At tomb of Lebanon’s miracle saint, faithful await the pope
Charbel Matar says a Lebanese saint saved his life when he was a child. Now, he is among pilgrims of all faiths who visit Saint Charbel’s tomb, soon to be graced by Pope Leo XIV.”My family and I have great faith in Saint Charbel and always visit him,” said Matar, 69, at the Saint Maron Monastery in Annaya in the mountains of north Lebanon. “I almost died when I was five. He performed a miracle and saved me from death, and kept me alive for 64 more years,” said Matar, whose parents changed his name from Roger to Charbel to honour the saint.In Pope Leo’s first trip abroad since becoming head of the Catholic Church, the US-born pontiff will travel to Turkey and Lebanon, arriving in Beirut on November 30 and visiting the Annaya monastery the following day.Saint Charbel has broad popular appeal in Lebanon even beyond the Christian community, with many seeing him not only as a miracle worker but also as a national symbol.Depictions of the saint with a white beard, his eyes lowered in prayer and wearing black garb, can be found in homes, vehicles and workplaces.Randa Saliba, 60, called Saint Charbel “a message of love… and the face of Lebanon”. The pope’s trip to his tomb was a must, she said during a visit to the monastery with her family.The Catholic Church “can’t deny the miracles he performs and the people whose souls he transforms. He’s keeping the Christian message alive,” she added.- ‘Not just Christians’ -Charbel was born Youssef Makhlouf in north Lebanon in 1828 and entered the Lebanese Maronite Order aged 23, later joining Annaya’s Saint Maron Monastery, where he became a hermit, leading an ascetic life.He was declared a saint in 1977.Workers have been busy resurfacing the road to the quiet monastery in preparation for the arrival of the pope while visitors, including women wearing the Muslim hijab head covering, toured the site, lit candles or prayed faithfully to their saint.Vice rector Tannous Nehme, excitedly awaiting the pope’s visit, estimated that the monastery drew around three million visitors annually.”It’s not just Christians — a lot of Muslims come to visit, a lot of non-religious people come to visit. They come from everywhere — Africa, Europe, Russia,” Nehme said.As incense lingered in the air, the stone monastery’s tranquillity was interrupted only by the sound of restoration work on Saint Charbel’s tomb.When it was opened in 1950 in the presence of clergy, officials and doctors, they found his body well-preserved, more than half a century after his death in 1898.Black-and-white footage of the event is still occasionally shown on Lebanese television.The monastery has recorded tens of thousands of people who have been cured by Saint Charbel, with thousands of others believed to have been healed outside Lebanon.One of the saint’s most famous miracles is that of Nohad al-Shami from Lebanon’s Byblos region who was struck by an incurable illness in 1993.Shami said Saint Charbel came to her in a dream and healed her. She died this year, aged 75.- ‘Optimism’ for Lebanon -Pope Leo’s visit to Lebanon follows those of Benedict XVI in 2012 and John Paul II in 1997.His trip includes meetings with senior officials in the crisis-hit country including President Joseph Aoun, the Arab world’s only Christian head of state.Under multi-confessional Lebanon’s sectarian power-sharing system, the post of president is reserved for a Maronite Christian.Lebanon’s Maronite church is in full communion with Rome.”The pope’s visit is very important for Lebanon. It brings goodness and blessings… and optimism for the Lebanese people,” said Claude Issa, 56, a mother of three.Lebanon has been no stranger to calamity in recent years.A ceasefire in November 2024 was supposed to end more than a year of hostilities between Israel and militant group Hezbollah in which some 4,000 people were killed in Lebanon.But Israel has kept up deadly strikes despite the truce, and many fear a return to expanded Israeli raids.Before the war, Lebanon was reeling from an economic collapse that began in 2019, and a catastrophic explosion at Beirut’s port the following year that killed more than 220 people and injured some 6,500.The pope will hold a silent prayer at the site of the explosion, for which nobody has yet been held accountable.”The pope’s visit will revitalise people and make them feel there is still hope in Lebanon,” Issa said.
Retour en Chine: la France perd son unique couple de pandas
“Beaucoup d’émotion”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France a quitté tôt mardi matin le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire, sous le regard de quelques fans, afin de regagner plus tôt que prévu leur Chine natale pour raisons médicales.Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. Du fait de leur départ, il ne reste plus que deux pandas à Beauval, nés de leur union.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, est parti peu après 5H00 sous escorte policière en direction de Roissy. Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre et un responsable de l’ambassade de Chine à Paris les y retrouveront pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à 12H15.Quelques minutes plus tôt, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus leur dire au revoir, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leur côté depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “On est tristes” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Leur départ, provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants. Initialement, ils ne devaient repartir que début 2027.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, souligne Rodolphe Delord. “En concertation avec les autorités chinoises”, le départ a été avancé.Le zoo de Beauval espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”, selon M. Delord.
Retour en Chine: la France perd son unique couple de pandas
“Beaucoup d’émotion”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France a quitté tôt mardi matin le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire, sous le regard de quelques fans, afin de regagner plus tôt que prévu leur Chine natale pour raisons médicales.Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. Du fait de leur départ, il ne reste plus que deux pandas à Beauval, nés de leur union.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, est parti peu après 5H00 sous escorte policière en direction de Roissy. Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre et un responsable de l’ambassade de Chine à Paris les y retrouveront pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à 12H15.Quelques minutes plus tôt, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus leur dire au revoir, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leur côté depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “On est tristes” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Leur départ, provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants. Initialement, ils ne devaient repartir que début 2027.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, souligne Rodolphe Delord. “En concertation avec les autorités chinoises”, le départ a été avancé.Le zoo de Beauval espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”, selon M. Delord.
Retour en Chine: la France perd son unique couple de pandas
“Beaucoup d’émotion”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France a quitté tôt mardi matin le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire, sous le regard de quelques fans, afin de regagner plus tôt que prévu leur Chine natale pour raisons médicales.Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. Du fait de leur départ, il ne reste plus que deux pandas à Beauval, nés de leur union.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, est parti peu après 5H00 sous escorte policière en direction de Roissy. Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre et un responsable de l’ambassade de Chine à Paris les y retrouveront pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à 12H15.Quelques minutes plus tôt, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus leur dire au revoir, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leur côté depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “On est tristes” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Leur départ, provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants. Initialement, ils ne devaient repartir que début 2027.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, souligne Rodolphe Delord. “En concertation avec les autorités chinoises”, le départ a été avancé.Le zoo de Beauval espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”, selon M. Delord.
La justice annule deux inculpations téléguidées par Trump contre ses ennemis désignés
Une juge fédérale a annulé lundi deux inculpations téléguidées par Donald Trump, contre l’ex-directeur du FBI James Comey et la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James, cibles de la vindicte du président américain.Donald Trump a maintes fois exprimé pendant sa campagne électorale sa volonté de prendre sa revanche sur tous ceux qu’il considère comme des ennemis personnels.James Comey, 64 ans, est devenu le 25 septembre la première de ces personnalités à être inculpée depuis son retour au pouvoir, avant Letitia James, 67 ans, le 9 octobre.Une juge a invalidé lundi la nomination de Lindsey Halligan, la procureure choisie par Donald Trump, qui avait engagé ces poursuites, et prononcé en conséquence l’abandon des poursuites dans les deux dossiers.La magistrate écarte notamment les arguments du gouvernement selon lesquels la ministre de la Justice Pam Bondi aurait “rétroactivement” légitimé les actions entreprises par la procureure.”Cela signifierait que le gouvernement pourrait envoyer n’importe quel particulier – avocat ou non – devant un grand jury pour obtenir une inculpation du moment que le ministre de la Justice donne son approbation après coup”, souligne-t-elle. Elle laisse néanmoins la possibilité au ministère de la Justice de présenter un nouvel acte d’accusation pour les deux affaires mais, dans le cas de James Comey, le délai de prescription des faits qui lui sont reprochés a expiré fin septembre.”Nous allons exercer tous les recours juridiques possibles, y compris en faisant immédiatement appel pour que Letitia James et James Comey rendent compte de leurs actes illicites”, a déclaré la ministre Pam Bondi lors d’une conférence de presse lundi soir.- “Malveillance et incompétence” -James Comey et Letitia James ont tous deux salué la décision de la juge.Elle “envoie le message que le président des Etats-Unis ne peut pas utiliser le ministère de la Justice pour s’en prendre à ses ennemis politiques”, s’est félicité l’ex-directeur du FBI, la police fédérale, dans une vidéo sur Instagram, dénonçant des poursuites “fondées sur la malveillance et l’incompétence”.Letitia James s’est dite “encouragée par cette victoire”, assurant dans un communiqué qu’elle ne se laisserait “pas intimider par ces accusations infondées”.Tous deux ont introduit d’autres recours en annulation des poursuites, arguant notamment du fait qu’elles étaient motivées par la seule “rancune personnelle” du président américain.La justice ne s’est pas encore prononcée sur ces arguments.En septembre, Donald Trump avait publiquement fait pression sur Pam Bondi, s’étonnant sur sa plateforme Truth Social que James Comey et Letitia James n’aient toujours pas été inculpés, de même que le sénateur démocrate Adam Schiff.Après avoir poussé à la démission le procureur du district est de Virginie, il l’avait aussitôt remplacé à ce poste stratégique par Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche.Une autre bête noire de Donald Trump, conseiller à la sécurité nationale lors de son premier mandat, John Bolton, a été inculpé le 16 octobre de divulgation et de rétention de documents relevant de la défense nationale.James Comey était accusé d’avoir menti sous serment en niant, en réponse à une question d’un sénateur, avoir autorisé son adjoint à être cité sous couvert d’anonymat dans les médias sur des enquêtes sensibles conduites par le FBI.Il avait été brutalement limogé lors du premier mandat de Donald Trump en 2017, alors que le FBI enquêtait sur d’éventuelles ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016.Letitia James était elle visée par deux chefs d’accusation de fausses déclarations lors de l’obtention d’un prêt bancaire.Mme James avait fait condamner Donald Trump à une amende de près d’un demi-milliard de dollars en février 2024. Cette condamnation pour fraude a été annulée en août par une cour d’appel de l’Etat de New York, qui a estimé cette amende “excessive”, une décision dont elle a fait appel.
Au Soudan, les paramilitaires annoncent une trêve unilatérale de trois mois
Les paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé lundi une trêve humanitaire unilatérale de trois mois, au lendemain du rejet par l’armée rivale d’une proposition internationale de cessez-le-feu dans le pays ravagé par plus de deux ans d’un conflit meurtrier.Le Soudan est le théâtre depuis avril 2023 d’une guerre pour le pouvoir, opposant l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays, aux FSR de son ancien bras droit Mohamed Hamdane Daglo.Le conflit, marqué par des exactions dans les deux camps et auquel plusieurs médiateurs internationaux tentent de mettre un terme, a fait plusieurs dizaines milliers de morts et forcé le déplacement de millions de personnes, plongeant le pays dans ce que l’ONU qualifie de “pire crise humanitaire” au monde.L’émissaire du président américain pour l’Afrique, Massad Boulos, a présenté récemment une proposition de trêve au nom des Etats-Unis, des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et de l’Egypte, pays médiateurs, dont les détails n’ont pas été divulgués.”En réponse aux efforts internationaux, notamment à l’initiative du président américain Donald Trump et des médiateurs (…), nous annonçons une trêve humanitaire prévoyant une cessation des hostilités pour trois mois”, a déclaré lundi Mohamed Hamdane Daglo, dans une allocution vidéo enregistrée.Les paramilitaires avaient indiqué début novembre accepter le principe d’une trêve humanitaire proposée par les médiateurs, à laquelle l’armée n’avait pas répondu, et les combats entre les deux camps n’ont pas cessé depuis.Le chef de l’armée a lui jugé dimanche “inacceptable” la nouvelle proposition de trêve, appelé les citoyens désireux de défendre leur pays à “rejoindre immédiatement les lignes de front” et accusé la médiation de partialité car les Emirats arabes unis, accusés de soutenir les FSR, en font partie.- Frères musulmans? -“Encore une fois, le général (Abdel Fattah) al-Burhane refuse les offres de paix. Dans son rejet de la proposition américaine pour le Soudan, dans son refus obstiné d’un cessez-le-feu, il fait sans cesse preuve d’un comportement d’obstruction”, a réagi lundi la ministre d’Etat à la coopération internationale des Emirats, Reem al Hashimy.Abou Dhabi a été accusé de fournir des armes, des hommes et du carburant aux FSR, ce qu’il nie catégoriquement, malgré des preuves fournies par des rapports internationaux et enquêtes indépendantes.Les FSR, elles, ont été accusées mardi par Amnesty International de “crimes de guerre”, allant d’exécutions sommaires d’hommes non armés à des viols de femmes et de jeunes filles, commis lors de la prise récente de la ville d’El-Facher, l’organisation de défense des droits humains dénonçant le “soutien” des Emirats aux paramilitaires.Le général Burhane a estimé que la dernière proposition envoyée par l’émissaire américain était “la pire”, car, selon lui elle “élimine les forces armées, dissout les agences de sécurité et maintient les milices là où elles sont” au lieu de les désarmer. Il a également rejeté les “récits” selon lesquels les islamistes des Frères musulmans contrôleraient l’armée, accusant M. Boulos de reprendre les éléments de langage des Emirats.”Où sont ces soi-disant membres des Frères musulmans au sein de l’armée soudanaise? Nous ne les connaissons pas. Nous entendons seulement de telles affirmations dans les médias”, a-t-il dit.Dans son discours diffusé lundi, le chef des FSR a réaffirmé son “engagement en faveur d’un processus politique auquel participent tous les acteurs, à l’exception du mouvement islamiste terroriste des Frères musulmans et du Congrès national (parti désormais interdit du général Omar el-Béchir au pouvoir de 1989 à 2019, NDLR), car ils sont responsables de toute la tragédie que vit notre peuple depuis trois décennies”.Au cours des deux dernières années, les parties belligérantes au Soudan ont violé tous les accords de cessez-le-feu, entraînant l’échec des efforts de négociation.





