Le parc Astérix s’exporte en Allemagne

Le village des irréductibles gaulois va s’implanter en Allemagne: la Compagnie des Alpes a annoncé mardi la transformation du parc allemand Belantis, acquis en avril, en un parc Astérix, le premier hors de France, à “horizon 2030-2031”. Décidée “en accord avec les éditions Albert René”, la mutation du parc Belantis en parc Astérix “se fera graduellement” et “la première zone dédiée à Idéfix (le chien d’Obélix, NDLR) sera inaugurée dès le printemps 2026”, a indiqué le groupe français.L’ouverture de cette zone Idéfix se fera “en mars 2026”, a précisé le directeur général de la Compagnie des Alpes, Dominique Thillaud, lors d’une conférence de présentation des résultats de l’entreprise. “En Allemagne le chien Idéfix est la star d’Astérix. On commence par Idéfix avec une zone pour les petits, les familles”, a-t-il ajouté.En nombre de bandes dessinées Astérix vendues, l’Allemagne est le deuxième marché juste derrière la France. Si les éditions Albert René n’ont pas encore les chiffres de vente du dernier album, Astérix en Lusitanie, le précédent, L’Iris Blanc, paru en 2023, s’est vendu à 1,4 million d’exemplaires en Allemagne contre 2 millions en France.Astérix, Obélix et Idéfix gardent leurs noms dans la version allemande mais le chef du village Abraracourcix devient Majestix, son épouse Bonemine est Gutemine, le doyen Agécanonix est rebaptisé Methusalix, le druide Panoramix s’appelle Miraculix, etc.Ce parc allemand “est le résultat de plus de 10 ans de réflexion et de recherche du meilleur site pour accueillir notre célèbre gaulois”, a déclaré à l’AFP le directeur général des éditions Albert René, Céleste Surugue qui souligne “l’excellente relation” avec le parc français et la Compagnie des Alpes.”C’est aussi un témoignage fort de la force d’Astérix à l’international et en particulier en Allemagne. Depuis plus de 65 ans, ce sont déjà 130 millions d’albums qui ont été vendus en allemand”, ajoute-t-il.- “Solides atouts” -L’Allemagne est aussi le deuxième marché européen des parcs de loisirs.Selon la Compagnie des Alpes, le parc Belantis, “un des plus grands parcs d’attractions dans l’est de l’Allemagne”, “possède de solides atouts” comme son accès direct via l’autoroute depuis Leipzig et sa proximité avec Dresde et Berlin.Il bénéficie également d’une étendue de “plus de 80 hectares détenus en pleine propriété (comprenant une réserve de 41 hectares disponibles pour des développements futurs)”. La Compagnie des Alpes estime que “ce parc a le potentiel pour accueillir, à terme, près de 900.000 visiteurs par an”.En France, le parc Astérix, ouvert depuis 1989, a présenté en octobre un plan d’investissement de 250 millions d’euros d’ici 2030 pour se développer, avec pour ambition d’entrer dans le top 5 des parcs d’attractions européens.Actuellement au deuxième rang des parcs d’attractions les plus visités en France derrière Disneyland Paris, le parc Astérix a accueilli 2,9 millions de visiteurs au cours de la saison 2024-2025. Il se situe aujourd’hui à la 8e place au niveau européen.- Des résultats “record” – L’annonce de l’ouverture d’un parc Astérix en Allemagne a été faite en marge de la présentation par le groupe de nouveaux résultats annuels “record” pour son exercice annuel 2024-2025.Du 1er octobre 2024 à la fin septembre 2025, la Compagnie des Alpes a dégagé un bénéfice net en hausse de 15,8%, à 107 millions d’euros, porté par la bonne tenue de son activité.Le chiffre d’affaires a progressé de 12,8%, à 1,4 milliard d’euros. L’excédent brut opérationnel (EBO), indicateur de rentabilité, a grimpé de 16,7%, à 409 millions d’euros.Sur l’exercice 2024-2025, le chiffre d’affaires des domaines skiables du groupe (La Plagne, Les Arcs, Méribel…) a augmenté de 7,5%, à 594,2 millions d’euros. Le chiffre d’affaires de la branche parcs de loisirs (Futuroscope, Parc Astérix, Walibi, musée Grévin…) a crû de 18,9%, à 678 millions d’euros.Le Futuroscope a connu une forte progression avec 2,6 millions de visiteurs, a souligné Dominique Thillaud, en indiquant que “des annonces” concernant ce parc devraient être faites début 2026. 

Le parc Astérix s’exporte en Allemagne

Le village des irréductibles gaulois va s’implanter en Allemagne: la Compagnie des Alpes a annoncé mardi la transformation du parc allemand Belantis, acquis en avril, en un parc Astérix, le premier hors de France, à “horizon 2030-2031”. Décidée “en accord avec les éditions Albert René”, la mutation du parc Belantis en parc Astérix “se fera graduellement” et “la première zone dédiée à Idéfix (le chien d’Obélix, NDLR) sera inaugurée dès le printemps 2026”, a indiqué le groupe français.L’ouverture de cette zone Idéfix se fera “en mars 2026”, a précisé le directeur général de la Compagnie des Alpes, Dominique Thillaud, lors d’une conférence de présentation des résultats de l’entreprise. “En Allemagne le chien Idéfix est la star d’Astérix. On commence par Idéfix avec une zone pour les petits, les familles”, a-t-il ajouté.En nombre de bandes dessinées Astérix vendues, l’Allemagne est le deuxième marché juste derrière la France. Si les éditions Albert René n’ont pas encore les chiffres de vente du dernier album, Astérix en Lusitanie, le précédent, L’Iris Blanc, paru en 2023, s’est vendu à 1,4 million d’exemplaires en Allemagne contre 2 millions en France.Astérix, Obélix et Idéfix gardent leurs noms dans la version allemande mais le chef du village Abraracourcix devient Majestix, son épouse Bonemine est Gutemine, le doyen Agécanonix est rebaptisé Methusalix, le druide Panoramix s’appelle Miraculix, etc.Ce parc allemand “est le résultat de plus de 10 ans de réflexion et de recherche du meilleur site pour accueillir notre célèbre gaulois”, a déclaré à l’AFP le directeur général des éditions Albert René, Céleste Surugue qui souligne “l’excellente relation” avec le parc français et la Compagnie des Alpes.”C’est aussi un témoignage fort de la force d’Astérix à l’international et en particulier en Allemagne. Depuis plus de 65 ans, ce sont déjà 130 millions d’albums qui ont été vendus en allemand”, ajoute-t-il.- “Solides atouts” -L’Allemagne est aussi le deuxième marché européen des parcs de loisirs.Selon la Compagnie des Alpes, le parc Belantis, “un des plus grands parcs d’attractions dans l’est de l’Allemagne”, “possède de solides atouts” comme son accès direct via l’autoroute depuis Leipzig et sa proximité avec Dresde et Berlin.Il bénéficie également d’une étendue de “plus de 80 hectares détenus en pleine propriété (comprenant une réserve de 41 hectares disponibles pour des développements futurs)”. La Compagnie des Alpes estime que “ce parc a le potentiel pour accueillir, à terme, près de 900.000 visiteurs par an”.En France, le parc Astérix, ouvert depuis 1989, a présenté en octobre un plan d’investissement de 250 millions d’euros d’ici 2030 pour se développer, avec pour ambition d’entrer dans le top 5 des parcs d’attractions européens.Actuellement au deuxième rang des parcs d’attractions les plus visités en France derrière Disneyland Paris, le parc Astérix a accueilli 2,9 millions de visiteurs au cours de la saison 2024-2025. Il se situe aujourd’hui à la 8e place au niveau européen.- Des résultats “record” – L’annonce de l’ouverture d’un parc Astérix en Allemagne a été faite en marge de la présentation par le groupe de nouveaux résultats annuels “record” pour son exercice annuel 2024-2025.Du 1er octobre 2024 à la fin septembre 2025, la Compagnie des Alpes a dégagé un bénéfice net en hausse de 15,8%, à 107 millions d’euros, porté par la bonne tenue de son activité.Le chiffre d’affaires a progressé de 12,8%, à 1,4 milliard d’euros. L’excédent brut opérationnel (EBO), indicateur de rentabilité, a grimpé de 16,7%, à 409 millions d’euros.Sur l’exercice 2024-2025, le chiffre d’affaires des domaines skiables du groupe (La Plagne, Les Arcs, Méribel…) a augmenté de 7,5%, à 594,2 millions d’euros. Le chiffre d’affaires de la branche parcs de loisirs (Futuroscope, Parc Astérix, Walibi, musée Grévin…) a crû de 18,9%, à 678 millions d’euros.Le Futuroscope a connu une forte progression avec 2,6 millions de visiteurs, a souligné Dominique Thillaud, en indiquant que “des annonces” concernant ce parc devraient être faites début 2026. 

L’Assemblée ouvre une semaine décisive pour le budget de la Sécurité sociale

Un acte 2 décisif: les députés planchent à nouveau mardi sur le projet de budget de la Sécurité sociale, à l’avenir très incertain, avec encore de multiples compromis à trouver pour le gouvernement à gauche… sans perdre sa droite. Retraites, franchises, déficit à contenir… Les sujets explosifs ne manquent pas, tous facteurs d’une équation difficile pour rassembler des voix de groupes aux positions souvent opposées.Une adoption du texte mardi prochain serait une victoire majeure pour le gouvernement de Sébastien Lecornu, qui, contraint par son absence de majorité, place le Parlement au centre de la construction budgétaire. Des cadres du camp gouvernemental espèrent qu’elle enclenche une dynamique positive pour le projet de budget de l’Etat, encore plus clivant.Mais un rejet serait un désaveu cinglant de la méthode gouvernementale.Quoiqu’il en soit, a plaidé mardi la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, voter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 n’aura “rien à voir avec un quelconque soutien au gouvernement”. L’examen du texte devrait commencer en fin d’après-midi, en présence du Premier ministre – qui pourrait prendre la parole – par une motion de rejet préalable des Insoumis, a priori vouée à l’échec. Les débats sur les quelque 980 amendements pourront aller jusqu’à dimanche. A mi-parcours, les députés voteront d’abord sur la partie recettes. Rejetée, elle emporterait l’ensemble du texte.L’absence de budget est “l’hypothèse la plus crédible”, assène la présidente des députés RN, Marine Le Pen.Face au rejet attendu du texte par le RN et LFI qui regroupent quelque 210 députés, l’adoption du projet de loi “ne repose pas uniquement sur les groupes qui soutiennent le gouvernement et sur le Parti socialiste”, a insisté Mme Bregeon. Son adoption de justesse en première lecture avait permis de débattre notamment de la suspension de la réforme des retraites, concédée par le gouvernement contre une non-censure du PS. Les députés n’avaient pas fini l’examen dans les temps, et le Sénat a profondément remanié le texte, annulant la suspension de la réforme. C’est de sa copie que les députés repartent.- “Dernier kilomètre” -Le moment est crucial car si le dernier mot est donné à l’Assemblée nationale après un nouveau passage au Sénat, la copie finale ne pourra que très peu différer de celle écrite par les députés cette semaine.Pour le rapporteur général Thibault Bazin (LR), “si on évite les irritants, et qu’on n’en crée pas de nouveau (…) on peut avoir un chemin”.Mais cela impliquera selon lui un déficit de la “Sécu” plus important que 20 milliards d’euros, limite fixée par le gouvernement, alors que l’Assemblée nationale en première lecture le portait à 24 milliards.”On a l’impression d’être à la veille d’un match de Ligue des Champions”, souligne Jérôme Guedj, député PS. “Sur les 660 milliards du budget de la Sécu, le dernier kilomètre porte” sur quelques milliards d’euros, note-t-il.Les députés devraient ré-indexer sur l’inflation les minimas sociaux et pensions de retraite. Et suspendre de nouveau la réforme des retraites.Une bataille aura lieu sur une mesure proposée par la gauche pour engranger des recettes: l’augmentation de la part de CSG sur les revenus du capital. Irritant la droite, elle avait motivé certains députés LR et Horizons à s’abstenir en première lecture.Autre point brûlant: les franchises médicales, reste à charge payé par les patients par exemple sur les médicaments, que le gouvernement entend doubler par décret.”Il doit renoncer” à cette “mesure injuste”, a martelé le groupe écologiste, dont le vote pourrait être décisif. Sébastien Lecornu le rencontrera mardi.Côté Rassemblement national, Christophe Bentz dénonce à la fois des “dérapages et insincérités budgétaires” et des mesures “injustes socialement et contraignantes économiquement”. – “Qu’un chemin: le compromis” -A l’approche du match, tout le monde semble se renvoyer la balle.Les socialistes estiment que le gouvernement doit convaincre les écologistes. “Le PS doit faire le travail” auprès d’eux, lance en retour un cadre Renaissance, qui appelle parallèlement PS et LR à se “rendre compte qu’ils ont besoin (des concessions) de l’un et l’autre” pour que le texte passe.”Les parlementaires, ils sont là pour rassurer les Français”, en adoptant un budget, a insisté lundi M. Lecornu.Le gouvernement, qui alerte sur un déficit de la Sécurité sociale approchant “30 milliards” d’euros en l’absence de budget, pourrait-il ressusciter le 49.3 pour passer l’obstacle ? Certains députés le souhaitent, estimant plus facile pour les socialistes, voire pour Horizons et LR, de ne pas censurer le gouvernement que de voter ce compromis.Une piste écartée par l’entourage de M. Lecornu: “Il n’y a qu’un chemin, le compromis parlementaire”.

A69: l’Etat demande au concessionnaire de justifier des dépassements d’emprise du chantier

Les préfets de Haute-Garonne et du Tarn affirment avoir relevé des dépassements de l’emprise du chantier de l’autoroute A69, comme l’avaient dénoncé des opposants au projet, et demandent des explications au concessionnaire, selon un communiqué diffusé mardi.”Des dépassements de l’emprise du chantier A69 tels que définis par l’autorisation environnementale ont été relevés sur quelques zones, sans qu’il ne soit possible à ce stade de conclure sur leur étendue ni sur leurs impacts supplémentaires”, affirment les deux préfets.Jeudi dernier, “La Voie est libre” (LVEL), principal collectif d’opposants à l’A69, avait pointé l’existence d'”a minima 42 hectares d’emprises supplémentaires” qui “ont été artificialisés sur le chantier” de la future autoroute contestée devant relier Toulouse à Castres, des éléments que l’Agence de vérification de Radio France avait indiqué avoir pu confirmer.”La réaction des préfectures montre que ce chantier +exemplaire+ n’est en rien surveillé”, a estimé mardi LVEL, estimant que “ces destructions colossales ne sont pas régularisables avec quelques arrangements en préfecture” et qu’elles “nécessitent une nouvelle autorisation environnementale”.  Si les préfets concèdent que des ajustements sur ce type de projet sont toujours possibles, “ceux-ci doivent être déclarés à l’administration, qui s’attachera à vérifier que ce chantier n’est pas significativement modifié et que les impacts environnementaux sont bien maîtrisés”.”Atosca répondra bien entendu à la demande de l’Etat et fournira l’ensemble des éléments utiles pour confirmer la conformité du chantier aux autorisations environnementales déjà obtenues”, a indiqué à l’AFP une porte-parole du concessionnaire.Depuis le printemps 2023 et les premiers coups de pioche du chantier qui doit donner naissance à une voie rapide de 53 km, la contestation a pris différentes formes (manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au coeur de zones à défendre, ou recours juridiques), faisant de l’A69 un emblème national des luttes écologiques contre des projets jugés dépassés à l’heure du changement climatique.Le préfet du Tarn a saisi mardi le directeur général de la concession Atosca, Martial Gerlinger, “pour lui demander, d’ici au 8 décembre, de fournir une revue complète du tracé autoroutier et, le cas échéant, des explications sur les dépassements d’emprise”, souligne le communiqué des préfectures. Elles souhaitent que soient listés les “surfaces concernées”, “les motifs de ces dépassements”, l'”état environnemental initial et actuel de ces terrains”, les “actions réalisées, en cours ou envisagées pour leur remise en état ou leur compensation”.”Dans chacune des situations qui le justifieront, l’Etat aura recours à l’ensemble des leviers juridiques à sa disposition, qui peuvent notamment aboutir à prescrire des compensations supplémentaires”, précisent encore les préfectures.

Pope urges end to hostilities at end of Lebanon trip

Pope Leo XIV called for an end to hostilities in Lebanon and said the Middle East needed new approaches for peace as he finished a three-day trip to the country by urging an end to divisions.A 150,000-strong mass at Beirut’s waterfront was the highlight of the trip by the Catholic leader, who arrived on Sunday after visiting Turkey on his inaugural visit abroad as pontiff. He has received a jubilant welcome in a nation beset by a years-long economic collapse and which is still reeling from a war last year between Israel and militant group Hezbollah, with many fearing renewed hostilities.Noting that he was unable to visit all of the country, Pope Leo expressed his “aspiration for peace, along with a heartfelt appeal: may the attacks and hostilities cease”.Israel has kept up strikes on Lebanon despite a November 2024 ceasefire with Hezbollah and has escalated attacks in recent weeks — but has not announced any raids during the pope’s visit.Under heavy pressure, Lebanon’s government has committed to disarming the Iran-backed group, which however has rejected the idea.The pope appealed in his mass “to those who hold political and social authority here and in all countries marked by war and violence. Listen to the cry of your peoples who are calling for peace”.He said that “the Middle East needs new approaches in order to reject the mindset of revenge and violence, to overcome political, social and religious divisions, and to open new chapters in the name of reconciliation and peace.”Later, as he prepared to depart from Beirut airport he declared: “While weapons are lethal, negotiation, mediation and dialogue are constructive. Let us all choose peace as a way, not just as a goal!”- ‘Have courage’ -Earlier, the pope wound his way through the crowd at the outdoor mass in his popemobile as people offered roses, with senior officials including President Joseph Aoun also in attendance.”The pope puts joy and peace in our hearts and strengthens our hope,” said Samira Khoury, among some 150,000 people in attendance.Leo told those gathered: “I especially pray for beloved Lebanon. I ask the international community once again to spare no effort in promoting processes of dialogue and reconciliation.”He also sent a message of encouragement to Christians in the region, whose presence has dwindled.”Christians of the Levant, citizens of these lands in every respect, I repeat, have courage. The whole Church looks to you with affection and admiration,” he said.Some participants travelled from abroad including from neighbouring Syria, while migrant workers from countries such as the Philippines and Sri Lanka were also among the crowd. Elias Fadel, 22, said the visit was “a sign of hope for Lebanon. I can feel the peace already just by seeing the people and how happy they are and I can see hope in their eyes for the future of Lebanon.”- ‘Thirst for truth’ -Before the service, the pope prayed at the site of a catastrophic port explosion on August 4, 2020 which killed more than 220 people, injured over 6,500 and devastated swathes of the capital.Near a monument to those killed, with the facility’s devastated grain silos visible nearby, the pope spoke with survivors and relatives of victims, many of whom were holding photos of their loved ones.”I was deeply moved by my brief visit to the Port of Beirut,” the pope said from the airport.”I carry with me the pain, and the thirst for truth and justice, of so many families, of an entire country,” he added.Nobody has been held to account for the Beirut port blast, one of the world’s largest ever non-nuclear explosions.Cecile Roukoz, a lawyer whose brother died in the explosion, expressed gratitude at the visit. The pope raises his voice for justice “and we need justice for our brothers and all the victims of this explosion”, she said.Pope Leo’s first stop on Tuesday was at a psychiatric hospital run by nuns where an emotional Mother Superior Marie Makhlouf thanked the pope for being “a father to the forgotten, the abandoned and the marginalised”.”We cannot forget those who are most fragile,” Pope Leo said.Bidding the pontiff farewell, Aoun said the visit “reminded us that the world has not forgotten Lebanon — that there are still those who pray for it and work for peace”.

Devant 150.000 fidèles, le pape appelle à la paix au Liban et dans la région

Le pape Léon XIV a appelé mardi à faire prévaloir la paix au Moyen-Orient lors d’une messe devant plus de 150.000 fidèles à Beyrouth, moment fort d’une visite marquée par la ferveur et l’émotion.Avant de s’envoler pour le Vatican, le chef de l’église catholique a également demandé “l’arrêt des attaques” contre le Liban, soumis à des frappes israéliennes régulières et qui craint une escalade de la violence.”Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence (..) et d’ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix”, a déclaré le souverain pontife lors d’une messe en plein air sur le front de mer à Beyrouth.Pendant trois jours, le pape a été accueilli avec ferveur dans le petit pays, dernière étape de son premier voyage international qui l’a d’abord conduit en Turquie.”C’est un signe d’espoir pour le Liban”, confie à l’AFP Elias Fadel, 22 ans. “J’espère qu’il n’y aura pas de guerre”, ajoute le jeune homme, reflétant l’inquiétude qui prévaut au Liban.Le pays a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.Après une récente intensification des frappes aériennes, Israël n’en a pas mené pendant la visite du pape.- “La paix comme chemin” -“Que cessent les attaques et les hostilités”, a lancé le chef de l’Eglise catholique dans un discours à l’aéroport de Beyrouth avant de prendre l’avion.”Les armes tuent, tandis que la négociation, la médiation et le dialogue construisent. Choisissons tous la paix comme chemin (…)”, a-t-il dit.Dès l’aube, les fidèles, dont beaucoup sont venus de pays du Moyen-Orient, ont afflué, portant des drapeaux du Vatican et du Liban.A bord de sa papamobile, le pape été acclamé dans une atmosphère mêlant ferveur et joie.”J’espère que la paix va régner dans ce beau pays qui réunit toutes les confessions et religions”, dit Sandra Naïm, 37 ans.- Prière silencieuse -Avant la messe, le souverain pontife s’était recueilli sur le site de l’explosion du port de Beyrouth, qui a dévasté plusieurs zones de la capitale en 2020, faisant plus de 220 morts.Il a béni les proches des victimes, dont beaucoup étaient émus aux larmes et portaient les portraits de leurs êtres chers tués.”Nous avons besoin de justice pour nos frères et pour toutes les victimes de cette explosion”, a déclaré Cécile Roukoz, une avocate qui a perdu son frère.Le pape a déclaré que cette visite au port l’avait “profondément touché”. “J’ai prié pour toutes les victimes et je porte en moi la douleur et la soif de vérité et de justice de tant de familles, de tout un pays”, a-t-il dit.Cinq ans après la catastrophe, justice n’a pas encore été rendue, des responsables politiques ayant fait obstruction à l’enquête.La déflagration, l’une des plus grandes explosions non nucléaires de l’Histoire, avait été provoquée par un incendie dans un entrepôt où était stocké sans précaution du nitrate d’ammonium malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.- “Père des oubliés” -Tôt mardi, Léon XIV s’était rendu dans un hôpital psychiatrique tenu par des religieuses près de Beyrouth, où il a été accueilli par des applaudissements.Marie Makhlouf, la mère supérieure des Soeurs franciscaines de la Croix, a remercié le pape, “père des oubliés et des marginalisés”.En dépit du rôle politique important que jouent les chrétiens au Liban, seul Etat arabe où le poste de président de la République est réservé à cette communauté, ces derniers ont vu leur nombre diminuer au cours des dernières décennies, notamment en raison de l’émigration des jeunes.Le chef de l’Eglise catholique a également appelé les chrétiens d’Orient à faire preuve de “courage”.”Toute l’Eglise vous regarde avec affection et admiration”, leur a-t-il assuré.La visite du pape est venue “nous rappeler que le monde n’a pas oublié le Liban, qu’il existe encore des coeurs qui prient pour lui et œuvrent pour sa paix”, a déclaré en lui faisant ses adieux le président libanais Joseph Aoun.cmak-lar-at/vl

Une ville propose “une prime à l’accouchement”, 4 syndicats de médecins indignés

Quatre syndicats de médecins hospitaliers ont dénoncé mardi le projet de la ville de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, d’offrir une prime de 1.000 euros aux femmes venant accoucher dans la maternité de la ville menacée par un nombre de naissances insuffisant.La maternité de Saint-Amand Montrond (19.000 habitants dans la communauté de communes) est menacée car elle est passée sous le seuil des 300 accouchements par an fixé par la réglementation. En 2025, la prévision est de 226 accouchements.Pour faire remonter l’activité, le maire LR de la ville, Emmanuel Riotte, propose de donner aux mères accouchant sur place 1.000 euros en bon cadeau à dépenser chez les commerçants de la ville, 500 euros étant pris en charge par la municipalité et 500 par la communauté de communes.”Le choix d’une maternité ne doit pas être influencé par la perspective d’une récompense purement financière”, estiment les quatre syndicats de médecins, Snphare (anesthésistes réanimateurs, Syngof (gynécologues obstétriciens), Snpeh (pédiatres), Samu Urgences de France (urgentistes).”Une maternité, quand elle est menacée de fermeture, ne l’est pas pour des raisons économiques mais pour des raisons de sécurité”, estiment les quatre syndicats.La communauté de communes doit se prononcer mercredi, et le conseil municipal de Saint-Amand jeudi, a indiqué la municipalité à l’AFP.  Le maire espère notamment ramener vers la maternité des patientes du département qui se dirigent aujourd’hui vers des maternités plus importantes à Bourges, Montluçon ou Nevers, a-t-on indiqué de même source.  Mais pour les quatre syndicats de médecins hospitaliers, avec un rythme d’accouchements comme celui de Saint-Amand, “il n’est pas possible d’avoir une expertise suffisante pour prévenir et pallier des complications aux conséquences potentiellement vitales, qui impliquent généralement plusieurs disciplines à la fois, pour des décisions à prendre dans la minute”.D’une manière générale, les syndicats réclament la transformation des petites maternités “en centre de périnatalité de proximité pour le suivi de grossesse et le post-partum”, les accouchements étant centralisés dans des salles de naissance très sécurisées, avec une activité importante.La maternité de Saint-Amand compte parmi la vingtaine de maternités en France qui dérogent au seuil minimal de 300 accouchements par an fixé par la réglementation.Dans un rapport de 2024, la Cour des comptes souligne que les établissements de moins 1.000 accouchements par an ont “des difficultés croissantes pour attirer et conserver des personnels qualifiés”.

US to hold talks with Putin on ending Ukraine war

Donald Trump’s son-in-law Jared Kushner and envoy Steve Witkoff will meet with Russian leader Vladimir Putin in Moscow on Tuesday for high-stakes talks on ending the war in Ukraine.The meeting — preceded by days of frenzied diplomacy from Florida to Geneva to Abu Dhabi — comes as Washington said it was “very optimistic” about ending Europe’s bloodiest conflict since World War II.But Kyiv and its European allies worry that Witkoff, who has been criticised for his dealings with the Kremlin, will yet cede ground to Moscow.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky was in Ireland on Tuesday, shoring up European support, with the US-Russia meeting coming at a critical point for Kyiv.Russian forces have advanced fast in November in eastern Ukraine, and Kyiv has been rocked by graft scandals that ended with the resignation of its top negotiator — Zelensky’s right-hand man.Moscow has also stepped up drone and missile attacks on Ukraine in recent weeks, with Zelensky accusing the Kremlin of trying to “break” his country.In Ireland, Zelensky was briefed by Ukrainian negotiator Rustem Umerov returning from Florida, who said “significant progress” was achieved in US talks but that more work was needed on “challenging” issues. Zelensky has said he still expects to discuss key issues with the US president, including on territory, security guarantees and Ukraine’s reconstruction.On Tuesday he said Moscow’s real motivation for the US talks was to ease Western sanctions, rather than pursue peace.Putin has demanded that Kyiv surrender territory Moscow claims as its own for any deal to be possible.The diplomatic push comes as Kyiv said that fighting was ongoing in Pokrovsk, the eastern Ukrainian town that Moscow has tried to seize for months — despite Moscow claiming one day earlier that it had seized the town and planted a flag in its centre. The fall of Pokrovsk would be a symbolic win for Moscow, which calls the city by its Soviet name Krasnoarmeysk. On the eve of the Witkoff meeting, Putin put on military attire as his commanders told him it had been taken.”We all understand just how important” the capture is, Putin said Monday. Last week, he repeated that Moscow was intent on capturing the rest of the Donetsk region by force if Kyiv does not give up land that it controls. – ‘Serious pressure’ -Putin ordered the full-scale military assault on Ukraine in February 2022 — calling it a “special military operation”. Kyiv and its European allies say the war is an unprovoked and illegal land grab that has resulted in a tidal wave of violence and destruction.Tens of thousands of civilians and military personnel have been killed since the war began, while millions of Ukrainians have been forced to leave their homes.Europe has worried that Washington — which has backed Kyiv with funding and weapons — and Moscow will strike a deal over its head or force Ukraine into making unfair concessions. “I am afraid that, you know, all the pressure will be put on the weaker side, because that is the easier way to stop this war when Ukraine surrenders,” EU foreign policy chief Kaja Kallas warned Monday. An original 28-point US plan last month hewed so closely to Moscow’s demands that it prompted accusations that Russia was involved in drafting it — which Washington denied.Bloomberg had last month reported that Witkoff had helped coach Russian officials on how Putin should speak to Trump.Much of the diplomacy in recent days has been aimed at giving greater weight to Ukraine’s interests in any deal. French leader Emmanuel Macron has said the coming days could be “decisive” for Kyiv and for Europe.The talks came after Russia escalated its drone and missile attacks on Ukraine throughout November, according to an AFP analysis. Moscow launched a total of 5,660 missiles and long-range drones at Ukraine last month, daily reports published by Kyiv’s air force showed, marking a two percent increase over the previous month.”This is serious pressure, not only psychological but also physical pressure on our population,” Zelensky has said.

Incendie de Hong Kong: au moins 156 morts, les autorités annoncent une enquête “indépendante”

Le dirigeant de Hong Kong a annoncé mardi la création d’un “comité indépendant” pour enquêter sur les causes de l’incendie qui a ravagé un complexe résidentiel la semaine dernière, faisant au moins 156 morts.Selon les autorités, les flammes se sont propagées rapidement via les filets utilisés sur des échafaudages, non conformes aux normes incendie.Le feu a ravagé cinq des sept tours du complexe résidentiel en rénovation de Wang Fuk Court situé dans la banlieue nord de la ville, forçant des milliers de personnes à quitter leur domicile.Sur les 156 personnes décédées, 29 n’ont pas encore été identifiées, a indiqué la police mardi soir devant des journalistes. Une trentaine de personnes sont toujours portées disparues.L’organisme anti-corruption de Hong Kong et la police, qui mènent une enquête conjointe sur l’incendie, le pire qu’ait connu le territoire depuis 1948, ont arrêté 15 personnes soupçonnées d’homicide involontaire.”Je vais mettre en place un comité indépendant, chargé de mener une enquête approfondie et exhaustive afin de réformer le système de construction, et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir”, a déclaré le chef de l’exécutif, John Lee, ajoutant que le comité serait présidé par un juge.Alors que Hong Kong ploie sous une chape de tristesse, les médias locaux ont rapporté l’arrestation de plusieurs personnes réclamant des réponses et que justice soit faite.Icy Luo, une habitante de 27 ans venue prier pour les victimes, a estimé auprès de l’AFP que “la vérité sur cette affaire (était) encore loin d’être totalement établie”.- “Enquête transparente” -Un étudiant de 24 ans, Miles Kwan, à l’origine avec d’autres d’une pétition réclamant des comptes après l’incendie, a été arrêté par la police pour “intention séditieuse”. La pétition en ligne, qui avait recueilli plus de 10.000 signatures en moins d’une journée, a été supprimée. Un journaliste de l’AFP a vu lundi Miles Kwan quitter le commissariat du district de Cheung Sha Wan en taxi.Deux autres personnes, dont l’ancien conseiller de district Kenneth Cheung, ont également été arrêtées par la police, selon les médias locaux. Kenneth Cheung a écrit sur Facebook lundi avoir été libéré sous caution.Human Rights Watch (HRW) a exhorté mardi le gouvernement de Hong Kong à “garantir une enquête transparente et à établir les responsabilités”. “Il est crucial de ne pas traiter comme des criminels ceux qui réclament des réponses après ce tragique incendie”, a déclaré Elaine Pearson, directrice de la division Asie de HRW, ajoutant que la catastrophe “soulève de sérieuses inquiétudes” quant à l’influence de Pékin à Hong Kong. Interrogé au sujet des arrestations, M. Lee a déclaré à l’AFP qu’il ne “tolérerait aucun délit, et en particulier ceux qui exploitent la tragédie que nous traversons”.-  “Commissions d’enquête” -Hong Kong, territoire chinois à statut spécial, dispose d’un mécanisme juridique permettant de mettre en place des “commissions d’enquête”, généralement dirigées par des juges pour traiter de dossiers complexes, une pratique héritée de l’époque coloniale britannique.Mardi, John Lee a utilisé un terme différent, celui de “comité indépendant”.Le dirigeant a déclaré à l’AFP que les autorités avaient identifié plusieurs défaillances et que des réformes seraient nécessaires en matière de sécurité, de supervision, de construction et de normes d’entretien.”Les coupables ont tenté de mélanger des filets non conformes avec des filets conformes afin de tromper les organismes d’inspection et les forces de l’ordre”, a affirmé John Lee.Hong Kong, rétrocédé à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, a vu le contrôle de Pékin se resserrer avec une loi de sécurité nationale stricte promulguée en 2020 en réaction aux manifestations pro-démocratie.Un loi a porté l’année dernière à sept ans la peine encourue pour sédition. Depuis début de novembre, Hong Kong a arrêté 348 personnes pour divers délits liés à la sécurité nationale et en a condamné 172.- “Plus d’importance” -Près des tours, des murs, poteaux et bancs ont été recouverts de notes portant des messages de soutien, un procédé utilisé lors des manifestations prodémocratie de 2019.Plusieurs familles se sont rendues à Wang Fuk Court lundi pour commencer les rites funéraires traditionnels, qui doivent se poursuivre mardi.Une femme de 30 ans, pleure en écrivant ses condoléances sur un petit bout de papier. “Il faut absolument qu’une enquête soit menée pour déterminer les responsabilités, y compris celles des membres du gouvernement”, dit-elle à l’AFP, tout en se disant pessimiste sur une telle enquête sous la tutelle de Pékin. “L’avis des Hongkongais, selon elle, n’a plus d’importance, car le gouvernement bénéficie d’un soutien très puissant”.