TF1: pudeur et émotion pour le dernier 13h00 de Jacques Legros
Des adieux simples et pudiques malgré quelques larmes d’émotion: joker du 13h00 de TF1 depuis 26 ans, Jacques Legros, 74 ans, a présenté son dernier journal télévisé vendredi, avant de céder la place à Isabelle Ithurburu mi-juillet.”Je voudrais tous vous remercier pour ces belles années en votre compagnie”, a-t-il lancé à la rédaction, qui avait préparé un sujet sur sa carrière pour clore le journal. “Merci aussi à vous, chers téléspectateurs, pour votre fidélité, votre complicité”, a-t-il poursuivi en réfrénant des larmes.Comme un passage de flambeau, Jacques Legros a été rejoint en plateau par celle qui lui succèdera comme joker du premier 13h00 de France.”Merci pour l’accueil, merci pour la bienveillance (…) Tu as tissé un lien incroyable avec les Français”, lui a déclaré Isabelle Ithurburu, elle aussi émue.Son aîné lui a raconté une anecdote sur une téléspectatrice qui avait l’impression de déjeuner avec lui car elle regardait ses journaux: “Ca, c’est le 13h00, préserve-le”, a-t-il conclu.Un joker remplace le ou la titulaire d’un journal pendant ses congés. Depuis 2021, le JT de 13H00 de TF1 est présenté en semaine par Marie-Sophie Lacarrau, qui a succédé à l’emblématique Jean-Pierre Pernaut, resté aux manettes pendant 33 ans et décédé en mars 2022.”Deux femmes du sud, Marie-Sophie Lacarrau et toi, succédez (…) à deux hommes du nord”, a lancé M. Legros, natif du Pas-de-Calais, à la Paloise Isabelle Ithurburu.Jacques Legros a présenté son premier 13h00 comme joker de Jean-Pierre Pernaut le 19 juillet 1999. Il avait débuté à la télé en 1994 sur LCI, la chaîne info de TF1. Auparavant, à la radio, il était passé par Radio France, notamment pour la création de France Info en 1987, et RTL.Sur TF1, il a aussi coprésenté des émissions de divertissement, comme “Plein les yeux” ou “Les 30 histoires les plus extraordinaires”.Pour son dernier journal, il a égrainé des sujets sur l’élection du pape Léon XIV, la météo du week-end, la commémoration par la Russie des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie ou le meilleur sandwich de France (à Metz).Leader d’audience sur son créneau, le JT de 13H00 de TF1, qui mise sur la proximité et les régions, a attiré 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne du lundi au dimanche en avril, selon les chiffres de Médiamétrie.Les JT de 13H00 et 20H00 du week-end sont présentés par Anne-Claire Coudray, avec Audrey Crespo-Mara comme joker.
Allemagne: Xabi Alonso s’arrête avec Leverkusen, en route vers le Real
Un premier chapitre qui se ferme, un nouveau sur le point de s’ouvrir: l’entraîneur espagnol Xabi Alonso (43 ans) va arrêter son aventure avec le Bayer Leverkusen à la fin de la saison, s’ouvrant la voie vers le Real Madrid.Après plusieurs semaines à repousser l’annonce de son choix, Xabi Alonso a finalement fait part de sa décision vendredi après-midi: “Ces deux matches (contre Dortmund et à Mayence, NDLR) seront mes deux derniers en tant qu’entraîneur du Bayer Leverkusen”, a-t-il expliqué en anglais, lui qui s’exprime d’habitude dans un allemand parfait.Il a donc décidé de mettre fin à son contrat, une saison avant son terme (30 juin 2026), après presque trois ans sur le banc du Werkself (le onze de l’usine, surnom de l’équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer), qu’il a rejoint à la fin septembre 2022.Fin mars, au retour de la fenêtre internationale, Xabi Alonso avait une première fois botté en touche, expliquant à l’époque qu’il n’y avait rien à annoncer. Cette formule est ensuite revenue dans ses conférences de presse comme un mantra, arguant parfois que ce n’était pas le bon moment pour parler de l’avenir.Il a fait part de son choix à ses joueurs vendredi à la mi-journée, lors de l’entraînement pour préparer le match de la 33e journée de Bundesliga contre le Borussia Dortmund (dimanche, 15h30), avant de l’officialiser devant la presse.Il pourra ainsi faire ses adieux aux supporters de Leverkusen dans 48 heures, avant un dernier déplacement la semaine prochaine à Mayence. Après, il sera temps pour lui de faire ses valises, avec pour probable prochaine destination Madrid et le Real.Certes, Xabi Alonso a refusé d’évoquer son futur, mais selon le journal sportif madrilène Marca, Carlo Ancelotti s’arrêtera avec le club madrilène en fin de saison. Il laissera alors la place sur le banc au technicien basque de 43 ans, qui devrait s’engager pour trois saisons jusqu’en 2028.- Premier chapitre en lettres d’or -Formé à la Real Sociedad où il a débuté sa carrière, Xabi Alonso a aussi évolué à Liverpool (2004/09), au Real Madrid (2009/14) et au Bayern Munich (2014/17).Champion du monde (2010), double champion d’Europe (2008, 2012), double vainqueur de la Ligue des champions (2005, 2014) et multiple champion national, Xabi Alonso s’apprête ainsi à refermer le premier chapitre de sa carrière d’entraîneur qu’il a écrit en lettres d’or avec le Bayer Leverkusen.Lorsqu’il a débarqué fin septembre 2022 dans le club de la périphérie de Cologne, il n’avait qu’une expérience limitée comme entraîneur avec les équipes jeunes du Real, puis la réserve de la Real Sociedad. Le pari risqué pris par le directeur sportif Simon Rolfes s’est rapidement transformé en choix visionnaire.Relégable (17e) en Bundesliga à son arrivée, il a qualifié Leverkusen pour la Ligue Europa lors de la première saison, grâce à une 6e place, prémices de miracles à venir.En 2023/24, son équipe a survolé la Bundesliga avec 90 points (28 victoires et 6 matches nuls), devenant la première à boucler un championnat allemand sans défaite. Il a même réalisé le doublé avec la Coupe et ne s’est incliné qu’une seule fois, en finale de la Ligue Europa contre l’Atalanta Bergame (3-0). “Une saison de rêve dont on se souviendra peut-être dans 20 ans”, s’est-il remémoré vendredi.Au printemps 2024, il avait résisté une première fois aux sirènes du Bayern et de Liverpool, en quête de successeurs à Thomas Tuchel et Jürgen Klopp. Le défi madrilène l’a finalement décidé à partir plus tôt de Leverkusen, après une saison un peu moins brillante, mais honorable (2e de Bundesliga, élimination en 8es de finale de la Ligue des champions et en demies de la Coupe).
9-Mai: Poutine célèbre les soldats russes en Ukraine en présence de dirigeants étrangers
Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.M. Poutine a une nouvelle fois dressé des parallèles historiques entre la Deuxième Guerre mondiale et l’assaut de grande ampleur contre l’Ukraine qu’il a ordonné en février 2022, à l’occasion du 9-Mai, la fête la plus importante du calendrier patriotique russe.”L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, a déclaré M. Poutine, utilisant l’euphémisme en vigueur pour désigner le conflit.”Nous sommes fiers de leur courage et de leur détermination, de leur force d’âme qui nous a toujours apporté la victoire”, a-t-il ajouté, tout en assurant que la Russie “a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme”.Vladimir Poutine n’a “aucun droit” de “monopoliser” la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, a réagi Andriï Sibyga, le chef de la diplomatie ukrainienne, en marge d’une rencontre avec ses homologues européens à Lviv, en Ukraine, consacrée à la création d’un tribunal spécial pour juger le “crime d’agression” russe.Dans les tribunes sur la place Rouge se tenaient des vétérans et une vingtaine de dirigeants, dont de nombreux alliés ou partenaires de Moscou comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela.Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico – défiant les injonctions de Bruxelles – et le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic étaient également présents, de même que le président des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché par la justice bosnienne.En plein réchauffement des relations russo-américaines, Vladimir Poutine et Donald Trump ont par ailleurs échangé, via “leur assistants”, des félicitations à l’occasion des commémorations, a indiqué Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin.   – Nombreux armements -Quelque 11.000 soldats ont défilé, dont 1.500 militaires ayant combattu en Ukraine, selon l’agence TASS. Des soldats de 13 pays ont aussi participé à la parade, dont ceux de la Chine, du Vietnam, de la Birmanie et de l’Egypte.M. Poutine a brièvement salué des officiers nord-coréens en marge de la cérémonie, alors que des soldats de Pyongyang ont récemment combattu les Ukrainiens dans la région russe de Koursk.Cette année, de nombreux armements étaient présents au défilé, dont des chars modernes T-90, des missiles Iskander et des systèmes antiaériens S-400. Pour la première fois, des drones ont également été montrés, dont des Orlan, Lancet et des Geran, utilisés quasi quotidiennement par l’armée russe pour frapper l’Ukraine.La présence de ces armements contraste avec les parades des deux premières années du conflit, lorsque les forces russes étaient confrontées à une situation plus difficile sur le front.Dans les rues de Moscou, décorées avec moult drapeaux et affiches, Vladimir, 40 ans, a assisté au défilé avec des proches. “Je voulais voir cette puissance en personne. Cette fête me rend fier de mon pays”, explique-t-il à l’AFP.Natalia Tarassova, 45 ans, est, elle, venue spécialement de Donetsk, cité de l’est de l’Ukraine sous contrôle russe. Elle espère que le conflit “sera bientôt terminé et qu’il y aura des défilés dans toutes les villes”.- Trêve violée selon Kiev -Le président russe a ordonné d’observer un cessez-le-feu du 8 au 10 mai, à l’occasion des célébrations, mais Kiev a accusé jeudi son adversaire d’attaquer sur tout le front. L’armée russe a, de son côté, dit “respecter strictement” ce cessez-le-feu et simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.Depuis mardi, l’Ukraine avait multiplié les frappes de drones en Russie, visant notamment la capitale et provoquant le retard ou l’annulation de centaines de vols. La situation était toutefois calme vendredi matin à Moscou.Des snipers étaient néanmoins positionnés autour de la Place rouge, a constaté l’AFP, et l’internet mobile était brouillé, pour prévenir toute attaque de drones.Ces trois dernières années, M. Poutine a évoqué la mémoire de la victoire sur l’Allemagne nazie pour défendre l’offensive contre l’Ukraine, la Russie assurant vouloir “dénazifier” ce pays dont elle occupe environ 20% du territoire.La Seconde Guerre mondiale, qui a fait plus de 20 millions de morts en URSS et réclamé des sacrifices inouïs à la population, a causé un traumatisme qui nourrit un patriotisme exploité par le président Poutine.
9-Mai: Poutine célèbre les soldats russes en Ukraine en présence de dirigeants étrangers
Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie.M. Poutine a une nouvelle fois dressé des parallèles historiques entre la Deuxième Guerre mondiale et l’assaut de grande ampleur contre l’Ukraine qu’il a ordonné en février 2022, à l’occasion du 9-Mai, la fête la plus importante du calendrier patriotique russe.”L’ensemble du pays, la société, le peuple soutiennent les participants à l’opération militaire spéciale” en Ukraine, a déclaré M. Poutine, utilisant l’euphémisme en vigueur pour désigner le conflit.”Nous sommes fiers de leur courage et de leur détermination, de leur force d’âme qui nous a toujours apporté la victoire”, a-t-il ajouté, tout en assurant que la Russie “a été et sera une barrière indestructible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme”.Vladimir Poutine n’a “aucun droit” de “monopoliser” la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, a réagi Andriï Sibyga, le chef de la diplomatie ukrainienne, en marge d’une rencontre avec ses homologues européens à Lviv, en Ukraine, consacrée à la création d’un tribunal spécial pour juger le “crime d’agression” russe.Dans les tribunes sur la place Rouge se tenaient des vétérans et une vingtaine de dirigeants, dont de nombreux alliés ou partenaires de Moscou comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela.Malgré la politique d’isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico – défiant les injonctions de Bruxelles – et le chef de l’Etat serbe Aleksandar Vucic étaient également présents, de même que le président des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché par la justice bosnienne.En plein réchauffement des relations russo-américaines, Vladimir Poutine et Donald Trump ont par ailleurs échangé, via “leur assistants”, des félicitations à l’occasion des commémorations, a indiqué Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin.   – Nombreux armements -Quelque 11.000 soldats ont défilé, dont 1.500 militaires ayant combattu en Ukraine, selon l’agence TASS. Des soldats de 13 pays ont aussi participé à la parade, dont ceux de la Chine, du Vietnam, de la Birmanie et de l’Egypte.M. Poutine a brièvement salué des officiers nord-coréens en marge de la cérémonie, alors que des soldats de Pyongyang ont récemment combattu les Ukrainiens dans la région russe de Koursk.Cette année, de nombreux armements étaient présents au défilé, dont des chars modernes T-90, des missiles Iskander et des systèmes antiaériens S-400. Pour la première fois, des drones ont également été montrés, dont des Orlan, Lancet et des Geran, utilisés quasi quotidiennement par l’armée russe pour frapper l’Ukraine.La présence de ces armements contraste avec les parades des deux premières années du conflit, lorsque les forces russes étaient confrontées à une situation plus difficile sur le front.Dans les rues de Moscou, décorées avec moult drapeaux et affiches, Vladimir, 40 ans, a assisté au défilé avec des proches. “Je voulais voir cette puissance en personne. Cette fête me rend fier de mon pays”, explique-t-il à l’AFP.Natalia Tarassova, 45 ans, est, elle, venue spécialement de Donetsk, cité de l’est de l’Ukraine sous contrôle russe. Elle espère que le conflit “sera bientôt terminé et qu’il y aura des défilés dans toutes les villes”.- Trêve violée selon Kiev -Le président russe a ordonné d’observer un cessez-le-feu du 8 au 10 mai, à l’occasion des célébrations, mais Kiev a accusé jeudi son adversaire d’attaquer sur tout le front. L’armée russe a, de son côté, dit “respecter strictement” ce cessez-le-feu et simplement “répondre” à des violations ukrainiennes.Depuis mardi, l’Ukraine avait multiplié les frappes de drones en Russie, visant notamment la capitale et provoquant le retard ou l’annulation de centaines de vols. La situation était toutefois calme vendredi matin à Moscou.Des snipers étaient néanmoins positionnés autour de la Place rouge, a constaté l’AFP, et l’internet mobile était brouillé, pour prévenir toute attaque de drones.Ces trois dernières années, M. Poutine a évoqué la mémoire de la victoire sur l’Allemagne nazie pour défendre l’offensive contre l’Ukraine, la Russie assurant vouloir “dénazifier” ce pays dont elle occupe environ 20% du territoire.La Seconde Guerre mondiale, qui a fait plus de 20 millions de morts en URSS et réclamé des sacrifices inouïs à la population, a causé un traumatisme qui nourrit un patriotisme exploité par le président Poutine.
Léon XIV déplore le recul de la foi lors de sa première messe
Léon XIV, premier pape américain de l’Histoire, a déploré le recul de la foi vendredi lors d’une première messe dans la droite ligne de son prédecesseur François. Après quelques mots en anglais pour inviter à “annoncer l’Évangile”, Robert Francis Prevost, 69 ans, a prononcé en italien sa première homélie en tant que chef de l’Eglise catholique, devant les cardinaux réunis dans la chapelle Sixtine.Ce pasteur augustinien féru d’histoire chrétienne et de mathématiques y a déploré le recul de la foi au profit “d’autres certitudes comme la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir”.Léon XIV, qui portait des chaussures noires comme François et non rouges comme le veut la tradition papale, a également déploré “les contextes où Jésus, bien qu’apprécié en tant qu’homme, est réduit à une sorte de leader charismatique ou de surhomme”.Lors de sa première apparition jeudi soir devant une foule en liesse de quelque 100.000 personnes place Saint-Pierre, Léon XIV s’était adressé aux plus de 1,4 milliard de catholiques: “Que la paix soit avec vous tous!”Vendredi en milieu de journée, le Vatican a rendu public tous les engagement prévus à court terme de Léon XIV.La messe d’inauguration de son pontificat aura lieu ainsi le dimanche 18 mai place Saint-Pierre où il tiendra trois jours plus tard, le mercredi 21 mai, sa première audience générale.”Le pape Léon XIV va apporter son génie propre à l’Eglise, c’est quelque chose de très positif” a affirmé vendredi à l’AFP le cardinal français François-Xavier Bustillo, décrivant un pape “doux et déterminé”.Les réactions internationales se sont multipliées après son élection.Donald Trump a parlé d’un “grand honneur” pour les Etats-Unis, le président français Emmanuel Macron a plaidé pour un pontificat “porteur de paix et d’espérance”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a espéré que le Vatican continuera à soutenir “moralement et spirituellement” Kiev, et Vladimir Poutine s’est dit certain d’une coopération constructive entre la Russie et le Vatican.- “Héritage de François” -Son élection a suscité la fierté de nombreux fidèles au Pérou, où Robert Francis Prevost a passé des années. “Il a montré sa proximité, sa simplicité avec les gens”, a affirmé à l’AFP Luis Alberto Barrera, l’évêque d’El Callao.”J’espère juste qu’il va porter l’héritage de François”, a affirmé à Houston Azul Montemayor, 29 ans, en espérant “qu’il ne se laissera pas entraîner par une idéologie plus conservatrice comme on en a en ce moment aux Etats-Unis avec le président Trump”.Avant d’être élu pape, Robert Francis Prevost a été très actif sur les réseaux sociaux, n’hésitant pas à affirmer sur X que le vice-président américain “JD Vance a tort” car “Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres”.Dans les prochains jours, Léon XIV honorera une série de rendez-vous, dont la prière du Regina Coeli dimanche à 12H00 (10H00 GMT), et rencontrera lundi matin les journalistes au Vatican.Ses premiers faits et gestes seront observés de près: décidera-t-il de vivre à la résidence Sainte-Marthe, comme François, ou reviendra-t-il dans les appartements pontificaux? Quelles seront ses premières décisions?Le natif de Chicago devra rapidement affronter des défis considérables pour une Eglise en perte de vitesse en Europe: finances, lutte contre la pédocriminalité, baisse des vocations… Il devra aussi apaiser une Eglise parfois bousculée par le pontificat de François (2013-2025), ponctué de réformes qui ont fait l’objet de vives critiques internes. Sa connaissance parfaite de la Curie romaine (administration du Saint-Siège) devrait l’aider dans cette tâche.Elu par les cardinaux après à peine 24 heures de conclave, le 267e pape de l’Eglise catholique est le quatrième non italien de suite après le Polonais Jean-Paul II (1978-2005), l’Allemand Benoît XVI (2005-2013) et l’Argentin François.- “Manifeste social” -Léon XIV porte “dans son nom un manifeste social” venu de Léon XIII, soulignait vendredi le quotidien Il Messaggero, tandis que La Stampa décrivait un “pape des deux mondes”, né au Nord mais enraciné au Sud.Avce Robert Francis Prevost, homme d’écoute et de synthèse, classé parmi les modérés, les cardinaux ont opté pour la continuité, même si cet Américain, créé cardinal en 2023 par François qui a porté son ascension au Vatican, devrait mettre davantage les formes que son prédécesseur.”C’est à la fois une opposition au gouvernement américain et la prise en considération des critères géopolitiques”, a affirmé à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.”Et c’est également, à la fois par le choix de son nom Léon XIV, et par son origine missionnaire, un lien qui est fait avec l’Amérique latine, où il vivait”, a-t-il ajouté.
Léon XIV déplore le recul de la foi lors de sa première messe
Léon XIV, premier pape américain de l’Histoire, a déploré le recul de la foi vendredi lors d’une première messe dans la droite ligne de son prédecesseur François. Après quelques mots en anglais pour inviter à “annoncer l’Évangile”, Robert Francis Prevost, 69 ans, a prononcé en italien sa première homélie en tant que chef de l’Eglise catholique, devant les cardinaux réunis dans la chapelle Sixtine.Ce pasteur augustinien féru d’histoire chrétienne et de mathématiques y a déploré le recul de la foi au profit “d’autres certitudes comme la technologie, l’argent, le succès, le pouvoir, le plaisir”.Léon XIV, qui portait des chaussures noires comme François et non rouges comme le veut la tradition papale, a également déploré “les contextes où Jésus, bien qu’apprécié en tant qu’homme, est réduit à une sorte de leader charismatique ou de surhomme”.Lors de sa première apparition jeudi soir devant une foule en liesse de quelque 100.000 personnes place Saint-Pierre, Léon XIV s’était adressé aux plus de 1,4 milliard de catholiques: “Que la paix soit avec vous tous!”Vendredi en milieu de journée, le Vatican a rendu public tous les engagement prévus à court terme de Léon XIV.La messe d’inauguration de son pontificat aura lieu ainsi le dimanche 18 mai place Saint-Pierre où il tiendra trois jours plus tard, le mercredi 21 mai, sa première audience générale.”Le pape Léon XIV va apporter son génie propre à l’Eglise, c’est quelque chose de très positif” a affirmé vendredi à l’AFP le cardinal français François-Xavier Bustillo, décrivant un pape “doux et déterminé”.Les réactions internationales se sont multipliées après son élection.Donald Trump a parlé d’un “grand honneur” pour les Etats-Unis, le président français Emmanuel Macron a plaidé pour un pontificat “porteur de paix et d’espérance”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a espéré que le Vatican continuera à soutenir “moralement et spirituellement” Kiev, et Vladimir Poutine s’est dit certain d’une coopération constructive entre la Russie et le Vatican.- “Héritage de François” -Son élection a suscité la fierté de nombreux fidèles au Pérou, où Robert Francis Prevost a passé des années. “Il a montré sa proximité, sa simplicité avec les gens”, a affirmé à l’AFP Luis Alberto Barrera, l’évêque d’El Callao.”J’espère juste qu’il va porter l’héritage de François”, a affirmé à Houston Azul Montemayor, 29 ans, en espérant “qu’il ne se laissera pas entraîner par une idéologie plus conservatrice comme on en a en ce moment aux Etats-Unis avec le président Trump”.Avant d’être élu pape, Robert Francis Prevost a été très actif sur les réseaux sociaux, n’hésitant pas à affirmer sur X que le vice-président américain “JD Vance a tort” car “Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres”.Dans les prochains jours, Léon XIV honorera une série de rendez-vous, dont la prière du Regina Coeli dimanche à 12H00 (10H00 GMT), et rencontrera lundi matin les journalistes au Vatican.Ses premiers faits et gestes seront observés de près: décidera-t-il de vivre à la résidence Sainte-Marthe, comme François, ou reviendra-t-il dans les appartements pontificaux? Quelles seront ses premières décisions?Le natif de Chicago devra rapidement affronter des défis considérables pour une Eglise en perte de vitesse en Europe: finances, lutte contre la pédocriminalité, baisse des vocations… Il devra aussi apaiser une Eglise parfois bousculée par le pontificat de François (2013-2025), ponctué de réformes qui ont fait l’objet de vives critiques internes. Sa connaissance parfaite de la Curie romaine (administration du Saint-Siège) devrait l’aider dans cette tâche.Elu par les cardinaux après à peine 24 heures de conclave, le 267e pape de l’Eglise catholique est le quatrième non italien de suite après le Polonais Jean-Paul II (1978-2005), l’Allemand Benoît XVI (2005-2013) et l’Argentin François.- “Manifeste social” -Léon XIV porte “dans son nom un manifeste social” venu de Léon XIII, soulignait vendredi le quotidien Il Messaggero, tandis que La Stampa décrivait un “pape des deux mondes”, né au Nord mais enraciné au Sud.Avce Robert Francis Prevost, homme d’écoute et de synthèse, classé parmi les modérés, les cardinaux ont opté pour la continuité, même si cet Américain, créé cardinal en 2023 par François qui a porté son ascension au Vatican, devrait mettre davantage les formes que son prédécesseur.”C’est à la fois une opposition au gouvernement américain et la prise en considération des critères géopolitiques”, a affirmé à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.”Et c’est également, à la fois par le choix de son nom Léon XIV, et par son origine missionnaire, un lien qui est fait avec l’Amérique latine, où il vivait”, a-t-il ajouté.