République dominicaine: le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque passe à 66 morts

Au moins 66 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées dans l’effondrement au cours de la nuit de lundi à mardi à Saint-Domingue du toit d’une discothèque où se produisait le célèbre chanteur de merengue Rubby Perez, selon un bilan encore provisoire.Le bilan du drame qui s’est produit à 0H44 (4H44 GMT) n’a cessé d’augmenter au fur et à mesure que les 400 sauveteurs déployés intervenaient au milieu des décombres de l’immense bâtiment dont les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit.Les médias locaux estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, un établissement de la capitale dominicaine très prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. “Ca été d’un coup. J’ai pensé que c’était un tremblement de terre, alors je me suis jeté au sol et j’ai couvert ma tête”, a raconté à la presse Enrique Paulino, le manager de l’artiste.- “Vivant” -“Un de nos saxophonistes est mort, nous avons essayé d’aller dans la zone où était Rubby mais, là-bas, les décombres étaient trop importants”, a-t-il poursuivi. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, on peut voir que le toit s’est effondré pendant que l’artiste était sur scène.Le sort du chanteur de 69 ans est incertain.La fille du chanteur, Zulinka Perez, qui a réussi à s’échapper, a affirmé aux médias que son père était “vivant”, sans toutefois avoir pu le voir ou avoir une confirmation officielle de son état. Certains médias ont annoncé son décès.Des dizaines de proches des victimes se sont regroupés devant les hôpitaux ou sur le site pour avoir des nouvelles de leurs proches.Il y a “66 morts” selon un bilan provisoire, a dit aux médias Juan Manuel Mendez, le directeur du Centre des opérations d’urgence, sans donner de détails sur leur nationalité. Il y a eu “155 transferts (transports d’ambulance)” vers différents centres hospitaliers, a-t-il ajouté précisant qu’une ambulance pouvait transporter plusieurs blessés. “Tant qu’il y aura un espoir (…) nous allons rester ici. Tant qu’il y des proches qui réclament un parent” à rechercher, a-t-il promis.Il a réitéré les appels à la population à donner son sang. – “Tragédie” -Le Jet Set organise un concert ou une fête tous les lundis soirs, selon des médias. La présence de Rubby Perez, 69 ans, auteur de nombreux tubes, avait attiré de très nombreux spectateurs.Parmi les victimes mortelles figurent la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz ou une célébrité du baseball dominicain Octavio Dotel. Agé de 51 ans, ce dernier a joué de 1999 à 2013 dans la ligue nord-américaine, remportant notamment la série mondiale en 2011.Interrogée par SIN, une cliente de la discothèque, Iris Pena, raconte qu’elle s’est échappée avec son fils de nationalité française : “A un moment donné, il a commencé à tomber comme de la terre dans la boisson sur la table. J’ai demandé aux agents de sécurité (…) si la terre avait tremblé (…). Une pierre est tombée et a fissuré la table où nous étions et nous sommes sortis”.”Mon fils allait retourner chercher son sac (…), les débris sont tombés (…) L’impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami ou un tremblement de terre. Un miracle de Dieu (que je sois vivante)”, ajoute-t-elle.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la “tragédie”.”Tous les organismes de secours participent sans relâche aux efforts de sauvetage. Nos prières accompagnent les familles affectées”, a-t-il auparavant écrit sur X.La discothèque a diffusé un communiqué dans lequel elle assure avoir “collaboré de manière totale et transparente avec les autorités pour aider les victimes et clarifier ce qui s’est passé”.Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme. Ce secteur génère environ 15% du PIB.

République dominicaine: le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque passe à 66 morts

Au moins 66 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées dans l’effondrement au cours de la nuit de lundi à mardi à Saint-Domingue du toit d’une discothèque où se produisait le célèbre chanteur de merengue Rubby Perez, selon un bilan encore provisoire.Le bilan du drame qui s’est produit à 0H44 (4H44 GMT) n’a cessé d’augmenter au fur et à mesure que les 400 sauveteurs déployés intervenaient au milieu des décombres de l’immense bâtiment dont les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit.Les médias locaux estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, un établissement de la capitale dominicaine très prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. “Ca été d’un coup. J’ai pensé que c’était un tremblement de terre, alors je me suis jeté au sol et j’ai couvert ma tête”, a raconté à la presse Enrique Paulino, le manager de l’artiste.- “Vivant” -“Un de nos saxophonistes est mort, nous avons essayé d’aller dans la zone où était Rubby mais, là-bas, les décombres étaient trop importants”, a-t-il poursuivi. Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, on peut voir que le toit s’est effondré pendant que l’artiste était sur scène.Le sort du chanteur de 69 ans est incertain.La fille du chanteur, Zulinka Perez, qui a réussi à s’échapper, a affirmé aux médias que son père était “vivant”, sans toutefois avoir pu le voir ou avoir une confirmation officielle de son état. Certains médias ont annoncé son décès.Des dizaines de proches des victimes se sont regroupés devant les hôpitaux ou sur le site pour avoir des nouvelles de leurs proches.Il y a “66 morts” selon un bilan provisoire, a dit aux médias Juan Manuel Mendez, le directeur du Centre des opérations d’urgence, sans donner de détails sur leur nationalité. Il y a eu “155 transferts (transports d’ambulance)” vers différents centres hospitaliers, a-t-il ajouté précisant qu’une ambulance pouvait transporter plusieurs blessés. “Tant qu’il y aura un espoir (…) nous allons rester ici. Tant qu’il y des proches qui réclament un parent” à rechercher, a-t-il promis.Il a réitéré les appels à la population à donner son sang. – “Tragédie” -Le Jet Set organise un concert ou une fête tous les lundis soirs, selon des médias. La présence de Rubby Perez, 69 ans, auteur de nombreux tubes, avait attiré de très nombreux spectateurs.Parmi les victimes mortelles figurent la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz ou une célébrité du baseball dominicain Octavio Dotel. Agé de 51 ans, ce dernier a joué de 1999 à 2013 dans la ligue nord-américaine, remportant notamment la série mondiale en 2011.Interrogée par SIN, une cliente de la discothèque, Iris Pena, raconte qu’elle s’est échappée avec son fils de nationalité française : “A un moment donné, il a commencé à tomber comme de la terre dans la boisson sur la table. J’ai demandé aux agents de sécurité (…) si la terre avait tremblé (…). Une pierre est tombée et a fissuré la table où nous étions et nous sommes sortis”.”Mon fils allait retourner chercher son sac (…), les débris sont tombés (…) L’impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami ou un tremblement de terre. Un miracle de Dieu (que je sois vivante)”, ajoute-t-elle.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la “tragédie”.”Tous les organismes de secours participent sans relâche aux efforts de sauvetage. Nos prières accompagnent les familles affectées”, a-t-il auparavant écrit sur X.La discothèque a diffusé un communiqué dans lequel elle assure avoir “collaboré de manière totale et transparente avec les autorités pour aider les victimes et clarifier ce qui s’est passé”.Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme. Ce secteur génère environ 15% du PIB.

Renvoi du chef du Shin Bet: la Cour suprême israélienne appelle à un “compromis”

La Cour suprême israélienne a appelé mardi soir le gouvernement et la procureure générale à trouver un compromis autour du limogeage du chef du Shin Bet, Ronen Bar, à l’issue d’une longue journée d’audience sur la légalité de cette décision contestée.”Nous vous donnons jusqu’à après Pessah [la Pâque juive, qui s’achève le 19 avril, NDLR] pour trouver un compromis créatif” avant que la Cour ne tranche, a déclaré son président, le juge Yitzhak Amit, en renvoyant l’audience.L’audience entamée en début de matinée pour examiner les recours contre le limogeage de M. Bar à la tête de l’Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), a d’abord été marquée par des altercations entre partisans et opposants du gouvernement qui ont conduit à l’expulsion du public de la salle, avant que les débats, retransmis en direct en vidéo, ne reprennent à huis clos. Au risque de raviver les divisions d’une société israélienne très polarisée, le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé le 21 mars de limoger M. Bar, en qui M. Netanyahu dit avoir perdu toute confiance.Saisie de cinq recours dans les heures ayant suivi l’annonce de ce renvoi, la Cour en avait ordonné la suspension le jour même, décision qu’elle a confirmé mardi soir dans un arrêt. M. Bar “continuera à exercer ses fonctions jusqu’à une décision ultérieure”, a décidé la Cour, autorisant le gouvernement à auditionner des candidats à sa succession mais interdisant toute “annonce de nomination”.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a qualifié d'”étrange” cette décision. Le gouvernement avait décidé de mettre un terme au mandat de M. Bar au plus tard le 10 avril.  Le limogeage de M. Bar est contesté notamment par l’opposition, qui y voit le signe d’une dérive autocratique du pouvoir, et par la procureure générale de l’Etat, Gali Baharav-Miara, qui a jugé la décision du gouvernement “fondamentalement viciée” et “entachée d’un conflit d’intérêts du Premier ministre”.L’avocat du gouvernement, Zion Amir, un ténor du barreau, a dénoncé des “recours purement politiques”.- “Message dangereux” -“La décision de mettre fin au mandat du chef du Shin Bet est fondamentalement viciée, entachée d’un conflit d’intérêts personnel du Premier ministre en raison des enquêtes criminelles concernant ses proches, et conduira” à politiser la fonction, a indiqué Mme Baharav-Miara dans un communiqué publié vendredi en même temps que l’avis détaillé qu’elle a transmis à la Cour suprême.M. Netanyahu affirme pour sa part que le gouvernement peut décider à sa guise de nommer et renvoyer le chef du Shin Bet, à qui il reproche l’échec à empêcher l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre en cours, le 7 octobre 2023.Dans une lettre à la Cour suprême, M. Bar estime lui que les raisons de son licenciement sont plus liées au fait qu’il a tenu tête à M. Netanyahu plutôt qu’à ses compétences, et accuse le Premier ministre d’avoir cherché à l’utiliser pour retarder son propre procès en corruption, ce que M. Netanyahu a qualifié de “mensonges”.Tomer Naor, du Mouvement pour la probité du pouvoir, qui a déposé un des recours, a déclaré à l’AFP en marge de l’audience que son mouvement avait demandé à la cour de “rappeler que Ronen Bar est le chef du Shin Bet et responsable de l’enquête sur le Qatargate”, une affaire dans laquelle sont impliqués des proches de M. Netanyahu.La juge Daphné Barak-Erez, une des trois magistrats siégeant dans cette affaire, a proposé à la fin de l’audience de reporter le renvoi de M. Bar à la fin de l’enquête sur le Qatargate afin de mettre fin au “conflit d’intérêts”, ce à quoi Me Amir a rétorqué que c’était “un dangereux message”.”Chacun au Shin Bet saura que pour rester en place, il suffit d’ouvrir une enquête”, a dit l’avocat, un argument repris par M. Netanyahu dans son communiqué. Les décisions prises par le gouvernement Netanyahu en mars de renvoyer le chef du Shin Bet, d’engager une procédure de destitution contre la procureure générale du pays et de reprendre la guerre à Gaza après deux mois de trêve, ont relancé la contestation contre l’exécutif, accusé par l’opposition de dérive dictatoriale.

Wauquiez provoque un tollé en proposant d'”enfermer” les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon

Laurent Wauquiez, en campagne pour la présidence des Républicains, a proposé mardi “d’enfermer” à Saint-Pierre-et-Miquelon les personnes dangereuses sous obligation de quitter le territoire (OQTF), provoquant un tollé au sein de la classe politique.”Je propose que les étrangers dangereux sous OQTF soient enfermés dans un centre de rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon”, déclare le député de Haute-Loire dans un entretien au JDNews, prenant un virage très droitier dans sa campagne. Le patron des députés Les Républicains, qui dénonce le fait que la rétention administrative des étrangers sous OQTF soit limitée à 90 jours — sauf en cas d’infraction terroriste –, souhaite ainsi leur mettre la pression pour qu’ils acceptent de repartir dans leur pays.”Ils auraient une seule alternative : soit partir à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit rentrer chez eux”, explique-t-il, ajoutant que ces personnes seraient bloquées à la douane si elles revenaient dans l’Hexagone, car ce territoire d’Outre-mer situé au large du Canada ne fait pas partie de l’espace Schengen.  Sur CNews, il a ensuite dit compter sur “l’effet dissuasif” du climat de cet archipel français situé à quelque 4.000 kilomètres de la métropole et qui compte un peu moins de 6.000 habitants, pour les inciter à repartir vers leur pays d’origine. “Il fait 5 degrés de moyenne pendant l’année, 146 jours de pluie et de neige. Je pense qu’assez rapidement, ça va amener tout le monde à réfléchir”.Refusant la comparaison avec le président américain Donald Trump, il assure s’inspirer de l’Australie qui envoie certains migrants arrivés illégalement sur ses côtes sur l’île de Nauru, un atoll du Pacifique.Laurent Wauquiez plaide pour que cette mesure d’éloignement soit accompagnée d'”un vrai allongement de la durée de rétention, comme nos parlementaires l’ont proposé. C’est 18 mois en Italie, illimité au Royaume-Uni”.L’annonce de cette proposition choc se produit à un peu plus d’un mois du congrès LR qui doit désigner mi-mai le nouveau président du parti.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui brigue lui aussi la tête du parti et caracole en tête dans les sondages, a subi il y a un mois un revers après le refus de l’Algérie de recevoir une soixantaine de ses ressortissants sous OQTF, dont le profil était qualifié de “dangereux” par Beauvau.”Bruno Retailleau a défendu une ligne de fermeté et il n’a pas été écouté”, a déploré Laurent Wauquiez, qui assure “faire tout” pour être candidat à la présidentielle en 2027.- Pas une zone de relégation” -En attendant, sa proposition a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique. Saint-Pierre-et-Miquelon, “c’est la France, pas une prison ou un centre de rétention”, a dénoncé le ministre des Outre-Mers Manuel Valls dans un communiqué transmis à l’AFP.”Aucun territoire français ne mérite d’être traité comme une zone de relégation”, a-t-il souligné. “L’exil forcé, c’est une méthode de colon, pas d’élu de la République. Le bagne de Cayenne c’est loin et tant mieux”.A gauche, de nombreuses personnalités ont aussi réagi.”Que va-t-il rester à l’extrême droite ? Renaissance va continuer de gouverner avec un président de groupe qui n’a plus aucun surmoi ?”, s’est interrogé le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, le chef de file des députés PS, Boris Vallaud, raillant un “Guantánamo-sur-Mer”, un projet aussi “indigne qu’idiot”.”Quand le chef de la droite française réinvente le bagne, abolit en 1938 !”, a taclé l’ex-Insoumis, Alexis Corbière.La leader du Rassemblement national Marine Le Pen a aussi critiqué cette proposition : “La place des OQTF, c’est dans leur pays… sûrement pas dans un territoire français. Les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon ne sont pas des sous-citoyens”.Au sein du macronisme, Pieyre-Alexandre Anglade s’est également insurgé: “Tout ce qui reste de républicain chez Laurent Wauquiez, c’est le nom de son parti !”.

Wauquiez provoque un tollé en proposant d'”enfermer” les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon

Laurent Wauquiez, en campagne pour la présidence des Républicains, a proposé mardi “d’enfermer” à Saint-Pierre-et-Miquelon les personnes dangereuses sous obligation de quitter le territoire (OQTF), provoquant un tollé au sein de la classe politique.”Je propose que les étrangers dangereux sous OQTF soient enfermés dans un centre de rétention à Saint-Pierre-et-Miquelon”, déclare le député de Haute-Loire dans un entretien au JDNews, prenant un virage très droitier dans sa campagne. Le patron des députés Les Républicains, qui dénonce le fait que la rétention administrative des étrangers sous OQTF soit limitée à 90 jours — sauf en cas d’infraction terroriste –, souhaite ainsi leur mettre la pression pour qu’ils acceptent de repartir dans leur pays.”Ils auraient une seule alternative : soit partir à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit rentrer chez eux”, explique-t-il, ajoutant que ces personnes seraient bloquées à la douane si elles revenaient dans l’Hexagone, car ce territoire d’Outre-mer situé au large du Canada ne fait pas partie de l’espace Schengen.  Sur CNews, il a ensuite dit compter sur “l’effet dissuasif” du climat de cet archipel français situé à quelque 4.000 kilomètres de la métropole et qui compte un peu moins de 6.000 habitants, pour les inciter à repartir vers leur pays d’origine. “Il fait 5 degrés de moyenne pendant l’année, 146 jours de pluie et de neige. Je pense qu’assez rapidement, ça va amener tout le monde à réfléchir”.Refusant la comparaison avec le président américain Donald Trump, il assure s’inspirer de l’Australie qui envoie certains migrants arrivés illégalement sur ses côtes sur l’île de Nauru, un atoll du Pacifique.Laurent Wauquiez plaide pour que cette mesure d’éloignement soit accompagnée d'”un vrai allongement de la durée de rétention, comme nos parlementaires l’ont proposé. C’est 18 mois en Italie, illimité au Royaume-Uni”.L’annonce de cette proposition choc se produit à un peu plus d’un mois du congrès LR qui doit désigner mi-mai le nouveau président du parti.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui brigue lui aussi la tête du parti et caracole en tête dans les sondages, a subi il y a un mois un revers après le refus de l’Algérie de recevoir une soixantaine de ses ressortissants sous OQTF, dont le profil était qualifié de “dangereux” par Beauvau.”Bruno Retailleau a défendu une ligne de fermeté et il n’a pas été écouté”, a déploré Laurent Wauquiez, qui assure “faire tout” pour être candidat à la présidentielle en 2027.- Pas une zone de relégation” -En attendant, sa proposition a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique. Saint-Pierre-et-Miquelon, “c’est la France, pas une prison ou un centre de rétention”, a dénoncé le ministre des Outre-Mers Manuel Valls dans un communiqué transmis à l’AFP.”Aucun territoire français ne mérite d’être traité comme une zone de relégation”, a-t-il souligné. “L’exil forcé, c’est une méthode de colon, pas d’élu de la République. Le bagne de Cayenne c’est loin et tant mieux”.A gauche, de nombreuses personnalités ont aussi réagi.”Que va-t-il rester à l’extrême droite ? Renaissance va continuer de gouverner avec un président de groupe qui n’a plus aucun surmoi ?”, s’est interrogé le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, le chef de file des députés PS, Boris Vallaud, raillant un “Guantánamo-sur-Mer”, un projet aussi “indigne qu’idiot”.”Quand le chef de la droite française réinvente le bagne, abolit en 1938 !”, a taclé l’ex-Insoumis, Alexis Corbière.La leader du Rassemblement national Marine Le Pen a aussi critiqué cette proposition : “La place des OQTF, c’est dans leur pays… sûrement pas dans un territoire français. Les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon ne sont pas des sous-citoyens”.Au sein du macronisme, Pieyre-Alexandre Anglade s’est également insurgé: “Tout ce qui reste de républicain chez Laurent Wauquiez, c’est le nom de son parti !”.

C1: Arsenal foudroie le Real (3-0) grâce au canonnier Declan Rice

Deux sublimes coups de canon de Declan Rice ont notamment permis aux “Gunners” d’Arsenal de foudroyer le tenant du titre Real Madrid (3-0), au bord de l’élimination en Ligue des champions avant le quarts de finale retour dans huit jours au Bernabeu.Il faut se méfier de la bête blessée, surtout quand il s’agit du Real et ses 15 étoiles en C1, mais Arsenal a frappé très fort durant la manche aller, porté par ses supporters et un grand Rice.Le milieu de terrain a logé deux magnifiques coups francs (58e, 70e) dans les filets de Thibaut Courtois, avant un nouveau pétard allumé par Mikel Merino (75e, 3-0).”Je suis heureux, aux anges. Dans quelques années, je me rendrai compte que ce que j’ai fait ce soir était vraiment spécial”, a réagi sur Amazon Prime le double buteur, qui n’avait jamais marqué sur coup franc.”Il possède l’une des meilleures qualités de frappe que j’ai pu observer dans ma carrière. Je ne suis pas surpris, mais vous l’êtes peut-être”, a ajouté Merino, l’autre héros.”Personne ne s’attendait à ce que Rice marque deux buts sur coups de pied arrêtés et il l’a fait. En football, tout peut arriver. Nous devons y croire”, a commenté l’entraîneur Merengue Carlo Ancelotti en conférence de presse.L’Emirates a fait un vacarme de tous les diables au coup de sifflet final, tandis que les visiteurs quittaient la pelouse la tête basse, fauchés par une onzième défaite cette saison.La machine à gagner du Real s’est déréglée et il faudra une remontada la semaine prochaine, sans Eduardo Camavinga (exclu mardi et suspendu), pour alléger la pression autour de Carlo Ancelotti.Mikel Arteta a signé un exploit retentissant sur le banc d’Arsenal, malgré les absents (Gabriel Jesus, Kai Havertz…) et la relative inexpérience de son équipe en C1.Les Londoniens n’ont retrouvé la Ligue des champions que l’an dernier, après sept ans d’absence, mais ils ont depuis enchaîné les performances à domicile, où ils sont invaincus en onze matches. – Courtois partout puis dépassé -L’Emirates avait mis les petits plats dans les grands avec animation pyrotechnique, tifos rouge et blanc en tribunes, et des supporters plus sonores qu’habituellement, prêts à rugir à la moindre action.Ils en ont eu l’occasion dès les premières minutes d’une rencontre lancée sur des bases élevées. Les équipes se sont rendus coup sur coup, mais ceux d’Arsenal étaient plus forts et plus précis.Pendant longtemps, cependant, le gardien Thibaut Courtois avait enfilé son gilet pare-balles pour son retour à la compétition, après trois matches manqués sur blessure.Le portier belge a détourné un corner direct de Bukayo Saka (7e), capté une frappe de Thomas Partey en deux temps (13e) et réalisé un double arrêt avant la mi-temps, de la main droite sur une tête de Rice et des deux poings sur la reprise de Gabriel Martinelli qui a suivi (44e).Le Real a longtemps tenu grâce à Courtois et aussi, en partie, grâce à l’absence de “tueur” du côté des Gunners au poste d’avant-centre, en raison des blessures longue durée de Gabriel Jesus et Kai Havertz. Les deux centres de Bukayo Saka passés devant le but sans être coupés (37e, 40e) ont illustré ce manque.L’ailier droit était titulaire pour la première fois en trois mois et demi, et visiblement bien remis de la blessure musculaire qui l’a mis sur le flanc pendant si longtemps. Et c’est lui qui a provoqué la faute, largement évitable, qu’a commise David Alaba sur le coup franc ayant conduit à l’ouverture du score.Transformer la sentence en but n’avait rien d’évident vu la distance et le gardien adverse, mais Rice a brossé superbement le coup de pied arrêté pour contourner le mur et glisser le cuir au ras du poteau gauche (58e).Il a récidivé douze minutes après en logeant le ballon dans la lucarne gauche de Courtois, trop court malgré sa grande taille (70e), avant le coup de grâce asséné par Mikel Merino, milieu reconverti en avant-centre de fortune (75e, 3-0).Dans le camp d’en face, l’attaque de feu portée par Rodrygo, Vinicius et Kylian Mbappé a fait pschitt. Les deux derniers devront se rattraper au retour s’ils veulent maintenir leur équipe en vie, et leur rêve de Ballon d’or aussi.

C1: Arsenal foudroie le Real (3-0) grâce au canonnier Declan Rice

Deux sublimes coups de canon de Declan Rice ont notamment permis aux “Gunners” d’Arsenal de foudroyer le tenant du titre Real Madrid (3-0), au bord de l’élimination en Ligue des champions avant le quarts de finale retour dans huit jours au Bernabeu.Il faut se méfier de la bête blessée, surtout quand il s’agit du Real et ses 15 étoiles en C1, mais Arsenal a frappé très fort durant la manche aller, porté par ses supporters et un grand Rice.Le milieu de terrain a logé deux magnifiques coups francs (58e, 70e) dans les filets de Thibaut Courtois, avant un nouveau pétard allumé par Mikel Merino (75e, 3-0).”Je suis heureux, aux anges. Dans quelques années, je me rendrai compte que ce que j’ai fait ce soir était vraiment spécial”, a réagi sur Amazon Prime le double buteur, qui n’avait jamais marqué sur coup franc.”Il possède l’une des meilleures qualités de frappe que j’ai pu observer dans ma carrière. Je ne suis pas surpris, mais vous l’êtes peut-être”, a ajouté Merino, l’autre héros.”Personne ne s’attendait à ce que Rice marque deux buts sur coups de pied arrêtés et il l’a fait. En football, tout peut arriver. Nous devons y croire”, a commenté l’entraîneur Merengue Carlo Ancelotti en conférence de presse.L’Emirates a fait un vacarme de tous les diables au coup de sifflet final, tandis que les visiteurs quittaient la pelouse la tête basse, fauchés par une onzième défaite cette saison.La machine à gagner du Real s’est déréglée et il faudra une remontada la semaine prochaine, sans Eduardo Camavinga (exclu mardi et suspendu), pour alléger la pression autour de Carlo Ancelotti.Mikel Arteta a signé un exploit retentissant sur le banc d’Arsenal, malgré les absents (Gabriel Jesus, Kai Havertz…) et la relative inexpérience de son équipe en C1.Les Londoniens n’ont retrouvé la Ligue des champions que l’an dernier, après sept ans d’absence, mais ils ont depuis enchaîné les performances à domicile, où ils sont invaincus en onze matches. – Courtois partout puis dépassé -L’Emirates avait mis les petits plats dans les grands avec animation pyrotechnique, tifos rouge et blanc en tribunes, et des supporters plus sonores qu’habituellement, prêts à rugir à la moindre action.Ils en ont eu l’occasion dès les premières minutes d’une rencontre lancée sur des bases élevées. Les équipes se sont rendus coup sur coup, mais ceux d’Arsenal étaient plus forts et plus précis.Pendant longtemps, cependant, le gardien Thibaut Courtois avait enfilé son gilet pare-balles pour son retour à la compétition, après trois matches manqués sur blessure.Le portier belge a détourné un corner direct de Bukayo Saka (7e), capté une frappe de Thomas Partey en deux temps (13e) et réalisé un double arrêt avant la mi-temps, de la main droite sur une tête de Rice et des deux poings sur la reprise de Gabriel Martinelli qui a suivi (44e).Le Real a longtemps tenu grâce à Courtois et aussi, en partie, grâce à l’absence de “tueur” du côté des Gunners au poste d’avant-centre, en raison des blessures longue durée de Gabriel Jesus et Kai Havertz. Les deux centres de Bukayo Saka passés devant le but sans être coupés (37e, 40e) ont illustré ce manque.L’ailier droit était titulaire pour la première fois en trois mois et demi, et visiblement bien remis de la blessure musculaire qui l’a mis sur le flanc pendant si longtemps. Et c’est lui qui a provoqué la faute, largement évitable, qu’a commise David Alaba sur le coup franc ayant conduit à l’ouverture du score.Transformer la sentence en but n’avait rien d’évident vu la distance et le gardien adverse, mais Rice a brossé superbement le coup de pied arrêté pour contourner le mur et glisser le cuir au ras du poteau gauche (58e).Il a récidivé douze minutes après en logeant le ballon dans la lucarne gauche de Courtois, trop court malgré sa grande taille (70e), avant le coup de grâce asséné par Mikel Merino, milieu reconverti en avant-centre de fortune (75e, 3-0).Dans le camp d’en face, l’attaque de feu portée par Rodrygo, Vinicius et Kylian Mbappé a fait pschitt. Les deux derniers devront se rattraper au retour s’ils veulent maintenir leur équipe en vie, et leur rêve de Ballon d’or aussi.

US stocks fall again as global rally fizzles

Wall Street stocks sank again Tuesday while US oil prices hit a multi-year low as worries about President Donald Trump’s escalating trade wars erased rebound hopes following gains in Europe and Asia.After trillions of dollars were wiped from the combined value of global equity markets since last week, share prices across the globe clawed back some ground as investors assessed the possibility of Washington tempering some of the levies.Following winning sessions in Europe and Asia, US indices opened buoyantly as traders embraced talk of White House negotiations with Japan and South Korea in hopes that Trump’s trade onslaught might be short-lived.But investors grew edgy as the day progressed with no concrete progress and the White House confirmed plans for massive tariffs on China to go into effect overnight.”Obviously investors are clamoring for clarity and there still isn’t any,” said Jack Ablin of Cresset Capital, who estimated that the market now sees a greater than 50 percent chance of a US recession.The S&P 500 tumbled into the red in the early afternoon, with losses accelerating in the final 90 minutes of trading. The broad-based index finished down 1.6 percent at 4,982.77, its first close below 5,000 points in nearly a year.Oil prices also tumbled on the weakening economic outlook. West Texas Intermediate, the US benchmark futures contract, finished under $60 a barrel for the first time since April 2021.Stocks have been in free fall since Trump’s “Liberation Day” event announcing tariffs on major US trading partners last Wednesday.White House officials have signaled openness to dealmaking while blasting China for enacting sharp retaliatory tariffs in response to the new US levies.Trump plans to impose another 50 percent duty on Chinese goods at midnight, bringing the additional rate on Chinese products to 104 percent.European officials, meanwhile, plan tariffs of up to 25 percent on US goods in retaliation for levies on metals, but will spare bourbon to shield European wine and spirits from reprisals, according to a document seen by AFP.The list proposes levies on goods including soybeans, poultry, rice, sweetcorn, fruit and nuts, wood, motorcycles, plastics, textiles, paintings, electrical equipment, make-up and other beauty products.An EU spokesman said on Tuesday that the European Commission could present its planned countermeasures to the new levies “as early as next week”.- Rebound in Asia -Earlier Tokyo’s stock market closed up more than six percent — recovering much of Monday’s drop — after Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba held talks with Trump.Hong Kong’s stock market closed up by more than one percent, having plunged more than 13 percent on Monday, its biggest one-day retreat since 1997.”After multiple punishing sessions, stock markets appear to have started their road to recovery,” noted Russ Mould, investment director at the AJ Bell trading group.He warned, however, that “it’s dangerous to think a massive rally will definitely happen, given how Trump is unpredictable”.- Key figures around 2130 GMT -New York – Dow: DOWN 0.8 percent at 37,645.59 (close)New York – S&P 500: DOWN 1.6 percent at 4,982.77 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 2.2 percent at 15,267.91 (close)London – FTSE 100: UP 2.7 percent at 7,910.53 (close)  Paris – CAC 40: UP 2.5 percent at 7,100.42 (close)Frankfurt – DAX: UP 2.5 percent at 20,280.26 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 6.0 percent at 33,012.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.5 percent at 20,127.68 (close)Shanghai – Composite: UP 1.6 percent at 3,145.55 (close)Euro/dollar: UP at $1.0959 from $1.0912 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2766 from $1.2887Dollar/yen: DOWN at 146.23 yen from 146.84 yen Euro/pound: UP at 85.78 pence from 85.70 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.9 percent at $59.58 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.2 percent at $62.82 per barrelburs-jmb/dw