Trump admits trade war ‘cost’ as markets hit

Jitters about US tariffs hammered Asian stocks again early Friday as President Donald Trump acknowledged a “cost” to his surging trade offensive against superpower rival China.The US leader said Thursday that the European Union was “very smart” to back off from imposing retaliatory tariffs because of his tough stance on China even as the bloc’s chief warned it could tax US Big Tech.”(The EU) were ready to announce retaliation. And then they heard about what we did with respect to China… and they said, you know, ‘We’re going to hold back a little bit,'” Trump said.Trump acknowledged “a transition cost and transition problems,” but dismissed global market turmoil. “In the end it’s going to be a beautiful thing.”On Wall Street, the broad-based S&P 500 finished down 3.5 percent on Thursday after soaring 9.5 percent the day before. The Dow Jones shed 2.5 percent and the Nasdaq 4.3 percent.In early trade in Asia Friday, Japan’s Nikkei tumbled over five percent, handing back some of the 9.1-percent gain of the previous day. Seoul and Sydney also fell.Oil and the dollar slid on fears of a global slowdown while gold hit a new record. Fellow safe haven asset the yen also firmed against the greenback.- Climbdown -In a spectacular climbdown Wednesday, Trump paused for 90 days tariffs of 20 percent on the EU and even higher levies on other trade partners, including 24 percent on Japan.But levies on China, which has retaliated with tariffs on US goods, were not only maintained but hiked further.The White House on Thursday clarified that tariffs on Chinese imports are now at a staggering total of 145 percent.This was because the latest hike came on top of a 20 percent tariff already imposed. China has retaliated with levies of 84 percent on US imports.- Relief -Trump says he wants to use tariffs to reorder the world economy by forcing manufacturers to base themselves in the United States and for other countries to decrease barriers to US goods.Howard Lutnick, his commerce secretary, posted on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”The EU welcomed the US president’s partial row-back and the 27-nation grouping responded with its own olive branch.It suspended for 90 days tariffs on 20 billion euros’ ($22.4 billion) worth of US goods that had been greenlit in retaliation to duties on steel and aluminum.But the bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times that there remained a “wide range of countermeasures” at the bloc’s disposal if negotiations fall short.”An example is you could put a levy on the advertising revenues of digital services” applying across the bloc, she said.This raised the possibility of the use of a new trade weapon called the anti-coercion instrument, according to the FT.Dubbed a “bazooka”, the weapon has never been used but empowers the EU to target services and could limit American companies’ access to public procurement contracts in Europe.Trump likewise warned that the tariffs could come back after the 90 days.”If we can’t make the deal we want to make… then we’d go back to where we were,” he said.Canadian Prime Minister Mark Carney called Trump’s reversal a “welcome reprieve” and said Ottawa would begin negotiations with Washington on a new economic deal after elections on April 28.Vietnam said it had agreed with the United States to start trade talks, while Pakistan is sending a delegation to Washington.In its latest measure, Beijing announced it would reduce the number of Hollywood films imported, but said it remained ready for dialogue.”We hope the US will meet China halfway, and, based on the principles of mutual respect, peaceful coexistence and win-win cooperation, properly resolve differences through dialogue and consultation,” Commerce Ministry spokeswoman He Yongqian said.Trump brushed off Beijing’s clampdown on US films, saying, “I think I’ve heard of worse things.”burs-stu/tym

France: Moody’s se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie

Croissance rabotée, imprévisibilité de l’offensive protectionniste américaine… Quatre mois après l’avoir rétrogradée d’un cran, l’agence de notation Moody’s doit dire vendredi si elle maintient la bonne note de la France, confrontée au défi de respecter sa trajectoire budgétaire.La note de la dette publique française avait été abaissée de “Aa2” à “Aa3” (l’équivalent d’un 17/20) en décembre, au vu de la “fragmentation politique” du pays, peu propice selon Moody’s au rétablissement rapide des finances publiques. C’est l’équivalent du “AA-” de Fitch et S&P mais, contrairement à la perspective négative de ces dernières, la perspective stable attribuée par Moody’s suggère qu’une nouvelle révision n’est pas envisagée à plus ou moins brève échéance. “Le scénario le plus probable, c’est que la note soit confirmée. C’est un peu plus incertain pour la perspective”, indique à l’AFP Norbert Gaillard, économiste et consultant indépendant.Depuis le revers de décembre, la France s’est dotée d’un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d’euros d’effort, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve, tandis que la menace d’une censure du gouvernement s’est momentanément éloignée. – Effort “reporté” -Mais le risque économique s’est accru avec la tempête commerciale déclenchée par le gouvernement américain le 2 avril, puis temporairement suspendue mercredi pour 90 jours – sauf avec la Chine. Citant des “incertitudes”, le ministre de l’Economie Eric Lombard a abaissé à 0,7% la prévision gouvernementale de croissance pour 2025, contre 0,9% auparavant et après 1,1% en 2024, l’alignant sur celle de la Banque de France. Ce taux de croissance pourrait-il à nouveau être raboté? “Si on réussit à faire baisser les droits de douane” – une surtaxe de 20% pour l’Union européenne ramenée à 10% mercredi – “on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons”, a éludé le ministre. Le gouvernement détaillera sa trajectoire budgétaire le 15 avril, lors d’une conférence sur les finances publiques autour du Premier ministre François Bayrou. L’exécutif a réaffirmé sa volonté de réduire le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% en 2024, pour être sous le plafond européen de 3% en 2029, une ambition qui maintient toutefois la France parmi les cancres de la zone euro. Cela relève de la gageure, estiment des économistes, alors que le gouvernement exclut d’augmenter à nouveau les impôts – en dehors du passage en revue des niches fiscales – et ne veut faire “ni plus (…) ni moins” que ce qui est inscrit au budget en termes de dépenses. “Pour arriver à ce maigre succès” d’un déficit à 5,4%, “le gouvernement a dû consentir d’énormes concessions” lors de discussions avec les partis politiques, pointe Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management. “Tout l’effort est donc reporté sur les années ultérieures”, souligne-t-il dans une note, estimant “peu crédible” l’objectif de 2029: “On ignore comment ce qui est politiquement impossible maintenant pourrait être possible d’ici quelques mois pour le prochain budget”.- Arbitraire -Compliquant davantage l’équation budgétaire, aux perspectives d’activité assombries s’ajoutent la volonté d’augmenter les dépenses militaires et une remontée des taux d’intérêt pour les emprunts français, qui alourdit le coût déjà colossal de la dette (58 milliards d’euros en 2024 pour une dette à 113% du PIB, selon l’Insee).  “Avec une croissance plus faible que prévu”, le gouvernement “a très peu de marges de manœuvre”, abonde Norbert Gaillard. “On liste les mesures, mais on sait qu’elles sont impopulaires, qu’elles peuvent déclencher le vote d’une motion de censure, des manifestations, des mouvements de grève”, développe-t-il, citant les pistes d’un effort éventuel demandé aux retraités ou d’une hausse de la TVA avancée par le patronat. Au-delà de la fragilité de ses finances publiques, la France peut se prévaloir d’atouts: “son économie grande, prospère et diversifiée”, “la compétence de l’administration” ou “la bonne liquidité de la dette”, relève cependant Eric Dor. “La question est de déterminer si cela suffit encore, vu la forte instabilité politique du pays”, développe-t-il. “L’agence Moody’s aurait déjà des arguments solides pour dégrader la note de la France à A1”, mais “l’expérience apprend que les agences de notations prennent parfois des décisions qui semblent assez arbitraires.” 

France: Moody’s se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie

Croissance rabotée, imprévisibilité de l’offensive protectionniste américaine… Quatre mois après l’avoir rétrogradée d’un cran, l’agence de notation Moody’s doit dire vendredi si elle maintient la bonne note de la France, confrontée au défi de respecter sa trajectoire budgétaire.La note de la dette publique française avait été abaissée de “Aa2” à “Aa3” (l’équivalent d’un 17/20) en décembre, au vu de la “fragmentation politique” du pays, peu propice selon Moody’s au rétablissement rapide des finances publiques. C’est l’équivalent du “AA-” de Fitch et S&P mais, contrairement à la perspective négative de ces dernières, la perspective stable attribuée par Moody’s suggère qu’une nouvelle révision n’est pas envisagée à plus ou moins brève échéance. “Le scénario le plus probable, c’est que la note soit confirmée. C’est un peu plus incertain pour la perspective”, indique à l’AFP Norbert Gaillard, économiste et consultant indépendant.Depuis le revers de décembre, la France s’est dotée d’un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d’euros d’effort, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve, tandis que la menace d’une censure du gouvernement s’est momentanément éloignée. – Effort “reporté” -Mais le risque économique s’est accru avec la tempête commerciale déclenchée par le gouvernement américain le 2 avril, puis temporairement suspendue mercredi pour 90 jours – sauf avec la Chine. Citant des “incertitudes”, le ministre de l’Economie Eric Lombard a abaissé à 0,7% la prévision gouvernementale de croissance pour 2025, contre 0,9% auparavant et après 1,1% en 2024, l’alignant sur celle de la Banque de France. Ce taux de croissance pourrait-il à nouveau être raboté? “Si on réussit à faire baisser les droits de douane” – une surtaxe de 20% pour l’Union européenne ramenée à 10% mercredi – “on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons”, a éludé le ministre. Le gouvernement détaillera sa trajectoire budgétaire le 15 avril, lors d’une conférence sur les finances publiques autour du Premier ministre François Bayrou. L’exécutif a réaffirmé sa volonté de réduire le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% en 2024, pour être sous le plafond européen de 3% en 2029, une ambition qui maintient toutefois la France parmi les cancres de la zone euro. Cela relève de la gageure, estiment des économistes, alors que le gouvernement exclut d’augmenter à nouveau les impôts – en dehors du passage en revue des niches fiscales – et ne veut faire “ni plus (…) ni moins” que ce qui est inscrit au budget en termes de dépenses. “Pour arriver à ce maigre succès” d’un déficit à 5,4%, “le gouvernement a dû consentir d’énormes concessions” lors de discussions avec les partis politiques, pointe Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management. “Tout l’effort est donc reporté sur les années ultérieures”, souligne-t-il dans une note, estimant “peu crédible” l’objectif de 2029: “On ignore comment ce qui est politiquement impossible maintenant pourrait être possible d’ici quelques mois pour le prochain budget”.- Arbitraire -Compliquant davantage l’équation budgétaire, aux perspectives d’activité assombries s’ajoutent la volonté d’augmenter les dépenses militaires et une remontée des taux d’intérêt pour les emprunts français, qui alourdit le coût déjà colossal de la dette (58 milliards d’euros en 2024 pour une dette à 113% du PIB, selon l’Insee).  “Avec une croissance plus faible que prévu”, le gouvernement “a très peu de marges de manœuvre”, abonde Norbert Gaillard. “On liste les mesures, mais on sait qu’elles sont impopulaires, qu’elles peuvent déclencher le vote d’une motion de censure, des manifestations, des mouvements de grève”, développe-t-il, citant les pistes d’un effort éventuel demandé aux retraités ou d’une hausse de la TVA avancée par le patronat. Au-delà de la fragilité de ses finances publiques, la France peut se prévaloir d’atouts: “son économie grande, prospère et diversifiée”, “la compétence de l’administration” ou “la bonne liquidité de la dette”, relève cependant Eric Dor. “La question est de déterminer si cela suffit encore, vu la forte instabilité politique du pays”, développe-t-il. “L’agence Moody’s aurait déjà des arguments solides pour dégrader la note de la France à A1”, mais “l’expérience apprend que les agences de notations prennent parfois des décisions qui semblent assez arbitraires.” 

France: Moody’s se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie

Croissance rabotée, imprévisibilité de l’offensive protectionniste américaine… Quatre mois après l’avoir rétrogradée d’un cran, l’agence de notation Moody’s doit dire vendredi si elle maintient la bonne note de la France, confrontée au défi de respecter sa trajectoire budgétaire.La note de la dette publique française avait été abaissée de “Aa2” à “Aa3” (l’équivalent d’un 17/20) en décembre, au vu de la “fragmentation politique” du pays, peu propice selon Moody’s au rétablissement rapide des finances publiques. C’est l’équivalent du “AA-” de Fitch et S&P mais, contrairement à la perspective négative de ces dernières, la perspective stable attribuée par Moody’s suggère qu’une nouvelle révision n’est pas envisagée à plus ou moins brève échéance. “Le scénario le plus probable, c’est que la note soit confirmée. C’est un peu plus incertain pour la perspective”, indique à l’AFP Norbert Gaillard, économiste et consultant indépendant.Depuis le revers de décembre, la France s’est dotée d’un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d’euros d’effort, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve, tandis que la menace d’une censure du gouvernement s’est momentanément éloignée. – Effort “reporté” -Mais le risque économique s’est accru avec la tempête commerciale déclenchée par le gouvernement américain le 2 avril, puis temporairement suspendue mercredi pour 90 jours – sauf avec la Chine. Citant des “incertitudes”, le ministre de l’Economie Eric Lombard a abaissé à 0,7% la prévision gouvernementale de croissance pour 2025, contre 0,9% auparavant et après 1,1% en 2024, l’alignant sur celle de la Banque de France. Ce taux de croissance pourrait-il à nouveau être raboté? “Si on réussit à faire baisser les droits de douane” – une surtaxe de 20% pour l’Union européenne ramenée à 10% mercredi – “on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons”, a éludé le ministre. Le gouvernement détaillera sa trajectoire budgétaire le 15 avril, lors d’une conférence sur les finances publiques autour du Premier ministre François Bayrou. L’exécutif a réaffirmé sa volonté de réduire le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% en 2024, pour être sous le plafond européen de 3% en 2029, une ambition qui maintient toutefois la France parmi les cancres de la zone euro. Cela relève de la gageure, estiment des économistes, alors que le gouvernement exclut d’augmenter à nouveau les impôts – en dehors du passage en revue des niches fiscales – et ne veut faire “ni plus (…) ni moins” que ce qui est inscrit au budget en termes de dépenses. “Pour arriver à ce maigre succès” d’un déficit à 5,4%, “le gouvernement a dû consentir d’énormes concessions” lors de discussions avec les partis politiques, pointe Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management. “Tout l’effort est donc reporté sur les années ultérieures”, souligne-t-il dans une note, estimant “peu crédible” l’objectif de 2029: “On ignore comment ce qui est politiquement impossible maintenant pourrait être possible d’ici quelques mois pour le prochain budget”.- Arbitraire -Compliquant davantage l’équation budgétaire, aux perspectives d’activité assombries s’ajoutent la volonté d’augmenter les dépenses militaires et une remontée des taux d’intérêt pour les emprunts français, qui alourdit le coût déjà colossal de la dette (58 milliards d’euros en 2024 pour une dette à 113% du PIB, selon l’Insee).  “Avec une croissance plus faible que prévu”, le gouvernement “a très peu de marges de manœuvre”, abonde Norbert Gaillard. “On liste les mesures, mais on sait qu’elles sont impopulaires, qu’elles peuvent déclencher le vote d’une motion de censure, des manifestations, des mouvements de grève”, développe-t-il, citant les pistes d’un effort éventuel demandé aux retraités ou d’une hausse de la TVA avancée par le patronat. Au-delà de la fragilité de ses finances publiques, la France peut se prévaloir d’atouts: “son économie grande, prospère et diversifiée”, “la compétence de l’administration” ou “la bonne liquidité de la dette”, relève cependant Eric Dor. “La question est de déterminer si cela suffit encore, vu la forte instabilité politique du pays”, développe-t-il. “L’agence Moody’s aurait déjà des arguments solides pour dégrader la note de la France à A1”, mais “l’expérience apprend que les agences de notations prennent parfois des décisions qui semblent assez arbitraires.” 

Despite Trump pause, overall US tariff rate at highest in a century

US President Donald Trump’s delay of steeper tariffs may have won brief respite on Wall Street, but analysts say his actions — which hit China especially hard — already bring the average US effective tariff rate to its highest in over a century.Besides imposing sweeping new 10 percent tariffs on goods from most US trading partners, Trump has also unleashed steep duties on imports of steel, aluminum and autos since his White House return.But on Wednesday, he backed off even higher rates on dozens of economies, including the European Union and Asian manufacturing hub Vietnam, following a sharp sell-off in US government bond markets — though he doubled down on action against China.Many goods from the world’s second biggest economy now face levies of at least 145 percent — the total additional figure Trump has imposed this year.”The newly imposed tariffs now affect $2.4 trillion of US imports, or nearly 75 percent,” said Erica York of the Tax Foundation.”Compared to Trump’s first term, this is a massive escalation, as his first tariffs affected about $380 billion of US imports or 15 percent,” she told AFP.- ‘Highest since 1903′ -Researchers from the Budget Lab at Yale University estimate that “consumers face an overall average effective tariff rate of 27 percent, the highest since 1903.””This is only slightly different from where the effective rate was before the late-April 9 announcement,” they added.Even after accounting for consumption shifts, the average tariff rate will be 18.5 percent, the Budget Lab anticipates. This would be the highest since 1933.Thibault Denamiel, a fellow at the Center for Strategic and International Studies (CSIS), estimates that the US tariff rate was 2.4 percent in December 2024 — a figure which now stands north of 20 percent.”That’s mostly due to the fact that we still have a 125 percent tariff rate on China,” he said, referring to the latest duty Trump imposed on Chinese goods.The 125 percent tariff, which took effect Thursday, coupled with an earlier 20 percent over China’s alleged role in the fentanyl supply chain, putting Trump’s new tariffs targeting China this year to 145 percent.Even a much lower tariff would significantly impact the world’s biggest economy, Denamiel said, noting that China is the United States’ third most important trading partner.Analysts have also pointed out that Trump’s actions marked the biggest tariff increase since the Smoot-Hawley Act of 1930, which deepened the Great Depression.- Shrinking imports -Trump has claimed the United States was “taking in almost $2 billion a day” from tariffs.He has referred to them as a means to raise government revenue, boost the country’s industrial sectors and to pressure other governments on US priorities.But experts warn that prohibitively high duties on China will likely cause US imports from the country to contract.With Chinese tariffs reaching punitive levels, even conservative estimates suggest that China’s share of imports “should shrink dramatically,” said JPMorgan chief US economist Michael Feroli in a recent note.If this were to happen, York of the Tax Foundation added that imports from China would end up generating “very little tariff revenue.””Overall, we estimate the tariffs and announced retaliation will shrink US GDP by 1.0 percent,” she said.With Trump’s latest actions, Feroli expects “the drag from trade policy is likely to be somewhat less than before, and thus the prospect of a recession is a closer call.””However, we still think a contraction in real activity later this year is more likely than not,” he added.

US firm says it brought back extinct dire wolves

They whimper, drink from baby bottles and crawl oh so tentatively — they look like cute white puppies, not the fruit of a daring project to resuscitate an extinct species.A Texas startup called Colossal Biosciences made a big splash this week by releasing footage of canines they say are dire wolves, a species that vanished more than 12,000 years ago.”For the first time in human history, Colossal successfully restored a once-eradicated species through the science of de-extinction,” the company states on its website.Photos and video of these critters have flooded social media and shaken the scientific community, which has reacted with a mix of enthusiasm and skepticism over this experiment reminiscent of “Jurassic Park” — the fictional story of a quirky rich man’s attempt to bring back the dinosaurs.The company says it did it by tweaking the DNA of a modern-day gray wolf with carefully chosen genes from dire wolf fossils. This modified genetic material was then inserted in a grey wolf egg and implanted in a common dog as a surrogate mom.The result: three baby dire wolves, Colossal Biosciences claims.”I think the claims are vastly overblown,” Alan Cooper, an evolutionary molecular biologist who took part in a previous study of dire wolf DNA, told AFP.”It would be like me putting a couple of genes into you from Neanderthals that made you extra hairy and grow more muscles, and then called you a Neanderthal,” said Cooper. “That’s a million miles from Neanderthal. It’s a hairy human.””This is not the dire wolf. This is something they have created that has phenotypic characteristics of dire wolf,” said Lisette Waits, an ecologist and professor of wildlife resources at the University of Idaho.Waits, who has worked extensively on grey wolf genetics and red wolf conservation issues, nonetheless called this achievement a breakthrough.The pups are named Romulus and Remus, in a nod to the twin brothers of Roman mythology, and Khaleesi, of “Game of Thrones” fame.- Debate – The Colossal Biosciences team studied DNA from two dire wolf fossils  — a tooth from 13,000 years ago and a skull fragment dated back 72,000 years — and compared them to the DNA of the gray wolf, a species that is alive and well. The team concluded these two kinds of DNA are around 99.5 percent identical, Beth Shapiro, the company’s chief science officer, told AFP.An analysis of the differences between the two kinds of DNA determined which genes could be responsible for the dire wolf’s size, muscle structure and its white fur.With this information the team modified blood cells from a grey wolf by inserting some of those dire wolf genes. A total of 20 changes were made using the genetic manipulation technique known as Crispr-Cas 9, which is also used in human genetics.The blood cells were then transferred to a gray wolf egg cell that was implanted in a dog. The results: Romulus, Remus and Khaleesi.Whether these animals are actual dire wolves or simply genetically modified gray wolves, Shapiro insisted, “is a semantic, philosophical argument.”She added that it will never be possible to create an animal that is 100 percent genetically identical to a species that is extinct.”But neither is that the goal. Our goal is to create functional equivalents of those species,” the scientist said.- Dodos and wooly mammoths -The company plans to apply this technique to dodo birds and woolly mammoths. Just last month it released photos of mice injected with genetic material from one of those extinct pachyderms, yielding controversy and some very furry rodents.Some scientists say the goal of recreating extinct species is unattainable and even dangerous. But others welcome it as an ambitious way to fight the planet’s steady loss of biodiversity.Waits, the conservation specialist, said that aside from the hoopla over this experiment this technique could help endangered species recover.Colossal Biosciences has managed to lure more than $200 million in investment money, which would be a very tall task for other conservation causes, she added.Ronald Sandler, a professor of philosophy and ethics at Northeastern University, said he worries this technique might lead to “moral distraction” away from the causes of animals going extinct, like climate change and habitat loss.

Présidentielle en Equateur: les candidats achèvent leur campagne dans un contexte de tension

Le président de l’Equateur, Daniel Noboa, et sa rivale de gauche, Luisa Gonzalez, ont clôturé jeudi leur campagne électorale avant le second tour de la présidentielle dimanche, dans le port de Guayaquil (sud), épicentre du narcotrafic et de la violence qui accablent le pays.Capitale économique et plaque tournante de la cocaïne produite en Colombie et au Pérou voisins, Guayaquil est également la ville natale du président sortant, le bastion de l’ancien président socialiste Rafael Correa, et le symbole d’un pays divisé et sous tension.Après un premier tour serré en février, remporté de justesse par Daniel Noboa, les candidats ont tenu leurs derniers rassemblements avant la période de silence électoral.Sous une pluie battante et devant plusieurs milliers de sympathisants dans le centre-ville, Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans, a interpellé les femmes, leur demandant leur soutien afin de devenir la première femme élue présidente du pays. “Durant cette année et demie (de gouvernement Noboa), la violence, la pauvreté et le chômage nous ont particulièrement affectées, nous les femmes”, a affirmé la candidate, qui promet des prêts allant jusqu’à 40.000 dollars avec des taux d’intérêt bas pour les mères célibataires comme elle. Dans un stade couvert, devant des partisans brandissant des versions grandeurs nature en carton de leur candidat, le président sortant a de son côté donné comme à l’accoutumée un bref discours, sous la garde de militaires lourdement armés. “L’Equatorien ne veut plus de guerre (…) il veut de l’espoir”, a-t-il déclaré, vêtu d’un jean et d’un t-shirt violet aux couleurs de son parti.- Polarisation -La campagne a été marquée par une atmosphère acrimonieuse entre les deux camps et des accusations réciproques de corruption et de collusion avec les narcotrafiquants.A cela s’ajoute une violence croissante, avec un homicide chaque heure aux mois de janvier et février, le début d’année le plus meurtrier jamais enregistré dans ce pays autrefois considéré comme un havre de paix.”Il y a de la délinquance, il y a de la drogue, des crimes, des extorsions”, énumère tristement Alfredo Cucalon, guide touristique à Guayaquil interrogé par l’AFP.”L’économie a beaucoup faibli”, une partie des fonds publics ont été utilisés pour financer la lutte contre le crime et “l’endettement est au plus haut”, estime Felipe Garcia, un avocat de 24 ans. Pourtant, “le socialisme n’est pas une option”, affirme le jeune homme à la tenue bien soignée, depuis la ville huppée de Samborondon près de Guayaquil.Angelina Velez, sympathisante de Luisa Gonzalez, appelle au contraire de ses voeux un “changement (…) parce qu’avec le gouvernement actuel, ce n’est pas possible. On n’a pas assez pour le panier alimentaire de base, pas assez pour la santé”.Âgé de 37 ans, Daniel Noboa a utilisé les réseaux sociaux comme principale plateforme de propagande politique.Photographié sur un char de guerre, équipé de gilet pare-balles et de casque, ou durant une course à pied avec son épouse, le dirigeant soigne son image de président parmi les plus jeunes au monde, à la main ferme contre le crime organisé.Il désigne la gauche corréiste comme responsable de la hausse de la violence, l’accusant d’indulgence envers les groupes criminels. Ces derniers se sont multipliés ces dernières années.Luisa Gonzalez met pour sa part en avant sa carrière construite à force de travail, son profil de femme du peuple et de mère célibataire connaissant les difficultés de l’Equatorien moyen, et critique le millionnaire Noboa, fils d’un magnat de la banane, le disant déconnecté des problèmes des plus pauvres.- Décompte -A l’issue du premier tour très serré, Daniel Noboa avait dénoncé des irrégularités dans le dépouillement, toutefois écartées par les observateurs internationaux. Jeudi, 14 membres du Congrès américain ont adressé une lettre au secrétaire d’Etat Marco Rubio pour alerter sur la possibilité que Noboa “ne reconnaisse pas les résultats en cas de défaite”. “Nous ferons respecter notre droit à la démocratie et si le Conseil national électoral ne fait pas son devoir (…) nous saurons lui répondre si nécessaire dans la rue”, a averti Mme Gonzalez depuis Quito mercredi. Candidate désignée par l’ex-président Rafael Correa (2007-2017), la politicienne de gauche a reçu le soutien du plus grand mouvement indigène d’Équateur, dont le candidat était arrivé en troisième position au premier tour. 

Iran, US raise stakes ahead of key talks in Oman

Washington and Tehran waged a war of words Thursday ahead of key talks in Oman after US President Donald Trump said military action was “absolutely” possible if the talks fail.A senior adviser to supreme leader Ayatollah Ali Khamenei warned that Iran could expel UN nuclear watchdog inspectors over “threats” ahead of Saturday’s talks.Rear Admiral Ali Shamkhani’s comments came after US Trump Wednesday failed to rule out military action against Iran in the event the planned talks fail to produce a deal.”The continuation of external threats and Iran being in a state of military attack may lead to deterrent measures, including expulsion of inspectors from the International Atomic Energy Agency and cessation of cooperation,” Shamkhani said on X.”Transfer of enriched materials to secure locations may also be considered,” he added, referring to the country’s uranium enrichment.In Washington, State Department spokeswoman Tammy Bruce warned Iran against making a misstep.”The threat of that kind of action, of course, is inconsistent with Iran’s claims of a peaceful nuclear programme,” she told reporters.”Also, expelling IAEA inspectors from Iran would be an escalation and a miscalculation on Iran’s part.”Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi is due to meet US Middle East envoy Steve Witkoff in the Gulf sultanate on Saturday for the talks that Washington has presented as the last chance for a peaceful resolution of Western concerns about Iran’s nuclear programme.Iran has consistently denied seeking to acquire nuclear weapons.US Secretary of State Marco Rubio voiced hope Thursday that the US-Iran nuclear talks in Oman this weekend could lead to “peace”.”We hope that will lead to peace,” Rubio told a meeting of Trump’s cabinet. “We’re hopeful about that.”- New sanctions -Last month, Trump sent a letter to Khamenei, who has the final say in matters of state in Iran, calling for direct negotiations but warning of military action if the diplomacy fails.”If necessary, absolutely,” Trump told reporters Wednesday when asked if military action was an option.”If it requires military, we’re going to have military. Israel will obviously be very much involved in that, be the leader of that,” Trump said.On Wednesday, the United States announced new sanctions targeting Iran’s nuclear programme ahead of the talks between the longtime adversaries.In a mainly symbolic move, the US Treasury Department said it was imposing sanctions under additional authorities on five entities including the Atomic Energy Organisation of Iran and one individual.On Thursday, the US State Department said it was imposing sanctions on Iran’s oil network under Trump’s policy of “maximum pressure” against the country.Washington already enforces sweeping sanctions on Iran, particularly its nuclear programme whose scientists have also been the target of an assassination campaign attributed to Israel.Iran maintains that it is against direct negotiations with its arch-enemy the United States, but has left the door open for indirect talks.In 2015, Iran reached a landmark nuclear deal with major powers that gave it relief from international sanctions in return for restrictions on its nuclear activities monitored by UN inspectors.But in 2018, during Trump’s first term in office, the United States withdrew from the agreement and reinstated biting sanctions on Iran.A year later, Iran began rolling back on its commitments under the agreement and accelerated its nuclear programme.burs-srm/kir