Trump et Bukele vantent leur alliance contre la criminalité

Donald Trump et Nayib Bukele ont affiché lundi leur parfaite entente dans la lutte contre la criminalité organisée, le président du Salvador affirmant qu’il ne renverrait pas aux Etats-Unis un immigré salvadorien expulsé par erreur. S’exprimant dans le Bureau ovale, le président américain a dénoncé la présence de “millions” d’immigrés illégalement arrivés aux Etats-Unis dont, selon lui, de nombreux criminels, et salué l’aide apportée par le Salvador pour y remédier.”C’est un pêché ce qu’ils ont fait, et vous venez à notre aide”, a dit Donald Trump en reprochant à l’ancienne administration démocrate de Joe Biden d’avoir mené une politique de “frontières ouvertes”.”Vous avez un sacré président”, a-t-il encore lancé à l’adresse des Salvadoriens, alors que les deux dirigeants ont passé plusieurs minutes à critiquer les médias, puis à parler de la question des athlètes transgenres dans les sports féminins.Le président salvadorien de 43 ans, qui a engagé une lutte sans merci contre les gangs dans son pays, a accepté que plus de 250 personnes expulsées mi-mars des Etats-Unis soient incarcérées au Salvador, dans le gigantesque centre de confinement du terrorisme (Cecot), prison qu’il a fait construire dans le cadre de sa guerre contre les gangs.La grande majorité de ces individus sont des Vénézuéliens, accusés par l’administration Trump d’être membres du redoutable gang Tren de Aragua, classé organisation “terroriste” par Washington en février.”Nous savons que vous avez un problème concernant la criminalité, le terrorisme, et que vous avez besoin d’aide. Nous sommes un petit pays mais si on peut aider, on le fera”, a dit M. Bukele.- Imbroglio judiciaire -M. Trump a réactivé une loi du XVIIIe siècle, normalement utilisée en temps de guerre, pour expulser sans autre forme de procès ces personnes. Des groupes de défense des droits humains ont toutefois dénoncé des “disparitions forcées et des détentions arbitraires”. Les familles de plusieurs de ces immigrés ont aussi affirmé qu’ils n’avaient aucun lien avec des gangs et n’avaient été ciblés qu’à cause de leurs tatouages, un signe souvent distinctif des mafias d’Amérique centrale.Parmi eux figure Kilmar Ábrego García, pour lequel l’administration a reconnu une “erreur administrative” car il était en principe inexpulsable depuis 2019.Cet immigré salvadorien est au coeur d’un imbroglio judiciaire: la justice américaine exige qu’il soit ramené aux Etats-Unis, alors que l’administration explique qu’elle n’a plus aucun pouvoir sur son sort puisqu’il se trouve sur le sol salvadorien.M. Bukele a exclu lundi tout geste en sa faveur. “Comment puis-je le renvoyer aux Etats-Unis? Je le fais venir clandestinement aux Etats-Unis? Bien entendu, je ne vais pas faire ça. La question est absurde (…) Je n’ai pas le pouvoir de le renvoyer vers les Etats-Unis”, a-t-il déclaré.M. Trump a aussi appelé son homologue salvadorien à construire de nouvelles prisons, redisant même envisager de renvoyer au Salvador des citoyens américains qui commettent des crimes violents.”Nous avons aussi des criminels de chez nous qui poussent des gens dans les métros, qui frappent des femmes âgées derrière la tête avec des battes de baseball”, a-t-il déclaré. “J’aimerais les inclure dans le groupe pour les renvoyer du pays.”- Méthodes pointées du doigt -M. Bukele est salué dans son pays pour sa répression contre le crime, avec des dizaines de milliers de suspects envoyés au Cecot, considéré comme la plus grande prison d’Amérique latine.Mais si la criminalité s’est effondrée au Salvador, ses méthodes sont pointées du doigt par plusieurs ONG, qui dénoncent détentions arbitraires, mauvais traitements, cas de torture et même des décès dans les prisons.La visite d’Etat de Nayib Bukele revêtait également un enjeu économique: le Salvador a reçu 6 millions de dollars de la part de Washington pour avoir accepté d’emprisonner sur son sol ces criminels présumés.Mais le petit pays d’Amérique centrale reste malgré cela frappé par les nouveaux droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%.Selon la Banque centrale du Salvador, près d’un tiers de ses exportations – en valeur – vont vers les Etats-Unis, ce qui représente 2,1 milliards de dollars pour des produits tels que le textile, le sucre ou le café.Quelque 2,5 millions de Salvadoriens vivent aux Etats-Unis, selon le gouvernement américain. Les envois d’argent de ces expatriés ont pesé pour 23% du PIB de leur pays d’origine en 2024, soit 8,5 milliards de dollars, d’après la Banque centrale.

Trump et Bukele vantent leur alliance contre la criminalité

Donald Trump et Nayib Bukele ont affiché lundi leur parfaite entente dans la lutte contre la criminalité organisée, le président du Salvador affirmant qu’il ne renverrait pas aux Etats-Unis un immigré salvadorien expulsé par erreur. S’exprimant dans le Bureau ovale, le président américain a dénoncé la présence de “millions” d’immigrés illégalement arrivés aux Etats-Unis dont, selon lui, de nombreux criminels, et salué l’aide apportée par le Salvador pour y remédier.”C’est un pêché ce qu’ils ont fait, et vous venez à notre aide”, a dit Donald Trump en reprochant à l’ancienne administration démocrate de Joe Biden d’avoir mené une politique de “frontières ouvertes”.”Vous avez un sacré président”, a-t-il encore lancé à l’adresse des Salvadoriens, alors que les deux dirigeants ont passé plusieurs minutes à critiquer les médias, puis à parler de la question des athlètes transgenres dans les sports féminins.Le président salvadorien de 43 ans, qui a engagé une lutte sans merci contre les gangs dans son pays, a accepté que plus de 250 personnes expulsées mi-mars des Etats-Unis soient incarcérées au Salvador, dans le gigantesque centre de confinement du terrorisme (Cecot), prison qu’il a fait construire dans le cadre de sa guerre contre les gangs.La grande majorité de ces individus sont des Vénézuéliens, accusés par l’administration Trump d’être membres du redoutable gang Tren de Aragua, classé organisation “terroriste” par Washington en février.”Nous savons que vous avez un problème concernant la criminalité, le terrorisme, et que vous avez besoin d’aide. Nous sommes un petit pays mais si on peut aider, on le fera”, a dit M. Bukele.- Imbroglio judiciaire -M. Trump a réactivé une loi du XVIIIe siècle, normalement utilisée en temps de guerre, pour expulser sans autre forme de procès ces personnes. Des groupes de défense des droits humains ont toutefois dénoncé des “disparitions forcées et des détentions arbitraires”. Les familles de plusieurs de ces immigrés ont aussi affirmé qu’ils n’avaient aucun lien avec des gangs et n’avaient été ciblés qu’à cause de leurs tatouages, un signe souvent distinctif des mafias d’Amérique centrale.Parmi eux figure Kilmar Ábrego García, pour lequel l’administration a reconnu une “erreur administrative” car il était en principe inexpulsable depuis 2019.Cet immigré salvadorien est au coeur d’un imbroglio judiciaire: la justice américaine exige qu’il soit ramené aux Etats-Unis, alors que l’administration explique qu’elle n’a plus aucun pouvoir sur son sort puisqu’il se trouve sur le sol salvadorien.M. Bukele a exclu lundi tout geste en sa faveur. “Comment puis-je le renvoyer aux Etats-Unis? Je le fais venir clandestinement aux Etats-Unis? Bien entendu, je ne vais pas faire ça. La question est absurde (…) Je n’ai pas le pouvoir de le renvoyer vers les Etats-Unis”, a-t-il déclaré.M. Trump a aussi appelé son homologue salvadorien à construire de nouvelles prisons, redisant même envisager de renvoyer au Salvador des citoyens américains qui commettent des crimes violents.”Nous avons aussi des criminels de chez nous qui poussent des gens dans les métros, qui frappent des femmes âgées derrière la tête avec des battes de baseball”, a-t-il déclaré. “J’aimerais les inclure dans le groupe pour les renvoyer du pays.”- Méthodes pointées du doigt -M. Bukele est salué dans son pays pour sa répression contre le crime, avec des dizaines de milliers de suspects envoyés au Cecot, considéré comme la plus grande prison d’Amérique latine.Mais si la criminalité s’est effondrée au Salvador, ses méthodes sont pointées du doigt par plusieurs ONG, qui dénoncent détentions arbitraires, mauvais traitements, cas de torture et même des décès dans les prisons.La visite d’Etat de Nayib Bukele revêtait également un enjeu économique: le Salvador a reçu 6 millions de dollars de la part de Washington pour avoir accepté d’emprisonner sur son sol ces criminels présumés.Mais le petit pays d’Amérique centrale reste malgré cela frappé par les nouveaux droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%.Selon la Banque centrale du Salvador, près d’un tiers de ses exportations – en valeur – vont vers les Etats-Unis, ce qui représente 2,1 milliards de dollars pour des produits tels que le textile, le sucre ou le café.Quelque 2,5 millions de Salvadoriens vivent aux Etats-Unis, selon le gouvernement américain. Les envois d’argent de ces expatriés ont pesé pour 23% du PIB de leur pays d’origine en 2024, soit 8,5 milliards de dollars, d’après la Banque centrale.

Sean ‘Diddy’ Combs pleads not guilty to new sex charges

US music mogul Sean “Diddy” Combs pleaded not guilty Monday to two new charges added to the criminal racketeering and sex trafficking case against him, which is expected to go to trial next month.The superseding indictment includes an additional charge of sex trafficking and one of transportation to engage in prostitution, relating to a woman identified by prosecutors only as “Victim-2.”Combs, 55, appeared in federal court in New York to deny the accusations that could spell more prison time if the multi-millionaire entertainer is convicted.In the new charges, prosecutors say that over the course of two decades Combs “abused, threatened, and coerced women and others around him to fulfill his sexual desires, protect his reputation and conceal his conduct.”With employees and resources of his business empire, Combs created a criminal enterprise that engaged in crimes including sex trafficking, forced labor, kidnapping, arson, bribery, and obstruction of justice, prosecutors said.The hip hop magnate is accused of sexually abusing people and coercing them into drug-fueled sex parties using threats and violence, with prosecutors also alleging he forced employees to work long hours while demanding their silence.He has denied all charges thus far, insisting that any sex acts were consensual.The trial is expected to start in May with jury selection but US media reported that one of his lawyers, Marc Agnifilo, said Monday the defense might request a two-week delay to examine new evidence.The judge gave the defense two days to make their request in writing.Public allegations have been building against the Grammy winner since late 2023 when singer Cassie, whose real name is Casandra Ventura, alleged Combs subjected her to more than a decade of coercion by physical force and drugs, as well as a 2018 rape.Along with the federal criminal case, Combs faces a mountain of civil suits that allege harrowing abuse by the artist with assistance from a loyal network of employees and associates.The rap superstar has been incarcerated since September, during which time he has started to look noticeably aged, with a crop of salt-and-pepper hair.

Gaza: le Hamas a reçu une proposition de trêve, l’ONU alarmée par la situation humanitaire

Le Hamas a dit lundi examiner une proposition israélienne de trêve dans la bande de Gaza qui, a averti l’ONU, traverse “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre.Un peu plus tôt, un responsable du Hamas a indiqué à l’AFP que la proposition israélienne sur un cessez-le-feu temporaire, transmise par les médiateurs égyptiens, évoque aussi une “fin permanente à la guerre” qu’Israël conditionne au désarmement du mouvement islamiste palestinien, “une ligne rouge (…) non négociable” pour celui-ci.Selon ce responsable, la proposition israélienne prévoirait “la libération de la moitié des otages” la première semaine après l’accord en échange d’un cessez-le-feu d'”au moins 45 jours” et l’entrée d’aide dans le territoire palestinien.Pour mettre définitivement fin à la guerre qui dure depuis 18 mois, Israël exige, selon le même responsable, le désarmement du Hamas et de tous les groupes armés palestiniens à Gaza.”La position du Hamas et des factions de la résistance est que les armes de la résistance constituent une ligne rouge (…) non négociable”, a-t-il souligné à l’AFP.Dans un communiqué, le mouvement palestinien a indiqué que sa direction étudiait la proposition remise par les médiateurs et qu’elle “présentera sa réponse dès que les consultations nécessaires seront terminées”.Une délégation du Hamas s’était rendue ce week-end au Caire pour des discussions avec des représentants de l’Egypte et du Qatar qui, avec les Etats-Unis, font office de médiateurs dans le conflit.- Pénurie -Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses opérations militaires dans la bande de Gaza avec l’objectif déclaré d’y éradiquer le Hamas. Des centaines de milliers de Gazaouis ont depuis été déplacés, tandis qu’Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, avant même la reprise de son offensive.”La situation humanitaire est maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a 18 mois”, a prévenu le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans un communiqué.Le petit territoire où s’entassent 2,4 millions d’habitants souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’Ocha.”Nous manquons de médicaments, de fournitures médicales, de tout dans les hôpitaux”, témoigne à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le docteur Ahmed al-Farah. Lors d’un échange téléphonique, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron ont insisté sur “la nécessité urgente d’un cessez-le-feu” à Gaza et de “l’accélération de la livraison de l’aide humanitaire”, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël.Elle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l’armée.Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi qu’au moins 1.613 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant à 50.983 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de la riposte israélienne.Une trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.- “Grave erreur” -Dans un message sur X, le président français Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait “réformer” l’Autorité palestinienne pour lui donner un rôle, après la guerre, dans la gouvernance à Gaza d’où, a-t-il dit, il faut “écarter” le Hamas.Lors d’une visite à l’Institut du monde arabe à Paris, il est ensuite revenu sur son plan pour la conférence des Nations unies que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite en juin à New York.”Ce que nous voulons déclencher c’est une série d’autres reconnaissances (d’un Etat palestinien, ndlr) mais aussi la reconnaissance d’Israël par des Etats qui aujourd’hui ne le font pas”, a-t-il dit.La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait jugé que M. Macron faisait une “grave erreur” en promouvant l’idée d’un Etat palestinien, dont la “seule aspiration est la destruction d’Israël”.Dans les rues de Tel-Aviv, les avis sont partagés.”C’est pas du tout le moment” de reconnaître un Etat palestinien, réagit Nurit Sperling, une enseignante de 50 ans. “Un Etat palestinien, c’est très, très dangereux pour nous”, dit-elle à l’AFP.”Je soutiens la création d’un Etat palestinien, et je regrette que cela ne se soit pas encore le cas”, affirme à l’inverse Naama Yadlin, une avocate de 65 ans.

Gaza: le Hamas a reçu une proposition de trêve, l’ONU alarmée par la situation humanitaire

Le Hamas a dit lundi examiner une proposition israélienne de trêve dans la bande de Gaza qui, a averti l’ONU, traverse “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre.Un peu plus tôt, un responsable du Hamas a indiqué à l’AFP que la proposition israélienne sur un cessez-le-feu temporaire, transmise par les médiateurs égyptiens, évoque aussi une “fin permanente à la guerre” qu’Israël conditionne au désarmement du mouvement islamiste palestinien, “une ligne rouge (…) non négociable” pour celui-ci.Selon ce responsable, la proposition israélienne prévoirait “la libération de la moitié des otages” la première semaine après l’accord en échange d’un cessez-le-feu d'”au moins 45 jours” et l’entrée d’aide dans le territoire palestinien.Pour mettre définitivement fin à la guerre qui dure depuis 18 mois, Israël exige, selon le même responsable, le désarmement du Hamas et de tous les groupes armés palestiniens à Gaza.”La position du Hamas et des factions de la résistance est que les armes de la résistance constituent une ligne rouge (…) non négociable”, a-t-il souligné à l’AFP.Dans un communiqué, le mouvement palestinien a indiqué que sa direction étudiait la proposition remise par les médiateurs et qu’elle “présentera sa réponse dès que les consultations nécessaires seront terminées”.Une délégation du Hamas s’était rendue ce week-end au Caire pour des discussions avec des représentants de l’Egypte et du Qatar qui, avec les Etats-Unis, font office de médiateurs dans le conflit.- Pénurie -Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses opérations militaires dans la bande de Gaza avec l’objectif déclaré d’y éradiquer le Hamas. Des centaines de milliers de Gazaouis ont depuis été déplacés, tandis qu’Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, avant même la reprise de son offensive.”La situation humanitaire est maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a 18 mois”, a prévenu le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans un communiqué.Le petit territoire où s’entassent 2,4 millions d’habitants souffre d’une pénurie de nourriture, d’eau, de carburants et d’autres produits de première nécessité, selon l’Ocha.”Nous manquons de médicaments, de fournitures médicales, de tout dans les hôpitaux”, témoigne à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le docteur Ahmed al-Farah. Lors d’un échange téléphonique, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron ont insisté sur “la nécessité urgente d’un cessez-le-feu” à Gaza et de “l’accélération de la livraison de l’aide humanitaire”, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël.Elle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l’armée.Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi qu’au moins 1.613 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant à 50.983 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de la riposte israélienne.Une trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.- “Grave erreur” -Dans un message sur X, le président français Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait “réformer” l’Autorité palestinienne pour lui donner un rôle, après la guerre, dans la gouvernance à Gaza d’où, a-t-il dit, il faut “écarter” le Hamas.Lors d’une visite à l’Institut du monde arabe à Paris, il est ensuite revenu sur son plan pour la conférence des Nations unies que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite en juin à New York.”Ce que nous voulons déclencher c’est une série d’autres reconnaissances (d’un Etat palestinien, ndlr) mais aussi la reconnaissance d’Israël par des Etats qui aujourd’hui ne le font pas”, a-t-il dit.La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait jugé que M. Macron faisait une “grave erreur” en promouvant l’idée d’un Etat palestinien, dont la “seule aspiration est la destruction d’Israël”.Dans les rues de Tel-Aviv, les avis sont partagés.”C’est pas du tout le moment” de reconnaître un Etat palestinien, réagit Nurit Sperling, une enseignante de 50 ans. “Un Etat palestinien, c’est très, très dangereux pour nous”, dit-elle à l’AFP.”Je soutiens la création d’un Etat palestinien, et je regrette que cela ne se soit pas encore le cas”, affirme à l’inverse Naama Yadlin, une avocate de 65 ans.

Semi-conducteurs et pharmacie: nouveaux droits de douane en vue aux Etats-Unis

Washington continue de souffler le chaud et le froid sur l’économie mondiale: l’administration Trump a lancé lundi une première étape vers la mise en place de droits de douane sur la pharmacie et les semi-conducteurs, 72 heures tout juste après avoir suspendu les surtaxes appliquées à l’électronique.Le ministère du Commerce a ouvert une enquête visant à déterminer si la prépondérance des importations dans ces deux secteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.C’est à l’issue de ce type d’enquête que Donald Trump avait pu imposer des droits de douane sectoriels de 25% sur l’acier et l’aluminium ainsi que l’automobile.Le président américain n’a jamais caché sa volonté de pouvoir imposer rapidement une surtaxe sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs.Lundi, son principal conseiller économique, Kevin Hassett a assuré que “tous les secteurs seront couverts. La question est: quelle loi s’applique. Il s’agit de déterminer ce qui affecte la sécurité nationale. Si nous achetons quelque chose d’un autre pays, alors nous ne seront pas prêts en cas de guerre, s’ils décident de nous en priver”.Une annonce qui tombe au moment où les marchés ne cachaient pas leur soulagement après l’exemption vendredi des surtaxes touchant les produits électroniques, largement importés de Chine, désormais visée par des surtaxes de 145%.Wall Street a suivi la tendance observée en Asie puis en Europe, terminant en hausse: le Dow Jones prenant 0,78%, le Nasdaq 0,64% et le S&P 500 0,79%.Le ministre du Commerce, Howard Lutnick, avait pourtant averti dimanche que le secteur serait bien concerné par des droits de douane sectoriels, qui pourraient se concrétiser “probablement dans un mois ou deux”.Donald Trump s’est montré lui ouvert au compromis lundi, se disant prêt à “regarder comment aider les constructeurs automobiles”, assurant qu’il ne voulait “faire de mal à personne”.- “Petit pas” -Le ministère du Commerce chinois a reconnu dimanche le “petit pas” fait par Washington sur les produits high-tech, tout en exhortant les Etats-Unis “à faire un grand pas pour corriger leurs erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel.”Le protectionnisme “ne mène nulle part”, a répété le président chinois Xi Jinping, dans des propos rapportés lundi par l’agence officielle Chine Nouvelle.”Nos deux pays doivent fermement préserver le système commercial multilatéral, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ainsi qu’un environnement international d’ouverture et de coopération”, a souligné le dirigeant, qui a entamé lundi une visite au Vietnam, avant de se rendre en Malaisie et au Cambodge, pour renforcer les relations commerciales de son pays.Dans ce contexte tendu, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2025, citant notamment les droits de douane américains.Tout en continuant à assommer la Chine, Donald Trump a semblé donner un peu de répit aux autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, en les délestant mercredi pour 90 jours des tarifs douaniers annoncés auparavant, et en ne leur ajoutant plus que 10% de droits de douane.En visite à Washington, le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a assuré que l’Union européenne (UE) était prête à trouver “un accord équitable” avec les Etats-Unis mais qu’un “effort conjoint significatif, de part et d’autre”, serait nécessaire pour y parvenir.Aux 145% de surtaxes cumulées imposées par Donald Trump aux produits chinois depuis son retour à la Maison Blanche, hors dispenses, Pékin a riposté en faisant bondir ses droits de douane à 125% depuis samedi.Une configuration qui pourrait créer un risque de récession et forcer la Réserve fédérale américaine, la Fed, à abaisser ses taux plus vite, quand bien même les droits de douane tireraient l’inflation à la hausse, a jugé lundi un de ses responsables, Christopher Waller.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges de 500 milliards de dollars, selon les données de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.

Man charged over Tesla arson as anti-Musk wave sweeps US

A man who allegedly torched two vehicles at a Tesla dealership and painted “Die Elon” on the side of the building has been hit with federal charges, the US Department of Justice said Monday.The charges are the latest to be levied in connection to attacks on the EV maker, whose boss Elon Musk has become a hate figure for some over his role in slashing government as a top advisor to President Donald Trump.Two Tesla vehicles were badly damaged in the firebomb attack on a showroom in Albuquerque on February 9, and slogans likening Musk and his company to Nazis were sprayed on the walls.Jamison Wagner, 40, who lives in the city, in the western state of New Mexico, was also charged over a firebomb attack that hit an office of the state’s Republican Party last month.If convicted of the two counts of malicious damage or destruction of property by fire or explosives, he could be jailed for up to 20 years on each count, the Department of Justice said.”Let this be the final lesson to those taking part in this ongoing wave of political violence,” Attorney General Pam Bondi said in a statement. “We will arrest you, we will prosecute you, and we will not negotiate. Crimes have consequences.”Federal prosecution carries a stiff penalty compared to local law, where such a crime typically results in a sentence starting from just 18 months’ incarceration and a $5,000 fine. In March, Trump even suggested that people who vandalize Tesla property could be deported to prisons in El Salvador.Musk, the South Africa-born billionaire chief of Tesla and SpaceX, is leading Trump’s ruthless cost-cutting drive at the head of the so-called Department of Government Efficiency (DOGE).Lauded on the right, he has rapidly become one of the most controversial figures in the country.Several Tesla dealerships and a number of cars both in the US and around the world have been vandalized, and the company’s stock price has taken a hammering.

Espagne: l’Atlético Madrid souffre mais s’impose contre Valladolid 4-2

Bousculé sur sa pelouse par la lanterne rouge Valladolid, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann a fini par s’imposer dans la douleur (4-2) lundi grâce notamment à un doublé sur pénalty de l’Argentin Julian Alvarez.Distancé dans la course au titre, l’Atlético (3e, 63 points) reste à trois longueurs de son grand rival le Real Madrid (2e, 66 points) et sept du FC Barcelone (1er, 70 points).Menés 1-0 en début de partie après l’ouverture du score sur pénalty du Sénégalais Mamadou Sylla (21e), les Colchoneros ont bien réagi en égalisant dans la foulée sur un premier pénalty transformé par Julian Alvarez (25e) puis en prenant l’avantage après un joli numéro de Giuliano Simeone (27e). Les visiteurs sont revenus dans le match avec de la réussite en seconde période grâce à un coup franc de l’Espagnol Javi Sanchez dévié par l’Anglais Conor Gallagher dans le mur (56e), mais ils ont fini par s’effondrer. Alvarez, auteur de son deuxième pénalty de la soirée, a remis les siens sur le chemin de la victoire (71e) avant que le Norvégien Alexander Sorloth, entré en jeu à la place d’Antoine Griezmann, ne fasse le break (79e).