Après la révocation de ses visas, le Soudan du Sud accepte un Congolais expulsé des Etats-Unis

Le Soudan du Sud a annoncé mardi qu’il allait finalement accueillir un Congolais expulsé par les Etats-Unis sur son territoire, après un refus initial qui a provoqué en représailles la révocation par Washington de tous les visas accordés aux Sud-Soudanais.En annonçant samedi cette mesure, inédite contre un pays étranger de la part de l’administration Trump, le secrétaire d’Etat américain Macro Rubio avait accusé Juba de ne pas reprendre ses citoyens expulsés et de “profiter des Etats-Unis”. Lundi, le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères avait expliqué que la brouille était liée au fait qu’un citoyen de République démocratique du Congo avait été expulsé début avril sous un faux nom à Juba, et avait donc été renvoyé aux Etats-Unis “conformément aux protocoles d’immigration” sud-soudanais.Mardi, le même ministère a annoncé dans un communiqué que “dans le respect des relations amicales entre le Soudan du Sud et les États-Unis”, le gouvernement (…) a décidé d’autoriser” ce citoyen congolais à “entrer dans le pays”.Il précise avoir “instruit les autorités de l’aéroport international de Juba de faciliter (son) arrivée le 9 avril”. “Le gouvernement (…) reste déterminé à soutenir le retour des ressortissants sud-soudanais dont le cas a été vérifié et qui doivent être expulsés des États-Unis”, a-t-il toutefois ajouté.Interrogée à ce sujet mardi, la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, a dit “attendre que le gouvernement du Soudan du Sud fasse suite, et nous serons alors prêts à réexaminer ces mesures lorsque le Soudan du Sud coopérera pleinement”.Lundi, le plus jeune pays du monde avait souligné avoir “toujours fait preuve de bonne volonté et de coopération avec les Etats-Unis en matière d’immigration et d’expulsions”.Son ministère des Affaires étrangères avait indiqué avoir demandé à son ambassade à Washington de délivrer en urgence des documents de voyage pour 21 nouvelles personnes sur les 23 que les Etats-Unis voulaient expulser, dont certains ont déjà été réadmis dans le pays.Le Soudan du Sud est en proie à une instabilité et insécurité chronique.Des affrontements dans certaines régions ces dernières semaines et l’assignation à résidence du vice-président Riek Machar par des forces loyales au président Salva Kiir fin mars menacent l’accord de paix de 2018. Ce texte avait mis fin à une guerre civile de cinq ans entre les partisans des deux hommes, qui avait fait 400.000 morts et plus de quatre millions de déplacés.

L’incendie du centre de tri à Paris éteint, pas d’émanations toxiques assurent les autorités

L’incendie spectaculaire qui a ravagé lundi soir un centre de tri des déchets dans le nord-ouest de Paris a été éteint mardi, et n’a entraîné, selon les pouvoirs publics, aucune toxicité de l’air.Le Syctom, qui  assure le service public de traitement des déchets et dont des locaux ont été ravagés par les flammes, a ainsi assuré mardi à la mi-journée que les premières mesures de particules fines étaient “systématiquement inférieures aux seuils réglementaires”. Ce que la préfecture de police de Paris (PP) a confirmé dans la soirée dans un communiqué.Il n’y a donc “aucune toxicité de l’air” d’après ces mesures, réalisées par le laboratoire de la préfecture de police et dévoilées dans un communiqué par le Syctom, qui gère les déchets ménagers de 82 communes de la région parisienne.”Les résultats des dernières analyses du Laboratoire central de la préfecture de police ont montré l’absence de danger”, a assuré la PP, en ajoutant que “de nouveaux prélèvements ont été réalisés dans la journée dont les résultats seront connus dans la journée de mercredi”.Le feu a été éteint peu après 14H00, a précisé la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, dont 45 hommes restaient encore sur place mardi soir. – Papiers et cartons -Le sinistre, qui s’est déclenché lundi vers 20H00, a “entièrement détruit le bâtiment de process ainsi que la halle supérieure de stockage des balles” de déchets, mais “le bâtiment administratif est resté quasiment intact, tout comme les structures voisines”, précise le Syctom dans son communiqué.Le site -un bâtiment de 13.000 m² de surface au sol sur quatre niveaux- était en fonctionnement au moment des faits et le feu a pris “dans une zone de stockage intermédiaire de papiers et cartons”, est-il indiqué.Selon la police, environ 25 employés ont été évacués lundi soir.Un employé qui a tenté d’éteindre l’incendie a été intoxiqué par les fumées et transporté en urgence relative à l’hôpital Bichat.L’origine du sinistre, qui a provoqué un impressionnant panache de fumée lundi soir dans le ciel dégagé de la capitale, reste à déterminer. Une enquête pour destruction involontaire par incendie exposant autrui à un dommage corporel a été confiée au commissariat du 17e arrondissement, a indiqué le parquet de Paris.”Quand j’ai appris pour l’incendie, j’ai pleuré. Il y a beaucoup de monde qui travaille ici, on y gagne notre pain”, a expliqué mardi matin sous couvert d’anonymat un employé du centre de tri de 63 ans. Ses collègues qui travaillaient lundi soir “sont très choqués”, a-t-il témoigné.Soixante engins de sapeurs-pompiers et environ 200 soldats du feu ont été engagés et aucun blessé n’est à déclarer parmi les effectifs de secours, déployés vers 19h55 lundi soir au 39 boulevard de Douaumont.- “Robots sur chenilles” -Par mesure de sécurité, aucun déferrement n’a eu lieu au palais de justice des Batignolles tout proche lundi soir, au cas où il aurait fallu évacuer le bâtiment, a-t-on appris de source judiciaire.Un important dispositif hydraulique a été établi afin de pouvoir combattre l’incendie, selon la police.Le feu a été maîtrisé vers 04H30 au moyen de six lances grande puissance, mais des sapeurs-pompiers sont restés sur place alors que le périmètre de sécurité était maintenu, toujours selon une source policière.Les pompiers ont aussi utilisé des “robots sur chenilles” pilotés à distance “qui peuvent s’approcher au plus près” des flammes, sur lesquels sont montées des lances à eau qui peuvent envoyer “une très grande quantité d’eau”, nécessaire “pour ce genre de feu”, ont précisé les pompiers.Mardi matin, deux robots étaient encore utilisés sur le sinistre.Au lendemain du sinistre, mardi matin, de la fumée noire s’échappait encore du bâtiment incendié et une odeur âcre prenait à la gorge et piquait les yeux, a constaté une journaliste de l’AFP. Seule la structure du bâtiment est encore visible. Le centre, construit en 2019 et exploité par Suez, accueillait le contenu des bacs jaunes de “quatre arrondissements parisiens et de neufs communes limitrophes”, préparant au recyclage les déchets “de plus de 900.000 habitants”, détaille Syctom selon qui un “plan alternatif de traitement des flux” pour pallier l’arrêt du centre est en cours d’élaboration.abe-mby-sc-mdh-sm/dch   

Gabriel Zucman : “taxer les oligarques américains” pour éviter la guerre commerciale

L’économiste français Gabriel Zucman a proposé mardi de “cibler les oligarques américains en taxant leurs entreprises en Europe”, en réponse aux droits de douane imposés par Donald Trump à l’Union européenne. Gabriel Zucman, économiste spécialisé dans les inégalités, a suggéré de conditionner l’accès au marché européen au paiement d’une taxe minimale par les multinationales et leurs propriétaires, dans des déclarations à l’AFP faites en marge d’une conférence co-organisée à Paris par PSE (Paris School of Economics) et l’EU Tax Observatory, et intitulée “Taxing Billionaires” (Taxer les milliardaires).”Ce type de riposte ciblée sur les acteurs économiques les plus puissants est plus prometteuse qu’une guerre commerciale traditionnelle, qui augmenterait l’inflation et les tensions internationales”, a-t-il précisé.L’économiste, qui a aussi la nationalité américaine, a par ailleurs attiré l’attention sur ce qu’il appelle “la prochaine bataille de la guerre fiscale”: l’accord sur la taxation mondiale des multinationales. Les Etats-Unis s’en sont retirés le 21 janvier 2025, lorsque le président américain a pris ses fonctions. “La réaction de l’UE dans les prochaines semaines sera cruciale”, a-t-il estimé.Signé en 2021 sous l’égide de l’OCDE, cet accord, déjà appliqué par des dizaines de pays, prévoit un taux minimum d’imposition de 15% sur les bénéfices des multinationales. Il vise à limiter la concurrence fiscale déloyale et à éviter que les multinationales ne déplacent artificiellement leurs bénéfices vers des paradis fiscaux.La réponse de l’UE sera décisive selon que ses pays membres appliquent ce dispositif ou qu’ils y renoncent face à Trump, qui le rejette, estime Gabriel Zucman.Dans ce cas, “on reviendrait à un modèle protectionniste coercitif et sans coopération, comme avant la Seconde Guerre Mondiale”, juge l’économiste, “au lieu d’aller vers une organisation des relations économiques internationales fondée sur la lutte contre les inégalités”, qu’il juge plus durable et appelle de ses vÅ“ux.Donald Trump a imposé des droits de douane de 20% sur les produits européens, une disposition devant entrer en vigueur ce mercredi. L’UE a proposé une exemption totale et réciproque des droits de douane pour les produits industriels, mais le président américain juge l’offre “insuffisante”. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu que l’UE était prête à défendre ses intérêts par des contre-mesures face à l’offensive protectionniste américaine.

Retraites : le Medef pose son veto à toute augmentation des cotisations

Le Medef, qui est en ce moment en pleine concertation sur les retraites avec d’autres partenaires sociaux, a affiché mardi son veto à toute augmentation des cotisations patronales ou salariales  pour financer les pensions.”S’accorder sur les modalités d’équilibre du système, sans augmentation des cotisations patronales et salariales, est (…) un préalable à l’examen nécessaire de tous les autres sujets”, a indiqué l’organisation patronale dans un communiqué de presse.”La situation très préoccupante des finances publiques de notre pays, le net durcissement du contexte international, confirment la nécessité absolue de tenir fermement cette ligne”, ajoute-t-elle.La déclaration patronale semble traduire une certaine tension entre les cinq organisations qui participent encore à l’ex-“conclave” sur les retraites (Medef et CPME côté patronat, CFDT, CFE-CGC et CFTC côté syndicats de salariés).Ces cinq organisations tentent de se mettre d’accord sur une “note d’objectifs”, une feuille de route qui doit permettre de cadrer la suite de leurs travaux et de marquer une autonomisation des partenaires sociaux par rapport au gouvernement Bayrou, à l’origine de cette concertation sur les retraites.Jeudi dernier, à l’issue de la dernière réunion de ce qui a été appelé “conclave”, la CFDT s’était réjouie de l’avancée des discussions, estimant qu’il s’agissait d’un “travail finalisé”.Mais les cinq organisations n’avaient pas caché que la version définitive, qui affiche notamment un objectif partagé d’équilibre financier du régime des retraites, devait encore trouver une formulation définitive sous la plume de Jean-Jacques Marette, l’animateur des travaux.Les cinq organisations se retrouvent jeudi après-midi pour une nouvelle séance de discussions.Elles se verront notamment présenter le deuxième rapport demandé à la Cour des comptes par le Premier ministre François Bayrou.Ce rapport doit examiner les liens entre le système de retraite et le fonctionnement de l’économie, et notamment l’emploi et la compétitivité.

Wall Street bascule dans le rouge à une heure de la clôture

La Bourse de New York a basculé dans le rouge mardi, à l’approche de l’heure de clôture, alors qu’elle avait ouvert en nette hausse après trois séances mouvementées, à cran face aux développements sur les droits de douane.Vers 19H15 GMT, le Dow Jones lâchait 0,73%, l’indice Nasdaq 2,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,57%. Les principaux indices de la place américaine ont évolué en dents de scie mardi lors de la séance.

Wall Street bascule dans le rouge à une heure de la clôture

La Bourse de New York a basculé dans le rouge mardi, à l’approche de l’heure de clôture, alors qu’elle avait ouvert en nette hausse après trois séances mouvementées, à cran face aux développements sur les droits de douane.Vers 19H15 GMT, le Dow Jones lâchait 0,73%, l’indice Nasdaq 2,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,57%. Les principaux indices de la place américaine ont évolué en dents de scie mardi lors de la séance.

Wall Street bascule dans le rouge à une heure de la clôture

La Bourse de New York a basculé dans le rouge mardi, à l’approche de l’heure de clôture, alors qu’elle avait ouvert en nette hausse après trois séances mouvementées, à cran face aux développements sur les droits de douane.Vers 19H15 GMT, le Dow Jones lâchait 0,73%, l’indice Nasdaq 2,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,57%. Les principaux indices de la place américaine ont évolué en dents de scie mardi lors de la séance.

Israel supreme court gives deadline for solution on security chief dismissal

Israel’s supreme court on Tuesday gave the cabinet and attorney general’s office a deadline to find a solution to the government’s hotly-contested decision to sack domestic security chief Ronen Bar.Following an hours-long hearing which was briefly interrupted with protests from government supporters and critics, Supreme Court President Yitzhak Amit told the two sides to find a compromise.”Since we saw some sparks of willingness here… we are giving you until after Passover (which ends on April 19) to try to reach some kind of creative solution that is agreed upon” by both sides, Amit said.In its ruling, the supreme court said Bar “will continue to perform his duties until a later decision”.”No steps should be taken to terminate the mandate of the head of the Shin Bet, including the appointment of a replacement or an interim,” the court said.”However, there is nothing to prevent interviews with candidates for the post, without announcing an appointment”.Prime Minister Benjamin Netanyahu announced last month that his government had unanimously approved a motion to dismiss the head of the Shin Bet internal security agency, citing “lack of trust” and requiring Bar to leave his post by April 10.The hearing on Tuesday followed petitions filed by opposition parties and non-profit groups, challenging the legality of the government’s move which the Supreme Court had already frozen until it issues a ruling.Protests were held outside the Jerusalem courtroom, and inside, shouts and interruptions forced the judges to halt proceedings after only 30 minutes.”No court in the world is run this way,” Amit said after warning government supporters and critics who interrupted the hearing, which was broadcast live.Amit called for a recess, during which scuffles between the sides continued outside the courtroom.The hearing resumed about an hour later, with no audience, “to allow the right to argue without fear for all parties involved”, according to the judges.Attorney Zion Amir, representing the government, said that “this is purely a political petition”.Bar has pushed back against the government’s move to sack him, dismissing Netanyahu’s arguments as “general, unsubstantiated accusations” motivated by “personal interest”.Bar said the decision was meant to “prevent investigations into the events leading up to October 7 and other serious matters” being looked at by the Shin Bet, referring to the 2023 Hamas attack on Israel.- ‘Anti-democracy’ -Attorney General Gali Baharav-Miara has also cautioned that ousting Bar was “tainted by a personal conflict of interest on the part of the prime minister due to the criminal investigations involving his associates”.Baharav-Miara was referring to a case, dubbed “Qatargate” by Israeli media, involving Netanyahu’s close advisers under investigation for allegedly receiving money from the Gulf emirate which has long hosted the political office of Hamas.Tomer Naor, from the Movement for Quality Government in Israel which submitted one of the petitions, told AFP that “Netanyahu is under a severe conflict of interest”.Dov Halbertal, a lawyer who came to watch the hearing, said that “Netanyahu is the ruler, he can fire whoever he wants, especially this Ronen Bar, the head of the Shin Bet that is responsible for the massacre” of October 7, 2023.The fact that the court was hearing the petitions was “anti-democracy”, he said.Baharav-Miara, who has often clashed with the Netanyahu administration over the independence of the judiciary, said that firing Bar could lead to the politicisation of the powerful position.Appointed Shin Bet chief in October 2021 by the previous government, led by opponents of Netanyahu, Bar has clashed with the long-serving incumbent since his return to power in late 2022.Bar was critical of a government proposal to reform the judiciary, which drew hundreds of thousands of Israelis onto the streets in protest and was temporarily shelved when the Gaza war began with Hamas’s attack.Bar, who was meant to end his tenure next year, had suggested he would consider stepping down early due to his part in failing to prevent the October 7 attack, but only once the war ended and the hostages held in Gaza were freed.

‘Where will we go?’ Gazans desperate for shelter as Israeli bombs fall

Fear, bombs and screams stalk Palestinians in the Gaza Strip, where Israel’s resumption of strikes three weeks ago has sparked fresh displacement and an ever more desperate search for shelter. “They are asking for evacuation, but where will we go?” asked Mahmoud Hussein, who fled bombardments in the north to live in a tent in the central town of az-Zawayda. “There is nothing, nothing,” he said, listing off several nearby areas marked for evacuation on a map published by the Israeli army.Since its renewed strikes and ground operations, the Israeli army has issued a raft of evacuation orders for locations in the north, south and centre of the Gaza Strip, warning residents of imminent attacks. Nearly 400,000 Gazans have been displaced since March 18, the UN said Monday. Israel struck Deir el-Balah overnight from Sunday to Monday, Gaza’s civil defence agency said, and Hussein along with the other inhabitants of his makeshift tent encampment fled to a nearby field hospital. On Monday morning, the group began packing up their things once again, in search of an area away from the evacuation zones. Adults filled fraying plastic bags with the few belongings they had left, while children milled around nearby. Donkey carts laden with mattresses trundled along the dusty road, while women carried baskets on their heads.It is now a familiar scene in Gaza, where almost all of the 2.4 million inhabitants have fled their homes, many of them multiple times, according to the United Nations.  – ‘No glimmer of hope’ -Israel resumed intense strikes on the Gaza Strip on March 18, ending a two-month ceasefire with Hamas. Efforts to restore the truce have so far failed. The health ministry in the Hamas-run territory said Tuesday that at least 1,449 Palestinians have been killed in the renewed Israeli operations, taking the overall death toll since the start of the war to 50,810. The war was triggered by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel which resulted in the deaths of 1,218 people, according to an AFP tally based on official Israeli figures.In Deir el-Balah, an overnight Israeli air strike targeted a house, killing nine people including five children, Gaza’s civil defence agency said.  In the aftermath, AFPTV footage showed a plastic chair, blankets and a bright red children’s bathtub trapped between two collapsed floors of a house. Palestinians desperately scrambled through the rubble to retrieve a body, which was carried down the stairs in a blanket and loaded on the back of a truck. “We rushed out in terror, not even knowing at first where the strike had hit,” said Abed Sabah, a relative of the targeted house’s owner.”It was the thick cloud of dust that told us it was nearby.” Sabah said they had managed to pull out 11 bodies, “most of them children and women.”A young girl sat in the midst of a sea of rubble and metal rods, surrounded by rolls of toilet paper, blankets and a battered foam mattress.At the nearby Al-Aqsa Martyrs hospital, bodies arrived in white plastic shrouds. Relatives cried and recited prayers over the blood-stained body bags laid out on the floor. An elderly woman hobbled through the crowd of mourners, struggling to hold back sobs.   “The house was full of displaced people and children. Four children were decapitated -— what was their fault?” asked Nadeen Sabah, weeping as she spoke.  Sabah claimed to have been in the building at the time of the attack.Amal Jabbal, 35, said she had left Deir el-Balah on Monday after being woken up by “the screams of the neighbourhood”.  She said she left before a strike “that shook the whole area”.”The destruction was massive and the fear even greater,” she said. “There is no glimmer of hope.”