L’Equateur vote pour élire son président, dans un contexte de violence inédit

Les Equatoriens ont commencé à voter dimanche pour choisir entre le président sortant Daniel Noboa et sa rivale de gauche Luisa Gonzalez lors du second tour de la présidentielle, dans un pays miné par la violence liée au trafic de drogue.Les électeurs affluaient dans la matinée vers les bureaux de vote, gardés par militaires et policiers, pour un scrutin qui s’annonce très disputé.”Lors de cette élection (…) soit nous nous libérons soit nous sombrons”, estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l’AFP à Quito.Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans et dauphine de l’ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, aspire à devenir la première femme à diriger le pays. Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire de 37 ans, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise les élections anticipées d’octobre 2023 convoquées par son prédécesseur Guillermo Lasso.Le scrutin, qui a débuté à 07H00 locales pour les 13,7 millions d’électeurs concernés par le vote obligatoire, doit prendre fin à 17H00 locales (22H00 GMT).Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d’habitants a connu une transformation brutale.Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l’Equateur un lieu clé de transit et de stockage de la drogue. Les gangs rivaux y ont fleuri, faisant exploser le taux d’homicides. Le début d’année 2025 est le plus sanglant depuis l’existence de statistiques à ce sujet: une personne est assassinée chaque heure dans le pays.Jadis considéré comme un havre de paix dans une région troublée, “l’Equateur est devenu le pays le plus violent d’Amérique du Sud”, relève Christophe Ventura, spécialiste de l’Amérique latine à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).-Accusations de fraude-Après un premier tour où moins de 17.000 voix séparaient les deux candidats, Daniel Noboa a immédiatement dénoncé de “nombreuses irrégularités”, des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.Luisa Gonzalez a pour sa part accusé le gouvernement “d’actions désespérées” visant à manipuler les procès-verbaux de l’élection. “Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve non seulement nuisent à cette institution, mais minent également la confiance envers la démocratie elle-même”, a averti dimanche la présidente du Conseil national électoral, Diana Atamaintl.Si le résultat est serré, celui qui l’emportera aura des problèmes de “légitimité” et de gouvernabilité avec “la moitié du pays contre lui”, souligne le politologue Simon Pachano. “Lundi, le pays va se réveiller divisé”, prédit Marcelo Salgado, 61 ans, gérant de café.”L’époque de (Rafel) Correa est celle où (…) nous avons tous eu de meilleurs revenus, davantage de stabilité, et une meilleure répartition en général”, estime-t-il. Dans la station balnéaire d’Olon, sur la côte pacifique, un imposant déploiement des forces de l’ordre a accueilli Daniel Noboa. A la sortie du bureau de vote, installé dans une école, pas un mot pour la presse, pas une poignée de main pour les sympathisants. Juste un sourire et un bras levé avant de remonter dans son véhicule, toujours sous haute protection.Alejandro Achig, autrefois enseignant dans cette école, le soutient. Daniel Noboa “va nous sortir de la crise actuelle (…), dans le peu de temps où il a été président, personne n’a affronté le trafic de drogue et la corruption comme il l’a fait”, affirme le retraité.Gisela Chancay, serveuse de 22 ans, veut aussi reconduire le président sortant jusqu’en 2029, jugant qu’il n’a pas eu assez de temps pour “montrer comment il pouvait améliorer l’Équateur”.- Deux visions-héritier d’un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l’élite politique équatorienne issue du monde de l’entreprise, promeut les concessions privées dans des secteurs stratégiques et des accords de libre-échange. Luisa Gonzalez vante des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics dans un pays en récession, endetté, frappé par la pauvreté.M. Noboa exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d’une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l’envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, une politique sécuritaire dénoncée par des organisations de défense des droits humains. Mme Gonzalez promet également la sécurité, mais un plus grand respect des droits humains. Elle s’affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s’est faite toute seule, une sportive amatrice de tatouages. “Aujourd’hui, l’Équateur réécrit l’histoire (…) la patrie renaît”, a déclaré celle qui s’était inclinée face à Daniel Noboa au second tour de la présidentielle anticipée de 2023. 

Gabon junta chief wins presidency: provisional resultsSun, 13 Apr 2025 17:01:59 GMT

Gabon’s junta chief Brice Oligui Nguema has won the presidential election with 90.35 percent of the vote, according to provisional results released Sunday by the interior ministry.Oligui, who ended more than five decades of corruption-plagued rule by the Bongo family in August 2023, assuming the role of transitional president, had promised to return the country …

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Présidentielle au Gabon: Oligui Nguema élu président pour sept ans

Le général putschiste tombeur de la dynastie Bongo, Brice Clotaire Oligui Nguema, a été élu président du Gabon avec plus de 90% des voix, 19 mois après son coup d’État d’août 2023, selon les résultats provisoires annoncés dimanche au ministère de l’Intérieur.”Dieu n’abandonne pas son peuple”, a déclaré le président élu pour sept ans devant ses partisans réunis au quartier général de sa plateforme de soutien, le Rassemblement des Bâtisseurs, peu après l’annonce des résultats. “Je tiens à saluer la maturité du peuple gabonais”, a-t-il ajouté, appelant chacun à attendre la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle pour “célébrer la victoire”.Le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault venait d’annoncer que ce militaire de carrière, qui a déposé son uniforme pour participer à l’élection, avait rassemblé plus de 575.200 voix, soit 90,35% des suffrages.Son principal adversaire Alain-Claude Bilie By Nze, ex-Premier ministre d’Ali Bongo, n’a obtenu que 3,02%. Les six autres candidats n’ont pas dépassé les 1%. Le taux de participation s’élève à 70,4%, selon les résultats provisoires.Avant même la fin du dépouillement, dans la nuit de samedi à dimanche, les médias officiels gabonais avaient annoncé M. Oligui “largement en tête”.Les chiffres provisoires ont été accueillis par des acclamations de joie de plusieurs centaines de partisans réunis dimanche à son QG.Dans une atmosphère triomphante, les initiales C’BON, tirées du nom de Brice Clotaire Oligui Nguema, étaient omniprésentes sur les tee-shirts et casquettes dans l’assistance.Parmi les personnalités invitées figuraient notamment le Premier ministre Raymond Ndong Sima et Brice Laccruche Alihaga, ancien bras droit de l’ex-président Ali Bongo, écarté du pouvoir en 2019 par l’entourage familial du dirigeant alors affaibli par un AVC. Après une journée de samedi caractérisée par une forte affluence dans les bureaux de vote, le calme régnait dimanche dans les rues quasi désertes de la capitale.- “Changement et espoirs” -“Ca faisait longtemps que je n’ai pas voté. Mais cette fois-ci, j’ai quand même vu une lueur ou quelque chose qui a fait en sorte que j’aille voter”, confie Olivina Migombe, 58 ans, une fidèle catholique rencontrée devant l’église de la paroisse Saint-André.Patrick Essono-Mve, 48 ans, technicien sans emploi, espère qu’il “aura le boulot” avec le président Oligui. En ville, les rares voix dissidentes rencontrées par l’AFP n’ont pas souhaité s’exprimer.Chômage, pannes d’électricité, coupures d’eau, routes dégradées, transports publics insuffisants, manque d’écoles, hôpitaux défaillants… les défis sont nombreux, la dette publique élevée (73,3% du PIB en 2024) et les attentes des 2,3 millions d’habitants très fortes après plusieurs décennies de gabegie, pillage et gaspillage du système Bongo.Au Gabon, pays riche en pétrole mais à l’économie exsangue, un tiers des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté.De grandes affiches électorales à l’effigie de celui qui se présente comme “le candidat du peuple” étaient omniprésentes dans l’espace public pendant la brève campagne de 13 jours, largement dominée par le général putschiste.Ses opposants, à commencer par Alain-Claude Bilie By Nze, l’accusent, au vu de ses fonctions passées auprès des Bongo, d’incarner la continuité du système et de vouloir confisquer le pouvoir, qu’il avait promis de rendre aux civils.”Contrairement aux précédents scrutins de 2016 et 2023 marqués par des tensions et des contestations, le climat qui a prévalu durant cette journée électorale s’est révélé remarquablement serein”, a estimé le site d’actualité gabonais en ligne Gabon mail infos.Chose inédite, les médias privés et étrangers ont été autorisés à filmer le dépouillement. Des observateurs internationaux ont mené des constats toute la journée à travers le pays, sans noter d’incident majeur. Selon Lynda Nzah Bekale, la porte-parole du Réseau des observateurs citoyens (ROC) gabonais, qui rassemble des membres de la société civile, les élections “se sont vraiment bien passées”. “Il y a eu un bel engouement de la population à aller voter, mais particulièrement il y avait du calme”, a-t-elle assuré dimanche à l’AFP, tout en notant “qu’il y a eu des bureaux où on n’a pas permis aux observateurs d’accéder”, des incidents “minoritaires”.Au total, plus de 900.000 électeurs dans ce pays d’Afrique centrale étaient appelés à voter samedi pour la première élection depuis le coup d’État qui a mis fin à 55 ans de dynastie Bongo.Selon la nouvelle constitution, le président gabonais élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d’un poste de vice-président.sof-emp-lnf-hpn/mba

Ukraine: les alliés de Kiev fustigent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts

Un bombardement russe ayant fait dimanche au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, a suscité l’indignation des alliés européens de Kiev qui ont accusé Moscou de ne pas vouloir la paix, en pleines tractations diplomatiques.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain tente d’arrêter avec des pourparlers séparés la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, sans succès pour l’heure.Ces dernières semaines, les frappes russes mortelles se sont poursuivies, malgré le mécontentement exprimé ce mois-ci par Donald Trump qui avait appelé Moscou à cesser de “bombarder comme des fous”.A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles “au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”.Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), est d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom. Sur Facebook, un établissement scolaire local a rapporté la mort d’un de ses élèves de sixième et de ses parents.La région de Soumy, frontalière de la Russie, subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes dans celle voisine de Koursk, en Russie.Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans la région de Soumy et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes.- “Attaque barbare” -L’attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l’entrée dans la Semaine sainte.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe “un jour où les gens vont à l’église (…) Seuls des salauds peuvent faire cela”.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Ce bombardement dévastateur a suscité la condamnation de l’émissaire américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg: sur X, il a dénoncé une frappe “inacceptable” qui “dépasse les limites de la décence”.Plusieurs dirigeants européens alliés de Kiev ont également réagi.Le chancelier allemand Olaf Scholz a condamné une “attaque barbare”, tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe “horrible et lâche” qui “contredit tout engagement réel en faveur de la paix”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a fustigé pour sa part, sur X, le président français Emmanuel Macron, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Négociations prolongées -La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Donald Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n’ont pas abouti à une cessation globale des hostilités.  Dans ce cadre, l’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l’OTAN et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014. Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des “garanties de sécurité” pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau.bur-oc-am-rco/emd/am/def/ktr

Ukraine: les alliés de Kiev fustigent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts

Un bombardement russe ayant fait dimanche au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, a suscité l’indignation des alliés européens de Kiev qui ont accusé Moscou de ne pas vouloir la paix, en pleines tractations diplomatiques.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain tente d’arrêter avec des pourparlers séparés la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, sans succès pour l’heure.Ces dernières semaines, les frappes russes mortelles se sont poursuivies, malgré le mécontentement exprimé ce mois-ci par Donald Trump qui avait appelé Moscou à cesser de “bombarder comme des fous”.A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles “au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”.Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), est d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom. Sur Facebook, un établissement scolaire local a rapporté la mort d’un de ses élèves de sixième et de ses parents.La région de Soumy, frontalière de la Russie, subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes dans celle voisine de Koursk, en Russie.Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans la région de Soumy et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes.- “Attaque barbare” -L’attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l’entrée dans la Semaine sainte.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe “un jour où les gens vont à l’église (…) Seuls des salauds peuvent faire cela”.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Ce bombardement dévastateur a suscité la condamnation de l’émissaire américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg: sur X, il a dénoncé une frappe “inacceptable” qui “dépasse les limites de la décence”.Plusieurs dirigeants européens alliés de Kiev ont également réagi.Le chancelier allemand Olaf Scholz a condamné une “attaque barbare”, tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe “horrible et lâche” qui “contredit tout engagement réel en faveur de la paix”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a fustigé pour sa part, sur X, le président français Emmanuel Macron, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Négociations prolongées -La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Donald Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n’ont pas abouti à une cessation globale des hostilités.  Dans ce cadre, l’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l’OTAN et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014. Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des “garanties de sécurité” pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau.bur-oc-am-rco/emd/am/def/ktr

Russian strike on city centre of Ukraine’s Sumy kills 34

A Russian missile strike on Sunday in the city centre of Ukraine’s city of Sumy killed at least 34 people, Kyiv said, with European and US officials condemning the attack — one of the deadliest in months. Kyiv said Moscow hit the northeastern city, close to the Russian border, with two ballistic missiles on Sunday morning and that the attack also wounded nearly 120 people. Ukrainian President Volodymyr Zelensky, stressing that the attack occurred on Palm Sunday, said: “Only bastards do this.”US President Donald Trump’s special envoy to Ukraine, retired lieutenant general Keith Kellogg, said on X that the attack by Russian forces on civilian targets “crosses any line of decency”.The strike came two days after US envoy Steve Witkoff travelled to Russia to meet with President Vladimir Putin and push Trump’s efforts to end the war. The local emergency service in its latest bulletin that 34 people died, including two children, and 117 were wounded, including 15 children.  That revised upwards a previous toll of 32 dead and 99 wounded.Bodies were seen covered in silver sheets at the scene of the strike in the centre of the city, with a destroyed trolleybus. Rescuers worked through the rubble of a building. The head of Ukraine’s GUR military intelligence, Kyrylo Budanov, said on Telegram that Russia used two Iskander-M/KN-23 ballistic missiles on Sumy.- ‘A lot of corpses’ -One woman told AFP she heard two explosions. “A lot of people were very badly injured. A lot of corpses,” she said, struggling to speak.  It was the second Russian attack this month to cause a large civilian death toll. Trump has previously voiced anger at Moscow for “bombing like crazy” in Ukraine. Zelensky called on the United States and Europe to give a “strong response” to Russia, adding: “Talking has never stopped ballistic missiles and bombs.”French leader Emmanuel Macron said the strike showed Russia’s “blatant disregard for human lives, international law and the diplomatic efforts of President Trump”.British Prime Minister Keir Starmer said he was “appalled” by the attack, which Italian counterpart Giorgia Meloni described as a “cowardly” act by Russia.The fact the bloodshed fell on Palm Sunday outraged several leaders.It was “a barbaric attack, made even more vile as people gathered peacefully to celebrate Palm Sunday,” European Commission chief Ursula von der Leyen said on X.”The Russian version of a ceasefire. Bloody Palm Sunday,” said Polish Prime Minister Donald Tusk, while Danish leader Mette Frederiksen said the “missile attack on civilians gathered on Palm Sunday… shows Russia’s true face”.German Foreign Minister Annalena Baerbock said the killing “as many people made their way to prayer on Palm Sunday” demonstrated that “Putin underscores with blood that he seeks not peace but destruction”.Dutch premier Dick Schoof urged more air defences “so that Ukraine can defend itself against this violence”.- Relentless Russian offensive -Russia did not immediately comment on the strike. Moscow has refused a US-proposed unconditional ceasefire in Ukraine. Local authorities in Sumy published footage of bodies strewn on the street and people running for safety, with cars on fire and wounded civilians on the ground. Russia has relentlessly attacked Ukraine in recent weeks, extending the violence wrought by its all-out invasion that has gone on for more than three years.In early April, a Russian attack on the central city of Kryvyi Rig killed 18 people, including nine children. Sumy has been under increasing pressure since Moscow pushed back many of Ukraine’s troops from its Kursk region inside Russia, across the border.  Kyiv for weeks has warned that Moscow could mount an offensive on Sumy.   Russia launched its invasion partially through the Sumy region and briefly occupied parts of it before being pushed back by Ukrainian forces. On Sunday, Russia said it captured another village in eastern Ukraine’s Donetsk region. 

Joggeuse disparue: le parquet annonce des recherches “sur un secteur restreint”

Les recherches pour retrouver une joggeuse de 28 ans disparue jeudi dans la Vienne, d’abord menées sur une vaste zone boisée de 100 km2, ont été resserrées dimanche “sur un secteur restreint” au sud de Poitiers, a annoncé le parquet.”Les ratissages se resserrent sur un secteur restreint d’environ 3 km2 autour de Vivonne”, a fait savoir Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, dans un communiqué.Quelque 50 gendarmes ont été mobilisés dimanche dans les environs de cette localité de 4.500 habitants, à 20 km au sud de Poitiers, là où Agathe Hilairet, coureuse expérimentée de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg), n’a plus donné signe de vie depuis jeudi matin.Des personnels équipés de détecteurs de métaux ont été déployés, a précisé le parquet, et des sondages aquatiques ont été menés par la brigade nautique de la gendarmerie d’Arcachon (Gironde).Des plongeurs ont notamment sondé un étang dimanche matin. Une source proche de l’enquête, ouverte pour “disparition inquiétante”, avait alors indiqué à l’AFP que “toutes les hypothèses” restaient envisagées.- Nouvelles auditions “en cours” -Alors qu’une dizaine de proches et témoins avaient déjà été entendus par les gendarmes samedi à la mi-journée, de nouvelles auditions “sont en cours, notamment sur l’environnement sentimental, familial et amical d’Agathe Hilairet”, a précisé le procureur dimanche en fin de journée.La disparue, pratiquante de trail qui parcourait des distances supérieures à 15 ou 20 km à chaque sortie, s’était élancée jeudi matin du domicile de ses parents à Vivonne. Son père a donné l’alerte en ne la voyant pas revenir, alors que son téléphone ne répondait plus.De jeudi à samedi, une large zone de 100 km2 a été ratissée par une centaine de gendarmes, épaulés par des militaires, des sapeurs-pompiers, des agents de la protection civile et des membres du club sportif de la disparue.Un appel à témoins a permis de recueillir une trentaine de témoignages, que les enquêteurs s’attachent à vérifier. Le procureur encourage “toutes personnes qui auraient des informations” à les contacter.La jeune femme est décrite comme étant de “taille très mince”, vêtue d’une tenue de jogging avec un short noir et un haut manches courtes de couleur sombre, et portant un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone était accroché à son poignet.L’appareil a été localisé pour la dernière fois jeudi après-midi près des lieux-dits “Les Grands Ormeaux” et “Le Champ Salaud” à Voulon, commune située à 10 km de Vivonne.

US says tech tariff exemptions may be short-lived

Recent exemptions to sweeping US import tariffs may be short-lived, top officials warned Sunday, as China urged the Trump administration to simply abandon its aggressive trade tax policy altogether.The world’s two largest economies have been locked in a fast-moving, high-stakes game of brinkmanship since US President Donald Trump launched a global tariff assault that particularly targeted Chinese imports.Tit-for-tat exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent band on American imports.The US side appeared to dial down the pressure slightly on Friday, listing tariff exemptions for smartphones, laptops, semiconductors and other electronic products for which China is a major source.But Beijing’s Commerce Ministry said the move only “represents a small step” and insisted that the Trump administration should “completely cancel” the whole tariff strategy.The new exemptions will benefit US tech companies like Nvidia and Dell as well as Apple, which makes iPhones and other premium products in China.- Short-lived relief? -The relief could, however, be short-lived with some of the exempted consumer electronics targeted for upcoming sector-specific tariffs on goods deemed key to US national defense networks.Trump has said he will give “very specific” details on Monday, and his commerce secretary, Howard Lutnick, said semiconductor tariffs would likely be in place “in a month or two.”The US president sent financial markets into a tailspin earlier this month by announcing sweeping import taxes on dozens of trade partners, only to abruptly announce a 90-day pause for most of them.China was excluded from the reprieve.The White House says Trump remains optimistic about securing a deal with China, although administration officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.Trump’s trade representative Jamieson Greer told CBS “Face the Nation” on Sunday that “we don’t have any plans” for a talk between the president and his Chinese counterpart Xi Jinping.- China looks elsewhere -China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Xi on Monday kicks off a five-day Southeast Asia tour for talks with the leaders of Vietnam, a manufacturing powerhouse, as well as Malaysia and Cambodia.The fallout from Trump’s tariffs — and subsequent whiplash policy reversals — has sent particular shockwaves through the US economy, with investors dumping government bonds, the dollar tumbling and consumer confidence plunging.Adding to the pressure on Trump, Wall Street billionaires — including a number of his own supporters — have openly criticized the whole tariff strategy as damaging and counterproductive.The White House insists the aggressive policy is bearing fruit, saying dozens of countries have already opened trade negotiations to secure a deal before the 90-day pause ends.”We’re working around the clock, day and night, sharing paper, receiving offers and giving feedback to these countries,” Greer told CBS.