Episode de chaleur: 17 départements du sud en vigilance orange samedi
L’épisode de chaleur débuté dans le sud de la France va s’étendre à 17 départements samedi, prévoit Météo-France, constatant une “hausse généralisée” des températures, prémices d’un épisode caniculaire.A partir de vendredi midi, sont placés en vigilance orange le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.Samedi, à 12H00, s’ajouteront la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, annonce Météo-France dans son dernier bulletin vendredi matin.”Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, ajoute Météo-France.Jeudi après-midi, “on a déjà relevé 35 à 38°C sur un petit quart sud-ouest et 34 à 36°C en vallée du Rhône”. La nuit de jeudi à vendredi a été également chaude, avec des minimales à 5H00 souvent comprises entre 19 et 22°C sur les départements qui entreront en vigilance orange à 12h00. Vendredi après-midi, Météo-France attend de 36 à 38°C, localement 39°C, sur une grande partie Est de l’Occitanie, et de 35 à 37°C, localement 38°C, dans le Centre-Est.
Episode de chaleur: 17 départements du sud en vigilance orange samedi
L’épisode de chaleur débuté dans le sud de la France va s’étendre à 17 départements samedi, prévoit Météo-France, constatant une “hausse généralisée” des températures, prémices d’un épisode caniculaire.A partir de vendredi midi, sont placés en vigilance orange le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.Samedi, à 12H00, s’ajouteront la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, annonce Météo-France dans son dernier bulletin vendredi matin.”Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, ajoute Météo-France.Jeudi après-midi, “on a déjà relevé 35 à 38°C sur un petit quart sud-ouest et 34 à 36°C en vallée du Rhône”. La nuit de jeudi à vendredi a été également chaude, avec des minimales à 5H00 souvent comprises entre 19 et 22°C sur les départements qui entreront en vigilance orange à 12h00. Vendredi après-midi, Météo-France attend de 36 à 38°C, localement 39°C, sur une grande partie Est de l’Occitanie, et de 35 à 37°C, localement 38°C, dans le Centre-Est.
Episode de chaleur: 17 départements du sud en vigilance orange samedi
L’épisode de chaleur débuté dans le sud de la France va s’étendre à 17 départements samedi, prévoit Météo-France, constatant une “hausse généralisée” des températures, prémices d’un épisode caniculaire.A partir de vendredi midi, sont placés en vigilance orange le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.Samedi, à 12H00, s’ajouteront la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, annonce Météo-France dans son dernier bulletin vendredi matin.”Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, ajoute Météo-France.Jeudi après-midi, “on a déjà relevé 35 à 38°C sur un petit quart sud-ouest et 34 à 36°C en vallée du Rhône”. La nuit de jeudi à vendredi a été également chaude, avec des minimales à 5H00 souvent comprises entre 19 et 22°C sur les départements qui entreront en vigilance orange à 12h00. Vendredi après-midi, Météo-France attend de 36 à 38°C, localement 39°C, sur une grande partie Est de l’Occitanie, et de 35 à 37°C, localement 38°C, dans le Centre-Est.
“Pas là pour avoir peur”: la sécurité, train-train quotidien des petits trains
Le petit train blanc et rouge serpente à faible allure dans les ruelles pavées de la butte Montmartre, à Paris, quelques jours après un accident en Corse qui interroge sur la sécurité d’une activité touristique strictement encadrée.Le convoi, quasiment plein, avait à peine quitté sa “gare” de départ, au pied de la basilique du Sacré-Coeur, qu’un message enregistré rappelait en trois langues les consignes de sécurité aux passagers.”Ne pas mettre les pieds à l’extérieur, ne pas se lever…”, récite Sabrina Losky après avoir bouclé avec sa fille le tour d’une quarantaine de minutes – 6 euros pour les enfants, 12 pour les adultes – à travers l’un des quartiers emblématiques de la capitale. “On a roulé en toute sécurité, lentement”, témoigne la sexagénaire, pas inquiétée par l’accident qui a fait cinq blessés graves la semaine dernière à Ajaccio. “Malheureusement, ça arrive partout. Si on ne pensait qu’à ça, on ne ferait rien.”Barbe blanche et gouaille de commerçant, l’exploitant du Montmartrain, Mario Vakil, assure que la sécurité est “le principal sujet” de son quotidien: “Il y a toute une réglementation imposée, mais on doit aussi suivre notre propre logique.”Equipés de gyrophares, ses petits trains électriques ne peuvent pas dépasser 25 km/h et sont inspectés chaque matin par les conducteurs.”On vérifie les attelages, que les wagons sont bien attachés entre eux, la pression des pneus, les compresseurs…”, détaille l’un d’eux, Mario Tolosa, ancien chauffeur de bus à la RATP.Appuyé sur une béquille, Stéphane Leleu a des difficultés à marcher et prend régulièrement des petits trains pour avoir “un bon condensé” des villes qu’il visite.Ce routier à la retraite a trouvé le Montmartrain “très doux au niveau du roulage” et ne s’est à aucun moment senti en danger. “Je ne pense pas à ça en montant dans un petit train.”- Bridés à 40 km/h -Autour de 300 exploitants se partagent le marché en France, pour un millier de véhicules articulés au total, selon le Syndicat des entreprises de petits trains routiers (SEPTR).Son président, Olivier Dubosson, a pris au Cap d’Agde, dans l’Hérault, la suite de son père, qui avait bricolé un petit train au début des années 1980 avec un moteur de Coccinelle.”Au début, on pouvait faire un peu n’importe quoi. Tant que ça roulait, ça ne gênait personne”, raconte-t-il. “Maintenant, 50 ans après, tout est codifié, réglementé, scruté, homologué…””A partir du moment où on transporte des personnes, c’est normal qu’il y ait une vigilance à tous les niveaux”, ajoute ce passionné d’un “métier de contact qui apporte le sourire aux gens”.Les petits trains routiers touristiques, bridés par les constructeurs à 40 km/h, ne doivent pas tracter plus de trois remorques, d’une capacité maximale de 25 personnes chacune.Soumis à un contrôle technique annuel, ils doivent emprunter un itinéraire validé par la mairie et la préfecture, et leurs conducteurs détenir le permis D pour le transport de voyageurs.La ceinture de sécurité n’est pas obligatoire, mais “ça va venir un jour ou l’autre”, estime Mario Vakil, dont les trains électriques valent autour de 500.000 euros pièce.Selon les premiers éléments, une vitesse excessive semble être en cause dans l’accident d’Ajaccio, où la dernière remorque s’est renversée dans un rond-point.Un événement “très rare”, rassure Olivier Dubosson. “Ce n’est pas du tout la philosophie de notre métier. Les gens sont là pour visiter, pas pour se cramponner et avoir peur lorsqu’on fait un tour.”Chez lui, au Cap d’Agde, les amateurs de sensations fortes préfèrent généralement à ses petits trains les manèges de la fête foraine estivale.
France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre, selon l’Insee
Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l’Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.Le taux de chômage reste donc “stable”, selon l’Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi “légèrement supérieur” à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d’une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail.Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.Le taux de chômage des femmes est “quasi stable” (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.Enfin, le taux d’emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.
France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre, selon l’Insee
Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l’Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.Le taux de chômage reste donc “stable”, selon l’Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi “légèrement supérieur” à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d’une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail.Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.Le taux de chômage des femmes est “quasi stable” (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.Enfin, le taux d’emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.
L’allongement de la rétention des étrangers présumés dangereux censuré, revers pour Bruno Retailleau
Le Conseil constitutionnel a censuré la loi visant à allonger la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers présumés dangereux, un revers pour Bruno Retailleau qui avait porté cette mesure dès son arrivée au ministère de l’Intérieur.Dans sa décision rendue jeudi, le Conseil constitutionnel, saisi par les députés insoumis et communistes, a jugé que l’élargissement “aux personnes pouvant être maintenues en rétention pour une durée particulièrement longue, n’est pas proportionné à l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière poursuivi”.La loi prévoyait notamment d’allonger de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) la durée de maintien en CRA d’étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ainsi qu’à ceux ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Une durée aujourd’hui uniquement applicable aux personnes condamnées pour terrorisme.Le Conseil a rappelé que “le placement en rétention d’un étranger qui ne peut quitter immédiatement le territoire doit respecter le principe (…) selon lequel la liberté individuelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit pas nécessaire”.Les Sages relèvent ainsi que les dispositions prévues par la loi s’appliquent “y compris pour des infractions qui ne sont pas d’une particulière gravité”, mais également sans que l’administration ait à établir que le comportement d’un étranger, qui a exécuté sa peine, “continue de constituer une menace actuelle et d’une particulière gravité pour l’ordre public”.- “Camouflet” -“C’est une décision qui sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un état de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, a réagi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits de migrants, auprès de l’AFP.”Nous saluons ce coup d’arrêt porté à une dérive sécuritaire, de surcroît inefficace et maltraitante”, a ajouté la responsable de l’association chargée d’intervenir dans les CRA.”Chez nos voisins, les étrangers peuvent être maintenus en rétention jusqu’à 18 mois. En France, le Conseil constitutionnel interdit de dépasser 90 jours. Il ne protège plus les Français”, a estimé à l’inverse le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez.Le député RN de La Somme, Matthias Renault, a lui fustigé sur X une “décision irresponsable, violant la souveraineté du Parlement, et en dehors des standards européens”.Parmi les rares articles de la loi sauvés par le Conseil constitutionnel, figurent l’autorisation de relever des empreintes digitales et la prise de photographies d’un étranger, sans son consentement, lors de son placement en CRA.Adepte d’une ligne dure contre l’immigration, le ministre de l’Intérieur avait porté cette loi depuis le meurtre à Paris en septembre 2024 de Philippine, survenu lors de son arrivée place Beauvau.Le meurtrier présumé de l’étudiante, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.”Pour les crimes les plus graves, notre main ne doit pas trembler, il faut aller jusqu’à 180 jours, voire 210 jours”, avait alors défendu Bruno Retailleau.Lors de l’adoption définitive mi-juillet de la loi, proposée par la sénatrice Les Républicains Jacqueline Eustache-Brinio, le ministre avait ainsi salué un texte qui “va protéger les Français”.D’abord fixée à 10 jours en 1993, la durée en CRA a été portée de “manière exceptionnelle” à 90 jours avec la loi Collomb de 2018 et à 210 jours en matière terroriste. En moyenne les personnes retenues dans les CRA y ont passé près de 33 jours en 2024, contre 28,5 l’année précédente, selon le dernier rapport des associations, mandatées par l’Etat pour intervenir dans les CRA. L’an dernier, 40.592 personnes ont été retenues dans les 25 CRA, disséminés partout en France, contre 46.955 en 2023.
L’allongement de la rétention des étrangers présumés dangereux censuré, revers pour Bruno Retailleau
Le Conseil constitutionnel a censuré la loi visant à allonger la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers présumés dangereux, un revers pour Bruno Retailleau qui avait porté cette mesure dès son arrivée au ministère de l’Intérieur.Dans sa décision rendue jeudi, le Conseil constitutionnel, saisi par les députés insoumis et communistes, a jugé que l’élargissement “aux personnes pouvant être maintenues en rétention pour une durée particulièrement longue, n’est pas proportionné à l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière poursuivi”.La loi prévoyait notamment d’allonger de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) la durée de maintien en CRA d’étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ainsi qu’à ceux ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Une durée aujourd’hui uniquement applicable aux personnes condamnées pour terrorisme.Le Conseil a rappelé que “le placement en rétention d’un étranger qui ne peut quitter immédiatement le territoire doit respecter le principe (…) selon lequel la liberté individuelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit pas nécessaire”.Les Sages relèvent ainsi que les dispositions prévues par la loi s’appliquent “y compris pour des infractions qui ne sont pas d’une particulière gravité”, mais également sans que l’administration ait à établir que le comportement d’un étranger, qui a exécuté sa peine, “continue de constituer une menace actuelle et d’une particulière gravité pour l’ordre public”.- “Camouflet” -“C’est une décision qui sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un état de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, a réagi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits de migrants, auprès de l’AFP.”Nous saluons ce coup d’arrêt porté à une dérive sécuritaire, de surcroît inefficace et maltraitante”, a ajouté la responsable de l’association chargée d’intervenir dans les CRA.”Chez nos voisins, les étrangers peuvent être maintenus en rétention jusqu’à 18 mois. En France, le Conseil constitutionnel interdit de dépasser 90 jours. Il ne protège plus les Français”, a estimé à l’inverse le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez.Le député RN de La Somme, Matthias Renault, a lui fustigé sur X une “décision irresponsable, violant la souveraineté du Parlement, et en dehors des standards européens”.Parmi les rares articles de la loi sauvés par le Conseil constitutionnel, figurent l’autorisation de relever des empreintes digitales et la prise de photographies d’un étranger, sans son consentement, lors de son placement en CRA.Adepte d’une ligne dure contre l’immigration, le ministre de l’Intérieur avait porté cette loi depuis le meurtre à Paris en septembre 2024 de Philippine, survenu lors de son arrivée place Beauvau.Le meurtrier présumé de l’étudiante, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.”Pour les crimes les plus graves, notre main ne doit pas trembler, il faut aller jusqu’à 180 jours, voire 210 jours”, avait alors défendu Bruno Retailleau.Lors de l’adoption définitive mi-juillet de la loi, proposée par la sénatrice Les Républicains Jacqueline Eustache-Brinio, le ministre avait ainsi salué un texte qui “va protéger les Français”.D’abord fixée à 10 jours en 1993, la durée en CRA a été portée de “manière exceptionnelle” à 90 jours avec la loi Collomb de 2018 et à 210 jours en matière terroriste. En moyenne les personnes retenues dans les CRA y ont passé près de 33 jours en 2024, contre 28,5 l’année précédente, selon le dernier rapport des associations, mandatées par l’Etat pour intervenir dans les CRA. L’an dernier, 40.592 personnes ont été retenues dans les 25 CRA, disséminés partout en France, contre 46.955 en 2023.
Jihad or exile: Lake Chad’s abandoned youth face impossible choiceFri, 08 Aug 2025 05:44:57 GMT
Adam Issa struggled to explain why he quit his fisherman’s job to join one of the many jihadist groups holed up in the hundreds of islands of Lake Chad.”Some of my friends who joined Boko Haram told me that I would make a lot of money with them,” the baby-faced 20-year-old said, eyes fixed firmly …