Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.Les “Sages” ont relevé que pour ces trois communes, les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir “améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes”, “conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions”.La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard qui s’est réjoui jeudi de “la fin d’une anomalie démocratique”, était soutenue par le gouvernement. Elle avait été votée début juillet par l’Assemblée malgré l’hostilité du Sénat.  Elle doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).A Lyon, la réforme entraîne l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains, en même temps que pour leurs conseillers municipaux.Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que “les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité”.La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.Mais la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement/secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une morphologie parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune.En 1983, le socialiste Gaston Defferre – inspirateur de la loi – avait ainsi été réélu maire de la cité phocéenne grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite.- A Paris, Rachida Dati confortée -Ce système d’élection par arrondissement – parfois comparé à celui de l’élection présidentielle américaine avec des grands électeurs dans chaque Etat – avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles biaisaient le fait majoritaire. Dans la capitale, la très solide implantation de la gauche dans les arrondissements de la moitié Est pouvait apparaître comme un “verrou” lui permettant de conserver son hégémonie au Conseil de Paris depuis 2001. Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, était d’ailleurs vent debout contre la réforme, comme l’ensemble de la gauche parisienne.Elle a à nouveau déploré jeudi auprès de l’AFP que le texte “remette en cause l’équilibre des pouvoirs entre le maire de Paris et les maires d’arrondissement”.Emmanuel Grégoire, tête de liste socialiste pour 2026, a pour sa part “pris acte” de la décision et, à l’instar de son concurrent Ian Brossat (PCF), a dénoncé un “tripatouillage” visant, selon eux, à favoriser la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. L’entourage de cette dernière a d’ailleurs convenu qu’elle était “confortée par ces nouvelles règles du jeu” pour succéder à Mme Hidalgo.Pierre-Yves Bournazel, tête de liste investi par Horizons, le parti d’Edouard Philippe, s’est pour sa part réjoui d'”un progrès démocratique majeur”, quand la présidente du groupe MoDem au Conseil de Paris, Maud Gatel, a salué auprès de l’AFP “un réenchantement de la démocratie locale”.Le nouveau mode de scrutin pourrait en outre permettre au RN d’entrer au Conseil de Paris – un seul candidat du Front national (l’ancien nom du parti) ayant jusqu’alors réussi cet exploit, lors de la mandature 1995-2001.Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé dans les sondages par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui-aussi critiqué une réforme “brouillonne et clivante”.A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin “qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps” et “était injuste”. Le patron de la région Renaud Muselier (Renaissance) et la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal – cette dernière étant pressentie pour être à nouveau tête de liste en mars – s’étaient, eux, élevés contre la réforme.

Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.Les “Sages” ont relevé que pour ces trois communes, les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir “améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes”, “conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions”.La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard qui s’est réjoui jeudi de “la fin d’une anomalie démocratique”, était soutenue par le gouvernement. Elle avait été votée début juillet par l’Assemblée malgré l’hostilité du Sénat.  Elle doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).A Lyon, la réforme entraîne l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains, en même temps que pour leurs conseillers municipaux.Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que “les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité”.La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.Mais la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement/secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une morphologie parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune.En 1983, le socialiste Gaston Defferre – inspirateur de la loi – avait ainsi été réélu maire de la cité phocéenne grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite.- A Paris, Rachida Dati confortée -Ce système d’élection par arrondissement – parfois comparé à celui de l’élection présidentielle américaine avec des grands électeurs dans chaque Etat – avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles biaisaient le fait majoritaire. Dans la capitale, la très solide implantation de la gauche dans les arrondissements de la moitié Est pouvait apparaître comme un “verrou” lui permettant de conserver son hégémonie au Conseil de Paris depuis 2001. Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, était d’ailleurs vent debout contre la réforme, comme l’ensemble de la gauche parisienne.Elle a à nouveau déploré jeudi auprès de l’AFP que le texte “remette en cause l’équilibre des pouvoirs entre le maire de Paris et les maires d’arrondissement”.Emmanuel Grégoire, tête de liste socialiste pour 2026, a pour sa part “pris acte” de la décision et, à l’instar de son concurrent Ian Brossat (PCF), a dénoncé un “tripatouillage” visant, selon eux, à favoriser la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. L’entourage de cette dernière a d’ailleurs convenu qu’elle était “confortée par ces nouvelles règles du jeu” pour succéder à Mme Hidalgo.Pierre-Yves Bournazel, tête de liste investi par Horizons, le parti d’Edouard Philippe, s’est pour sa part réjoui d'”un progrès démocratique majeur”, quand la présidente du groupe MoDem au Conseil de Paris, Maud Gatel, a salué auprès de l’AFP “un réenchantement de la démocratie locale”.Le nouveau mode de scrutin pourrait en outre permettre au RN d’entrer au Conseil de Paris – un seul candidat du Front national (l’ancien nom du parti) ayant jusqu’alors réussi cet exploit, lors de la mandature 1995-2001.Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé dans les sondages par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui-aussi critiqué une réforme “brouillonne et clivante”.A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin “qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps” et “était injuste”. Le patron de la région Renaud Muselier (Renaissance) et la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal – cette dernière étant pressentie pour être à nouveau tête de liste en mars – s’étaient, eux, élevés contre la réforme.

Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.Les “Sages” ont relevé que pour ces trois communes, les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir “améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes”, “conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions”.La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard qui s’est réjoui jeudi de “la fin d’une anomalie démocratique”, était soutenue par le gouvernement. Elle avait été votée début juillet par l’Assemblée malgré l’hostilité du Sénat.  Elle doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).A Lyon, la réforme entraîne l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains, en même temps que pour leurs conseillers municipaux.Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que “les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité”.La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.Mais la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement/secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une morphologie parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune.En 1983, le socialiste Gaston Defferre – inspirateur de la loi – avait ainsi été réélu maire de la cité phocéenne grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite.- A Paris, Rachida Dati confortée -Ce système d’élection par arrondissement – parfois comparé à celui de l’élection présidentielle américaine avec des grands électeurs dans chaque Etat – avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles biaisaient le fait majoritaire. Dans la capitale, la très solide implantation de la gauche dans les arrondissements de la moitié Est pouvait apparaître comme un “verrou” lui permettant de conserver son hégémonie au Conseil de Paris depuis 2001. Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, était d’ailleurs vent debout contre la réforme, comme l’ensemble de la gauche parisienne.Elle a à nouveau déploré jeudi auprès de l’AFP que le texte “remette en cause l’équilibre des pouvoirs entre le maire de Paris et les maires d’arrondissement”.Emmanuel Grégoire, tête de liste socialiste pour 2026, a pour sa part “pris acte” de la décision et, à l’instar de son concurrent Ian Brossat (PCF), a dénoncé un “tripatouillage” visant, selon eux, à favoriser la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. L’entourage de cette dernière a d’ailleurs convenu qu’elle était “confortée par ces nouvelles règles du jeu” pour succéder à Mme Hidalgo.Pierre-Yves Bournazel, tête de liste investi par Horizons, le parti d’Edouard Philippe, s’est pour sa part réjoui d'”un progrès démocratique majeur”, quand la présidente du groupe MoDem au Conseil de Paris, Maud Gatel, a salué auprès de l’AFP “un réenchantement de la démocratie locale”.Le nouveau mode de scrutin pourrait en outre permettre au RN d’entrer au Conseil de Paris – un seul candidat du Front national (l’ancien nom du parti) ayant jusqu’alors réussi cet exploit, lors de la mandature 1995-2001.Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé dans les sondages par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui-aussi critiqué une réforme “brouillonne et clivante”.A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin “qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps” et “était injuste”. Le patron de la région Renaud Muselier (Renaissance) et la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal – cette dernière étant pressentie pour être à nouveau tête de liste en mars – s’étaient, eux, élevés contre la réforme.

Former hostages rally for Gaza war to end as Israel mulls updated plan

Hundreds of demonstrators including Israelis released from captivity in Gaza rallied on Thursday in Jerusalem as Prime Minister Benjamin Netanyahu convened his cabinet to review new plans for the war.Waving Israeli flags and holding portraits of hostages still held by Palestinian militants in Gaza, the protesters gathered outside Netanyahu’s office under the slogan “We will bring them back” and called for an end to the war.Sharon Cunio, whose husband David is still held in Gaza since Hamas’s October 7, 2023 attack that triggered the war, and Arbel Yehud were among the former hostages who attended the rally.Yehud’s partner Ariel — David Cunio’s brother — is also still in captivity, one of 49 hostages in Gaza including 27 the Israeli military says are dead.In Jerusalem, Cunio and Yehud held a banner with photos of their partners that read: “Bring back our loved ones.”Nearby, the Israeli cabinet met to discuss the ongoing military campaign in Gaza.”The only way to bring the hostages home is to halt the war and end the suffering of the hostages and all those living through this terrible conflict — including Gaza residents, soldiers, families, and all of us,” protester Sharon Kangasa-Cohen, a historian, told AFP.”If they retake Gaza or decide to reoccupy it militarily, the hostages’ lives will be in even greater danger, and Israeli society as a whole will be threatened,” she said.Pepe Alalu, a former deputy mayor of Jerusalem and a well-known figure of the city’s left wing, said he came to the protest because “I simply couldn’t stay away.””We have to save the hostages,” he said, adding that in his view, “Israel has lost its moral compass.”

“Accord de principe” pour une rencontre Trump-Poutine “dans les prochains jours”, dit le Kremlin

Le Kremlin a annoncé jeudi un “accord de principe” pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump “dans les prochains jours”, tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui insiste pour négocier directement avec son homologue russe.M. Poutine a estimé que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec M. Zelensky. Moscou avait précédemment fait savoir qu’un tel scénario n’avait de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Donald Trump avait lui aussi évoqué mercredi une possible réunion “très bientôt” avec le chef de l’Etat russe, ce qui constituerait une première depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Pour sa part, M. Zelensky a réitéré jeudi son souhait d’un sommet à trois : “Il est légitime que l’Ukraine participe aux négociations. (…) Le format des réunions, des rencontres des dirigeants, est donc, en particulier, un format tripartite”, a-t-il plaidé dans son allocution quotidienne.- “Accord de principe” -Le président américain avait repris contact avec M. Poutine dans l’espoir de mettre rapidement fin à l’offensive russe en Ukraine déclenchée en 2022 mais s’est montré de plus en plus frustré ces dernières semaines. Il a lancé à la Russie un ultimatum qui expire vendredi, la sommant de trouver un accord avec Kiev sous peine de sanctions sévères.”Sur la suggestion de la partie américaine, un accord de principe a été conclu pour organiser un sommet bilatéral dans les prochains jours”, a assuré jeudi le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Selon lui, cette rencontre pourrait se dérouler “la semaine prochaine”.M. Poutine, aux côtés de son homologue émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait jeudi au Kremlin, a quant à lui affirmé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour l’accueillir.Un responsable américain à la Maison Blanche, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a, de son côté, affirmé que le lieu de la réunion n’avait pas encore été convenu entre Moscou et Washington et que celle-ci pourrait intervenir la semaine prochaine.- Pas de rencontre avec Zelensky -La dernière entrevue en chair et en os entre Donald Trump et Vladimir Poutine a eu lieu en 2019 en marge d’un sommet du G20 au Japon mais c’est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui est resté dans les mémoires.Concernant une rencontre Poutine-Zelensky, le chef de l’Etat russe a dit jeudi “n’avoir rien contre” si “certaines conditions” sont réunies. “Or, malheureusement, nous sommes encore loin de ces conditions”, a-t-il affirmé.M. Ouchakov a par ailleurs souligné que Moscou n’envisageait pas pour l’instant de sommet rassemblant à la fois Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.Cette accélération diplomatique se produit à la suite d’un échange au Kremlin, mercredi, entre Vladimir Poutine et l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff.Le chef de l’Etat ukrainien s’était ensuite entretenu, mercredi soir, au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle avaient pris part plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a demandé que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres d’influer sur elles.- Menace de sanctions -Agacé par le blocage des pourparlers entre Moscou et Kiev, le président américain a donné à la Russie jusqu’à ce vendredi pour cesser les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions. Un ultimatum dont on ignore pour le moment s’il est toujours d’actualité compte tenu de l’annonce d’un prochain sommet.Les pays qui commercent avec la Russie sont notamment visés, comme l’Inde et la Chine. M. Trump a déjà dit porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde, en raison des achats indiens de pétrole russe.Vladimir Poutine a à cet égard reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien Narendra Modi, Ajit Doval.M. Poutine s’est également entretenu jeudi au téléphone avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, à la veille de l’entrée en vigueur de droits de douane de 30% sur les exportations sud-africaines vers les États-Unis.Selon le Kremlin, le président russe a informé M. Ramaphosa “des principaux résultats” de son entrevue mercredi avec Steve Witkoff.Pour l’heure, rien n’indique que la Russie est revenue sur ses conditions pour mettre fin à son assaut en Ukraine.Elle réclame que ce pays lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

“Accord de principe” pour une rencontre Trump-Poutine “dans les prochains jours”, dit le Kremlin

Le Kremlin a annoncé jeudi un “accord de principe” pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump “dans les prochains jours”, tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui insiste pour négocier directement avec son homologue russe.M. Poutine a estimé que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec M. Zelensky. Moscou avait précédemment fait savoir qu’un tel scénario n’avait de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Donald Trump avait lui aussi évoqué mercredi une possible réunion “très bientôt” avec le chef de l’Etat russe, ce qui constituerait une première depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.Pour sa part, M. Zelensky a réitéré jeudi son souhait d’un sommet à trois : “Il est légitime que l’Ukraine participe aux négociations. (…) Le format des réunions, des rencontres des dirigeants, est donc, en particulier, un format tripartite”, a-t-il plaidé dans son allocution quotidienne.- “Accord de principe” -Le président américain avait repris contact avec M. Poutine dans l’espoir de mettre rapidement fin à l’offensive russe en Ukraine déclenchée en 2022 mais s’est montré de plus en plus frustré ces dernières semaines. Il a lancé à la Russie un ultimatum qui expire vendredi, la sommant de trouver un accord avec Kiev sous peine de sanctions sévères.”Sur la suggestion de la partie américaine, un accord de principe a été conclu pour organiser un sommet bilatéral dans les prochains jours”, a assuré jeudi le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Selon lui, cette rencontre pourrait se dérouler “la semaine prochaine”.M. Poutine, aux côtés de son homologue émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait jeudi au Kremlin, a quant à lui affirmé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour l’accueillir.Un responsable américain à la Maison Blanche, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a, de son côté, affirmé que le lieu de la réunion n’avait pas encore été convenu entre Moscou et Washington et que celle-ci pourrait intervenir la semaine prochaine.- Pas de rencontre avec Zelensky -La dernière entrevue en chair et en os entre Donald Trump et Vladimir Poutine a eu lieu en 2019 en marge d’un sommet du G20 au Japon mais c’est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui est resté dans les mémoires.Concernant une rencontre Poutine-Zelensky, le chef de l’Etat russe a dit jeudi “n’avoir rien contre” si “certaines conditions” sont réunies. “Or, malheureusement, nous sommes encore loin de ces conditions”, a-t-il affirmé.M. Ouchakov a par ailleurs souligné que Moscou n’envisageait pas pour l’instant de sommet rassemblant à la fois Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.Cette accélération diplomatique se produit à la suite d’un échange au Kremlin, mercredi, entre Vladimir Poutine et l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff.Le chef de l’Etat ukrainien s’était ensuite entretenu, mercredi soir, au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle avaient pris part plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a demandé que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres d’influer sur elles.- Menace de sanctions -Agacé par le blocage des pourparlers entre Moscou et Kiev, le président américain a donné à la Russie jusqu’à ce vendredi pour cesser les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions. Un ultimatum dont on ignore pour le moment s’il est toujours d’actualité compte tenu de l’annonce d’un prochain sommet.Les pays qui commercent avec la Russie sont notamment visés, comme l’Inde et la Chine. M. Trump a déjà dit porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde, en raison des achats indiens de pétrole russe.Vladimir Poutine a à cet égard reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien Narendra Modi, Ajit Doval.M. Poutine s’est également entretenu jeudi au téléphone avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, à la veille de l’entrée en vigueur de droits de douane de 30% sur les exportations sud-africaines vers les États-Unis.Selon le Kremlin, le président russe a informé M. Ramaphosa “des principaux résultats” de son entrevue mercredi avec Steve Witkoff.Pour l’heure, rien n’indique que la Russie est revenue sur ses conditions pour mettre fin à son assaut en Ukraine.Elle réclame que ce pays lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

Football: Tottenham chute à Munich (4-0) avant la Supercoupe d’Europe contre le PSG

A six jours d’affronter le Paris SG en Supercoupe d’Europe à Udine (Italie), Tottenham a chuté contre le Bayern Munich (4-0), jeudi pour son sixième et dernier match de pré-saison, avec sa nouvelle recrue Palhinha au coup d’envoi.Vainqueur de la Ligue Europa en mai, Tottenham a été dépassé en première période et a logiquement regagné les vestiaires avec un but de retard, sur une réalisation de son ancien attaquant Harry Kane, servi dans la profondeur par Michael Olise, déjà en grande forme.Après la pause, Kingsley Coman a doublé la mise d’une belle frappe enroulée du pied gauche, profitant d’une récupération de balle de Konrad Laimer. Lennart Karl et Jonah Kusi-Asare ont alourdi l’addition en fin de rencontre dans une Allianz Arena presque pleine (72.000 spectateurs).Les hommes de Thomas Frank, arrivé cet été à Tottenham, ont perdu leur premier match de pré-saison après des victoires contre Reading (2-0) et Arsenal (1-0), et des matches nuls contre Wycombe (2-2), Luton Town (0-0) et Newcastle (1-1).Le Paris SG, vainqueur de la Ligue des champions, a repris l’entraînement mercredi, trois semaines et demie après sa défaite en finale du Mondial des clubs contre Chelsea (3-0).