ou un tremblement de terre. Un miracle de Dieu (que je sois vivante)”, ajoute-t-elle.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la “tragédie”.”Tous les organismes de secours participent sans relâche aux efforts de sauvetage. Nos prières accompagnent les familles affectées”, a-t-il auparavant écrit sur X.La discothèque a diffusé un communiqué dans lequel elle assure avoir “collaboré de manière totale et transparente avec les autorités pour aider les victimes et clarifier ce qui s’est passé”.Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme. Ce secteur génère environ 15% du PIB.
République dominicaine: le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque passe à 66 morts
Au moins 66 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées dans l’effondrement au cours de la nuit de lundi à mardi à Saint-Domingue du toit d’une discothèque où se produisait le célèbre chanteur de merengue Rubby Perez, selon un bilan encore provisoire.Le bilan du drame qui s’est produit à 0H44 (4H44 GMT) n’a cessé d’augmenter au fur et à mesure que les 400 sauveteurs déployés intervenaient au milieu des décombres de l’immense bâtiment dont les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit.Les médias locaux estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, un établissement de la capitale dominicaine très prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. “Ca été d’un coup. J’ai pensé que c’était un tremblement de terre, alors je me suis jeté au sol et j’ai couvert ma tête”, a raconté à la presse Enrique Paulino, le manager de l’artiste.- “Vivant” -“Un de nos saxophonistes est mort, nous avons essayé d’aller dans la zone où était Rubby mais, là -bas, les décombres étaient trop importants”, a-t-il poursuivi. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, on peut voir que le toit s’est effondré pendant que l’artiste était sur scène.Le sort du chanteur de 69 ans est incertain.La fille du chanteur, Zulinka Perez, qui a réussi à s’échapper, a affirmé aux médias que son père était “vivant”, sans toutefois avoir pu le voir ou avoir une confirmation officielle de son état. Certains médias ont annoncé son décès.Des dizaines de proches des victimes se sont regroupés devant les hôpitaux ou sur le site pour avoir des nouvelles de leurs proches.Il y a “66 morts” selon un bilan provisoire, a dit aux médias Juan Manuel Mendez, le directeur du Centre des opérations d’urgence, sans donner de détails sur leur nationalité. Il y a eu “155 transferts (transports d’ambulance)” vers différents centres hospitaliers, a-t-il ajouté précisant qu’une ambulance pouvait transporter plusieurs blessés. “Tant qu’il y aura un espoir (…) nous allons rester ici. Tant qu’il y des proches qui réclament un parent” à rechercher, a-t-il promis.Il a réitéré les appels à la population à donner son sang. – “Tragédie” -Le Jet Set organise un concert ou une fête tous les lundis soirs, selon des médias. La présence de Rubby Perez, 69 ans, auteur de nombreux tubes, avait attiré de très nombreux spectateurs.Parmi les victimes mortelles figurent la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz ou une célébrité du baseball dominicain Octavio Dotel. Agé de 51 ans, ce dernier a joué de 1999 à 2013 dans la ligue nord-américaine, remportant notamment la série mondiale en 2011.Interrogée par SIN, une cliente de la discothèque, Iris Pena, raconte qu’elle s’est échappée avec son fils de nationalité française : “A un moment donné, il a commencé à tomber comme de la terre dans la boisson sur la table. J’ai demandé aux agents de sécurité (…) si la terre avait tremblé (…). Une pierre est tombée et a fissuré la table où nous étions et nous sommes sortis”.”Mon fils allait retourner chercher son sac (…), les débris sont tombés (…) L’impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami ou un tremblement de terre. Un miracle de Dieu (que je sois vivante)”, ajoute-t-elle.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la “tragédie”.”Tous les organismes de secours participent sans relâche aux efforts de sauvetage. Nos prières accompagnent les familles affectées”, a-t-il auparavant écrit sur X.La discothèque a diffusé un communiqué dans lequel elle assure avoir “collaboré de manière totale et transparente avec les autorités pour aider les victimes et clarifier ce qui s’est passé”.Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme. Ce secteur génère environ 15% du PIB.
Renvoi du chef du Shin Bet: la Cour suprême israélienne appelle à un “compromis”
La Cour suprême israélienne a appelé mardi soir le gouvernement et la procureure générale à trouver un compromis autour du limogeage du chef du Shin Bet, Ronen Bar, à l’issue d’une longue journée d’audience sur la légalité de cette décision contestée.”Nous vous donnons jusqu’à après Pessah [la Pâque juive, qui s’achève le 19 avril, NDLR] pour trouver un compromis créatif” avant que la Cour ne tranche, a déclaré son président, le juge Yitzhak Amit, en renvoyant l’audience.L’audience entamée en début de matinée pour examiner les recours contre le limogeage de M. Bar à la tête de l’Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), a d’abord été marquée par des altercations entre partisans et opposants du gouvernement qui ont conduit à l’expulsion du public de la salle, avant que les débats, retransmis en direct en vidéo, ne reprennent à huis clos. Au risque de raviver les divisions d’une société israélienne très polarisée, le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé le 21 mars de limoger M. Bar, en qui M. Netanyahu dit avoir perdu toute confiance.Saisie de cinq recours dans les heures ayant suivi l’annonce de ce renvoi, la Cour en avait ordonné la suspension le jour même, décision qu’elle a confirmé mardi soir dans un arrêt. M. Bar “continuera à exercer ses fonctions jusqu’à une décision ultérieure”, a décidé la Cour, autorisant le gouvernement à auditionner des candidats à sa succession mais interdisant toute “annonce de nomination”.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a qualifié d'”étrange” cette décision. Le gouvernement avait décidé de mettre un terme au mandat de M. Bar au plus tard le 10 avril.  Le limogeage de M. Bar est contesté notamment par l’opposition, qui y voit le signe d’une dérive autocratique du pouvoir, et par la procureure générale de l’Etat, Gali Baharav-Miara, qui a jugé la décision du gouvernement “fondamentalement viciée” et “entachée d’un conflit d’intérêts du Premier ministre”.L’avocat du gouvernement, Zion Amir, un ténor du barreau, a dénoncé des “recours purement politiques”.- “Message dangereux” -“La décision de mettre fin au mandat du chef du Shin Bet est fondamentalement viciée, entachée d’un conflit d’intérêts personnel du Premier ministre en raison des enquêtes criminelles concernant ses proches, et conduira” à politiser la fonction, a indiqué Mme Baharav-Miara dans un communiqué publié vendredi en même temps que l’avis détaillé qu’elle a transmis à la Cour suprême.M. Netanyahu affirme pour sa part que le gouvernement peut décider à sa guise de nommer et renvoyer le chef du Shin Bet, à qui il reproche l’échec à empêcher l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre en cours, le 7 octobre 2023.Dans une lettre à la Cour suprême, M. Bar estime lui que les raisons de son licenciement sont plus liées au fait qu’il a tenu tête à M. Netanyahu plutôt qu’à ses compétences, et accuse le Premier ministre d’avoir cherché à l’utiliser pour retarder son propre procès en corruption, ce que M. Netanyahu a qualifié de “mensonges”.Tomer Naor, du Mouvement pour la probité du pouvoir, qui a déposé un des recours, a déclaré à l’AFP en marge de l’audience que son mouvement avait demandé à la cour de “rappeler que Ronen Bar est le chef du Shin Bet et responsable de l’enquête sur le Qatargate”, une affaire dans laquelle sont impliqués des proches de M. Netanyahu.La juge Daphné Barak-Erez, une des trois magistrats siégeant dans cette affaire, a proposé à la fin de l’audience de reporter le renvoi de M. Bar à la fin de l’enquête sur le Qatargate afin de mettre fin au “conflit d’intérêts”, ce à quoi Me Amir a rétorqué que c’était “un dangereux message”.”Chacun au Shin Bet saura que pour rester en place, il suffit d’ouvrir une enquête”, a dit l’avocat, un argument repris par M. Netanyahu dans son communiqué. Les décisions prises par le gouvernement Netanyahu en mars de renvoyer le chef du Shin Bet, d’engager une procédure de destitution contre la procureure générale du pays et de reprendre la guerre à Gaza après deux mois de trêve, ont relancé la contestation contre l’exécutif, accusé par l’opposition de dérive dictatoriale.
Wauquiez provoque un tollé en proposant d'”enfermer” les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon
Laurent Wauquiez, en campagne pour la présidence des Républicains, a proposé mardi “d’enfermer” à Saint-Pierre-et-Miquelon les personnes dangereuses sous obligation de quitter le territoire (OQTF), provoquant un tollé au sein de la classe politique.”Je propose que les étrangers dangereux sous OQTF soient enfermés dans un centre de rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon”, déclare le député de Haute-Loire dans un entretien au JDNews, prenant un virage très droitier dans sa campagne. Le patron des députés Les Républicains, qui dénonce le fait que la rétention administrative des étrangers sous OQTF soit limitée à 90 jours — sauf en cas d’infraction terroriste –, souhaite ainsi leur mettre la pression pour qu’ils acceptent de repartir dans leur pays.”Ils auraient une seule alternative : soit partir à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit rentrer chez eux”, explique-t-il, ajoutant que ces personnes seraient bloquées à la douane si elles revenaient dans l’Hexagone, car ce territoire d’Outre-mer situé au large du Canada ne fait pas partie de l’espace Schengen.  Sur CNews, il a ensuite dit compter sur “l’effet dissuasif” du climat de cet archipel français situé à quelque 4.000 kilomètres de la métropole et qui compte un peu moins de 6.000 habitants, pour les inciter à repartir vers leur pays d’origine. “Il fait 5 degrés de moyenne pendant l’année, 146 jours de pluie et de neige. Je pense qu’assez rapidement, ça va amener tout le monde à réfléchir”.Refusant la comparaison avec le président américain Donald Trump, il assure s’inspirer de l’Australie qui envoie certains migrants arrivés illégalement sur ses côtes sur l’île de Nauru, un atoll du Pacifique.Laurent Wauquiez plaide pour que cette mesure d’éloignement soit accompagnée d'”un vrai allongement de la durée de rétention, comme nos parlementaires l’ont proposé. C’est 18 mois en Italie, illimité au Royaume-Uni”.L’annonce de cette proposition choc se produit à un peu plus d’un mois du congrès LR qui doit désigner mi-mai le nouveau président du parti.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui brigue lui aussi la tête du parti et caracole en tête dans les sondages, a subi il y a un mois un revers après le refus de l’Algérie de recevoir une soixantaine de ses ressortissants sous OQTF, dont le profil était qualifié de “dangereux” par Beauvau.”Bruno Retailleau a défendu une ligne de fermeté et il n’a pas été écouté”, a déploré Laurent Wauquiez, qui assure “faire tout” pour être candidat à la présidentielle en 2027.- Pas une zone de relégation” -En attendant, sa proposition a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique. Saint-Pierre-et-Miquelon, “c’est la France, pas une prison ou un centre de rétention”, a dénoncé le ministre des Outre-Mers Manuel Valls dans un communiqué transmis à l’AFP.”Aucun territoire français ne mérite d’être traité comme une zone de relégation”, a-t-il souligné. “L’exil forcé, c’est une méthode de colon, pas d’élu de la République. Le bagne de Cayenne c’est loin et tant mieux”.A gauche, de nombreuses personnalités ont aussi réagi.”Que va-t-il rester à l’extrême droite ? Renaissance va continuer de gouverner avec un président de groupe qui n’a plus aucun surmoi ?”, s’est interrogé le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, le chef de file des députés PS, Boris Vallaud, raillant un “Guantánamo-sur-Mer”, un projet aussi “indigne qu’idiot”.”Quand le chef de la droite française réinvente le bagne, abolit en 1938 !”, a taclé l’ex-Insoumis, Alexis Corbière.La leader du Rassemblement national Marine Le Pen a aussi critiqué cette proposition : “La place des OQTF, c’est dans leur pays… sûrement pas dans un territoire français. Les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon ne sont pas des sous-citoyens”.Au sein du macronisme, Pieyre-Alexandre Anglade s’est également insurgé: “Tout ce qui reste de républicain chez Laurent Wauquiez, c’est le nom de son parti !”.