Wall Street rate son rebond et termine en nette baisse

La Bourse de New York a terminé en net recul mardi, manquant le rebond tenté en début de journée, les investisseurs se montrant à cran face aux droits de douane, tandis que les valeurs automobiles ont plongé.Le Dow Jones a lâché 0,84%, l’indice Nasdaq a perdu 2,15% tandis l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,57%, revenant à son plus bas niveau depuis un an.”Ces derniers jours, nous avons assisté à de nombreux revirements, et celui-ci a été (parmi) les plus négatifs”, estime auprès de l’AFP Angelo Kourkafas.L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, a évolué à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19, à la Bourse de New York, signe de la nervosité des investisseurs.En début de séance, la place américaine évoluait largement dans le vert, ses principaux indices avançant chacun plus de 3%.Mais, “les gros titres sont toujours le moteur des marchés” à la veille de la mise en application des droits de douane américains additionnels, et plusieurs annonces sont venues heurter l’optimisme des investisseurs, selon Angelo Kourkafas.Du simple au double: les Etats-Unis ont mis à exécution la dernière menace de Donald Trump en confirmant mardi une taxation supplémentaire des produits chinois de 104% au total.Le président américain avait annoncé la semaine dernière que ses nouveaux droits de douane, annoncés depuis janvier, s’afficheraient à 54% sur les produits chinois à compter de mercredi, et avait menacé de les taxer de 50 points supplémentaires si la Chine répliquait. Pékin a décidé de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.Le président Trump décidera “quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l’instant, nous avons reçu l’instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d’autres”, a commenté le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, sur Fox News.Plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis verront leur taux de surtaxes relevé par Washington dès mercredi, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).”Nous avons appris le cadre la semaine dernière” de ces surtaxes “et maintenant nous sommes dans le processus où les pays, soit ripostent comme la Chine, soit négocient comme le Japon”, souligne M. Kourkafas.”Il est évident que les investisseurs réclament de la clarté et qu’il n’y en a toujours pas”, résume auprès de l’AFP Jack Ablin, de Cresset Capital.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,29%, contre 4,18% à la clôture lundi. Au tableau des valeurs, les constructeurs automobiles ont reculé après que le Canada a annoncé qu’il appliquera à partir de mercredi des droits de douane de 25% sur les importations de certains véhicules américains, en réponse à une mesure similaire prise par les Etats-Unis.Ford a abandonné 5,95%, General Motors 2,41% et Stellantis 7,88%.Les droits de douane canadiens auront une incidence sur les voitures et les camionnettes fabriquées avec moins de 75% de pièces nord-américaines, soit environ 10% de tous les véhicules expédiés des États-Unis vers le Canada, ce qui représente environ 67 000 véhicules par an.Le géant Apple a reculé de 4,98% et perdu en conséquence sa place de première capitalisation, au profit de Microsoft (-0,92%). Depuis l’annonce de la nouvelle vague de droits de douane américains, la firme a la pomme a vu s’envoler plus de 750 milliards de valorisation boursière.Les assureurs santé, à l’image de UnitedHealth (+5,41%) et Humana (10,69%), ont bénéficié de l’annonce d’une hausse plus marquée qu’attendu de l’enveloppe pour 2026 du gouvernement américain pour le programme de santé publique Medicare Advantage.

Wall Street rate son rebond et termine en nette baisse

La Bourse de New York a terminé en net recul mardi, manquant le rebond tenté en début de journée, les investisseurs se montrant à cran face aux droits de douane, tandis que les valeurs automobiles ont plongé.Le Dow Jones a lâché 0,84%, l’indice Nasdaq a perdu 2,15% tandis l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,57%, revenant à son plus bas niveau depuis un an.”Ces derniers jours, nous avons assisté à de nombreux revirements, et celui-ci a été (parmi) les plus négatifs”, estime auprès de l’AFP Angelo Kourkafas.L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, a évolué à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19, à la Bourse de New York, signe de la nervosité des investisseurs.En début de séance, la place américaine évoluait largement dans le vert, ses principaux indices avançant chacun plus de 3%.Mais, “les gros titres sont toujours le moteur des marchés” à la veille de la mise en application des droits de douane américains additionnels, et plusieurs annonces sont venues heurter l’optimisme des investisseurs, selon Angelo Kourkafas.Du simple au double: les Etats-Unis ont mis à exécution la dernière menace de Donald Trump en confirmant mardi une taxation supplémentaire des produits chinois de 104% au total.Le président américain avait annoncé la semaine dernière que ses nouveaux droits de douane, annoncés depuis janvier, s’afficheraient à 54% sur les produits chinois à compter de mercredi, et avait menacé de les taxer de 50 points supplémentaires si la Chine répliquait. Pékin a décidé de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.Le président Trump décidera “quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l’instant, nous avons reçu l’instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d’autres”, a commenté le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, sur Fox News.Plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs des Etats-Unis verront leur taux de surtaxes relevé par Washington dès mercredi, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).”Nous avons appris le cadre la semaine dernière” de ces surtaxes “et maintenant nous sommes dans le processus où les pays, soit ripostent comme la Chine, soit négocient comme le Japon”, souligne M. Kourkafas.”Il est évident que les investisseurs réclament de la clarté et qu’il n’y en a toujours pas”, résume auprès de l’AFP Jack Ablin, de Cresset Capital.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,29%, contre 4,18% à la clôture lundi. Au tableau des valeurs, les constructeurs automobiles ont reculé après que le Canada a annoncé qu’il appliquera à partir de mercredi des droits de douane de 25% sur les importations de certains véhicules américains, en réponse à une mesure similaire prise par les Etats-Unis.Ford a abandonné 5,95%, General Motors 2,41% et Stellantis 7,88%.Les droits de douane canadiens auront une incidence sur les voitures et les camionnettes fabriquées avec moins de 75% de pièces nord-américaines, soit environ 10% de tous les véhicules expédiés des États-Unis vers le Canada, ce qui représente environ 67 000 véhicules par an.Le géant Apple a reculé de 4,98% et perdu en conséquence sa place de première capitalisation, au profit de Microsoft (-0,92%). Depuis l’annonce de la nouvelle vague de droits de douane américains, la firme a la pomme a vu s’envoler plus de 750 milliards de valorisation boursière.Les assureurs santé, à l’image de UnitedHealth (+5,41%) et Humana (10,69%), ont bénéficié de l’annonce d’une hausse plus marquée qu’attendu de l’enveloppe pour 2026 du gouvernement américain pour le programme de santé publique Medicare Advantage.

US backs — but will not get involved in — DR Congo peace talks: Trump envoyTue, 08 Apr 2025 21:01:58 GMT

The United States supports effort to end fighting in eastern Democratic Republic of Congo but will not get involved in discussions, a US special envoy insisted Tuesday. Massad Boulos spoke in Kigali as DR Congo authorities announced that three Americans sentenced to death over a  foiled coup had their punishments commuted to life jail terms and …

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L’Iran estime possible un accord sur le nucléaire si Washington en a la volonté

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé mardi qu’un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si Washington faisait preuve de bonne volonté, avant des pourparlers prévus samedi à Oman.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, participera à ces pourparlers avec pour “objectif principal”, a-t-il dit, d’obtenir la levée des sanctions américaines, rétablies en 2018 par Donald Trump et qui étranglent l’économie iranienne.Le président américain, qui recevait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a créé la surprise lundi en annonçant que Washington menait des discussions “directes” avec l’Iran sur son programme nucléaire, alors que les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.Après cette annonce, Benjamin Netanyahu, tenant d’une ligne dure face à Téhéran, a jugé “inévitable” l’option militaire contre l’Iran si ces discussions traînent.Réagissant aux propos de M. Trump, l’Iran s’est dit prêt à discuter mais rejette tout dialogue direct sous la menace et la pression. “Ces négociations seront menées de manière indirecte et nous n’accepterons aucune autre forme de négociation”, a réaffirmé mardi M. Araghchi, cité par l’agence officielle Irna. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.En mars, Donald Trump a adressé une lettre à l’Iran appelant à des négociations sur le nucléaire, en vue de remplacer le précédent accord international, devenu caduc depuis que Washington s’en est retiré en 2018.Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.Lundi, le président américain a annoncé que les Etats-Unis menaient des discussions “directes” avec l’Iran et qu’une rencontre “à très haut niveau” était prévue samedi.Il a affirmé que si un nouvel accord était trouvé, il serait “différent et peut-être beaucoup plus robuste” que le précédent. Mais il a ajouté que l’Iran serait “en grand danger” si les discussions n’aboutissaient pas.- “On fait exploser les installations” -“Pour aller de l’avant aujourd’hui, nous devons d’abord convenir qu’il ne peut y avoir d’+option militaire+, et encore moins de +solution militaire+”, a dit le ministre iranien des Affaires étrangères dans une rare tribune publiée mardi dans le Washington Post.Dans une vidéo publiée après l’annonce du président américain, le Premier ministre israélien a affirmé: avec M. Trump, “nous sommes d’accord sur le fait que l’Iran ne doit pas avoir l’arme nucléaire”. “Cela peut se faire par un accord, mais uniquement (du genre): on entre, on fait exploser les installations, on démantèle tout l’équipement, sous supervision américaine avec mise en oeuvre américaine, ça serait bien”, a-t-il ajouté.Mais “la deuxième option, si ce n’est pas le cas, c’est (que les Iraniens) fassent traîner les discussions, et alors l’option militaire devient inévitable”, a-t-il averti.A Washington, le département d’Etat a confirmé que l’émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff participera aux discussions avec l’Iran samedi à Oman. “Il ne s’agit pas d’une négociation”, a déclaré la porte-parole du département d’Etat Tammy Bruce, parlant plutôt de “déterminer ce qui est possible dans les conversations” avec Téhéran. Il s’agit d’une “prise de contact. C’est une rencontre, pas une négociation”, a-t-elle insisté.- “Désescalade des tensions” -L’Iran doit également avoir mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.Le Kremlin s’est dit mardi favorable aux discussions annoncées par Donald Trump.”Nous savons que certains contacts directs et indirects sont prévus à Oman. Et, bien sûr, on ne peut que saluer cela car cela peut conduire à une désescalade des tensions autour de l’Iran”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.L’accord conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l’Allemagne, prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien.En 2018, Donald Trump a retiré avec fracas son pays de l’accord et rétabli les sanctions. En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire.L’Iran et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Les deux pays échangent toutefois indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé, comme le Qatar dans une moindre mesure. 

Israel supreme court sets deadline for solution on security chief dismissal

Israel’s supreme court on Tuesday gave the cabinet and attorney general’s office a deadline to find a solution to the government’s hotly-contested decision to sack domestic security chief Ronen Bar.Following an hours-long hearing which was briefly interrupted with protests from government supporters and critics, Supreme Court President Yitzhak Amit told the two sides to find a compromise.”Since we saw some sparks of willingness here… we are giving you until after Passover (after April 19) to try to reach some kind of creative solution that is agreed upon” by both sides, Amit said.Prime Minister Benjamin Netanyahu announced last month that his government had unanimously approved a motion to dismiss the head of the Shin Bet internal security agency, citing “lack of trust” and requiring Bar to leave his post by April 10.In its ruling, the supreme court said Bar “will continue to perform his duties until a later decision,” adding “there is nothing to prevent interviews with candidates for the post, without announcing an appointment”.Netanyahu said the court’s ruling “to delay the end of the Shin Bet chief’s term by 10 days is puzzling.”The hearing on Tuesday followed petitions filed by opposition parties and non-profit groups, challenging the legality of the government’s move which the Supreme Court had already frozen until it issues a ruling.Protests were held outside the Jerusalem courtroom, and inside, shouts and interruptions forced the judges to halt proceedings after only 30 minutes.”No court in the world is run this way,” Amit said after warning government supporters and critics who interrupted the hearing, which was broadcast live.Amit called for a recess, during which scuffles between the sides continued outside the courtroom.The hearing resumed about an hour later, with no audience, “to allow the right to argue without fear for all parties involved”, according to the judges.Attorney Zion Amir, representing the government, said that “this is purely a political petition”.Bar has pushed back against the government’s move to sack him, dismissing Netanyahu’s arguments as “general, unsubstantiated accusations” motivated by “personal interest”.Bar said the decision was meant to “prevent investigations into the events leading up to October 7 and other serious matters” being looked at by the Shin Bet, referring to the 2023 Hamas attack on Israel.- ‘Anti-democracy’ -Attorney General Gali Baharav-Miara has also cautioned that ousting Bar was “tainted by a personal conflict of interest on the part of the prime minister due to the criminal investigations involving his associates”.Baharav-Miara was referring to a case, dubbed “Qatargate” by Israeli media, involving Netanyahu’s close advisers under investigation for allegedly receiving money from the Gulf emirate which has long hosted the political office of Hamas.Tomer Naor, from the Movement for Quality Government in Israel which submitted one of the petitions, told AFP that “Netanyahu is under a severe conflict of interest”.Dov Halbertal, a lawyer who came to watch the hearing, said that “Netanyahu is the ruler, he can fire whoever he wants, especially this Ronen Bar, the head of the Shin Bet that is responsible for the massacre” of October 7, 2023.The fact that the court was hearing the petitions was “anti-democracy”, he said.Baharav-Miara, who has often clashed with the Netanyahu administration over the independence of the judiciary, said that firing Bar could lead to the politicisation of the powerful position.Appointed Shin Bet chief in October 2021 by the previous government, led by opponents of Netanyahu, Bar has clashed with the long-serving incumbent since his return to power in late 2022.Bar was critical of a government proposal to reform the judiciary, which drew hundreds of thousands of Israelis onto the streets in protest and was temporarily shelved when the Gaza war began with Hamas’s attack.Bar, who was meant to end his tenure next year, had suggested he would consider stepping down early due to his part in failing to prevent the October 7 attack, but only once the war ended and the hostages held in Gaza were freed.

Guerre commerciale: le dollar et le yuan reculent, sur un marché à cran

Sur un marché des changes hautement volatil et nerveux, le dollar perdait du terrain mardi tandis que le yuan offshore a touché un plus bas historique, dans l’attente de nouveaux développements concernant la guerre commerciale entre Pékin et Washington.Vers 19H45 GMT, le billet vert abandonnait 0,39% face à l’euro, à 1,095 dollar. Par rapport à la livre, il reculait de 0,37%, à 1,2770 dollar.Le marché “est à cran, dans l’attente d’informations sur les droits de douane américains additionnels qui devraient être appliqués” dans la nuit de mardi à mercredi notamment sur les importations européennes et sur les poids lourds asiatiques, résume auprès de l’AFP Adam Button de ForexLive.En outre, les nouveaux droits de douane sur les importations chinoises aux Etats-Unis grimperont bien à 104% mercredi, a annoncé mardi la Maison Blanche, mettant à exécution une menace de Donald Trump.Le président américain avait déclaré la semaine dernière que ces nouveaux droits de douane, annoncés depuis janvier, s’afficheraient à 54% sur les produits chinois à compter de mercredi, et avait menacé de les taxer de 50 points supplémentaires si la Chine répliquait. Pékin a décidé de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.”Au début de la journée, une grande partie du marché s’attendait à l’annonce d’un report (…) des droits de douane supplémentaires sur le Chine”, explique M. Button.”Mais au fur et à mesure que les heures passent, l’angoisse monte” sur le marché ajoute l’analyste.Le billet vert avait plongé dès jeudi à la suite des annonces protectionnistes de la Maison Blanche la veille, soit des droits de douane plancher supplémentaires de 10%, fortement majorés pour certains pays.Après avoir joué au yoyo vendredi et lundi, la devise américaine avait connu une embellie en fin de séance la veille.Face aux inquiétudes sur l’économie chinoise, le yuan offshore, qui circule hors de Chine continentale, est tombé mardi à un plus bas historique depuis 2010, date de l’ouverture des échanges de cette forme de la devise chinoise.Vers 19H45 GMT, cette devise perdait 0,91% à 7,4122 yuans pour un dollar. Le renminbi — l’autre nom de la devise chinoise— onshore, qui s’échange, lui, sur le marché intérieur chinois, baissait de 0,25% à 7,3389 yuans pour un dollar.

Guerre commerciale: le dollar et le yuan reculent, sur un marché à cran

Sur un marché des changes hautement volatil et nerveux, le dollar perdait du terrain mardi tandis que le yuan offshore a touché un plus bas historique, dans l’attente de nouveaux développements concernant la guerre commerciale entre Pékin et Washington.Vers 19H45 GMT, le billet vert abandonnait 0,39% face à l’euro, à 1,095 dollar. Par rapport à la livre, il reculait de 0,37%, à 1,2770 dollar.Le marché “est à cran, dans l’attente d’informations sur les droits de douane américains additionnels qui devraient être appliqués” dans la nuit de mardi à mercredi notamment sur les importations européennes et sur les poids lourds asiatiques, résume auprès de l’AFP Adam Button de ForexLive.En outre, les nouveaux droits de douane sur les importations chinoises aux Etats-Unis grimperont bien à 104% mercredi, a annoncé mardi la Maison Blanche, mettant à exécution une menace de Donald Trump.Le président américain avait déclaré la semaine dernière que ces nouveaux droits de douane, annoncés depuis janvier, s’afficheraient à 54% sur les produits chinois à compter de mercredi, et avait menacé de les taxer de 50 points supplémentaires si la Chine répliquait. Pékin a décidé de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.”Au début de la journée, une grande partie du marché s’attendait à l’annonce d’un report (…) des droits de douane supplémentaires sur le Chine”, explique M. Button.”Mais au fur et à mesure que les heures passent, l’angoisse monte” sur le marché ajoute l’analyste.Le billet vert avait plongé dès jeudi à la suite des annonces protectionnistes de la Maison Blanche la veille, soit des droits de douane plancher supplémentaires de 10%, fortement majorés pour certains pays.Après avoir joué au yoyo vendredi et lundi, la devise américaine avait connu une embellie en fin de séance la veille.Face aux inquiétudes sur l’économie chinoise, le yuan offshore, qui circule hors de Chine continentale, est tombé mardi à un plus bas historique depuis 2010, date de l’ouverture des échanges de cette forme de la devise chinoise.Vers 19H45 GMT, cette devise perdait 0,91% à 7,4122 yuans pour un dollar. Le renminbi — l’autre nom de la devise chinoise— onshore, qui s’échange, lui, sur le marché intérieur chinois, baissait de 0,25% à 7,3389 yuans pour un dollar.

Iran says deal can be reached if US shows goodwill

Iran said Tuesday a new nuclear deal could be agreed with the United States provided Tehran’s longtime adversary shows sufficient goodwill in upcoming talks, as Israel warned of military action if talks drag on.Foreign Minister Abbas Araghchi said Iran’s principal aim remained the lifting of sweeping US sanctions. Their reimposition by President Donald Trump in 2018 has dealt a heavy blow to the Iranian economy.Trump made the surprise announcement that his administration would open talks with Iran during a White House meeting on Monday with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, whose country is an arch foe of Tehran.Trump said the talks would be “direct” but Araghchi insisted his negotiations with US Middle East envoy Steve Witkoff on Saturday would be “indirect”.”We will not accept any other form of negotiation,” Araghchi told official media. “The format of the negotiations… is not the most important thing in my view. What really counts is the effectiveness or otherwise of the talks.”If the other side shows enough of the necessary willingess, a deal can be found,” he said. “The ball is in America’s court.”- ‘Military option inevitable’ -Following his meeting with Trump, Netanyahu said in a video statement on Tuesday that “we agree that Iran will not have nuclear weapons”.”This can be done in an agreement, but only if… they go in, blow up (Iran’s) facilities, dismantle all the equipment, under American supervision”, he said, adding that if talks drag on, “then the military option becomes inevitable”.Netanyahu was a bitter opponent of the 2015 agreement between Iran and Britain, China, France, Germany, Russia and the United States which Trump later abandoned.In a column in The Washington Post on Tuesday, Araghchi wrote: “To move forward today, we first need to agree that there can be no ‘military option,’ let alone a ‘military solution’.””For its part, the United States can show that it is serious about diplomacy by showing that it will stick to any deal it makes. If we are shown respect, we will reciprocate it,” he continued.Trump’s announcement came after Iran dismissed direct negotiations on a new deal to curb the country’s nuclear activities, calling the idea pointless.In Iran, some appeared wary but hopeful that the talks would yield results.”Given the intense pressure on the population today, it seems that government officials have realized that the only solution is to negotiate directly with the United States,” said lawyer Fatemeh Rezai, 28.”I hope these negotiations will lead to a (positive) outcome and that we will all get through this situation safe and sound.”- ‘Great danger’ -In tough messaging ahead of the meeting, US State Department spokeswoman Tammy Bruce insisted that Witkoff would deliver a message against Iran’s nuclear programme and not look for a back and forth.”On Saturday, there’s a meeting. There’s no negotiations,” she said.Trump said Monday that Iran would be in “great danger” if the talks fail.In an interview with US network NBC late last month, Trump went further, saying: “If they don’t make a deal, there will be bombing.”China and Russia held consultations with Iran in Moscow on Tuesday, after which the Kremlin welcomed the planned talks.Key Iranian ally Russia welcomed the prospect of negotiations for a new nuclear accord, which would replace the deal with major powers that was unilaterally abandoned by Trump in 2018.”Of course, this can only be welcomed because it can lead to de-escalation of tensions around Iran,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov said, adding that Moscow “absolutely” supported the initiative.China called on the United States to “stop its wrong practice of using force to exert extreme pressure” after Trump threatened Iran with bombing if it fails to agree a deal.As the country that withdrew from the nuclear deal, “the United States should demonstrate political sincerity (and)… mutual respect,” its foreign ministry spokesman Lin Jian said.That deal saw Iran receive relief from international sanctions in return for restrictions on its nuclear activities overseen by the UN watchdog, the International Atomic Energy Agency.Trump’s withdrawal from the deal was followed by an Iranian decision one year later to stop complying with its own obligations under the deal.The result has been that Iran has built up large stocks of highly enriched uranium that leave it a short step from weapons grade.burs/jsa-sct/ysm

Le Canada appliquera mercredi des droits de 25% sur des automobiles américaines

Le Canada appliquera à partir de mercredi des droits de douane de 25% sur les importations de certains véhicules américains, en réponse à une mesure similaire prise par les Etats-Unis.Le Premier ministre canadien Mark Carney avait annoncé cette mesure le 3 avril, quelques heures après l’entrée en vigueur d’une taxe de même montant aux Etats-Unis sur tous les véhicules importés du Canada, mais sans préciser sa date d’application.La mesure de rétorsion canadienne entrera en vigueur mercredi à 00h01 (04h01 GMT), a précisé le ministre canadien des Finances François-Philippe Champagne.La semaine dernière, M. Carney avait expliqué que le tarif douanier canadien viserait “tous les véhicules importés des Etats-Unis qui ne respectent pas” l’accord commercial nord-américain AEUMC (Etats-Unis, Mexique, Canada).Il porte sur des importations de véhicules américains représentant une valeur de 35,6 milliards de dollars canadiens (23 milliards d’euros), avaient précisé les services du chef du gouvernement.Les droits de douane canadiens auront une incidence sur les voitures et les camionnettes fabriquées avec moins de 75% de pièces nord-américaines, soit environ 10% de tous les véhicules expédiés des États-Unis vers le Canada, ce qui représente environ 67 000 véhicules par an.Le Canada a été épargné par la nouvelle vague de droits de douane annoncée la semaine dernière par le président américain Donald Trump à l’encontre de la quasi-totalité des pays du monde, désormais confrontés à un tarif douanier d’au moins 10% sur toutes leurs ventes aux Etats-Unis.Mais Ottawa, premier partenaire commercial de Washington, est déjà visé par des droits de douane américains supplémentaires sur l’acier et l’aluminium, outre les automobiles. Et ses produits qui ne respectent pas les termes de l’AEUMC subissent jusqu’à 25% de droits de douane américains depuis mars.Ottawa a déjà imposé, en représailles, des droits de douane sur des biens de consommation américains d’une valeur de 30 milliards de dollars canadiens et sur des importations américaines d’acier et d’aluminium au Canada d’une valeur de 30 milliards de dollars canadiens.Lors d’un échange téléphonique fin mars avec Donald Trump, M. Carney s’était mis d’accord avec le président américain pour discuter de l’avenir du commerce bilatéral après les élections législatives canadiennes du 28 avril.Les produits canadiens et mexicains respectant l’AEUMC ne sont, à l’heure actuelle, pas visés par de nouvelles taxes américaines.