India questions Mumbai-attacks accused after extradition

Indian investigative agencies on Friday questioned a man they extradited from the United States and charged with being a “mastermind” of the deadly 2008 Mumbai siege.India accuses Tahawwur Hussain Rana, 66, of being a member of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba (LeT) group, designated by the United Nations as a terrorist organisation.Rana, a Pakistan-born Canadian, has denied all charges — including waging war against India, conspiring to commit murder and acts of terrorism. He could face the death penalty if convicted.New Delhi blamed the LeT group — as well as intelligence officials from New Delhi’s arch-enemy Pakistan — for the 2008 Mumbai attacks when 10 Islamist gunmen carried out a multi-day siege of the country’s financial capital.Nine of the attackers died in the siege, while one captured alive was tried and hanged.India’s National Investigation Agency (NIA), which accuses Rana of being the attack’s “mastermind”, took him into custody under heavy guard after he arrived in a special flight to the capital New Delhi on Thursday evening.”Rana will remain in custody for 18 days, during which the agency will question him in detail in order to unravel the complete conspiracy behind the deadly 2008 attacks,” NIA said.Rana, who served in the Pakistani army’s medical corps, faces 10 criminal charges including conspiracy, murder, commission of a terrorist act, and forgery.Rana, who has denied the charges, is accused by India of helping his long-term friend, David Coleman Headley, who was sentenced by a US court in 2013 to 35 years in prison after pleading guilty to aiding LeT militants, including by scouting target locations in Mumbai.Rana is accused of playing a smaller role than Headley, but India maintains he is one of the key plotters.He was flown to India after the US Supreme Court this month rejected his bid to remain in the United States, where he was serving a 14-year sentence related to another LeT-linked attack.India released a photograph of Rana arriving in Delhi, taken from his back, dressed in a brown jumpsuit and guarded by NIA officers.India also accused Pakistan of direct involvement in the Mumbai attack and Rana of having connections with its intelligence agencies, charges Islamabad denies.Pakistan’s foreign ministry spokesman Shafqat Ali said that Rana “did not apply to renew Pakistani documents over the past two decades”.  

En Afghanistan, quatre exécutions dans des stades bondés en une journée

Quatre hommes condamnés pour meurtre ont été exécutés vendredi dans des stades remplis de monde en Afghanistan, doublant quasiment en une journée le nombre d’exécutions publiques depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, selon un décompte de l’AFP.Jusqu’alors, six hommes avaient été tués par balles dans diverses provinces du pays. Vendredi, quatre l’ont été de nouveau sous les yeux de dizaines de milliers de spectateurs dans trois villes d’Afghanistan. Il s’agit du plus grand nombre d’exécutions en une journée depuis 2021.Les autorités locales avaient exhorté la veille responsables et citoyens à venir “participer à l’événement” tout en interdisant, comme à l’habitude, tout appareil photo ou portable pour empêcher la diffusion d’images.Deux hommes ont été exécutés devant environ 20.000 personnes rassemblées dans un stade de Qala-I-Naw, la capitale de la province de Badghis, dans le nord-ouest du pays, en vertu du principe islamique de “qisas” ou loi du talion, a annoncé la Cour suprême.Mohammed Iqbal Rahimyar, 48 ans, était dans le public.Les deux condamnés “ont été assis et nous tournaient le dos”, raconte-t-il à l’AFP à la sortie du stade. “Des proches de victimes étaient derrière et leur ont tiré dessus avec des pistolets”, dit-il encore.”Le premier avait tué trois personnes, le second une”, a indiqué à l’AFP Matioullah Muttaqi, un porte-parole du gouvernorat.- “Pardon refusé” -“Leurs proches ont tenté de s’excuser et ont proposé une compensation financière”, a-t-il poursuivi, “mais les familles des victimes ont refusé de leur accorder leur pardon”.Dans ce cas, des armes leur sont remises et un homme de chacune des familles des victimes peut tirer sur le condamné. A Qala-I-Naw, ont rapporté des témoins à l’AFP, ils ont tiré une demi-douzaine de fois. Zabihoullah, qui était lui aussi dans les gradins, assure qu’il aurait “préféré que la famille pardonne”. “Mais comme ce n’était pas le cas, c’est un ordre divin et il devait être accompli”, poursuit cet Afghan de 35 ans.Javid, un autre spectateur de 30 ans, se félicite que “l’Emirat islamique (le nom donné par les autorités talibanes à leur Etat reconnu par aucun pays au monde, NDLR) montre sa politique et qu’il soit fort”. M. Muttaqi a précisé que ces exécutions publiques étaient les premières dans la province depuis le retour des autorités talibanes au pouvoir. Un troisième homme a été exécuté dans la ville de Zaranj, la capitale de la province de Nimroz, dans le sud-ouest du pays. Et un quatrième à Farah, capitale de la province éponyme dans l’ouest.Là aussi, les exécutions ont eu lieu en public et dans des stades bondés.”Les talibans mènent des exécutions publiques à répétition, or c’est une violation flagrante de la dignité humaine et du droit international”, dénonce Amnesty International, exhortant la communtauté internationale à faire pression sur Kaboul pour que cessent ces exécutions.Tous les ordres d’exécution ont été signés par le chef suprême des talibans, l’émir Hibatullah Akhundzada, qui vit reclus dans son fief méridional de Kandahar et gouverne le pays par décrets ou instructions, précise le communiqué de la Cour suprême.Des tribunaux de différentes instances avaient examiné au préalable “très minutieusement et à plusieurs reprises” les dossiers, selon la même source.Si les exécutions publiques étaient courantes sous le premier régime taliban, entre 1996 et 2001, celles-ci ont été drastiquement réduites depuis le retour des talibans à Kaboul à l’été 2021.Depuis cette date, six hommes ont été exécutés pour “meurtre”: un en novembre, trois en février 2024, un en juin 2023 et un premier en décembre 2022.- “Responsabilité jusqu’à la mort” -L’une des images les plus choquantes des exécutions menées par le premier régime taliban reste celle de Zarmina, une Afghane en burqa, tuée de plusieurs balles dans la tête devant des milliers de personnes dans un grand stade de Kaboul, en 1999. Elle avait été reconnue coupable d’avoir tué son époux.Depuis août 2021, les autorités procèdent régulièrement à des flagellations publiques pour d’autres crimes, comme le vol, l’adultère ou la consommation d’alcool.L’émir Hibatullah Akhundzada avait affirmé en août pour le troisième anniversaire de la prise de Kaboul, que l’application de la loi islamique était “une responsabilité jusqu’à la mort”.Peu après, les autorités annonçaient une nouvelle loi de “propagation de la vertu et de la répression du vice” régissant tous les aspects de la vie sociale et privée des Afghans selon une interprétation ultra-rigoriste de la loi islamique.Ce texte de 35 articles ne précise toutefois pas les peines prévues pour chaque infraction, des zones d’ombres jugées inquiétantes par les défenseurs des droits humains. 

Les évêques d’Ile-de-France vont plancher sur l’accueil des baptisés

Les évêques d’Ile-de-France vont plancher pendant un an sur l’accueil dans l’Eglise des nouveaux baptisés, de plus en plus nombreux mais souvent mal accompagnés, a annoncé vendredi l’archevêque de Paris Laurent Ulrich dans un communiqué.Un Concile provincial se réunira “à partir de la Pentecôte 2026 et jusqu’à l’été 2027”, précise le communiqué également signé par les sept évêques d’Ile-de-France.Cette annonce intervient alors que l’Eglise catholique enregistre en 2025 une forte hausse des baptêmes d’adultes (+45%) et d’adolescents (+33%), avec une nette vitalité chez les moins de 25 ans, selon une enquête de la Conférence des évêques de France (CEF) publiée jeudi.Se félicitant de cet “afflux nombreux et vivant”, le communiqué souligne la “nécessité d’intégrer au mieux dans l’Église ces nouveaux chrétiens”.”Que devons-nous faire et faire de mieux en mieux pour qu’ils trouvent au milieu de nous de quoi grandir encore dans la foi?”, s’interroge-t-il.Les “catéchumènes” (postulants au baptême) sont préparés pendant deux ans environ avant de recevoir le sacrement, mais beaucoup déplorent la disparition de cet accompagnement après le baptême.Commentant ce nouveau dynamisme, le futur président de la CEF Jean-Marc Aveline avait estimé le 3 avril qu’il ne fallait “pas crier cocorico trop vite” car il y a “une responsabilité dans l’accueil” or “on n’a pas formé les accompagnateurs de catéchumènes”.”Il faut rattraper ce retard, on va le faire”, avait-il assuré.

Siemens executive, family among six killed in New York helicopter crash

Six people including a senior Siemens executive and his family were killed when a sightseeing helicopter crashed into the Hudson River in New York.The crash on Thursday killed all those onboard the aircraft: the pilot and the family of Agustin Escobar, the CEO of a unit under global tech firm Siemens.Two of the victims were initially taken to a hospital but died later.”We are deeply saddened by the tragic helicopter crash in which Agustin Escobar and his family lost their lives,” Siemens told AFP on Friday.US media reports, including from NBC News, identified one of the other victims as Escobar’s wife Merce Camprubi.Siemens Energy, a former subsidiary of Siemens, confirmed to AFP that a “colleague” at the company was killed in the crash alongside Escobar and the pilot, without specifying that it was Escobar’s wife.The bodies of all six victims — including three children — have been recovered from the water, Mayor Eric Adams told a briefing earlier after calling it a “heartbreaking and tragic crash.”The helicopter’s landing skids were seen protruding from the river beside a tunnel vent as several boats clustered around the crash site.Police from both New York and New Jersey, which is on the opposite side of the river from Manhattan, responded to the scene along with fire department vessels.The NBC4 channel reported that its own helicopter was unable to take off because of weather conditions in New York on Thursday that were gusty with thick cloud cover.A witness told AFP it appeared as if the helicopter’s rotor blade “shattered in the sky.” “And after it shattered, then we saw the helicopter just spiral… And then it just crashed into the water just like that,” said fashion designer Belle Angel.The Federal Aviation Administration (FAA) said in a statement the aircraft was a Bell 206 helicopter. “The FAA and the National Transportation Safety Board will investigate,” it said.President Donald Trump described the crash as “terrible.””The footage of the accident is horrendous. God bless the families and friends of the victims,” he wrote on his Truth Social platform.- ‘Heartbreaking’ -The river is a busy shipping channel and was the scene of a dramatic 2009 incident when a US Airways jet landed safely in the water. All 155 people on board escaped alive in an event dubbed the “Miracle on the Hudson.”The river is as deep as 200 feet (60 meters) at points and an AFP correspondent saw what appeared to be floatation devices deployed on the helicopter’s skids.The average temperature of the river is 46 degrees Fahrenheit (8 degrees Celsius) at this time of year, according to the US Geological Survey.”Three adults and three children were on board a Bell 206 helicopter that had left from the downtown Skyport at just about 3 pm,” Adams said, adding that the tourists were a family from Spain.Police and fire service (FDNY) divers raced to pull survivors from the wreckage, he said.”NYPD divers pulled four people from the crash site, and FDNY Divers recovered an additional two. Immediate lifesaving measures were undertaken on the vessels at the scene, as well as the adjoining pier,” police commissioner Jessica Tisch said. “Four victims were pronounced dead on scene, and two more were removed to local area hospitals, where, sadly, both succumbed to their injuries.”The helicopter flew south after taking off before heading up the Manhattan shoreline to the George Washington Bridge, turning back towards the downtown Manhattan heliport, losing control and hitting the water near a Hoboken pier, Tisch said.The police commissioner said the aircraft was operated by New York Helicopter, which did not respond to a request for comment but lists the Bell 206 among its fleet.There have been around 30 helicopter crashes in New York since 1980, Brooklyn Borough President Mark Levine told reporters, calling for tighter restrictions on helicopter traffic in the city.

Macron “confiant” dans la libération de Boualem Sansal, sujet d’une “attention particulière” d’Alger

Le président français Emmanuel Macron s’est dit “confiant” vendredi dans la libération à venir de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme, car il fait l’objet d'”une attention particulière” de la part des autorités algériennes. “Je suis confiant parce que je sais qu’il y a une attention particulière, simplement voilà, j’attends des résultats”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’une visite au Festival du Livre à Paris. “Notre souhait le plus ardent, c’est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer une certaine liberté, de se soigner et de pouvoir réécrire”, a-t-il dit aux journalistes après avoir visité le stand du Maroc, invité d’honneur du Festival cette année. Boualem Sansal, 75 ans et incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre, a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison notamment pour atteinte à l’intégrité du territoire pour des déclarations en octobre au média français d’extrême droite “Frontières” où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a fait appel de sa condamnation.De vives tensions ont affecté pendant huit mois les relations entre l’Algérie et la France, depuis qu’Emmanuel Macron a décidé fin juillet de soutenir un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où les indépendantistes du Polisario sont soutenus par Alger.Elles se sont encore aggravées notamment avec l’arrestation de l’écrivain et le refus par Alger début 2025 d’accepter sur son territoire des influenceurs algériens expulsés par la France. Ces tensions se sont néanmoins un peu apaisées ces derniers jours, à la faveur notamment d’un appel le 31 mars entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune ayant acté la reprise du dialogue bilatéral. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s’est rendu à Alger dimanche dernier pour confirmer cette “nouvelle phase” dans les relations entre Paris et Alger. 

Macron “confiant” dans la libération de Boualem Sansal, sujet d’une “attention particulière” d’Alger

Le président français Emmanuel Macron s’est dit “confiant” vendredi dans la libération à venir de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison ferme, car il fait l’objet d'”une attention particulière” de la part des autorités algériennes. “Je suis confiant parce que je sais qu’il y a une attention particulière, simplement voilà, j’attends des résultats”, a déclaré le chef de l’Etat lors d’une visite au Festival du Livre à Paris. “Notre souhait le plus ardent, c’est que les autorités algériennes puissent prendre la décision qui lui permettra de recouvrer une certaine liberté, de se soigner et de pouvoir réécrire”, a-t-il dit aux journalistes après avoir visité le stand du Maroc, invité d’honneur du Festival cette année. Boualem Sansal, 75 ans et incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre, a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison notamment pour atteinte à l’intégrité du territoire pour des déclarations en octobre au média français d’extrême droite “Frontières” où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a fait appel de sa condamnation.De vives tensions ont affecté pendant huit mois les relations entre l’Algérie et la France, depuis qu’Emmanuel Macron a décidé fin juillet de soutenir un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, où les indépendantistes du Polisario sont soutenus par Alger.Elles se sont encore aggravées notamment avec l’arrestation de l’écrivain et le refus par Alger début 2025 d’accepter sur son territoire des influenceurs algériens expulsés par la France. Ces tensions se sont néanmoins un peu apaisées ces derniers jours, à la faveur notamment d’un appel le 31 mars entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune ayant acté la reprise du dialogue bilatéral. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s’est rendu à Alger dimanche dernier pour confirmer cette “nouvelle phase” dans les relations entre Paris et Alger. 

AGOA: US-Africa trade accord hangs in the balanceFri, 11 Apr 2025 09:36:24 GMT

The African Growth and Opportunity Act (AGOA), whose future is in doubt since Donald Trump returned to the White House, provides duty-free access to the United States for certain African products.The accord is up for review in September and its disappearance could lead American importers to look for other sources.The recent turmoil unleashed by Trump’s …

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Guerre commerciale: Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains

La Chine a annoncé vendredi porter ses surtaxes douanières sur les produits américains à 125%, une nouvelle escalade dans la guerre commerciale qui l’oppose aux Etats-Unis et qui continue de faire tanguer les marchés mondiaux.”L’imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international”, a affirmé la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d’État, qui déplore une pratique “unilatérale d’intimidation et de coercition”, selon un communiqué publié vendredi par le ministère chinois des Finances.”Comme à ce niveau de tarifs, les produits américains exportés vers la Chine n’ont plus aucune possibilité d’être acceptés sur le marché” chinois, si Washington continue d’augmenter ses droits de douane, “la Chine l’ignorera”, a-t-elle poursuivi.L’incertitude générée par la politique de Donald Trump continue de faire plonger le dollar, qui a touché vendredi un plus bas face à l’euro en plus de trois ans.Les marchés boursiers européens, qui avaient été les seuls à résister jeudi, sont repartis dans le rouge après les annonces de Pékin. A Paris, le CAC 40 reculait de 1,1%, la Bourse de Francfort reculait de 1,6%, celle de Londres de 0,4% et celle de Milan de 1,5% aux alentours de 09H00 GMT.Dans le sillage de New York la veille, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a, lui, terminé la semaine en repli de 2,95%.- “Résister ensemble” -Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Néanmoins, les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.La Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%.Lors d’une rencontre vendredi avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président chinois Xi Jinping a appelé l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé Xi Jinping à Pékin.A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre espagnol a indiqué devant la presse que “l’Espagne et l’Europe ont un déficit commercial important avec la Chine que nous devons nous efforcer de rectifier”. Mais “nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (…) entre la Chine et l’UE”.- “Très intelligent” -Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Dans l’immédiat, l’UE a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”. Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. D’autres pays asiatiques – dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), qui a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.Donald Trump s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”. Le président américain a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé de son côté ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.burs-nr-lem/soe/rhl

Guerre commerciale: Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains

La Chine a annoncé vendredi porter ses surtaxes douanières sur les produits américains à 125%, une nouvelle escalade dans la guerre commerciale qui l’oppose aux Etats-Unis et qui continue de faire tanguer les marchés mondiaux.”L’imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international”, a affirmé la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d’État, qui déplore une pratique “unilatérale d’intimidation et de coercition”, selon un communiqué publié vendredi par le ministère chinois des Finances.”Comme à ce niveau de tarifs, les produits américains exportés vers la Chine n’ont plus aucune possibilité d’être acceptés sur le marché” chinois, si Washington continue d’augmenter ses droits de douane, “la Chine l’ignorera”, a-t-elle poursuivi.L’incertitude générée par la politique de Donald Trump continue de faire plonger le dollar, qui a touché vendredi un plus bas face à l’euro en plus de trois ans.Les marchés boursiers européens, qui avaient été les seuls à résister jeudi, sont repartis dans le rouge après les annonces de Pékin. A Paris, le CAC 40 reculait de 1,1%, la Bourse de Francfort reculait de 1,6%, celle de Londres de 0,4% et celle de Milan de 1,5% aux alentours de 09H00 GMT.Dans le sillage de New York la veille, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a, lui, terminé la semaine en repli de 2,95%.- “Résister ensemble” -Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Néanmoins, les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.La Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%.Lors d’une rencontre vendredi avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président chinois Xi Jinping a appelé l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé Xi Jinping à Pékin.A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre espagnol a indiqué devant la presse que “l’Espagne et l’Europe ont un déficit commercial important avec la Chine que nous devons nous efforcer de rectifier”. Mais “nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (…) entre la Chine et l’UE”.- “Très intelligent” -Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Dans l’immédiat, l’UE a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”. Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. D’autres pays asiatiques – dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), qui a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.Donald Trump s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”. Le président américain a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé de son côté ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.burs-nr-lem/soe/rhl