Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux gardes à vue et des révélations sur le mari

L’enquête progressait rapidement lundi dans l’enquête sur la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, dimanche à la fin d’un mariage dans le Luberon, dans le Vaucluse, avec les gardes à vue de deux tireurs présumés et des révélations sur le mari, impliqué notamment dans des affaires de stupéfiants.Selon une source proche du dossier, ces interpellations visant deux hommes âgés de 20 à 30 ans ont eu lieu dimanche matin, quelques heures à peine après les faits, qui se sont déroulés vers 04h30.De même source, un troisième assaillant serait toujours en fuite.Ces gardes à vue sont menées dans le cadre de l’enquête pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée ouverte par le parquet d’Avignon dimanche et transmise lundi au parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Et cette enquête, confiée à section de recherche de la gendarmerie de Marseille, progresse vite, avec des informations sur le profil du mari qui pourraient éclairer le contexte autour de ce drame. De source proche du dossier, l’époux, blessé dans la fusillade, âgé de 25 ans et originaire de Cavaillon, est ainsi très connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), notamment pour infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Si aucune piste n’est pour l’instant officiellement privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue était envisagée dès dimanche, selon une autre source proche du dossier. Dans un bref communiqué publié dimanche, la procureure d’Avignon n’avait avancé aucune hypothèse. “Je pense que c’était ciblé”, avait avancé dès dimanche le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.- En fuite à pied -Les faits se sont produits dimanche à l’aube, à Goult, petit village du Vaucluse d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande, alors que le mariage venait de se terminer. Arrivés dans un véhicule, des hommes cagoulés en possession de “plusieurs types d’armes” ont ouvert le feu sur les mariés alors que ceux-ci quittaient la fête en voiture, puis ont pris la fuite à pied.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié la procureure d’Avignon Florence Galtier dans son communiqué, laissant entendre que des tirs de riposte auraient pu être tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés.Selon une source proche du dossier, l’agresseur tué aurait été percuté par la voiture du couple qui reculait en tentant de prendre la fuite.Les autopsies des corps des deux victimes, prévues en début de semaine, devraient permettre de déterminer comment est décédé l’homme mort sur les lieux, et notamment si la balle qui l’a touché a été tirée par l’un de ses complices, par le mari ou par des proches de la famille.Deux personnes ont également été grièvement blessées et hospitalisées, l’époux et un mineur de 13 ans qui se trouvait à bord de la voiture du couple. Une femme a été blessée plus légèrement dans les tirs.Un important dispositif avait été mobilisé dimanche: un poste de commandement de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; une équipe de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise, en région parisienne.

Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux gardes à vue et des révélations sur le mari

L’enquête progressait rapidement lundi dans l’enquête sur la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, dimanche à la fin d’un mariage dans le Luberon, dans le Vaucluse, avec les gardes à vue de deux tireurs présumés et des révélations sur le mari, impliqué notamment dans des affaires de stupéfiants.Selon une source proche du dossier, ces interpellations visant deux hommes âgés de 20 à 30 ans ont eu lieu dimanche matin, quelques heures à peine après les faits, qui se sont déroulés vers 04h30.De même source, un troisième assaillant serait toujours en fuite.Ces gardes à vue sont menées dans le cadre de l’enquête pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée ouverte par le parquet d’Avignon dimanche et transmise lundi au parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Et cette enquête, confiée à section de recherche de la gendarmerie de Marseille, progresse vite, avec des informations sur le profil du mari qui pourraient éclairer le contexte autour de ce drame. De source proche du dossier, l’époux, blessé dans la fusillade, âgé de 25 ans et originaire de Cavaillon, est ainsi très connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), notamment pour infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Si aucune piste n’est pour l’instant officiellement privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue était envisagée dès dimanche, selon une autre source proche du dossier. Dans un bref communiqué publié dimanche, la procureure d’Avignon n’avait avancé aucune hypothèse. “Je pense que c’était ciblé”, avait avancé dès dimanche le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.- En fuite à pied -Les faits se sont produits dimanche à l’aube, à Goult, petit village du Vaucluse d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande, alors que le mariage venait de se terminer. Arrivés dans un véhicule, des hommes cagoulés en possession de “plusieurs types d’armes” ont ouvert le feu sur les mariés alors que ceux-ci quittaient la fête en voiture, puis ont pris la fuite à pied.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié la procureure d’Avignon Florence Galtier dans son communiqué, laissant entendre que des tirs de riposte auraient pu être tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés.Selon une source proche du dossier, l’agresseur tué aurait été percuté par la voiture du couple qui reculait en tentant de prendre la fuite.Les autopsies des corps des deux victimes, prévues en début de semaine, devraient permettre de déterminer comment est décédé l’homme mort sur les lieux, et notamment si la balle qui l’a touché a été tirée par l’un de ses complices, par le mari ou par des proches de la famille.Deux personnes ont également été grièvement blessées et hospitalisées, l’époux et un mineur de 13 ans qui se trouvait à bord de la voiture du couple. Une femme a été blessée plus légèrement dans les tirs.Un important dispositif avait été mobilisé dimanche: un poste de commandement de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; une équipe de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise, en région parisienne.

Israel targets Iran Guards, Tehran prison in fresh wave of strikes

Israel hit Revolutionary Guard sites and Evin prison in Tehran on the 11th day of the war Monday, in what it said were its most powerful strikes yet on the Iranian capital.Iran, in turn, fired missile barrages at Israel and vowed retaliation against the United States after American strikes on the Islamic republic’s nuclear sites a day earlier.Loud explosions rocked Tehran, where Israeli Defence Minister Israel Katz said the military hit sites with “unprecedented force”, adding to speculation that it is seeking to topple Iran’s clerical leadership.The targets included Evin prison, which Katz said “holds political prisoners and regime opponents”, as well as command centres for the domestic Basij paramilitary and the powerful Islamic Revolutionary Guard Corps.Iranian media and the Israeli military said Israel also struck Fordo, a key nuclear enrichment facility buried deep in the mountains south of Tehran.The military said it had struck Fordo on Monday “in order to obstruct access routes” to the site, which Israel’s ally the United States hit the previous day with massive bunker buster bombs.- ‘Obliterated’ -President Donald Trump boasted that Sunday’s US strikes on three key sites had “obliterated” Iran’s nuclear capabilities, but other officials said it was too soon to assess the impact on Iran’s atomic programme, which Israel and some Western states consider an unacceptable threat.Sirens sounded across Israel on Monday and AFP journalists reported blasts over Jerusalem and people fleeing to shelters in Tel Aviv.Iranian media said Israel’s strikes hit a power supply system in Tehran, triggering temporary outages.In Israel, the national electricity company reported “damage near a strategic infrastructure facility” in the south that disrupted the power supply, without naming the location or specifying the cause.Israel’s military censorship rules bar the publication of some details about damage in Israel.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people, Iran’s health ministry has said. Iran’s attacks on Israel have killed 24 people, according to official figures.- ‘Extremely dangerous’ -After the US strikes, global markets reacted nervously, with oil prices jumping more than four percent early Monday but dipping later in the day.China urged both Iran and Israel to prevent the conflict from spilling over, warning of potential economic fallout.Iranian armed forces chief Abdolrahim Mousavi said in a video statement published on state TV that Washington’s bombing “will not go unanswered”.”We will take firm action against the American mistake,” he added.US Secretary of State Marco Rubio called on China to help deter Iran from closing the Strait of Hormuz, a chokepoint for one-fifth of the world’s oil supply.The European Union’s foreign policy chief Kaja Kallas said closing the strategic strait would be “extremely dangerous”.With Iran threatening US bases in the region, the State Department issued a worldwide alert cautioning Americans abroad.In Bahrain, home to a major US naval base, the US embassy said it had “temporarily shifted a portion of its employees to local telework”, citing “heightened regional tensions”.Meanwhile, international oil firms including BP and Total evacuated some of their foreign staff from southern Iraq, the state-owned Basra Oil Company said.- Trump touts ‘regime change’ -After the Pentagon stressed the goal of US intervention was not to topple the Iranian government, Trump openly toyed with the idea.”If the current Iranian Regime is unable to MAKE IRAN GREAT AGAIN, why wouldn’t there be a Regime change???” Trump posted on his Truth Social platform.His press secretary Karoline Leavitt said on Monday that Trump was “still interested and engaging in” diplomacy.She suggested, however, that Iranians could overthrow their government if it did not agree to a diplomatic solution.At a Pentagon press briefing, top US general Dan Caine said “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage”.Speaking ahead of a NATO summit this week, the alliance’s chief Mark Rutte said Tehran should not be allowed a nuclear weapon, calling it his “greatest fear”, while German Chancellor Friedrich Merz said “there is no reason to criticise what America did”.Rafael Grossi, director of the International Atomic Energy Agency (IAEA), told an emergency meeting of the UN Security Council that craters were visible at the Fordo facility, but it had not been possible to assess the underground damage.”Armed attacks on nuclear facilities should never take place,” he added.Iran has consistently denied seeking an atomic bomb, and Grossi has said there was no evidence to suggest it was doing so despite the Islamic republic being the only non-nuclear armed state to enrich uranium to 60 percent.The IAEA said on Monday that Tehran had informed it of “special measures to protect nuclear material” when the Israeli campaign began.The UN agency also said it was seeking access to Iranian nuclear sites to “account for” stockpiles of highly enriched uranium.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi, who met with Russian President Vladimir Putin on Monday, had accused the United States and Israel of deciding to “blow up” nuclear diplomacy with their attacks.burs-ami-dcp/smw

Cognac: les négociations avec les autorités chinoises “en bonne voie”, selon un ministre français

Les  négociations entre la France et la Chine sur les sanctions antidumping ciblant le cognac et l’armagnac sont “en bonne voie”, a déclaré lundi le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, lors d’un déplacement en Charente.”J’ai eu une discussion avec le ministre du Commerce (chinois, NDLR) au début du mois de juin, qui a permis de poursuivre une discussion entre les acteurs de la filière et les autorités chinoises sur des engagements de prix minimum. Cette discussion, à l’heure où on se parle, est toujours en cours”, a affirmé M. Saint-Martin à la presse, après avoir rencontré la filière et visité une exploitation.”Il ne faut pas faire preuve de triomphalisme, nous n’avons pas encore abouti mais c’est en bonne voie”, a indiqué le ministre.Pékin doit publier le 5 juillet les conclusions de son enquête antidumping sur les importations de brandys européens (eaux-de-vie de vin, essentiellement du cognac), menée en représailles à une procédure européenne visant les subventions d’État dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.Le 12 juin, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France avait indiqué que les négociations portaient sur une hausse de prix de 12 à 16% pour ces alcools, alors que Pékin envisageait d’augmenter ses droits de douane de plus de 30%. Depuis l’automne, des mesures temporaires imposent aux importateurs de déposer une caution équivalente auprès des douanes chinoises.”En parallèle, il y a des engagements que nous demandons aux autorités chinoises: que nous puissions retrouver nos produits de cognac sur les étalages des duty-free dans les aéroports (et) que tous les dépôts de garantie qui ont été faits par nos maisons soient levés et remboursés”, a poursuivi M. Saint-Martin.De même, alors que la Chine distingue des entreprises qu’elle considère comme coopérantes et d’autres non, “nous voulons que toutes les maisons de cognac soient traitées à même enseigne. Parce qu’il y a évidemment des grands groupes mais il y a aussi beaucoup de petites et moyennes entreprises dont l’avenir dépend de ces décisions et de la fin de cette négociation”, a souligné le ministre.La Chine reçoit à elle seule un quart des exportations de cognac français.”Après de longs mois de doute, nous sommes conscients des efforts déployés par notre gouvernement pour lever les sanctions qui nous frappent”, a commenté Florent Morillon, président du BNIC, organisme interprofessionel du cognac.”Il y a désormais urgence. Nous sommes en train de basculer dans la crise et tout doit être fait pour en protéger nos entreprises qui ont déjà été mises à très rude épreuve par un contentieux diplomatique auquel elles n’auraient jamais dû être mêlées”, a-t-il ajouté.

Les Jeux de Paris ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public, selon la Cour des comptes

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public dont une grande part pour la sécurité de cet événement hors normes, annonce lundi la Cour des comptes dans “une première estimation”.La Cour a évalué “les dépenses d’organisation à 2,77 milliards d’euros” dont 1,4 milliard pour la sécurité, et celles liées aux infrastructures à 3,19 milliards d’euros.”Il n’y a vraiment pas matière à polémique”, a assuré son premier président Pierre Moscovici au cours d’une conférence de presse. Mais, il fallait rapidement “faire la vérité des prix”, surtout au vu de la situation actuelle des finances publiques de la France et en raison de la préparation des JO d’hiver de 2030.Taquine, la Cour des comptes présente cette facture le jour de la journée olympique.Jusqu’à présent, seuls les comptes du comité d’organisation (Cojo) à 4,4 milliards en dépenses (76 millions d’euros d’excédent) reposant quasi essentiellement sur des financements privés et ceux de la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques) comprenant une part publique, étaient connus.La première estimation des coûts publics de lundi agrège de nombreuses dépenses de l’Etat, des collectivités ou d’entreprises publiques: primes aux policiers, construction du village olympique, ou encore le coup d’accélérateur mis sur les travaux de la ligne 14 du métro dans les dernières semaines pour arriver à temps près du village olympique, etc…Pierre Moscovici a aussi fait état lundi d’une estimation faite par les services du Premier ministre, et non publique jusqu’ici, de 5,3 milliards d’euros pour ces JO qui ont été “une réussite incontestable”. Au regard des autres éditions, “il semble que les dépenses publiques soient plus limitées qu’à Londres 2012”, a-t-il esquissé.- Impact sur l’économie -La facture publique est un véritable casse-tête à calculer. Faut-il compter les dispositifs antidrones supplémentaires achetés avant les JO qui serviront ensuite? La Cour des comptes répond oui. Un rapport plus détaillé sera publié d’ici octobre, par thématiques.De même, du fait de “l’indisponibilité des données”, la Cour n’a pas inclus “les effets positifs et négatifs des Jeux sur l’activité économique”.Parmi les plus grands postes de dépenses: la sécurité, avec plus de 35.000 forces de l’ordre mobilisées dans un contexte de risque terroriste, ce qui a représenté 1,4 milliard d’euros (dont des primes pour près de 315 millions d’euros en faveur de la police et de la gendarmerie).”Les prévisions initiales du ministère de l’Intérieur (pour la sécurité) évoquaient un budget de 200 millions d’euros”, a rappelé Pierre Moscovici.”Je ne dis pas qu’on aurait pu sécuriser avec moins de moyens”, a-t-il commenté, mais “le budget initial était trop faible”. Plus de 304 millions ont aussi été investis dans des caméras, la sécurité des réseaux, des moyens antidrones…Compte tenu du manque d’agents de sécurité privée, l’Etat a aussi investi 78 millions d’euros pour former de nouveaux personnels.Viennent ensuite les dépenses liées aux transports et mobilités: 570 millions d’euros dont 335 pour les “renforts d’offre” de la RATP (métro) et de la SNCF (train).S’agissant des infrastructures, la part de l’Etat et des collectivités dans la Solideo est de 1,65 milliard d’euros.- “Chiffrage disproportionné” -Petit flottement concernant la baignabilité de la Seine qui a cumulé 1,4 milliard d’euros d’investissements publics, mais certains peuvent être imputés à des obligations européennes. A ce stade, la Cour des comptes estime que les coûts imputables aux Jeux oscillent “entre 200 millions et un milliard d’euros”. Compte tenu de “cette incertitude”, ils ne sont pas intégrés dans cette évaluation.Le comité d’organisation des JO, qui fermera ses portes le 30 juin, trouve que la Cour a ratissé bien large et juge que le chiffrage est “disproportionné par rapport à la réalité”, a estimé auprès de quelques journalistes son directeur financier Fabrice Lacroix, qui évalue la facture publique plutôt “autour de deux milliards d’euros”.Dans sa réponse à la Cour des comptes, le président du Cojo Tony Estanguet regrette que “l’impact économique positif des Jeux” ne soit pas pris en compte. Un choix aussi relevé par la ministre des Sports Marie Barsacq, ex du Cojo, dans une réaction à l’AFP.

Les Jeux de Paris ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public, selon la Cour des comptes

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public dont une grande part pour la sécurité de cet événement hors normes, annonce lundi la Cour des comptes dans “une première estimation”.La Cour a évalué “les dépenses d’organisation à 2,77 milliards d’euros” dont 1,4 milliard pour la sécurité, et celles liées aux infrastructures à 3,19 milliards d’euros.”Il n’y a vraiment pas matière à polémique”, a assuré son premier président Pierre Moscovici au cours d’une conférence de presse. Mais, il fallait rapidement “faire la vérité des prix”, surtout au vu de la situation actuelle des finances publiques de la France et en raison de la préparation des JO d’hiver de 2030.Taquine, la Cour des comptes présente cette facture le jour de la journée olympique.Jusqu’à présent, seuls les comptes du comité d’organisation (Cojo) à 4,4 milliards en dépenses (76 millions d’euros d’excédent) reposant quasi essentiellement sur des financements privés et ceux de la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques) comprenant une part publique, étaient connus.La première estimation des coûts publics de lundi agrège de nombreuses dépenses de l’Etat, des collectivités ou d’entreprises publiques: primes aux policiers, construction du village olympique, ou encore le coup d’accélérateur mis sur les travaux de la ligne 14 du métro dans les dernières semaines pour arriver à temps près du village olympique, etc…Pierre Moscovici a aussi fait état lundi d’une estimation faite par les services du Premier ministre, et non publique jusqu’ici, de 5,3 milliards d’euros pour ces JO qui ont été “une réussite incontestable”. Au regard des autres éditions, “il semble que les dépenses publiques soient plus limitées qu’à Londres 2012”, a-t-il esquissé.- Impact sur l’économie -La facture publique est un véritable casse-tête à calculer. Faut-il compter les dispositifs antidrones supplémentaires achetés avant les JO qui serviront ensuite? La Cour des comptes répond oui. Un rapport plus détaillé sera publié d’ici octobre, par thématiques.De même, du fait de “l’indisponibilité des données”, la Cour n’a pas inclus “les effets positifs et négatifs des Jeux sur l’activité économique”.Parmi les plus grands postes de dépenses: la sécurité, avec plus de 35.000 forces de l’ordre mobilisées dans un contexte de risque terroriste, ce qui a représenté 1,4 milliard d’euros (dont des primes pour près de 315 millions d’euros en faveur de la police et de la gendarmerie).”Les prévisions initiales du ministère de l’Intérieur (pour la sécurité) évoquaient un budget de 200 millions d’euros”, a rappelé Pierre Moscovici.”Je ne dis pas qu’on aurait pu sécuriser avec moins de moyens”, a-t-il commenté, mais “le budget initial était trop faible”. Plus de 304 millions ont aussi été investis dans des caméras, la sécurité des réseaux, des moyens antidrones…Compte tenu du manque d’agents de sécurité privée, l’Etat a aussi investi 78 millions d’euros pour former de nouveaux personnels.Viennent ensuite les dépenses liées aux transports et mobilités: 570 millions d’euros dont 335 pour les “renforts d’offre” de la RATP (métro) et de la SNCF (train).S’agissant des infrastructures, la part de l’Etat et des collectivités dans la Solideo est de 1,65 milliard d’euros.- “Chiffrage disproportionné” -Petit flottement concernant la baignabilité de la Seine qui a cumulé 1,4 milliard d’euros d’investissements publics, mais certains peuvent être imputés à des obligations européennes. A ce stade, la Cour des comptes estime que les coûts imputables aux Jeux oscillent “entre 200 millions et un milliard d’euros”. Compte tenu de “cette incertitude”, ils ne sont pas intégrés dans cette évaluation.Le comité d’organisation des JO, qui fermera ses portes le 30 juin, trouve que la Cour a ratissé bien large et juge que le chiffrage est “disproportionné par rapport à la réalité”, a estimé auprès de quelques journalistes son directeur financier Fabrice Lacroix, qui évalue la facture publique plutôt “autour de deux milliards d’euros”.Dans sa réponse à la Cour des comptes, le président du Cojo Tony Estanguet regrette que “l’impact économique positif des Jeux” ne soit pas pris en compte. Un choix aussi relevé par la ministre des Sports Marie Barsacq, ex du Cojo, dans une réaction à l’AFP.

Les Jeux de Paris ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public, selon la Cour des comptes

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public dont une grande part pour la sécurité de cet événement hors normes, annonce lundi la Cour des comptes dans “une première estimation”.La Cour a évalué “les dépenses d’organisation à 2,77 milliards d’euros” dont 1,4 milliard pour la sécurité, et celles liées aux infrastructures à 3,19 milliards d’euros.”Il n’y a vraiment pas matière à polémique”, a assuré son premier président Pierre Moscovici au cours d’une conférence de presse. Mais, il fallait rapidement “faire la vérité des prix”, surtout au vu de la situation actuelle des finances publiques de la France et en raison de la préparation des JO d’hiver de 2030.Taquine, la Cour des comptes présente cette facture le jour de la journée olympique.Jusqu’à présent, seuls les comptes du comité d’organisation (Cojo) à 4,4 milliards en dépenses (76 millions d’euros d’excédent) reposant quasi essentiellement sur des financements privés et ceux de la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques) comprenant une part publique, étaient connus.La première estimation des coûts publics de lundi agrège de nombreuses dépenses de l’Etat, des collectivités ou d’entreprises publiques: primes aux policiers, construction du village olympique, ou encore le coup d’accélérateur mis sur les travaux de la ligne 14 du métro dans les dernières semaines pour arriver à temps près du village olympique, etc…Pierre Moscovici a aussi fait état lundi d’une estimation faite par les services du Premier ministre, et non publique jusqu’ici, de 5,3 milliards d’euros pour ces JO qui ont été “une réussite incontestable”. Au regard des autres éditions, “il semble que les dépenses publiques soient plus limitées qu’à Londres 2012”, a-t-il esquissé.- Impact sur l’économie -La facture publique est un véritable casse-tête à calculer. Faut-il compter les dispositifs antidrones supplémentaires achetés avant les JO qui serviront ensuite? La Cour des comptes répond oui. Un rapport plus détaillé sera publié d’ici octobre, par thématiques.De même, du fait de “l’indisponibilité des données”, la Cour n’a pas inclus “les effets positifs et négatifs des Jeux sur l’activité économique”.Parmi les plus grands postes de dépenses: la sécurité, avec plus de 35.000 forces de l’ordre mobilisées dans un contexte de risque terroriste, ce qui a représenté 1,4 milliard d’euros (dont des primes pour près de 315 millions d’euros en faveur de la police et de la gendarmerie).”Les prévisions initiales du ministère de l’Intérieur (pour la sécurité) évoquaient un budget de 200 millions d’euros”, a rappelé Pierre Moscovici.”Je ne dis pas qu’on aurait pu sécuriser avec moins de moyens”, a-t-il commenté, mais “le budget initial était trop faible”. Plus de 304 millions ont aussi été investis dans des caméras, la sécurité des réseaux, des moyens antidrones…Compte tenu du manque d’agents de sécurité privée, l’Etat a aussi investi 78 millions d’euros pour former de nouveaux personnels.Viennent ensuite les dépenses liées aux transports et mobilités: 570 millions d’euros dont 335 pour les “renforts d’offre” de la RATP (métro) et de la SNCF (train).S’agissant des infrastructures, la part de l’Etat et des collectivités dans la Solideo est de 1,65 milliard d’euros.- “Chiffrage disproportionné” -Petit flottement concernant la baignabilité de la Seine qui a cumulé 1,4 milliard d’euros d’investissements publics, mais certains peuvent être imputés à des obligations européennes. A ce stade, la Cour des comptes estime que les coûts imputables aux Jeux oscillent “entre 200 millions et un milliard d’euros”. Compte tenu de “cette incertitude”, ils ne sont pas intégrés dans cette évaluation.Le comité d’organisation des JO, qui fermera ses portes le 30 juin, trouve que la Cour a ratissé bien large et juge que le chiffrage est “disproportionné par rapport à la réalité”, a estimé auprès de quelques journalistes son directeur financier Fabrice Lacroix, qui évalue la facture publique plutôt “autour de deux milliards d’euros”.Dans sa réponse à la Cour des comptes, le président du Cojo Tony Estanguet regrette que “l’impact économique positif des Jeux” ne soit pas pris en compte. Un choix aussi relevé par la ministre des Sports Marie Barsacq, ex du Cojo, dans une réaction à l’AFP.

Syria president vows those involved in church attack will face justice

Syrian leader Ahmed al-Sharaa vowed Monday that those involved in a “heinous” suicide attack on a Damascus church would face justice, as he called for unity in the diverse, multi-faith country.The shooting and suicide bombing Sunday at the church in the working-class Dwelaa district of the Syrian capital killed 25 people and wounded 63, the health ministry said.The Islamist authorities who took power after ousting longtime ruler Bashar al-Assad in December said the attacker was affiliated with the Islamic State group, which has not yet claimed the attack.”We promise… that we will work night and day, mobilising all our specialised security agencies, to capture all those who participated in and planned this heinous crime and bring them to justice,” interim President Sharaa said in a statement.The attack follows incidents of sectarian violence in recent months, with security one of the greatest challenges for the new authorities.The attack “reminds us of the importance of solidarity, and unity of the government and the people in facing all that threatens our nation’s security and stability”, Sharaa said.Interior Minister Anas Khattab and intelligence services chief Hussein al-Salameh held an emergency meeting to discuss the investigations, the ministry said in a statement.The attack was the first suicide bombing in a church in Syria since the country’s civil war erupted in 2011, according to the Syrian Observatory for Human Rights monitor.It was also the first attack of its kind in the Syrian capital since Assad’s ouster.A prayer service at the church is scheduled for 6:00 pm (1500 GMT).- Foreign condemnation -Since the new authorities took power, the international community has repeatedly urged them to protect minorities and ensure their participation in Syria’s transition, particularly after the recent violence.Interior ministry spokesman Noureddine al-Baba said Sunday that “the security of places of worship is a red line, and all efforts will be made to ensure people’s freedom to perform their religious rites”.IS “aims to sow sectarian division and incite all components of Syrian society to take up arms, seeking to show that the Syrian state is unable to protect its communities and citizens”, he told a press conference.The top cleric of Syria’s Sunni Muslim majority, Grand Mufti Osama al-Rifai, condemned acts of violence and terrorism in a statement Monday.”We express our complete rejection of targeting places of worship and terrorising believers,” he said.Foreign condemnation of the attack continued to roll in on Monday.President Recep Tayyip Erdogan said Turkey would not allow extremists to drag Syria back into chaos and instability, vowing that Turkey would “continue to support the Syrian government’s fight against terrorism”.Turkey, which is close to the new authorities, has repeatedly offered its operational and military support to fight IS and other militant threats. French President Emmanuel Macron also denounced the “horrible” attack, while the EU said it “stands in solidarity” with Syria in combating ethnic and religious violence.”It is a grave reminder of the need to intensify efforts against the terrorist threat and to ensure the enduring defeat of Daesh and other terrorist organisations,” spokesperson Anouar El Anouni said, using another name for IS.Greece’s Prime Minister Kyriakos Mitsotakis expressed anger after the attack on the Greek Orthodox Church, calling on the new authorities “to take concrete measures to protect all ethnic and religious minorities”.Syria’s Christian community has shrunk from around one million before the war to fewer than 300,000 due to waves of displacement and emigration.IS seized large swathes of Syrian and Iraqi territory in the early years of the civil war, declaring a cross-border “caliphate” in 2014.The jihadists were territorially defeated in Syria 2019 but have maintained a presence, particularly in the country’s vast desert.

Groundbreaking Vera Rubin Observatory reveals first images

Breathtaking, swirling, multicolored galaxies and star-forming regions were revealed Monday in the first images of deep space captured by the Vera Rubin Observatory in Chile.More than two decades in the making, the giant US-funded telescope sits perched at the summit of Cerro Pachon in central Chile, where dark skies and dry air provide ideal conditions for observing the cosmos.One of the debut images is a composite of 678 exposures taken over seven hours, capturing the Trifid Nebula and the Lagoon Nebula — both several thousand light-years from Earth — glowing in vivid pinks against orange-red backdrops.The image reveals these stellar nurseries within our Milky Way in unprecedented detail, with previously faint or invisible features now clearly visible.Another image offers a sweeping view of the Virgo Cluster of galaxies.The team also released a video dubbed the “cosmic treasure chest,” which begins with a close-up of two galaxies before zooming out to reveal approximately 10 million more.”The Rubin Observatory is an investment in our future, which will lay down a cornerstone of knowledge today on which our children will proudly build tomorrow,” said Michael Kratsios, director of the White House Office of Science and Technology Policy.It features an advanced 8.4-meter telescope and the largest digital camera ever built, supported by a powerful data-processing system.Roughly the size of a car and weighing 2.8 tons, the camera captures 3,200-megapixel images — more than three times the resolution of the next most powerful instrument, Japan’s Hyper Suprime-Cam, which records at 870 megapixels.- 10-year flagship project -Later this year, the observatory will begin its flagship project, the Legacy Survey of Space and Time (LSST). Over the next decade, it will scan the night sky nightly, capturing even the subtlest visible changes with unmatched precision.The observatory, which cost roughly $800 million, is named after pioneering American astronomer Vera C. Rubin, whose research provided the first conclusive evidence for the existence of dark matter — a mysterious substance that does not emit light but exerts gravitational influence on galaxies.Dark energy refers to the equally mysterious and immensely powerful force believed to be driving the accelerating expansion of the universe. Together, dark matter and dark energy are thought to make up 95 percent of the cosmos, yet their true nature remains unknown.The observatory, a joint initiative of the US National Science Foundation and Department of Energy, has also been hailed as one of the most powerful tools ever built for tracking asteroids.In just 10 hours of observations, the Rubin Observatory discovered 2,104 previously undetected asteroids in our solar system, including seven near-Earth objects — all of which pose no threat.For comparison, all other ground- and space-based observatories combined discover about 20,000 new asteroids per year.Rubin is also set to be the most effective observatory at spotting interstellar objects passing through the solar system.More images from the observatory were expected to be released later Monday.- Chilean pride -Chile hosts telescopes from more than 30 countries, including some of the world’s most powerful astronomical instruments — among them the ALMA Observatory, the most advanced radio telescope on Earth.The upcoming Extremely Large Telescope, slated to begin operations in 2027, will enable observations of previously unreachable cosmic distances.Northern Chile’s deserts, nestled between the Pacific Ocean and the Andes mountains, offer the clearest skies on the planet, thanks to minimal cloud cover and an arid climate.The Cerro Tololo Observatory has been the site of major discoveries, including the universe’s accelerated expansion — a breakthrough that earned Americans Saul Perlmutter and Adam Riess, along with Australian Brian Schmidt, the 2011 Nobel Prize in Physics.