Un raid israélien endommage sévèrement l’un des rares hôpitaux en fonction à Gaza

Une frappe israélienne a sévèrement endommagé dimanche l’un des rares hôpitaux encore en fonction dans la bande de Gaza, Israël affirmant avoir ciblé un “centre de commandement” du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a rejeté cette allégation. Aucune victime n’a été signalée dans le raid contre l’hôpital al-Ahli à Gaza-ville (nord), également appelé hôpital Baptiste, survenue après l’annonce par Israël de l’extension de son offensive “dans la plus grande partie” du territoire palestinien dévasté et assiégé.Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, des dizaines de milliers de Gazaouis ont trouvé refuge dans les hôpitaux, dont bon nombre ont été endommagés ou mis hors service.La frappe s’est produite “quelques minutes après un avertissement de l’armée (israélienne) appelant à évacuer les patients, les blessés et leurs accompagnants”, selon la Défense civile palestinienne.”Nous sommes sortis en courant. Quand nous avons atteint la porte (d’entrée), ils l’ont bombardé, il y a eu une énorme explosion”, a témoigné Naïla Imad, une déplacée de 42 ans, évacuée de l’établissement.”Mes enfants et moi sommes à la rue. Nous avons été déplacés plus de vingt fois, nous ne savons plus où aller”, a-t-elle dit à l’AFP.”Le bombardement a détruit le bâtiment de chirurgie et de la station de production d’oxygène destinée aux unités de soins intensifs”, a indiqué la Défense civile locale.- “C’était l’enfer” -L’hôpital a cessé de fonctionner, a affirmé Mounir Al-Barsh, un responsable du ministère de la Santé du Hamas. Selon des images de l’AFP, de gros morceaux de béton et des amas de métal tordu jonchent le site. L’explosion a laissé un trou béant dans le bâtiment, dont les portes en fer ont été arrachées de leurs gonds.”C’était l’enfer”, a raconté Khaled Dalloul, évacué avec son oncle de l’hôpital. “Il n’y a aucun endroit pour se faire soigner ni dormir. C’est une condamnation à mort collective”.Le complexe al-Ahli “était utilisé par des terroristes du Hamas pour planifier et mener des attaques contre des civils et troupes israéliens”, a affirmé l’armée israélienne, qui accuse régulièrement le mouvement d’utiliser les hôpitaux – protégés par le droit international humanitaire – comme centres de commandement, ce que ce dernier nie. Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a dénoncé un “crime sauvage” et rejeté l’affirmation de l’armée dans un communiqué. “Où se trouvaient exactement ces prétendues salles de commandement et de contrôle dont l’occupation (Israël, NDLR) affirme l’existence?”, a-t-il interrogé. Londres a appelé dimanche Israël à cesser ses “attaques déplorables” contre les hôpitaux gazaouis, ajoutant que seule la diplomatie et non “le bain de sang” permettrait “une paix durable”. Le Qatar avait auparavant condamné “un crime odieux”.Le Croissant-Rouge palestinien a par ailleurs annoncé que le soignant dont on ignorait le sort après des tirs israéliens mortels contre des secouristes palestiniens le 23 mars à Gaza était détenu par les autorités israéliennes. La fusillade perpétrée par des soldats israéliens avait fait 15 morts parmi les secouristes. L’armée israélienne a affirmé enquêter sur ces faits, qui ont fait l’objet de nombreuses condamnations. – Six frères tués à Gaza -En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive destructrice dans le petit territoire dont les quelque 2,4 millions d’habitants vivent dans des conditions qualifiées de catastrophiques par l’ONU.Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza, suivis d’opérations terrestres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirmant que seule une pression militaire accrue peut forcer le Hamas à rendre les otages du 7-Octobre.L’attaque ce jour-là a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 mortes, selon l’armée.Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche qu’au moins 1.574 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant selon lui à 50.944 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de l’offensive israélienne. A Deir al-Balah (centre), sept Palestiniens, dont six frères, ont été tués dans une frappe israélienne contre un véhicule, selon la Défense civile.D’après un témoin, Mahmoud Abou Amsha, la fratrie était sortie en voiture pour aider des habitants et une petite fille a aussi été touchée. Les forces israéliennes “n’en ont rien à faire des enfants et des gens qui sont tués”, a-t-il déploré. Les six frères “étaient sortis accomplir leur mission humanitaire sans fusils, ni armes, ni missiles”, s’est lamenté Abou Issa, un imam.  L’armée israélienne a de son côté annoncé dans l’après-midi l’interception d’un projectile tiré depuis le territoire palestinien vers le sud du territoire israélien, précisant qu’aucune victime n’avait été signalée.burs-phy-cab/hme

Gaza hospital hit as Israel intensifies assault

An Israeli air strike early Sunday heavily damaged one of the few functioning hospitals in Gaza, with the Israeli military saying it had targeted a Hamas “command and control centre” operating within the facility.Since the outbreak of war, tens of thousands of Gazans have sought refuge in hospitals, many of which have suffered severe damage in the ongoing hostilities.The strike on Al-Ahli Hospital in northern Gaza — also known as the Baptist or Ahli Arab Hospital — caused no casualties, but came a day after Israeli forces seized a key corridor in the territory and signalled plans to expand their campaign.It also came as aid agencies and the United Nations warned that medicines and related supplies were rapidly running out in Gaza as casualties surged.”The bombing led to the destruction of the surgery building and the oxygen generation station for the intensive care units,” Gaza’s civil defence rescue agency said.It came “minutes after the (Israeli) army’s warning to evacuate”, the agency added.AFP photographs showed massive slabs of concrete and twisted metal scattered across the site after the strike.The blast left a gaping hole in one of the hospital’s buildings, with iron doors torn from their hinges. An Iraqi broadcaster said one of its TV vans was also damaged.A separate air strike Sunday on a vehicle in the central city of Deir el-Balah killed seven people including six brothers, the civil defence agency said.Mahmud Abu Amsha, who witnessed the strike, said those killed were distributing aid.”They do not care about children or people being killed… This aid was being provided to the displaced people,” he told AFP.- Patients on streets -On Saturday, Israeli Defence Minister Israel Katz announced that the military planned to expand its offensive as it completed the takeover of the “Morag axis” between the southern cities of Rafah and Khan Yunis. Patients, relatives and medical personnel evacuated the Al-Ahli hospital in haste following the military’s warning. Many found themselves stranded in the surrounding streets.Naela Imad, 42, had been sheltering at the hospital but had to rush out of the complex. “Just as we reached the hospital gate, they bombed it. It was a massive explosion,” she told AFP. “Now, me and my children are out on the street. We’ve been displaced more than 20 times. The hospital was our last refuge.”The Israeli military asserted that Hamas militants were operating “a command and control centre” inside the hospital compound.Hamas condemned what it described as a “savage crime” committed by Israel “with blatant US cover and complicity”, dismissing the claim that the facility was a used militarily. Qatar, which helped mediate a fragile ceasefire between the warring parties that fell apart last month, also denounced the strike as “a heinous crime”.- Hospitals targeted -Hospitals, protected under international humanitarian law, have repeatedly been hit by Israeli strikes in the Gaza Strip since the start of the war between Israel and the Palestinian militant group Hamas on October 7, 2023.Al-Ahli was heavily damaged by an explosion in its car park on October 17, 2023 that caused multiple fatalities.Aid agencies and the UN say that only a few of Gaza’s 36 hospitals remain partially functional.British Foreign Secretary David Lammy urged Israel on Sunday to halt the “deplorable attacks” on hospitals, calling for diplomacy to “achieve a lasting peace”.Last month, Israeli forces opened fire on ambulances in Gaza, killing 15 medics and rescuers in an incident that sparked international condemnation. The Palestine Red Crescent Society said Sunday that a medic who had been missing since the attack, Asaad al-Nsasrah, was being held by Israeli authorities.”His fate had remained unknown since he was targeted along with other PRCS medics in Rafah,” the group said in a statement.The Israeli army has said it is investigating the attack.The Gaza war broke out after Hamas’s October 2023 attack on Israel which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Gaza’s health ministry said Sunday that at least 1,574 Palestinians had been killed since March 18 when the ceasefire collapsed, taking the overall death toll since the war began to 50,944.The ceasefire had largely put a halt to the fighting in Gaza for two months, but Israel restarted intense strikes in mid-March, with Palestinian militants resuming rocket fire from the territory days later.The Israeli military said Sunday that “one projectile that was identified crossing into Israeli territory from Gaza was intercepted” by the air force, with no injuries reported.burs-sco-jd/smw/ysm

Pékin hausse le ton sur les droits de douane et exhorte Washington à les “annuler complètement”

La Chine a appelé dimanche les Etats-Unis à “annuler complètement” les droits de douane réciproques, nouvelle critique de la politique commerciale conduite par Donald Trump, à la veille d’une tournée de Xi Jinping en Asie du Sud-Est.”Nous exhortons les Etats-Unis à (…) faire un grand pas pour corriger ses erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel”, a ainsi déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué.Il s’agit de la deuxième salve dans le week-end contre cette politique de l’escalade des droits de douane provoquée par les Etats-Unis. Samedi, Pékin s’était déjà posé en défenseur des pays pauvres en rendant public un appel vendredi avec la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala lors duquel il avait mis en garde contre “les graves préjudices” qu’infligeront ces droits de douane aux pays en développement “en particulier aux moins développés d’entre eux”. Ils “pourraient même déclencher une crise humanitaire”, avait averti le ministre chinois du Commerce Wang Wentao.Dimanche, le ministère du commerce a néanmoins reconnu le “petit pas” de Washington, qui a infléchi vendredi sa position en exemptant smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques des récentes surtaxes douanières massives imposées par le président Donald Trump. Une décision dont les autorités chinoises sont en train de “mesurer l’impact”.Selon une note du service des douanes américains vendredi soir, ces exemptions s’appliquent en particulier à des produits électroniques importés aux Etats-Unis depuis la Chine, visée depuis mercredi par des droits de douane monumentaux de 145%. Le géant américain de la tech Apple, par exemple, fabrique notamment ses iPhone en Chine.  – Montagnes russes -Pékin avait riposté vendredi en faisant bondir à 125% ses droits de douane appliqués à l’ensemble des produits américains, une mesure en vigueur samedi.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges commerciaux de 500 milliards de dollars, selon les données douanières de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.Malgré ces très vives tensions commerciales, le président américain s’est dit “optimiste” vendredi sur un accord commercial avec Pékin, tout en assurant que sa politique en matière de droits de douane “fonctionnait vraiment bien”.Les semi-conducteurs sont eux exemptés de la surtaxe de 10% appliquée à la plupart des autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, mais M. Trump n’a pas exclu qu’ils puissent encore être la cible de droits de douane spécifiques. Dimanche, Washington a annoncé que les droits de douane sur ces produits entreront en vigueur “dans un mois ou deux”.Cette guerre commerciale entre les deux principales économies mondiales affole les marchés financiers, avec des actions jouant les montagnes russes, des prix de l’or au plus haut et le marché de la dette américaine sous pression. C’est dans ce contexte très conflictuel que le président chinois Xi Jinping entame lundi une tournée en Asie du Sud-Est pour renforcer les relations commerciales de son pays et le faire apparaître comme un partenaire de confiance.Pour ses premières visites de l’année hors de Chine, M. Xi doit se rendre au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge, pour y rencontrer ses homologues, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères. La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises: l’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars, de loin le plus important, devant la Malaisie (101,5 milliards).Certes, après avoir annoncé des droits de douane additionnels de 46% pour le Vietnam et 24% pour la Malaisie, entre autres pays, Donald Trump a dit reporter leur application de 90 jours.Et “les droits de douane, s’ils sont véritablement mis en place au-delà du cas de la Chine, ne laisseront aux économies aucun autre choix que celui de se détourner plus encore des Etats-Unis”, estime Huong Le Thu, directrice adjointe de la section Asie chez International Crisis Group.

Pékin hausse le ton sur les droits de douane et exhorte Washington à les “annuler complètement”

La Chine a appelé dimanche les Etats-Unis à “annuler complètement” les droits de douane réciproques, nouvelle critique de la politique commerciale conduite par Donald Trump, à la veille d’une tournée de Xi Jinping en Asie du Sud-Est.”Nous exhortons les Etats-Unis à (…) faire un grand pas pour corriger ses erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel”, a ainsi déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué.Il s’agit de la deuxième salve dans le week-end contre cette politique de l’escalade des droits de douane provoquée par les Etats-Unis. Samedi, Pékin s’était déjà posé en défenseur des pays pauvres en rendant public un appel vendredi avec la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala lors duquel il avait mis en garde contre “les graves préjudices” qu’infligeront ces droits de douane aux pays en développement “en particulier aux moins développés d’entre eux”. Ils “pourraient même déclencher une crise humanitaire”, avait averti le ministre chinois du Commerce Wang Wentao.Dimanche, le ministère du commerce a néanmoins reconnu le “petit pas” de Washington, qui a infléchi vendredi sa position en exemptant smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques des récentes surtaxes douanières massives imposées par le président Donald Trump. Une décision dont les autorités chinoises sont en train de “mesurer l’impact”.Selon une note du service des douanes américains vendredi soir, ces exemptions s’appliquent en particulier à des produits électroniques importés aux Etats-Unis depuis la Chine, visée depuis mercredi par des droits de douane monumentaux de 145%. Le géant américain de la tech Apple, par exemple, fabrique notamment ses iPhone en Chine.  – Montagnes russes -Pékin avait riposté vendredi en faisant bondir à 125% ses droits de douane appliqués à l’ensemble des produits américains, une mesure en vigueur samedi.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges commerciaux de 500 milliards de dollars, selon les données douanières de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.Malgré ces très vives tensions commerciales, le président américain s’est dit “optimiste” vendredi sur un accord commercial avec Pékin, tout en assurant que sa politique en matière de droits de douane “fonctionnait vraiment bien”.Les semi-conducteurs sont eux exemptés de la surtaxe de 10% appliquée à la plupart des autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, mais M. Trump n’a pas exclu qu’ils puissent encore être la cible de droits de douane spécifiques. Dimanche, Washington a annoncé que les droits de douane sur ces produits entreront en vigueur “dans un mois ou deux”.Cette guerre commerciale entre les deux principales économies mondiales affole les marchés financiers, avec des actions jouant les montagnes russes, des prix de l’or au plus haut et le marché de la dette américaine sous pression. C’est dans ce contexte très conflictuel que le président chinois Xi Jinping entame lundi une tournée en Asie du Sud-Est pour renforcer les relations commerciales de son pays et le faire apparaître comme un partenaire de confiance.Pour ses premières visites de l’année hors de Chine, M. Xi doit se rendre au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge, pour y rencontrer ses homologues, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères. La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises: l’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars, de loin le plus important, devant la Malaisie (101,5 milliards).Certes, après avoir annoncé des droits de douane additionnels de 46% pour le Vietnam et 24% pour la Malaisie, entre autres pays, Donald Trump a dit reporter leur application de 90 jours.Et “les droits de douane, s’ils sont véritablement mis en place au-delà du cas de la Chine, ne laisseront aux économies aucun autre choix que celui de se détourner plus encore des Etats-Unis”, estime Huong Le Thu, directrice adjointe de la section Asie chez International Crisis Group.

Russian strike on city centre of Ukraine’s Sumy kills 32

A Russian missile strike on Sunday in the city centre of Ukraine’s city of Sumy killed at least 32 people, Kyiv said, with European and US officials condemning the attack — one of the deadliest in months. Kyiv said Moscow hit the northeastern city, close to the Russian border, with two ballistic missiles on Sunday morning and that the attack also wounded nearly 100 people. Ukrainian President Volodymyr Zelensky, responding to what he described as a ballistic missile attack on Palm Sunday, said: “Only bastards do this.”US President Donald Trump’s special envoy to Ukraine, retired lieutenant general Keith Kellogg, said the attack by Russian forces on civilian targets  “crosses any line of decency”.”As a former military leader, I understand targeting and this is wrong,” Kellogg posted on X, formerly Twitter.The strike came two days after US envoy Steve Witkoff travelled to Russia to meet with President Vladimir Putin and push Trump’s efforts to end the war. The local emergency service said 32 people died, “including two children”. It updated the wounded toll to 99 people, including 11 children.  An AFP reporter saw bodies covered in silver sheets strewn in the centre of the city, with a destroyed trolleybus. Rescuers were seen working on the rubble of a building. One woman told AFP she heard two explosions. – ‘A lot of corpses’ -“This second blow… A lot of people were very badly injured. A lot of corpses,” she said, struggling to speak.  It was the second Russian attack with a large civilian death toll this month. Trump has previously voiced anger at Moscow for “bombing like crazy” in Ukraine. Zelensky called on the United States and Europe to give a “strong response” to Russia, adding: “Talking has never stopped ballistic missiles and bombs.”French leader Emmanuel Macron said the strike showed Russia’s “blatant disregard for human lives, international law and the diplomatic efforts of President Trump”.British Prime Minister Keir Starmer said he was “appalled” by the attack. He urged Putin to “now agree to a full and immediate ceasefire without conditions”.Polish Prime Minister Donald Tusk, also on X, called the strike “The Russian version of a ceasefire. Bloody Palm Sunday.” His Swedish counterpart Ulf Kristersson called it a “horrific attack” that was “not the act of a country that seeks peace”.Italian Prime Minister Giorgia Meloni slammed the  “horrible and cowardly Russian attack”.The EU responded strongly, too, with Hadja Lahbib, the European commissioner for crisis management, calling the strike “vile”, while European Council President Antonio Costa condemned it as a “criminal attack”.- Relentless Russian offensive -Russia did not immediately comment on the strike. Moscow has refused a US-proposed unconditional ceasefire in Ukraine. Local authorities in Sumy published footage of bodies strewn on the street and people running for safety, with cars on fire and wounded civilians on the ground. Russia has relentlessly attacked Ukraine in recent weeks, extending the violence wrought by its all-out invasion that has gone on for more than three years.In early April, a Russian attack on the central city of Kryvyi Rig killed 18 people, including nine children. Sumy has been under increasing pressure since Moscow pushed back many of Ukraine’s troops from its Kursk region inside Russia, across the border.  The eastern Ukrainian city so far has been spared the kind of fighting seen farther south, in the Donetsk region. But Kyiv for weeks has warned that Moscow could mount an offensive on Sumy.   Russia launched its invasion partially through the Sumy region and briefly occupied parts of it before being pushed back by Ukrainian forces. On Sunday, Russia said it captured another village in eastern Ukraine’s Donetsk region. 

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am